Représentations

Portraits


Le 5 janvier, lâUnaf, reprĂ©sentĂ©e par Isabelle Saunier, prĂ©sidente du dĂ©partement parentalitĂ©/enfance Ă lâUnaf, a Ă©tĂ© réélue au Conseil dâadministration du nouveau GIP France Enfance protĂ©gĂ©e pour reprĂ©senter les familles et dĂ©fendre les besoins des enfants. Florence Dabin a quant Ă elle Ă©tĂ© réélue Ă sa prĂ©sidence.
Le 10 mars, le SĂ©nat a adoptĂ© Ă lâunanimitĂ© lâamendement de RenĂ©-Paul Savary et Elisabeth Doineau, demandĂ© par lâUnaf, pour compenser les carriĂšres hachĂ©es dues Ă la maternitĂ© et Ă lâĂ©ducation. La rĂ©forme des retraites prĂ©voit ainsi quâafin que les mĂšres et pĂšres de familles conservent une part des avantages liĂ©s Ă la majoration de la durĂ©e dâassurance (MDA), il sera accordĂ© une surcote de 1,25 % par trimestre supplĂ©mentaire de cotisation dans la limite de 5 %, Ă celles et ceux qui dĂ©passeront les 43 annuitĂ©s (172 trimestres) un an avant lâĂąge lĂ©gal de dĂ©part (63 ans), dĂšs lors qu'ils ont au moins un trimestre de MDA pour la maternitĂ© ou lâĂ©ducation des enfants.
Le 10 fĂ©vrier, la proposition de loi visant Ă mieux protĂ©ger et accompagner les enfants victimes et covictimes de violences intrafamiliales, portĂ©e par la dĂ©putĂ©e Isabelle Santiago, a Ă©tĂ© adoptĂ©e Ă lâunanimitĂ© Ă lâAssemblĂ©e nationale. CâĂ©tait lâune des 50 propositions de lâUnaf pour donner confiance aux familles, pour la mandature 2022-2027.
Suspendre temporairement lâautoritĂ© parentale dâun parent auteur de violences Ă lâĂ©gard de lâautre parent
Le 10 mai, Marie-AndrĂ©e Blanc, PrĂ©sidente et Guillemette Leneveu, directrice gĂ©nĂ©rale de lâUnaf, ont Ă©tĂ© reçues par Jean-Christophe Combe, ministre des SolidaritĂ©s, de lâAutonomie et des Personnes handicapĂ©es pour Ă©changer sur les mesures attendues sur lâaccueil de la petite enfance, et notamment le service public de la petite enfance dont lâUnaf est partie prenante. La politique de la branche Famille pour les 5 annĂ©es et lâaccĂšs aux prestations familiales ont Ă©galement Ă©tĂ© discutĂ©s lors de cette rencontre. Une ConfĂ©rence des familles, rĂ©unissant les acteurs de la politique familiale, doit se tenir en fin dâannĂ©e «âpour faire le point et tracer des perspectives pour lâavenirâ», a par ailleurs annoncĂ© le ministre.
LâUnaf a publiĂ©, au mois de mars, le 20e numĂ©ro de sa revue scientifique «âRecherches familialesâ». Lâoccasion de valoriser son rĂŽle dans lâanimation et la diffusion des travaux de recherche scientifique pluridisciplinaire sur la famille. Pour Marie-AndrĂ©e Blanc, PrĂ©sidente de lâUnaf, «âil est essentiel que la recherche sur les familles soit vivante et que ses rĂ©sultats puissent ĂȘtre diffusĂ©s et discutĂ©s. Je suis donc Ă la fois fiĂšre et heureuse de remercier tous ceux qui continuent de faire vivre cette revue et de souhaiter Ă Recherches familiales un joyeux anniversaire.â»
de lâUnaf
LâactualitĂ© de lâUnaf a Ă©tĂ© marquĂ©e par de nombreux sujets qui reflĂštent les prĂ©occupations des familles. Face Ă lâaugmentation des prix qui entame le budget des familles dans tous les domaines et en particulier lâalimentation, nous sommes plus que jamais engagĂ©s pour dĂ©fendre leur pouvoir dâachat.
Dans le cadre de la réforme des retraites, qui a généré tant inquiétudes, nous avons bataillé pour que les mÚres de famille ne soient pas pénalisées et avons obtenu des améliorations du texte initial, grùce à un travail pointilleux auprÚs des parlementaires.
En matiĂšre de dĂ©fense des intĂ©rĂȘts des familles, il faut se rĂ©jouir que lâaccueil de la petite enfance intĂšgre le projet de loi «âplein emploiâ» : cette inscription dans la loi marque lâintĂ©gration de la conciliation entre vie familiale et professionnelle comme un enjeu et un levier Ă part entiĂšre des questions liĂ©es au travail et Ă lâaccĂšs Ă lâemploi. La PremiĂšre ministre a dâailleurs donnĂ© plus de dĂ©tails, le 1er juin dernier, Ă propos des moyens et de la mise en Ćuvre du futur service public de la petite enfance, un projet dont lâUnaf est bien sĂ»r partie prenante. Nos propositions et positions sont Ă retrouver dans le dossier central de ce numĂ©ro. Vous retrouverez Ă©galement dans votre magazine les autres propositions que nous dĂ©fendons avec Ă©nergie dans le cadre de la nĂ©gociation de la future Convention dâobjectifs et de gestion (COG) Ătat/Cnaf. Nous sommes pleinement mobilisĂ©s pour quâelle soit synonyme dâavancĂ©es concrĂštes pour les familles.
Bonne lecture !
Pour la plupart des parents, accueillir un enfant reprĂ©sente une grande joie, mais aussi beaucoup d'incertitudes et de bricolage dans la recherche de solutions de conciliation avec leur emploi. Ils peuvent ĂȘtre confrontĂ©s Ă des risques professionnels, donc financiers, et ils font face parfois Ă des dĂ©penses considĂ©rables.
Depuis 10 ans la situation sâest dĂ©gradĂ©e : lâaccueil devient plus cher sans quâil soit pour autant plus disponible ou de meilleure qualitĂ©, et le congĂ© parental sâest effondrĂ©. La politique de la petite enfance connait une situation de blocage : les objectifs de crĂ©ation de place de la Convention d'objectifs et de gestion (COG) sont loin dâĂȘtre atteints malgrĂ© des financements consĂ©quents disponibles. La concurrence entre modes dâaccueil et la difficultĂ© dâinvestissement des collectivitĂ©s locales obligent Ă rĂ©flĂ©chir Ă une Ă©volution dâenvergure des dispositifs et de la gouvernance.
Lâengagement du PrĂ©sident de la RĂ©publique de mettre en place un service public de la petite enfance, reprĂ©sente une opportunitĂ© trĂšs forte de revoir en profondeur lâoffre globale dâaccueil, de sâadapter aux besoins des parents, mais aussi des enfants.
Lâensemble des rapports rĂ©cents - rapport Cyrulnik sur les 1 000 premiers jours, avis du CESE, rapport Heydeman Damon sur la conciliation, confĂ©rence des familles, enquĂȘtes de lâUnaf sur les attentes des familles - font tous consensus : on doit garantir Ă tous les parents un parcours serein et fluide de la naissance Ă la maternelle.
ConcrĂštement pour lâUnaf, le SPPE doit se traduire par un parcours dâaccueil serein et fluide pour tout enfant qui naĂźt, jusquâĂ son entrĂ©e en maternelle ouvrant une possibilitĂ© aux parents de ralentir ou suspendre leurs activitĂ©s professionnelles dans de bonnes conditions et garantissant une solution dâaccueil de qualitĂ© et accessible financiĂšrement.
Pour concrĂ©tiser ce parcours, lâUnaf a Ă©laborĂ© des propositions concrĂštes. Voici les trois propositions phares, indispensables selon lâUnaf.
CrĂ©er un congĂ© parental accessible Ă tous, mieux indemnisĂ© (75 % du revenu professionnel) jusquâau 1 an de lâenfant, pour concentrer lâaccueil non familial de la petite enfance sur les enfants de 2-3 ans.
En trois ans, pas moins de 6 rapports officiels et une directive europĂ©enne plaident pour une meilleure indemnisation des congĂ©s parentaux, lors de la premiĂšre annĂ©e de lâenfant. Instaurer un congĂ© court mieux indemnisĂ©, apporterait une rĂ©ponse correspondant aux besoins des parents et des jeunes enfants et permettrait aux deux parents, quelles que soient leurs diffĂ©rences de revenus, dây avoir recours. La France se mettrait ainsi en conformitĂ© avec lâexigence europĂ©enne dâun congĂ© parental indemnisĂ© Ă un montant permettant son recours par les deux parents. Il permettrait Ă©galement de concentrer les investissements pour la petite enfance sur les Ăąges les plus avancĂ©s, moins exigeants en termes de taux dâencadrement.
Il faudrait toutefois, parallĂšlement, permettre un congĂ© parental indemnisĂ© jusquâaux 3 ans de lâenfant, Ă temps partiel ou complet, notamment pour les parents dont les enfants requiĂšrent une prĂ©sence parentale renforcĂ©e (prĂ©maturitĂ©, naissances multiples, pathologies, handicap, adoption, famille nombreuseâŠ) ou en cas de pĂ©nurie de modes de garde adaptĂ©s Ă la situation professionnelle des parents ou simplement pour permettre Ă un des parents de se consacrer Ă lâĂ©ducation de leur(s) enfant(s).
Instaurer une compĂ©tence obligatoire des communes/intercommunalitĂ©s et confier aux Caisses des allocations familiales (Caf) un rĂŽle de garant de lâĂ©quitĂ© territoriale via un pilotage dĂ©partemental et un renforcement des outils de financement et de pĂ©rĂ©quation.
Le volontarisme et les incitations ne suffisent plus. Seule lâinstauration dâune compĂ©tence obligatoire des communes/intercommunalitĂ©s en la matiĂšre est Ă mĂȘme de dĂ©bloquer la crĂ©ation de modes dâaccueil. Câest une condition nĂ©cessaire, mais pas suffisante. La Cnaf et les Caf doivent Ă©galement avoir un rĂŽle renforcĂ© pour concrĂ©tiser un vĂ©ritable service public de la petite enfance. La compĂ©tence obligatoire des communes pourrait se traduire par :
âą Une obligation dâaccompagnement des assistants maternels et de recensement de lâoffre dâaccueil ;
âą La responsabilitĂ© de lâorganisation et de la crĂ©ation des places en crĂšches sur leurs territoires ;
âą Lâinstauration dâun guichet unique dâinformation et dâorientation des parents afin de comptabiliser les demandes et de sâassurer de la mise en place dâune solution adaptĂ©e aux besoins des parents avec lâappui de monenfant.fr ;
âą Un engagement Ă rĂ©duire la proportion de familles sans solution dâaccueil.
Entre 2007 et 2016
Renforcer la responsabilité et le pilotage aux niveaux communal et départemental
2e
L'Unaf plaide pour un reste Ă charge de maximum
Les Caf joueraient un rĂŽle essentiel de pilotage dĂ©partemental, dâincitation, et de garant de lâĂ©quitĂ© territoriale en lien avec le schĂ©ma dĂ©partemental des services aux familles. Les Caf pourraient mettre en place dans le cadre des Conventions territoriales globale (CTG) des objectifs Ă atteindre en matiĂšre de rĂ©duction de la proportion de familles sans solution dâaccueil. Pour ce faire, les Caf devraient avoir la possibilitĂ© de renforcer les financements et dâutiliser davantage dâoutils de pĂ©rĂ©quation.
Ă plus long terme, le service public de la petite enfance pourrait se traduire par lâinstauration dâun âdroit opposableâ sous forme dâindemnisation, en cas de non-disponibilitĂ© de places. Cette indemnitĂ© serait financĂ©e par les collectivitĂ©s territoriales, afin de les inciter Ă investir massivement dans la petite enfance. Il faudrait faire en sorte que, quel que soit le mode dâaccueil, la collectivitĂ© ait Ă investir financiĂšrement un montant quasi Ă©quivalent ; en dâautres termes que les familles aient recours Ă un assistant maternel, une crĂšche, une micro-crĂšche, une Maison d'assistant(e)s maternel(le)s (MAM), ou quâelles nâaient pas eu de places disponibles, le reste Ă charge pour la collectivitĂ© resterait le mĂȘme.
Instaurer un plafond de 500 euros de reste Ă charge maximum pour un temps plein dâaccueil et rĂ©intĂ©grer le crĂ©dit dâimpĂŽt pour frais de garde dans la Prestation de service unique (PSU) et le ComplĂ©ment mode de garde (CMG)
Pour les parents de jeunes enfants en emploi, le coĂ»t de lâaccueil du jeune enfant joue comme un impĂŽt sur les revenus professionnels. Si ce coĂ»t est trop lourd, il incite les parents Ă rĂ©duire leur activitĂ© professionnelle et souvent ce sont les mĂšres qui supportent ces arbitrages.
La France doit, sur ce point, suivre lâexemple de la SuĂšde et considĂ©rer comme repoussoir le modĂšle britannique oĂč les restes Ă charge des familles dĂ©passent coutumiĂšrement les 1000 ⏠mensuels. Il faut Ă©viter un systĂšme Ă deux vitesses qui nâaiderait massivement pas lâaccueil des enfants de niveau de vie modeste ou moyen, tout en amputant 15 ou 25 % des revenus des autres familles.
Plus gĂ©nĂ©ralement, les restes Ă charge de lâaccueil du jeune enfant ne sont pas de bons vĂ©hicules de redistribution verticale. Câest en grande partie le fait que les parents soient ou non en emploi Ă temps plein (donc grands consommateurs dâaccueil) â qui dĂ©termine leur niveau de vie. Une tarification trop progressive risque dâaboutir Ă un systĂšme paradoxal, oĂč plus les parents utilisent dâheures, plus leur coĂ»t horaire dâaccueil serait Ă©levĂ©.
Des taux dâeffort excessifs
⹠Un accueil coûteux
âą En SuĂšde, le taux dâeffort ne peut dĂ©passer 3 %, plafonnĂ© Ă 150 âŹ
âą En France, une assistante maternelle absorbe 12 % des ressources dâun couple dont chaque membre touche un SMIC
⹠Le coût de la garde représente le principal « coût du travail » des parents de jeunes enfants.
Actuellement, les taux dâeffort appliquĂ©s en France, si on les rapporte aux salaires mĂ©dians, tant des mĂšres que des pĂšres, sont encore trĂšs Ă©levĂ©s. Le rapport de lâOCDE note que la France est proche de la moyenne europĂ©enne, tout en indiquant quâun grand nombre de pays, dont lâAllemagne et la SuĂšde, ont fait des choix de reste Ă charge faible pour les familles. Ă noter Ă©galement quâau-delĂ du taux dâeffort, des pays tels que la SuĂšde ont fait le choix de plafonner Ă 150 euros maximum les restes Ă charge des parents.*
Nous plaidons pour lâinstauration dâun reste Ă charge maximum de 500 euros pour un temps plein, quel que soit le mode dâaccueil. De mĂȘme, les crĂ©dits dâimpĂŽt pour frais de garde pourraient ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ©s Ă la PSU et au CMG afin de diminuer les avances de trĂ©sorerie.
CongĂ© parental, compĂ©tence obligatoire englobant accueil collectif et individuel, reste Ă charge plafonnĂ©, voilĂ , selon lâUnaf, les conditions de la rĂ©ussite de ce futur ser-
vice public de la petite enfance. Parce que cela prendra du temps, il faut donner une perspective, avec des traductions concrÚtes chaque année, et un engagement à garantir les moyens de la branche famille.
Le 1er juin, la PremiĂšre ministre Elisabeth Borne a donnĂ© des prĂ©cisions sur lâambition du SPPE :
âą 100 000 places dâaccueil sur la durĂ©e de la COG
⹠5,5 milliards sur 5 ans pour le développement des crÚches
⹠+ de contrÎle qualité sur les établissements
⹠Renforcement des formations au niveau régional
Lâadoption dâune stratĂ©gie nationale pour la petite enfance figure par ailleurs Ă lâarticle 10 du projet de loi « plein emploi », qui confie au bloc communal le rĂŽle dâautoritĂ© organisatrice. Pour lâUnaf, si ces annonces, qui posent les premiĂšres pierres du SPPE, vont dans le bon sens, aucune mention dâun congĂ© parental mieux indemnisĂ© nâa Ă©tĂ© faite. Le PLFSS 2024 sera un nouveau rendez-vous de mobilisation sur ce sujet.
à terme : SPPE = un parcours d'accueil serein et fluide pour tout enfant qui naßt, jusqu'à son entrée en maternelle.
Une possibilité de congé parental accessible pour les deux parents, mieux indemnisés (75% du salaire) jusqu'au 1 an de l'enfant avec une option plus longue à temps partiel
Une place d'accueil de qualitĂ© garantie par la commune et accessible financiĂšrement : taux horaire identique quel que soit le mode d'accueil, reste Ă charge connu Ă l'avance et sans avance de trĂ©sorerie, plafond garanti de reste Ă charge (500âŹ/mois pour un temps plein)
Un guichet unique d'orientation pour les parents assuré par les communes/intercommunes avec l'appui du site monenfant.fr
Instaurer une compétence « petite enfance » obligatoire des communes/ intercommunalités = un engagement à réduire le nombre de familles sans solutions d'accueil
ASSISTANTS MATERNELS
Obligation d'accompagnement
Confier aux Caf le rÎle de garant da l'équité territoriale via un pilotage départemental et un renforcement des outils de financement et de péréquation.
ACCUEIL COLLECTIF
Responsabilité de l'organisation et de la création des places en crÚches sur leur territoire
La branche famille doit renĂ©gocier une nouvelle convention dâobjectifs et de gestion (COG) avec lâĂtat pour la pĂ©riode 2023-2027, ainsi que les modalitĂ©s dâutilisation du Fonds national dâaction sociale (Fnas) et du Fonds national de gestion administrative (Fnga). LâUnaf a Ă©laborĂ© des propositions pour que les 5 annĂ©es Ă venir soient synonymes dâamĂ©liorations significatives pour les familles.
Afin de tenir compte des grandes variations actuelles des prix et des salaires, le Fnas devrait ĂȘtre revalorisĂ© de façon dynamique sur les cinq prochaines annĂ©es. Les ambitions du Gouvernement en matiĂšre de service public de la petite enfance et les enjeux de cohĂ©sion sociale nĂ©cessitent de tels investissements. Nous proposons dâinvestir dans la politique familiale en garantissant une augmentation annuelle du Fnas Ă©quivalente Ă un indice mixte 20 % prix/ 80 % salaire, afin de solvabiliser les services aux familles, majorĂ© de 1 %, pour rĂ©pondre aux enjeux en matiĂšre de conciliation, de soutien Ă la parentalitĂ© et de qualitĂ© de service aux allocataires.
Pour lâUnaf, ce Fnas doit Ă©galement garantir un maintien en euros constants des fonds locaux dâaction sociale, pour soutenir les capacitĂ©s dâinnovation et dâadaptation aux spĂ©cificitĂ©s territoriales des caisses locales dâallocations familiales.
Les fonds locaux ont une importance capitale dans lâhistoire de lâaction sociale de la branche famille. Ils ont notamment permis de prĂ©figurer au niveau local, des prestations qui ont ensuite Ă©tĂ© Ă©tendues Ă lâensemble des familles. Câest le cas rĂ©cemment encore de lâallocation pour dĂ©cĂšs dâenfant qui a Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©e dans certaines Caf avant dâĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e. On peut Ă©gale-
ment citer les aides Ă lâinvestissement pour les ALSH (Accueil de loisir sans hĂ©bergement), qui ont dâabord Ă©tĂ© supportĂ©es par les fonds locaux, avant dâĂȘtre Ă©tendues au niveau national.
Investir davantage dans le pĂ©riscolaire et lâextrascolaire Au-delĂ de la petite enfance, le dĂ©veloppement de solutions dâaccueil pĂ©riscolaire et extrascolaire doit ĂȘtre une prioritĂ© de la prochaine COG Ătat/Cnaf.
Selon le baromĂštre de la Cnaf des temps et activitĂ©s pĂ©ri et extrascolaire de 2021, 22 % des familles justifient la non-inscription de leur enfant dans un centre de loisirs du fait du coĂ»t trop Ă©levĂ© et 51 % des familles considĂšrent quâelles paient trop cher.
LâUnaf propose que soit expĂ©rimentĂ©e une PSU (Prestation de Service Unique)
« ALSH » imposant un barĂšme des participations familiales sur 13 dĂ©partements. Dans lâattente dâune gĂ©nĂ©ralisation de ce dispositif, lâUnaf prĂ©conise de simplifier, en instaurant une prestation socle de 1 ⏠par heure, auquel on associerait trois bonus :
⹠un bonus territoire qui permette de mieux aider les communes en difficulté,
âą un bonus handicap pour continuer Ă encourager lâaccueil des enfants en situation de handicap,
âą un bonus extrascolaire pour tenir compte du surcoĂ»t pour ce type dâaccueil.
Les dispositifs de soutien Ă la parentalitĂ©, gratuits pour la plupart, ne touchent que 10 Ă 15 % des familles. Pour les parents d'enfants ĂągĂ©s de 0 Ă 6 ans, ces financements sont estimĂ©s Ă 100 millions d'euros, soit 0,5 % du budget consacrĂ© aux crĂšches, assistants maternels et Ă©coles maternelles. Pour donner de lâampleur Ă cette politique, la Cnaf doit sĂ©curiser financiĂšrement les porteurs de projets, mieux structurer lâoffre et apporter de la visibilitĂ© aux actions. Plusieurs propositions autour du fonds national parentalitĂ©, de lâanimation territoriale, des LAEP, des TISF, sont prĂ©sentĂ©s plus en dĂ©tail dans le document global*.
Les politiques publiques ont considérablement renforcé, ces derniÚres années, les moyens dévolus aux politiques de soutien des parents séparés, notamment via une action proactive contre les impayés de pensions alimentaires, et en majorant les prestations légales pour les parents en situation de monoparentalité, via l'allocation de soutien familial.
Or, si l'action des Pouvoirs publics a été déterminée ces derniÚres années sur le volet du soutien financier apporté aux foyers monoparentaux, elle est restée encore trop peu engagée :
⹠sur la prévention des ruptures familiales (sujet mis en avant lors de la Conférence des familles de 2021) ;
âą sur la prĂ©servation des liens post-sĂ©paration entre parents (et grands-parents) et enfants. Les services dont câest la vocation (mĂ©diation familiale, espaces de rencontreâŠ) rencontrent de grandes difficultĂ©s dâordre financier.
Pour lâUnaf, cela doit passer par un investissement dans lâapaisement des conflits familiaux, en crĂ©ant une prestation de service pour le conseil conjugal et familial afin de le rendre accessible financiĂšrement Ă toutes les familles et en crĂ©ant les conditions dâun meilleur dĂ©ploiement des dispositifs de mĂ©diation familiale et dâespaces de rencontre, en offrant une prestation de service dĂ©livrĂ©e par les Caf Ă 100 % et en facilitant la crĂ©ation dâETP au sein des services conventionnĂ©s.
La dĂ©livrance des prestations pose des enjeux multiples. Le projet phare annoncĂ© pour la future COG est celui de la solidaritĂ© Ă la source. LâUnaf est particuliĂšrement en alerte sur les impacts de cette rĂ©forme sur les allocataires. Ce projet doit ĂȘtre mis en Ćuvre uniquement si des garanties en matiĂšre dâaccompagnement sont prĂ©vues en cas dâerreur : circuit de modification des donnĂ©es Ă la charge des Caf et non de lâallocataire et possibilitĂ© de versement en attente de rectification.
Au-delĂ de ce projet, dâautres sujets semblent importants Ă prendre en compte dans la future COG :
âą Le tournant numĂ©rique et ses impacts Pour lâUnaf, les Caf devraient mieux repĂ©-
Seuls 10 Ă 15%
des parents sont touchés par les dispositifs de soutien à la parentalité
rer et orienter les publics en difficultĂ© rencontrĂ©s par les professionnels Caf vers des lieux dâinclusion numĂ©rique. Les Caf pourraient Ă©galement conventionner avec les partenaires locaux pour mener des actions dâinclusion numĂ©rique pour lâutilisation du compte caf.fr et le recours Ă ces droits auprĂšs des publics en difficultĂ©.
âą Lâaccompagnement des difficultĂ©s budgĂ©taires
Pour amĂ©liorer cet accompagnement, lâUnaf suggĂšre de renforcer les liens entre les Caf et les Points conseil budget afin de favoriser le repĂ©rage et le traitement des situations budgĂ©taires fragiles.
Suite Ă la signature de la COG entre la Cnaf et lâĂtat, les Caf Ă©laboreront leur Contrat pluriannuel dâobjectif et de gestion (CPOG). Ces contrats constituent la feuille de route stratĂ©gique et opĂ©rationnelle des Caisses jusquâen 2027, en dĂ©clinant localement les grandes orientations de la nouvelle COG. Y seront prĂ©sentĂ©es les caractĂ©ristiques spĂ©cifiques du territoire en matiĂšre dâaction sociale et de relation de services aux usagers. Câest Ă©galement dans ce document que sont prĂ©cisĂ©s les indicateurs de suivi de la qualitĂ© de service et de la performance de gestion.
Cette CPOG devra recevoir un avis favorable du conseil dâadministration de la Caf pour ĂȘtre validĂ©e. Câest pourquoi, nous conseillons vivement aux reprĂ©sentants familiaux de demander quâun travail de concertation ait lieu via un temps de bilan du CPOG prĂ©cĂ©dent et un temps dâĂ©laboration du nouveau contrat. Cela peut donner lieu Ă des sĂ©minaires spĂ©cifiques. Câest dans lâintĂ©rĂȘt du directeur et du prĂ©sident de la Caf dâassocier lâensemble des membres du CA Ă lâĂ©laboration de ce document stratĂ©gique. Pour respecter le calendrier, et si la COG est signĂ©e comme prĂ©cĂ©demment en juillet, le bilan devrait ĂȘtre fait durant le 1er semestre et la phase dâĂ©laboration en dĂ©but de 2e semestre.
Afin dâavoir une bonne connaissance des spĂ©cificitĂ©s de votre territoire, vous pouvez vous appuyer sur le schĂ©ma dĂ©partemental des services aux familles et sur les bilans des CTG fait par votre Caf.
⹠Les spécificités induites par les mesures de protection juridique et les mesures judiciaires d'aide à la gestion du budget familial (MJAGBF)
LâeffectivitĂ© des droits des personnes bĂ©nĂ©ficiant dâune mesure reste encore aujourdâhui limitĂ©e. Elles rencontrent encore aujourdâhui de trop nombreuses difficultĂ©s pour ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des citoyens Ă part entiĂšre. Il est donc essentiel que la prochaine COG prĂ©voie une meilleure prise en compte des spĂ©cificitĂ©s induites par les mesures de protection juridique et les MJAGBF afin que, comme tout citoyen, les personnes en bĂ©nĂ©ficiant soient toujours en mesure dâexercer leurs droits.
Action sociale - Fnas
(Fonds national d'action sociale)
⹠La petite enfance* : la PSU, les bonus territoires, mixité, handicap, la PS Relais Petite Enfance, plan d'investissement crÚches
⹠Périscolaire : PSO
âą Jeunesse : PAEJ, PS Jeunes, aides BAFA...
⹠Parentalité : LAEP, PS Médiation familiale, PS Espace de rencontre, Fonds National Parentalité (REAAP...)
âą Animation sociale : Centre sociaux, EVS
âą Fonds publics et territoire, les CTG
âą Fonds locaux d'action sociale
Gestion administrative - Fnga (Fonds national de gestion administrative)
⹠Délivrance des prestations, accÚs aux droits
âą SystĂšme informatique
⹠Dépenses de personnels et de fonctionnement pour assurer la mission de gestion des prestations
⹠Dépenses de personnels des CAF en charge de l'action sociale (travailleurs sociaux, conseillers techniques)
En savoir + Retrouvez lâensemble des propositions de lâUnaf sur le service public de la petite enfance et la future COG Etat/Cnaf sur :
LâUnaf a rĂ©alisĂ© une enquĂȘte auprĂšs des familles, Ă la demande de trois inspections qui souhaitaient connaĂźtre lâopinion des parents sur la mĂ©decine scolaire.
LâInspection gĂ©nĂ©rale des affaires sociales (IGAS), lâInspection gĂ©nĂ©rale de lâĂ©ducation, du sport et de la recherche (IGESR), et lâInspection gĂ©nĂ©rale de lâadministration (IGA) rĂ©digent en effet un rapport sur ce sujet, qui sera ensuite envoyĂ© aux parlementaires. MalgrĂ© une pĂ©riode dâenquĂȘte peu propice Ă la mobilisation des parents (vacances de NoĂ«l), plus de 450 parents y ont rĂ©pondu. Ce nombre traduit lâintĂ©rĂȘt que portent les parents Ă la mĂ©decine scolaire. Ces rĂ©sultats ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s aux inspections lors dâune audition, le 4 janvier 2023, qui a permis de rappeler les positions de lâUnaf.
En synthĂšse, il ressort de cette enquĂȘte que les parents sont massivement favorables Ă la prĂ©sence de professionnels de santĂ© au sein des Ă©tablissements scolaires (93 %), mĂȘme si certains dĂ©clarent mal connaitre les missions des diffĂ©rents professionnels.
Cette présence leur semble néanmoins indispensable pour :
âą Participer Ă la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales dans lâaccĂšs aux soins et Ă la prĂ©vention : Les actions de dĂ©pistage, de prĂ©vention, de repĂ©rage, dâĂ©ducation Ă la santĂ© peuvent toucher tous les enfants dâune mĂȘme gĂ©nĂ©ration. La mĂ©decine scolaire agit ici comme un « filet de sĂ©curitĂ© » permettant de rĂ©cupĂ©rer des enfants invisibles des parcours de santĂ© habituels et rĂ©tablir ainsi une sorte « dâĂ©galitĂ© des chances », dâautant plus que la prise en charge de la santĂ© de lâenfant est indispensable pour une bonne scolaritĂ©.
âą Ătre un relais entre les parents et lâĂ©tablissement, notamment pour les enfants ayant des besoins particuliers. Certains parents sont confrontĂ©s Ă des lourdeurs administratives ou Ă des organisations conduisant Ă des pertes de chance pour leurs enfants. Les professionnels de la mĂ©decine scolaire peuvent ĂȘtre des « faci-
litateurs » et faire Ćuvre de pĂ©dagogie auprĂšs des Ă©quipes Ă©ducatives pour expliquer certaines situations.
⹠Accompagner les parents et les orienter dans le dédale du systÚme de santé.
âą Permettre aux enfants dâavoir un contact avec des adultes avec qui ils sont en proximitĂ© et en confiance, pouvoir poser des questions sans risque de jugement.
âą Agir vite dans le cas dâun accident ou de petits maux au sein de lâĂ©tablissement.
Les thĂ©matiques de la prĂ©vention du harcĂšlement (sexuel, scolaire, cyberharcĂšlementâŠ) et des violences intra familiales ont pris de lâampleur ces derniĂšres annĂ©es et ceci se traduit par de nombreux tĂ©moignages sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer lâaction et la formation de ces professionnels sur ces sujets.
Enfin, le dĂ©veloppement dâactions de prĂ©vention et de promotion de la santĂ© par les pairs doit aussi, de lâavis des parents, ĂȘtre encouragĂ©.
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1médecin/ 12 572 élÚves 1 512 élÚves assistant social / infirmier/ 1 300 élÚves
Il sâagit dâune complĂ©mentaire santĂ© destinĂ©e aux personnes en situation de prĂ©caritĂ©. Elle regroupe lâancienne CMU-C et lâancienne ACS. Elle est gratuite pour les personnes ayant des ressources infĂ©rieures Ă 798 ⏠par mois et payante, avec une cotisation qui augmente en fonction de lâĂąge, pour les personnes ayant des ressources mensuelles comprises entre 798 ⏠et 1077 âŹ.
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1. Attribution automatique de la C2S pour les personnes percevant le RSA (revenu de solidaritĂ© active) et transmission par lâassurance maladie dâune demande de C2S simplifiĂ©e pour les personnes percevant lâASPA (allocation de solidaritĂ© aux personnes ĂągĂ©es)
2. Pour les bĂ©nĂ©ficiaires de la C2S avec contribution financiĂšre, dispense dâenvoi du bulletin dâadhĂ©sion lors du renouvellement si sa situation financiĂšre nâa pas changĂ©.
3. Utilisation du dispositif de ressources mensuelles (DRM) qui transmet aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale, dont les CPAM, les informations sur les revenus dâactivitĂ© salariĂ©e et les prestations sociales versĂ©es.
4. IntĂ©gration dâun enfant majeur de moins de 25 ans possible au cours de lâannĂ©e oĂč est ouvert le droit pour une famille.
5. Ouverture de droit Ă la C2S uniquement pour certains membres du foyer (et pas lâensemble), par exemple uniquement pour les enfants mineurs et non pour les parents.
âą Pas dâavance de frais chez les professionnels de santĂ© (PS)
âą Les PS ne peuvent pas pratiquer de dĂ©passement dâhonoraire
⹠Bénéficie du 100 % santé
âą Pas de participation forfaitaire de 1 ⏠lors dâune consultation chez un PS
⹠Pas de franchise médicale sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires
âą Prise en charge intĂ©grale de certains matĂ©riels et Ă©quipements mĂ©dicaux (pansements, cannes, dĂ©ambulateurs, produits pour diabĂ©tiquesâŠ)
âą Prise en charge du forfait journalier hospitalier en cas dâhospitalisation de plus de 24h
5,73millions C2S gratuite
7,19 millions de bénéficiaires à fin mai 2022
1,46millions C2S contributive
Lâassurance maladie met en place plusieurs actions afin de favoriser le recours et faciliter lâaccĂšs Ă la C2S.
1. Lâutilisation des missions accompagnement santĂ© (MAS) de la CPAM, avec notamment des dĂ©marches dâaller-vers, qui rĂ©alisent un bilan des droits auxquels peuvent prĂ©tendre les familles et les accompagnent dans leurs dĂ©marches si besoin.
2. La mobilisation de partenaires, notamment la signature dâune convention de partenariat entre nos rĂ©seaux (Assurance maladie et Unaf-Udaf). Cette convention nationale CNAM â Unaf signĂ©e en novembre 2021 et dĂ©clinable entre les CPAM et les Udaf vise notamment Ă accompagner les publics cibles (familles monoparentales, Protection juridique des majeurs et aidants familiaux) dans leurs recours aux droits et aux soins.
3. La consommation des aides financiĂšres des services de lâaction sanitaire et sociale (ASS) des CPAM. Pour 2021 par exemple câest :
âą 61 970 aides versĂ©es pour compenser lâeffet de seuil induit par les plafonds de ressources de la C2S avec et sans participation (a concernĂ© 93 % des CPAM)
⹠7 168 aides à la prise en charge partielle ou totale de la C2S avec participation financiÚre (a concerné 68 % des CPAM)
âą 2 528 aides Ă la prise en charge du ticket modĂ©rateur sur la pĂ©riode rĂ©troactive entre la demande de C2S avec participation et lâouverture des droits (66 % des CPAM)
60% 34,4%
des bénéficiaires de la C2S sans participation sont des familles de 3 personnes et plus des bénéficiaires de la C2S avec participation sont des personnes de 60 ans ou plus
âą Que la cotisation Ă la C2S soit fonction des ressources du foyer et non de lâĂąge.
âą Quâune cotisation familiale soit mise en place, et non comme câest le cas aujourdâhui une cotisation par personne au sein du foyer.
⹠Vérifier / proposer que la C2S soit inscrite dans l'action sociale de votre caisse.
âą Encourager la mise en place dâune convention entre lâUdaf et votre caisse pour faciliter lâouverture de droit Ă la C2S des publics accueillis par lâUdaf.
âą Dans le cas oĂč les bĂ©nĂ©ficiaires de la C2S ont choisi la CPAM, interroger sur ce que propose votre caisse en tant que gestionnaire, ainsi que sur le taux de recours, les dĂ©lais de traitement des dossiers, la communication/ information qui est faite sur le dispositifâŠ
Depuis 2014, on constate une augmentation du nombre dâarrĂȘt de travail et donc des indemnitĂ©s journaliĂšres (IJ), et ce mĂȘme en ne prenant pas en compte les arrĂȘts liĂ©s au Covid. Par ailleurs, depuis 2020, les arrĂȘts supĂ©rieurs Ă 1 mois sont de plus en plus rĂ©currents.
Objectif de délai de paiement : 7 jours
Socle : 35 jours
Délai moyen de paiement : 33,45 jours
Les bénéficiaires de la C2S contributive demandent de plus en plus une gestion par la CPAM plutÎt que par un organisme complémentaire.
Pourcentage de bénéficiaires de la C2S contributive gérés par la CPAM : 38%
La loi Elan du 25 novembre 2018 a introduit une rĂ©forme de la gouvernance des organismes dâHLM.
GrĂące Ă lâintervention de lâUnaf, la place des Udaf a pu ĂȘtre conservĂ©e au sein des CA des Offices publics de lâhabitat (OPH), mais des nouveautĂ©s mobilisent de nouveau notre vigilance.
En effet, lâentrĂ©e au Conseil dâadministration (CA) des OPH de reprĂ©sentants du personnel, prĂ©vue par la loi, est dĂ©sormais possible, depuis la publication du dĂ©cret dâapplication de cette disposition en avril 2022. DĂšs les prochains renouvellements de CA, cette nouveautĂ© va modifier leur composition. Si les Udaf ont toujours la possibilitĂ© de siĂ©ger au CA, au titre des Institutions socioprofessionnelles (Udaf, Caf, Action Logement et les organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives dans le dĂ©partement), leur dĂ©signation nâest plus automatique. Le collĂšge socio-professionnel des CA dâOPH dans lequel siĂšge lâUdaf pourrait ne plus compter de reprĂ©sentant de lâUdaf.
Pour permettre dâintĂ©grer les nouveaux membres, des prĂ©cisions ont du ĂȘtre apportĂ©es. DĂ©sormais, lâOffice nâest pas tenu de dĂ©signer un reprĂ©sentant de chacune des 4 Institutions, mais dâen choisir au minimum 2 parmi les 4.
Ces nouvelles rĂšgles sâappliqueront lors des renouvellements de CA dans les offices qui peuvent intervenir :
âą En cas de fusion avec un autre OPH ou dâun changement de rattachement.
âą A lâissue des Ă©lections municipales (2026) ou dĂ©partementales (2028), selon la collectivitĂ© de rattachement de lâOffice concernĂ©.
Contact : Marilia Mendes, coordonnatrice du pĂŽle Habitat-cadre de vie mmendes@unaf.fr
Il nous faut donc dĂšs maintenant ĂȘtre attentifs Ă ces Ă©volutions pour ne pas manquer lâoccasion de faire valoir auprĂšs de lâOffice notre souhait de continuer Ă y siĂ©ger. Il sâagit de dĂ©fendre une reprĂ©sentation importante pour les familles, encore plus en temps de crises.
Câest lâoccasion de rappeler la plus-value apportĂ©e par le reprĂ©sentant de lâUdaf :
âą Une expertise des attentes et besoins des familles en matiĂšre de logement, Ă chaque Ă©tape de la vie, avec une vision dâensemble qui va au-delĂ de la seule problĂ©matique logement, une vision en termes dâhabitat (services, Ă©coles, transports...).
âą La connaissance des familles en difficultĂ© Ă travers leurs reprĂ©sentations (Ccapex, Commission DALO, Commission de surendettement, CCAS âŠ) et lâaccompagnement de ces familles Ă travers leurs services (dâAccompagnement social liĂ© au logement, dâAccompagnement budgĂ©taire, MJAGBF, Logements accompagnĂ©s et inclusifsâŠ),
âą La dĂ©fense de lâintĂ©rĂȘt de lâensemble des familles : celles qui sont logĂ©es dans le parc HLM mais aussi celles qui sont en attente dâun logement.
En savoir + La fédération des OPH propose une cartographie des OPH et des regroupements par région :
La loi Kasbarian dite « anti-squat », prĂ©sentĂ©e comme une loi visant Ă durcir les pĂ©nalitĂ©s Ă lâencontre des squatteurs, contient un deuxiĂšme volet qui vise Ă accĂ©lĂ©rer les procĂ©dures dâexpulsion des locataires en impayĂ©s de loyer.
Lors de son audition au SĂ©nat, lâUnaf a exprimĂ© ses vives inquiĂ©tudes quant aux mesures de ce chapitre 2, qui risquent dâaugmenter de façon considĂ©rable le nombre dâexpulsions fermes, sans solution de relogement pour les mĂ©nages concernĂ©s. Elle a fait des propositions dâamendements Ă ce texte. Les Udaf et les reprĂ©sentants familiaux ont Ă©galement Ă©tĂ© nombreux Ă les porter dans leurs territoires auprĂšs de leurs parlementaires.
LâUnaf a ainsi alertĂ© sur les consĂ©quences dramatiques de ce texte pour les familles de bonne foi, rencontrant des difficultĂ©s financiĂšres surtout dans un contexte de forte crise de lâinflation, de fragilisation de nombreux mĂ©nages et de tension sur le secteur locatif. Elle a dĂ©plorĂ© la rĂ©duction des dĂ©lais dans la procĂ©dure contentieuse qui complexifie le travail de prĂ©vention et de rĂ©sorption des dettes des locataires de bonne foi. Elle a enfin dĂ©noncĂ© lâassimilation des locataires de bonne foi, nâayant pu trouver de solution alternative de relogement, Ă des squatteurs ; ainsi que les peines encourues.
Pour lâUnaf, il sâagit de mieux prĂ©venir les impayĂ©s et les expulsions locatives en agissant le plus en amont possible afin dâĂ©viter les expulsions et trouver des solutions.
VotĂ© en premiĂšre lecture Ă lâAssemblĂ©e nationale en dĂ©cembre 2022, ce texte a Ă©tĂ© adoptĂ© au SĂ©nat le 2 fĂ©vrier puis par lâAssemblĂ©e nationale le 4 avril avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement adoptĂ© par le SĂ©nat le 14 juin 2023. Les sĂ©nateurs ont largement amendĂ© ce texte, rĂ©pondant en partie aux prĂ©occupations de lâUnaf : lâobligation dâinformer le locataire de son droit de demander des dĂ©lais de paiement ; le rĂ©tablissement de la possibilitĂ© du juge dâaccorder d'office un dĂ©lai de paiement au locataire de bonne foi ; lâintroduction dâun nouveau chapitre visant Ă amĂ©liorer lâaccompagnement social des locataires en difficultĂ© et Ă donner aux CCAPEX les moyens dâagir. Concernant la pĂ©nalisation du locataire qui se maintiendrait dans les lieux Ă la suite d'un jugement dĂ©finitif d'expulsion, le SĂ©nat a supprimĂ© la peine de six mois dâemprisonnement encourue en maintenant toutefois la peine dâamende.
La fin de la trĂȘve hivernale est effective depuis le 31 mars 2023, ouvrant la reprise des expulsions locatives pour les mĂ©nages en situation dâimpayĂ©s. Une instruction adressĂ©e aux prĂ©fets de rĂ©gions et de dĂ©partements prĂ©cise quâaucune mise Ă la rue de mĂ©nages vulnĂ©rables ne devra ĂȘtre rĂ©alisĂ©e cette annĂ©e et cible en prioritĂ©s les familles avec enfants mineurs et en bas Ăąge, les personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans, ou encore les personnes souffrant de maladies chroniques.
La circulaire incite par ailleurs les prĂ©fets Ă renforcer la prĂ©vention des expulsions en utilisant les outils mis en place dans le cadre du 3Ăšme plan interministĂ©riel de prĂ©vention des expulsions locatives : Ă©viter toute expulsion sĂšche « dans la mesure du possible », mobiliser le fonds dâindemnisation des bailleurs en cas de refus de la force publique, travailler en lien avec les CCAPEX et les Ă©quipes mobiles de prĂ©vention des expulsions.
Toutefois, lâannĂ©e 2023 est annoncĂ©e comme une annĂ©e de transition pour sortir des dispositifs mis en place pendant la crise sanitaire pour « revenir Ă une situation normale dâoctroi du concours de la force publique » Ă partir de 2024.
Cette annonce inquiĂšte lâUnaf, alors que les impayĂ©s de loyers augmentent, que de nombreuses expulsions ont Ă©tĂ© reportĂ©es du fait des mesures exceptionnelles mises en place pendant la crise sanitaire, et que le parc social nâa pas la capacitĂ© dâabsorber lâensemble des besoins.
Dans un contexte de forte inflation et de crise Ă©nergĂ©tique, lâUnaf appelle les pouvoirs publics Ă agir face au risque dâexpulsion de familles en difficultĂ©s, en particulier en amont, via des actions de prĂ©vention et dâaccompagnement social et budgĂ©taire.
2,4millions
de mĂ©nages sont en attente dâun logement social
Faute dâinformation ou en difficultĂ© face aux complexitĂ©s des dĂ©marches administratives, de nombreuses personnes renoncent Ă certains droits et prestations. Ce phĂ©nomĂšne, appelĂ© non-recours aux droits, est massif avec des consĂ©quences sociales importantes.
34% des personnes qui ont droit au RSA ne le demandent pas
Pour lutter contre ce phĂ©nomĂšne, « lâune des prioritĂ©s des prochaines annĂ©es en matiĂšre de politique de solidaritĂ©s », un appel Ă projets a Ă©tĂ© lancĂ© fin mars par le ministre des SolidaritĂ©s, de lâAutonomie et des Personnes handicapĂ©es, Jean-Christophe Combe. Dix territoires pilotes rejoindront lâexpĂ©rimentation « Territoires zĂ©ro non-recours » qui vise Ă repĂ©rer, informer et accompagner les personnes qui ont des droits, mais ne les demandent pas, vers une sortie concrĂšte de la pauvretĂ©. Les territoires sĂ©lectionnĂ©s lanceront des initiatives de lutte contre le nonrecours aux droits sociaux et mobiliseront diffĂ©rents acteurs : collectivitĂ©s, associations, caisses de sĂ©curitĂ© sociale, bailleurs sociaux, etc. Lâobjectif de lâensemble des projets sera de dĂ©velopper des dĂ©marches ciblĂ©es pour
QUESTION : Selon vous Ă quel public lâaction sociale doit-elle sâadresser en prioritĂ©, en premier, en second ?
informer et accompagner les personnes sur leurs droits : accĂšs aux RSA, prime dâactivitĂ©, mais aussi chĂšque Ă©nergie, APL, ainsi que lâaccĂšs aux services publics.
LâexpĂ©rimentation durera 3 ans, sera dotĂ©e dâun budget de 2 millions dâeuros par an et sera suivie par le ComitĂ© de coordination pour lâaccĂšs aux droits et par un comitĂ© scientifique, animĂ© par Nicolas Duvoux, prĂ©sident du comitĂ© scientifique du Conseil national de la lutte contre lâexclusion (CNLE). Selon le cahier des charges de lâexpĂ©rimentation, les expĂ©rimentations dĂ©marreront en juillet.
Selon Jean-Christophe Combe, ces actions de proximitĂ© sont un complĂ©ment indispensable Ă un autre grand chantier, la solidaritĂ© Ă la source : « La lutte contre le non-recours ne peut se faire sans accompagnement humain. Les algorithmes les plus performants pour repĂ©rer les non recourants potentiels, ne nous dispenseront pas par la suite de devoir contacter ces personnes ni de les accompagner dans le processus dâaccĂšs Ă leurs droits. »
Ces initiatives doivent permettre dâagir pour un meilleur accĂšs aux droits sans attendre la mise en Ćuvre de la solidaritĂ© Ă la source, qui doit sâĂ©taler sur plusieurs annĂ©es. Une premiĂšre Ă©tape, programmĂ©e au second semestre 2024, consistera Ă simplifier massivement les dĂ©marches pour accĂ©der au RSA et Ă la prime dâactivitĂ© par un systĂšme de prĂ©remplissage Ă valider par les bĂ©nĂ©ficiaires â sur le modĂšle de la dĂ©claration dâimpĂŽt sur le revenu.
Dans les Conseils de famille des pupilles de lâĂtat, Isabelle Saunier et Marie-Anne Casagrande sont chargĂ©es de participer Ă la construction du projet de vie des enfants pupille. Un rĂŽle passionnant dont elles ont bien voulu tĂ©moigner.
siĂšge au Conseil de famille du Tarn depuis 9 ans
Au Conseil de famille, notre rĂŽle nâest pas seulement de confier les enfants Ă lâadoption : presque 70 % des dĂ©cisions du conseil concernent la mise en Ćuvre du suivi des pupilles jusquâĂ leurs 18 ans. Les trajectoires des enfants sont trĂšs diverses : certains peuvent devenir pupille Ă 2 mois, Ă la suite dâune naissance sous le secret, dâautres plus tard. Nous nous mobilisons autour du projet de vie de chaque enfant. Leur profil Ă©tant diffĂ©rent, nous faisons appel, pour chacun, Ă des compĂ©tences diffĂ©rentes (psychologiques, juridiques, humainesâŠ) pour les suivre et les orienter au mieux, comme le feraient des parents. Notre premiĂšre boussole, câest lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur de lâenfant et la prise en compte de ses besoins. Par exemple, quand il s'agit d'un bĂ©bĂ© nĂ© sous le secret, nous essayons dâavoir un maximum dâinformation sur son histoire, celle de sa mĂšre, dans la limite de ce que nous offre la loi. Il sâagit vraiment de trouver la meilleure famille pour cet enfant-lĂ , et non lâinverse.
Entre les membres du Conseil, il faut Ă©tablir de la confiance. Bien se connaĂźtre permet de travailler en transparence, dâexprimer en toute libertĂ© ce qui nous semble le meilleur pour lâenfant. En gĂ©nĂ©ral, les dĂ©cisions sont trĂšs collĂ©giales. Mais parfois elles ne le sont pas et il faut savoir accepter la dĂ©cision du Conseil de famille. Globalement, nous avons une vision commune de ce quâest lâintĂ©rĂȘt dâun enfant. Certains membres apportent une compĂ©tence juridique ou mĂ©dicale⊠En tant que reprĂ©sentante familiale, jâai un regard plus global, plus gĂ©nĂ©raliste sur la famille. Cette reprĂ©sentation est vraiment « Ă part » : construire un projet dâavenir pour un enfant , exercer Ă son Ă©gard les responsabilitĂ©s liĂ©es Ă lâautoritĂ© parentale tout en apprĂ©hendant son vĂ©cu et ses souhaits sont des missions importantes . Il y a un mois, jâai annoncĂ© Ă un enfant quâil allait ĂȘtre adoptĂ© par lâassistant familial chez qui il vit depuis sa naissance. CâĂ©tait trĂšs Ă©mouvant, câĂ©tait un grand moment.
Au conseil, nous « portons » les enfants que nous suivons. Le travail sur leurs dossiers, en amont des rĂ©unions, est consĂ©quent. Il faut vraiment entrer dans lâhistoire particuliĂšre de chaque enfant : impossible de les prendre Ă la lĂ©gĂšre, dâautant plus quâil sâagit dâenfants au vĂ©cu difficile, qui nâont plus de parent. On les porte aussi aprĂšs, on rentre chez soi avec leur histoire.
Les Ă©changes au sein du Conseil sont riches et passionnants, car venant dâhorizons divers, nous apportons tous quelque chose de diffĂ©rent : moi, en tant que reprĂ©sentante des familles, la reprĂ©sentante des associations dâadoption, les psychologues... Rester humble nous permet de dĂ©passer nos points de vue personnels. Il y a une confiance mutuelle pour dĂ©terminer ensemble ce qui est le mieux pour lâavenir des enfants.
(1) Isabelle Saunier est aussi PrĂ©sidente du dĂ©partement ParentalitĂ©-Enfance Ă lâUnaf et PrĂ©sidente de lâUdaf du Tarn
En tant que mĂšre de 6 enfants, jâapporte un certain recul. Mes enfants sont grands, jâai pu consolider ma vision de lâĂ©ducation. Ayant eu 5 filles, je suis particuliĂšrement sensible aux Ă©tapes vĂ©cues par des filles, Ă la vie affective et sexuelle. Je porte aussi attention aux variations de notes, aux dĂ©tails qui peuvent alerter. Durant 2 ans, jâai accueilli un petit garçon autiste avec sa sĆur. Cette responsabilitĂ© mâa permis de mesurer la charge du handicap pour les familles. Je suis donc trĂšs attentive Ă cet aspect quand il sâagit de choisir une famille pour un enfant porteur de handicap.
Cette reprĂ©sentation mâapporte beaucoup. Nous sommes au service de la construction dâun enfant, dâun avenir. Câest grand, un enfant ! La qualitĂ© du travail autour des pupilles me rĂ©jouit Ă©normĂ©ment. Câest beau, câest une fiertĂ©.
Sécurité routiÚre
Le 13 avril 2023, Marie-AndrĂ©e Blanc, prĂ©sidente de l'Unaf, et Florence Guillaume, DĂ©lĂ©guĂ©e interministĂ©rielle Ă la SĂ©curitĂ© routiĂšre (DISR), ont signĂ© pour la pĂ©riode 2023-2025, la convention-cadre entre lâUnaf et La DISR, afin de promouvoir la sĂ©curitĂ© routiĂšre auprĂšs des familles. La signature de cette nouvelle convention marque la poursuite des engagements conclus auparavant et la mise en place de nouveaux, de part et dâautre, pour une pĂ©riode de 3 ans. Ces engagements prennent en compte les attentes des rĂ©fĂ©rents Transports/SĂ©curitĂ© routiĂšre des Udaf, Uraf et Mouvements familiaux. Pour les Udaf, Uraf et Mouvements familiaux impliquĂ©s en matiĂšre de sĂ©curitĂ© routiĂšre, les principes et engagements se dĂ©clinent autour de diffĂ©rents axes :
âą sensibiliser les familles, les enfants, et les jeunes ;
⹠favoriser l'éducation routiÚre ;
⹠développer des supports d'information en lien avec la sécurité routiÚre ;
⹠promouvoir l'usage des mobilités alternatives ;
âą encourager le travail partenarial avec les acteurs locaux. De son cĂŽtĂ©, la DISR sâengage notamment Ă associer les Udaf et Uraf aux diffĂ©rentes concertations locales, ainsi quâau travers de la formation, et Ă intervenir lors des journĂ©es nationales Udaf et Uraf pour prĂ©senter la politique de sĂ©curitĂ© routiĂšre
Sâagissant des actions inscrites aux Plans dĂ©partementaux de sĂ©curitĂ© routiĂšre (PDASR) issus des politiques locales, les unions sont invitĂ©es Ă se rĂ©fĂ©rer aux sites des prĂ©fectures invitant Ă rĂ©pondre aux appels Ă projets, ou Ă se mettre en contact avec les coordinateurs locaux : le directeur de cabinet du prĂ©fet qui anime et coordonne la politique de sĂ©curitĂ© routiĂšre et/ou le coordinateur SĂ©curitĂ© routiĂšre lui Ă©tant rattachĂ©.
Contact :
HélÚne Marchal, chargée de mission
Transports â SĂ©curitĂ© routiĂšre hmarchal@unaf.fr
La loi du 21 fĂ©vrier 2022 visant Ă rĂ©former lâadoption modifie les rĂšgles relatives Ă lâadoption.
Deux dĂ©crets dâapplication sont particuliĂšrement attendus. Le premier concerne le fonctionnement des conseils de famille des pupilles de lâĂtat. Il devrait ĂȘtre publiĂ© au moment oĂč vous lirez ces lignes. Le second porte sur les commissions dâagrĂ©ment et nâest pas attendu avant la fin de lâĂ©tĂ©. Afin dâaccompagner les reprĂ©sentants familiaux dans leur mission, lâUnaf organisera, aprĂšs la publication des dĂ©crets prĂ©citĂ©s, des visioconfĂ©rences sur le fonctionnement de ces instances, en partenariat avec EFA, et en collaboration avec la FNADEPAPE.
La DGCS nous prĂ©sentera Ă cette occasion les apports de la loi et pourra rĂ©pondre Ă vos questions. Nous vous informons en outre de la crĂ©ation dâun espace dĂ©diĂ© Ă cette mission sur le site internet pour les reprĂ©sentants familiaux « dĂ©fendre les familles », oĂč figurent les informations indispensables, ainsi que la crĂ©ation dâun groupe de travail sur lâespace REZO au sein duquel seront invitĂ©s les reprĂ©sentants siĂ©geant dans les CFPE qui souhaiteraient ĂȘtre conviĂ©s Ă des temps dâĂ©changes, ou poser des questions Ă leurs homologues (dans le respect de la confidentialitĂ© et du secret professionnel).
Contact : David Pioli, coordonnateur du pĂŽle Droit de la famille, enfance, parentalitĂ© Ă lâUnaf dpioli@unaf.fr
Le compte rendu de mandat présente une synthÚse annuelle de votre engagement pour les familles. Découvrez « Contributions », votre nouvel outil numérique de gestion et de valorisation de votre action au sein du réseau Unaf,Udaf, Uraf !
En utilisant «âContributionsâ», vous valorisez votre engagement pour les familles et lâimpact de votre action avec :
⹠facilité : en quelques minutes,
âą sĂ©curitĂ© : lâensemble de vos dĂ©clarations sont accessibles et conservĂ©es au mĂȘme endroit,
En qualitĂ© de reprĂ©sentant familial, vous devez Ă©galement adresser une fois par an un compte rendu de mandat Ă lâUnion qui vous mandate. Cette synthĂšse annuelle prĂ©sente notamment les principaux sujets sur lesquels vous ĂȘtes intervenu/avez participĂ© au cours de ces reprĂ©sentations pour la dĂ©fense des familles.
âą libertĂ© et autonomie : câest vous qui choisissez votre rythme : 1 fois par mois, 1 fois par trimestre, 1 fois par semestre ou 1 fois par an !
Lâoutil est accessible uniquement via votre compte RĂ©zo (la base de connaissances), Ă lâaide de votre e-mail et mot de passe personnel. Vous devriez recevoir vos identifiants par mail prochainement. Si ce nâest pas le cas, rapprochez-vous de votre Udaf !
Rézo Contributions Rézo
Votre espace est créé et personnalisé en fonction de votre représentation par le référent de votre Union !
« Contributions », câest votre nouvel outil numĂ©rique de gestion et de valorisation de votre action au sein du rĂ©seau Unaf,Udaf,Uraf : que vous soyez bĂ©nĂ©vole au sein dâinstance(s) interne(s) et/ou reprĂ©sentant familial.
Vous y retrouvez :
âą vos comptes rendus de mandats numĂ©riques : une liste de(s) (l)âinstance(s) de reprĂ©sentations dans lesquelles vous siĂ©gez pour lâUnion,
âą vos contacts utiles : un interlocuteur Ă votre disposition si besoin,
⹠votre module de rappel : un mail automatique envoyé directement par mail pour ne pas oublier (un rappel mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel),
⹠votre historique : une synthÚse des résultats précédents des campagnes de votre Union, ainsi que vos précédentes contributions !
« Notes de frais », accessible uniquement via « Contributions », facilite la saisie et le traitement des notes de frais prises en charge par votre Union.
Pour aller plus loin :
Depuis le 1er janvier 2020, la valorisation du temps bĂ©nĂ©vole est devenue obligatoire. Cette valorisation contribue Ă donner une meilleure visibilitĂ© des ressources que nous mobilisons, Ă confirmer le dynamisme, lâactivitĂ© et le volume dâheures bĂ©nĂ©voles consacrĂ©es Ă la dĂ©fense des familles.
Réalités Familiales n°140/141 : Naßtre
Entre choix intime, bouleversement existentiel, et responsabilitĂ© collective, le nouveau numĂ©ro de RĂ©alitĂ©s familiales, intitulĂ© « NaĂźtre », sâintĂ©resse au moment unique de lâarrivĂ©e Ă la vie. PrĂ©facĂ©e par Jean-Christophe Combe, ministre des SolidaritĂ©s, de lâAutonomie et des Personnes handicapĂ©es, la revue plaide, Ă travers les Ă©clairages de contributeurs de tous horizons, pour un meilleur accompagnement des bĂ©bĂ©s et de leur famille.
Commandes auprĂšs du service communication de lâUnaf : realitesfamiliales@unaf.fr ou en ligne sur : www.unaf.fr/boutique
Observatoire des familles
« Comment les familles réussissentelles à concilier leur vie familiale avec leur vie professionnelle ?
Besoins et aspirations »
LâUnaf a publiĂ©, dans le cadre de son Observatoire des familles, une enquĂȘte thĂ©matique inĂ©dite rĂ©alisĂ©e auprĂšs de 2500 parents sur lâensemble du territoire mĂ©tropolitain Ă lâautomne 2022 sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle. RĂ©alisĂ©e par lâinstitut Opinion Way, elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e par des Ă©chantillons de parents dans 39 dĂ©partements et 9 rĂ©gions afin de dĂ©gager les spĂ©cificitĂ©s ou les ressemblances entre territoires.
Conseils de famille des pupilles de lâĂtat : nouvelles ressources en ligne
âą Un espace collaboratif en ligne sur REZO (la base de connaissance de lâUnaf) : les inscrits seront conviĂ©s Ă des temps dâĂ©changes, et pourront poser des questions Ă leurs homologues (dans le respect de la confidentialitĂ© et du secret professionnel auxquels les membres des CFPE sont tenus).
⹠Une nouvelle rubrique dédiée à la mission est désormais disponible sur le site www.défendre les familles.fr, sur lequel figurent des informations indispensables.
Le catalogue de formations de lâUnafor propose de nombreuses formation dĂ©diĂ©es aux reprĂ©sentants familiaux :
⹠La fonction de représentation
âą Administrateurs CCAS ou CIAS : premiers pas/approfondissement
⹠Connaßtre son territoire pour mieux représenter les familles dans une CAF
⹠Prendre la parole ou participer aux réunion
⹠Animer et réussir une réunion
âą Savoir argumenter
âą Pratiquer lâĂ©coute active, etc.
En tant que reprĂ©sentant familial, votre expertise, votre expĂ©rience, vos rĂ©ussites mais aussi vos difficultĂ©s peuvent aider les autres reprĂ©sentants. Si vous souhaitez la partager, ĂȘtre interviewĂ©, nâhĂ©sitez pas Ă nous Ă©crire pour partager votre expĂ©rience avec les autres lecteurs.
N°5 - Juin 2023
Magazine Ă©ditĂ© par LâUnion nationale des associations familiales 28, place Saint-Georges - 75009 PARIS
www.unaf.fr - Contact : defendrelesfamilles@unaf.fr
Direction de la publication : Marie-Andrée Blanc
Directrice générale : Guillemette Leneveu
Besoin dâinformation sur un point particulier, remarque, suggestion ? Ce magazine est le vĂŽtre : participez Ă lâamĂ©liorer en nous Ă©crivant.
Contact : defendrelesfamilles@unaf.fr
DépÎt légal : Juin 2023 / N°ISSN : 2781-9248
Périodicité : Semestriel - n° 5 - Juin 2023
Responsable de la communication : Laure Mondet RĂ©daction en chef : Jean-Philippe Vallat Coordination Ă©ditoriale : Ălise SĂ©aume Chefs de rubrique : Servane Martin (CAF), Ălise SĂ©aume (CCAS-CIAS), CĂ©line Bouillot (Assurance maladie), Nicolas Brun (SantĂ©), Marilia Mendes (Habitat), Lucie Fillon (Vos droits) Diffusion et abonnement : CĂ©cile Chappe CrĂ©dits photos : X, Shutterstock
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