Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

N° 229 / Juillet-Août 2012 / CHF 5.50

Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

24H du MANS

Deuxième victoire consécutive pour Marcel Fässler

spécial

région

Zoom sur Genève

RANGE ROVER EVOQUE A STAR IS BORN

La Range Rover Evoque a le succès dans le sang. Grâce à son irrésistible aura et à son design refusant tout compromis, elle a déjà enflammé le cœur de nombreux Suisses.

Pour s’en apercevoir, il suffit de jeter un coup d’œil sur les routes. Et vous, quand vous laisserez-vous séduire par la Range Rover la plus vendue de tous les temps?

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Editorial

Le printemps de l’automobile

U

n peu partout en Suisse, l’arrivée du printemps a coïncidé avec la mise sur pied d’une multitude de salons de l’auto. Nous aimerions aujourd’hui rendre hommage à celui organisé, en tout simplicité, depuis… 32 ans du côté de Viège. Dans la partie alémanique du canton du Valais, la NEUWA, puisque c’est son appellation exacte, a connu une remarquable fréquentation. Cette manifestation n’a pourtant jamais fait les gros titres et force est de constater que de nombreux amateurs de mécaniques ignoraient même son existence !

Par Laurent Giovanola Président ACS Valais

Donné pour moribond il y a dix ans exactement, ce traditionnel rendezvous faisant la part belle aux quatre roues a réussi à retrouver son rythme de croisière, et c’est tant mieux. On relèvera au passage l’engagement exemplaire de ces garagistes régionaux qui ont fait bloc avec les organisateurs pour que leur salon perdure. Ce retour de manivelle, par les temps qui courent, suscite l’admiration et force le respect. Ceci d’autant plus que nous avons appris qu’à la fin du mois d’avril dernier, la demande avait été plus forte que l’offre! Et pour la petite histoire, on relèvera l’invitation lancée au «Biergarten» (Jardin de la bière) du Lötschental, histoire d’amener un peu d’animation. Mission accomplie puisque cette région, assez retirée, a en effet drainé beaucoup d’habitants de la vallée.

Dans cette douce euphorie, les responsables ont toutefois su raison garder en indiquant aux différentes personnes concernées, à l’occasion du discours de clôture, que quelques nuages pointaient à l’horizon du milieu automobiliste local et qu’il ne fallait en aucun cas s’endormir sur ses lauriers. Et pour s’en persuader, il suffisait d’écouter Amadé Fuchs. Le membre de la section valaisanne de l’association suisse des garagistes a ainsi rappelé avec beaucoup d’à propos la prochaine (1er juillet 2012) entrée en vigueur de la loi sur les rejets de CO2 qui ne fait, de loin pas, l’unanimité et, surtout, la baisse démographique qui a pour conséquence d’attirer de moins en moins de jeunes pour occuper les places d’apprentissage. Cette situation est autant triste que regrettable tant il est vrai que l’avenir appartient à la jeunesse.

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Sommaire actualité automobile

Test - Cadillac CTS Sedan.............................4-5 Test - Infiniti FX..................................................6-7 Véhicule d’exception - Morgan Three Wheeler...8-9 Spécial région - Genève.............................15-20

Sport Auto

Les 24H du Mans.....................................10-13 Sport Auto News............................................13 Le pilote du mois - Alexandre Imperatori..........30

interviews exclusifs

Collection - Daniel Geissmann...................24-25 Portrait - Norbert Wicht...............................26-27 Art - Willy Richard.......................................28-29

Votre club

La vie des sections ACS...........................21-22

P 6-7

P 10-13

Mais restons positifs et gageons que tous nos amis haut-valaisans sauront se mobiliser pour trouver la bonne formule leur permettant de renverser le sablier. La réputation de cette région du Vieux-Pays n’est plus à faire. Là haut, le terme solidarité n’est pas un vain mot. Alors, pour toutes ces raisons, et de manière très sincère, que vive la 33e NEUWA !

P 15-20 ��������������������������������������

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Théâtre, musique classique, opéra, danse, musiques du monde, jazz, pop/rock, variétés, spectacles et activités pour les familles, festivals, conférences, fêtes, salons et foires, galeries, musées.

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LA CULTURE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS CHAQUE DEUX MOIS Le Magazine RegArt, l’agenda culturel de la suisse romande, vous présente chaque deux mois un choix exhaustif de manifestations culturelles :

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Auto & Sport Magazine n/ oavril 2292011 / Juilllet-Août 2012 / Page de couverture: Le trio gagnant des 24H du Mans 2012. Une seconde fois consécutive!

Tirage contrôlé REMP 14’915 exemplaires

Tarif abonnement 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosque CHF 5.50

Rédaction

DirecteurDirecteur de la publication de la publication Réalisation Réalisation et création et création

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Autodu&Bois-de-la-Chapelle Av. Sport 105 DominiqueDominique Poupaert Poupaert AA Actual AA Actual Pub SAPub SA AA Actual AA Actual Pub SAPub SA CP 68postale Case / 121368 Onex Benoît Stolz, BenoîtDominique Stolz, Dominique Poupaert Poupaert Case postale Case postale 68 68 Responsable Responsable de la rédaction de la rédaction T 022 342Onex CH-1213 80 00 CH-1213 CH Onex - 1213 Onex Photographies Photographies et du sport et du automobile sport automobile TF 022 342 65 80 68 00 T 022 T343 02203343 43 03 43 ARC - journalistest ARC - journalistes Gérard Vallat Gérard Vallat Fsportmag@vtx.ch 022 342 65 68 F 022 F432 02265432 68 65 68 sportmag@vtx.ch Imprimé Imprimé en Suisse en Suisse sportmag@vtx.ch sportmag@vtx.ch Rédacteur Rédacteur en chef en ACSchef ACS Swissprinters Swissprinters Lausanne Lausanne SA SA Dominique Dominique Poupaert, Poupaert, Benoît Benoît Stolz Stolz Roland Christen Roland Christen

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Test Cadillac CTS Sedan

la Coupe de l’America sur quatre roues !

Cadillac! Ce patronyme résonne comme un coup de fouet aux oreilles. Clic Clac non pas Kodak, mais Cadillac, incarnation suprême de la belle voiture américaine.

Par Roland Christen

A

son volant je m’appelle Rockfeller ou Bill Gates, de New-York à Los Angeles la Cadillac CTS Sedan dévore le bitume. Plus modestement je me contenterai d’une virée sur les routes de Suisse. Ce qui amène d’emblée une question: une voiture qui a la réputation d’être «grande» a-t-elle vraiment sa place dans le trafic à l’européenne avec ses routes étroites et souvent tourmentées, ses emplacements de parcage retreints? Réponse: il faut se méfier des préjugés. La Cadillac CTS Sedan mesure 487 cm de long pour 184 cm de large, 185 cm de haut et elle repose sur un empattement de 288 cm. Impressionnante? Pas tant que ça. Car il faut savoir qu’à quelques millimètres près ces dimensions sont semblables à celle d’une berline Mercedes Classe E!

Cela étant, comparaison n’est pas raison et il n’est pas certain du tout qu’un client potentiel pour une voiture frappée de l’emblème de l’étoile puisse être intéressée par une belle américaine; et vice-versa.

Une silhouette toute en précision

Cela dit, cette Cadillac STS a quelques beaux atouts à faire valoir. A commencer par sa robe certes imposante mais néanmoins élégante aux traits bien équilibrés. La grande calandre musclée au centre de laquelle trône l’emblème de la marque révèle un caractère bien trempé. Les lignes sont précises, nerveuses et tant à l’avant qu’à l’arrière les groupes optiques verticaux confèrent un caractère distinctif à cette Cadillac CTS

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proposée en version coupé, break et berline. C’est ce dernier modèle qui fait l’objet de ce test.

Finition exemplaire

Pour être franc, les voitures américaines n’ont pas vraiment la réputation de posséder des habitacles qui seraient des exemples de bon goût. Rien de tel avec cette Cadillac. Le volant – en partie garni de bois – tient bien en main et rassemble diverses commandes comme il sied à un modèle haut de gamme. L’instrumentation est bien lisible et l’on note avec un sourire que l’indicateur de vitesse est gradué jusqu’à 280 km/h, ce qui donne un aperçu des prétentions de cette Cadillac. La sellerie cuir est d’excellente qualité avec des coutures faites mains autour du tableau de bord, de la console et des panneaux de portes. Ce qui témoigne d’une belle finition.

322 mustangs

Le moteur qui entraînait ma voiture de test était un V6 de 3.6 litres avec quatre arbres à cames en tête, alimentation par injection directe et distribution variable. Puissance 322 ch – ou plutôt fiers mustangs ! - à 6800 tr/min et un couple généreux de 373 Nm à 4900 tr/min. C’est de la belle mécanique, moderne, bien ordonnée, même si sous le capot, comme c’est la tendance aujourd’hui, on ne distingue qu’une masse de plastique noire. A noter au passage qu’il existe encore deux autres motorisations, soit un V 6 3.0 litres (276 ch et 302 Nm) ainsi qu’un V8 de 6.2 litres suralimenté par compresseur mécanique et disposant de 564 ch ! A consommer avec (beaucoup de) modération.

Tout a un prix

Accolé à une boîte automatique à six rapports le V6 de 3.6 litres incarne donc le juste milieu et force est d’admettre que ce groupe propulseur est en plein accord avec ce qui est actuellement la voiture américaine la plus équilibrée qui soit entre performances, confort et comportement routier. D’autant que l’équipement de série est complet comme il se doit et que la version «Luxury» peut recevoir des sièges avant chauffants et ventilés, un ajustement électrique du volant, voire un accès/ démarrage sans clé (système Keyless).

Les performances sont aussi au rendez-vous avec une accélération de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes et une vitesse maxi de 241 km/h. Bien entendu, tout cela se paie avec une consommation de l’ordre de 12 à 14 l/100 km et des émissions de CO2 de 245 g/km. Pas de quoi se donner vraiment bonne conscience. En revanche, avec un prix de l’ordre de 73’000 francs cette superbe Cadillac reste très avantageuse à l’achat compte tenu de la catégorie dans laquelle elle se positionne.

Donc, vive le dollar à 1 francs !

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test Infiniti fx

Pleins feux sur l’ Infiniti, la marque haut de gamme rattachée à Nissan et dont le siège est à Rolle entend bien s’installer en force dans un segment actuellement dominé par les marques allemandes.

Par Roland Christen

De Renault à Infiniti

Et si ce dernier modèle ne suffit pas, pour les amateurs de SUV hautes performances il existe le modèle Infiniti FX Sebastian Vettel, ambassadeur officiel de la marque. Il s’agit d’une version très exclusive. Des appendices aérodynamiques ont permis d’augmenter l’appui dans une proportion de l’ordre de 30 pour-cent tandis que le moteur V8 atmosphérique de 5.0 litres développe 420 ch; mais attention, il faut se dépêcher, seulement 50 unités seront produites; il est vrai que le prix de CHF 144’700 ne met pas ce modèle à portée de toutes les bourses. A propos, pourquoi le double champion du monde allemand prête-t-il son nom à cette réalisation? Tout simplement parce que Renault est le motoriste de sa Red Bull F1, or, Renault c’est Nissan et Nissan c’est Infiniti, CQFD !

Des cadres supérieurs

L’année dernière Infiniti avait vendu 145’000 voitures en Europe; objectif avoué s’ici 2016, un demi million de véhicules, ce qui signifie une progression de 28 pour-cent par année. Pour atteindre ce chiffre ambitieux Infiniti va renforcer son réseau européen qui doit passer des 55 concessionnaires actuels à 80 d’ici la fin de cette année et

S

i Infiniti existe depuis déjà deux décennies aux États-Unis, en revanche c’est seulement depuis 2008 que cette marque premium est présente sur le Vieux Continent. Mais a présent elle entend bien y gagner du terrain et tout indique qu’elle s’est effectivement donné les moyens de ses ambitions. Première étape importante: se faire mieux connaître auprès du grand public. Dans cette perspective les véhicules conceptuels présentés aux derniers Salons de l’Auto de Francfort et Genève constituent un outil de communication particulièrement intéressant, tant il est vrai que les visiteurs ont été sensibles à ces réalisations qui augurent de lendemains qui pourraient bien se mettre à chanter ! C’est ainsi que le concept Ethera exposé à Genève il y a deux ans préfigure sans doute une Infiniti se positionnant dans la catégorie des compactes. Ce tout nouveau modèle est attendu en 2014, il sera produit en Europe et devrait judicieusement venir compléter vers le bas une gamme qui comprend actuellement la grande berline M, les coupés et cabriolets Série G ainsi que les très beaux SUV type EX et FX.

La série FX a fait peau neuve

C’est justement l’imposant Infiniti FX qui vient de bénéficier d’une série de retouches destinées à le rendre encore plus séduisant.

Résultat: l’adoption de nouvelles jantes et d’une calandre qui affirme l’identité de cette marque avec davantage de conviction. Dans l’habitacle, la finition est soignée et le confort exemplaire avec une disposition de l’instrumentation qui prend largement en compte les considérations ergonomiques. Indiscutablement, c’est de la belle ouvrage et en dépit de ses dimensions l’Infiniti FX fait montre d’une agilité étonnante. Pour ce qui est des motorisations, Infiniti propose la version FX avec un moteur V6 essence de 3,7 litres (320 ch), un V6 diesel 3.0 litre de 238 ch, ainsi qu’un V8 de 5.0 litres disposant de 390 ch. Prix à partir de CHF 88’600.-.

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l’Infiniti FX à 230 en 2016. Dans la foulée, ce constructeur s’affaire aussi à mettre en place une équipe dirigeante constituée de jeunes loups affamés, le dernier en date étant Johan de Nysschen, ex président de… Audi America.

Marque premium

Sans doute faut-bien bien cela lorsqu’on envisage de damer le pion aux marques allemandes dans un créneau du marché largement par Audi, BMW et Mercedes ! Car Infiniti a de l’ambition, beaucoup d’ambition. «Nous ne sommes âgés que de 3 ans, nous sommes encore des bébés, dit Jean-Philippe Roux, directeur régional pour l’Europe du sud, et nous relevons un défi qui semblait impossible, celui qui consiste à s’attaquer au marché des modèles de luxe actuellement dominé par les constructeurs allemands !» Le défi est de taille, d’autant que demeurer une marque premium tout en élargissant le spectre de clientèle est un exercice délicat. D’autres constructeurs en ont fait l’expérience. Certes, des marques premium par excellence comme Audi, BMW et Mercedes ont réussi dans cet exercice, mais l’évolution vers le bas a été relativement lente. En la matière, plus que jamais il s’agit de ne pas confondre vitesse et précipitation. Infiniti peut gagner son pari consistant à devenir une marque premium reconnue, respectée, voire convoitée. Mais il lui faudra peut-être faire montre d’un peu plus de patience. Il est vrai aussi que qui ne risque rien n’a rien…

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Véhicule d’exception

A chiffrer au carbone 14!

Ovni de la route, la Morgan Three Wheeler attire tous les regards en provoquant à chaque fois la question de ses origines, comme de son millésime.

Par Gérard Vallat

1909, cette curieuse machine, qui était à l’époque le moyen le plus économique de circuler avec un véhicule à moteur, a été produite jusqu’en 1953 à presque trente mille unités. C’est à sa disparition seulement que Morgan se consacrera exclusivement aux véhicules à quatre roues, la première ayant été la 4/4 (4 roues, 4 cylindres) apparue en 1936 et toujours d’actualité. De gênes sportives, le Three Wheeler des origines a participé à de multiples compétitions avec succès, grâce notamment à sa légèreté. Un atout toujours valable pour le modèle actuel, qui offre non seulement un certain art de vivre l’automobile, mais également des performances et un extraordinaire flot de sensations. Accusant moins de 500 kilos sur la balance pour 120 chevaux à sa seule roue arrière, le Three Wheeler est le digne descendant d’un engin vraiment très original et «So british».

Ni auto, ni moto

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videmment très anachronique dans le flux de circulation moderne, un cycle car, à plus forte raison d’un autre âge, suscite la curiosité. Sans aucune concession visible au modernisme, la Morgan Three Wheeler est maintenant de retour au catalogue Morgan. Apparue en

Inclassables, tous les cycle-cars se distinguent par une silhouette déterminée par deux grandes roues avant étroites à rayons, et un large pneu arrière dissimulé sous la carrosserie.

L’implantation très inhabituelle du moteur devant le capot, entre les phares, est incontournable, tout comme le dessin en «cul de poule» du carénage arrière. Surgis des deux cylindres, les tubes d’échappements chromés courent le long des flancs, empêchant

l’utilisation de portières. Autre particularité importante du cycle car Morgan, il n’existe pas de capote et bien entendu encore moins de hard top, seul un «couvre-tonneau» abrite l’habitacle à l’arrêt après avoir enlevé le volant. C’est donc d’un pur et dur véhicule de passionné dont on parle, qui répond autant aux attentes des adeptes des deux et quatre roues. D’ailleurs, et c’est un grand avantage, il suffit d’un permis de conduire catégorie «A voiture» pour s’en aller humer les sensations d’un autre âge offertes par le Three Wheeler.

Dans le cockpit

L’habitacle du Three Wheeler assez exigu ne comporte que deux sièges fixes, l’adaptation à la taille de chaque conducteur s’opérant par le pédalier réglable. Recouverts de cuir, ces deux assises de l’étroit habitacle fleurent bon la perfide Albion. D’une largeur de 1,72m cet espace peut pourtant être qualifié de suffisamment «confortable», et son accès en est grandement facilité par le volant amovible. L’équipement, minimaliste à l’extrême, se compose d’un volant trois branches en étoile gainé de cuir et de deux seuls cadrans (compteur et compte-tours) entourés de quatre leviers de commandes à l’ancienne et un bouton de démarrage style gâchette. Aucune concession au poids, style chauffage, ventilation etc, ne cherchez pas cette Morgan est aux antipodes de tout ce que produit l’industrie automobile des temps modernes, et c’est pour cette raison qu’on l’aime. Rare de naissance, le Three Wheeler peut devenir encore plus exclusif grâce aux multiples combinaisons de couleur de carrosserie, du cuir des sièges et autres Packs Graphiques proposés.

Sur la route

A l’instant de faire vrombir l’engin, il est de bon ton de passer une dernière revue de détails avant de prendre place à bord.

Châssis tubulaire en acier, structure en bois de frêne et coque en aluminium, le Three Wheeler applique les meilleures recettes du passé. Plus contemporaine, la suspension est un mixte auto/ moto, avec à l’avant une double triangulation et ressorts/amortisseurs, pendant que l’arrière fait appel à des bras oscillant, clin d’œil à ses gênes de moto. Propulsé par un bicylindre Harley Davidson 1800 réalésé à 1990 cm3 par S&S, le préparateur attitré de la mythique firme américaine, la Morgan gère un haras de 120 purs sangs aux ardeurs idéalement réparties par une boite de vitesses mécanique bien étagée, provenant en droite ligne du catalogue Mazda.

Autre lien de consanguinité avec le monde des deux roues, la transmission à la roue arrière se fait par l’intermédiaire d’une courroie crantée. Allez, on lève la gâchette, une pression sur le bouton de démarreur et le gros bicylindre s’ébroue dans son martellement caractéristique, en secouant la coque de spasmes et vibrations qui se transforment instantanément en ondes d’adrénaline directement injectées de la colonne vertébrale vers cerveau. Et là, c’est un voyage dans un autre monde qui nous attend. Assis à ras le bitume, les oreilles nourries d’une sono propre à la moto, planqué derrière un petit saute-vent on voit instantanément la route d’un œil très différent. Sans aucune assistance, pas de direction assistée, pas de servo-frein, pas d’ESP, encore moins d’ABS ni aucun autre usage des lettres de l’alphabet on renoue, ou découvre, le plaisir pur de dévorer la route. Seule concession réelle au modernisme, la boîte de vitesses permet de profiter pleinement du couple des 1990cm3 du moteur Harley. Etrange au début, avec ces grandes roues dans le champ de vision, le pilotage devient très rapidement instinctif et ludique. Le plaisir de la moto à l’état pur, ressenti bien installé derrière un volant.

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De gauche à droite André Lotterer, Marchel Fässler et Benoit Treluyer

sport automobile

Et de deux pour Fässler !

Déjà vainqueur de l’édition 2011 des 24 Heures du Mans, après s’être classé au 2e rang en 2010, le trio Marcel Fässler, André Lotterer, Benoit Treluyer a réédité l’exploit en faisant main basse sur la 80e édition de la plus grande course d’endurance de la planète.

Par Gérard Vallat

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erise sur le gâteau, ce succès est également le premier d’une voiture à la technologie hybride. Débutantes dans la Sarthe, les nouvelles Audi R18 e-tron (diesel/électrique) se sont imposées à leurs homologues diesel et aux très convaincantes Lola-Toyota à moteur essence de l’équipe suisse Rebellion, splendides 4e et 11e de l’épreuve, mais aussi aux deux Toyota TS030 Hybrid officielles, trop rapidement éliminées sur accidents. Au volant de l’une des machines japonaises, Sébastien Buemi, 3e des essais qualificatifs, s’est montré à la hauteur de sa réputation en hissant la Toyota No 8 à 3 secondes de l’Audi de tête après quatre heures de course. Hélas, alors qu’il venait de reprendre le relais du Vaudois et de prendre la tête des 24 Heures du Mans, Anthony Davidson était victime d’un très violent accident provoqué par un accrochage avec une Ferrari GTE. Voiture détruite, pilote à l’hôpital, la course de la No 8 était terminée. Un abandon qui se reproduisait quelques heures plus tard avec la No 7 de Nakajima, victime d’un accrochage avec une autre voiture, puis d’une casse moteur.

Des abandons qui ouvraient la porte aux velléités des Lola-Toyota de l’équipe suisse Rebellion. Solides au volant des Lola noir et or, Neel Jani/Nicolas Prost/Nick Heidfeld sur la No 12 et Harold Primat/Andrea Belicchi/Jeroen Bleekemolen au volant de la No 13 se défaisaient de leurs plus proches rivaux en LMP1 essence et taillaient la route derrière les Audi, s’intercalant entre la No 4, 3e et le No 3 condamnée à une 5e place derrière un héroïque Neel Jani qui a cravaché quatre heures durant seul au volant pour empêcher l’Audi de rejoindre ses sœurs aux 3 premières places. Capable de performances identiques, la Lola No 13 était malheureusement contrainte de rentrer dans le rang après avoir perdu beaucoup de temps aux stands pour changer l’embrayage.

Marcel Fässler et Leena Gade, ingénieur de piste de l’Audi No1

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De g. à d.: Anthony Davidson, Stéphane Sarrasin et Sebastien Buemi Deux Lola du team Rebellion

Deux Toyota TS030 Hybrid

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sport automobile

Alain Menu, Marcel Fässler et Jean-Denis Delétraz

Podium en LMP2 pour Mathias Beche Autre héros de cette 80e édition, Mathias Beche a failli refaire le coup des 6 heures du Castellet qu’il avait remportées avec Pierre Thiriet. Pour sa première apparition aux 24 Heures du Mans, le jeune pilote suisse n’a pas amusé le terrain en se classant au 2e rang de la catégorie LMP2 et 8e du classement général. Mais cette très belle performance n’est que la récompense du travail d’une équipe bien sûr, mais surtout de Mathias Beche qui est revenu du diable vauvert, après un problème technique qui a coûté pas mal

de temps, pour grignoter dixième après dixième dans le peloton durant quatre dernières heures de folie passées au volant de l’Oreca-Nissan du team Thiriet

by TDS. Egalement au volant d’une Oreca LMP2, mais à moteur Judd, le trio Jonathan Hirschi/Michel Frey/Ralph Meichtry a souffert des maux du propulseur britannique. Trop souvent en «rade», l’Oreca suisse a néanmoins franchi la ligne d’arrivée au 11e rang LMP2 et 26e du général. Beaucoup moins heureux, Jean-Denis Delétraz n’a pas fait le moindre tour de

piste pour sa 10e présence au Mans. Partageant le volant d’une Lola-Nissan du team Gulf, avec deux pilotes inexpérimentés, le Genevois a fait les frais de l’apprentissage des néophytes qui ont tour à tour payé cash leur sortie de route respective.

Dernier suisse engagé au Mans, le Tessinois Joël Camathias découvrait quant à lui l’épreuve au volant d’une Porsche 911 RSR, et c’est les yeux remplis d’étoiles qu’il a franchi la ligne d’arrivée au 8e rang GTE AM, ce qui correspond à la 33e place du classement général.

Ci-contre de gauche à droite, Romain Grosjean et Mathias Beche

Mathias Beche, au volant de l’Oreca-Nissan du team Thiriet Ci-contre, de gauche à droite, Jonathan Hirschi,Ralph Meichtry et Michel Frey

Jonathan Hirschi au volant de l’Oreca LMP2

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Sport auto new

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3M à la pointe du combat Mortara, Menu, Muller, trois pilotes partageant la même initiale de patronyme, trois générations, trois talents.

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riorité à l’ainé, Alain Menu continue sa chevauchée en WTCC en enchainant les succès en championnat du monde des voitures de tourisme. Vainqueur de la seconde course sur le circuit portugais de Portimao, le célèbre No8 était porté cette fois par «Michel Vaillant» alias Alain Menu, qui avait pris l’identité du héros de bande dessinée à l’occasion du tournage d’un clip destiné à la promotion de la prochaine BD. Actuel 3e du championnat à quelques encablures du leader, le Suisse reste plus que jamais en course pour le titre.

La Lola-Nissan du team Gulf...

Mauvaise année pour Jean-Denis Delétraz

Plus jeune en âge et dans le métier, Edoardo Mortara continue sa percée en DTM avec une remarquable victoire décrochée sur le circuit autrichien de Spielberg. En coupant la ligne d’arrivée en vainqueur, Edo a donné sa première victoire en DTM à la nouvelle Audi A5.

Joël Camathias, au volant de la Porsche 911 RSR

Benjamin du trio, Nico Muller évolue cette saison en Formule Renault 3.5, véritable antichambre de la F1 dont sont issus notamment Daniel Ricciardo et Jean-Eric Vergne. Cinquième et meilleur rookie à Monaco, le Bernois a récidivé à Spa où il s’est classé une nouvelle fois au 5e rang, avant de prendre la 4e place lors de la course 2. Pour Nico la victoire est proche, peut-être pour notre prochaine édition.

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Zurich assurance

Dommage causé par la grêle: qui prend les frais en charge?

La grêle revient tous les ans et cause des dommages importants qui ne sont pas toujours possible d’éviter. Si vous possédez la couverture d’assurance adéquate, la colère est toutefois vite oubliée.

Par Walter Meile, responsable Région de marché Est, Zurich Suisse

Dommages aux objets et bâtiments

Si des objets du mobilier de ménage privé sont endommagés car ils étaient dehors au moment de la tempête de grêle, ils sont couverts par l’assurance inventaire de ménage. Les jardins très soigneusement entretenus ou les plantes ornementales coûteuses peuvent, la plupart du temps, être assurés par le biais d’une couverture spéciale aussi dans l’assurance inventaire de ménage.

Si les grêlons sont aussi gros que des noisettes, ils peuvent même faire éclater les simples vitrages, par exemple sur des bâtiments d’habitation anciens. Les dommages aux bâtiments sont couverts par l’assurance cantonale des bâtiments, sauf dans les cantons de Genève, d’Uri, de Schwyz, du Tessin, d’Appenzell Rhodes-Intérieures, du Valais et d’Obwald, où il convient de souscrire une assurance privée. Les dommages causés par la grêle peuvent uniquement être évités en rangeant à temps les objets sous un avant-toit et la voiture dans le garage.

Source photo: Fotalia

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Coupon Zurich Compagnie d’Assurances SA

Massage pour la carrosserie

Assurance de véhicules automobiles Assurance responsabilité civile de particuliers

Même une brève averse de grêlons peut parfois transformer la carrosserie d’une voiture en un ramassis de tôle ondulée. Quel souci!

Que faire maintenant? En informer la compagnie d’assurance, déclarer le sinistre et convenir d’un rendez-vous pour la réparation.

Les clients de Zurich fixent un rendez-vous au «Help Point» le plus proche ou au «Help Point Grêle» temporaire tout spécialement installé. Le sinistre y est évalué et le client peut choisir entre le versement de l’indemnisation ou la réparation du véhicule. Pendant la durée de la réparation, Zurich paie le billet pour les transports publics, la facture du taxi ou bien met à disposition de l’assuré un véhicule de remplacement.

La technique moderne de débosselage permet, de nos jours, de faire disparaître par petites pressions successives les impacts de grêle sur la carrosserie la plupart du temps en l’espace d’un à deux jour(s) ouvré(s) sans en abîmer la peinture. Les frais de réparation des dommages causés par la grêle sont couverts par l’assurance casco partielle.

L’offre suivante de Zurich m’intéresse: Conditions préférentielles pour les membres ACS: Assurance inventaire de ménage Assurance Bâtiment

Par ailleurs, les domaines d’assurance suivants m’intéressent: Prévoyance / Placements Assurance accidents et maladie Solutions destinées à la clientèle entreprises Veuillez m’appeler: pendant la journée entre ............h et ............h.

Je suis déjà client: de Zurich: oui non

Madame

Monsieur

Numéro de membre.....................................................................

Nom ......................................Prénom ........................................

Rue/no ..................................NPA/Lieu .....................................

Téléphone ..............................date de naissance ........................

Société ......................................................................................

A retourner à: Automobile Club de Suisse, administration centrale, Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13

ACS Auto 7-8/2012

n orage estival peut être un phénomène météorologique fascinant: il nettoie l’air et entraîne un rafraîchissement bienvenu. Cependant, il peut aussi s’accompagner d’une tempête de grêle susceptible de causer des dommages importants qui s’élèvent à des millions de francs dans toute la Suisse.

spécial région: genève

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Circulation à Genève:

c’est le foutoir !

Quelque peu trivial, ce terme résume la mobilité, tous véhicules confondus, dans la ville de Genève et nous pouvons rajouter Carouge où circuler est devenu infernal.

Par Alain Saracchi Président ACS Genève

R

ues fermées à la circulation en dépit du bon sens, transports publics, notamment les immenses bus qui se suivent à la queue leu leu, feux tricolores ne laissant passer que 2 ou 3 véhicules, onde verte inexistante, carrefours mal adaptés, barrière architecturales sur voies à grande circulation etc… Voilà un résumé non exhaustif d’une mobilité traitée par-dessus la jambe et ne tenant pas compte des besoins réels du citoyen.

A ceci il faut ajouter les travaux du tram, du Ceva (pour quelques années), de la voirie (réfection des rues, rénovation des canalisations, du gaz, de l’électricité, du téléphone) sans oublier des chantiers moins encombrants mais tout aussi dérangeants comme des fuites de gaz dans différents endroits ou encore la réfection et la construction d’immeubles dont les échafaudages empiètent largement sur la rue et où les entreprises étalent leur matériel ne tenant pas compte de leur encombrement sur la voie publique.

L’Office cantonal de la mobilité, mais n’hésitons pas à le nommer de «l’immobilité», vient de changer de directeur. Saura-t-il remettre de l’ordre dans cette gabegie qu’est devenue la circulation genevoise. Nous en doutons quelque peu car sans l’appui de la gendarmerie qui devrait à nos yeux avoir la possibilité de mettre des amendes aux contrevenants, notamment aux cyclistes, qui ignorent totalement la loi sur la circulation routière et qui prennent les trottoirs pour des pistes cyclables. Pour ces gens- là, il faudrait des contraventions salées afin qu’ils ne récidivent pas.

Malheureusement, il est plus facile de faire payer les automobilistes et les motocyclistes des amendes pour s’être mal garé, fautes de places de parcs, que de revoir un plan de circulation et de parking dignes de ce nom en évitant par exemple de multiplier les fermetures de rues.

C’est un vœu pieu mais sera-t-il réalisable car les autorités actuelles sont plus enclines à fermer, à interdire et à supprimer que de trouver des solutions applicables à tous.

votre concessionnaire Hyundai à Genève Route du Pont-Butin 14 1213 PETIT-LANCY Tel : +41.(0)22.879.03.33

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Garage de votre région

Garage Eric Liégé La passion au service de l’automobile

Que de chemin parcouru depuis 1981 par ce «self made man». Passionné d’automobile, Eric Liégé sitôt terminé son apprentissage de mécanicien a décidé de se lancer dans la grande aventure en ouvrant son propre garage !

Par Dominique Poupaert

Le travail dans la continuité

Comptant 22 collaborateurs à ce jour, Eric Liégé a su fidéliser, non seulement, ses clients mais également ses collaborateurs. «C’est important de travailler en permanence avec la même équipe car cela créé des liens, tant sur le plan de l’ambiance que de la motivation du personnel pour un bon suivi des clients«. La palme de la fidélité revenant à son bras droit, Philippe Ludi, présent depuis 25 ans dans l’entreprise.

La passion et le travail bien fait

F

orcément, quand on est garagiste on regarde dans le rétroviseur, et on mesure le chemin parcouru. C’est en 1979, déjà, qu’Eric Liégé se lance et ouvre son garage. Très vite son sens de la gestion permet le développement des activités. C’est ainsi qu’en 1981, le garage déménage de Carouge à la rue Lect, à Meyrin, où il se trouve aujourd’hui.

Cet entrepôt transformé en garage tiendra ainsi un peu plus de dix ans avant que soient entreprises de grandes transformations à l’aube du 21e siècle pour répondre aux exigences de ce qui se fait de mieux en matière de commerce d’automobiles. Le Garage est certifié ISO 9001.

Depuis 1996, le garage Eric Liégé est concessionnaire VW. Pro-Européen, label de Volkswagen qui, rappelons-le, est la marque automobile la plus vendue en Europe.

E. Liégé Automobiles SA

Eric Liégé n’a pas attendu l’apparition des différents labels de qualité pour peaufiner le travail au sein de son garage. Exigeant, il suit, conseille tous ses collaborateurs, car le métier de l’automobile évolue et il est plus important d’être à la hauteur des exigences des clients pour mieux répondre à leurs attentes. C’est pourquoi, désormais, le garage possède son propre atelier de carrosserie.

Ainsi il a pu gagner en autonomie, ce qui lui a permis d’étoffer sa gamme des services.

«Start it easy»

«Start it easy» est le nouveau programme de VW, destiné aux jeunes conducteurs, de 18 à 25 ans. Il propose des modèles spéciaux aux vastes équipements, à des prix très avantageux. Conditions de leasing très intéressantes, assurance à prix forfaitaire, offres d’aprèsvente, voici ce que vous pourrez retrouver, dès la mi-juin 2012, dans ce pack «easy starter package». Plus de détails sur notre site Internet, à l’adresse suivante: www.liege-garage.ch

Rue Lect 33 • CH-1217 Meyrin T 022 989 08 90 • F 022 989 08 98 www.liege-garage.ch

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Domaine de votre région

René Desbaillets Plus belle la vigne

Viticulteur passionné d’automobile, vice-président de l’ACS Genève, député PLR au Grand Conseil depuis 2001, René Desbaillets, propriétaire du Domaine des Abeilles d’Or, nous offre un tour sur ses terres.

Par Dominique Poupaert

La passion de l’automobile est toujours là

Si René Desbaillets a renoncé à faire carrière dans l’automobile, cette passion est toujours bel et bien présente dans sa vie. Preuve en est, sa «Griffon», construite à l’époque où il était élève à l’Ecole Mécanique de Genève, avec laquelle Charles Ramu-Caccia a remporté en 1971 le titre de champion suisse. Ces dernières années, le vice-Président de l’ACS Genève, fait quelques courses historiques avec cette Griffon.

Il tourne également sur quelques circuits avec une «vieille Porsche», pour le plaisir. René Desbaillets est également à l’origine du «slalom du mandement» ainsi que du «Run de Satigny» lancé suite aux rodéos sauvage lancés par quelques jeunes à Genève.

Une cave au 21e siècle Laurent et René Desbaillets, dans leur domaine, à Chouilly

P

our les Genevois, René Desbaillets c’est «Le Domaine des Abeilles d’Or», le secteur agricole, le vin. Mais pas seulement.

En effet, en 1971, à l’âge de 22 ans et en possession d’un CFC de mécanicien en automobile, son père lui demande: «Demain matin tu choisis: l’automobile ou le vin et tu t’y tiens !» ce fut donc le vin et tout va se précipiter puisqu’une année plus tard, son père lui cédait déjà le domaine. A cette époque, on misait sur une production quantitative, on fonctionnait avec des coopératives, des centrales de production, les frontières étaient fermées à l’importation et on ne parlait pas des problèmes liés à l’alcool au volant.

Quand on est un homme de l’agriculture, forcément, on défend les couleurs de la terre. Le Député au Grand Conseil a longtemps été actif au sein du Conseil Municipal de Satigny. Au niveau du Domaine, là aussi les valeurs de la terre sont fortes: «Aujourd’hui, la viticulture évolue. Depuis la recherche de la qualité, nous avons également supprimé les engrais, les insecticides et les acaricides, le vin pourrait presque porter le label bio !». En 2009, Le Domaine des Abeilles d’Or a même procédé au bilan carbone de l’Entreprise. Sur le plan commercial, René Desbaillets est lui-même Ambassadeur de son vin. Il ne vend qu’en direct et il n’est pas rare de le voir sur son stand lors d’expositions. Là, vous pourrez trinquer en dégustant les cuvées qui font sa fierté. Notamment sa «Douce Noire» qu’il produit depuis 18 ans. Retrouvez également l’ensemble de ses vins sur de nombreuses bonnes tables de Genève.

Les années 90, le secteur évolue

1989 ! C’est la fin du contingentement des importations dans les secteurs des vins: «Nous nous sommes très vite rendus compte que, dans le secteur du vin bon marché, nous n’allions jamais pouvoir tenir le coup face à la concurrence des vins importés. Il était donc devenu primordial de nous orienter vers la qualité et la gastronomie». Tout le secteur genevois va faire de même. Autre nouvelle qu’il va falloir intégrer : dorénavant le taux d’alcoolémie au volant passera à 0,8 o/ oo. Tout va alors s’enchaîner : en 1990, le domaine quitte la coopérative et en 1993 il crée le «Domaine des Abeilles d’Or». La production passera de quelques milliers de bouteilles, à plus de 100’000 aujourd’hui. Le tout en 22 cépages différents. La cave a poursuivi sa progression et mis en place la vinification sur le site. L’aventure se poursuit et le fils de René, Laurent, après avoir réussi son diplôme d’œnologue, rejoint l’entreprise. C’est alors une structure de direction et de production totalement familiale qui tient le cap en 2012.

René & Laurent Desbaillets

Viticulteur Propriétaire Route du Moulin-Fabry 3 • CH-1242 Chouilly T 022 753 16 37 • F 022 753 80 20

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spécial région: Genève

Transports publics et parkings : la grande arnaque Depuis une bonne décennie, notre gouvernement cantonal à majorité de droite (en principe) s’est laissé manipuler par la gauche et les verts.

Par Alain Saracchi

N

os magistrats espéraient-ils prendre des voix auprès de ces deux formations politiques afin d’être réélus confortablement? Grave erreur de stratégie. On est bien élu à la façon Pierre Maudet: en ayant des idées et en les appliquant. Le citoyen n’est pas un veau et il sait reconnaître quelqu’un qui ne raconte pas de bobards et applique ce qu’il a promis. Ceci pour dire que nos magistrats se sont faits rouler dans la farine notamment par le Conseil administratif de la Ville de Genève à majorité gauche et verts. De nombreuses rues se sont fermées à la circulation, des centaines de places de parking en surface ont disparu, les barrières architecturales se sont multipliées sur les grands axes et les ondes vertes ont été supprimées.

Le découragement général

Les automobilistes en sont arrivés au point, pour ceux qui le pouvaient, de laisser leur véhicule dormir dans leur garage et s’habituer à utiliser les transports en commun. Trains, trams, bus se sont remplis surtout aux heures de pointes c’est-à-dire aux heures où la population se rend au travail et en rentre. Ils ont aussi abandonné l’usage de leurs véhicules car les contraventions pleuvent y compris pour les 2 roues, et le prix du parking a doublé

voir triplé depuis que les autorités politiques ont remis la gestion dans les mains de la Fondation des parkings. Tous les habitants de notre canton ne roulent pas en automobile, mais ils prennent une fois où l’autre le tram ou le bus voire le train. Mais les tarifs sont devenus prohibitifs surtout pour une famille et il faut aussi reconnaître que les transports publics sont contraignants.

Tous ensemble vers une solution durable

Il serait grand temps que les autorités que nous avons élues, et tous partis confondus, réfléchissent un peu plus loin que le bout de leur nez (qui se rallonge comme celui de Pinocchio tant ils essayent de nous faire avaler des couleuvres) afin de rétablir des tarifs bon marché aussi bien pour les transports publics que pour les parkings. La perte engendrée par une diminution des tarifs pourrait être compensée par une restructuration du personnel de l’Etat et de la Ville de Genève où les services se chevauchent en particulier au niveau de l’urbanisme. Le but voulu serait ainsi atteint. Moins de circulation, moins de bouchons, moins de pollution alors qu’aujourd’hui, par un manque de réflexion globale, c’est le contraire qui se produit A méditer...

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spécial région: Genève

Slalom automobile du Mandement La 16e édition du slalom automobile du Mandement aura lieu le dimanche 26 août 2012 sur le plateau d’Essertines entre Dardagny et Malval.

C

ette manifestation est organisée par l’ACS Genève ainsi que quatre écuries de sport automobile de Genève:

• L’Ecurie la Meute • le Heldan Rallye • l’Ecurie du Léman • l’Ecurie Ouest Romand Après une édition 2011 qui, malheureusement, avait été annulée pour des raisons techniques (non-disponibilité du chronométrage), cette édition 2012 repart sur de solides bases.

Informations et inscriptions www.slalom-du-mandement.ch

Unique petite différence par rapport aux années précédentes, la présidence de la manifestation est dorénavant assumée par l’ACS Genève. Alors venez nombreuses et nombreux participer, ou simplement en tant que spectateurs, le dimanche 26 août prochain, sur le plateau d’Essertines, entre Dardagny et Malval.

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Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

LE magazine de l’automobile en Suisse romande Découvrez-le sur www.acs.ch, rubrique Sport automobile

Abonnement

Case postale 68 • 1213 Onex sportmag@vtx.ch • 022 343 03 43

CHF 29.- !

La première année, 8 numéros (au lieu de CHF 44.- en kiosque)

sections ACS

La route de la soie L’aventure d’un groupe d’amis en route vers la Chine et la Mongolie. Réunis par l’esprit d’aventure, ils se sont mis en route au départ de Saint-Maurice pour rejoindre Pékin à bord de quatre antiques Citroën 2cv.

Il faut néanmoins un minimum de logistique pour réussir ce pari et les quatre voitures sont suivies par un camion 4x4. L’ACS Vaud suit les péripéties de leur voyage jour par jour sur leur site internet.

Que transporte la Caravane ?

Pour les 2cv (les fières montures) : un minimum : effets personnels, matériel de camping, petites pièces de rechange et boîte à outils, pharmacie de secours… le tout limité à un maximum de 60 kg (avec équipement GPS, émetteur-récepteurs CB et 2 jerrycans).

Le camion (le chameau porteur) : comme les 2cv mais en plus pièces de rechange pour les voitures (moteur 2cv et boîte de réserve, pièces de suspension, et diverses pièces mécaniques) un poste à souder, et une galerie de jerrycans (consomme 20 litres de Diesel aux 100 km).

Les membres recrutent des membres

Gagnez des bons de carburant en parrainant un nouveau membre Notre action de recrutement de nouveaux membres se poursuit et nous vous rappelons que vous avez la pos-

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Vd

Par ailleurs une instrumentation chirurgicale de base complète et neuve + divers instruments usagés, un stérilisateur de salle d’opération neuf, du matériel de suture et des médicaments (le tout pesant 80 kg) sera transporté jusqu’à l’hôpital régional de Khovd dans une région isolée de l’ouest de la Mongolie. L’hôpital et son personnel ont déjà bénéficié de la présence de chirurgiens suisses actifs dans le programme « surgical teams » de la section suisse du Collège International des chirurgiens, puis de la Société Suisse de Chirurgie.

Actuellement ces aventuriers des temps modernes sont à Tachkent.

Suivez ce voyage sur les traces des cavaliers mongols comme si vous y étiez en cliquant sur www.modern-caravan.com

sibilité de gagner des bons de carburant pour le parrainage de chaque nouveau membre ACS Vaud.

Demandez-nous les conditions et les bulletins d’adhésion à acs.vaud@acs.ch

ACS - Le shop Gilet réfléchissant

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Je profite avec plaisir de ces offres et commande (merci de bien vouloir remplir les blancs) ______ (nombre) Gilet réfléchissant

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Nom..................................................Prénom...............................................

Rue....................................................NPA....................................................

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Téléphone..........................................Mail....................................................

Numéro de membre ACS..............................................................................

Date..................................................Signature............................................

Offre spéciale

Prière de remplir le talon et de le retourner à ACS-Shop • Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13,ou par fax au +41 31 311 03 10, ou commander sur Internet www.acs.ch

the club

ACS Fribourg Case postale 105 1701 Fribourg T +41 26 341 80 20 F +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch ACS Genève Clos de la Fonderie 19 Case postale 1205 1227 Carouge T +41 22 342 22 33 F +41 22 301 37 11 E acs.geneve@acs.ch ACS Neuchâtel Rue de la Treille 5 Case postale 1770 2001 Neuchâtel T +41 32 725 81 22 F +41 32 721 44 80 E acs.neuchatel@acs.ch ACS Les Rangiers Case postale 130 2882 Saint-Ursanne T +41 32 422 65 22 F +41 32 421 42 15 E acs.lesrangiers@acs.ch ACS Seeland-Jura Hugi Strasse 2 2501 Bienne T +41 32 323 15 25 F +41 32 323 71 69 E acs.seeland-jura@bluewin.ch ACS Valais Rue du Scex 33 1950 Sion T +41 27 322 11 15 F +41 27 322 33 21 E acsvalais@tvs2net.ch ACS Vaud Avenue de Rumine 9 1005 Lausanne T +41 21 331 27 22 F +41 21 331 27 29 E acs.vaud@acs.ch

Petites annonces Chaînes TRAK 8 réglables 225/60 R15 CHF 100.Autoradio Blaupunkt Atlanta K7 • 6 CD CHF 80.- à discuter T 076 491 46 17 Mercedes E320 Limousine Modèle 1997 • 161’000 Km CHF 9’750.T 079 679 90 00

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21 et 22 août •pilotage sur le circuit de Magny-Cours voitures tourismes GT et monoplaces 12 septembre •pilotage sur le circuit de Dijon voitures monoplaces 13 septembre •pilotage sur le circuit de Dijon voitures tourismes/GT 8 octobre •pilotage sur le circuit de Monza voitures tourismes GT et monoplaces 21 octobre •course du Bas-Monsieur (organisation Scuderia Taifyn/ACS) 29 et 30 octobre •pilotage sur le circuit de Lédenon voitures tourismes GT et monoplaces

sections ACS

Programme et retours sur les évènements de la section neuchâteloise Voici les dates à retenir pour ces prochains mois. Et quelques nouvelles de nos évènements organisés. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter notre secrétariat.

104e Assemblée générale de l’ACS

C’est au restaurant de La Vue-des-Alpes que s’est déroulée la 104e Assemblée générale de l’ACS Neuchâtel animée par le Président, Christophe Hurni.

Cela a été l’occasion de faire un bilan sur l’année 2011 ainsi que de féliciter les différents exploits sportif des membres du Club. Différents points ont été abordés durant la réunion notamment ceux concernant la sécurité routière dans le canton, les événements à venir pour l’année 2012, le rapport du caissier, ainsi que l’élection statutaire. Afin de clôturer la soirée, une médaille a été remise aux membres de plus de 50 ans, 30 ans et 25 ans d’ancienneté au Club. Les convives se sont ensuite réunis autour d’un buffet mis en place pour l’occasion.

Quelques invités de prestiges ont fait le déplacement comme Monsieur Philippe Gnaegi, vice-président du

Organisation

Conseil d’Etat de Neuchâtel, qui a tenu à féliciter le travail réalisé par l’ACS depuis l’existence du club.

Le classement de l’année 2011 des meilleurs sportifs automobile de l’ACS a permis à tous les pilotes du club d’obtenir une prime sur leur bon résultat réalisé durant l’année passé. On retrouve dans les 5 premiers du classement : 1. François Jeanneret 2. Thierry Barraud 3. Jonathan Hirschi 4. Laurent Reuche / Jean Dériaz 5. Rodolfo Esposito L’ACS tient à remercier tous ses membres présents lors de cette assemblée.

ACS sur le circuit de Lignières

Christophe Hurni/Sports-Promotion N 079 240 62 51 info@sports-promotion.ch

le 5 septembre 2012 Après le succès rencontré le 11 mai dernier, l’ACS, section neuchâteloise, propose à nouveau, en collaboration avec Sports-promotion, 1 après-midi «découverte» de pilotage sur circuit. Ce stage s’adresse à tous les passionnés (de tous niveaux) qui désirent découvrir le plaisir du pilotage sur circuit. Des pilotes professionnels encadreront les participants afin d’offrir à chacun la possibilité de progresser en toute sécurité. L’horaire sera de 13h30 à 17h et le prix CHF 190.--, une réduction de CHF 20.-- pour les membres de la section neuchâteloise sera octroyée.

Tous renseignements au secrétariat pour obtenir les formulaires d’inscription acs.neuchatel@acs.ch • T 032 725 81 22

Vacances

Les vacances approchent. N’oubliez pas de prendre dans vos bagages votre carte de membre ACS et surtout n’oubliez pas de contacter le numéro de téléphone qui y figure – 044 628 88 99 – depuis l’étranger +41 44 628 88 99, afin de bénéficier des nombreuses prestations que votre Club vous offre.

ATTENTION! Si vous vous rendez en France avec votre voiture, depuis le 1er juillet 2012, vous devez être en possession d’un alcotest ! Ces alcotests sont en vente au secrétariat au prix de CHF 3.--. Pour l’Italie, n’oubliez pas de coller le «CH» sur votre voiture et munissezvous de la carte verte d’assurances.

Le secrétariat vend aussi les viacards pour payer les péages d’autoroutes italiennes. Les gilets de sécurité (en vente à votre secrétariat) sont aussi obligatoires dès que vous quittez la Suisse.

Nous vous souhaitons un bel été et d’agréables vacances reposantes.

the club

Podium à Monza pour Christophe Hurni

3e place pour le président de la section neuchâteloise de l’ACS au volant d’une Dallara Renault 3.5 dans le cadre du «Europa Boss GP». Le pilote neuchâtelois est heureux de ce magnifique résultat !

«Cette 3e place me comble de bonheur, car j’ai dû partir de la dernière ligne suite à mon abandon dans la course du samedi où un concurrent maladroit me percuta par l’arrière et endommagea ma voiture. Après cet incident qui m’a fait rater une belle performance avec le 2e temps aux qualifications, je me suis fixé le challenge de réussir un podium malgré l’handicap énorme de partir

en fond de grille. Après un super départ (5 places de gagnées dès la première chicane), j’ai grignoté l’un après l’autre chacun des concurrents qui me précédaient. Ma tâche fut rendu encore plus difficile lorsqu’un concurrent, qui me devançait, a explosé son moteur ce qui a imbibé ma visière d’huile et posé des grands problèmes de visibilité. Je tiens à remercier le Team Jenzer (qui comme l’année passée en GP3) m’a donné l’opportunité de courir au volant de cette magnifique Dallara Renault de 500ch avec une moyenne au tour de plus de 200 km/h et des pointes à 300 km/h.»

lecture

Le guide de l’été Envie de découvrir le jardin secret des collectionneurs automobiles?

Ce guide signé Pierre Thaulaz vous est destiné.

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d e s c o l l e c t i o nbiles musées automo SuiSSe et régions voisines

C

ertains accumulent le maximum d’automobiles, au risque de ne plus pouvoir les sortir de leur petit musée, d’autres sont amoureux d’une marque en particulier. Leur mission à tous?

Sauvegarder un patrimoine en voie de disparition! Véritable ode aux merveilleux fous du volant et à leurs drôles de machines, le «Guide des collections et musées automobiles» écrit par notre collaborateur Pierre Thaulaz est disponible dès aujourd’hui en librairie et sur le site Internet des Editions Favre (www.editionsfavre.com). Vous y découvrirez 50 collections exceptionnelles, la plupart en Suisse. A la fin de chaque portrait, une fiche pratique donne des informations utiles ainsi que les coordonnées du collectionneur ou musée, certains privés ne recevant que sur demande. Quelques-uns sont «classés X» (anonymes). Réd.

Le «Guide des collections et musées automobiles» Suisse et régions voisines 214 pages toutes illustrées CHF 32.- / Editions Favre

guide |

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collection

Les traces de la vie Vous voulez dire un propriétaire célèbre?

Comme M. Duttweiler, le fondateur de Migros. Sa Topolino figure dans notre collection.

Toutes les marques suisses ont disparu. En avez-vous quelquesunes?

Oui, c’est même un peu la base de notre musée. Nous avons notamment Pic-Pic, Martini, Adler, Turicum ou Dufaux. Tous les grands noms de l’époque sont dans notre musée.

Combien de voitures suisses?

Des 80 marques qui ont existé en Suisse, 25% sont représentées chez nous, soit un peu plus de 30 véhicules.

Des voitures qui roulent?

Une petite partie. Mais notre devoir est d’abord de les conserver pour les générations futures.

Vous les restaurez?

Oui, en faisant appel à des experts extérieurs pour nous aider. Mais pour le moment, nous sommes sur le mésoscaphe…

Le mésoscaphe, c’est un travail énorme?

Enorme, en même temps très intéressant. Surtout, on a affaire à une technologie suisse, élaborée par les frères Giovanola, à Monthey. Si trouver un expert en restauration automobile est chose relativement aisée, il est plus difficile de dénicher un spécialiste des sous-marins en Suisse. Je n’en connais qu’un, c’est Erwin Aebersold et il a 84 ans (réd. Il a travaillé sur plusieurs projets de Jacques Piccard, dont le mésoscaphe).

Quand s’achèvera cette restauration?

En 2014, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Exposition nationale

Responsable des collections du Musée des transports, à Lucerne, Daniel Geissmann est un passionné d’automobiles.

Rencontre près du mésoscaphe!

Par Pierre Thaulaz

A

uto & Sport: Quelle place occupe l’automobile dans votre musée?

Daniel Geissmann: Nous avons quatre halles, dont l’une est consacrée aux quatre-roues, aux motos et aux vélos.

On peut estimer qu’environ 50% des visiteurs viennent pour la mobilité individuelle, et plus particulièrement pour les automobiles.

Selon quels critères sont choisies les voitures exposées au Musée des transports?

Il y a une part de hasard. Nous n’avons pas de moyens financiers nous permettant d’acheter des véhicules sur le marché. Par contre, nous bénéficions de dons.

Mais vous ne prenez pas tout?

Non. On regarde si c’est une pièce importante pour la mobilité, par exemple une Renault 16 ou une 2CV. L’identité du propriétaire est également un facteur important.

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suisse. Extérieurement, le mésoscaphe retrouvera son aspect d’origine. A l’intérieur, par contre, on laissera en l’état la dernière utilisation des Canadiens.

Dans une restauration, doit-on garder les traces du passé?

Pour nous, la substance historique est importante. Dans le cas du mésoscaphe, nous allons réparer les trous dus à la corrosion mais nous ne voulons pas d’une nouvelle construction.

A une certaine époque, on transformait des vieux bateaux en restaurants?

Vous parlez du Righi? Aujourd’hui, nous avons enlevé toutes les traces du restaurant et avons restitué son apparence.

On respecte le passé?

Tous les objets font désormais partie d’une collection et nous avons des règles à respecter. Certains attendent peut-être qu’on leur présente une voiture dans un état presque neuf, mais nous préférons laisser apparaître les traces de la vie.

Vous avez un procédé très original pour les présenter?

La présentation avec ce monte-charge est un système qu’on n’avait encore jamais vu. Le dilemme était de montrer le maximum de véhicules sur une surface très limitée. C’est une solution intéressante, même si les passionnés se plaignent de ne pas avoir l’odeur du cuir.

C’est vrai qu’on est un peu loin de l’objet…

Mais on peut faire venir la voiture dans un petit amphithéâtre…

Oui, mais vous devez attendre quelques minutes, et peut-être qu’un autre a déjà choisi sa voiture! Les passionnés aimeraient avoir tout de suite sous les yeux l’objet qu’ils ont dans la tête.

Pourquoi ne pas présenter quelques voitures de manière plus classique?

C’est en projet… Nous présentons déjà l’Aston Martin DB5 du film Goldfinger, et nous avons créé l’an dernier la «Scuderia Verkehrshaus», composée de quelques véhicules du musée. Nous sommes un musée de la mobilité et non de l’immobilité.

Elles participent à des rallyes?

Des rallyes ou des présentations. Elles sont utilisées comme navettes de prestige entre l’aéroport de Zurich et le musée. Nous avons par exemple transporté Claude Nicollier.

Vous avez des rapports avec les collectionneurs suisses de voitures?

Nous voulons dialoguer avec eux, chose qui n’a pas été faite jusqu’à présent. Du 6 au 8 juillet, nous leur offrons un espace afin qu’ils puissent présenter leur musée ou leur collection. L’occasion aussi de voir si l’on peut créer des expositions temporaires avec des objets appartenant à différents collectionneurs. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de certains de nos objets.

Vous avez aussi des rapports avec les autres musées à l’étranger?

Nous avons un bon contact avec Mulhouse. Je suis aussi l’organisateur du GP Suisse, à Berne. J’ai invité le musée à venir présenter quelques voitures en août prochain.

Vous avez une préférence entre les trains, les avions et les voitures?

C’est clair que c’est l’automobile.

Quelles sont les voitures qui vous intéressent le plus?

Celles des années 60. Nombre de voitures de rêve sont nées durant ces années. Le design était ouvert, c’était une époque très créative pour les carrosseries.

Votre voiture des années 60?

L’Aston Martin DB4 Zagato. C’est un peu ce style qui me plaît...

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portrait

«La plus belle invention de l’homme» Elu président du Vétéran Car Club le 10 mars dernier, le Fribourgeois Norbert Wicht est ingénieur dans le… civil.

Portrait d’un amoureux de la route.

Par Pierre Thaulaz

A

uto & Sport: S’il fallait définir le Vétéran Car Club Romand?

Norbert Wicht: Le club compte 650 membres et nous avons des activités dans tous les domaines, depuis les catégories ancêtres et vétérans jusqu’aux utilitaires, motos et voitures de tourisme. Les youngtimers de 20 à 30 d’âge ne sont pas oubliés. Même si ce ne sont pas encore des véhicules de collection, ils offrent déjà un certain intérêt, permettant aux plus jeunes d’accéder à la voiture de collection, et ce sans dépenser des fortunes.

Avez-vous beaucoup de moins de 40 ans dans votre club?

Non. La majorité se situe au-delà de 55-60 ans.

Les jeunes s’intéresseraient-ils moins à la voiture?

Je ne crois pas, mais nous avons sans doute un effort à réaliser pour rajeunir nos structures. L’appellation «Veteran Car Club» chicane peut-être certaines personnes. Parmi les mesures prises lors de notre 50e anniversaire, en 2011, je citerais la suppression du parrainage pour entrer dans le club.

Un monde des oldtimers que vous avez envie d’ouvrir?

Déjà, nous sommes un club multimarques, ce qui se traduit par une certaine ouverture. Après, comme dans tous les clubs, nous avons des ayatollahs, même si le terme peut paraître un peu dur. Nous avons rencontré quelques réticences parmi les puristes lorsque nous avons décidé d’accepter les youngtimers, ces voitures avec des morceaux de plastique… Pourtant, ça fait partie de l’évolution. Sortir avec une ancêtre ou vétéran dans le trafic moderne, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable. Les gens aspirent aussi à un peu plus de confort et d’agrément. Une voiture des années 60-70 est plus agréable à conduire qu’une voiture des années 20 ou 30. L’objet de collection évolue avec le temps.

L’objectif est aussi d’offrir une meilleure visibilité au club?

Oui. L’an dernier, le GP rétro organisé sur le circuit du TCS, à Cossonay, a remporté un grand succès. Nous allons remettre le couvert en 2014, sur une piste encore plus intéressante puisqu’elle sera portée à 4 kilomètres. Un GP rétro qui sera

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organisé tous les trois ans, le week-end du Jeûne, en alternance avec le Marchairuz historique, qui a lieu cette année, et Ollon-Villars prévu en 2013.

Organisé pour la première fois cette année, le Triangle alpin annonce-t-il d’autres manifestations de ce type?

Si la sortie saucisson est toujours agréable, il est souhaitable selon moi d’avoir des échanges plus étroits avec les clubs, en l’occurrence les 3A de Lyon et le Veteran Car Club du Piémont, ne serait-ce que pour mieux anticiper ces réglementations européennes qui nous pendent au bout du nez. En Suisse, l’idée maîtresse est que les véhicules de collection sortent du Département de justice et police pour intégrer le Département de la culture et soient inscrits au patrimoine. Après la guerre, des véhicules mythiques comme la 4 CV, la Fiat 500 ou la Coccinelle ont marqué la reprise économique. Cette voiture qui permet aux gens de se déplacer, de travailler et de se rencontrer demeure la plus belle invention de l’homme. Les routes ont permis de modeler le paysage.

Le collectionneur que vous êtes s’intéresse à l’histoire?

Certainement. C’est en 1912 que l’on a commencé à asphalter les routes, non pas pour améliorer le confort ou augmenter la vitesse, mais principalement pour supprimer la poussière, même s’il y avait à peine 11’000 véhicules en 1912 en Suisse, pour 300’000 vélos. Jusqu’en 1925, il était interdit de rouler avec un véhicule dans les Grisons. Ce n’est pas si vieux!

Comment êtes-vous entré dans le monde de la voiture de collection?

A 12-14 ans, j’avais une voisine qui avait une MG, une TC ou une TD et je me disais qu’il fallait que j’en trouve une un jour. J’ai acheté ma première voiture de collection à l’occasion de mes 40 ans. Cette MG TD de 1953, je l’ai toujours.

Vous avez plutôt des anglaises?

Principalement des MG… J’ai également craqué pour une Traction, un véhicule mythique avec lequel j’ai du plaisir à rouler. J’ai aussi une Saab Sonett V4 de 1968 presque neuve…

Votre fils a les mêmes goûts que vous?

Oui. Il a aussi la passion des voitures des années 60 et 70.

Vous êtes entre deux catégories ?

La plus ancienne, c’est la Traction de 1950, mais je n’ai pas encore trouvé «le» véhicule d’avant-guerre.

Cette Traction a encore des pièces d’avant-guerre, à commencer par ce capot avec des clapets. Ils avaient encore des stocks d’anciennes pièces… Un ami m’a dit: «J’ai acheté une 403. Le premier jour, ils ont fabriqué 60 voitures, et elle porte le numéro 52. Quand je la regarde, je constate qu’énormément de pièces viennent de la 203.»

Quand vous voyez une collection cachée, que ressentez-vous?

C’est un peu comme les collectionneurs de tableaux qui les mettent dans des coffres pour des questions de sécurité. Je trouve que c’est un peu dommage.

C’est un patrimoine qui appartient à tout le monde, il n’y a aucune raison de ne pas en faire profiter d’autres personnes. Lorsque vous faites le plein, il y a toujours quelqu’un qui vous dit: «Super, elle est de quelle année? Qu’est-ce que vous mettez comme essence? Mon voisin aussi en avait une…»

Une bonne manière d’entrer en contact?

En effet, ça crée des contacts…

Norbert Wicht nous présente sa petite dernière, une Traction de 1950

Photo: Patrick Corminboeuf

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La formule 1 en 3D Par Pierre Thaulaz

De 1950 à 2012, l’histoire de la F1 racontée en 63 tableaux par Willy Richard.

Cette œuvre exceptionnelle devrait être dévoilée au Salon de Genève 2013.

A

uto & Sport: Vous avez toujours dessiné des voitures?

Willy Richard: Mon père m’emmenait au GP de Lausanne, en 1947 et 1949. Ses copains faisaient de la course automobile, ils venaient chercher du beurre et du fromage à la laiterie de Gollion avec leur voiture de course. Mes premiers dessins? Willy Daetwyler et Toulo de Graffenried. J’avais 8-10 ans, je découvrais les photos de F1 dans la «Tribune», je les copiais, je trouvais ça gigantesque. Lorsque j’ai eu 18 ans, mon père m’a acheté une VW pour 500 balles et j’ai filé aux 24 Heures du Mans. C’était l’extase.

Mais vous avez choisi une autre voie…

Je voulais être dessinateur de voitures, designer comme on dit aujourd’hui. Les profs me poussaient à choisir un métier dans le graphisme, mais il n’y avait pas beaucoup de débouchés. Mon père m’a dit: «Tu vas faire un métier normal.» J’ai opté pour l’architecture. J’ai pratiqué jusqu’à 35 ans, puis j’ai bâché parce que ça ne m’intéressait pas trop.

Votre première rencontre avec Jo Siffert?

C’était au Nürburgring. Sa Lotus venait de perdre une roue. Je me suis précipité vers lui pour avoir un autographe, il m’a envoyé faire foutre… On s’est revu dans les boxes. «Excuse-moi, mais le Nürburgring, ça fait 23 kilomètres. Quand on perd une roue, la séance d’essais est terminée.»

Comment est né le GP de Gollion?

L’idée est venue en 1983. Profitant d’une manifestation avec Toulo, à Ouchy, j’ai détourné la Renault de Prost et je l’ai cachée dans une grange. On a attendu que les paysans portent le lait à la laiterie et on a commencé à tourner avec la formule 1 dans le village. Lorsqu’on s’est arrêté, on l’a hissée sur un char à banc et on a recréé un podium, champagne à l’appui. Le syndic a trouvé que c’était une bonne idée! Deux ans plus tard, 40 000 personnes ont envahi le village pour le premier GP de Gollion. Tous les grands pilotes sont venus à l’occasion de l’une des trois éditions. Même Fangio…

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Il y avait aussi Jean Tinguely…

Il m’a beaucoup aidé grâce à ses affiches. Leur vente m’avait permis d’éponger les dettes. Il voulait un quatrième GP encore plus spectaculaire, avec des girafes, des éléphants et des lions pour amuser les gamins! Knie était d’accord pour les éléphants, la girafe et les chameaux mais pas pour les lions. C’était l’époque où tout était possible. Tinguely est mort entre-temps, ça ne s’est pas fait!

Vous vous ressembliez?

Non. Ce qui nous rapprochait, c’était la passion du sport automobile. Je l’ai vu souvent aux essais à Monaco. A chaque touchette, il ramassait les débris ou je lui en rapportais lorsque c’était possible. Tout ça pour ses sculptures.

Vous avez souvent peint Ayrton Senna…

Oui, mais j’adorais aussi Gilles Villeneuve. C’était un fou complet.

A la mort de Senna, en 1994, j’ai décidé d’arrêter de me rendre sur les GP. De toute manière, ça devenait difficile d’obtenir les brassards, les laissez-passer. Je me suis assis dans mon fauteuil et j’ai décidé d’établir en quelque sorte le testament de la formule 1.

Tous ceux que je peins, je les ai vus passer, de Farina à Vettel.

Au départ, vous pensiez vraiment peindre tous les champions du monde?

J’avais réalisé toute une série de «Regazzoni», c’est un peu ce qui m’a donné l’idée. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les champions du monde, de 1950 à nos jours?

Avez-vous une époque préférée?

Les années 80. Les pilotes étaient pratiquement mes contemporains.

L’exposition est-elle déjà agendée?

Je l’imagine au Salon de Genève 2013, pour autant bien sûr que je parvienne à finir le travail. Autrement ce sera en 2014. J’aimerais exposer les 63 tableaux, 64 si c’est en 2014, ainsi qu’une voiture championne du monde par décennie.

Le format des tableaux?

40 centimètres sur 120.

Un travail de bénédictin?

Je commence de bonne heure le matin jusqu’à 3 heures de l’après-midi. Après, je fais une virée en vélo pour me détendre. Il y a la fatigue visuelle, et aussi une tension pour le dessin.

Comment travaillez-vous?

Je commence par la recherche des documents, notamment pour les années 50. Ce que je recherche avant tout, c’est l’effet de vitesse. Il faut que la voiture vive, que les pneus tournent… La joie survient lors de l’esquisse. Après, il y a le moment où tu peins, où tu t’enfonces un peu dans la tristesse. A la fin tu redonnes les éclats de lumière, tu retrouves la fraîcheur de la voiture.

L’idée des fonds gris?

C’est pour donner un effet 3D. Une harmonie entre tous ces tableaux?

Oui. Il faut qu’ils soient tous cousins. La voiture roule sur l’asphalte. Si l’on ajoute des personnages ou un paysage, elle sera complètement ensevelie, pour ne pas dire morte. C’est vraiment le portrait de la voiture que j’entends restituer.

C’est le travail de votre vie ?

Je ne sais pas si c’est le plus important mais c’est une espèce de testament.

A quel moment allez-vous estimer que le travail sera achevé?

Jamais (rire).

Y a-t-il un style Willy Richard?

Probablement. Je n’essaie pas de copier les autres… il existe plusieurs peintres de formule 1, des Anglais, quelques Allemands, mais chacun a son style.

Qu’est devenu le triptyque de Senna?

Il a été exposé à Morumbi, la ville où il est enterré. Il était destiné à prendre place dans un Mémorial qui n’a jamais été fait. Je l’ai récupéré parce qu’ils voulaient le vendre. Il est roulé en bas, je le sors de temps en temps…

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pilote du mois

Un Chinois au Mans !

Alexandre Imperatori, le plus Chinois des Genevois était de passage au 24 Heures du Mans pour soutenir quelques uns de ses amis, dont Marcel Fässler et Neel Jani. Par Gérard Vallat

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entre du sport automobile mondial à l’approche du solstice d’été, les 24 heures du Mans attire les pèlerins du monde entier, qui se retrouvent en terre mancelle une fois l’an pour communier à la grand-messe de l’endurance. Au rang de ceux-ci figurent tous les acteurs de la course, les 240’000 spectateurs habituels et nombre de pilotes venus humer un air déjà connu, ou qu’ils rêvent de ressentir de l’habitacle d’un bolide. A classer dans cette tranche, Alexandre Imperatori qui a fait le déplacement de Shanghai, où il réside maintenant depuis près de sept ans, avec l’ambition affirmée de dérouler le bitume européen sous les roues d’une auto de course au plus vite. Actuel leader de la Porsche Carrera Cup Asie, avec quatre victoires en autant de départ, Alexandre Imperatori nous parle de son exil, de sa carrière et du Mans.

Qu’est-ce qui a guidé ton choix de t’exiler en Asie ?

«Je dirais que l’Asie représente une terre nouvelle pour le sport automobile et surtout que les opportunités sont meilleures qu’en Europe. C’est sur un autre continent ce que d’autres ont fait avant moi en Angleterre et aux Etats-Unis il y a des années. J’ai commencé à faire de la formule Renault et remporter le titre, avant de passer en F3B au japon durant deux saisons. Là j’ai été vice-champion, ensuite je suis monté en F3A avec Honda. Je faisais du développement avec cette voiture et j’ai terminé 5e du championnat, puis 12e à Macao en partant du fond de grille. En 2011 je suis passé en Formule Nippon, l’équivalent japonais du GP2. J’ai terminé le championnat 2e rookie. A côté j’ai fait la Carrera Cup et le Super GT avec Lexus»

Tu as terminé tes études à l’EPFL récemment, mais on peut dire que tu épouses vraiment la culture asiatique puisque tu t’es marié avec une Chinoise ?

«C’est vrai, cela fait un an jour pour jour aujourd’hui que je me suis marié. J’ai trouvé ma place en Chine, mais pour ce qui est du sport automobile les choses ne changent pas c’est un combat quotidien dont on ne sait jamais quel sera l’issue. C’est aussi pour cela que j’ai absolument tenu à terminer mes études en suivant les cours depuis la Chine et revenant en Suisse pour chaque examen. Je dois d’ailleurs remercier les professeurs de l’EPFL qui m’ont permis de fonctionner ainsi, avec un programme sur mesure, et d’obtenir finalement un master en informatique».

Cette saison tu te consacre entièrement à la Porsche Carrera Cup ?

«L’an dernier mon programme était un peu chargé et je voulais faire quelque chose plus proche de la Chine pour participer de plus près au développement du sport automobile de ce pays et rester proche d’un public qui commence à me connaitre. Je suis maintenant basé à Shanghai, raison pour laquelle je me consacre dorénavant à la Porsche Cup Asie. Je courrai également quelques courses au volant d’une Audi R8, dont les 1000 kilomètres de Suzuka, mais je veux gagner le titre en Porsche, c’est dans l’optique du futur».

Et ton futur en Europe ?

«J’ai le projet de prendre part à quelques courses du VLN, avec le but de participer plus tard aux 24 heures du Nurburgring ».

Quel feeling as-tu pour ta première visite au Mans ?

«Je crois que Le Mans évoque la même chose pour pratiquement tous les pilotes. Un étrange mélange de sensations et une attirance vers une course dont on a entendu parler dès l’enfance. Aujourd’hui, on sait que Le Mans c’est 24 heures de sprint. Je suis attentivement la course de mes copains Neel Jani et Marcel Fässler que j’ai connu à l’époque le l’A1GP» Quel est ton prochain rendez-vous sportif ?

«Avec la Porsche c’est Ordos, en Mongolie extérieure. Un endroit exotique, mais un circuit sympa ou j’avais perdu les deux courses en 2011 après m’être fait percuter. Alors le but est de gagner bien sûr».

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