N° 265 | décembre 2016 | CHF 4.50
Magazine de l’Automobile Club de Suisse
AUTO SPORT ANI NE E L J
ON I P M A CH DE N O M U D 18-19 P.
Hommage
CLAY REGAZZONI, 10 ANS APRÈS Un champion hors norme
Souvenirs
News
RETOUR SUR LE SUCCÈS TROTTET/ FÄSSLER
NOUVEAUTÉS ET SORTIES
La course au titre de champion GT Open
Que nous réserve 2017 ?
les sections romandes de l’automobile club de suisse et Toute l’équipe de la rédaction du magazine AUTO - ACS vous souhaitent d’excellentes Fêtes de FIn d’année et une agréable route, en notre compagnie. Meilleurs voeux pour 2017
ACS Premium Mobilité illimitée et autonomie ACS Classic est le nom du service européen de dépannage et ACS Travel inclut l’assurance frais d’annulation et couverture voyage dans le monde entier. Ces formules d’assurance vous semblent encore insuffisantes? Nous vous recommandons notre formule de prestations premium: l’adhésion ACS Premium vous fait profiter, vous et toutes les personnes vivant avec vous sous le même toit, d’une mobilité et d’une indépendance illimitées. Vos prestations en tant que membre ACS Premium: • Protection juridique circulation • Dépannage en Europe dans le monde entier • Frais d’annulation dans • Utilisation d’un véhicule de location le monde entier (garantie zéro franchise) • Couverture voyage dans • Conduite de véhicules de tiers le monde entier L’ACS Visa Classic Card est comprise dans la cotisation d’adhésion! Vous profitez en outre des prestations du club et de réductions attrayantes. Optez dès aujourd’hui pour une adhésion ACS Premium – sans perdre de prime ni risquer un défaut de couverture, c’est évident!
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ÉDITORIAL
VOUS ÊTES DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À NOUS LIRE !
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es dernières années, l’Automobile Club de Suisse s’est clairement positionné pour la défense des automobilistes suisses et ce choix vous plaît, puisqu’en 2016 plus d’un millier de nouveaux membres sont venus grandir les rangs de notre club.
Dominique Poupaert Directeur de la publication
A l’heure où le conducteur lambda est de plus en plus considéré comme une vache à lait par les autorités, le peuple suisse a démontré, lors des différentes votations, que, par ses choix, il portait un message clair aux politiques. Sans remettre en question le côté social de certaines taxes et notamment sur les carburants, le peuple ne veut pas d’augmentation des impôts sur l’essence. Pourtant, le discours de certains élus flirte allégrement avec la ligne de la désinformation, puisque sous prétexte de financer le réseau routier et ses fonds (Forta – voir en pages 22 et 23 – ou autre), la hausse des taxes est régulièrement remise sur la table en oubliant de préciser qu’à ce jour, hors TVA, les taxes cumulées sur les carburants représentent quasiment la moitié du prix à la pompe et ne sont, et de loin, pas allouées à l’entretien et l’amélioration des routes de notre pays. Alors, si le numéro de décembre est traditionnellement l’occasion de vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année, tout en vous tenant au courant des différentes actualités touchant l’automobile, votre club n’oublie pas que se profile à l’horizon des enjeux importants pour le réseau routier suisse. L’ACS, avec de nouveaux hommes forts à sa tête, sera comme par le passé attentif à l’évolution du réseau routier du pays.
AUTO
News........................................................................................ 4-5 Hommage – Clay Regazzoni..................................... 6-7 Votations – FORTA................................................... 22-23 Vos réponses à notre sondage............................... 24
INTERVIEWS
Souvenirs – Trottet/Fässler....................................8-10 Témoignage – En taxi à Genève..................... 12-13 Rallye – Véronique de Sybourg-Siffert......... 14-16
SPORT AUTOMOBILE
Pilote du mois – Louis Delétraz.............................. 17 Neel Jani est champion du monde............... 18-19 Joies et peines de champions........................ 20-21
VOTRE CLUB
Billet du président – Julien Broquet..................... 25 La vie des sections ACS...................................... 26-28 Le coin des membres.................................................... 29
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Bon Noël à toutes et à tous. 14-16
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TIRAGE CONTRÔLÉ 15’247 exemplaires ÉDITEUR ACS | info@actualpub.ch ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an PRIX DE VENTE CHF 4.50
PROCHAINE PARUTION : 03 MARS 2017 (SPÉCIAL SALON DE GENÈVE)
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Dominique Poupaert RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen
ADRESSE RÉDACTION Case postale 68 CH-1213 Onex T 022 342 80 00 F 022 342 65 68 info@actualpub.ch
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RÉALISATION ET CRÉATION AA Actual Pub SA Benoît Stolz PHOTOS ARC, Ef-Figie studio, Journalistes IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA
PUBLICITÉ AA Actual Pub SA CP 68 | CH-1213 Onex T +41 22 343 03 43 F +41 22 432 65 68 info@actualpub.ch
Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque, distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie
ISSN 2297-3575
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NEWS
Par Pierre Thaulaz
FORD FIESTA
ALFA ROMEO STELVIO près la sublissime Bugatti Type 57 Cabriolet Stelvio de la fin des années 30, c’est au tour du SUV Alfa Romeo – le premier de l’histoire de la marque – de reprendre le nom du plus haut col routier des Alpes italiennes (2758 m), célèbre pour ses lacets. Extrapolation de la Giulia, l’Alfa Stelvio affiche des dimensions maîtrisées (4,68 m). Un SUV élégant au look sportif proposé avec des motorisations essence 2.0 turbo de 280 ch et 2.9 V6 biturbo de 510 ch (version Quadrifoglio, avec transmission intégrale Q4.) et 2.2 diesel.
ord adore les présentations décalées. C’est à Cologne que DJ Yoda, assisté du robot YuMi, a lancé en musique la Fiesta du 40e anniversaire, déclinée en quatre variantes – Vignale, ST-Line, Titanium et Active. Côté motorisations, l’Ecoboost 1.0 est proposé en trois niveaux de puissance : 100, 125 et 140 ch. Il est décidément révolu, le temps où les journalistes pouvaient, en plein Salon de l’auto, effectuer un petit essai sur une route genevoise au volant d’une première mondiale.
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HYUNDAI IX35 FUEL CELL
VW E-GOLF
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oop a inauguré début novembre en Argovie (plus précisément à Hunzenschwil, près d’Aarau) la première station de remplissage publique d’hydrogène en Suisse. En parallèle, Hyundai a livré au géant de la distribution douze ix35 Fuel Cell zéro CO2. Ce modèle se distingue par son autonomie de 600 km.
PORSCHE 911 RSR
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abillée de fibre de carbone, la nouvelle Porsche 911 RSR destinée à la compétition – on la verra notamment à Daytona et au Mans – arbore un énorme aileron arrière et un diffuseur en rapport. Son Boxer 6 cylindres de 510 ch est placé pour la première fois en position centrale, en amont de l’essieu arrière.
a nouvelle VW e-Golf offre plus de puissance et une autonomie de 300 km selon le nouveau cycle de conduite européen, contre 190 km pour l’ancienne génération. Le moteur électrique développe 100 kW, soit 15 KW supplémentaires par rapport à la première version de l’e-Golf. Parallèlement, le couple maxi est passé de 270 Nm à 290 Nm.
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DACIA SENDERO STEPWAY
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es liftings se suivent et ne se ressemblent pas chez Dacia qui vient une nouvelle fois de renouveler entièrement sa gamme, à commencer par son modèle à succès, la Sendero Stepway. Dacia qui, par ailleurs, continue de casser la baraque sur le marché suisse, avec 6599 véhicules vendus sur les 11 premiers mois, soit une progression de 36,7 % par rapport à la période correspondante de 2015.
TOYOTA C-HR
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es lignes extérieures et futuristes du Toyota C-HR avaient fait le buzz à l’occasion du Salon de Genève, en mars dernier. Commercialisé depuis décembre, ce crossover de 4,36 m de long est décliné en versions essence (1.2 turbo de 116 ch) et hybride. Capable de développer jusqu’à 122 ch et 142 Nm de couple, le système hybride – une première pour la catégorie – se compose d’un moteur essence 1,8 l combiné à un moteur électrique de 53 kW et 163 Nm.
VW ARTEON
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our les passionnés d’automobiles, le printemps démarre traditionnellement le jour d’ouverture du Salon de l’auto de Genève – ce sera le 9 mars 2017. Parmi les premières mondiales attendues, cette VW Arteon aux allures de super Passat sera l’une des attractions d’une 87e édition qui a fait le plein de constructeurs. Noël approche et vous voulez faire plaisir à un proche ? Les billets d’entrée pour le Salon 2017 sont en vente sur le site de la manifestation sous www.gims.swiss.
AUTODROME DE MONTLHÉRY
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e groupe français Utac Ceram, spécialisé dans le domaine de la mobilité terrestre et propriétaire du circuit mythique de Linas-Montlhéry – inauguré en 1924 –, a annoncé la création d’un centre d’essai entièrement dédié aux véhicules autonomes, en plein cœur du site. Les amateurs de bolides vintage ne seront pas oubliés, en témoigne la prolongation jusqu’en 1922 de l’utilisation de l’Autodrome pour les Grandes Heures Automobiles.
AUTOROUTE A16
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e tronçon de 4,9 km reliant Delémont Est à Choindez a été inauguré le 5 décembre dernier. Prochaine étape, l’ouverture au trafic en avril prochain du dernier verrou de 9,4 km entre Court et Loveresse. La Transjurane (84,5 km de Boncourt à Bienne) sera enfin une réalité, 30 ans après le premier coup de pioche, en 1987.
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HOMMAGE
CLAY, LE PANACHE EN PLUS LE 15 DÉCEMBRE 2006, IL Y A 10 ANS QUASIMENT JOUR POUR JOUR, CLAY REGAZZONI TROUVAIT LA MORT SUR UNE AUTOROUTE ITALIENNE. RETOUR SUR UN CHAMPION HORS NORME. Par Pierre Thaulaz
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e sourire aux lèvres, malgré le terrible accident dont il est victime le 30 mars 1980, au GP de Long Beach. Clay Regazzoni ne sait pas encore s’il retrouvera un jour l’usage de ses jambes. A l’époque journaliste à l’Automobil Revue, Adriano Cimarosti est l’un des premiers à lui rendre visite, au Centre paraplégique de Bâle. Le champion tessinois n’a apparemment pas perdu son sens de l’humour : «Pendant les premières semaines, j’avais nettement l’impression que, pour une fois, on venait à Bâle non pour admirer les gorilles ou les girafes au zoo, mais pour voir de près le fameux Regazzoni.» Clay – son surnom depuis l’enfance – porte alors un œil critique sur le monde de la formule 1 : «Mes plus belles périodes ont été les années passées chez Tecno en formule 3, et plus tard en formule 2. On s’y battait, c’en était un vrai plaisir. La technique n’était pas encore aussi compliquée et raffinée, et tout ne dépendait pas des pneus et de l’aérodynamique. L’individu comptait encore pour beaucoup.» On n’ose imaginer ce qu’il penserait de la F1 millésime 2016.
EN REMPORTANT LE CHAMPIONNAT D’EUROPE DE FORMULE 2, CLAY TAPE DANS L’ŒIL DU COMMENDATORE.
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Adriano Cimarosti se souvient de sa première rencontre avec Clay, à Lignières
Regazzoni est venu à la course automobile sur le tard, dans le sillage d’un autre Tessinois, Silvio Moser. La première rencontre d’Adriano Cimarosti avec le pilote avec le pilote à la moustache légendaire remonte à mars 1965 : «C’était durant le Salon de l’auto. On réalisait des essais pour le journal et on avait décidé d’effectuer quelques tours à Lignières avant de repartir pour Genève. Il y avait de la neige au bord de la piste qui était particulièrement sale. Et là, j’ai découvert un type qui tournait sur une De Tomaso, l’ex-monoplace d’un pilote qui venait de remporter le championnat italien. Avant de la vendre, il avait enlevé le bon moteur pour en mettre un mauvais à la place. Clay a fait quelques courses avec la De Tomaso, sans grand succès. Ses vrais débuts, c’est au volant d’une Brabham F3 qu’il les a effectués.» DES DÉBUTS EN F1 TONITRUANTS
La suite de sa carrière ressemble à un conte de fée. En remportant le championnat d’Europe de formule 2, Clay tape dans l’œil du Commendatore. Il roulera six saisons sous les couleurs de Ferrari, entrecoupées d’une parenthèse malheureuse chez BRM. Ses débuts en F1 sont tonitruants, avec une 1re victoire à Monza dès son 5e GP. Un GP d’Italie 1970 marqué par la mort de Jochen Rindt aux essais libres – l’Autrichien
sera sacré à titre posthume. «C’était samedi, vers 14h. J’étais assis sur le mur face aux boxes. J’ai entendu un type dire : «Il paraît que Rindt a eu un accident grave dans le dernier virage.» Et je voyais la femme de Rindt aux boxes assise avec son chronomètre, qui attendait, qui attendait. J’ai vu arriver Bernie Ecclestone qui, à l’époque, était le manager de Rindt. Il tenait son casque, tout le monde a compris…», se souvient Adriano.
Des années 70 particulièrement dramatiques, marquées par la disparition de plusieurs grands champions. Le 18 juillet 1971, à Silverstone, Clay Regazzoni occupe la 1re ligne du GP d’Angleterre, au côté de Jackie Stewart et de Jo Siffert. Un dimanche historique pour le sport automobile suisse. Quelques mois plus tard, le Fribourgeois se tue à Brands Hatch, dans une course hors championnat. Ses funérailles à Fribourg prendront une tournure nationale. Le 21 décembre 2006, dans la basilique du Sacré-Cœur à Lugano, Lauda, Fittipaldi, Stewart et de nombreux anonymes se recueillent sur la dépouille de Clay. «Son visage était découvert…», souligne Adriano : «Il m’avait dit un jour qu’au Tessin, jamais une personnalité officielle ne lui avait téléphoné ou envoyé une carte pour le féliciter.» Ce n’était pourtant pas les occasions qui manquaient : vice-champion du monde F1 en 1974, auteur de 28 podiums et de 5 pole positions, vainqueur à 40 ans de son 5e et dernier GP F1 – la toute première victoire de l’écurie de Frank Williams.
UNE PLACE PRIVILÉGIÉE Clay occupe une place privilégiée dans le cœur des vrais amoureux du sport automobile, qui ont pu une fois encore l’applaudir le 25 novembre dernier, à Romanshorn, à l’occasion du film documentaire «Clay Regazzoni – Leben am Limit», présenté en avantpremière au musée autoboau de Fredy Lienhard.
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SOUVENIRS
IL ÉTAIT UNE FOIS UN BARISTA ET UN NÉE EN 2008 DE LA RENCONTRE DE FRANÇOIS TROTTET ET MARCEL FÄSSLER, LA SAGA DE LA COURSE AU TITRE DE CHAMPION GT OPEN S’EST CONCLUE VICTORIEUSEMENT EN 2009. LA FIN D’UNE AVENTURE QUI A VU SES PROTAGONISTES EMPRUNTER DE NOUVEAUX CHEMINS. Par Gérard vallat LE TITRE AU BOUT DU CHEMIN
François Trottet
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la base de cette aventure, François Trottet, alors jeune entrepreneur issu de la troisième génération d’une famille très active dans l’univers du café et Marcel Fässler, pilote professionnel en DTM, provisoirement en panne de volant officiel. Passionné de sport automobile, François Trottet s’était essayé en compétition dans le cadre du Ferrari Challenge. Une expérience qui tournait rapidement court pour des raisons empreintes de sagesse et d’humilité. «Je disposais d’une bonne voiture et d’une excellente équipe technique, mais mes performances m’ont rapidement fait comprendre que la qualité de mon pilotage n’était pas au niveau». Cette réflexion engagea tout le processus du défi lancé par François Trottet en 2008, qui visait à décrocher un titre à la hauteur de l’équipe technique qu’il avait créée, en confiant sa direction à
l’excellent Pierre-Alain Rechsteiner. La voiture choisie était une des meilleures montures de cette époque, à savoir la Ferrari 430 GT2, suivie de près par les ateliers italiens Micheloto. Ne manquait plus alors qu’à dénicher un leader pour l’associer aux jeunes loups sélectionnés par le boss. Figurant au rang des rares pilotes suisses professionnels, Marcel Fässler était libre de tout engagement à cette période, et confiant dans le sérieux du projet, il répondait positivement à l’offre de François Trottet. Le plan de bataille était en place, le challenge débutait en 2008 en compagnie du Genevois Henri Moser. Fraichement titré champion d’Europe GT3, il disputa avec succès cette première saison, avant que son choix l’emmène vers un autre championnat, et que le Tessinois Joël Camathias le remplace dans le baquet de la Ferrari 430 GT2 pour l’exercice 2009.
Tous les éléments réunis, laissant peu de place au hasard le Trottet Racing aborda la saison 2009 avec de grandes ambitions. Pour autant la conquête du titre ne s’avéra pas une promenade de plaisir face à une concurrence très aiguisée mettant en piste quelques-uns des meilleurs pilotes de la planète GT. Au terme d’un exercice très compétitif la petite formation suisse sortait victorieuse de ses combats, permettant à Marcel d’inscrire un premier titre international à son palmarès. Cette couronne obtenue à l’issue d’une saison parfaitement gérée dans le cockpit récompensait également Joël Camathias, ainsi que toute l’équipe dirigée de main de maitre par un François Trottet nettement plus à l’aise dans ce rôle de manager qu’il le fût volant en main. Néanmoins son expérience de la course vécue de l’intérieur d’une voiture lui avait certainement procuré un feeling lui permettant notamment de comprendre plus finement le ressenti de ses pilotes lors des débriefings d’après course. Titre en poche, la preuve était faite que l’ambition de départ était légitime, mais il sonnait hélas la fin d’une aventure fantastique, étant donné que l’objectif final avait été atteint. Dès alors, François Trottet s’est recentré sur le développement de ses différentes affaires, en se concentrant particulièrement sur le commerce de café qui l’a amené aujourd’hui à produire une capsule compatible avec la plus célèbre des machines à café. Déclinées en plusieurs dizaines de goûts et qualité, dont quelques rares grands crus, la capsule Trottet gagne ses galons à la manière d’une équipe de course. Les pilotes ont poursuivi leur carrière, Joël Camathias poursuivant en GT en s’offrant une seconde couronne, tandis que Marcel
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PILOTE... Fässler connaissait une nouvelle reconnaissance de son talent en étant intégré au programme officiel Audi LMP1. La suite de la carrière du Schwytzois est connue, triple vainqueur des 24 Heures du Mans en 2011, 2012 et 2014, il était sacré champion du monde d’endurance à l’issue de la saison 2014. Le prolongement d’une épopée trop courte, mais si belle, sur laquelle nous sommes revenus avec son maire d’œuvre.
Henri Moser et Marcel Fässler
Quels souvenirs gardez-vous de cette aventure en sport automobile ? Beaucoup de belles images d’une époque qui restera spéciale pour moi et tous ses acteurs. Je me souviens surtout que l’objectif était très clair dès le début. Nous voulions nous imposer et remporter ce titre, on ne voulait pas rouler pour rouler sans avoir cet objectif de succès rapide. L’aventure s’est construite comme un business ordinaire, avec les ingrédients pointus du sport automobile. Concernant notre choix de pilotes, il était évident que nous devions nous assurer de pouvoir compter sur un leader qui serait épaulé par un coéquipier également de haut niveau. Ce rôle de «deuxième couteau», nous l’avons confié à Joël Camathias. On sait que chaque dixième gagné ou perdu sur la piste est précieux tout au long de la saison et pour assurer cette responsabilité il nous fallait une pointure. Pour assurer ce poste, je suis heureux d’avoir pu compter sur Marcel Fässler. Je l’avais suivi durant le début de sa carrière et ensuite pendant ses années en DTM. C’est un gars droit, carré, honnête, précis et toujours de bonne humeur qui a également la qualité d’être généreux, toujours prêt à soutenir et partager avec son équipier. Suite page 10
L’AVENTURE S’EST CONSTRUITE COMME UN BUSINESS ORDINAIRE, AVEC LES INGRÉDIENTS POINTUS DU SPORT AUTOMOBILE.
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SOUVENIRS
Je me souviendrai toujours de ma première rencontre avec Marcel à Spa en 2008. J’avais compris que nous allions gagner. C’était la recette idéale. Nous avons débuté en 2008 avec déjà du succès, de quoi être confiants pour la saison 2009. Tout s’est passé comme dans un rêve, Joël et Marcel ont parfaitement joué leur partition, l’équipe technique a assuré, la voiture était excellente, chacun remplissant son rôle comme nous l’attendions, le succès était au rendez-vous. Nous avons connu de grandes émotions et du stress, avant de connaitre le bonheur de décrocher ce titre. Avez-vous tiré des enseignements pour votre vie professionnelle après cette expérience dans le sport automobile ? Ayant toujours eu de la rigueur dans ma vie, tant privée que professionnelle, c’est surtout sur le plan émotionnel que l’aventure de la compétition automobile m’a apporté le plus. L’émotion vécue par toute une équipe pendant un meeting, pendant un temps très court, parce que tout va très vite sur un week-end de course. Beaucoup de stress, la pression, la tension en essais et pendant la course, tous ces sentiments vécus collectivement sur un temps si bref constituent une expérience unique, impossible à créer en entreprise, parce que la cadre n’est pas le même. Aujourd’hui encore, je maintien des liens très forts avec tous les membres de cette équipe. En parallèle, nous avons laissé une autre petite trace sympathique dans le sport automobile avec notre café que l’on retrouve maintenant dans pas mal de motor home sur les circuits. Mais je pense quand même, dans une moindre mesure, avoir généré une atmosphère un peu similaire avec nos collaborateurs au sein de l’entreprise. Je pense que c’est sur cela que réside notre volonté, et notre performance actuelle sur le marché de la capsule compatible.
très concurrentiel qui nous oblige à fonctionner dans un cadre spécifique, qui se rapproche finalement un peu de ce que nous avons vécu dans la compétition. Nous nous devons de fournir des produits de haute qualité, et nous pouvons le faire grâce à l’engagement plein de chaque collaborateur, du producteur jusqu’à la torréfaction qui se fait dans nos locaux de Meyrin. Maintenant, concernant la capsule compatible, sur laquelle je suis très axé, nous nous distinguons par la variété et la richesse des gammes que nous proposons au consommateur. Nous avons séparé les gammes de produits, afin que cela soit plus clair pour le consommateur. Nos clients peuvent déguster des cafés provenant de 40 à
50 origines différentes, par exemple de Cuba, Hawaï, République dominicaine etc. Des provenances desquelles nous ne sommes pas habitués aux arômes de cafés. Lorsqu’on boit un Papouasie nouvelle guinée ou un Cuba, on peut voyager dans sa tête. Nous avons pris la décision d’offrir des cafés du monde entier à nos clients. Ensuite pour aller un peu plus loin, nous avons créé la gamme cafés rares. Ce qui signifie que l’on peut suivre l’origine de ces cafés jusqu’ à la parcelle sur laquelle ils ont poussé. Cette gamme de grands crus ouvre d’autres horizons gustatifs aux amateurs de café. Elle a un grand succès auprès de nos clients. Pour plus d’informations : www.trottet.ch
Parlons de cette fameuse capsule compatible ? Tout d’abord, plantons le décor. La société café Trottet existe depuis 1947, lorsque mon grand-père Théophile Trottet l’a créée. Mon père l’a reprise dans les années 70, et je l’ai rejoint depuis bientôt 25 ans. Tout se fait à Genève, de la réception du café à sa distribution dans le réseau et chez les clients. Nous sommes une petite entreprise familiale, active un marché Arrivé directement du producteur, le café est ensuite torréfié et conditionné au sein de l’entreprise, à Meyrin
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TÉMOIGNAGE
SAUVÉ PAR SON DISQUE DE TACHYGRAPHE ! BLOQUÉS DANS LES EMBOUTEILLAGES, VAMPIRISÉS PAR LES UBER, TAXÉS, AMENDÉS – PARFOIS À TORT, LA PREUVE AVEC CE TÉMOIGNAGE ! –, LES CHAUFFEURS DE TAXI GENEVOIS NE SE LA COULENT PAS VRAIMENT DOUCE. LA PAROLE À SERGE VALLAT, 58 ANS, DEPUIS 32 ANS DANS LA PROFESSION. Par Pierre Thaulaz
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UTO : Pourquoi avoir choisi ce métier ? Serge Vallat : Un peu par obligation, suite à un accident de la route. Je ne pouvais plus exercer mon métier dans l’électronique, il fallait donc que je me recycle. Comme mon beaupère avait une patente, j’ai travaillé avec lui. Et quand il est décédé, j’ai repris la patente.
Ça a beaucoup évolué en 32 ans ? Quand j’ai commencé, on était maximum 450 sur la voie publique et on était obligé d’être affilié au 141. Lorsque la loi a été modifiée, on est monté du jour au lendemain à 700 taxis. Aujourd’hui, on en est à 1300, et ce chiffre passera à 1600 avec l’intégration de tous les taxis bleus sur la voie publique. Cerise sur le gâteau, on veut nous faire débourser 1400 francs par année, une taxe censée couvrir les frais de la police qui va devoir surveiller les taxis… 1600 taxis, ça paraît beaucoup pour une ville comme Genève ? On ne tourne plus. Honnêtement, à l’époque, je vivais normalement, maintenant je tire les heures pour pouvoir suivre avec les factures. Il faut juste espérer avoir un peu plus de chance que les autres, être au bon endroit au bon moment et sortir une caisse à peu près potable.
UNE JUNGLE À L’INTÉRIEUR DE LAQUELLE IL S’AGIT DE RESTER CONCENTRÉ 24 HEURES SUR 24. Les Uber, une concurrence supplémentaire ? Ce n’est pas une concurrence, c’est du vol… autorisé par l’Etat. Parce que moi, si on me dit demain que je ne paie plus d’impôts, plus d’AVS et plus de TVA, je peux rouler à 1 franc le kilomètre. C’est ce qu’ils font d’ailleurs. N’importe qui peut se lancer du jour au lendemain, sans compteur et sans tachygraphe, etc. On se croirait dans la jungle ? Une jungle à l’intérieur de laquelle il s’agit de rester concentré 24 heures sur 24 sur le compteur, puisque c’est partout 50 et qu’il y a des radars et des contrôles à tout bout de champ. Une situation pas forcément propre à Genève ? Ce qui est typique à Genève, ce sont les voies de bus… Dans toute l’Europe, et la Suisse y compris, les taxis bénéficient de la totalité des voies de bus sans exception, sauf à Genève. Cela fait 32 ans que je suis taxi, et cela fait 32 ans que tout le monde se bat pour obtenir ces voies de bus. Mais on ne nous les donne vraiment qu’au compte-goutte. Prenez la rue du Rhône : le premier bout est tout le temps embouteillé, mais on n’a pas droit à la voie de bus. L’autre bout où l’on roule sans problème, par contre, on y a droit ! Ce qui veut dire qu’on est condamné aux bouchons. En parlant voies de bus, vous avez reçu en mai dernier une contravention de 500 francs pour le moins étrange. Pour avoir soi-disant stationné sur une voie de bus ? J’ai d’abord essayé de comprendre, en me rapportant à la date de l’infraction présumée, le 1er mars. J’ai contrôlé mes listes de tachygraphe et là, à ma grande surprise, ma voiture était à l’arrêt chez moi au moment où j’étais soi-disant sur la voie de bus. Je me suis rappelé alors que je m’étais engueulé avec un chauffeur de bus qui klaxonnait comme un fou parce qu’il ne pouvait pas passer, à l’endroit décrit dans la contravention. J’étais arrêté normalement dans ma file, au feu rouge, tandis que la voie de bus était obstruée par un véhicule de livraison qui était à cheval sur le trottoir. Et le chauffeur de bus continuait de klaxonner… Il aurait voulu que je me décale sur ma gauche pour qu’il puisse passer en évitant l’obstacle sur sa droite. J’ai
ouvert ma vitre : «Vous ne pouvez pas attendre ?» Il a rétorqué : «Ouais, les chauffeurs de taxi, machin…» Un chauffeur de bus peut dresser une contravention ? Il peut faire une dénonciation puisqu’il est assermenté, et après on reçoit d’office la contravention. Vous êtes-vous rendu au Service des contraventions ? Oui, et on m’a précisé que le seul moyen pour moi était de faire opposition. On m’a dit : «On reçoit ça des TPG, on verbalise !» Qu’avez-vous fait alors ? J’ai fait actionner ma protection juridique et l’avocat a fait opposition, en faisant valoir en premier lieu que selon l’annexe 1 de l’ordonnance fédérale sur les amendes d’ordre, le montant maximal de l’amende était de 120 francs, et non de 500 francs. Surtout, il a transmis le duplicata de mon disque de tachygraphe au Service de stationnement. Le disque de tachygraphe a donc valeur de preuve ? Oui, car tout est plombé. Sont inscrites sur le disque les heures de travail et d’arrêt, ainsi que la vitesse. Dès que la voiture cesse de rouler, il n’y a plus de trait. Dans le cas d’espèce, ma voiture était déjà arrêtée, pour ne plus bouger jusqu’au lendemain, à 8h. Heureusement que je n’ai pas arrêté de travailler après l’heure stipulée sur la contravention. En l’occurrence, j’ai eu beaucoup de chance ! Tous les taxis sont munis d’un tachygraphe ? C’est obligatoire pour tous les professionnels. Finalement, avez-vous obtenu gain de cause ? Le 14 juillet dernier, l’avocat a été averti par e-mail que l’amende était purement et simplement annulée. Et si la même mésaventure arrive à M. Tout-le-Monde ? Vous ne pourrez pas prouver que vous n’étiez pas à l’endroit présumé de l’infraction, à moins que votre voiture soit par exemple arrêtée dans un garage pour un service…
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«JE PRÉFÈRE DIX ENSABLEMENTS À UN EMBOURBEMENT !» VÉRONIQUE DE SYBOURG-SIFFERT S’APPRÊTE À DÉJOUER POUR LA QUATRIÈME FOIS LES PIÈGES DU DÉSERT MAROCAIN. PORTRAIT D’UNE GAZELLE PAS TOUT À FAIT COMME LES AUTRES… Par Pierre Thaulaz
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UTO : Vous avez longtemps suivi votre frère Philippe sur les circuits… Véronique de Sybourg-Siffert : Lorsqu’il a acheté sa première voiture, une formule Ford, tout de suite il m’a appelé : «Véronique, il faut que tu viennes voir.» Il avait ses copains, mais je crois que ça devait aussi être important pour lui que je sois là. En le voyant, vous n’avez pas eu envie d’essayer ? J’ai effectué deux slaloms. La première fois, c’était à Bure au volant d’une BMW 2002. Un ami m’a dit : «Ecoute, je ne peux pas y aller. Demain 6h t’es loin !» Je ne savais même pas changer une roue. «T’inquiète, il y aura un copain à moi.» Il y a une quinzaine d’années, j’ai suivi un cours formule 3 à Magny-Cours. Je ne me suis jamais ridiculisée, je n’ai pas fait de tête-à-queue ou de sortie. En tout cas j’ai pris mon pied, et chaque fois que je sortais de la voiture, j’appelais Philippe : «C’est trop génial, je comprends ce que tu vis !» Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans le Rallye Aïcha des Gazelles ? Je ne suis pourtant pas particulièrement attirée par les 4x4. Mon style de voitures, c’est plutôt Porsche ou BMW. J’ai lu dans un magazine un petit article sur Cœur de Gazelles, la caravane médicale qui visite des villages en parallèle au rallye. Quelques jours après, j’ai vu un reportage à la télévision. Un rallye 100 % féminin, sans GPS, ni téléphone, autorisant uniquement la boussole et les cartes. Je les voyais chercher leur cap, tirer
des traits, ça m’a ramené un peu à l’aviation, parce que j’en ai fait un peu. Les soirs qui ont suivi, je suivais le rallye sur Internet, grâce aux balises dans les voitures. Au bout de deux semaines, mon mari m’a dit : «Ben fais-le !» J’ai dit : «Pardon ? Tu le penses sérieusement, ou tu le dis juste comme ça, en étant persuadé que je ne le ferais jamais ?» Il a répété : «Vas-y. C’est ton truc, ça t’appartient, mais tu te démerdes !» L’année suivante, j’étais loin… C’était en 2013... La première année, on ne sait pas du tout à quoi s’attendre. Avec l’expérience, l’œil commence à se faire. Lorsqu’on est sur une crête, plutôt que de s’enfiler dans n’importe quel goulet, il s’agit de chercher le point de sortie. Un rallye particulier ? Ce n’est ni la vitesse ni la régularité qui prime. Le but est de faire le moins de kilomètres possible : «Est-ce qu’on contourne ce champ de dunes ou estce qu’on le passe ? Est-ce qu’on franchit cette montagne ?» Chaque année, le parcours est différent ? Le parcours emprunte toujours plus ou moins la même région, avec des passages obligés comme les dunes de Merzouga ou de Chegaga. Le moment le plus difficile lors de votre 3e participation, en mars dernier ? Un embourbement. J’ai dit à ma coéquipière Emilie (réd. : Kühni) : «Alors là, je ne sais pas quoi faire.»
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Et on fait quoi, on appelle l’assistance ? On s’assied à côté et on pleure ! Appeler l’assistance, c’est 200 points de pénalités, soit 200 km. On visait le top ten, on a donc sorti les pelles et les plaques de désensablage. Résultat, on n’a pas bougé d’un centimètre. Lorsqu’il s’agit de pelleter, la boue c’est super lourd. Je préfère dix ensablements à un embourbement. Finalement, des copines sont arrivées. Elles ne se sont pas trop approchées car il fallait qu’elles restent sur du terrain dur. On a accroché trois sangles l’une après l’autre et elles nous ont sorties de là. L’une des particularités de ce rallye, c’est la solidarité ? Oui, sans cela le rallye n’existerait tout simplement pas.
D’autres moments pénibles ? L’avant-dernier jour dans les dunes, à l’occasion d’une étape marathon se déroulant sur 2 jours avec bivouac improvisé. Généralement, on essaie de rallier la première balise du lendemain, histoire de dormir un peu plus longtemps. Sauf que c’est l’avant-dernier soir, qu’on ne réfléchit plus de la même manière et qu’on commet des erreurs d’appréciation. Je commençais à ralentir, il y avait une crête que je n’arrivais pas à passer. Et là, bêtise, j’ai mis les gaz et on a fait un de ces sauts sur cette crête de dune. On a atterri de l’autre côté en posant l’avant du véhicule. Après, vous attendez que l’arrière veuille bien se poser. Franchement, ce saut-là il m’a fait peur. Quelques minutes plus tard, on a aperçu sur la dune d’à côté un quad retourné. Ça donne un sacré coup de froid.
On dort bien dans le désert ? Le problème, ce sont les tempêtes de sable. Vous avez l’impression que vous allez vous envoler avec la tente. Et il y a du monde dans le bivouac, du bruit, la génératrice, des Gazelles arrivent à 2 heures du matin, et il y a des gens qui se croient seuls au monde. Moi ça me dérange. Lors de mon premier rallye, je n’ai dormi que 3-4 heures par nuit. Mais on ne se pose pas de questions, on y va. Par contre, le jeudi soir, quand ça se termine et qu’on doit rallier l’arrivée officielle à Essaouira, soit 7 heures de voiture, là c’est super dangereux. Chaque année ils nous avertissent. Vous avez tout relâché, la compétition est terminée et on n’est plus concentré. Et on s’endort au volant. Suite page 16
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En mars 2017, ce sera votre 4e participation… Oui. Cette année ça s’est super bien passé avec ma coéquipière Emilie puisqu’on a terminé 4es sur 135, derrière l’équipage vainqueur, les Suissesses Régine Zbinden et Ela Steiner, et deux équipages américains. Ma nouvelle navigatrice en 2017, Laurence Brasey, me faisait penser à moi lors de mon premier rallye. Je lui ai dit : «A priori qu’est-ce que tu vois sur ces cartes ?» Elle a tout de suite compris…
RALLYE UN RALLYE 100 % FÉMININ, SANS GPS, NI TÉLÉPHONE, AUTORISANT UNIQUEMENT LA BOUSSOLE ET LES CARTES.
Vous conduisez à tour de rôle ? Certaines alternent, mais personnellement je n’ai pas vraiment envie d’être à côté ! Toujours fidèle au Toyota FJ Cruiser ? Oui. Je l’ai racheté à ma coéquipière américaine en 2014. Elle l’avait doté de gros amortisseurs et de divers blocages de différentiels. En cas d’ennuis, je pèse sur tous mes petits boutons magiques… Vous avez autant de plaisir en 4x4 dans le désert qu’au volant de votre Porsche ? Ce n’est pas comparable. J’adore tirer un bon coup avec ma Porsche, mais encore une fois, les gens pensent que la fille de Jo, forcément elle roule bien. Bon, sur le sec ça va, cela dit si j’avais une grosse boulette je ne sais pas comment je m’en sortirais. Alors que dans le désert, c’est tout l’opposé. On roule lentement, parfois carrément au pas. Vos enfants vous encouragent ? Non seulement mon mari et mes enfants nous encouragent, mais ils se réjouissent à chaque fois de pouvoir retourner au Maroc. Cette année, une fois l’arrivée franchie, on est reparti dans le désert pour aller faire les dunes avec eux.
Moment de délivrance pour Emilie Kühni et Véronique de Sybourg-Siffert
Vous êtes réellement grand-mère ? Oui, et le deuxième arrive bientôt. Ma petite-fille a 3 ans et demi. C’est vrai que vous avez toujours une photo de votre père avec vous ? Je l’ai quasiment toujours avec moi, mais pas en rallye… Il serait fier de vous ? On me le dit souvent. J’ose espérer que oui.
Si, si, il y a parfois de l’eau dans le désert!
PILOTE DU MOIS
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L’IRRÉSISTIBLE ASCENSION DE LOUIS DELÉTRAZ CHAMPION DU NEC ET VICE-CHAMPION D’EUROPE DE FORMULE RENAULT 2.0 EN 2015, LOUIS DELÉTRAZ AVAIT PLACÉ LA BARRE TRÈS HAUT EN SE POSITIONNANT EN CHALLENGER POUR LE TITRE DE FORMULA V8 3.5 DÈS SA PREMIÈRE SAISON. Par Gérard Vallat
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n pari parfaitement rempli pour le jeune Genevois qui a quasiment mené les débats du début à la fin du championnat. Vainqueur dès la première course en Espagne, il a enchainé victoires, podiums et pole positions au cours des 14 courses de la saison. Engagé dans un mano à mano avec l’expérimenté Tom Dillmann, Louis Delétraz s’est finalement incliné face au pilote français lors de l’ultime course, ne concédant que 7 points au décompte final. Un résultat légèrement mitigé, sachant que le titre était possible, mais plus que remarquable lorsqu’on sait que c’était la première saison de Louis dans cette discipline qui a sacré quelques uns des meilleurs pilotes de F1 actuels. Sitôt cette page tournée, c’est vers Abou Dhabi que s’est envolé le vice-champion pour disputer la dernière manche du championnat GP2, ainsi que les trois journées tests qui ont suivi. Au programme de Louis, la saison 2017 en GP2, une marche supplémentaire en direction de la F1. Quel bilan tires-tu de ta saison en Formula V8 3.5 ? Plus que positif j’arrivais de la Formule Renault 2.0, une «petite voiture» par rapport à la V8 3.5, très proche de la F1, avec freins carbone, DRS et des vitesses de passage en courbes très élevées. Je me suis immédiatement donné l’objectif de me battre pour le titre, ce qui pouvait paraître utopique pour un débutant. La première course m’a donné raison avec une
victoire d’entrée de jeu et je suis resté constant aux avants postes tout au long de la saison. Nous avons eus de belles luttes avec Tom Dillmann, c’était indécis entre nous deux jusqu’à la dernière course que j’ai démarré en pole position, avec un avantage de points. Malheureusement rien n’est allé pour moi, pendant que Tom a eu la baraka ce jour là. C’est la course, j’aurais préféré décrocher ce titre, mais je suis fier de ma saison et de ma place de vice-champion. Tu as enchainé avec le GP2 au sein de l’équipe Carlin à Abou Dhabi, n’était-ce pas un risque ? Non, absolument pas puisque le but était de prendre de l’expérience de la gestion des pneus, sans aucune ambition de résultat. Etant donné que je ne veux pas redoubler la Formule V8, la logique sportive m’amène au GP2 pour 2017. Je ne connaissais pas la voiture, ni l’équipe, ni le circuit et surtout pas les pneus Pirelli. J’avais tout à apprendre. Qu’as-tu appris avec ces pneus ? J’ai une bonne habitude avec les pneus Michelin que j’ai utilisés depuis mes débuts en monoplace. Ils ont la particularité d’être constants avec une faible dégradation, ce qui est tout l’inverse
avec Pirelli et je dois apprendre. Ces pneus sont très sensibles aux changements de température et aux pressions. Leur plage d’utilisation est très réduite. Avec un train neuf il n’y a qu’une seule possibilité de faire un chrono. On fait un tour de chauffe et le suivant doit être celui du meilleur temps. La perte est en moyenne de 5 dixièmes entre le premier et le deuxième tour. C’est toute la difficulté du GP2, il y a très peu de temps de roulage avec des pneus en état pour mettre la voiture au point. Cette difficulté est voulue et chaque pilote doit réaliser le meilleur travail possible en essais et ensuite en course. Tu ne t’es pas mal sorti de l’exercice en course, avant de participer aux trois jours de tests avec Racing Engineering ? Les classements ne sont pas extraordinaires avec une roue perdue en course 1, et à cause de ça un départ en dernière ligne pour la seconde course. Le positif c’est que j’ai bien évolué dans l’apprentissage de ces pneus, ce qui m’a permis de faire le 12e temps en course à 4 dixièmes du meilleur. Ensuite, j’ai encore pris pas mal d’expérience les jours de test avec la voiture de Racing Engineering, en faisant presque 900 kilomètres d’essais avec des chronos proches des meilleurs.
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DU MONDE ! CHAMPION DU MONDE D’ENDURANCE, APRÈS MARCEL FÄSSLER EN 2012 ET SÉBASTIEN BUEMI EN 2014, NEEL JANI N’A POURTANT PAS EU LA VIE FACILE CETTE SAISON. Par Gérard Vallat
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ainqueur des 24 Heures du Mans en juin dernier, après avoir remporté les 6 heures de Silverstone sur tapis vert, suite au déclassement de l’Audi R18 de Marcel Fässler, avant d’enchainer avec la deuxième place aux 6 heures de Spa, Neel Jani a décroché la couronne mondiale au terme d’une saison plus compliquée qu’il n’y parait. Menant le championnat après avoir encaissé les 50 points récompensant les vainqueurs du double tour d’horloge sarthois, le trio Jani/Dumas/Lieb bénéficiait d’une avance confortable sur ses poursuivants. Une aubaine pour un équipage qui n’est plus monté sur le podium au cours des six courses suivantes. La faute à divers événements mécaniques condamnant Neel Jani et ses équipiers à ne plus que frôler le podium, en occupant la 4e place plus souvent qu’à son tour. Des classements certes décevants, mais suffisants à un sacre qui, au-delà de la forme, révèle sur le fond un indiscutable et grand champion.
NEEL JANI BIO-EXPRESS 2000 Formule Lista Junior - Champion suisse 2001 Formule Renault 2000 Eurocup 2002 Formula Renault 2000 Eurocup, vice champion d’Europe, 3 victoires 5 podiums 2003 Formula Renault V6 Eurocup, Vice Champion d’Europe, 4 victoires 10 podiums 2004 Formula Renault V6 Eurocup, 9 pole posi tions, 4e du championnat 2005 GP2 - 2 victoires. A1GP deuxième de la Coupe du monde 2006 F1 - test et 3e pilote pour la Scuderia Toro Rosso 2007 Champ Car World Série avec PKV Racing, 3 podiums 07-08 A1GP Champion du Monde, 4 victoires, 11 podiums, 6 pole position 08-09 A1GP 4 victoires, 7 podiums, 1 pole position 2010 Championnat du Monde FIA GT1 - Le Mans Series 2 podiums, 24 Heures du Mans, Superleague Formula - 2 courses 1 victoire 2011 Intercontinental Le Mans Cup – 6 victoires, 6e aux 24 Heures du Mans 2012 FIA WEC, 6 victoires LMP1 Privée, 4e aux 24 Heures du Mans - Vainqueur Petit Le Mans 2013 Vainqueur Petit Le Mans, ALMS - 3 pole position, 2e Laguna Seca, 2e Long Beach 2014 FIA WEC pilote Porsche, 1er 6H Sao Paulo, 3 Podiums, 3 pole position, 3e du chpt. 2015 FIA WEC pilote Porsche, 6 Podiums, Pole et record du tour au Mans 2016 Champion du monde FIA WEC – vainqueur des 24 Heures du Mans
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JOIES ET PEINES DE CHAMPIONS… IMPLACABLE, LE SPORT AUTOMOBILE PEUT GÉNÉRER AUTANT DE JOIES QUE DE TRISTESSE, UN CONTRASTE AUQUEL SONT RÉGULIÈREMENT CONFRONTÉS SES PROTAGONISTES, À L’IMAGE DE LA FIN DE SAISON DE STEFANO COMINI ET MARCEL FÄSSLER. Par Gérard Vallat
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u début du mois de novembre, nous avons communié au bonheur de Stefano Comini (1) qui a décroché dans les rues de Macau son deuxième titre consécutif en championnat TCR. Un résultat très valorisant pour le Tessinois, une fois encore tout en haut de la pyramide des meilleurs pilotes de voitures de tourisme de la planète, qui est allé chercher ce titre au volant d’une VW Golf toute nouvelle dans la série. Lui aussi en «pleine bourre», avec deux victoires à Marrakech et Hong Kong lors des deux premières courses de la saison, Sébastien Buemi (2) défend mieux que jamais son titre en Formule E. Au cours de la même période, Marcel Fässler (3) un autre champion du
monde suisse, titré en 2012, apprenait, comme ses équipiers et l’ensemble du personnel d’Audi Sport. que la marque aux anneaux cessait toute activité en WEC dès après la dernière course de Barhain. Un ultime run que notre compatriote tenait à boucler de la meilleure manière. Objectif atteint, avec la deuxième place des 6 heures de Barhain derrière la voiture sœur. Sorti par la grande porte, Marcel Fässler reste sous contrat Audi, avec un avenir qui devrait désormais passer par le GT. Une discipline qui, dans ce même mois de novembre, a vu à l’œuvre Edoardo Mortara (4), pour la dernière fois au volant d’une Audi. Sextuple vainqueur dans l’ancienne colonie portugaise de Macau, le Genevois a signé la 1
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pole position, avant d’être victime d’un tête à queue rédhibitoire en début de course. Un garçon que nous retrouverons en 2017 au volant d’une Mercedes en DTM. Enfin, pour conclure, saluons le titre de vice-champion Formula V8 3.5 de Louis Delétraz (5) qui s’est incliné d’un rien face à Tom Dillmann. Sitôt sorti de sa 3.5, le jeune suisse a pris le chemin d’Abu Dhabi, où il a disputé la dernière manche du championnat GP2. Auteur de performances prometteuses, Louis Delétraz a ensuite participé aux journées tests GP2, en terminant avec le deuxième meilleur chrono absolu. Un résultat plus que prometteur pour Louis qui s’ajoute à la 2e place d’un championnat qu’il découvrait.
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REBELLION À L’ASSAUT DE L’AMÉRIQUE Q
uittant la catégorie LMP1 pour le LMP2, le team Rebellion inscrira deux Oreca 07-Gibson en WEC, avec une présence sur quatre grandes courses américaines : 24 heures de Daytona - 12 heures de Sebring - 6 heures de Watkins Glen et Petit Le Mans. Engagés pour cette campagne, en parallèle de leurs programmes Porsche et Toyota en WEC, Neel Jani et Sébastien Buemi feront baquet commun en compagnie de Nick Heidfeld et Stéphane Sarrazin. De quoi donner des ailes au défi suisse qui vise le sommet des podiums.
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VOTATIONS
FORTA POUR LA COMPLÉM DES TRANSPORTS LA SUISSE A BESOIN D’INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT PERFORMANTES POUR RELIER SES DIFFÉRENTES RÉGIONS. LE FONDS POUR LES ROUTES NATIONALES ET LE TRAFIC D’AGGLOMÉRATION (FORTA) CRÉE LES CONDITIONS NÉCESSAIRES AU RENFORCEMENT DE NOTRE RÉSEAU DE TRANSPORT.
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SIX BONNES RAISONS DE VOTER OUI AU FONDS FORTA, POUR LA COMPLÉMENTARITÉ DES TRANSPORTS EN SUISSE.
1 OUI AU RENFORCEMENT DU RÉSEAU SUISSE DE TRANSPORT.
Le fonds FORTA finance le renforcement du réseau suisse de transport. Les habitants et les entreprises de notre pays ont besoin d’infrastructures de transport de qualité. Le rail bénéficie déjà d’un fonds de durée indéterminée pour le financement de son infrastructure. Avec le fonds FORTA, la route et le rail seront sur un pied d’égalité. Les investissements nécessaires à l’entretien et à l’aménagement de l’infrastructure routière seront garantis. De ce fait, la Suisse disposera d’un réseau de transport performant, fondé sur la complémentarité rail-route. La desserte des différentes régions de notre pays sera améliorée et des infrastructures de transport importantes pour les villes et les agglomérations seront cofinancées par la Confédération. Le renforcement du réseau de transport suisse au moyen du fonds FORTA permet de répondre à la croissance du trafic.
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OUI À L’ÉLIMINATION DES GOULETS D’ÉTRANGLEMENT SUR LES AUTOROUTES.
OUI AU DÉLESTAGE DU TRAFIC ROUTIER DES VILLES ET AGGLOMÉRATIONS.
Le fonds FORTA finance l’élimination des goulets d’étranglement du réseau des routes nationales (autoroutes), dont les limites de capacité sont désormais atteintes. De fait, le nombre d’heures de bouchons ne cesse d’augmenter et les besoins d’investissement sont énormes. Le nouveau fonds routier FORTA répond à ce problème. Il garantit qu’à l’avenir des montants suffisants pourront être alloués à l’exploitation, l’entretien et l’aménagement de notre réseau autoroutier.
Le fonds FORTA contribue à délester les villes et agglomérations du trafic routier. On soulignera en ce sens que les moyens financiers du fonds d’infrastructure en vigueur, qui auraient dû suffire jusqu’en 2028, sont déjà épuisés. Par conséquent, sans le fonds FORTA, les subventions fédérales aux projets des agglomérations se tariraient et d’importants projets ne pourraient plus être réalisés.
Les tronçons autoroutiers les plus surchargés seront élargis, au bénéfice de la collectivité, puisque les pertes de temps et les atteintes à l’environnement diminueront.
Grâce au fonds FORTA, la Confédération, les cantons et les communes pourront continuer à financer ensemble des routes de contournement et de délestage, des voies de bus, des trams et des métros, des infrastructures pour les piétons et les cyclistes, ainsi que des mesures améliorant la sécurité routière ou réduisant le bruit et les atteintes à l’environnement. On soulignera enfin que ces moyens financiers seront à disposition de l’ensemble des agglomérations, petites, moyennes et grandes, dans toute la Suisse.
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MENTARITÉ 4 OUI AU RENFORCEMENT DES RÉGIONS PÉRIPHÉRIQUES ET DE MONTAGNE.
Les régions périphériques et de montagne bénéficient également du fonds FORTA. Avec l’entrée en vigueur du nouvel arrêté fédéral sur le réseau des routes nationales, quelque 400 km de routes cantonales existantes seront repris par la Confédération dans le réseau des routes nationales. Cette mesure soulagera financièrement la plupart des cantons. Des routes de contournement pourront être construites autour des villages et des petites villes traversées actuellement par de grands axes de transit routier. Par ailleurs, l’importance des liaisons routières pour les régions périphériques est expressément prise en compte. Des contributions fédérales continueront à être versées aux cantons au titre de la protection des routes cantonales contre les dangers naturels, ainsi que de la protection de l’environnement et du paysage, au bénéfice des habitants et des entreprises des régions périphériques.
5 OUI À UNE MEILLEURE DESSERTE DE TRANSPORT POUR L’ÉCONOMIE ET NOTAMMENT LES PME.
Le fonds FORTA contribue à ce que l’économie en général et les PME en particulier continuent de disposer d’infrastructures de transport renforçant leur compétitivité. A l’heure actuelle, les quelque 20’000 heures annuelles de bouchons enregistrées sur nos autoroutes pèsent lourdement sur la marche de l’économie. Pour résumer, les corps de métiers (livreurs, réparateurs, etc.) perdent un temps précieux sur la route et les bouchons coûtent cher : environ 1,6 milliard de francs par an selon les calculs de la Confédération. La prospérité de la Suisse dépend de la bonne marche de ses entreprises, ce qui fait que la collectivité toute entière bénéficie d’une meilleure fluidité du trafic routier.
6 OUI À UN FINANCEMENT DURABLE ET ÉQUILIBRÉ DES TRANSPORTS.
Le fonds FORTA garantit un financement solide et équilibré d’une partie essentielle de notre infrastructure de transport. Des projets à long terme, tels que des aménagements autoroutiers, ont besoin d’un financement durable. En ce sens, le peuple a déjà approuvé le fonds d’infrastructure ferroviaire. La création du fonds FORTA offre la chance de renforcer encore le développement du réseau suisse de transport. Le nouveau fonds routier est équilibré: tant les collectivités publiques que les automobilistes contribuent à son financement. Des recettes provenant de l’impôt automobile fédéral, des taxes sur les carburants et de la vignette seront affectées à FORTA. Par ailleurs, les contributions routières fédérales aux cantons continueront à être garanties. Enfin, le fonds FORTA empêche le prélèvement d’impôts«en trop» : la surtaxe sur les carburants ne pourra être augmentée que si cette hausse est indispensable à la réalisation de projets prêts à être mis en chantier.
Complémentaires, donc efficaces
FORTA
OUI le 12 février
www.forta-oui.ch
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COURRIER DES LECTEURS
LA VOITURE AUTONOME VOUS A FAIT RÉAGIR VOUS AVEZ ÉTÉ NOMBREUX À RÉPONDRE NOTRE SONDAGE «POUR OU CONTRE LA VOITURE AUTONOME ?» (MAG AUTO ACS DE NOVEMBRE) ET NOUS VOUS EN REMERCIONS.
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our ou contre la voiture autonome ? Force est de constater que le sujet fait débat avec toutefois beaucoup de réserves dans vos commentaires que nous reproduisons partiellement : Sans conteste vous avez été nombreux à relever la qualité de notre article qui soulevait également les difficultés de ce mode de transport : «Je reproche à l’immense majorité de ces articles de manquer cruellement de vision critique sur ce thème. Votre article est l’un des premiers où quelques réserves, voire quelques craintes, sont clairement exposées. Dans beaucoup d’autres cas, les journalistes nous vendent sans discernement le concept de voiture autonome, sans jamais aborder les questions qui fâchent, tels que les vrais obstacles techniques, juridiques et culturels qui vont encore longtemps joncher la voie vers une démocratisation de cette technologie.» Marius Rumpf
Certains relèvent les avantages de ce mode de transport : «La voiture autonome serait sans doute un avantage, par exemple sur des axes souvent engorgés comme LausanneGenève, Berne-Zurich, etc. Dans ce cas, un véhicule autonome permettrait d’augmenter la densité, la sécurité et la rapidité des transferts.» Ernesto Mancosu «La voiture utilitaire autonome serait particulièrement adaptée aux personnes âgées qui ne se sentent plus à l’aise au volant, aux handicapés ou à tous ceux qui ne sont pas sensibles au plaisir de conduire.» Dominic Bardet
«…utilisée avec discernement, elle est susceptible d’améliorer grandement la sécurité et le confort des usagers de la route, spécialement lors de longs trajets ou de trafic dense. Les personnes handicapées et âgées verront leur mobilité grandement facilitée et les personnes temporairement incapables de conduire (maladie, alcool, etc.) n’auront plus à choisir entre mobilité et raison.» MR Si le sujet interpelle, les réserves, voire les craintes, sont nombreuses : «Je suis totalement contre ce genre de chose, déjà parce que j’aime la mécanique et la conduite et que ces «autos» (pour moi ce ne sont pas des autos mais des ordinateurs à roulettes) vont à l’encontre de toutes mes idées de l’automobile.» (…). «Je suis contre ces engins car les ingénieurs, de nos jours, sont en train de nous fabriquer des générations futures de petits assistés.» Mario Lomazzi «Personnellement, moi qui apprécie la conduite automobile, je suis très pessimiste et je ne crois pas que des voitures autonomes et des voitures avec
conducteur se partageront les routes à long terme, mais seulement pour une période transitoire…» DB «Ce qui me préoccupe en revanche, c’est que personne ne semble prendre conscience de la nécessité de mettre un cadre légal précis pour entourer la naissance de cette technologie.» MR La cohabitation des deux modes de transport a également été plusieurs fois mentionnée : «Tant qu’il restera possible de conduire une voiture capable d’être autonome de la même façon qu’une voiture «traditionnelle», là où la circulation, la législation et les contrôles le permettront encore, il sera encore toujours possible d’avoir les sensations de liberté associées avec les voitures «traditionnelles». EM Et pour finir un peu d’humour : «Bref, pour moi une voiture ce n’est ni une cabine téléphonique, ni une salle de cinéma, ni un salon de massage, il faudrait conseiller à certain d’acheter un wagon et non une voiture, comme ça il pourra même dormir en roulant !» ML
L’Opel Insigna, en version autonome
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BILLET DU PRÉSIDENT
L’ACS SOUTIENT LE RÉFÉRENDUM PORTANT SUR LA STRATÉGIE ÉNERGÉTIQUE 2050 LA CATASTROPHE DE FUKUSHIMA, LE 11 MARS 2011, QUI A FAIT SUITE AU TREMBLEMENT DE TERRE D’UNE MAGNITUDE 9 SUR L’ÉCHELLE DE RICHTER, A MARQUÉ À TRAVERS LE MONDE. LES VAGUES DÉVASTATRICES DU TSUNAMI ONT RAPIDEMENT INFLUENCÉ LE DISCOURS DES POLITIQUES, Y COMPRIS EN SUISSE. Julien Broquet, président ACS Section Les Rangiers.
C’
est dans ce contexte que le Conseil fédéral et le Parlement ont pris la décision de principe de sortir
du nucléaire. Même avec un risque sismique faible sur le plateau, éloigné des côtes maritimes, c’est avant tout la vétusté des centrales nucléaires qui préoccupe les politiques en Suisse, comme l’a démontré le débat au sujet de l’initiative populaire «Pour la sortie programmée de l’énergie nucléaire», pourtant rejetée le 27 novembre dernier. Avec sa «Stratégie énergétique 2050», le Conseil fédéral se tourne vers l’avenir et forme la base de sa nouvelle politique fondée sur trois piliers : sortie progressive du nucléaire, promotion des énergies renouvelables et efficience énergétique.
image : Source : OFEN 2014
DEMAIN OU EN 2050 ?
Au niveau de la mobilité, le programme du Conseil fédéral, adopté par le Parlement, renforce les dispositions concernant les émissions de CO2. Les émissions devront être limitées à 95 g de CO2/km d’ici à fin 2020 déjà. La politique énergétique aura également un coût important : 200 milliards de francs. Son financement sera partiellement
PROPRIÉTAIRE D’UNE VOITURE À ESSENCE OU ÉLECTRIQUE, L’AUTOMOBILISTE PASSERA DE TOUTE MANIÈRE À LA CAISSE.
assuré par une augmentation du prix de l’essence, soit 26 centimes par litre, et par une augmentation générale du prix de l’électricité. Propriétaire d’une voiture à essence ou électrique, l’automobiliste passera de toute manière à la caisse. C’est donc tout le secteur de la mobilité qui est frappé massivement par la stratégie énergétique 2050, dès 2020 déjà. Parallèlement, le Conseil fédéral et les Chambres entendent intervenir en matière de politique climatique en favorisant la mobilité électrique. Ce qui est bien sûr paradoxal au vu des objectifs poursuivis en termes de consommation d’électricité (- 13 % par personne et par an par rapport à 2000 d’ici 2035).
L’ACS VEUT DES RÉPONSES CLAIRES
Sur le fond, l’ACS s’accorde à relever que la Stratégie énergétique 2050 constitue un projet ambitieux et résolument tourné loin vers l’avenir. A tel point toutefois qu’il est difficilement prévisible d’en définir les contours avec certitude. Une chose est sûre, le secteur de la mobilité est pleinement concerné, et cela bien avant 2050. C’est pourquoi l’ACS demande plus de transparence s’agissant des coûts dans le secteur de la mobilité. Une approche globale et surtout un examen détaillé de l’efficience énergétique de chacune des alternatives proposées à la traditionnelle voiture à essence apparaissent absolument nécessaires. Pour cette raison, l’ACS a décidé de soutenir le référendum contre la loi sur l’énergie.
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SECTIONS ACS NEUCHÂTEL
APPLI ACS !
N’oubliez pas qu’une application ACS existe et est à votre disposition gratuitement. Celle-ci vous permet d’avoir les bons réflexes à appliquer lors s’une panne. Vous trouverez les contacts et les numéros indispensables pour vous secourir. Téléchargez gratuitement notre application ACS disponible pour votre téléphone, portable ou Android. www.acs.ch/ch-fr/dienstleistungen/ app.asp
THE END OF THE YEAR IS AROUND THE CORNER ! Nous informons notre aimable clientèle que durant les fêtes de fin d’année, notre bureau sera fermé du 26 décembre 2016 au 6 janvier 2017. En cas de besoin d’assistance ou de sinistre, la centrale de dépannage se tient à votre disposition 24/24h, 7/7j au 044 628 88 99, hors de la Suisse, 0041 44 628 88 99. La section neuchâteloise vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année et vous remercie sincèrement de votre fidélité à notre Club ACS.
NOTRE PILOTE DU MOIS
A L’OCCASION DU DERNIER NUMÉRO DE L’ANNÉE, LA SECTION NEUCHÂTELOISE S’EST INTÉRESSÉE À UN SPORTIF PARTICULIÈREMENT ÉCLECTIQUE : M. ALAIN ROETHLISBERGER. ACCROCHEZ-VOUS ! suis tourné vers de l’usinage de soustraitance pour tous les éléments mécaniques de boîtiers électroniques pour un grand client régional. Maintenant, je travaille dans mon petit garage BIROTO, spécialisé en vidange et changement de plaquettes de freins liquides de haute performance et pour les voitures qui roulent en circuit. De plus, je travaille aussi en freelance comme responsable des achats. Je m’appelle Alain Roethlisberger et je suis né le 4 octobre 1958. Passionné dès mon plus jeune âge, 10 ans, par la mécanique, la moto et la vitesse, j’ai connu Jacques Cornu, pour qui je préparais sa moto et faisais aussi les peintures. Mais mon objectif était de devenir pilote de moto de vitesse professionnel. Vœu exaucé de 1979 à 1983, avec de très bons résultats. Malheureusement, à cette époque, les points étaient attribués jusqu’à la 10e place et je finissais toujours entre la 12 et la 15e. Ceci dit, ce fut une expérience formidable. J’ai pratiqué par la suite la planche à voile, un sport très fun en 1985. Dès 1990, je suis devenu un passionné de golf. Pour les connaisseurs, mon meilleur handicap a été de 9 et il est aujourd’hui de 12. Que du plaisir ! De plus, nous le pratiquons ensemble avec ma femme et en vacances, je fais aussi du ski et de la peau de phoque pour garder la forme. Au niveau professionnel et étant mécanicien de précision, j’avais racheté un petit atelier de fabrication de blocs à colonnes que j’ai développé. Puis je me
VOICI UN BREF RÉSUMÉ DE MES BELLES PERFORMANCES EN MOTO
• Plus jeune pilote suisse de l’époque en GP (21 ans) en 1979. • Première course en 1978. • Champion suisse 500 cm3 en 1979 avec une Suzuki RG 500 cm3. • Participation au championnat du monde en 350 et 500 cm3 en 1979-1981. • Participation au championnat du monde 500 cm3 1982 -1983 avec Mamola, Sheene Rossi, Coulon, Roberts, Ferrari. • Participation au championnat d’Europe en 500 cm3 1982-1983. • Participation aux 24 Heures du Mans moto ainsi qu’au Bol d’or moto. ET EN VOITURE
• Participation au Mémorial Pékin Paris en 2007 avec une Volvo PV 444 de 1957. • 2013 Porsche Cup avec une 996 de 2003, 2 courses, 2 victoires. • 2014-2016 Perfectionnement de roulage en circuit. • 2015 Président de l’écurie des 3 Chevrons de Neuchâtel. • 2017 Coupe Porsche GT4 Clubsport Suisse.
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VALAIS
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SECTIONS ACS
RIV : RÉTROSPECTIVE ET NOUVEAUTÉ 2017
L’Automobile Club de Suisse, Section Valais, félicite le grand gagnant valaisan du rallye, Monsieur Sébastien Carron, accompagné de son team, pour ses beaux exploits réalisés dans sa très performante Ford Fiesta R5 !
également à saluer Monsieur Christian Dubuis pour son excellente gestion de l’événement depuis déjà plus de 20 ans.
Tous nos meilleurs vœux pour la nouvelle année à nos fidèles lectrices et lecteurs !
Nous souhaitons également une chaleureuse bienvenue au nouvel organisateur, Monsieur Richard Chassot, qui prendra les rênes du projet dès l’année prochaine à travers la société en création Global Events Sàrl. Nous lui souhaitons plein succès pour les prochaines éditions et tenons
FRIBOURG
SORTIE LAMBORGHINI 2017
LES 7, 8 ET 9 MAI 2017 Les détails, ainsi que le prix, suivront dans une prochaine édition. Nous visiterons également PAGANI et DUCATI ainsi que les trois musées. Renseignements et pré-inscriptions auprès de Monsieur Rocco MUSCILLO de la section FRIBOURG : rocco.muscillo@bluewin.ch T 079 409 39 44
La section «ACS FRIBOURG» de l’AUTOMOBILE CLUB DE SUISSE et tout son comité vous souhaitent d’excellentes fêtes de fin d’année et une agréable route en notre Compagnie.
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SECTIONS ACS
SORTIE ANNUELLE AU SALON DE L’AUTOMOBILE DE GENÈVE LES RANGIERS
LES 15 ET 18 MARS 2017. Comme chaque année, la section Les Rangiers prévoit deux dates pour une journée au Salon de l’automobile de Genève. La 87e édition de cet événement mondial ne fait pas exception. Avec quelque 220 exposants sur plus de 100’000 m2 répartis dans les 7 halles de Palexpo, le Salon de Genève est l’événement annuel de l’automobile. A ne rater sous aucun prétexte! Depuis des années, l’ACS accueille ses membres sur son stand et leur permet de profiter d’un espace qui leur est réservé au milieu des centaines de nouveautés européennes ou mondiales. En collaboration avec son partenaire et sur présentation de la carte de membre ACS, les membres de la Section Les Rangiers bénéficient de la promotion spéciale «Salon de l’auto». PRIX
DÉPARTS
mercredi et samedi
06h30 06h45 07h00 07h30
MOUTIER - Gare DELEMONT Halle des expositions GLOVELIER Garage Hertzeisen SAIGNELEGIER Place du 23-Juin
(Arrêts possibles dans les localités situées sur le passage du car) INSCRIPTION(S) AUPRÈS DE NOTRE PARTENAIRE
Autocars Hertzeisen SA Route de la Raisse 2 2855 Glovelier T 032 426 72 68 infos@hertzeisen-giger.ch IMPORTANT
Paiement au chauffeur, carte d’identité ou passeport valable ANNULATION
uniquement sur présentation de la carte de membre
Membre de la section CHF 20.--/ pers. car uniquement Non membre CHF 35.--/pers. car uniquement
4 à un jour(s) ouvrable(s) avant le départ : 50 % de frais. Non présentation au départ, 100 % de frais.
PETITES ANNONCES INSERTION D’UNE PETITE ANNONCE EN RAPPORT AVEC L’AUTOMOBILE
Texte à publier (3 lignes gratuites)
À VENDRE «BMW» 325i (e-30) Préparée ISN «Rallye» Fiable + pièces T 079 231 29 65
À VENDRE Fiat 128 Berlinetta 3.P. • 1975 T 079 433 71 47
À VENDRE Alfa Romeo Giulietta • 1.4 l 2011 • 103’000 km • Rouge Parfait état • Expertisée • CHF 9’500.T 079 646 71 66
3 lignes gratuites Ligne supplémentaire CHF 1.80/ligne, en timbre-poste Photo CHF 25.- en timbre-poste A joindre à votre annonce Délai matériel 15 jours avant parution À envoyer à AUTO ACS | Case postale 68 | 1213 Onex
ACHÈTE Jeep Grand Cherokee V8 II • Top état • Peu de km T 079 712 67 66
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LE COIN DES MEMBRES
CONTACTEZ VOTRE SECTION Automobile Club de Suisse Wasserwerkgasse 39 CH-3000 Berne 13 T +41 31 328 31 11 F +41 31 311 03 10 info@acs.ch
ACS Section Berne Hugi Strasse 2 CH-2501 Bienne T +41 32 323 15 25 F +41 32 323 71 69 acs.seeland-jura@bluewin.ch
ACS Fribourg Case postale 105 CH-1701 Fribourg T +41 26 341 80 20 F +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch
ACS Genève Clos de la Fonderie 19 | CP 1205 CH-1227 Carouge T +41 22 342 22 33 F +41 22 301 37 11 acs.geneve@acs.ch
ACS Neuchâtel Rue du Crêt-Taconnet 12a CH-2000 Neuchâtel T +41 32 725 81 22 F +41 32 725 81 21 acs.neuchatel@acs.ch
ACS Les Rangiers Case postale 130 CH-2882 Saint-Ursanne T +41 32 422 65 22 F +41 32 421 42 15 acs.lesrangiers@acs.ch
ACS Valais Rue du Scex 33 CH-1950 Sion T +41 27 322 11 15 F +41 27 322 33 21 acsvalais@acs.ch
ACS Vaud Chemin des Gavardes 7 | CP 136 CH-1073 Savigny T +41 21 331 27 22 F +41 21 331 27 29 acs.vaud@acs.ch
HOTLINE +41 26 341 80 20
ACS - LE SHOP
NUMÉRO DE DÉPANNAGE +41 44 628 88 99
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Disponible dès maintenant. Carte routière officielle Automobile Club de Suisse avec 10 plans de villes. Prix ACS CHF 12.-(au lieu CHF 16.80)
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Avec ouverture et fermeture automatique | Protège du vent Prix ACS CHF 23.30 (au lieu CHF 28.70)
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Serviette de conférence au format A4 en similicuir luxueux avec fermeture éclair et divers compartiments y compris 2 porte-stylos et bloc quadrillé 50 feuilles 1 pièce Prix ACS CHF 23.40 (au lieu CHF 28.80) Je profite avec plaisir de ces offres et commande (merci de bien vouloir remplir les blancs) _______(nombre) Carte routière 2017 _______(nombre) Parapluie ________(nombre) Serviette de conférence Nom......................................................Prénom............................................... Rue................................................................ NPA...................... Ville........................................................................... Téléphone................................................................. Mail.......................................................... Numéro de membre ACS........................................................................................ Date.................................................................................Signature........................................................................................ Prière de remplir le talon et de le retourner à ACS-Shop • Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13, par fax au +41 31 311 03 10, ou sur Internet www.acs.ch | Prix hors frais d’envoi : (CHF 6.-/commande) | Offre valable dans la limite des stocks disponibles !
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ZURICH ASSURANCE
BIEN PROTÉGER SA FAMILLE UN GRAND APPARTEMENT, UNE VOITURE SÛRE, UNE PRÉVOYANCE INTELLIGENTE : LES FAMILLES ONT BESOIN D’UNE COUVERTURE COMPLÈTE DANS LES DIFFÉRENTES PHASES DE L’EXISTENCE. IL EST UTILE D’ADAPTER CETTE COUVERTURE AUX DIFFÉRENTES SITUATIONS DE LA VIE.
«E
nfin trois», se disent beaucoup de jeunes parents. D’autres se réjouissent déjà pour la deuxième ou la troisième fois de vivre ce merveilleux moment. La population suisse ne cesse de grandir. Chaque année, 80’000 enfants viennent au monde en Suisse. Avec l’arrivée d’un enfant, les parents se posent de nouvelles questions. Combien coûtent les enfants? Quelle est la voiture la plus pratique? Comment organiser la prévoyance? Et quelles sont les assurances désormais nécessaires? Les familles ont besoin d’une couverture complète dans chaque phase de l’existence. Il est important que cette couverture soit adaptée aux différentes situations de vie. LA VALEUR DE LA PROPRIÉTÉ AUGMENTE
Avec le premier bébé, de nombreuses familles emménagent dans un appartement plus grand. Ou même dans un logement en propriété. Cela entraîne des achats supplémentaires. Comme par exemple des meubles pour la chambre d’enfant. Ou une poussette moderne. Peut-être que le moment est également venu d’acheter une grande table pour toute la famille. Et bientôt le premier vélo ou la trottinette arrivent.
Les membres ACS bénéficient de conditions préférentielles chez Zurich. Adressez-vous à votre conseiller Zurich ou bien contactez votre agence Zurich près de chez vous : www.zurich.ch/agence
En bref, avec les enfants, la valeur de la propriété augmente aussi. Afin d’éviter des lacunes d’assurance inutiles, les parents devraient veiller à ce que leur assurance inventaire de ménage tiennent toujours compte des récents changements. PLUS DE PLACE EN VOITURE
Les jeunes papas remarquent rapidement que les choses changent également sur le plan de la mobilité – au plus tard au moment de l’achat du siège pour bébé. L’arrivée d’un bébé est souvent le moment de changer de voiture pour opter pour un modèle plus récent avec des standards de sécurité supérieurs. Pour que l’assurance ne pèse pas trop le budget, certains assureurs proposent des conditions spéciales pour les familles.
UNE PRÉVOYANCE INTELLIGENTE
Assurer et épargner à la fois: de nombreux parents souhaitent très tôt épargner de l’argent pour leurs enfants. Les assurances proposent même des produits d’épargne et d’assurance pour tous les budgets. Ces dernières protègent non seulement les enfants en intégralité, mais les économies réalisées permettent aussi plus tard de financer les études des enfants. Les enfants peuvent, outre l’aspect de l’épargne, être assurés dès leur naissance contre les conséquences financières de l’invalidité. Si un enfant est malade et en incapacité de gain pour le reste de ses jours, les conséquences financières peuvent ainsi être couvertes. Chaque famille a besoin d’une protection sur mesure. Il est important d’y penser suffisamment tôt.
La RESPONSABILITÉ est capitale En tant qu’entreprise familiale, nous nous engageons socialement, économiquement, écologiquement et culturellement.
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PHILIPPE FAVRE
PRESSÉ DE VIVRE
Le 6 décembre 2013, à la veille de son 52e anniversaire, Philippe Favre, célèbre pilote automobile genevois, disparut tragiquement alors qu’il skiait avec des amis, précipitant sa famille et ses proches dans une profonde détresse. Quelques-uns parmi ses innombrables amis décidèrent peu après de lui consacrer un livre, richement illustré, écrit à plusieurs mains, et qui raconte avec une foule d’anecdotes le plus souvent savoureuses, le parcours étonnant de ce personnage haut en couleur.
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Les fonds seront intégralement versés au profit de la formation des enfants de Philippe.
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PRÉFACE DE DAMON HILL Co-écrit par : Jean-Paul von Burg, Pierre Corpataux, Jacques Deschenaux, Dominique Favre, Damon Hill, Carole Lauk, André Marty, Alain Menu, Gérard Vallat et Jean-Marie Wyder.
SES AMIS TÉMOIGNENT
Paru le 27 février 2015 | Editions Favre | 244 pages | CHF 30.--
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