Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

No 244 | Mai-Juin 2014 | CHF 5.50

Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

Actu’auto

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Auto & Sport 244

sommaire

Nous vivons mobile !

S

ur le total des personnes actives en Suisse, 90 % sont pendulaires, autrement dit 3,7 millions de personnes.

L’automobile est le moyen de transport le plus utilisé pour les déplacements professionnels. Selon l’Office fédéral de la statistique, 53 % des pendulaires empruntent leur voiture quotidiennement pour rejoindre leur lieu de travail. Cette proportion est encore plus marquée dans les zones rurales (67%) alors qu’elle est moindre en zone urbaine (33%). La part du train comme moyen de transport principal atteignait elle 16% pour l’année 2011, soit autant que la part de personnes se rendant à vélo ou à pied au travail.

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actualité automobile

Pékin, le Salon des SUV...............................4-5 Bugatti - La Reine Noire.................................. 7 Voiture d’exception...................................14-15 Publireportage - Voilà ma Suisse................... 22 Le billet du Président.................................... 25

interviews

Histoire - Philippe Siffert...............................8-9 Restauration - Willy Grossrieder.....................10-11 Marché - Max Nötzli & François Launaz......12-13

Sport Auto

La fête continue.......................................16-19 Pilote du mois - Mathias Beche..................... 30

Votre club

Politique routière - Dr. Stefan Holenstein........ 23 La vie des sections ACS...........................26-28 Le coin des membres................................... 29

La distance parcourue est également en augmentation : un pendulaire effectue quotidiennement 28,4 km en moyenne pour aller et revenir à son lieu de travail. C’est 10 % de plus qu’en 2000.

Sur l’ensemble de la population, le travail représente le quart de la distance totale parcourue. Les loisirs (40%) et les achats (13 %) représentent à eux deux la moitié de la distance totale parcourue. Au total, ce sont 4’320’885 voitures de tourisme qui sont en circulation en 2013.

50 ans après l’ouverture du premier tronçon d’autoroute entre Lausanne et Genève, un constat s’impose : Nous vivons mobile, plus que jamais !

p7

(source : OFS, Mobilité et tranports, La pendularité en Suisse 2011, juillet 2013)

P 10-11

Julien Broquet Président ACS Les Rangiers

P 14-15

o Auto &&Sport Auto Sportnon244 244 / Mai-Juin | Mai 2014 2014| Couverture: / Couverture: Le roadster Plus 8 de Morgan, en test en pages 14 et 15

Tirage contrôlé REMP 14’408 exemplaires

Éditeur

ACS section Vaud

Tarif abonnement 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosque CHF 5.50

Rédaction

Auto & Sport Case postale 68 CH-1213 Onex T 022 342 80 00 F 022 342 65 68 sportmag@vtx.ch

Directeur de la publication

Réalisation et création

Responsable de la rédaction et du sport automobile

Photographies

Dominique Poupaert

Gérard Vallat

Rédacteur en chef ACS Roland Christen

AA Actual Pub SA Benoît Stolz, Dominique Poupaert ARC - journalistes journalistes- Studio EF-Figie

Imprimé en Suisse IRL+PLUS IRL SA SA

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AA Actual Pub SA Case postale 68 CH-1213 Onex T 022 343 03 43 F 022 432 65 68 sportmag@vtx.ch Benoît Stolz, Dominique Poupaert

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque, distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

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actu’auto

Pékin, le Salon des SUV Motoriser la Chine, c’est le rêve que, depuis cinq ou six décennies, les constructeurs du monde entier ont fait. Et depuis une dizaine d’années il est en train de se réaliser. A témoin le Salon de l’Auto de Pékin qui a fait la part belle aux SUV. Par Roland Christen

M

ais au fait, qu’est-ce qu’un SUV ? En simplifiant on peut dire qu’il s’agit d’un véhicule à caractère familial mais qui joue subtilement avec les notions de break pour l’espace à bord, de voiture familiale pour ce qui est du confort, et d’un 4x4 pour l’aspect baroudeur. La polyvalence est sa vertu dominante et s’exprime à travers un look viril mais sans provocation.

sont devenus plus élégants. Au rencart les lignes taillées à la hache, place à des modèles certes hauts sur place et virils, mais avec des lignes galbées plus étirées.

22 millions de véhicules par année

Le CRV de Honda et la Toyota RAV ont été les modèles précurseurs de ce qui est aujourd’hui devenu le SUV, acronyme de «Sports Utility Vehicle», comprendre véhicule à la fois sportif et utilitaire. Au fil des ans une évolution importante s’est manifestée : la roue de secours apparente fixée sur la face arrière a été abandonnée et dans l’ensemble les traits

A Pékin la popularité des SUV a été mise en évidence, de nombreux constructeurs ont présenté soit leurs ultimes réalisations, soit des véhicules conceptuels qui laissent entrevoir de quoi demain sera fait. Il est vrai que l’an dernier la Chine est devenue le premier marché mondial avec 22 millions de voitures vendues, ce qui représente une progression de 14 pour-cent en comparaison avec 2012. Cet immense pays absorbe ainsi environ 27 pour-cent de la production automobile mondiale. Ce qui explique que tous les constructeurs font les yeux doux aux héritiers de Mao !

Citroën DS 6WR

Audi TT-SUV

Pour commencer, ce superbe SUV made in France qui allie force et raffinement. Inspiré directement du conceptcar Wild Rubis, il conserve néanmoins la «touch» DS. Malheureusement, ce petit «bijoux», vous ne le verrez pas sur nos routes. En effet, il n’est destiné qu’au marché chinois...

Marque dynamique à souhait, Audi a présenté cette TT-SUV de fort belle facture.

Sports Utility Vehicle

Citroën C-XR Concept

Citroën encore! SUV compact, le C-XR est la première réalisation commune issue du partenariat conclu entre la marque française et le constructeur chinois Dongfeng.

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Land Rover Discovery Vision Concept

Renault Captur

Ce prototype préfigure la Discovery Sport qui devrait être commercialisée dès l’année prochaine.

Renault va commercialiser en Chine son petit SUV urbain produit dans l’usine de Valladolid, en Espagne.

Lexus NX

BMW X5 Edrive Concept

Hybride essence-électricité NX 300h ou NX 200 avec un moteur essence turbo : ce SUV haut de gamme est attendu pour l’année prochaine.

Avec son moteur thermique de 245 ch et son moteur électrique de 95 ch cette BMW est le premier modèle hybride rechargeable proposé par la marque bavaroise.

VW Touareg

Mercedes-Benz Concept Coupé SUV

C’est en Première mondiale que VW a présenté son SUV Touareg de nouvelle génération à Pékin.

Ce concept-car mesure 5 mètres de long et préfigure le futur modèle MLC

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Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

LE magazine de l’automobile en Suisse romande Découvrez-le sur www.acs.ch, rubrique Sport automobile

Abonnement

Case postale 68 • 1213 Onex sportmag@vtx.ch • 022 343 03 43

CHF 29.- !

La première année, 8 numéros (au lieu de CHF 44.- en kiosque)

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Bugatti Black Bless

La Reine Noire Les «Légendes de Bugatti» : en fonction de ce thème la marque française désormais en mains allemandes a créé six versions distinctes qui se réfèrent chacune à un modèle du passé. Numéro 5, la «Black Bless» rappelle la légendaire Type 18.

Par Roland Christen

E

ttore Bugatti en personne a participé à diverses courses au volant de la Type 18 dont seulement sept exemplaires ont été construits. Ces voitures ont été vendues à des clients triés sur le volet, notamment à l’aviateur Roland Garros qui avait été le premier à traverser la Méditerranée. En 1912, impressionné par la victoire obtenue par Ettore Bugatti à la course de côte du Mont Ventoux, Roland Garros achetait une Type 18 qui allait ultérieurement être appelée «Black Bess» d’après un cheval de course anglais.

C’est donc ce patronyme qui a été attribué à la Légende no 5 . Sur le plan technique on retiendra que le moteur de la Type 18 était un quatre cylindre de 5.0 litres dont la culasse comportait trois soupapes par cylindre, deux pour l’admission et une pour l’échappement. La puissance était de plus de 100 ch et ce modèle hautes performances de 1912 était capable d’une vitesse de 160 km/h, ce qui était phénoménal pour l’époque.

La Black Bless de nouvelle génération s’inscrit dans cette démarche. La base n’est autre que la Bugatti Veyron, moteur 16 cylindres en W de 8 litres, 1200 ch avec un couple énorme de 1500 Nm de 3000 à 5000 tr/min. Départ arrêté le seuil des 100 km/h est atteint en 2,6 secondes ! A consommer avec modération !

La Black Bess est entièrement réalisée en fibre de carbone peinte en noire avec, cependant, quelques touches en or de 24 carats. L’habitacle est traité en noir à l’exception de la console centrale et du tableau de bord de couleur brun «Havanna» avec des surpiqûres rouges qu’on retrouve sur le volant.

Modèle unique exceptionnel, la Bugatti Type 18 Black Bess est bel et bien une œuvre d’art sur quatre roues. Dès lors la décence nous évitera de parler de prix, sinon pour signaler que la consommation moyenne en trafic urbain et de 37,2 l/100 km avec des rejets de CO2 de 539 g/km…

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histoire

«Il doit être assez content…

Un rallye de régularité – le Jo Siffert Challenge – pour rendre hommage à l’un des pilotes les plus rapides de sa génération.

Joli clin d’œil de Philippe Siffert adressé à son père.

Par Pierre Thaulaz

A

uto & Sport : Le site Internet, les montres et les produits dérivés «Jo Siffert», une façon de redonner vie à ce père que vous n’avez pratiquement pas connu ?

Philippe Siffert : Oui et non, dans le sens où il y a eu des périodes où j’étais davantage touché par «l’histoire».

Maintenant, j’ai trois enfants magnifiques, ma propre famille, et ça se passe très bien. Bien sûr, quand tu deviens père, tu te rends compte qu’un enfant a besoin d’un papa. Mais ça s’est passé autrement pour moi, c’est comme ça. On ne peut pas pleurer toute sa vie, il y a des choses plus graves aujourd’hui.

Quelque part, vous lui rendez hommage ?

D’une certaine manière oui, ne serait-ce que par la création de la marque. Bien des gens m’achètent une montre et me disent merci. Et ça, c’est extraordinaire. Certains diront peutêtre que c’est commercial, mais à un moment donné, si ce n’est pas moi qui le fais, d’autres le feront, et ils continuent d’ailleurs de le faire. Parce que l’histoire des seventies, c’est une histoire très sexy.

Qu’est-ce qu’il vous a laissé en héritage ? Le nom, certaines valeurs ?

Le nom, évidemment, et certaines valeurs effectivement.

Des valeurs de combativité, tous les sacrifices qu’il a faits, avec toujours le même objectif : «Je mets les moyens pour y arriver, je veux y arriver.» C’est un peu la même chose pour la marque. Les gens pensent que tout est facile, mais c’est un combat. J’ai investi beaucoup de temps, beaucoup d’argent.

Créer une marque de montres, c’est un truc de fou. Mais je me dis : «Keep well, vas-y !»

Vous êtes sûr que ça va réussir ?

Bien sûr, sinon je ne le ferais pas. Maintenant, c’est quoi l’objectif ? Un businessman pur et dur, s’il n’a pas tout de suite une progression spectaculaire, il se dit que ça n’intéresse personne. Pour ma part, j’y vais gentiment, step by step. Mais entre le moment où tu crées le produit et le moment où le client l’achète, ça reste dur.

En leur vendant une montre, vous leur vendez une époque ?

Une époque, une histoire. Toutes les grandes marques de montres sont d’ailleurs à la recherche d’une histoire. Le monde d’aujourd’hui va tellement vite que les références sont dans le passé, que ce soit dans les montres, la musique et partout ailleurs.

Dans le cas de Jo Siffert, c’est un passé assez récent ?

Un passé récent, mais sexy. En termes de voitures, les formule 1 étaient déjà modernes. Elles étaient beaucoup plus belles et elles allaient aussi très vite. En plus, elles faisaient du bruit… C’était aussi la libération de la femme, les débuts de la mini-jupe. En voyant le film Rush qui raconte

t… j’imagine» Jo Siffert Challenge (6-8 juin)

la rivalité entre James Hunt et Niki Lauda, on est tout à fait dans l’esprit. C’était l’époque des pilotes qui partaient au combat et qui ne savaient pas s’ils allaient rentrer.

Votre père était un séducteur ?

Je crois que c’était un grand séducteur, ouais (rire).

Comme vous dites, c’était une époque sexy…

Voilà. Il faut remettre les choses dans leur contexte, dans leur époque. Il y avait plein de grands séducteurs, que ce soit dans le cinéma ou ailleurs.

Que pensez-vous de l’idée de certains architectes d’enterrer la fontaine Siffert créée par Tinguely ?

Le projet évoquait une fontaine semi-enterrée, avec un puits de lumière. Il ne faut pas oublier que lorsqu’elle a été placée là, aux Grand-Places, il n’y avait ni le théâtre Equilibre ni le centre commercial Fribourg Centre. A partir du moment où l’objet est déplacé pour être mis en valeur et bénéficier de beaucoup de passage, pourquoi pas ?

Philippe Siffert existe-il, ou est-il toujours au service de l’image de son père ?

Il ne faut pas s’inquiéter pour moi ! Bien sûr, les gens pourraient se poser la question mais après tout, c’est moi qui fais ça. Mon père n’était pas horloger…

Il serait fier de vous ?

Peut-être. Il faudrait lui demander, lui envoyer des signaux…

Une chose est sûre, on essaie de faire de jolies choses, et pas se faire bêtement du pognon. Il doit quand même être assez content… j’imagine.

Retourner sur les lieux des premiers exploits de Jo Siffert aux commandes d’une voiture de sport, tourisme ou GT, dont la première immatriculation a été effectuée de 1950 à 1970: tel est le riche programme proposé aux âmes nostalgiques par Philippe Siffert et Norbert Wicht, président du Veteran Car Club Romand. Le «Jo Siffert Challenge», premier du nom, est réservé à une quarantaine de voitures triées sur le volet, de préférence des véhicules conduits par le champion fribourgeois – Alfa, Porsche, AC Cobra, etc.

Disputé du vendredi 6 au dimanche 8 juin, ce rallye de régularité avec road book fera l’objet d’un classement. A la clé, des montres «Jo Siffert» à gagner. Mais auparavant, les équipages devront avaler quelque 450 kilomètres, et en premier lieu un prologue (départ à 15h aux Grand-Places de Fribourg) qui empruntera la route de l’ancienne course de côte SaintAntoine-Obermonten – disputée à l’époque par Jo Siffert –, ainsi que le Gurnigel. La journée de samedi sera particulièrement copieuse, avec à nouveau un départ de Fribourg (9h aux Grand-Places) et un passage en matinée au «Landeron Classic», suivi d’une épreuve très attendue sur le circuit de Lignières – Jo Siffert y testait ses monoplaces ! –, puis d’une escapade du côté de la célèbre course des Rangiers. Le dimanche sera plus «tranquille», avec un départ de Soleure à 9h et une arrivée à Pont-la-Ville sur le coup de midi.

Le montant de l’inscription est de 1’300 francs par équipage pour les 3 jours (980 francs pour les seules journées de samedi et dimanche). Le montant couvre la participation au rallye pour 2 personnes, le logement dans des hôtels 4 étoiles, les repas de vendredi soir à dimanche midi, le road book et un petit souvenir.

Infos et inscriptions sur le site Internet www.josiffert.com Contacts et renseignements: Norbert Wicht, président du Vétéran Car Club Suisse Romand T 079 449 20 15, e-mail: n.wicht@segc.ch Philippe Siffert, T 079 447 25 34, e-mail: philippe.siffert@josiffert.com

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restauration

«On est un peu fou quand Lorsqu’il entreprend le sauvetage d’une vieille voiture, Willy Grossrieder sait qu’il ira jusqu’au bout. Et qu’importe l’état initial de «l’épave».

Par Pierre Thaulaz

Elles ont un charme que n’ont plus les voitures d’aujourd’hui ?

Elles étaient magnifiques, c’est tout. Ils savaient faire de belles voitures à l’époque.

Cette Alfa Giulietta Sprint Speciale de 1961, vous l’avez depuis longtemps ?

Depuis 1996.

Quel est son poids ?

950 kilos. Elle a aussi un petit moteur 1300, d’ailleurs je n’ai jamais aimé les grosses voitures…

A

uto & Sport : Vous avez la réputation d’être un spécialiste Alfa…

Willy Grossrieder : A mes débuts, j’avais plutôt une préférence pour les vieilles anglaises. Mais j’avais besoin de pièces pour restaurer une Alfa et on m’a imposé à l’époque de ramasser tous les stocks complets. Des stocks en provenance du Garage Piller et de l’ancien garage de Jo Siffert, à la route Neuve de Fribourg. Dès lors, c’était plus facile de restaurer une Alfa en ayant déjà un stock de pièces.

Aujourd’hui, je fais toutes les marques…

Qu’est-ce qui vous plaît dans la restauration ?

C’est surtout de sauver quelque chose qui était censé être destiné à la ferraille.

Elle a roulé pour la première fois en 2013. Vous avez mis quelques années pour la restaurer ?

Celui qui l’avait voulait que je la prenne car ainsi il était sûr qu’elle roulerait de nouveau un jour. Il avait vu le travail que j’avais effectué sur une autre Giulietta, une Sprint Veloce de 1962. Ce fut ma première grande restauration.

Les deux côtés étaient tellement pourris que j’ai tout reconstruit, du dessus des portes jusqu’aux longerons. Les carburateurs étaient remplis d’herbe et de détritus, j’ai tout nettoyé et ça tourne comme une horloge. J’ai fabriqué les tôles et j’ai même reconstruit le réservoir. La Sprint Veloce, je l’ai restaurée en seulement neuf mois. J’ai passé beaucoup de temps dessus, j’étais motivé.

Comment procédez-vous ?

Je démonte complètement la voiture. J’ai réalisé un support spécial pour les Giulietta, pour les tourner sur le coté et travailler debout en face du châssis.

on fait ça !»

La Sprint Speciale était en meilleur état ?

C’était du pareil au même. Là aussi, j’ai dû couper tous les bas de caisse et j’ai fabriqué et façonné les tôles. La carrosserie donnait l’impression d’être bricolée d’origine.

On découvrait à certains endroits 2 centimètres d’étain. Par rapport à la Sprint Veloce, elle était beaucoup plus difficile à restaurer.

Les Alfa avaient mauvaise réputation…

C’était une génération où toutes les voitures étaient mauvaises, en carrosserie s’entend. En cause, les attaques du sel en hiver, contre lesquelles elles n’étaient pas bien protégées. Quand j’ai commencé mon apprentissage, on ne faisait que de souder de la tôle. Ça rouillait, ça rouillait, ça rouillait !

Parce que l’ancien propriétaire veut que la voiture continue à vivre ?

Exactement. J’ai acheté une moto de 1919 entièrement démontée. On me l’a vendue simplement parce que c’était moi. Un commerçant qui était passé juste avant moi n’avait pas pu l’avoir.

Quand on a sauvé des voitures comme celles-là, après on peut tout faire ?

Il n’y en a plus une qui me fait peur.

Vous avez une petite collection ?

Je n’ai pas envie de me constituer une collection de 30 voitures. Mieux vaut en avoir deux ou trois et se faire plaisir avec.

Je ne suis pas collectionneur mais simplement un amateur de belles choses, un passionné.

On ne se décourage jamais ?

Quand on commence, il faut terminer. On est un peu fou quand on fait ça, mais c’est le résultat qui compte. C’est ce qui va rester pour les prochaines générations.

Parce que cette voiture, dans trois ou quatre générations, elle sera toujours là.

Les voitures actuelles sont de plus en plus imposantes…

C’est trop lourd. On veut toujours plus de sécurité, pour finir il n’y aura plus besoin de conducteur.

Ils essaient déjà…

Tout à fait, et le jour où il y a un problème d’électronique, qu’est-ce que ça va donner ?

Si quelqu’un s’arrête et vous dit qu’il veut acheter la Sprint Speciale ?

Ce n’est pas pour faire du commerce que je l’ai restaurée, c’est vraiment pour me faire plaisir. C’est ma carte de visite. On entend souvent ce genre de remarque de la part d’un ancien propriétaire : «Je ne veux pas la donner à quelqu’un qui veut faire du commerce.»

Quelle est la voiture que vous rêvez de voir arriver chez vous ?

Une Lancia Aurelia B24, celle-là c’est mon rêve. Mais une épave, pas une qui roule…

Avez-vous une époque préférée ?

La fin des années 50 jusqu’aux années 70. C’est la période que je préfère, mais si une ancienne débarque, comme cette MG TC de 1947, je m’en occupe aussi.

Avec le même plaisir ?

Tout à fait. Le plaisir, c’est le résultat, et de savoir que le client va repartir avec le sourire.

Vous assurez aussi la partie mécanique ?

Certains choses, mais pas tout, parce que mon métier c’est carrossier. Mais sur les miennes, je fais quasiment tout.

Les gens portent-ils un regard particulier sur ce genre de voitures ? Ça interpelle. Même les enfants, quand ils aperçoivent une voiture comme la Sprint Speciale, on a presque l’impression qu’ils voient une voiture du futur.

Vous avez parlé de stock de pièces Alfa. Avez-vous d’autres souvenirs rattachés à Jo Siffert ?

Je possède les lampes provenant du hall d’exposition de son garage de la route Neuve, ainsi que des jantes de ses formules, les enseignes lumineuses Alfa. Mais j’ai quelque chose de très rare à vous montrer, il n’y en avait que deux (réd. : il revient avec une banderole Porsche qui était accrochée aux boxes des 24 Heures du Mans et aux courses d’endurance quand Jo courait avec Porsche !).

Vous aviez 8 ans l’année de sa mort ?

Et nous étions voisins… J’ai un autre mauvais souvenir entre guillemets de cette journée. Mon chien a été écrasé par une voiture.

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marché

Un Romand aux comma Succédant à Max Nötzli, François Launaz reprend le volant de l’association suisse des importateurs automobiles. Interview en stéréo.

Par Pierre Thaulaz

A

uto & Sport : Un Romand président d’auto-suisse, une petite révolution ?

François Launaz : Je ne sais pas si c’est une révolution, mais en tous les cas les collègues d’auto-suisse trouvent plutôt sympa qu’il y ait pour une fois un Romand, que ce soit quelqu’un venant de l’automobile et qui plus est d’une petite marque. C’est la preuve que l’association est prête à accueillir des gens venus d’horizons différents, et pas forcément issus de l’establishment ou d’un groupe implanté en Suisse alémanique.

Auto-suisse a pris un virage plus politique ces dernières années. Une tendance qui va se poursuivre ?

MN : Quand je suis arrivé en 2008, je voulais vraiment aller dans cette direction. On a bougé assez lentement mais on a montré finalement qu’on était capable de lancer une initiative (réd. : l’initiative vache à lait). On a sans doute surpris nos adversaires, et on est reconnu désormais comme force politique. Je suis persuadé que cette initiative nous donne une certaine crédibilité lorsque nous sommes reçus par Mme Leuthard.

Ça s’est passé en famille ?

Max Nötzli : La Suisse ne compte pas des centaines de papables pour une fonction qui exige quand même de bien connaître le marché.

FL : Il faut aussi dire que je suis rapidement sorti du bois pour informer les collègues d’auto-suisse que je quittais Honda et que j’étais candidat. Si quelqu’un d’autre en avait l’intention, il pouvait entreprendre la même démarche.

Mobilcity, une arme supplémentaire ?

FL : Il est bon de rapprocher tous les acteurs du monde automobile. Ensemble on est plus forts ! De grosses difficultés attendent les importateurs, la branche et indirectement la Confédération. Si le marché s’effondre, la TVA va s’effondrer, et ainsi de suite. On a besoin d’une vision forte !

MN : Il y aussi l’aspect symbolique. Pour l’extérieur, on peut faire ainsi la démonstration de notre unité.

Une assemblée va entériner cette décision ?

FL : Le comité a décidé de proposer ma candidature à l’assemblée générale du 21 mai.

Vous évoquez un marché qui risquerait de s’effondrer ?

FL : Je parlais plutôt de risque potentiel, dans le cas où toutes les initiatives politiques s’évertuant à placer des handicaps à la vente d’automobiles passaient dans les années à venir. Par exemple si les pénalités de CO2 à 95 grammes se révèlent impayables, ou si l’on n’arrive pas à mettre sur pied un fonds routier qui donne toute sa place à l’automobile.

MN : Il faut faire de la politique, sinon d’autres feront de la politique à notre place. Si on ne se défend pas, on roulera d’ici quelques années à 80 km/h sur autoroute, à 20 km/h en ville, on aura le road pricing et un prix de l’essence à 5 ou 10 francs.

Le sentiment anti-automobile existe encore aujourd’hui ?

MN : Une certaine tendance contre l’automobile persiste, mais on veut y mettre un terme. En prouvant qu’on fait des progrès techniques…

FL : C’est justement parce qu’on est capable de relever les défis qu’on nous en colle d’autres sur les épaules. On est en train de prouver qu’on n’est plus très loin des 130 grammes, on nous glisse les 95 grammes pour 2020.

10 ans plus tard, ce sera 60 grammes ?

Un changement dans les habitudes du consommateur depuis la révision de la loi sur le CO2, en 2012 ?

FL : Pas vraiment, car toutes les voitures n’entrent pas encore dans le calcul des résultats. Mais dès 2015, la totalité des véhicules vont compter pour le calcul de la pénalité, et là ça risque de faire mal.

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mandes d’auto-suisse Le marché automobile suisse a plutôt bien résisté ces dernières années…

FL : S’il a pu se maintenir à un bon niveau, c’est qu’on a fait profiter les clients des taux de change favorables. Le marché est aussi plus stable parce que le gouvernement n’a jamais instauré de primes à la casse, comme l’a fait la France par exemple.

MN : On a eu moins de fluctuations que sur le marché européen car le climat économique en Suisse est naturellement plus calme.

Toujours de bonnes affaires à faire pour le client cette année ?

MN : Le marché suisse a toujours été un marché compétitif.

Les importateurs font partie d’auto-suisse mais ils sont clairement concurrents. On ne se fait pas de cadeaux.

FL : Il y a 2-3 ans, les rabais étaient faramineux. Depuis, les importateurs ont baissé les prix de 10-15%, ce qui fait que le niveau des rabais a lui aussi baissé. Mais le résultat est à peu près le même.

MN : Les différences de prix entre importateurs officiels et importateurs directs se sont réduites.

Ce qui explique la baisse de la part des importations directes en 2013 ?

MN : Oui. En 2012, on recensait encore plus de 10% d’importations directes. Mais la nouvelle réglementation sur le CO2, le 1er juillet 2012, avait entraîné un nombre important d’immatriculations anticipées, la grande majorité provenant des importateurs directs. A la fin mars 2014, les importations directes se situaient à 6% environ.

Les grands importateurs directs restent très actifs…

MN : Oui, mais ils ont aujourd’hui plus ou moins les mêmes problèmes que les importateurs officiels. Afin de ne pas payer trop de pénalités de CO2, ils sont eux aussi obligés de vendre quelques Hyundai i30 et Cinquecento en parallèle à une Mustang ou une Camaro. Avant cette régulation, les importateurs directs se limitaient aux voitures offrant de belles marges.

Quelles sont les valeurs sûres du marché suisse ?

MN : Les 4x4 constituent 40% du marché.

Aujourd’hui, aucun constructeur ne peut se permettre de vendre des berlines sans proposer des 4x4. Bien sûr, ça fait monter le poids, le poids fait monter le CO2 et le CO2 fait monter les pénalités.

FL : Une marque fait de la publicité à la télévision en disant: «44 modèles 4x4»! Ces 5-6 dernières années, tout le monde est arrivé avec des 4x4. Mais le diesel a lui aussi progressé, la part de marché approchant celle des 4x4. Le diesel sert un peu de contrepoison à l’évolution du 4x4 puisqu’il nous permet de compenser un peu le CO2. Il existe de petits 4x4 diesel qui émettent moins de 100 grammes de CO2.

François Launaz (à gauche) et Max Nötzli

D’autres tendances ?

MN : Les SUV compacts. Pratiquement chaque marque a son SUV et ça va encore progresser.

Un conseil à M. Launaz ?

MN : Il était vice-président, il connaît très bien auto-suisse.

Pour moi, c’est l’assurance qu’il y aura une continuité.

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voiture d’exception

Une vieille dame indigne ?

Entré dans la famille Morgan lors de sa présentation en 1968 au salon d’Earl’s Court, le roadster Plus 8 et son gros moteur huit cylindres a mis un sérieux coup de canif dans le livre d’histoire de la marque.

Par Gérard Vallat

L

orsqu’elle s’est écartée de la voie tracée par le roadster Morgan traditionnel à motorisation 4 cylindres, la nouvelle venue, avec son V8 Rover 3,5 litres à carburateur, s’est positionnée sur le marché des voitures offrant les meilleures performances d’accélération. Mais nous étions dans une autre époque, celle qui ne s’inquiétait pas autant des normes de consommation et de pollutions, intervenues lors du premier choc pétrolier de 1973. Des normes qui influeront sur l’évolution de cette première Morgan Plus 8. Troquant sa boîte de vitesses Moss contre la boite Rover à quatre rapports, avant d’hériter de l’évolution à cinq rapports, la Morgan Plus 8 gagnera également en puissance, mais aussi en consommation avec l’adoption du V8 Rover Vitesse à injection, légèrement moins gourmand. Plus rapide, cette version atteignait déjà les 200 km/h, mais restait toujours en dessus des foutues normes de pollution. Verdict, la «mutante» sera abandonnée en 2004. Il faudra attendre 2012 et le salon de Genève pour retrouver une nouvelle Plus 8. Revisitée et à nouveau disponible au catalogue du constructeur de Malvern, la Plus 8 est la voiture à moteur V8 la plus légère au monde.

Tiens, on sent comme une odeur d’AC Cobra.

Alliance Germano-britannique

Entamé au début des années 2000, à l’heure de la conception de la fameuse et surtout moderne Morgan Aero 8, le partenariat avec BMW s’est prolongé, pour déboucher en 2012 sur cette Plus 8 du 3e millénaire. Combinaison du châssis en aluminium de l’Aero 8, avec sa double triangulation de suspensions avant et arrière, sur lequel est greffé le groupe moteur boite BMW, cette Morgan Plus 8 garde pourtant son ancienne robe, typique de la marque. Tout aussi caractéristique du roadster britannique, l’intérieur dégage la délicieuse

impression d’un retour dans le temps, pourtant, pratiquement rien ne manque à l’appel de la modernité. Cossu, l’intérieur «very british» accueille deux passagers qui se lovent dans les confortables sièges recouverts de cuir. De bon maintien, ces sièges offrent une bonne assise, derrière un volant qui tombe bien en main. L’instrumentation très complète a elle aussi cet aspect vintage qui fait tout le charme de notre «vieille anglaise». Mais, on sait que l’on ne doit jamais se fier aux apparences, car si les lignes et l’habitacle de cette Morgan semblent venir en droite ligne des planches à dessin de bureaux d’études du début du siècle passé, l’ensemble technique est bien actuel, comme ses performances le démontrent sitôt le V8 BMW mis à contribution.

Caractère affirmé

Généralement, les voitures actuelles de ce type sont très assistées… vous dites, trop ? «Phénomène de société». Par bonheur, aucune de ces entraves au plaisir de la conduite n’encombre les entrailles de la Morgan Plus 8, si ce n’est la direction assistée et le Track Control du différentiel. Dès lors, place à l’ivresse du roadster, qui offre notamment la pleine jouissance de la sonorité musicale du V8 BMW 4.8 litres, mais aussi cette irremplaçable impression de liberté que procurent les voitures découvrables. Développant près de 370 chevaux, que ne renieraient pas les Horse Guards de sa majesté, le très coupleux propulseur répond à la moindre sollicitation, en offrant une formidable poussée qui peut nécessiter une légère correction du volant, si on ne dose pas sa fougue en sortie de virage. Un phénomène sans doute encore accentué sur chaussée humide ou mouillée. Agréable, cette sensation d’avoir un rôle à jouer derrière le cerceau est encore renforcée par la position très reculée des sièges,

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qui se situent quasiment sur l’axe arrière. Très Old school tous ces éléments subliment la forte personnalité que dégage cette voiture, et bon dieu que c’est bon. A signaler également, la boîte de vitesses automatique BMW à six rapports qui peut être commandée manuellement. On précisera qu’il ne s’agit pas d’une boîte à double embrayage, mais est-ce nécessaire ? Ensuite, si on veut approfondir le descriptif, il serait de bon ton d’évoquer la suspension et la tenue de route de la Morgan Plus 8. Ne l’ayant testée que sur route ouverte, dons à allure relativement réduite, il serait arbitraire d’en faire une analyse critique. Par conséquent, nous livrons

le ressenti que chaque conducteur lambda percevrait à bord de cette voiture. Ferme et confortable, la suspension serait peut-être légèrement dépassée par les événements sur une chaussée de mauvaise qualité. Mais cette remarque reste à vérifier et n’est peut-être là que pour éviter de tomber dans la guimauve car, la vocation de la Morgan Plus 8 est de donner du plaisir. Et sur ce point-là, aucun doute ne subsiste.

Remerciements à John McNally, chef de marque Morgan auprès du garage Autobritt SA, concessionnaire pour la Suisse Romande.

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sport automobile

La fête continue Acteurs désormais incontournables du sport automobile international, les pilotes suisses ont débuté la saison par une fantastique moisson de victoires et podiums.

Par Gérard Vallat

P

remier à ouvrir les feux en mondial, Sébastien Buemi, épaulé par le Franco-suisse Nicolas Lapierre et le Britannique Anthony Davidson a fait parler la poudre au volant de sa Toyota TS040 Hybrid, pour aller chercher la victoire aux 6 heures de Silverstone. Premier acte du championnat du monde d’endurance, le «Tourist Trophy» a été le témoin du retour de Porsche à ce niveau de compétition, avec Neel Jani, désormais pilote d’usine, qui partage le baquet de la 919 Hybrid No14 avec Romain Dumas et Marc Lieb. Champion du monde 2012, Marcel Fässler était lui aussi en lice, mais malheureusement l’Audi R18 e-tron Hybrid qu’il pilote avec Benoit Treluyer et André Lotterer n’a pas terminé l’épreuve, suite à une sortie de piste de Treluyer.

Passant au travers de tous les pièges de Silverstone version «humide», Sébastien Buemi a fait le gros du travail lorsqu’il a fait la différence avec ses poursuivants, alors que sa Toyota était équipée des nouveaux Michelin Hybrides. Des gommes slicks pour piste mouillée. Eux aussi au départ de cette course, Mathias Beche et Fabio Leimer (ci-dessous), nouveau venu en endurance, ont connu des fortunes diverses. Si le Genevois a eu la satisfaction de franchir la ligne d’arrivée au 4e rang, ce n’a pas été le cas du champion GP2 en titre, qui s’est retiré sur bris de boite de vitesses de

Très en forme, Sébastien Buemi a été un acteur déterminant de la victoire de Toyota aux 6 heures de Silverstone, notamment en ayant adopté les nouveaux pneus Michelin Hybride sur la piste mouillée.

sa Lola-Toyota Rebellion dont c’était la dernière course. Eux aussi brillants à Silverstone, à l’occasion de la première manche de l’European Le Mans Série, les teams New Blood by Morand et Race Performance ont connu les joies du podium. En tête, à quelques minutes des 4h de course, le Bernois Michel Frei était au coude à coude avec le Genevois Gary Hirsch et le Français Tristan Gommendy.

C’est dans le trafic que s’est dénouée l’intrigue, quand Gommendy profitait de l’ouverture pour fausser compagnie à Frei et Hirsch qui terminaient dans un mouchoir. Mais, ce tableau d’honneur ne serait pas complet si on ne mentionnait pas comme il se doit le très solide début de championnat de Louis Delétraz et Kevin Joerg. Engagés dans le championnat NEC de Formule Renault,

Jusqu’à l’abandon de la numéro 13, les 2 Lola ont couru de concert

les deux jeunes suisses ont trusté les victoires à Monza. Poleman de la course 1, Delétraz passait en tête le drapeau à damier, tandis que Joerg se classait 7e.

Le lendemain pour la seconde course, Kevin Joerg s’élançait de la pole position, devant Louis Delétraz et c’est dans cet ordre que s’est conclu ce duel. Victorieux lui aussi en ce début de saison c’est au Mans, dans les rangs de la Nascar européenne, que Yann Zimmer a ouvert son compteur. A l’autre bout du monde, à Shanghai, Alexandre Imperatori a lui aussi remporté une course de la Porsche Carrera Cup Asie.

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Début de saison en fanfare à Monza pour Louis Delétraz (à dr.) qui a pris la tête du championnat NEC de Formule Renault, après une pole position,

une victoire et une 2e place. Brillant également, l’alémanique Kevin Joerg a remporté la seconde course du meeting, après s’être élancé de la

pole position. Poursuivant sur sa lancée, Joerg est monté sur la 2e marche du podium de l’Eurocup à Motorland.

On pourrait intituler ces illustrations «le jeune et l’ancien», avec Michel Frei dans l’habitacle de l’Oreca-Nissan Race Performance et le jeune Gary Hirsh au volant de la Morgan-Judd de NewBlood by Morand. Brillants tous les deux, ils se sont classés respectivement 2e et 3e des 4 heures de Silverstone LMES.

Poursuivant sa progression dans la série Nascar Wheelen Eurosérie, Yann Zimmer (Ford Mustang) a bien débuté sa saison par une victoire sur le circuit espagnol de Valence. Egalement engagé dans cette série, le Genevois Léonard Vernet (Ford Mustang) a pris la 6e place de la classe Elite 2.

La déroute des audi à Silverstone

Malchanceux dans le baquet de l’Audi R18 e-tron Hybrid (abandon aux 6 heures de Silverstone), Marcel Fässler a retrouvé le sourire avec la R8 LMS GT3, avec laquelle il s’est classé aux 2e et 3e rangs sur la célèbre Nordschleife, lors des deux premières manches du championnat VLN.

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sport automobile

Excellent début de saison pour l’alémanique Simon Trummer, qui s’est classé 2e à Bahreïn, lors de la première manche du championnat GP2.

Revenant sur la scène sportive après deux saisons d’abstinence, Karim Ajlani a rejoint les rangs de l’équipe ART Grand Prix qui lui a confié le volant d’une McLaren MP4-12C GTC, avec laquelle il s’est classé 5e de classe aux 6 heures de Silverstone.

Il n’a pas gagné le Critérium Jurassien, mais la 3e place de Pascal Perroud associé à Sandra Fargier, qui intercalent leur Skoda Fabia S2000 entre les Peugeot 207 mérite d’être soulignée. Vainqueur de ce rallye, Sébastien Carron et Lucien Revaz (Peugeot 207 S2000) ont devancé Michael Burri – Anderson Levratti (Peugeot 207 S2000). A relever également, la 4e place de Jonathan Hirschi – Nicolas Klinger (Peugeot 207 S2000).

Première manche de la série Blancpain Endurance et premiers points pour Harold Primat qui s’est classé 5 e à Monza au volant de la Mercedes SLS GT3 qu’il partage avec Nico Verdonck et Maximilian Buhk

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Retour quelque peu houleux d’Alain Menu en BTCC qui a vécu deux premiers meetings contrariés par deux accrochages dont il fût victime.

Remonté au fil des courses (3 par meeting), le Genevois au volant d’une VW Passat CC s’est classé 6e et 9e d’un championnat qui compte 35 voitures.

Grands débuts à Silverstone de Neel Jani au volant d’une Porsche 919 Hybride officielle qu’il partage avec Romain Dumas et Marc Lieb. Hélas, cette première course a coupé court suite à une casse de transmission.

Vainqueur de la première manche de la Porsche Carrera Cup Asie, Alexandre Imperatori a ensuite repris le chemin de l’Europe, pour se classer à une bonne 3 e place sur la Nordschleife au volant d’une Porsche 911 RSR. Bonne nouvelle pour le Vaudois de Shanghai, qui prendra part à toutes les épreuves du championnat du monde d’endurance au volant de la Morgan-Nissan de KCMG, dès Spa y compris les 24 Heures du Mans.

Débutant dans les rangs de la Porsche Carrera Cup France, le Vaudois Jimmy Antunes a pris une très belle 3e place de la seconde course du meeting.

Une performance qu’il aurait certainement déjà réalisée lors de la première course, si une erreur de la direction de course n’avait anéanti sa chevauchée.

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zurich assurance

Parés pour le printemps du vélo L’arrivée du printemps annonce également une nouvelle saison de cyclisme.

Pour maximiser le plaisir sur deux roues, il faut avoir le bon modèle, assurer un entretien optimal et choisir la couverture d’assurance appropriée.

S

oleil sur le visage, vent dans les cheveux et sentiment de liberté : quoi de plus beau que de pédaler allègrement par une belle journée de printemps ?

Seules quelques étapes préparatoires permettront de parfaire votre plaisir. Votre vélo a passé tout l’hiver dans la cave. Les pneus se sont dégonflés entre-temps, vous devez les regonfler. Vérifiez en outre si le changement de vitesse et les suspensions sont encore intacts. Par ailleurs, nous vous recommandons de nettoyer la chaîne et de la graisser de nouveau. Et si vous ne voulez prendre aucun risque, faites réviser votre vélo par un magasin spécialisé.

pour éviter tout mal de genou ou de dos. De même, une hauteur de selle et de guidon bien réglée vous évitera des douleurs et des tensions. Pour vous protéger la tête, vous devez également penser à acheter un casque adapté.

La prudence est de mise lorsque vous pédalez ou garez votre vélo

Pour prolonger la durée de vie de votre vélo, vous devez aussi l’entretenir régulièrement durant les mois estivaux : vérifiez l’usure de la chaîne tous les 1000 kilomètres, au moins.

Pensez à changer les freins en temps voulu. Gonflez toujours bien vos pneus et remplacez-les au bout de quelques années ou en cas d’usure.

Le casque en lui-même protège mais pas contre les accidents : la prudence est de mise en cas de mauvaises conditions météorologiques. Lorsqu’il pleut et qu’il y a du brouillard, les autres usagers de la route ont du mal à vous voir. La chaussée peut être glissante. Vous devez également être particulièrement prudent sur les routes aux heures de pointe. Par ailleurs, protégez votre vélo contre le vol. Mettez-lui toujours un antivol lorsque vous le garez. Si vous vous le faites voler malgré ces précautions, l’assurance inventaire du ménage de Zurich couvre la valeur à neuf à hauteur de la valeur d’assurance convenue (2000 à 5000 francs) au moment de souscrire le complément «vol simple à l’extérieur».

Vous faites peut-être partie de ces personnes qui n’ont pas encore de vélo et qui ont décidé de prendre leur courage à deux mains cette année. Avant de passer à l’achat, réfléchissez attentivement aux types de trajets que vous souhaitez parcourir: route, circuit de randonnée ou tout terrain? Vous choisirez votre modèle en fonction de l’utilisation de votre vélo. Optez pour un vélo parfaitement adapté à votre taille

Pour les vélos plus chers et les vélos électriques, il peut être intéressant de souscrire une assurance casco spéciale deux-roues. Celle-ci couvre non seulement les vols, mais elle inclut aussi des prestations en cas de détériorations ou de dommages causés au véhicule ainsi qu’une assurance assistance pour toute l’Europe. Vous trouverez des informations détaillées à ce sujet sur www.zurich.ch/cycles.

Un entretien régulier pour une plus grande durée de vie

Roger Besse, Responsable marché Suisse romande, Zurich Suisse

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Suivre des cours.

Conduire en sĂŠcuritĂŠ.

Course automobile indoor et outdoor Ă Palexpo

Organisation

Partenaires

Samedi 23.08.2014

Slalom automobile pour pilotes LOCaux

Cours de conduite de sĂŠcuritĂŠ sur route.

Dimanche 24.08.2014

Championnat Suisse des Slaloms pour pilotes LicenciĂŠs

Avoir une conduite sÝre permet de rÊagir à bon escient. Et d’Êviter des accidents. Pour être un conducteur d’Êlite, il faut suivre rÊgulièrement des cours de perfectionnement. Vous trouverez des informations et la liste des organisateurs de cours sur le site www.conducteur-d-elite.ch

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publireportage

Voilà ma Suisse Un projet innovant de Mazda !

«Voilà ma Suisse», un projet hors du commun auquel chacun peut participer dès aujourd’hui en partageant le regard qu’il porte sur son pays.

C

omment ça marche ? Les personnes intéressées peuvent s’inscrire sur www.voila-ma-suisse.ch pour le trajet qu’elles aimeraient parcourir avec une voiture Streetview. La Suisse est encore plus surprenante qu’on ne le pense. En gardant les yeux ouverts, on découvre une Suisse différente qui regorge de lieux étonnants et de personnages uniques. Afin de découvrir ces trésors cachés, Mazda lance un projet innovant. En tant que «challengers», les habitants de la Suisse ont pour mission de mettre à jour ces joyaux méconnus. De son côté, le constructeur automobile d’Hiroshima enverra sa flotte Streetview sillonner les quatre coins du pays. Les intéressés pourront se mettre au volant et se transformer en reporter, découvrant le paysage et son histoire, grâce à un système multimédia intégré avec caméra et appareil photo.

Ils auront ainsi la possibilité de montrer «leur» Suisse de manière originale au monde entier. Chaque trajet pourra en outre être «baptisé» avec l’identification de la personne qui l’a réalisé.

Chaque parcours peut montrer une histoire qui sort de l’ordinaire ou un coin méconnu de la Suisse. Avec le temps se dessinera la carte d’une Suisse comme on ne l’a jamais vue.

Le site web permettra une découverte

virtuelle de cette Suisse. Plus d’informations et d’options d’inscription se trouvent sur le site. Nous connaissons tous des lieux ou des curiosités peu fréquentés mais qui méritent le détour. Il peut s’agir de la plus belle vue, d’un restaurant exceptionnel, de la route la plus pittoresque ou d’une autre expérience hors du commun. En un mot, tout ce qui permet d’éclairer l’image traditionnelle de la Suisse sous un jour nouveau.

S’inscrire dès maintenant et choisir son parcours

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire dès maintenant à l’adresse suivante www.voila-ma-suisse.ch pour recevoir plus d’informations ainsi que les dernières nouvelles sur ce projet. Tous les renseignements concernant la tournée, y compris les dates et les lieux, sont disponibles sur cette page. La tournée et les trajets débuteront au mois de mai et se prolongeront jusqu’en octobre.

À propos de Voilà ma Suisse

Les challengers n’hésitent pas à rompre avec les conventions pour apporter de nouveaux progrès. Le projet «Voilà ma Suisse» a pour objectif de compléter la vision de la Suisse grâce à de nombreuses histoires et expériences. «Voilà ma Suisse» propose aux habitants de ce pays d’aller à la découverte d’une personne ou d’un endroit «challenger» et de les présenter au grand public et, ce faisant, de dessiner une nouvelle carte de la Suisse. Etape par étape, image par image, histoire par histoire, ces éléments donneront une représentation plus émotionnelle de la Suisse. Alors pourquoi pas vous ?

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politique routière

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L’ACS est favorable à la construction du tunnel de réfection au Gothard Maintenant que les fêtes de Pâques sont derrière nous et que le mois de mai est entamé, nous nous dirigeons vers les paysages du début de l’été.

C

ela signifie aussi que la densité du trafic nord-sud va encore considérablement augmenter dans notre pays au cours des prochains mois et que bon nombre d’entre nous s’en iront trouver la chaleur dans le sud. Solide comme un roc, le massif du Saint-Gothard, traversé depuis plus de trente ans maintenant par un tunnel routier, s’élève de manière imposante et immuable. Près de 6,4 millions de véhicules, dont un bon cinquième de poids lourds, l’ont traversé l’an dernier. À titre de comparaison, on a enregistré environ 2,5 millions de véhicules pour le San Bernardino et 0,66 million pour le Grand-Saint-Bernard. Le tunnel routier du Gothard doit être complètement assaini dans un proche avenir. L’ACS va s’engager pour la construction du tunnel de réfection.

Le Gothard est et restera un monument, mais aussi un point de cristallisation non seulement de la cohésion nationale, mais également de questions essentielles en matière de politique des transports. Le tunnel routier du Gothard, ouvert le 5 septembre 1980 après onze années de construction, a coûté 686 mio de CHF. Il est aujourd’hui le plus long tunnel routier des Alpes (16,9 kilomètres). Mais il est avant tout la liaison routière de loin la plus importante entre le canton du Tessin et le reste de la Suisse.

Dans le cadre de la consultation relative au projet proposé par le Conseil fédéral, une majorité des cantons ainsi qu’un grand nombre des partis, associations et organisations qui participaient se sont prononcés en faveur de la solution du Conseil fédéral. Lors de la session de printemps 2014, le Conseil des Etats a soutenu, en tant que premier conseil, le projet contesté à 25 voix contre 16. Des organisations et des partis de gauche ont cependant déjà annoncé qu’ils lanceraient un référendum contre les plans du Conseil fédéral.

L’ACS salue la décision du Conseil des États en faveur de la construction d’un tunnel de réfection au Gothard. Nous sommes d’avis qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction, car la voie est ainsi ouverte vers une solution viable et raisonnable. La construction d’un deuxième tube au tunnel routier sans extension de capacité contribue de manière décisive à l’amélioration de la sécurité des transports, la circulation s’effectuant ensuite dans des tunnels séparés, sur une voie et dans des directions opposées. Le risque de collisions frontales avec une issue souvent mortelle lorsque la circulation se fait dans les deux sens est ainsi supprimé.

L’ACS soutient aussi la construction d’un tunnel routier pour une autre raison, très pertinente sur le plan national : avec le tunnel de réfection, on garantit que le canton du Tessin reste

accessible à tout moment sur la principale liaison routière nord-sud. Sans deuxième tube, on ne pourrait accéder à ce canton via le tunnel routier du Gothard pendant au moins deux ans et demi. Un tel isolement ne peut être raisonnablement imposé à notre canton situé le plus au sud et cela menacerait par ailleurs la prospérité économique et la cohésion nationale des deux côtés du Gothard.

La réfection de l’actuel tunnel routier du Gothard, avec la construction d’un deuxième tube, reviendrait selon les estimations actuelles à un montant total de 2,8 milliards de CHF. Elle est par conséquent nettement plus chère que la variante également envisagée au début par le Conseil fédéral avec un transfert temporaire des autos et des camions sur le rail.

L’ACS estime néanmoins que les considérations strictement financières ne peuvent s’avérer décisives sur le plan politique dans ce contexte suisse global. Quel est l’avenir proche de ce projet à long terme – le nouveau tunnel ouvrira au plus tôt en 2027 – ? Le Conseil national aurait déjà pu accepter le projet lors de la session de juin 2014. Mais il a préféré faire de nouvelles études sur l’aménagement d’une taxe d’utilisation du tunnel jusqu’à fin juin. Le débat au Conseil national est donc reporté à la session d’automne 2014. La question de savoir si cette boucle supplémentaire du péage était réellement nécessaire reste ouverte.

Notre principale «voix de la politique des transports à Berne», le conseiller national FDP et entrepreneur Markus Hutter (57 ans), ne participera plus aux débats. Après plus de dix ans d’activité parlementaire, il a en effet décidé de se retirer à la fin la session extraordinaire du 8 mai 2014 pour consacrer toute son énergie à ses fonctions professionnelles.

Il continuera heureusement à exercer son mandat de vice-président central de l’ACS. L’ACS remercie d’ores et déjà Markus Hutter pour engagement important et durable au Conseil national.

«

Avec le tunnel de réfection, on garantit que le canton du Tessin reste accessible à tout moment sur la principale liaison nord-sud !

»

Dr. Stefan Holenstein, Directeur général de l’Automobile Club de Suisse

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le bon conseil

Terminus : le fossé Partir à moto de Saint-Gall et rejoindre la Mer Méditerranée en France en passant par les Alpes : voilà quel était le plan. Mais Roman E. n’avait pas prévu que les vacances s’arrêteraient brutalement dès le premier jour.

E

Texte : Debora Virgilio, responsable du service Traitement des sinistres Assistance, Zurich Suisse

n été, Roman E., motard passionné, ne manque jamais une occasion de parcourir les routes au guidon de son engin. Il parcourt de longs trajets tous les ans. Sa longue expérience fait de lui un motard averti.

de rapatriement de Roman et de sa moto. Outre l’assurance Couverture voyages, Roman a bénéficié d’une assurance Frais d’annulation. Ainsi, Zurich a aussi pris en charge l’intégralité des réservations d’hôtel annulées.

L’été dernier, Roman et ses amis avaient organisé un voyage à moto très spécial : partir de Suisse et rejoindre la France en passant par les Alpes. Traverser la France et rouler jusqu’à Marseille, longer la Méditerranée direction Cannes et rentrer en Suisse en passant par Turin. Mais le premier jour, Roman a perdu le contrôle de sa moto dans un virage et a chuté.

Heureusement pour lui, ses blessures n’étaient que superficielles. Cependant, il a été contraint de mettre un terme à ce voyage à cause d’une fracture au bras et de contusions au genou. Sa moto était également endommagée.

La chute de Roman ne l’a pas tenu éloigné longtemps de sa moto. A peine rétabli, Roman prépare déjà son prochain voyage avec ses amis et sa moto réparée. Et ce avec la certitude d’être assuré en cas de dommages financiers.

Roman a été transporté et soigné à l’hôpital d’Interlaken. Il a dû faire annuler les réservations d’hôtel. Il a toutefois dû payer des frais en raison de l’annulation à court terme. Sa moto a dû elle aussi être transportée et rapatriée en Suisse.

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Roman a cependant eu de la chance : étant membre ACS, il n’a pas eu à payer les frais de sa poche. Zurich, en qualité de partenaire d’assurance de l’ACS, a pris en charge les frais

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le billet du président

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Pourquoi nos politiciens n’en font qu’à leur tête ?

Le fossé entre nos instances dirigeantes et le peuple suisse se creuse de plus en plus ! Nos politiciens ont pris la mauvaise habitude de ne plus écouter les citoyens.

J

e ne donnerai qu’une seule preuve de ce que j’avance : en 2001, le peuple suisse a voté contre la généralisation du 30 km/h dans les localités. 13 ans plus tard il n’y a bientôt plus un village en Suisse qui n’a pas introduit de zone 30 km/h. En plus, je ne m’étendrai pas sur le non-respect des lois inhérentes à une zone 30 km/h, comme l’obligation de supprimer les passages à piétons, que l’on n’a pas respecté d’abolir dans de nombreux cas.

La pose de gendarmes couchés, de pots de fleurs, divers obstacles et places de parking qui rendent ces zones que plus dangereuses en diminuant la visibilité des usagés, ainsi que la fluidité du trafic. Il suffit de regarder les statistiques des accidents pour constater que les piétons payent cash cette stratégie.

Il est temps de réagir ! Pensez-y la prochaine fois que vous voterez pour élire un politicien communal, cantonal et fédéral. L’important ce ne sont pas les beaux discours mais d’écouter, de servir et de défendre les valeurs du peuple Suisse et des automobilistes.

A bon entendeur !

Hommage à Eric Golay Photographe et artiste-peintre, Eric Golay s’est éteint subitement dans sa 78e année, le 23 avril 2014. Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille, amis et proches dans cette difficile épreuve. Par Christophe Hurni Merci Eric.

Merci pour tes magnifiques photos.

Merci au nom des nombreux sportifs que tu as immortalisés en pleine action durant plus de 50 ans et qui étaient tellement heureux de recevoir et de découvrir après chaque compétition tes photos. Ta longue silhouette ne passait pas inaperçue derrière une glissière, un virage ou un obstacle.

Merci pour ta passion et ta générosité qui t’ont permis de ne pas être uniquement le photographe de sport mais l’ami qui partageait les petits soucis de chacun.

Tu laisseras un souvenir ému à tous ceux qui t’ont côtoyé.

Au nom de tous ces sportifs que tu aimais, je te dis au revoir l’ami.

Christophe Hurni, Président ACS Neuchâtel

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Ne

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ACS : «Je vis mobile» «Grouper les automobilistes afin de défendre leurs intérêts en matière de circulation, d’économie, de tourisme, de sport ainsi que dans tout autre domaine en rapport avec l’automobile, telle que la protection des consommateurs et de l’environnement. Le Club ACS voue une attention particulière à la législation routière et son application. Il agit en faveur de la sécurité routière et de l’éducation routière».

Notre comité agit en ce sens !

De gauche à droite et de haut en bas M. P. Schwab, M. A. Mortellaro, Mme S. Lehmann, M. F. Vicario, M. Y. Muller) M. A. Seiler, M. C. Hurni, M. E. Bourquin Absent : M. M. Longino | Photos M. Claude Comte)

Nos Valeurs

ACS

Notre 1ère valeur c’est VOUS! Votre présence est précieuse et importante pour la pérennité de notre Club ACS. Nous agissons dans l’intérêt des jeunes et de tous ; nous assurons à nos membres usagers de la route ou voyageurs, une éducation routière en toute sécurité pour les enfants, une protection juridique optimale et la prise en charge des automobilistes en cas de sinistre.

Grâce à nos différents partenariats, vous bénéficiez de nombreux avantages, dont les 5% de rabais sur l’assurance de véhicules à moteur et sur les assurances ménage, bâtiment et responsabilité civile de particuliers de la Zurich Assurances. Et bien d’autres encore, venez visitez notre site Internet sans plus attendre : www.acs.ch/neuchatel

lassic Assurance dépannage dès CHF 90.- la 1ère année C Travel Assurance voyage et annulation voyage CHF 140.00/an Classic & travel Assurance combinée CHF 250.00/an Premium Assurance all inclusive et protection juridique circulation CHF 298.00/an

Lorsque l’on vous assure cela comprends aussi les membres de votre famille.

the club

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ACS au circuit de l’Anneau-du Rhin les 25 et 26 août

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Où contacter votre sections ACS Fribourg Case postale 105 1701 Fribourg T +41 26 341 80 20 F +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch

L’ACS section neuchâteloise propose en collaboration avec son partenaire SportsPromotion, 2 journées de roulage essais libres sur le magnifique circuit de l’Anneau du Rhin en Alsace, le lundi 25 août (tracé de 3 km) et le mardi 26 août 2014 (tracé compétition de 3.7 km). Pour tout renseignement supplémentaire ou inscription, veuillez nous contacter par mail acs.neuchatel@acs.ch ou par téléphone au 032 725 81 22.

ACS Genève Clos de la Fonderie 19 Case postale 1205 1227 Carouge T +41 22 342 22 33 F +41 22 301 37 11 acs.geneve@acs.ch ACS Neuchâtel Avenue des Pâquiers 16 Case postale 21 2072 Saint-Blaise T +41 32 725 81 22 F +41 32 725 81 21 acs.neuchatel@acs.ch

Nouveau ! - Cours de conduite actuelle pour tous En collaboration avec des professionnels et en collaboration avec L’ACS section neuchâteloise, ils n’ont plus de secrets concernant le code de la route et votre sécurité.

Mme Sandra de Cocatrix et M. Eric Bourquin, vous attends les 17 juin et le 29 juillet 2014 de 14h à 17h30 pour vous donner toutes les ficelles du bon conducteur : • 2 x 45 minutes de pratique et maintien d’une conduite à niveau • 60 minutes de théorie, code de la route et nouvelles lois en vigueur • Cours sur mesure en groupe de 4 personnes et 2 moniteurs • Théorie et pratique avec voiture de fonction • Bilan, conclusion et réponses à vos questions • Collation incluse

Un prix exceptionnel de CHF 130.- pour les membres ACS, (Contribution de l’ACS, section neuchâteloise de CHF 20.- et de CHF 50.- du SCAN avec justificatif de participation et sur demande du participant).

Remplissez notre formulaire disponible sur notre site internet www.acs.ch/neuchatel ou envoyez votre demande par e-mail acs.neuchatel@acs.ch ou par téléphone, au 032 725 81 22.

A noter

Si vous souhaitez parrainer un ami, une amie ou un collègue, pas de problème, cliquez ici : www.acs.ch/ch-fr/ACS-the-club/mitgliedschaft/ angebote/dienstleistungen/freunde-gewinnen.asp Nous vous offrirons au choix, un coffret cadeau de soin cosmétique Stenders d’une valeur de CHF 80.-, un billet de CHF 50.- ou un bon d’essence à faire valoir en station Coop, Agrola où Agip. Aujourd’hui, cette offre à fait son bonhomme de chemin et s’est étendue d’une autre façon dans toute la Suisse.

ACS Les Rangiers Case postale 130 2882 Saint-Ursanne T +41 32 422 65 22 F +41 32 421 42 15 acs.lesrangiers@acs.ch ACS Seeland-Jura Hugi Strasse 2 2501 Bienne T +41 32 323 15 25 F +41 32 323 71 69 acs.seeland-jura@bluewin.ch ACS Valais Rue du Scex 33 1950 Sion T +41 27 322 11 15 F +41 27 322 33 21 acsvalais@acs.ch ACS Vaud Chemin des Gavardes 7 Case postale 136 1073 Savigny T +41 21 331 27 22 F +41 21 331 27 29 acs.vaud@acs.ch

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Un champion tout «neuf» !

Sébastien Loeb, neuf fois champion du monde des rallyes, a prouvé qu’il a toujours soif de défis.

En compétition, Sébastien a prouvé et prouve encore qu’il a des réflexes. Lui qui n’a connu que 20 abandons durant toute sa carrière de pilote de rallye. A une question qui lui était posée concernant le peu d’accidents dont il avait été victime, Sébastien a avoué modestement qu’il préférait rester sur la route.

Maïque Perez, Guy Fréquelin et Sébastien Loeb

Invité le 29 avril par l’ACS Vaud, le Centre de Formation Routière (CFR) de Savigny et la Zurich Assurance, ce passionné de vitesse a abreuvé 200 personnes qui buvaient littéralement ses paroles, ceci en dévoilant ses passions : le rallye, le circuit, le WTCC. Comme l’a souligné le Président a.i. de l’ACS Vaud, Maître Jean-Luc Tschumy, cette manifestation était placée sous les signes de l’amitié et des réflexes.

L’amitié, Sébastien Loeb nous en a fait une brillante démonstration en invitant sur le podium son complice de toujours, son navigateur, Daniel Elena, avec lequel il a participé à tous les rallyes durant quinze ans. Cette amitié s’est aussi retrouvée dans les propos de Guy Fréquelin, patron de Citroën Sport depuis 1989, qui avait découvert en Sébastien les prémices d’un grand champion.

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Trois films ont été présentés au nombreux public, le premier était un hommage de Citroën lorsqu’il a décidé de mettre un terme à sa carrière en rallye, le deuxième relatait les principales étapes vers la conquête de ses neuf titres consécutifs de champion du monde et le troisième les deux manches de sa première course en championnat du monde de voitures de tourisme (WTCC), cette année à Marrakech.

Animée d’une manière très professionnelle par le journaliste Maïque Perez, les invités ont pu poser de nombreuses questions à Sébastien et à Daniel, qui se sont prêtés de bonne grâce à ce rituel. Nous les remercions vivement pour le grand moment de bonheur et d’amitié que ces deux champions du monde nous ont offert et espérons pouvoir les recevoir à nouveau pour fêter d’autres succès.

Au terme de cette soirée, notre ami Eric Jordan, organisateur de Rallye de Chablais, nous a confié que Sébastien Loeb est le parrain de cette manifestation et que Guy Fréquelin serait au volant de la voiture ouvreuse no 0, les 23, 24 et 25 mai.

Amateurs de sensations fortes, pressez-vous aux abords des spéciales.

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le coin des membres

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pilote du mois

Mathias Beche : examen réussi En intégrant l’équipe LMP1 suisse Rebellion au début de l’exercice 2013, Mathias Beche, fraichement couronné champion d’Europe, avait franchi une nouvelle étape dans une carrière menée tambour battant.

Par Gérard Vallat

Mathias Beche fait le baptême de piste de la Rebellion R-One

P

romu en LMP1, catégorie reine de l’endurance, Mathias Beche avait la double mission d’honorer la confiance et les espoirs mis en lui par Alexandre Pesci, patron du team Rebellion, et également de se prouver qu’il avait sa place en LMP1, catégorie reine et dernier échelon de l’endurance. Un examen de passage effectué «dans le dur» aux 12 heures de Sebring 2013, sur une piste difficile, sans avoir jamais piloté la Lola-Toyota LMP1.

Quelles sensations as-tu éprouvées en accomplissant les derniers tours de roues en course de la Lola-Toyota ?

«Bonne sensations bien sûr de terminer la carrière de cette voiture en prenant une belle 4e place au classement général, parmi les 6 voitures d’usine. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, les conditions météo étaient très difficiles. Nick et Nico, mes équipiers ont fait un excellent travail et l’équipe a défini une bonne stratégie. Dans ces conditions, le début de saison peut être qualifié de bon. Maintenant on attend la nouvelle voiture avec impatience».

Justement, parlons de cette nouvelle Rebellion R-One puisque tu as été le premier à la piloter ?

«Tout d’abord, je suis flatté d’avoir eu l’honneur de procéder à ce premier galop d’essai de la Rebellion R-One. Elle est magnifiquement réalisée et vraiment très belle, C’était la première fois que j’ai eu cette chance de déverminer une nouvelle voiture, et d’autant plus heureux de m’acquitter de cette tâche au volant d’une LMP1. Les premiers tours de roues se sont bien passés, maintenant il reste beaucoup de travail avec un timing très serré. Nous serons à Spa pour la deuxième manche du WEC, mais il faudra un peu de patience avant de pouvoir exploiter pleinement cette voiture, car le temps joue contre nous. Nous avons tous des ambitions à la hausse et l’objectif est de tirer la quintessence de la Rebellion R-One au Mans».

Maintenant revenons au bilan de ta première saison en LMP1 ?

«Rebellion est une très belle équipe qui m’a bien accueilli, les pilotes ont de l’expérience, tant en endurance qu’en

F1, ils sont des références pour moi. Alors bien sûr, je suis très content de la saison passée, au cours de laquelle nous avons tiré le potentiel de notre Lola et obtenu de bons résultats, dont deux podiums, ce qui n’est vraiment pas évident quand on se mesure à des constructeurs comme Toyota et Audi».

Si on parle de pilotage, comment s’est faite la transition entre LMP2 et LMP1 ?

«J’ai découvert la Lola-Toyota à Sebring, un circuit pas vraiment évident, sur lequel tu n’as aucun droit à l’erreur. Un feeling très particulier par rapport à ce que je connaissais en Europe. La voiture étant fermée, c’était une difficulté supplémentaire, car la vision n’est pas la même qu’à bord d’un prototype ouvert. Il m’a fallu faire pas mal d’efforts pour m’adapter à tous ces nouveaux éléments, mais c’était bien de débuter dans ces conditions, cela m’a aidé à aborder sereinement les pistes européennes et ensuite j’ai acquis une bonne connaissance de l’auto. Je crois que je m’en suis plutôt bien sorti ».

Etre au départ des 24 Heures du Mans dans un prototype LMP1 ça fait quoi ?

«Vraiment un sentiment génial, piloter au Mans dans la catégorie reine était un rêve pour moi. L’avoir réalisé aussi tôt finalement, c’est génial, mais le rêve demeure. J’ai hâte de renouveler».

Cette année, tu es passé dans la voiture «No1» avec Nick Heidfeld et Nico Prost ?

«Je suis comblé, tout ce qui m’arrive est incroyable. J’avais déjà eu la chance de rouler en fin de saison passée avec Nick et Nico, ce qui m’a permis de mieux les connaitre. Les courses qu’on a faites ensemble se sont passées, et c’est sûrement ce qui m’a alu cette nouvelle marque de confiance d’Alexandre Pesci. On forme un équipage solide pour 2014 et j’ai hâte que la nouvelle voiture soit vraiment prête. J’ai confiance, Oreca qui a construit la voiture a fait un excellent travail, comme Toyota notre partenaire moteur».

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