Petite Hydro - Kleinwasserkraft N°115

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Petite Hydro Kleinwasserkraft

Zeitschrift für die Kleinwasserkraft Périodique pour la petite hydraulique

N° 115 | 2025

La (re-)mise en service d’une centrale hydroélectrique

Erneuerung KW Albisser mit Turbine und Wasserfassung

Le pool d’énergie de réglage Swiss Small Hydro a été lancé

Regelenergie-Pool gestartet mit Fleco Power/Swiss Small Hydro

L’assainissement de la PCH

Sonceboz Sous les Roches

Trinkwasser-KW Mettental: Blick auf 20 Jahre Betrieb

Trotz aller Unsicherheiten … Malgré tous les doutes...

Die Schweiz rühmt sich gerne ihrer Rechtssicherheit. In vielen Bereichen mag diese Sicherheit tatsächlich gelten, bei der Kleinwasserkraft ist dies aber ganz und gar nicht der Fall: Auf jede Verbesserung folgte stets ein Gegenschlag. Der erste kräftige Schub zur Förderung erhielten die Kleinwasserkraftwerke mit der Einführung der Mehrkostenfinanzierung MKF. Allerdings verweigerten etliche EVU diesen Tarif. Erst der Sieg vor Bundesgericht des damaligen Swiss Small Hydro-Vorstandsmitglieds Peter von Rotz machte den Weg frei für die volle Vergütung von 16 Rappen/kWh. Später wurde diese teilweise auf 15 Rappen/kWh reduziert, aber immerhin! Scheinbar kam es dann noch besser: Mit der kostendeckenden Einspeisevergütung KEV gab es mit ausgeklügelten Formeln berechnete Vergütungssätze, die auch lukrativ für den Bau von Kleinstwasserkraftwerken waren. Darauf erfolgte die an und für sich vernünftige Einschränkung, dass für Fliessgewässer Bauzonen und Schutzzonen festgelegt wurden.

Lösung gut, alles gut? Leider nein: Alsbald trommelten die Gegner der Kleinwasserkraft erfolgreich für die Streichung der Beiträge an die «unerträglichen» Wasserkraftwerke mit weniger als 300 kW Leistung. Kehrte nun endlich Ruhe ein? Weit gefehlt: Sodann forderten dieselben Leute, kräftig unterstützt von «Subventionsgegnern», die Anhebung dieser Leistungsuntergrenze auf das Zehnfache! Dank energischem Einschreiten von Swiss Small Hydro wurde das Schlimmste verhindert und dann die neue Untergrenze für Vergütungen auf 1000 kW festgelegt. Mit viel Einsatz konnte zur Milderung eine Minimalvergütung für Kleinstwasserkraftwerke bis 150 kW erreicht werden – Inkrafttreten ab 2026.

Dieser kurze Rückblick zeigt klar die Notwendigkeit, ganz oben, also bei den Entscheidungsträgern im Bundeshaus in Bern Einfluss zu nehmen. Genau das tut Swiss Small Hydro mit seinem Präsidenten, Nationalrat Benjamin Roduit. Er pflegt beste Beziehungen zu den massgebenden Stellen und schreitet sofort ein, wenn Ungemach droht. Eine vorzügliche Beziehung zur Exekutive ist ebenfalls sehr hilfreich. Darum wird uns an der Swiss Small Hydro-Fachtagung am 22. Mai 2026 Bundesrat Albert Rösti mit seinem Besuch beehren. Bitte diesen Anlass bereits jetzt in die neue Agenda eintragen. Für das alte Jahr wünschen wir Ihnen frohe Festtage und fürs neue Jahr ganz viel Erfreuliches.

La Suisse se vante volontiers de sa sécurité juridique. Celle-ci se confirme dans de nombreux domaines, sauf dans celui de la petite hydraulique. Chaque amélioration a toujours été suivie par un contrecoup. La première impulsion majeure en faveur de la petite hydraulique a été donnée par l’introduction du Financement des Frais Supplémentaires (FFS). Cependant, plusieurs fournisseurs d’électricité ont refusé ce tarif. C’est seulement après la victoire devant le Tribunal fédéral de Peter von Rotz, alors membre du comité de Swiss Small Hydro, que la voie a été ouverte pour une rétribution intégrale de 16 cts/kWh. Plus tard, celle-ci a été en partie réduite à 15 cts/kWh, mais c’était déjà un progrès.

La situation a ensuite semblé s’améliorer encore : avec la rétribution à prix coûtant (RPC), des taux de rémunération calculés à l’aide de formules sophistiquées, également intéressants économiquement pour la réalisation de petites centrales hydrauliques, ont été mis en place. Cette mesure a été suivie d’une restriction en soi raisonnable, avec la définition de zones à bâtir et de zones protégées pour les cours d’eau.

Tout va donc si bien ? Hélas, non : très vite, les opposants à la petite hydraulique ont fait en sorte de supprimer les contributions d’investissement aux centrales d’une puissance inférieure à 300 kW. Le calme était-il ensuite revenu ? Loin de là : les mêmes personnes, soutenues par les « opposants aux subventions », ont alors exigé que cette limite de puissance minimale soit multipliée par dix! Grâce à l’intervention de Swiss Small Hydro, la nouvelle limite inférieure pour les contributions d’investissement a été finalement fixée à 1000 kW pour les rénovations notables. Au prix de nombreux efforts, une rétribution minimale pour les petites centrales hydrauliques jusqu’à 150 kW a pu être obtenue et elle entrera en vigueur à partir de 2026.

Cette brève rétrospective montre la nécessité de mener un lobbying ciblé auprès des décideurs du Palais fédéral à Berne. C’est ce que fait Swiss Small Hydro avec son président, le conseiller national Benjamin Roduit. Il entretient d’excellentes relations avec les autorités compétentes et intervient immédiatement en cas de menace. D’ailleurs, le conseiller fédéral Albert Rösti nous fera l’honneur de sa présence lors de la Journée technique de Swiss Small Hydro le 22 mai 2026. Notez bien cette date dans votre nouvel agenda ! Et nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année et une nouvelle année pleine de bonheur.

Planung, Bau und Inbetriebnahme

Études,

construction et mise en service

La (re-)mise en service d’une centrale hydroélectrique

(Wieder-)Inbetriebnahme eines Wasserkraftwerks: Die wichtigsten Arbeiten vor und nach der Netzschaltung

Betrieb und Unterhalt

maintenance

Politik und Rahmenbedingungen

Verband

Erneuerbare Energien

Les énergies renouvelables

«Hydroelectric Sublime» — Impressionen aus der Region Emosson 44 – 45 « Hydroelectric Sublime » — Impressions de la région d’Émosson 44 – 45

Events

Évènement

28. Anwenderforum Kleinwasserkraft in Landquart

28e « Anwenderforum Kleinwasserkraft » à Landquart 49

Kurzmitteilungen

Brèves

Veranstaltungen

Agenda

01 Vérification de l’alignement au laser. Überprüfung der Wellenausrichtung mit Laser.

02 Résultat d’alignement final après réglage dans le plan horizontal. Endgültiges Ausrichtungsergebnis nach Einstellung in der horizontalen Ebene.

03 Relevé de pente d’arbre avec inclinomètre numérique. Bestimmung der Wellenneigung mit digitalem Neigungsmesser.

04 Relevé d’orbites de déplacement des arbres au comparateur (instrumentation à 90°). Aufzeichnung der Bewegungsbahnen der Wellen mit einem Komparator (90°­Messgerät).

05 Mesure de débit sur conduite forcée lors d’essai de performance. Durchflussmessung an einer Druckleitung während einer Leistungsprüfung.

06 Mesure de pression et de déplacement d’un injecteur. Druck­ und Wegmessung einer Pelton­Düse.

La (re-)mise en service d’une centrale hydroélectrique

Ce n’est pas la première fois que « Petite Hydro » s’intéresse aux contrôles des groupes hydroélectriques (cf. n°101 sur le ressuage des roues et n°102 sur la magnétoscopie) et ce ne sera pas la dernière, étant donné l’importance de cette étape sur la durée d’exploitation de la petite centrale, mais aussi sa production électrique et sa rentabilité. Ici, c’est un parcours au niveau de la remise en service d’une turbine, proposé par un des membres de SSH, riche de son expérience de terrain, Damien Coubès.

Lors de la construction ou de la réhabilitation d’un aménagement hydroélectrique, une mise en service complète de chaque équipement et de l’ensemble doit être réalisée, de manière à garantir le bon fonctionnement des nouvelles installations (suivant les normes NF EN IEC 60545, CEI 60609, CEI 60193, CEI 60995, CEI 60994, CEI 61116, CEI 60034, CEI 62006 et ISO 7919-5, ISO 7919 et 10816, CEI 62006 etc.). Il y a deux raisons principales à cela :

• Le bon fonctionnement et la fiabilité des équipements De manière générale, les petites centrales ne sont pas surveillées en permanence par du personnel spécialisé, contrairement aux grandes centrales. Les contrôles humains coûtent cher en regard de la valeur de l’électricité produite; c’est pourquoi, souvent, les actions sont limitées à des vérifications périodiques, occasionnelles et/ou du monitoring à but préventif (comme les données de température et de vibrations), par le biais d’une supervision à distance.

• La vérification que les performances obtenues correspondent à celles promises Les fournisseurs qui ont conçu la centrale se sont basés sur les données transmises par le maître de l’ouvrage, afin de définir les caractéristiques des équipements. Les essais permettent de vérifier que les garanties de fonctionnement de ces équipements sont bien respectées par les fournisseurs, pour autant que les données de base soient conformes à la réalité. Or, pour que les mesures soient fiables et d’une précision élevée (incertitude inférieure à ±2 % sur la puissance hydraulique), il s’agit d’effectuer les contrôles conformes au type de turbine (action ou réaction) et au régime hydraulique (haute, moyenne ou basse chute) selon des méthodes de mesure adaptées (débitmètre ultrasonique, piézométrie, pesée des volumes, etc.).

COMMENT SE DÉROULENT LES ESSAIS ?

La mise en service suit un plan global d’essais, établi entre le maître d’ouvrage, le titulaire du marché (fournisseur ou intégrateur), le superviseur, ainsi que le(s) sous-traitant(s).

Avant de remettre la centrale à son propriétaire, plusieurs tests sont réalisés :

Essais en atelier : avec l’accord du fournisseur, il est possible d’assister aux tests en atelier de la turbine, de la génératrice, de la vanne de garde de la turbine, et autres (contrôle de l’aspect visuel des pièces, contrôle des dimensions, essai de pression, etc.)

Essais lors de la mise en service : ces essais se font progressivement, de la mise en eau jusqu’au test du turbogroupe à sa pleine puissance, une fois raccordé au réseau électrique. Ils servent à s’assurer que tout fonctionne correctement dans des conditions réelles sous les diverses conditions d’exploitation.

• Période probatoire : durant les temps qui suivent les essais, les fournisseurs ont la possibilté de corriger les problèmes qui pourraient apparaître.

Les essais se déroulent en deux étapes. Dans un premier temps, ils ont lieu hors eau afin de contrôler chaque organe indépendamment. Puis, l’ensemble de l’installation est examiné en eau.

VÉRIFICATION HORS EAU DES ORGANES

Avant de mettre en eau la centrale, plusieurs vérifications sont nécessaires (liste non exhaustive) :

• S’assurer que les volumes mouillés (conduite, vannes, turbine) sont propres et exempts de corps étrangers.

• Systèmes de sécurité et de contrôle : vérifier les chaînes de sécurité et le fonctionnement correct de tous les organes. Cela inclut des ajustements comme le réglage des temps de manœuvre pour l’ouverture et la fermeture des injecteurs ou le réglage des efforts sur un vannage de Kaplan ou de Francis par exemple.

Vérifier que tous les organes à risque sont bien fixés et que les boulons et vis sont serrés correctement. Contrôler les jeux fonctionnels accessibles, comme les jeux paliers, alignement d’arbre, tension courroie, etc. Examiner l’isolement électrique et la qualité du générateur afin de valider la résistance, le ratio index (RI) de polarisation (PI) et d’absorption diélectrique (DAR) avant démarrage.

Une fois les essais hors eau validés, la mise en eau peut être réalisée, sans encore faire tourner la turbine. Il faut alors remplir lentement la chambre d’eau (la mise en eau

07 Vibrations à hautes fréquences de l’aspirateur d’une Francis à axe horizontal en fonction de la puissance lors d’un démarrage. HochfrequenzSchwingungen des Saugrohrs einer Francis­Turbine mit horizontaler Welle in Abhängigkeit von der Leistung beim Anlaufen.

08a et 08b Cartographie vibratoire : mouvement de balancier de la bâche dans l’axe des X associé à une torsion du palier turbine guide ainsi qu’un déplacement horizontal de celui–ci. Légère translation de la génératrice dans la même direction. Schwingungskartografie: Pendelbewegung des Gehäuses in der X­Achse in Verbindung mit einer Verdrehung des Turbinenlagers und einer horizontalen Verschiebung desselben. Leichte Verschiebung des Generators in dieselbe Richtung.

09 Suivi des températures lors de la mise en service à différents paliers de charge. Temperatur­Überwachung während der Inbetriebnahme bei verschiedenen Laststufen.

d’une conduite forcée nécessitant une mise en charge progressive, en contrôlant la montée en pression, afin d’éviter tout risque de coup de bélier, d’endommagement des vannes ou des raccords. Une fois la chambre remplie, il faut s’assurer qu’il n’y a pas de fuites dans les parties sous pression et corriger si nécessaire.

LA VÉRIFICATION EN EAU DE L’ENSEMBLE

Une fois que la centrale est mise en eau, il faut procéder aux étapes de vérification suivantes :

a) Essais hors tension (sans couplage au réseau) Essai à vitesse réduite : on ouvre légèrement l’admission d’eau pour faire tourner la turbine à une faible vitesse, quelques tours par minute. Cela permet de vérifier que la machine fonctionne bien, sans bruit, vibration ou frottement anormaux. Par exemple, dans le cas d’une turbine utilisant une courroie, il faut qu’elle soit bien centrée. Si tel n’est pas le cas, l’ajuster. Vérifier également les fuites aux joints d’arbre, surtout si l’étanchéité est assurée par un presse-étoupe, et adapter le serrage selon les instructions.

Ces étapes sont importantes pour garantir que l’installation fonctionne correctement avant sa mise en service complète.

Ensuite, on procède à un essai à vide jusqu’à la vitesse nominale. Durant ce test, on contrôle plusieurs éléments avec un enregistreur de données et de vibrations, tels que la température, la pression, le débit, la vibration, la vitesse, la puissance, l’intensité, etc. Cela permet d’analyser le comportement de la machine en temps réel et de valider chaque étape de test par palier ou d’apporter les corrections nécessaires. Voici la marche à suivre :

Montée en vitesse progressive, par palier, jusqu’à avoir atteint la vitesse nominale

Vérification du champ tournant

Test du synchrocoupleur, excitation etc

Test du couplage à blanc

La machine doit bien fonctionner, sans bruit, vibrations ou frottements anormaux. Dès lors que les essais à vide sont concluants, le groupe peut être raccordé au réseau électrique.

b) Essais en charge, avec couplage au réseau

Une fois la montée en vitesse et le couplage réalisés, la puissance est augmentée progressivement jusqu’à la puissance maximale, de manière similaire à celle des essais à vide précédents (c.-à-d. par palier). On effectue divers contrôles et on enregistre les données.

Si la turbine fonctionne en îlotage, la consommation d’électricité peut être simulée par un banc de résistances relié au générateur. Tous les modes de fonctionnement doivent être testés afin d’assurer la sécurité homme et machine pendant la phase d’exploitation.

Un exemple de défaut est présenté ci-contre avec les illustrations 8a et 8b.

Cette phase permet de contrôler les régimes transitoires dans le but de vérifier le bon fonctionnement du système lors de différents scénarios et paliers de puissance :

• Test de fonctionnement à différents paliers :

25 %, 50 %, 75 % et 100 %

• Test de la chaîne de sécurité machine

Mise en parallèle sur le réseau : vérifier que la centrale se connecte correctement au réseau.

Test des modes de fonctionnement en manuel et automatique via l’automate. Tous les modes de fonctionnement doivent être validés.

c) Vérification des performances

Pour réaliser ce type d’essai, deux méthodes sont envisageables :

• Avec un organisme tiers

Cette méthode consiste à réaliser les essais avec des organismes qui fournissent leurs propres instruments de mesure, étalonnés pour garantir des résultats fiables et une neutralité entre client et fournisseur.

Mesures via instrumentation intégrée

Cette méthode consiste à utiliser les instruments disponibles sur place. Bien que la précision puisse être légèrement inférieure qu’avec un organisme tiers, il est recommandé de prévoir dès le début du projet les instruments nécessaires à ces mesures, car cela permet de réaliser des économies importantes lors de la mise en service, tout en obtenant des résultats suffisamment précis.

d) Période probatoire

Une fois les essais initiaux validés, une période probatoire, d’une durée de quelques semaines à trois mois, permet d’observer le comportement réel de l’installation en régime permanent, semi-transitoire, et au fil des saisons. Le fournisseur reste tenu de corriger tout dysfonctionnement.

Durant cette phase, il s’agit de procéder aux vérifications ci-dessous :

• Suivi du comportement à froid/à chaud

• Analyse des dérives vibratoires ou thermiques

• Affinement du régulateur (PID)

• Reprise des calages mécaniques ou électriques si nécessaire

À l’issue de la période probatoire ont lieux les étapes suivantes :

• Signature du PV de réception définitive

Levée des réserves

Transfert officiel au maître d’ouvrage

Passage sous garantie d’exploitation (souvent de douze à trente-six mois selon contrat)

DES RISQUES SPÉCIFIQUES SELON

LE

TYPE DE TURBINE ET LES PRÉCAUTIONS

QUI PEUVENT ÊTRE ASSOCIÉES

Chaque technologie de turbine présente ses particularités mécaniques, hydrauliques et de régulation qui doivent être prises en compte pendant la mise en service, comme présenté dans notre tableau récapitulatif. Ignorer ces spécificités peut entraîner des pertes de performance, voire des dommages mécaniques importants.

LA RÉCEPTION VIBRATOIRE – UN INDICATEUR FIABLE DE L’ÉTAT DE SANTÉ MÉCANIQUE

La réception vibratoire est une composante essentielle de la mise en service pour les groupes hydroélectriques. En effet, elle est remplit son rôle sur plusieurs plans :

Détectection des déséquilibres dynamiques : roue mal équilibrée, balourd résiduel, défaut d’assemblage

Validation de l’alignement global : turbine – (multiplicateur, poulie, etc.) – alternateur. Elle permet une analyse des modes de flexion et du jeu dynamique.

• Identification des défauts de montage : jeux excessifs, contrainte axiale, défaut de calage des paliers

• Établissement d’une base de référence vibratoire : les résultats sont à conserver pour les futures maintenances préventives ou correctives (afin de pouvoir précéder à une comparaison avec les tendances)

Les vibrations sont analysées selon ISO 10816 – 7919 –20816 pour les machines tournantes hydrauliques.

LA RÉCEPTION DE PERFORMANCES :

VÉRIFICATION CONTRACTUELLE DES GARANTIES

La réception de performances permet de confirmer que les équipements installés atteignent bien les niveaux de puissance, le rendement et l’efficacité annoncés contractuellement. C’est une étape tant juridique que technique, particulièrement encadrée pour les marchés publics ou subventionnés. Ses objectifs sont :

• La validation des garanties de rendement global (turbine + générateur + transmission)

• De pouvoir tracer les courbes de fonctionnement (puissance vs débit, rendement vs charge)

• La vérification du bon fonctionnement de la régulation (stabilité de fréquence et tension)

L’analyse de la conformité aux spécifications (puissance nominale, débit nominal, cos φ, rendement mécanique, rendement électrique)

Il est bon à savoir qu’un écart inférieur à ±2 % par rapport à la performance garantie est généralement admis. En cas d’écart supérieur, le fournisseur doit proposer un plan correctif ou un abattement financier, selon les termes du contrat.

Texte et photos

Damien Coubès, membre de SSH et président de la société Exhys damien.coubes@exhys.ch 077 290 10 11

SUITE DE L’ARTICLE EN PAGES 10 – 12 avec un tableau récapitulatif des éléments à surveiller selon le type de turbine.

RISQUES, PRÉCAUTIONS ET POINTS À SURVEILLER POUR QUATRE TYPES DE TURBINES (LISTE NON EXHAUSTIVE)

SPEZIFISCHE RISIKEN, VORSICHTSMASSNAHMEN UND KRITISCHE PUNKTE FÜR VIER TURBINENTYPEN (LISTE NICHT VOLLSTÄNDIG)

PELTON

Risques spécifiques

– Mauvais centrage des jets

– Chocs sur augets

– Survitesse au déclenchement

– Vibration jet-auget

Spezifische Risiken

– Falsche Ausrichtung der Düsen

– Stösse auf Schaufelbecher

– Überdrehzahl beim Abschalten

– Vibrationen zwischen Düse und Schaufelbechern

FRANCIS

Risques spécifiques

– Cavitation à charge partielle

– Effet vortex en roue ou en aspiration

– Instabilité vibratoire (saut de mode)

– Balourd hydraulique

Spezifische Risiken

– Kavitation bei Teillast

– Wirbeleffekt im Laufrad oder im Saugrohr

– Schwingungsinstabilität

– Hydraulische Unwucht

KAPLAN

Risques spécifiques

– Désynchronisation pales/directrices

– Cavitation à faible charge

– Usure des systèmes hydrauliques de pilotage

Spezifische Risiken

– Desynchronisierung zwischen Lauf– und Leitschaufeln

– Kavitation bei niedriger Teillast

– Verschleiss der hydraulischen Steuerungssysteme

BANKI/CROSSFLOW/FLUX

Risques spécifiques

– Répartition inégale du jet

– Mauvais réglage des vannes

– Écoulement asymétrique

– Cavitation sur seuil bas

Spezifische Risiken

– Ungleichmässige Strahlverteilung

– Falsche Einstellung der Ventile

– Asymmetrischer Durchfluss

– Kavitation bei tiefem UW-Spiegel

Précautions à la mise en service

– Réglage précis des injecteurs et déflecteurs

– Test de décharge rapide

– Analyse vibratoire temps réel

– Équilibrage dynamique du rotor et de la roue

Vorsichtsmassnahmen

– Präzise Einstellung der Düsen und Strahlablenker

– Schnellentlastungstest

– Echtzeit-Schwingungsanalyse

Points critiques à surveiller

– Alignement injecteur/roue

– Température des roulements et/ou paliers

– Étanchéité injecteurs

– Pression conduite forcée

– Temps de fermeture des organes

– Dynamisches Auswuchten von Rotor und Laufrad Kritische Punkte

– Ausrichtung von Düse und Laufrad

– Temperatur der Lager

– Dichtheit der Düsen

– Druck in der Druckleitung

– Schliesszeit der Organe

Précautions à la mise en service

– Réglage précis de l’angle des directrices

– Contrôle du NPSH disponible

– Analyse vibratoire temps réel

– Équilibrage dynamique du rotor et de la roue

Vorsichtsmassnahmen

– Präzise Einstellung des Winkels der Stützschaufeln

– Kontrolle des verfügbaren NPSH (Net Positive Suction Head –Haltedruckhöhe)

– Echtzeit-Schwingungsanalyse

– Dynamisches Auswuchten von Rotor und Laufrad

Précautions à la mise en service

– Calage des courbes combinées

– Vérification du groupe hydraulique

– Vérification des capteurs de types codeurs, linéaires et optiques

Vorsichtsmassnahmen

– Abstimmung der kombinierten Steuerkurven

– Überprüfung der Hydraulikgruppe

– Prüfung der linearen und optischen Sensoren

TRAVERSANT

Précautions à la mise en service

– Test de remplissage homogène

– Réglage fin des lamelles ou vannes

– Vérification dynamique des guides

– Contrôle de l’évacuation en aval

Vorsichtsmassnahmen

– Prüfung der gleichmässigen Befüllung

– Feineinstellung der Ventile

– Überprüfung des Leitappartes

– Kontrolle des Saugrohrauslaufes

Points critiques à surveiller

– Pression d’aspiration (conduite d’aspiration)

– Température des roulements et/ou paliers

– Résonance structurelle en charge partielle

Kritische Punkte

– Unterdruck (Saugrohr)

– Temperatur der Lager

– Strukturresonanz unter Teillast

Points critiques à surveiller

– Temps de manœuvre des pales

– Position minimale de sécurité

– Température/pression huile du régulateur

– Débit mini de fonctionnement

Kritische Punkte

– Verstellzeit der Laufschaufeln

– Öltemperatur und -druck des Reglers

– Mindestbetriebsdurchfluss

Points critiques à surveiller

– Usure lame d’attaque

– Débit réel vs admission

– Nettoyage des impuretés (solide/végétaux)

– Bruit anormal/vibration du caisson

Kritische Punkte

– Reinigung von Verschmutzungen (Feststoffe/Pflanzen)

– Ungewöhnliche Geräusche/ Vibrationen des Gehäuses

(Wieder-)Inbetriebnahme

eines Wasserkraftwerks:

Die wichtigsten Arbeiten vor und nach der Netzschaltung

Unsere Zeitschrift hat sich schon früher mit dem Monitoring von Wasserkraftwerken befasst (Nr. 101 zum Thema Farbeindringprüfung der Laufräder und Nr. 102 zum Thema Magnetpulverprüfung). Solche Massnahmen sind für die Betriebsdauer des Kleinwasserkraftwerks, aber auch für seine Stromproduktion und Rentabilität, von grosser Bedeutung. In dieser Zusammenfassung des vorgängigen Artikels auf Französisch berichten wir über die wichtigsten Arbeiten, die vor und nach der Netzschaltung ausgeführt werden müssen.

ABNAHMEPRÜFUNGEN UND PROBEZEIT

Wird eine Wasserkraftanlage erbaut oder saniert, dann muss eine vollständige Inbetriebnahme jedes einzelnen Bestandteils und des Gesamtsystems durchgeführt werden (gemäss den Normen NF EN IEC 60545, CEI 60609, CEI 60193, CEI 60995, IEC 60994, IEC 61116, IEC 60034, IEC 62006 und ISO 7919-5, ISO 7919 und 10816, IEC 62006 usw.), um die ordnungsgemässe Funktion und Zuverlässigkeit der Ausrüstung sowie die tatsächliche Leistung im Vergleich zu jenen vom Lieferanten garantierten Werten zu überprüfen.

Die Inbetriebnahme erfolgt gemäss einem Gesamtprüfplan, der zwischen dem Bauherrn, dem Auftragnehmer, dem Aufsichtsorgan und den Subunternehmern vereinbart wurde. Erst nach der Durchführung der Werkstattund Vor-Ort-Tests und dem Ablauf der Probezeit wird die Anlage an den Eigentümer übergeben.

Sobald die ersten Tests ausserhalb des Wassers und dann im Wasser (zuerst spannungslos und dann mit Netzanschluss) validiert sind, ermöglicht eine Probezeit von einigen Wochen bis zu drei Monaten die Beobachtung des tatsächlichen Verhaltens der Anlage im Dauerbetrieb, in der Übergangszeit und im Laufe der Jahreszeiten. Der Lieferant ist weiterhin verpflichtet, etwaige Fehlfunktionen zu beheben.

Während dieser Phase werden folgende Arbeiten vorgenommen:

• Überwachung des Verhaltens im kalten und warmen Zustand

Analyse von Schwingungs- & Temperaturabweichungen, Verfeinerung des PID-Reglers Übernahme der mechanischen oder elektrischen Einstellungen, falls erforderlich.

Nach Ablauf der Probezeit werden folgende Schritte vollzogen:

Unterzeichnung des endgültigen Abnahmeprotokolls, Aufhebung der Vorbehalte, Offizielle Übergabe an den Bauherrn, Übergang in die Betriebsgarantiezeit (oftmals 12 bis 36 Monate, je nach Vertrag).

SPEZIFISCHE RISIKEN BEI TURBINENTYPEN UND VERTRAGLICHE ÜBERPRÜFUNG DER GARANTIEN

Jede Turbinentechnologie weist mechanische, hydraulische und regelungstechnische Besonderheiten auf, welche bei der Inbetriebnahme gemäss der Tabelle auf Seite 10 berücksichtigt werden müssen.

Eine Abweichung von weniger als ±2 % von der garantierten Leistung wird in der Regel akzeptiert. Bei einer grösseren Abweichung muss der Anbieter gemäss den Vertragsbedingungen einen Korrekturplan oder einen Preisnachlass vorschlagen.

Text und Fotos

Damien Coubès, Mitglied SSH und Präsident der Firma Exhys SA damien.coubes@exhys.ch 077 290 10 11

Die Zusammenfassung wurde durch SSH erarbeitet.

Erneuerung des fast hundertjährigen Kraftwerks Albisser

Das revidierte Gewässerschutzgesetz von 2011, die Abschaffung der «kostendeckenden Einspeisevergütung» 2018 und die Einführung des Investitionsbeitrags im Jahre 2023 haben für ein regelrechtes Auf und Ab der Förderung für die Wasserkraft gesorgt. Mittendrin steht das Kraftwerk Albisser am Mülibach in der Gemeinde Gettnau, Kanton Luzern.

Das seit dem Spätmittelalter erschlossene Mühlenkanalsystem zweigt Wasser aus der Luthern ab und leitet es schliesslich in die Wigger, es gehört damit zu den wenigen künstlichen Wasserbausystemen, die zwei unterschiedliche Flüsse verbinden. Der rund 8 km lange Gewerbekanal mit der Bezeichnung «Mülibach» erstreckt sich von Gettnau über Alberswil bis nach Schötz und versorgte ursprünglich die Wasserräder mehrerer Sägereien und Mühlen. Ab etwa 1866 wurde allmählich die mechanische Kraftübertragung ersetzt durch Elektromotoren, die vom Mülibach getriebenen Wasserturbinen mit Strom versorgt wurden. Heute existieren neben der Mühle in Gettnau noch drei weitere Wasserkraftstandorte am Mülibach: Beim EW Burgrain in Alberswil, der Steinermühle/Mülihof in Alberswil und der Dorfmühle Schötz.

Die Mühle Gettnau ist urkundlich die erste Anlage am historischen Gewerbekanal und wurde im Zusammenhang mit einer Sägerei als Nebenmühle genutzt. Seit 1907 besteht nur noch die Sägerei, welche aufgrund eines Brandes 1927 neu aufgebaut wurde. Gleichzeitig wurde die Gelegenheit genutzt, den offenen Gewerbekanal von der Wasserfassung Luthern bis zur Sägerei Küng (heute Albisser) durch eine Betondruckleitung zu ersetzen, um das vorhandene Gefälle von 5,30 Meter vollumfänglich auszuschöpfen. An die Druckleitung wurde eine horizontalachsige Francis-Schacht-Turbine mit einem Laufraddurchmesser von 630 Millimeter angeschlossen.

Bei einer Schluckwassermenge von etwa 0,90 m3/s belief sich die mechanische Leistung auf ca. 36 kW.

Der installierte Synchrongenerator mit gekoppeltem Fliehkraftregler wurde 1994/95 anlässlich einer Gesamtrevision durch einen Asynchrongenerator ersetzt. Die alte Turbine mit Baujahr 1927 deckte in den vergangenen Jahren mit einer durchschnittlichen Jahresproduktion von 130 000 kWh den Energiebedarf von 30 bis 40 Haushaltungen. Nach fast 100-jährigem Dienst hatte die Turbine ihre Lebenserwartung weitgehend überschritten, was sich durch schadensbedingte Unterbrüche und zunehmenden Betriebsaufwand bemerkbar machte.

BAUPROJEKT ZUM TURBINENERSATZ

Die Hydro Engineering GmbH wurde durch den Besitzer und Betreiber der Anlage, Herrn Werner Albisser mit der Ausarbeitung eines Sanierungsprojekts beauftragt. Schnell war klar, dass eine neue Turbine her musste, die auf dem Stand der Technik das vorhandene Potenzial besser ausschöpft und gleichzeitig mit den zunehmenden Schwankungen des Wasserdargebots zurechtkommt.

Die bestehende, rund 380 Meter lange Druckleitung aus Beton erwies sich in der Analyse als gebrauchstauglich und bedurfte glücklicherweise keiner gesonderten Zuwendung. Auch entschied man sich, das im Anschluss an die Leitung angrenzende Wasserschloss weiter zu nutzen, um das System zuverlässig vor Druckstössen zu schützen und eine Weiterleitung des Triebwassers an die Unterlieger – auch bei unvorhergesehenen Betriebsunterbrüchen – stets zu gewährleisten.

UMSETZUNG TURBINENERSATZ

Das geplante Vorhaben wurde von 2014 auf 2023 verschoben, um den Turbinenersatz zeitgleich mit der Erneuerung der Wasserfassung im Rahmen der Sanierung Fischgängigkeit durchzuführen. Für die Gesamtleitung und die bauliche Ausführung wurde die Hydro-Solar Water Engineering AG beauftragt. Bezüglich der elektromechanischen Ausrüstung entschied man sich für eine doppeltregulierte Kaplanturbine mit direktgekoppeltem Permanentmagnet-Generator. In dieser Konfiguration wurden vom gewählten Lieferanten (WATEC-Hydro GmbH) Gesamtwirkungsgrade für Turbine und Generator von 70% im Teillast- und über 80% im Volllastbereich in Aussicht gestellt. Die Anlagensteuerung und Netzparallel-

schaltanlage wurden von der Kobel Elektrotechnik AG aus Affoltern i.E. bezogen. Auf einen Ersatz des Geschwemmselrechens konnte verzichtet werden, da bereits vor der Druckleitung ein Feinrechen im Rahmen der Fischschutzmassnahmen zur Anwendung kommt. Die Baumeisterarbeiten wurden an das ortsansässige Unternehmen Kurmann Bau AG vergeben.

Ursprünglich war geplant, die Baumassnahmen innerhalb der Halle umzusetzen und die Aussenwände des Wasserschlosses und den Turbinenschacht vollständig zu erhalten. Aufgrund der schlechten Substanz der Aussenwände entschloss man sich kurzerhand, die Sanierung von aussen durchzuführen, was die Zugänglichkeit deutlich vereinfachte. Während der Bauzeit musste erschwerend eine konstante Restwasserabgabe von 100 l/s vom Luthernwehr über die Druckleitung in den Mülikanal sichergestellt werden. Um dieser Vorgabe gerecht zu werden, wurde als Wasserhaltung eine Bypassleitung eingerichtet. Durch den Zugang von aussen erfolgte ein schonender Rückbau der alten Turbine und deren Fundation, um Platz für das neu zu installierende Saugrohr zu gewinnen. Die vormontierte Maschinengruppe wurde daraufhin mit einem Mobilkran auf den zuvor einbetonierten Saugrohrkonus befestigt. Anschliessend erfolgten die Modellierung der Einlaufspirale und das Betonieren des Zentralenbodens. Die Öffnung in der Fassade wurde mit einer kniehohen Betonbrüstung und einer befensterten Holzständerwand verschlossen. Nach Abschluss der Rohbaumassnahmen folgte die Montage des hydraulischen Turbinenreglers und die Verkabelung der Steuerschränke.

SANIERUNGSKOSTEN

Mit Inkrafttreten der Energieförderverordnung EnFV per 1. Januar 2023 können für Kleinwasserkraftwerke beim Bundesamt für Energie Investitionsbeiträge beantragt werden. Die Erneuerung des KW Albisser fällt unter den Sachverhalt einer erheblichen Erweiterung gestützt auf Art. 47 Absatz 1 Buchstabe e EnFV: Die durchschnittliche Nettoproduktion von rund 135 000 kWh der letzten 5 Jahre kann auf 180 000 kWh (+34%) gesteigert werden und überschreitet somit den Schwellenwert von +20%. Mit Beschluss der Verfügung vom 11. Januar 2023 wurden 50% von den anrechenbaren Investitionskosten von 350 000 Franken vom Bundesamt für Energie beigetragen.

SANIERUNG FISCHGÄNGIGKEIT AM LUTHERNWEHR

Am 1. Januar 2011 trat das revidierte Gewässerschutzgesetz (GSchG) in Kraft. Mit dem Ziel zur Verringerung der negativen Auswirkungen der Wasserkraftnutzung wurden die Kantone ermächtigt, geeignete Sanierungsmassnahmen zu veranlassen. So kam es, dass die einfache Gesellschaft Luthernwehr für ihre 2011 rundum ertüchtigte Wehranlage am 15. August 2015 erneut zur Umsetzung von Sanierungsmassnahmen aufgefordert wurde. Auf die Einschätzung eines Gutachtens gestützt, sah sich der Kanton Luzern gezwungen, die Sanierung des ungenügenden Fischschutzes sowie die Optimierung der Fischaufstiegs- und der Fischabstiegshilfe zu verfügen.

Die Begründung der Experten lautete ferner, dass der Vertikalrechen mit einem lichten Stababstand von 28 Milimeter für juvenile Fische keine wirksame Einschwimmsperre vor der Druckleitung biete. Des Weiteren

02 Bestehenden Schachtturbine im Keller, im Hintergrund die Betondruckleitung. L’ancienne turbine en puis et, derrière, la conduite forcée en béton. ©Hydro-Solar Water Engineering AG

03 Baustelle mit einbetoniertem Saugrohr und vormontierter Maschinengruppe. L’aspirateur bétonné et le groupe pré-monté. ©Hydro-Solar Water Engineering AG 04 Der heimelige Maschinenraum. La salle des machines plutôt accueillante. ©Hydro-Solar Water Engineering AG

05a und b Ausgangslage beim Einstieg in die FAH: Behinderung der Leitströmung durch den Wehrüberfall und den suboptimalen Mündungswinkel von 60°. Situation initiale : l’arrivée du débit de dévalaison dans un des bassins de la passe à poissons (pour la montaison) en empêchait le bon fonctionnement. ©Technischer Bericht Sanierung Fischgängigkeit 06 Verlängerte Leitung vom Fischabstieg ins Tosbecken. Arrivée du conduit de dévalaison, au niveau de l’entrée de la passe à poissons pour la montaison. ©Hydro-Solar Water Engineering AG

mündete der Bypass der Abstiegsvorrichtung direkt in eines der Becken der Fischaufstiegshilfe, wodurch dessen Funktion als solche behindert wurde.

Die Gesellschaft wandte sich deshalb an Peter Eichenberger vom Büro Hydro Engineering GmbH, der darauf mit der Ausarbeitung von Lösungsvorschlägen für die vorliegenden Defizite beauftragt wurde.

UMSETZUNG DER MASSNAHMEN

Nach der Einreichung des technischen Berichtes, der Freigabe durch den Kanton und der Anhörung durch das BAFU sowie dem Vorliegen der rechtskräftigen Baubewilligung vom 28. November 2023 wurde die Hydro-Solar Water Engineering AG dazu beordert, die geforderten Massnahmen umzusetzen. Die Dotierung der Restwasserstrecke der Luthern wurde mit 230 l/s festgelegt, wobei das Wasser für den Betrieb von Fischauf- und Fischabstieg zu nutzen war. Zu dessen Regulierung wurde ein Doppeltafelschütz in der seitlichen Wasserfassung eingebaut, damit die Beschickung der Fischaufstiegshilfe wie auch des Fischabstieges selbst bei Niederwasserbedingungen gewährleistet werden konnte. Zur Verbesserung des Fischschutzes wurde ein 12-mm-Feinrechen mit deutlich geringerer Neigung eingesetzt, wodurch auch juvenile Bachforellen vom Einschwimmen in die Druckleitung abgehalten werden sollen. Der Abstiegsbypass wurde neu in einer Rinne direkt in das Unterwasser der Luthern geführt. Ferner wurden am Einstieg der Fischaufstiegshilfe kleinere bauliche Anpassungen zur Optimierung der Anströmung vorgenommen. Das Bauvorhaben wurde im Sommer/Herbst 2024 erfolgreich umgesetzt.

Die biologische Wirkungskontrolle erfolgt seit Herbst 2025 mit einem Video-Monitoring. Ergebnisse lagen bei Redaktionsschluss noch keine vor.

SANIERUNGSKOSTEN

Mit der Sanierung Fischgängigkeit am Luthernwehr entstanden Kosten für folgende Eingriffe: Massnahmen zum Fischaufstieg, Fischschutz, Fischabstieg, zur Sicherung der Betriebswassermengen FAH/FA, Wirkungskontrolle, Projektplanung und Bauleitung. Sämtlich Aufwendungen, die zur Umsetzung der Sanierung Fischgängigkeit anfielen, wurden vom BAFU übernommen.

Verfasser

Marco Weisskopf, Hydro-Solar Water Engineering AG 061 963 00 33, marco.weisskopf@hsweag.ch hsweag.ch

05b
05a 06

Rénovation de la centrale électrique d’Albisser, presque centenaire

Pour la centrale hydroélectrique d’Albisser, située à Mülibach dans la commune de Gettnau (LU), il était évident qu’une nouvelle turbine était nécessaire afin de mieux exploiter le potentiel existant, tout en s’adaptant aux fluctuations croissantes de l’hydrologie. De plus, sur la base d’une expertise, le canton de Lucerne s’était vu contraint de demander l’optimisation des systèmes actuels de protection et de migration des poissons.

En ce qui concerne l’équipement électromécanique, le choix s’est porté sur une turbine Kaplan à double réglage avec générateur à aimant permanent. Dans cette configuration, il est possible d’atteindre un rendement du turbogroupe à pleine charge de 80 %.

L’ancienne turbine et ses fondations ont pu être démontées avec précaution, et un espace suffisant a pu être créé pour implanter le nouvel aspirateur. Le reste du turbogroupe, préassemblé, a ensuite pu être connecté au cône de l’aspirateur, préalablement bétonné. Puis, la bâche spirale a pu être modelée et le sol de la centrale, bétonné. Une fois les travaux de gros œuvre terminés, la commande hydraulique de la turbine était installée et le câblage des armoires, réalisé.

Depuis le 1er janvier 2023, selon l’ordonnance sur l’encouragement de la production d’électricité issue d’énergies renouvelables (OEneR) , les petites centrales

07 Vorgelagertes Doppeltafelschütz mit anschliessendem Vertikalrechen. Système de régulation du débit résiduel, utilisé pour la montaison et la dévalaison. ©Hydro-Solar Water Engineering AG

hydroélectriques peuvent demander des contribution d’investissement à l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).

La rénovation de la centrale hydroélectrique d’Albisser relève d’un agrandissement notable au sens de l’art. 47, al. 1, let. e, OEneR: la production annuelle nette moyenne d’environ 135 000 kWh des cinq dernières années passera à 180 000 kWh (+34 %), dépassant ainsi le seuil de +20 %. Par décision du 11 janvier 2023, l’OFEN a pris en charge 50 % des coûts d’investissement, soit soit 350 000 francs

ASSAINISSEMENT DES MESURES DE MIGRATION PISCICOLE AU NIVEAU DE LA PRISE D’EAU

L’autorité compétente a estimé que l’ancienne grille verticale, avec un espacement de 28 millimètres entre les barreaux, ne constituait pas une barrière efficace à l’entrée des poissons juvéniles dans la conduite forcée. De plus, le dispositif de dévalaison débouchait directement dans l’un des bassins de la passe à poissons, entravant son fonctionnement.

Afin d’améliorer la protection des poissons au niveau de la prise d’eau, une grille fine de 12 millimètres avec une inclinaison nettement moindre a donc été installée, ce qui devrait également empêcher les truites juvéniles d’entrer dans la conduite forcée. Le système de dévalaison utilise désormais un conduit menant directement à l’aval du seuil de Luthern. De plus, de petites modifications structurelles ont été apportées à l’entrée du dispositif d’aide à la remontée des poissons afin d’optimiser l’écoulement. Le projet de construction a été mené à bien au cours de l’été et de l’automne 2024. Le contrôle biologique des effets est effectué depuis automne 2025 à l’aide d’un système de surveillance vidéo.

La totalité des dépenses liées aux mesures piscicoles, à leur mise en œuvre et au contrôle de leur efficacité a été prise en charge par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

Article résumé et traduit par SSH

Les illustrations de ce texte se trouvent en partie dans sa version en allemand, voir pages 13 à 15.

L’assainissement de la petite centrale hydroélectrique de Sonceboz Sous les Roches

La petite centrale hydroélectrique (PCH) Sonceboz Sous les Roches (photo 1, en page suivante) est située dans le Jura bernois sur la commune de SoncebozSombeval. Elle exploite les eaux de la Suze, qui naît de l’écoulement de marais à plus de 900 mètres d’altitude, au pied des Convers. Contournant le massif du Chasseral, elle se jette dans le lac de Bienne après un parcours de 45 kilomètres.

La centrale actuelle a été construite en 2005 sur le site d’une ancienne usine hydraulique ayant électrifié Sonceboz et Sombeval en 1895. L’installation d’origine a fonctionné jusqu’en 1974, puis elle a cédé sa place à l’implantation de la station d’épuration du Bas-Vallon.

La centrale hydroélectrique existante exploite les débits de la Suze jusqu’à 5 m3/s à l’aide d’une turbine Kaplan-S à double-réglage, couplée à un alternateur synchrone. Le turbo-groupe permet de développer une puissance électrique de 370 kW et produit en moyenne quelque 1,7 GWh/an avec une disponibilité élevée des installations de plus de 99 %.

La concession de force hydraulique attribuée en 2005 est valide jusqu’en octobre 2045.

La nécessité d’assainir la dévalaison des poissons a été notifiée par l’Office des eaux et des déchets du canton de Berne (OED) le 24 mai 2016. L’analyse des variantes d’assainissement, qui a suivi et qui a identifié les mesures à prendre, a été validée par les autorités cantonales et par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

EN BREF

L’assainissement de la dévalaison piscicole au barrage et prise d’eau de la petite centrale hydroélectrique de Sonceboz a été finalisé en 2023. Les résultats obtenus dans le cadre du contrôle biologique des effets (suivi d’efficacité) ont mis en évidence que toutes les voies de dévalaison préexistantes ainsi que celles spécifiquement aménagées étaient utilisées.

Le contrôle effectué par PIT-Tagging a permis de démontrer que la passe à poissons construite en 2005 (qui n’a pas fait l’objet d’une décision d’assainissement) était fonctionnelle pour la montaison de la truite. Observation encore peu documentée,

Finalement et après avoir élaboré le projet d’exécution puis réceptionné le permis de construire, les travaux d’assainissement ont pu être conduits entre les mois de juillet et d’août 2023.

MESURES D’ASSAINISSEMENT DE LA DÉVALAISON

Selon les résultats de l’étude des variantes d’assainissement piscicole, les travaux en lien avec la dévalaison des poissons peut se résumer aux points ci-dessous:

Augmentation de la hauteur de l’escalier de fond devant la prégrille à l’aide de modules en acier mécano-soudés (mesure de guidage des chabots vers l’orifice noyé de la vanne de purge / barrière au passage dans le canal d’amenée) (photo 2).

• Remplacement du tablier de vanne de la vanne de purge au barrage avec un orifice noyé intégré au tablier de vanne (mesure de transfert des poissons) (photo 3).

Remplacement de la grille avec une grille fine du type « Oppermann » avec ouverture nette entre barreaux de 15 mm (protection des poissons) (photo 4).

Intégration d’un bypass de dévalaison de surface dans la nouvelle grille avec toboggan de décharge à la rivière et bassin de réception (mesure de transfert des poissons) (photos 5 et 6).

il s’est avéré que cette passe à poissons a également été employée par le chabot en dévalaison. Si le suivi a attesté que toutes les voies de dévalaison disponibles étaient utilisées et présentaient une certaine efficacité, la répartition des poissons entre ces différentes voies a fortement été influencée par l’hydrologie de la rivière ainsi que par les conditions d’exploitation.

En l’occurrence, il n’a été possible de détecter de manière indirecte qu’une partie des poissons ayant dévalé par le seuil mobile lors des déversements par-dessus le barrage.

01 Prise d’eau de la centrale hydroélectrique Sonceboz
Sous les Roches, Aquarius Sàrl.
© Jérôme Plomb, 2025

CONTRÔLE TECHNIQUE DES MESURES

Un contrôle technique a été effectué avant la mise en œuvre du contrôle biologique des effets. Ce contrôle a permis de vérifier que les objectifs de construction et d’écoulements étaient atteints et également que les nouveaux dispositifs de dévalaison permettaient de respecter le débit résiduel.

CONTRÔLE

DE L’EFFICACITÉ BIOLOGIQUE

DES MESURES D’ASSAINISSEMENT PISCICOLE

L’évaluation de l’efficacité biologique a été réalisée avec un suivi par PIT-Tagging, une technique permettant de suivre individuellement le passage des poissons au travers d’antennes disposées le long des voies de dévalaison, en les marquant préalablement avec un transpondeur passif (PIT-Tag) implanté dans leur cavité abdominale.

Dans le cadre de ce suivi, une antenne a été placée à l’amont et aussi à l’aval de l’orifice noyé de la vanne de purge, une antenne au passage par le bypass de dévalaison de la grille, une antenne sur le toboggan ainsi que quatre antennes dans la passe à poissons, soit huit antennes au total. De plus, deux campagnes avec des antennes mobiles ont été employées pour détecter les poissons qui avaient dévalé lors de déversements par le seuil mobile.

Une première campagne de marquage des poissons a été effectuée le 12 octobre 2023. En raison de conditions hydrologiques non représentatives (passage rapide d’une situation d’étiage sans turbinage à des hautes eaux avec d’importants déversements), une seconde campagne de marquage a été mise en œuvre le 26 mars 2024, permettant ainsi de marquer au total 652 poissons (536 truites de rivière et 116 chabots). Le suivi s’est étendu jusqu’au 15 juin 2024 (247 jours), soit sur une durée de huit mois.

LES VOIES DE DÉVALAISON

SONT UTILISÉES

SELON LA SITUATION

Dans l’ensemble, la dévalaison des poissons peut être considérée comme fonctionnelle. Pendant les périodes de basses eaux et de débits moyens, les poissons utilisent l’orifice noyé de la vanne de purge ou le toboggan et plus spécifiquement pour le chabot, la passe à poisson. Durant les périodes de crues et lorsque le débit d’équipement de la centrale est dépassé, les poissons dévalent avec le déversement du seuil mobile.

Dans le cadre du suivi biologique, près de 60 % des poissons identifiées comme ayant dévalé l’ont fait par le seuil mobile. Or, cette voie de dévalaison n’a pu être évaluée que qualitativement et indirectement par le biais de contrôles ponctuels au moyen d’antennes mobiles sur un tronçon limité. Cela signifie que le nombre de poissons ayant dévalé lors des déversements du seuil mobile est par conséquent probablement supérieur. Pour cette raison, il n’est pas possible de tirer un bilan quantitatif précis de la dévalaison et de la proportion exacte des différentes voies utilisées, qui en définitive, ont varié selon les conditions hydrologiques rencontrées. L’important est néanmoins de noter que différentes voies de dévalaison sont disponibles dans différentes conditions de débits, ce qui peut être considéré comme favorable.

Il est important de noter qu’aucun chabot n’a été détecté dans le toboggan, ce qui tend à confirmer que la mesure de protection mise en place devant la prégrille fonctionne et les empêche de pénétrer dans la prise d’eau. On relèvera finalement que les observations in situ ont également mis en évidence que les débits délivrés pour les dispositifs de dévalaison opéraient une attractivité pour les poissons sur la rive opposée à l’entrée de la passe à poissons, ce qui dans certains cas, peut s’avérer problématique et doit impérativement être pris en considération.

Fiche technique

Type : petite centrale hydroélectrique (PCH)

Cours d’eau : la Suze

Commune : Sonceboz-Sombeval

Canton : Berne

Zone piscicole : zone à truites

Chute brute entre barrage et turbine : 11,6 m

Débit d’installation : 5 m3/s

Puissance nominale : 370 kW

Migration piscicole, volet montaison : réalisé avec la construction de la PCH en 2005

Migration piscicole, volet dévalaison : réalisé avec l’assainissement piscicole en 2023

Coûts de la passe à poissons : CHF 120 000

Coûts d’assainissement pour la dévalaison y compris suivi des effets pour la dévalaison et la montaison : CHF 303 000

Michel Hausmann, Turbinor SA, mhausmann@turbinor.com

Situation de la petite centrale hydroélectrique de Sonceboz Sous les Roches

02 Écran de protection mis en place devant la prégrille, Turbinor SA. © Michel Hausmann, 2023

03 Nouvelle vanne avec orifice noyé, Turbinor SA.

© Michel Hausmann, 2023

04 Vue de dessus de la nouvelle grille fine, Turbinor SA. © Michel Hausmann, 2025

05 Nouvelle grille avec l’échancrure en haut à droite, Turbinor SA. © Michel Hausmann, 2023

06 Toboggan de décharge à la rivière et bassin de réception Aquarius Sàrl. ©Jérôme Plomb, 202

07 Passe à poissons à fentes verticales, Turbinor SA.

© Michel Hausmann, 2025

LE DISPOSITIF DE MONTAISON EXISTANT FONCTIONNE CORRECTEMENT

Quant à la fonctionnalité technique, le dispositif de montaison existant, dont la passe à poissons à fentes verticales (photo 7), peut être considéré globalement comme bon. Cet ouvrage n’a pas été sujet à l’assainissement mais son efficacité a tout de même été évaluée lors de la compagne de contrôle des effets mise en place pour la dévalaison. À noter que le lit de la rivière à l’aval de l’entrée de la passe à poissons a été retravaillé afin de créer un chenal préférentiel pour le débit d’attrait (mesure locale pour la protection des milieux naturels).

Les résultats montrent que la passe à poissons est bien franchissable pour la plupart des truites avec une efficacité de passage élevée de 93,0 %.

Il subsiste toutefois des incertitudes concernant l’accessibilité et la franchissabilité de la passe à poissons pour les petites classes de tailles des poissons (moins de 150 millimètres). Le nombre limité de petits poissons étudiés, les importants déversements survenus durant le suivi ainsi que le manque de connaissance concernant leur préférence de montaison ne permettent toutefois pas de mettre clairement en évidence l’origine d’une possible sélectivité ou d’un déficit.

LE PROJET D’ASSAINISSEMENT PISCICOLE

EST TERMINÉ

Le rapport de suivi d’efficacité élaboré par les bureaux spécialisés en sciences aquatiques respectivement en biologie aquatique, Aquarius Sàrl et Ecqua GmbH, ainsi que la demande d’indemnisation du maître d’ouvrage ont été transmis à l’OED en novembre 2024.

Par décision du 2 juin 2025, l’OFEV a accordé le versement final de l’indemnité au détenteur, marquant ainsi la fin du projet d’assainissement.

PAS D’AUGMENTATION DES MESURES D’ENTRETIEN ET PAS DE PERTES DE PRODUCTION RÉCURRENTES

Grâce à une bonne collaboration entre toutes les parties impliquées, l’assainissement piscicole a pu être mis en œuvre en limitant les pertes d’exploitation durant la phase des travaux. Aussi, l’assainissement n’a pas conduit à une augmentation des mesures d’entretien ni n’engendrera des pertes d’exploitation récurrentes dans le futur.

Auteurs

Aline Brander Wasser-Agenda 21/Agenda 21 pour l’eau, Überlandstrasse 133, 8600 Dübendorf, aline.brander@wa21.ch

Michel Hausmann Turbinor SA, Rue des Prés 5, 2605 Sonceboz-Sombeval, mhausmann@turbinor.com

Jérôme Plomb

Chef de projet à Aquarius Sàrl, BP 1767, 2001 Neuchâtel, jerome.plomb@netaquarius.ch

Cet article a paru dans «Wasser Energie Luft», N°3/25.

ZUSAMMENFASSUNG

Die Sanierung des Fischabstiegs des Kleinwasserkraftwerks Sonceboz Sous les Roches wurde 2023 abgeschlossen. Die Ergebnisse der biologischen Wirkungskontrolle (Überwachung der Effizienz) zeigten, dass sowohl alle bereits bestehenden als auch die neu angelegten Fischabstiegswege genutzt wurden.

Die Kontrolle mittels PIT-Tagging zeigte ausserdem, dass der 2005 errichtete Fischpass (der nicht Gegenstand eines Sanierungsbeschlusses war) für den Forellenaufstieg funktioniert. Zudem wurde beobachtet, dass dieser Fischpass auch von der Groppe

für die Abwärtswanderung genutzt wird – eine Beobachtung, die erst selten dokumentiert wurde.

Obwohl die Überwachung zeigte, dass alle verfügbaren Fischabstiegswege genutzt wurden und somit eine gewisse Effizienz aufweisen, wurde die Verteilung der Fische zwischen diesen verschiedenen Wegen stark durch die Hydrologie des Flusses sowie die Betriebsbedingungen beeinflusst. Es war jedoch nur möglich, einen Teil der Fische indirekt zu erfassen, die über den beweglichen Schwellenbereich während der Überströmungen des Wehrs abwärts wanderten.

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20 Jahre Kraftwerk Mettental: Ökostrom, sauberes Trinkwasser und Bio-Müesli

Nach zwanzig Jahren wird Rückblick gehalten auf den Betrieb des Trinkwasserkraftwerks Mettental. Kernstück seiner Realisierung bildete der Ersatz der damals 65-jährigen, mit Druckbrechschächten versehenen und knapp 3 Kilometer langen Eternitleitung von den Mettenalp-Quellen zum Reservoir Obflue durch eine Druckleitung aus duktilem Guss. Das unter sehr hohem Druck von 90 bar fliessende Wasser erzeugt mittels einer technisch hochentwickelten Peltonturbine jährlich über eine Million Kilowattstunden Ökostrom, der ins Netz des Elektrizitätswerks Obwalden eingespeist wird.

Für die Erstellung des Trinkwasserkraftwerks stellte man weitgehend Arbeitskräfte aus der Region ein. Die installierte Turbine wurde in der Schweiz fabriziert. Für den Betrieb und Unterhalt ist der Brunnenmeister zuständig. Der Ersatz der bestehenden Eternitleitung erhöhte die Qualität und Sicherheit der Trinkwasserversorgung. Das Bundesamt für Energie BFE unterstützte den Bau dieses einzigartigen Ultra-Hochdruck-Trinkwasserkraftwerks wegen seiner Pilot- und Demonstrationswirkung mit einem finanziellen Beitrag. Die Ausführungsarbeiten begannen im Juli 2004, seit dem 11. März 2005 wird Strom produziert.

EINE POSITIVE BILANZ

FÜR LUFT UND LANDSCHAFT

Man ging beim Bau von einer mittleren jährlichen Produktion von 1,06 Mio kWh aus. Im Jahre 2024 wurden erstmals über 2 Mio. kWh (2 030 321 kWh) Strom produziert. Der Durchschnitt seit der Inbetriebnahme beträgt 1 520 000 kWh. Das Projekt trägt einen kleinen Teil an die Verminderung des CO2-Ausstosses bei. Die mittlere Jahresproduktion kommt einer Reduktion von etwa 1500 Tonnen CO2 gleich, wenn man davon ausgeht, dass andernorts im westeuropäischen Elektrizitätsnetz ein thermisches Kraftwerk (Kohle oder Öl) seine Produktion um die entsprechende Energiemenge reduziert.

Kennzahlen

Ausbauwassermenge: 40 l/s

Genutzte Wassermenge: ca. 580 000 m3/Jahr

Bruttofallhöhe: 919 m

Maximale Leistung: 300 kW

Nettofallhöhe bei Volllast: ca. 880 m

Mittlere Jahresproduktion: 1,52 Mio. kWh

100% ÖKOSTROM –

AUCH FÜR MÜESLI MIT VERANTWORTUNG

Was haben Ökostrom, sauberes Trinkwasser und feine Müesli gemeinsam? Bei bio-familia mehr, als man denkt. Seit jeher setzt sich die Müesli- und Bio-Pionierin für gesunde Menschen und eine gesunde Natur ein. Das zeigt sich auch beim Strom: Schon 1995 regte bio-familia an, dass in der Region Trinkwasserkraftwerke realisiert werden sollen. Die Idee: Das natürliche Gefälle

01 Einweihung des Trinkwasserkraftwerks Mettental (2005). Die Zentrale Obflue ist mit den Flaggen der Gemeinde und des Kantons geschmückt. Inauguration de la centrale de Mettental en 2005, avec, en arrièreplan, le local de turbinage d’Obflue paré des drapeaux de la commune de Sachseln et du canton d’Obwald.

©SSH

02 Gesamtansicht des Projektgebietes vom gegenüberliegenden Ufer des Sarnersees aus. Sichtbar ist der bereits etwa zu drei Viertel erstellte Druckleitungsgraben entlang der Geländerippe in der Bildmitte. Vue d’ensemble de la zone du projet depuis la rive opposée du lac de Sarnen. Au centre de l’image, le long de la crête, on aperçoit la tranchée de la conduite forcée, déjà achevée aux trois quarts. ©Marcel Gasser 03 Luftbild mit Lageplan Trinkwasserkraftwerk Mettental inklusive Verlauf der Druckleitung. Vue aérienne avec plan de situation de la centrale hydraulique de Mettental, y compris le tracé de la conduite forcée. ©Wasserversorgung Sachseln

STROMPRODUKTION METTENTAL

PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ DE METTENTAL

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der Trinkwasserversorgung nutzen und daraus Ökostrom gewinnen. Seit 2008 bezieht bio-familia Strom aus dem Werk Mettental. Damit nicht nur das Müesli, sondern auch der Wasserpreis stimmt: Mit der Stromabnahme leistet das Unternehmen auch einen Beitrag, dass der Wasserpreis in Sachseln moderat bleibt.

Heute deckt die Firma ihren gesamten Strombedarf mit lokal erzeugtem Ökostrom aus den Obwaldner Trinkwasserkraftwerken – zertifiziert mit dem Gütesiegel «naturemade star». Es steht für saubere Energie sowie den Schutz von Natur und Artenvielfalt. Jede kWh leistet einen

Beitrag an den Ökofonds, mit dem Gewässer renaturiert und Lebensräume geschaffen werden. Auch Kund:innen weltweit schätzen es, dass ihr Schweizer Müesli mit reiner Wasserkraft aus der Region hergestellt wird.

Verfasser

Wasserversorgung Sachseln Peter von Wyl Obkirchen 9, 6072 Sachseln info@wvsachseln.ch

HAUPTBESTANDTEILE TRINKWASSERKRAFTWERK METTENTAL 2,9 km lange Druckleitung, Nennweite 200 mm, aus duktilem Guss mit längskraftschlüssigen Steckmuffenverbindungen. Der Durchmesser wurde zu Gunsten der Energieproduktion, zur Verminderung von Druckabfall und Druckschlägen bei Volllastbetrieb eher gross gewählt.

• Ausgleichsbecken unterhalb der Alp Mettental auf 1494 m ü. M. mit 20,7 m3 Nutzvolumen.

• Zentrale Obflue mit technisch hochentwickelter, eindüsiger Peltonturbine und Synchrongenerator mit 370 kVA.

• Trinkwasser-Hygiene gewährleistet Verzicht auf Hydrauliköl, keine Schmierstellen an der Turbine, Gehäuse mit Labyrinthdichtung.

• Spezielles, von Grosskraftwerken abgeleitetes Profil der Becherschaufeln, das auch bei extrem hohem FallhöhenDurchfluss-Verhältnis bzw. sehr geringer spezifischer Drehzahl gute Wirkungsgrade gewährleistet.

• Werkstattgeprüftes Monobloc-Laufrad aus rostfreiem Stahl. Geregelter Bypass für die Gewährleistung der Trinkwasserversorgung.

04 Wenn die Turbine ausser Betrieb ist, wird das Trinkwasser durch den By-Pass geleitet. Sein automatisches Druckreduzierventil baut den Druck von 90 auf 5 bar ab und vernichtet dabei bis zu 150 Kilowatt. Lorsque la turbine est hors service, l’eau potable est acheminée par un by-pass de la turbine équipé d’une vanne dissipatrice faisant passer la pression de 90 à 5 bar, dissipant ainsi jusqu’à 150 kW. ©SSH

05 Fertiggestelltes Ausgleichsbecken Mettental im Herbst 2004 vor der Rekultivierung. Chambre de mise en charge de Mettental achevée à l’automne 2004, avant la remise en culture. ©Wasserversorgung Sachseln

06 Bau der Druckleitung mit Duktilgussrohren. Links vom Graben ist die provisorische Quellwasserableitung zu erkennen. Pose de la conduite forcée en fonte ductile. À gauche de la tranchée, on aperçoit le détournement provisoire de l’eau de source. ©Wasserversorgung Sachseln

07 Die zufriedenen Monteure nach dem Befestigen des Laufrades. Das Wasser fällt von der Turbine in das darunter liegende Becken und gelangt nach der Ausgasung ins Reservoir. Unten im Bild der gelbe Stellmotor für die Düsennadel, dahinter der Kugelhahn. Les monteurs après le montage de la roue. En bas de l’image, le servomoteur jaune pour la commande du pointeau de l’injecteur, en aval de la vanne sphérique. ©Peter Warthmann

Vingt ans d’énergie écologique, d’eau potable et de muesli bio à la petite centrale de Mettental

Après deux décennies d’exploitation, faisons le point sur l’exploitation de la centrale hydroélectrique de Mettental (OW). La pièce maîtresse de sa réalisation a été le remplacement de la conduite en Eternit, alors vieille de 65 ans, équipée de brises-charge et longue de près de trois kilomètres, qui reliait les sources de Mettenalp au réservoir d’Obflue, par une conduite forcée en fonte ductile. Disposant d’une chute très élevée de 90 bar et d’une turbine Pelton, la petite centrale produit chaque année plus d’un million de kilowattheures d’électricité verte injectée dans le réseau de la centrale électrique d’Obwald.

Il s’agit d’un projet particulièrement local. En effet, la main-d’œuvre employée pour la construction de la station de turbinage d’eau potable a été en grande partie recrutée dans la région. La turbine installée a été fabriquée en Suisse. Le fontainier est responsable de l’exploitation et de l’entretien. Le remplacement de la conduite en Eternit existante a amélioré la qualité et la sécurité de l’approvisionnement en eau potable.

L’Office fédéral de l’énergie (OFEN) a soutenu financièrement la construction de cette installation sur l’eau potable à très haute pression en raison de son caractère de démonstration. Les travaux ont débuté durant le mois de juillet 2004 et la production d’électricité a débuté à la mi-mars 2005. Lors de la construction, on tablait sur une production annuelle moyenne de 1,06 GWh. En 2024, la production d’électricité a dépassé pour la première fois les 2 GWh (2 030 321 kWh). La moyenne depuis la mise en service en 2005 est de 1, 52 GWh.

DES VALEURS ACTUELLES QUI SONT LE REFLET

D’UNE LONGUE TRADITION ENTREPRENEURIALE

Quel est le point commun entre l’électricité verte, l’eau potable et un bon muesli? Depuis sa fondation, bio-familia, le pionnier du muesli et du bio s’engage

Quelques chiffres-clé

Débit d’équipement : 40 l/s

Volume d’eau utilisé : env. 580 000 m3/an

Chute brute : 919 m

Puissance électrique maximale : 300 kW

Chute nette à pleine charge : env. 880 m

Production annuelle moyenne : 1,52 GWh

pour notre santé et la préservation de la nature, ce qui se reflète aussi dans son approvisionnement en électricité. Dès 1995, l’entreprise a fait la promotion de centrales hydroélectriques dans la région, notamment sur les réseaux d’eau potable. Depuis 2008, elle s’approvisionne en électricité auprès de la centrale de Mettental. Afin que non seulement le muesli, mais aussi le prix de l’eau soient corrects, l’entreprise contribue également, par son achat d’électricité, à maintenir le prix de l’eau à un niveau modéré à Sachseln.

UNE PRODUCTION

D’ÉLECTRICITÉ

BÉNÉFIQUE À L’ENVIRONNEMENT

Aujourd’hui, bio-familia couvre l’intégralité de ses besoins en électricité grâce à l’électricité verte produite localement par les centrales hydroélectriques d’Obwald, certifiées par le label « naturemade star ». Ce dernier est synonyme d’énergie propre et de protection de la nature et de la biodiversité. Chaque kilowattheure contribue également au fonds écologique, qui sert à renaturer les cours d’eau et à créer des habitats pour la faune. Les clients à l’export de bio-famila apprécient également l’idée que leur muesli suisse soit produit uniquement à partir d’énergie hydraulique provenant de la région.

Auteur

Wasserversorgung Sachseln

Peter von Wyl Obkirchen 9, 6072 Sachseln info@wvsachseln.ch

La version française de ce texte a été résumée et traduite par SSH.

Förderung der Rolle der Kleinwasserkraft in Europa

Dies ist die abschliessende Fortsetzung von Ausgabe Nr. 114 des Artikels von EREF, welcher die europäische Politik in Bezug auf die Kleinwasserkraft in ihren Grundzügen skizziert.

MÖGLICHKEITEN DER KLEINWASSERKRAFT

FÜR DIE SPEICHERUNG

Die Anerkennung der (kleinen) Wasserkraft als wichtige erneuerbare Energiequelle ist von entscheidender Bedeutung, da sie zu Flexibilität, Energiespeicherung und Engpassmanagement beitragen kann. Diese Vorteile machen die kleine Wasserkraft zu einem wichtigen Akteur, der die Integration flexibler erneuerbarer Energiequellen wie Photovoltaik und Windkraft ermöglicht und gleichzeitig zur Dezentralisierung und Stabilität des Stromnetzsystems beiträgt.

Parallel zu den Überlegungen der Europäischen Kommission, ihre Empfehlung zur Energiespeicherung (C/2023/ 1729) zu aktualisieren, untersuchen Projektentwickler und Entscheidungsträger die Möglichkeiten für kleine und mittelgrosse Pumpspeicherkraftwerke, um die regionale Kapazität für den neuen Energieverbrauch zu verbessern.

EREF und seine Arbeitsgruppen sind dabei, Empfehlungen für Entscheidungsträger zu entwickeln und Best-Practice-Beispiele zu präsentieren.

UMSETZUNG DER EU-VERORDNUNG

ÜBER DIE WIEDERHERSTELLUNG DER NATUR

Parallel zur Ausweisung von Beschleunigungsgebieten für erneuerbare Energien (Renewable Acceleration Areas, RAA) in den EU-Mitgliedstaaten im Rahmen der RED III sind die Regierungen durch die Umsetzung der Verordnung über die Wiederherstellung der Natur (Nature Restoration Regulation, NRR) verpflichtet, bis Anfang September 2026 nationale Wiederherstellungspläne (NRP) zu entwickeln.

Die Verordnung trat am 18. August 2024 in allen EU-Mitgliedstaaten in Kraft. Sie setzt rechtsverbindliche Ziele für die Wiederherstellung von 20% der geschädigten Land- und Meeresökosysteme der EU bis 2030 und für alle bedürftigen Ökosysteme bis 2050. Um diese Ziele zu erreichen, müssen die Mitgliedstaaten bis 2030 mindestens 30% der unter die NRR fallenden Lebensräume von einem schlechten in einen guten Zustand bringen, bis 2040 60% und bis 2050 90%. Dabei wird Gebieten in Natura-2000-Gebieten Vorrang eingeräumt. Die Verordnung sieht unter anderem die Wiederherstellung von 25 000 km so genannten frei fliessenden Flüssen bis 2030 vor.

Regierungen müssen in ihren nationalen Wiederherstellungsplänen Sanierungsgebiete festlegen und

Massnahmen auflisten, wie sie Habitate und Flussökosysteme in den nächsten zwei Jahrzehnten verbessern wollen. Die EU-Mitgliedstaaten müssen für Synergien mit der neuen Erneuerbare-Energien-Richtlinie (RED III) sorgen und ihre nationalen Sanierungspläne mit der Kartierung der Gebiete koordinieren, die für den nationalen Beitrag zur Erreichung des EU-Ziels von mindestens 42,5% erneuerbarer Energien bis 2030 erforderlich sind.

Die Verpflichtung der Mitgliedstaaten, einer Beeinträchtigung des Ökosystems vorzubeugen, gilt nicht für Beeinträchtigungen, die durch Projekte für erneuerbare Energien, ihren Anschluss an das Netz und das Netz selbst sowie durch Speicheranlagen ausserhalb von Natura-2000-Gebieten verursacht werden. Dies gilt auch für die Wasserkraft.

Die Europäische Kommission ist dabei, den nationalen Regierungen Hilfestellung zu geben, wie sie solche Pläne am besten entwickeln können. Für die kommenden Wochen ist eine Durchführungsverordnung geplant, gefolgt von einer erläuternden Broschüre und einem Online-Referenzportal mit den unterstützenden Dokumenten.

Eines der Hauptziele der Verordnung ist die Einrichtung von 25 000 km sogenannter frei fliessender Flüsse. Die Wasserrahmenrichtlinie enthält bereits eine Definition der ökologischen Durchgängigkeit von Flüssen als wichtiges biologisches Stützelement. Im Rahmen der Gemeinsamen Umsetzungsstrategie (CIS) der Wasserrahmenrichtlinie (WRRL) entwickelt die Kommission jedoch in Absprache mit Regierungen und Interessenvertretern, einschliesslich EREF und seiner Mitglieder, eine neue Methodik zur Schaffung frei fliessender Flüsse, indem sie Fallstudien zu verschiedenen Flusstypen in Europa testet.

Nach der Fertigstellung im Herbst 2025 plant die Kommission, diese neue Methodik für die Umsetzung der Verordnung über die Wiederherstellung der Natur zu verwenden. Die Absicht, die Methodik für frei fliessende Flüsse als CIS-Leitfaden zu veröffentlichen, spiegelt die Position der Kommission in Bezug auf die Auslegung der Definition von «frei fliessenden Flüssen» in Artikel 3 der Verordnung zur Wiederherstellung der natürlichen Lebensräume wider.

Parallel dazu plant die EU-Kommission für 2025, weitere nationale Beispiele zu sichten, um bewährte Verfahren und Massnahmen zu ermitteln. Ein erstes Diskussions-

Kraftwerk Hafslund-Hunderfossen in Norwegen: Rekordzahlen bei der Fischwanderung. Centrale de Hafslund-Hunderfossen, en Norvège : des niveaux records pour la migration des poissons © Hafslund

papier auf der Grundlage der ersten gemeldeten Fälle und ein Stakeholder-Workshop über bewährte Praktiken bei Umweltströmen sind für Ende 2025 geplant. Ein Abschlussbericht und Empfehlungen sind für Ende 2026 vorgesehen.

EREF und seine Mitglieder werden erneut Best-PracticeBeispiele und Empfehlungen aus dem Bereich der Kleinwasserkraft bereitstellen. Unter anderem leitet EREF die Arbeitsgruppe zum Thema Biodiversität des ETIPWasserkraftprojekts und sammelt Erkenntnisse von Akteuren und Experten aus dem Bereich der Wasserkraft zu diesen Themen. Die daraus resultierenden Weissbücher inklusive Empfehlungen für politische und rechtliche Änderungen zur Beschleunigung des Ausbaus der Wasserkraft werden der Europäischen Kommission und dem Parlament vorgelegt werden.

Die europäischen (Klein-)Wasserkraftanlagen zeigen, dass Stromerzeugung und der ökologische Zustand eines Flusses harmonisch Hand in Hand gehen können. Die meisten Wasserkraftanlagen verfügen über fortschrittliche Technologien und bewährte Managementpraktiken zur Förderung des ökologischen Zustands von Flüssen, wie z. B. Fischaufstiegssysteme, spezielle Turbinen und Kompromisse zwischen Restwasser und Stromerzeugung.

Beim Kraftwerk Hafslund-Hunderfossen am Fluss Gudbrandsdalslågen in Norwegen wurde beispielsweise 2023 eine Reihe innovativer Massnahmen eingeführt, die zu einer rekordverdächtigen Fischwanderung seit dem Bau des Damms führten. Dazu gehören optimierte Schleusensysteme, welche die Fischwanderung verbessern sollen, und die Installation neuartiger automatischer Fischzähler an den Fischtreppen. Solche Massnahmen unterstreichen das Engagement des Wasserkraftsektors, umweltfreundliche Massnahmen in die Gewinnung erneuerbarer Energien zu integrieren. Es ist auch wichtig zu erwähnen, dass kleine Wasserkraftwerke zu neuen und seltenen Lebensräumen für Wasserlebewesen führen, was wiederum zu einer Verbesserung ihres ökologischen Gesamtzustands beiträgt.

Dies sind die wichtigsten Massnahmen, welche beim Kraftwerk Hafslund-Hunderfossen zum Erfolg führten:

• Erhöhung des Mindestabflussmenge im Winter (von 1,8 auf 5 m3/s)

• Erzeugung von Hochwasser zur Anregung der Fischwanderung

Optimierung der Wehrsteuerung (Verbesserung der Wanderung flussaufwärts und flussabwärts der Talsperre)

Automatischer Fischzähler als Ersatz für Fischfallen und manuelle Handhabung

EREF fordert nationalen Regierungen auf, die Verordnung zur Wiederherstellung der Natur so umzusetzen, dass die Betreiber von Wasserkraftwerken nicht belastet werden. EREF wird weiterhin Best-Practice-Beispiele hervorheben und weitere Massnahmen zur Umsetzung dieser Richtlinien analysieren, um sicherzustellen, dass die Rolle der Kleinwasserkraft bei der Energiewende in Europa nicht übersehen wird.

EUROPÄISCHE STRATEGIE

FÜR EINE ROBUSTE WASSERVERSORGUNG

Für eine bessere Anpassung an häufigere Wetterextreme wie Überschwemmungen und Dürren aufgrund des Klimawandels entwickelt die Europäische Kommission eine europäische Strategie für eine robuste Wasserversorgung. Sie zielt darauf ab, sauberes und ausreichendes Wasser für alle zu gewährleisten, Ökosysteme zu schützen und die europäische Wirtschaft durch eine nachhaltige Wasserbewirtschaftung zu stärken.

EREF hebt die Vorteile der (kleinen) Wasserkraft für die Widerstandsfähigkeit des Wassers und die Klimaanpassung hervor. Neben der Erzeugung von Strom aus erneuerbaren Energiequellen trägt die Wasserkraft zur Milderung von Wasserknappheit und zur Verhinderung von Überschwemmungen bei, indem sie die Wasserspeicherung und die Regulierung des Wasserflusses nutzt. Die Sicherstellung dieser Leistungen ist jedoch häufig mit zusätzlichen Kosten für die Kraftwerke verbunden.

EREF fordert daher die europäischen Entscheidungsträger auf, die Doppelrolle der Wasserkraft bei der Energiegewinnung und der Bewirtschaftung der Wasserressourcen anzuerkennen. Es ist an der Zeit, dass die EU die Rolle der Wasserkraft bei der Klimaanpassung anerkennt und dass die einzelnen Mitgliedstaaten eine angemessene Vergütung sicherstellen.

Verfasser

Dirk Hendricks

Generalsekretär der EREF dirk.hendricks@eref-europe.org eref-europe.org

MEHR INFOS

ETIP Hydropower – WG-2- Hydropower and biodiversity (Weissbuch noch nicht vorhanden beim Erscheinen des Artikels).

kurzlink.ch/urwh kurzlink.ch/wubw

Promouvoir le rôle de la petite hydroélectricité en Europe

Dans notre numéro 111, un article daté de juin 2024 traçait les principales lignes de la politique européenne en lien avec la petite hydraulique. Qu’en est-il après plus d’une année ? Suite et fin du 1er volet publié dans le numéro 114.

MISE EN ŒUVRE DU RÈGLEMENT

SUR LA RESTAURATION DE LA NATURE

Parallèlement à la désignation des « zones d’accélération des énergies renouvelables » (ZAENR/RAA) dans les États membres de l’Union européenne (UE) dans le cadre de la directive révisée sur les énergies renouvelables (RED III), les gouvernements sont également chargés d’élaborer des plans nationaux de restauration jusqu’au début du mois de septembre 2026, face à la mise en œuvre du règlement relatif à la restauration de la nature.

Ce règlement est entré en vigueur dans tous les États membres le 18 août 2024. Il fixe des objectifs juridiquement contraignants visant à restaurer 20 % de l’écosystème terrestre et marin de l’UE d’ici 2030, et tous les écosystèmes dégradés d’ici 2050. Pour atteindre ces objectifs, les États membres doivent restaurer au moins 30 % des habitats couverts par le règlement

sur la restauration de la nature (NRL, pour « Nature Restoration Law ») d’ici 2030, 60 % d’ici 2040 et 90 % d’ici 2050. Les zones situées dans les sites Natura 2000 sont prioritaires. Le règlement prévoit notamment la restauration de 25 000 km d’écosystèmes fluviaux d’ici à 2030.

Les gouvernements doivent identifier les zones de restauration et énumérer les mesures qu’ils souhaitent prendre pour améliorer les habitats et les écosystèmes fluviaux au cours des deux prochaines décennies dans leurs plans de restauration nationaux. Les États membres de l’UE doivent également veiller à ce que leurs plan de restauration nationaux soient en adéquation avec la nouvelle RED III et qu’ils soient coordonnés avec la cartographie des zones nécessaires à la contribution nationale à l’objectif de l’UE en matière d’énergies renouvelables, soit un minimum de 42,5 % d’ici 2030.

Schautafel zum Gesetz zur Wiederherstellung der Natur, Herunterladen mit kurzlink.ch/q4t1

Règlement sur la restauration de la nature téléchargeable sur kurzlink.ch/xqzc

©Publications Office of the European Union

L’obligation pour les États membres de prévenir la détérioration de l’écosystème ne s’applique pas aux projets d’énergie renouvelable, à leur connexion au réseau et au réseau lui-même, ni aux installations de stockage situés en dehors des sites Natura 2000. Cette dispense s’applique également à l’hydroélectricité.

MÉTHODOLOGIE DÉFINIE PAR

LA COMMISSION EUROPÉENNE ET RÔLE DE L’EREF

La Commission européenne aide actuellement les gouvernements nationaux à élaborer ces plans. Un règlement d’application est prévu, suivi d’une brochure explicative et d’un portail en ligne.

L’un des principaux objectifs du règlement est la création de 25 000 km de rivières à courant libre (« free-flowing rivers »). La directive-cadre sur l’eau (DCE) définit déjà la continuité écologique des cours d’eau comme un élément essentiel de la biodiversité. Cependant, dans le cadre de la stratégie commune de mise en œuvre (CIS) de la DCE, la Commission, en consultation avec les gouvernements et les parties prenantes, y compris l’EREF (European Renewable Energies Federation) et ses membres, développe une nouvelle méthodologie pour établir des rivières à courant libre, en testant des études de cas de différents types de rivières à travers l’Europe.

Une fois finalisée à l’automne 2025, la Commission prévoit d’utiliser cette nouvelle méthodologie pour la mise en œuvre du NRL. La publication de la méthodologie des rivières à courant libre sous forme de documents d’orientation CIS reflète la position de la Commission concernant l’interprétation de la définition des « rivières à courant libre » donnée dans l’article 3 du NRL.

Parallèlement, la Commission prévoit pour 2025 la collecte de cas nationaux sur les spécifications et la mise en œuvre des débits environnementaux afin d’identifier les meilleures pratiques et mesures. Un premier document de discussion sur la base de premiers cas et un atelier des parties prenantes sur les meilleures pratiques en matière de débits environnementaux sont prévus pour la fin de l’année 2025. Des recommandations et un rapport final sont prévus pour fin 2026.

L’EREF et ses membres fourniront à nouveau des exemples de bonnes pratiques et des recommandations provenant du secteur de la petite hydroélectricité. L’EREF dirige notamment le groupe de travail sur la biodiversité du projet ETIP Hydropower et recueille les avis des parties prenantes et des experts du secteur de l’hydroélectricité sur ces questions. Les livres blancs qui en résulteront seront soumis à la Commission européenne et au Parlement, et aborderont les changements politiques et législatifs nécessaires pour accélérer le déploiement de l’hydroélectricité en Europe.

S’il y avait un seul exemple à citer, ce serait celui de la centrale de Hafslund-Hunderfossen, située sur la rivière Gudbrandsdalslågen en Norvège (voir photo en page 29), diverses mesures ont été implémentées entre 2013 et 2017, permettant d’atteindre des niveaux records de migration des poissons depuis la construction du barrage, à savoir :

Augmentation du débit réservé en hiver (de 1,8 à 5 m3/s)

Création de crues pour stimuler la migration

Optimisation de la manœuvre des vannes (amélioration de la migration vers l’amont et vers l’aval au-delà du barrage)

• Compteur automatique de poissons pour remplacer le piégeage et toute manipulation manuelle

Parmi ses actions, l’EREF appelle les gouvernements nationaux à mettre en œuvre le NRL de façon à ne pas charger les producteurs d’énergie hydroélectrique.

STRATÉGIE EUROPÉENNE

POUR LA RÉSILIENCE DE L’EAU

Afin de mieux s’adapter à la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations et les sécheresses, causés par le changement climatique, la Commission européenne élabore une stratégie européenne pour la résilience de l’eau. Cette stratégie vise à garantir une eau propre et suffisante pour tous, à protéger les écosystèmes et à renforcer l’économie européenne grâce à une gestion durable de la ressource en eau.

L’EREF appelle ici les décideurs européens à reconnaître le double rôle de l’hydroélectricité dans la production d’énergie et la gestion des ressources en eau. Il est temps que l’UE reconnaisse le rôle de l’hydroélectricité dans l’adaptation au changement climatique et que les États membres garantissent une rémunération appropriée.

Auteur

Dirk Hendricks Secrétaire général de l’EREF dirk.hendricks@eref-europe.org eref-europe.org

POUR EN SAVOIR PLUS ETIP Hydropower – WG-2- Hydropower and biodiversity (Livre blanc encore non disponible à la date de publication de l’article).

kurzlink.ch/urwh

kurzlink.ch/wubw

Ein Schritt in die richtige Richtung – und weitere müssen folgen

Das Parlament hat mit der Annahme des Beschleunigungserlasses eine wichtige Grundlage für die 16 Wasserkraftprojekten mit übergeordnetem nationalem Interesse geschaffen. Doch die in der Volksabstimmung vom Juni 2024 angenommenen Ziele für die Wasserkraft fordern mehr. Über 80% des erforderlichen Ausbaus muss aus anderen Projekten kommen, und nimmt dabei insbesondere die Kantone in die Pflicht.

Am 9. Juni 2024 hat sich das Stimmvolk bei der Abstimmung über das Stromgesetz auch für höhere Ziele bei der Stromproduktion aus Wasserkraftwerken ausgesprochen. Bis 2050 soll die Wasserkraft jährlich 39,2 Milliarden Kilowattstunden (TWh) Strom produzieren. Heute sind es im langjährigen Mittel 37,4 TWh, die Zielerreichung scheint – zumindest auf den ersten Blick – möglich. Bei vertiefter Betrachtung zeigt sich jedoch, dass aufgrund von Restwassersanierungen bestehender Kraftwerke weitere fast 2 TWh Produktion verloren gehen. Unter Berücksichtigung der sich ändernden klimatischen Verhältnisse ist damit ein Zubau von rund 4 TWh Jahresproduktion aus Wasserkraft bis 2050 erforderlich.

In Antwort auf das Postulat 23.3006 «Potenzial für Erneuerungen und Erweiterungen bei der Grosswasserkraft» hat der Bundesrat im Juni 2025 ein theoretisches Ausbaupotenzial von 1,35 TWh Jahresproduktion ausgewiesen. Gut ein Drittel dieses Potenzials wäre nur mit zusätzlicher Förderung der Grosswasserkraft erschliessbar. Im Ausbaupotenzial enthalten ist auch der Beitrag der 15 Projekte des Runden Tischs, welcher mit nur 361 GWh verhältnismässig gering ist (< 10%). Die Stärke und Bedeutung dieser Projekte liegt bei der sicher abrufbaren Winterproduktion, welche für eine verbesserte Versorgungssicherheit erforderlich ist. Im August teilte der Bundesrat zudem mit, dass die Liste der 15 Wasserkraftprojekte angepasst werden soll. Inwiefern sich das auf den damit verbundenen Produktionszubau auswirkt, ist noch nicht bekannt.

Im Vergleich zu den erforderlichen 4 TWh genügen diese Potenziale bei weitem nicht. In der Potenzialstudie des BFE aus dem Jahr 2012 ist ein gangbarer Weg beschrieben, wie das Ziel bis 2050 grundsätzlich erreicht werden kann. Es braucht sowohl optimierte Nutzungsbedingungen als auch die Nutzung der Kleinwasserkraft. Letztere werden jedoch seit dem Energiegesetz von 2017 nicht mehr gefördert. Die Vertreter des Gewässerschutzes reiten seither auf einer Erfolgswelle und konnten bereits die Stilllegung zahlreicher kleiner Wasserkraftwerke

erreichen. Sie arbeiten sogar darauf hin, dass die Stilllegung kleiner Wasserkraftwerke als Ausgleichsmassnahme für grössere Wasserkraftanlagen angerechnet wird. Die Gefahr, dass sich die Wasserkraft damit selbst kannibalisiert und die Ziele für das Jahr 2050 in weite Ferne rücken, ist real.

Auch auf kantonaler Ebene zeigt sich wiederholt, dass die Herausforderung nicht erkannt wird. So erwähnt der Kanton Bern in seiner Wasserstrategie 2040 explizit nur die Grosswasserkraft. Der Kanton Aargau bezeichnet sich in seiner Strategie «EnergieAargau 2025» zwar als Wasserkraft-Pionier, verfügt gleichzeitig die Stilllegung von Wasserkraftwerken und verzichtet auf die Nutzung von Anlagen mit einer Leistung von weniger als 50 kW. Und der Kanton St. Gallen kommuniziert ein «realistisches» Wasserkraft-Potenzial von 30 bis 40 GWh als gering, obwohl es ein Mehrfaches davon betragen könnte.

Für die Entwicklung des verbleibenden Potenzials sind neben viel Durchhaltewillen auch enorme finanzielle Mittel erforderlich. Denn heftiger Widerstand seitens des mächtigen Gewässerschutzes mit dazugehörigen Rechtsverfahren ist eigentlich garantiert. Neben schlankeren Bewilligungsverfahren wären insbesondere auch Fördergelder hilfreich, um die Risiken der Projektentwickler zu mindern. Erstaunlicherweise zeigen jedoch insbesondere die allerkleinsten Wasserkraftwerke, was grundsätzlich möglich wäre: Sie brillieren im Rahmen neuer dezentraler Energiekonzepte, die eigentlich für die Photovoltaik konzipiert wurden. Dank ihrer hohen Verfügbarkeit und attraktiven Gestehungskosten machen sie vor, wie auch ohne Fördergelder ein Beitrag zur Energiewende geleistet werden kann. Das mit dem Watt d’Or ausgezeichnete Projekt der Papieri Cham ist dafür das beste Beispiel.

Weitere Details finden Sie in der Tabelle auf der nächsten Seite.

Hier finden Sie den gesamten Beitrag kurzlink.ch/qk5u

Heutige Nutzungsbedingungen Conditions d’utilisation actuelles (GWh)

Optimierte Nutzungsbedingungen Conditions d’utilisation optimisées (GWh)

Neubauten Grosswasserkraft Nouvelles grandes centrales

Kleinwasserkraft Petite hydraulique

Aus- und Umbauten, Erweiterungen Grosswasserkraft Transformation, extension, agrandissement de grandes centrales

Auswirkungen GSchG Effets LEaux

Wasserkraftpotenzial Potentiel total

Kanton Canton

Énergie hydraulique : un pas dans la bonne direction, mais d’autres doivent suivre

En adoptant le projet de loi pour l’accélération des procédures, le Parlement a créé une base importante pour les 16 projets hydroélectriques d’intérêt national supérieur. Mais les objectifs fixés pour l’énergie hydraulique lors de la votation populaire de juin 2024 exigent davantage. Plus de 80 % de l’extension nécessaire doit provenir d’autres projets, ce qui engage notamment la responsabilité des cantons.

Lors du vote sur la loi sur l’électricité le 9 juin 2024, le peuple s’est également prononcé en faveur d’objectifs plus élevés en matière de production d’électricité hydraulique. D’ici 2050, les centrales hydrauliques devraient produire 39,2 milliards de kilowattheures (TWh) d’électricité par an. Aujourd’hui, la moyenne à long terme est de 37,4 TWh et la réalisation de cet objectif semble possible, du moins à première vue. Toutefois, une analyse plus approfondie montre que près de 2 TWh supplémentaires seront perdus en raison de l’assainissement des résiduels des centrales existantes. Compte tenu de l’évolution des conditions climatiques, il faudra donc augmenter la production annuelle d’électricité hydraulique d’environ 4 TWh d’ici 2050.

En réponse au postulat 23.3006 « Potentiel de rénovation et d’agrandissement des grandes centrales hydroélectriques », le Conseil fédéral a présenté en juin 2025 un potentiel total de rénovation et d’agrandissement théorique de 1,35 TWh/an. Un bon tiers de ce potentiel ne pourrait être exploité qu’avec un soutien supplémentaire à la grande hydraulique. Le potentiel théorique comprend également la contribution des 15 projets de la table ronde, qui, avec seulement 361 GWh, est relativement faible (<20 %). La force et l’importance de ces projets résident dans la production hivernale disponible de manière sûre, nécessaire pour améliorer la sécurité d’approvisionnement. En août, le Conseil fédéral a également annoncé que la liste des 16 projets hydroélectriques allait être modifiée. On ne sait pas encore dans quelle mesure cela aura un impact sur l’augmentation de la production qui y est associée.

Ce potentiel est loin d’être suffisant par rapport aux 4 TWh nécessaires. L’étude de potentiel réalisée par l’OFEN en 2012 décrit une voie viable pour atteindre cet objectif d’ici 2050. Elle nécessite à la fois des conditions d’utilisation optimisées et le recours à la petite hydraulique. Or, cette dernière n’est plus encouragée depuis la loi sur l’énergie de 2017. Les défenseurs de la protection

Texte intégral du communiqué de presse kurzlink.ch/on21

des eaux connaissent depuis lors sur une vague de succès et ont déjà obtenu la fermeture de nombreuses petites centrales hydroélectriques. Ils s’efforcent même d’obtenir que la fermeture de petites centrales hydroélectriques soit considérée comme une mesure compensatoire pour les grandes centrales hydroélectriques. Le risque que l’énergie hydraulique se cannibalise et que les objectifs pour 2050 s’éloignent est réel.

Au niveau cantonal également, il apparaît, à plusieurs reprises, que le défi n’est pas reconnu. Ainsi, dans sa stratégie pour l’eau 2040, le canton de Berne ne mentionne explicitement que la grande hydroélectricité. Dans sa stratégie « Energie Aargau 2025 », le canton d’Argovie se présente certes comme un pionnier de l’énergie hydraulique, mais il ordonne en même temps la fermeture de centrales hydroélectriques et renonce à l’exploitation d’installations d’une puissance inférieure à 50 kW. Et le canton de Saint-Gall communique un potentiel hydroélectrique « réaliste » de 30 à 40 GWh comme étant faible, alors qu’il pourrait être plusieurs fois supérieur.

Pour développer ce potentiel, il faut de la persévérance et d’énormes moyens financiers. Une forte opposition de la part des puissants défenseurs de la protection des eaux, avec les procédures judiciaires qui l’accompagnent, est pratiquement certaine. Outre des procédures d’autorisation allégées, des subventions seraient particulièrement utiles pour réduire les risques encourus par les développeurs de projets.

Étonnamment, ce sont surtout les plus petites centrales hydroélectriques qui montrent la voie en brillant dans le cadre de nouveaux concepts énergétiques décentralisés, initialement conçus pour le photovoltaïque. Grâce à leur grande disponibilité et à leurs coûts de production attractifs, elles montrent comment contribuer à la transition énergétique même sans subventions. Le projet Papieri Cham, qui a été récompensé par le Watt d’Or, en est un des meilleurs exemples.

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Kraftwerk Talmühle
Kraftwerk am Ijentalerbach
Kraftwerk Elggis

Ehehafte Wasserrechte/ WRG – Nachbessern erforderlich!

In einem Urteil aus dem Jahr 2019 fordert das Bundesgericht, dass ehehafte Wasserrechte bei «erster Gelegenheit» in Konzessionen umgewandelt werden müssen. Dieser Entscheid hat bei den Kantonen und den Besitzern solcher Wasserkraftwerke zahlreiche Fragen aufgeworfen und gleichzeitig die ökologische Sanierung dieser Anlagen gestoppt.

Mit der im März 2024 verabschiedeten Motion 23.3498 «Ehehafte Wasserechte schützen und einen klaren Rahmen für die Anwendung der Restwasserbestimmungen schaffen» beauftragte das Parlament den Bundesrat, diese Übergangsphase besser zu regeln und Klarheit zu schaffen. Von Juli bis Oktober führte der Bundesrat nun eine Vernehmlassung zum Entwurf des entsprechend überarbeiteten Wasserrechtsgesetzes durch.

Swiss Small Hydro hat diesen Entwurf studiert und ihn intensiv mit anderen Interessengruppen und Betroffenen diskutiert. Der Verband kommt zum Ergebnis, dass der Vernehmlassungsentwurf den Auftrag des Parlaments nicht erfüllt, und verlangt eine entsprechende Überarbeitung unter Einsetzung einer Begleitgruppe.

Swiss Small Hydro verlangt insbesondere:

Eine klare Frist und Regelung zu den anzuwendenden Restwassermengen, welche von den Kantonen mitgetragen wird und unter uneingeschränktem Schutz aller rechtmässig getätigten Investitionen steht.

• Dass ehehafte Wasserrechte während der Übergangsphase als gültiges Wasserrecht gewahrt bleiben, damit die ökologische Sanierung dieser Anlagen wieder möglich wird.

• Eine Verlängerung der Übergangsphase bei Ergreifung von Rechtsmitteln oder anderen, nicht durch den Betreiber des Wasserkraftwerks verursachten Verzögerungen.

• Durch die Kantone eine Gewährung einer Konzessionsdauer, welche die Amortisierung der getätigten Investitionen ermöglicht. Die von Umweltverbänden geforderte Verkürzung auf 40 Jahre und weniger lässt dies nicht zu.

Amélioration nécessaire pour les droits d’eau immémoriaux/LFH

Dans son arrêt BGE 145 II 140 rendu en 2019, le Tribunal fédéral exige que les droits d’eau immémoriaux soient convertis en concessions à la « première occasion ». Cette décision, qui conduit à mettre un terme à l’assainissement écologique des installations sous ce type de droit, a soulevé de nombreuses questions auprès des cantons et des propriétaires des centrales concernées.

Avec la motion 23.3498 « Protéger les droits d’eau immémoriaux et créer des conditions claires pour l’application des dispositions relatives aux débits résiduels », adoptée en mars 2024, le Parlement a chargé le Conseil fédéral de mieux réglementer cette phase de transition et d’apporter des clarifications. Ainsi, de juillet à octobre, le Conseil fédéral a mené une consultation (désormais terminée) sur le projet de loi fédérale sur l’utilisation des forces hydrauliques (LFH), révisé en conséquence.

Swiss Small Hydro a étudié ce projet et en a discuté de manière approfondie avec d’autres groupes d’intérêts et parties concernés. L’association arrive à la conclusion que le projet mis en consultation ne remplit pas le mandat du Parlement et demande qu’il soit remanié en conséquence, avec la mise en place d’un groupe d’accompagnement.

Swiss Small Hydro demande notamment : Un délai et une réglementation clairs concernant les débits résiduels à appliquer, soutenus par les cantons et sous la protection illimitée de tous les investissements réalisés légalement

• Que les droits d’eau permanents soient préservés en tant que droits d’eau valables pendant la phase de transition, afin que l’assainissement écologique de ces installations soit à nouveau possible

• Une prolongation de la phase de transition en cas de recours en justice ou d’autres retards non imputables à l’exploitant de la centrale hydraulique

L’octroi, par les cantons, d’une durée de concession qui permette d’amortir les investissements réalisés, ce qui n’est pas le cas avec la réduction à quarante ans et moins actuellement demandée par les organisations environnementales.

Unsere vollständige Stellungnahme

Texte intégral de la prise de position de SSH (disponible en allemand uniquement) kurzlink.ch/bxm9

Swiss Small Hydro Regelenergie-Pool ist gestartet

Seit Anfangs 2025 befasst sich eine SSH-interne Arbeitsgruppe mit Möglichkeiten zur besseren Stromvermarktung. Zuvor hatten wir in N°112 und N°113 über die Möglichkeiten mit langfristigen Abnahmeverträgen (PPA) und der Teilnahme am Regelenergiemarkt berichtet. Seit Mitte September ist nun ein konkreter erster Schritt erfolgt: Swiss Small Hydro hat gemeinsam mit der Fleco Power AG einen Pool für die Vermarktung von negativer Regelleistung gegründet.

Konkret geht es um die Vermarktung von Tertiärer Regelleistung (TRL), teilweise auch Sekundärer Regelleistung (SRL), wobei das Kraftwerk durch einen Vermarkter/ Aggregator und gegen entsprechende Entschädigung abgeregelt (oder falls möglich auch zugeschaltet) werden darf. Die SSH Arbeitsgruppe hat dazu Gespräche mit mehreren Anbietern geführt und sich aus mehreren Gründen für eine Zusammenarbeit mit der Fleco Power entschieden:

Eine sehr einfache Schnittstelle zur Ermöglichung der Flexibilitätsvermarktung, welche erwiesenermassen mit der Kraftwerkssteuerung verschiedener Anbieter funktioniert. Dadurch werden kurze Amortisationszeiten möglich.

• Ein erfahrener Aggregator, mit über 130 Anlagen und insbesondere vielen Kleinwasserkraftwerken, und damit entsprechender Erfahrung.

• Ein unabhängiger Akteur mit der Möglichkeit, den Pool flexibel und im Interesse aller Mitglieder ertragsoptimiert zu vermarkten.

• Erfahrung mit dezentralen Produzenten: Ab 200 kW ist eine Anlage interessant («Schmerzgrenze»), und bis max. 10 MW (darüber «Klumpenrisiko»)

• Einheitliche, transparente Preise. Der Ertrag des gesamten Pools wird einheitlich auf alle Mitglieder aufgeteilt.

Für Betreiber von Kraftwerken ergibt sich damit die Möglichkeit eines interessanten Zusatzertrags: Bei einer 1 MW Anlage darf im langjährigen Schnitt mit einem Ertrag von gegen 10 000 Franken gerechnet werden.

SSH Mitglieder profitieren bei der Zusammenarbeit mit der Fleco Power AG von einer reduzierten Installationspauschale (1000 Franken anstelle von 1500 Franken).

Die SSH-Arbeitsgruppe beschäftigt sich weiter mit der Anwendung von PPA. Wir haben aktuell aber zu wenige Produzenten, die sich für eine solche Vermarktung interessieren. Damit macht – zumindest vorerst - die Gründung eines entsprechenden Pools noch keinen Sinn. Wir sind jedoch überzeugt, dass mit dem Auslaufen des Einspeisevergütungssystems und die Nachfrage nach neuen Vergütungssystemen stark ansteigen wird und möchten entsprechende Lösungen anbieten können.

Sind Sie am Thema interessiert? Dann nehmen Sie Kontakt mit der Geschäftsstelle auf, damit wir Ihnen weitere Details nennen können.

01 Die externe Antenne, am Geländer angebracht. L’antenne externe montée sur la rembarde. ©Michel Hausmann

02 Links, mit aktiver Leuchtanzeige, befindet sich das Gateway, und rechts davon, das Modem (schwarze Box). Sur la gauche, avec le signal lumineux actif, le gateway et à droite, le modem (boîte noire). ©Michel Hausmann

Lancement du pool d’énergie de réglage Swiss Small Hydro

Depuis début 2025, un groupe de travail interne à Swiss Small Hydro (SSH) examine les possibilités d’améliorer la commercialisation de l’électricité des petites centrales. Nous avions évoqué dans les n° 112 et 113 les possibilités offertes par les contrats d’achat à long terme (« Power Purchase Agreements », PPA) et la participation au marché de l’énergie de réglage. Une première étape concrète a été franchie depuis la mi-septembre : SSH a créé, en collaboration avec Fleco Power SA, un pool pour la commercialisation de la puissance de réglage négative.

Concrètement, il s’agit de la commercialisation de la puissance de réglage tertiaire (PRT), et en partie aussi de la puissance de réglage secondaire (PRS), la centrale pouvant être régulée (ou, si possible, mise en service) par un négociant/agrégateur moyennant indemnisation. Le groupe de travail SSH a mené des discussions avec plusieurs fournisseurs et a décidé, pour les raisons suivantes, de collaborer avec Fleco Power :

Une interface très simple permettant la commercialisation de la flexibilité, qui a fait ses preuves avec le contrôle des centrales électriques de différents fournisseurs, ce qui permet des délais d’amortissement courts.

03 Die Installation nimmt nur wenig Platz im Schaltschrank ein. L’installation ne prend que peu de place dans l’armoire électrique. ©Michel Hausmann

• Un agrégateur expérimenté, avec plus de 130 installations, notamment de nombreuses petites centrales hydroélectriques, et donc une certaine expérience.

• Un acteur indépendant ayant la possibilité de commercialiser le pool de manière flexible et dans l’intérêt de tous les membres afin d’optimiser les bénéfices.

• Une expérience avec les producteurs décentralisés : une installation est intéressante à partir de 200 kW (seuil de rentabilité) et jusqu’à 10 MW maximum (au-delà, risque de concentration).

Des prix clairs et transparents. Les bénéfices du pool sont distribués de manière uniforme à tous les membres.

Pour les exploitants de centrales électriques, cela offre la possibilité d’un revenu supplémentaire intéressant : pour une installation de 1 MW, on peut s’attendre à un revenu moyen à long terme d’environ 10 000 francs. Les membres de SSH bénéficient d’un tarif forfaitaire réduit pour l’installation (1000 francs au lieu de 1500 francs) lorsqu’ils collaborent avec Fleco Power SA.

Le groupe de travail SSH continue de se pencher sur la mise en œuvre des PPA. Cependant, actuellement, nous comptons trop peu de producteurs intéressés par ce type de commercialisation. Il n’est donc pas pertinent de créer un pool correspondant, du moins pour le moment.

Nous sommes toutefois convaincus qu’avec l’expiration du système de rétribution de l’injection (SRI – et RPC) et le financement des frais supplémentaires (FFS), soit 15 ou 16 centimes par kWh, la demande de nouveaux systèmes de rétribution va fortement augmenter et nous souhaitons pouvoir proposer des solutions adaptées.

Ce sujet vous intéresse-t-il ? N’hésitez pas à contacter le bureau de Liestal afin que nous puissions vous fournir de plus amples informations.

Une soif de connaissance démultipliée et branchée sur le monde

Au moment crucial de faire ses premiers choix en orientation professionnelle, les « TecDays » sont une opportunité unique pour s’informer de façon ludique, au travers d’une cinquantaine d’ateliers pratiques, sur les applications concrètes de divers métiers fortement axés sur les disciplines MINT (« mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique »). Swiss Small Hydro a veillé à ce que la production d’électricité issue des petites centrales hydrauliques ne soit pas oubliée.

En ce 28 octobre, le soleil inonde généreusement la ville de Sion, ne manquant pas de faire honneur à sa réputation. Une météo qui inviterait à flâner ou à grimper vers les pics alentours, fraîchement parés de leur élégante collerette blanche. Et pourtant, au Collège Lycée de La Planta, personne ne songe à sortir. Happés par leur curiosité et par le programme prometteur des « TecDays » qui s’y tiennent, quelque mille adolescents enchaînent les ateliers interactifs, laissant libre cours à leur fascination pour les multiples facettes des applications concrètes des métiers techniques et scientifiques.

Cette initiative de l’Académie suisse des sciences techniques (SATW) a été lancée en Suisse allemande il y a près de vingt ans, puis elle s’est développée dans l’ensemble du pays. S’il se veut résolument ludique, l’événement poursuit toutefois un objectif qui dépasse largement la simple médiation scientifique. Il vise aussi à inscrire la réflexion dans le contexte des grands enjeux actuels — tels que l’intelligence artificielle — et, à terme, à accroître la proportion de femmes dans les filières MINT, où elles demeurent encore sous-représentées malgré les progrès de ces dernières années.

L’effervescence de cette journée hors du commun est nettement palpable: un va-et-vient incessant anime les couloirs de tout le bâtiment. Portés par la curiosité et l’enthousiasme, les élèves se rendent dans la bonne humeur vers leur activité. Chaque salle de classe recèle son propre univers, avec des ateliers axés sur des thèmes aussi variés que le biomimétisme, la numérisation du territoire, la musique générée par code ou encore les fake news.

UNE AMBIANCE ÉLECTRIQUE

Au bout du couloir du 2e étage, une vingtaine d’élèves, presque autant de filles que de garçons, se sont installés pour participer au module proposée par Alberto Bullani, ingénieur mécanicien spécialisé en hydraulique chez Myhlab. Il commence tout simplement par demander aux élèves quelles utilisations ils connaissent de l’eau. Parmi les réponses les plus spontanées émergent des applications du quotidien, comme cuisiner ou encore se doucher. Puis, un élève élargit le champ en ajoutant qu’elle permet aussi de refroidir les moteurs. Même si la réponse pourrait faire penser à un tout autre type de centrale, on entre peu à peu dans des considérations

01 Alberto Bullani, ingénieur spécialisé en hydraulique, a su capter l’attention des jeunes. Alberto Bullani, Hydraulik-Ingenieur, hat mühelos die Aufmerksamkeit der Jugendlichen auf sich gezogen.

02 Après avoir été intiés aux connaissances de base, les élèves sont capable de défendre leur propre point de vue.

Nachdem die Schüler in die Grundlagen eingeführt wurden, können sie ihren eigenen Standpunkt vertreten.

03 L’exercice pratique est une bonne occasion pour réaliser la complexité des facteurs à prendre en considération. Die Übung bietet eine gute Gelegenheit, sich der Komplexität der zu berücksichtigenden Faktoren bewusst zu sein.

plus techniques et dans le vif du sujet. Les turbines se mettent progressivement en route et les rouages des méninges suivent le mouvement...

Avec son autorité naturelle et un ton posé, Alberto capte bien vite l’attention des élèves. Sa présentation aborde de nombreux aspects de l’énergie hydraulique, de ses débuts historiques au besoin d’équillibrer la production et la consommation, en passant par ses spécificités techniques et la prise en compte des facteurs environnementaux. Pour électriser son public, Alberto n’hésite pas à enrichir son exposé de références culturelles, notamment en faisant jouer un court extrait d’AC/DC, tout en soulignant l’origine du nom du groupe de hard rock et en rappelant au passage la différence entre courant alternatif et continu.

COGNITION SOUS TENSION

Après une courte pause, vient l’exercice pratique. Sur une carte avec des données réelles, le but est de déterminer l’emplacement idéal pour une nouvelle petite centrale hydaulique le long d’une rivière qui en compte déjà quelques-unes. Dans une ambiance détendue mais concentrée, par petits groupes, les élèves argumentent, réfléchissent. Parfois ils sont unanimes, sur d’autres points, ils peinent à se mettre d’accord, ce qui donne lieu à une discussion animée. Là où il le faut, Alberto répond aux questions des élèves en doute, revient patiemment sur certains aspects et donne des compléments d’informations.

Lorsque tout le monde est prêt, le suspense est levé sur la solution. Mais y en-a-t-il vraiment qu’une seule ?

La discussion se poursuit sur les décisions prises et démontre que, comme souvent dans la vie, plusieurs voies sont possibles selon les critères décisifs choisis.

Le module touchant à sa fin, à la question posée sur ce que les élèves retiennent de cet échange et ce qui les a motivés à venir, il s’avère que personne d’entre eux n’avait songé à s’orienter vers le domaine hydraulique.

Ce qui peut paraître décevant dans un premier temps montre que l’atelier a tout son sens dans son rôle de sensibilisation à cette branche. Une élève souligne également que si le thème de l’énergie renouvelable en général ne lui est pas étranger, elle a apprécié de pouvoir réaliser un exercice ancré dans la réalité du terrain, avec une source d’énergie moins promue que l’énergie photovoltaïque par exemple. Puis un autre de surenchérir, après avoir souligné qu’il veut devenir ingénieur : « L’électricité, c’est cool, on peut faire tourner les ordis avec » Parions que le flux engagé poursuivra sa course pour alimenter une vocation toute tracée… et qui semble être un très bon calcul.

Texte et photos

Vom Wissensdurst angetrieben

In der entscheidenden Phase der ersten Berufswahl bieten die «TecDays» eine einzigartige Gelegenheit, sich in rund fünfzig praktischen Workshops auf spielerische Weise über die konkreten Anwendungen verschiedener Berufe zu informieren, die stark auf die MINT-Fächer (Mathematik, Informatik, Naturwissenschaften und Technik) ausgerichtet sind. Swiss Small Hydro hat dafür gesorgt, dass die Kleinwasserkraft nicht vergessen gerät.

An diesem Herbsttag strahlt die Sonne grosszügig über Sitten und wird ihrem Walliser Ruf gerecht. Das Wetter lädt zum Flanieren oder zum Aufstieg auf die umliegenden Gipfel ein, die frisch mit ihrer eleganten weissen Schneekappe geschmückt sind. Und doch denkt im Collège Lycée de La Planta niemand daran, hinauszugehen. Gefangen von ihrer Neugier und dem vielversprechenden Programm des dort stattfindenden «TecDay» lassen sich rund tausend Jugendliche bereitwillig von einem interaktiven Workshop zum nächsten führen und geben ihrer Faszination für die vielfältigen Facetten der verschiedenen alltäglichen Anwendungen technischer und wissenschaftlicher Berufe freien Lauf.

Diese Initiative der Schweizerischen Akademie der Technischen Wissenschaften (SATW) entstand vor fast zwanzig Jahren in der Deutschschweiz und hat sich seitdem im ganzen Land verbreitet. Ihr Ziel geht weit über die reine allgemeine Wissenschaftsvermittlung hinaus: Es geht auch darum, das Nachdenken in den Kontext

der grossen aktuellen Herausforderungen (z. B. künstliche Intelligenz) zu stellen und langfristig den Anteil von Frauen in den MINT-Studiengängen zu erhöhen, in denen sie nach wie vor unterrepräsentiert sind.

EINE ELEKTRISIERENDE ATMOSPHÄRE

Beim Übergang von einem Modul zum nächsten ist die Aufregung spürbar: In den Fluren des gesamten Gebäudes herrscht ein reges Kommen und Gehen. Die Neugier und die Vorfreude auf einen aussergewöhnlichen Tag scheinen den Schülern Flügel zu verleihen, die gut gelaunt zu ihren Workshops gehen.

Jedes Klassenzimmer birgt eine kleine Welt voller interessanter Themen, mit Modulen, die sich mit so unterschiedlichen Themen wie Biomimikry, Digitalisierung des Territoriums, die Montage eines Aufzugs, durch Code erzeugte Musik oder Fake News befassen.

01 Den Berechnungen entkommt man nicht! On n’échappe pas aux calculs...

02 Die Schüler schätzten es besonders, mit realen Daten zu arbeiten. Les élèves ont particulièrement apprécié de travailler sur des données réelles.

03 Die abschliessende Diskussion bietet die Gelegenheit, die Aspekte zu vertiefen, die für die Schüler am interessantesten sind. La discussion finale est une occasion idéale pour approfondir les aspects qui intéressent le plus les élèves.

Am Ende des Flurs im 2. Stock haben sich ungefähr 25 Schüler, fast ebenso viele Mädchen wie Jungen, versammelt, um an dem Modul teilzunehmen, das von Alberto Bullani, Maschinenbauingenieur mit Spezialisierung auf Hydraulik bei Myhlab, geleitet wird. Er beginnt ganz einfach damit, die Schüler zu fragen, welche Verwendungszwecke sie für Wasser kennen. Zu den spontansten Antworten gehören häusliche Anwendungen wie Kochen oder Duschen.

Dann erweitert ein Schüler den Horizont und fügt hinzu, dass Wasser auch zum Kühlen von Motoren verwendet wird. Auch wenn diese Antwort an eine andere Art von Kraftwerk denken lässt, tauchen wir behutsam in technischere Überlegungen ein, und schon ist die Maschine in Gang gesetzt... Mit seiner natürlichen Autorität und seiner ruhigen Art gewinnt Alberto schnell die Aufmerksamkeit der Schüler.

Seine Präsentation behandelt zahlreiche Aspekte der Wasserkraft, von ihren historischen Anfängen über ihre Besonderheiten bis hin zu technischen und ökologischen Herausforderungen. Um sein Publikum zu begeistern, zögert Alberto nicht, seinen Vortrag mit kulturellen Anspielungen zu würzen, indem er einen Ausschnitt aus einem Song der Band AC/DC spielt und nebenbei deren Namen erklärt, wobei er das Wissen über den Unterschied zwischen Wechsel- und Gleichstrom auffrischt.

KOGNITION UNTER SPANNUNG

Nach einer kurzen Pause ist es Zeit für praktische Übungen. Anhand einer Karte mit realen Daten soll der ideale Standort für ein neues Kleinwasserkraftwerk entlang eines Flusses ermittelt werden, an dem bereits einige Kraftwerke stehen. In einer entspannten, aber konzentrierten Atmosphäre diskutieren, argumentieren

und reflektieren die Schüler in kleinen Gruppen gemeinsam. Manchmal sind sie sich einig, in anderen Punkten können sie sich nicht einigen. Wo es nötig ist, beantwortet Alberto die Fragen der Schüler, die Zweifel haben, geht geduldig auf bestimmte Aspekte ein oder gibt zusätzliche Informationen, die sie weiterbringen.

Wenn alle bereit sind, wird die Lösung enthüllt. Aber gibt es wirklich nur eine einzige? Die Diskussion über die getroffenen Entscheidungen geht weiter und zeigt, dass wie so oft im Leben mehrere Wege möglich sind.

Als das Modul zu Ende geht und die Frage gestellt wird, was die Schüler aus diesem Austausch mitnehmen und was sie motiviert hat, daran teilzunehmen, stellt sich heraus, dass keiner von ihnen daran gedacht hatte, sich für den Bereich Hydraulik zu entscheiden. Was auf den ersten Blick enttäuschend erscheinen mag, zeigt, dass das Modul in seiner Rolle als Sensibilisierung für diesen Bereich durchaus Sinn macht. Eine Schülerin betont auch, dass ihr das Thema erneuerbare Energien im Allgemeinen zwar nicht fremd ist, sie es aber geschätzt hat, eine Übung durchführen zu können, die in der Realität verankert ist und eine Energiequelle behandelt, die weniger gefördert wird als beispielsweise die Photovoltaik. Ein anderer Schüler fügt hinzu, nachdem er betont hat, dass er Ingenieur werden möchte: «Elektrizität ist was Cooles, damit kann man Computer betreiben!» Und man darf wohl wetten, dass die Turbinen so schnell nicht stillstehen werden, um diese klar erkennbare Berufung weiter anzutreiben …

Autorin und Fotos

Manuela Vonwiller, Swiss Small Hydro

«Hydroelectric Sublime» — Impressionen aus der Region Emosson

Die Region Emosson (VS) ist geprägt von einer atemberaubenden Alpenlandschaft, die von einer Reihe monumentaler Wasserkraftwerke durchbrochen wird, darunter drei Talsperren und ein Kraftwerk, das in einer Kaverne 600 Meter unter der Erde verborgen liegt. In «Hydroelectric Sublime» machten sich die Fotografen Beatrice Gorelli und Keiichi Kitayama auf den Weg, die beeindruckende Umgebung einzufangen und begaben sich auf eine dreijährige Odyssee, um die komplexe Verbindung zwischen Mensch, Energie und Wasser zu ergründen.

Als Fotografin und Fotograf nehmen uns Beatrice Gorelli und Keiichi Kitayama mit auf eine Reise durch überwältigende Naturlandschaften bis hin zu den industriellen Innenräumen des Kraftwerks und den dunklen Tunneln des Emosson-Staumauerkomplexes. Sie präsentieren ein kunstvolles Zusammenspiel von visuellen, historischen, kulturellen, ökologischen und persönlichen Perspektiven auf ein hoch aufgeladenes Symbol der modernen Welt.

Die Texte reichen von einem Essay der japanischen Wissenschaftlerin für Umweltästhetik Takako Itoh, die den einzigartigen Ort mit Hilfe von Kants Begriff des Erhabenen und der Umweltethik betrachtet, bis hin zu einer Untersuchung des Anthropologen und Designautors Nicolas Nova († 31. Dezember 2024), der die Region als «vernetzte Landschaft» betrachtet.

«Hydroelectric Sublime» — Impressions de la région d’Émosson

La région d’Émosson, dans le canton du Valais, se caractérise par un paysage alpin à couper le souffle, ponctué par une série de centrales hydrauliques monumentales, dont trois barrages et une centrale en caverne, à 600 mètres sous terre. Pour leur livre « Hydroelectric Sublime », les photographes Beatrice Gorelli et Keiichi Kitayama se sont lancés dans une odyssée de trois ans au travers de cet environnement impressionnant. Ils y ont exploré le lien complexe qui unit l’homme, l’énergie et l’eau.

En tant que photographes, Beatrice Gorelli et Keiichi Kitayama nous font voyager à travers des paysages naturels saisissants et nous mènent jusqu’aux entrailles industrielles de la centrale et au travers des sombres tunnels du complexe du barrage d’Emosson. Ils présentent un savant mélange de perspectives visuelles, historiques, culturelles, écologiques et personnelles sur un symbole hautement chargé du monde moderne.

Les textes qui accompagnent les photos d‘ « Hydroelectric Sublime » vont d’un essai de la chercheuse japonaise en esthétique environnementale Takako Itoh, qui se base sur le concept kantien du sublime et de l’éthique environnementale, à une étude du socio-anthropologue et chercheur en design Nicolas Nova († 31 décembre 2024), pour qui la région est un « paysage interconnecté ».

HYDROELECTRIC SUBLIME

Lars Müller Publishers, Zürich

Fotografien | Photos : Keiichi Kitayama, Beatrice Gorelli

Texte | Textes : Takako Itoh, Nicolas Nova

176 Seiten | pages

162 Abbildungen | illustrations

Hardback, English/Japanese | Livre relié, en anglais et en japonais

ISBN/GTIN 978-3-03778-738-0

Preis | Prix 50 CHF/EUR

lars-mueller-publishers.com/hydroelectric-sublime

Die Region Emosson ist bekannt für ihren volumenmässig zweitgrössten Stausee der Schweiz. La région d’Émosson est renommée pour son lac de retenue, le 2e plus grand de Suisse en termes de volume. ©Keiichi

Kitayama, Beatrice Gorelli

Wir wünschen Ihnen und Ihren Liebsten wunderbare Festtage, erholsame Momente und einen positiven Start ins neue Jahr. Herzlichen Dank für Ihr Vertrauen und Ihr Engagement zugunsten der Kleinwasserkraft – gemeinsam bewegen wir die Energiewende.

Nous vous souhaitons, à vous et à vos proches, de magnifiques fêtes de fin d’année, empreintes de sérénité, ainsi qu’une nouvelle année riche en belles perspectives. Merci pour votre confiance et votre engagement en faveur de la petite hydraulique. Ensemble, nous faisons avancer la transition énergétique.

28. Anwenderforum Kleinwasserkraft in Landquart

Vom 24. bis 25. September 2025 öffnete das Anwenderforum Kleinwasserkraft zum 28. Mal seine Türen, um den neusten Entwicklungen und Ideen in der Branche eine Bühne zu bieten und tiefgehende Diskussionen zu ermöglichen. Inmitten einer Region mit langer Tradition der Wasserkraftnutzung erwies sich das Forum Landquart als ideales Veranstaltungszentrum. Unterstützt wurde die Veranstaltung von Energie Schweiz, einem Förderprogramm des Bundesamtes für Energie BFE.

Auch 2025 kamen wieder zahlreiche Fachleute und Interessierte aus allen deutschsprachigen Alpenländern zusammen, um sich über technische Entwicklungen, Praxiserfahrungen und Strategien für eine nachhaltige Zukunft der Kleinwasserkraft auszutauschen.

Zum Auftakt der Veranstaltung hiess Martin Bölli, Geschäftsleiter von Swiss Small Hydro und Beiratsmitglied die Teilnehmer*innen mit seiner Begrüssungsrede willkommen und hob dabei hervor, dass insbesondere im Alpenraum Konzepte benötigt werden, die eine kluge Verknüpfung von Kleinwasserkraft mit Umweltund Ressourcenschutz ermöglichen.

NEUE IMPULSE FÜR DIE KLEINWASSERKRAFT

Von Anlagenausbau und Modernisierungen, über neue Entwicklungen in Technik und Materialtechnologie bis hin zu alternativen Turbineneinsatzmöglichkeiten und Fischschutzmassnahmen bot das Programm mit 21 spannenden Vorträgen eine grosse thematische Vielfalt und reichlich Abwechslung. Dirk Hendricks, Generalsekretär der European Renewable Energies Federation sorgte mit seinem Vortrag «Die Entwicklung des Kleinwassersektors im Rahmen europäischer Politik» für einen wertvollen Einblick in die aktuellen politischen Rahmenbedingungen und deren Einfluss auf die Branche der Kleinwasserkraft. Ein Bericht von Herrn Hendricks zum gleichen Thema ist übrigens in diesem Heft zu lesen.

VON DEN BÜNDNER ALPEN IN DIE DOLOMITEN NACH SÜDTIROL

Nach dem erfolgreichen Abschluss des 28. Anwenderforums Kleinwasserkraft richtet sich der Blick bereits auf 2026. Das Anwenderforum setzt weiterhin auf praxisnahe Einblicke und direkte Anwendungserfahrungen genau dort, wo Innovationen entstehen. Vom 30. September bis zum 1. Oktober 2026 wird das Anwenderforum Kleinwasserkraft im Forum Brixen am Rand der Dolomiten in Südtirol stattfinden. Die Planungen für eine Abendveranstaltung und zwei sehenswerte Besichtigungsziele laufen bereits.

Viel Interesse und Rückfragen gab es besonders bei den Vorträgen von Dr. Walter Gostner, Geschäftsführer von Ingenieure Patscheider & Partner und von Christoph Mahlknecht, Marketing Manager von Troyer AG in der Sitzung «Bau und Modernisierung». Während Dr. Walter Gostner das zukunftsorientierte Gesamtkonzept der neu in Betrieb genommenen Wasserkraftkette zur Wassernutzung in Schlanders vorstellte, hob Christoph Mahlknecht mit seinem Vortrag die zentrale Rolle einer wirkungsvollen Kommunikation in der Wasserkraft hervor.

Einen weiteren Höhenpunkt bildete zudem der Vortrag von Bastian Morell, Leitung Energiegewinnung und Energielösungen von Energieversorgung Oberstdorf GmbH, der mit seiner futuristischen Präsentationsweise den Einsatz von künstlicher Intelligenz in der Wasserkraft veranschaulichte und spannende Möglichkeiten im Bereich Vermarktung auswies.

Auch die Druckstossuntersuchungen und die Früherkennung von Wälzlagerschäden in der Sitzung Materialtechnologie fanden viel Anklang. Dass ein besonderes Augenmerk auf der Verantwortung gegenüber Umwelt und Gesellschaft liegt, zeigte sich auch in der Sitzung mit regen Diskussionen zu Wasserkraft und Fischschutz, die sich der grossen Herausforderung widmete, wie sich ökologische Verantwortung, technische Innovation und wirtschaftlicher Betrieb intelligent verbinden lassen.

Ergänzt wurde das Programm mit dem interaktiven Diskussionsforum Antriebssysteme, in dem elektromechanische und hydraulische Stellantriebe nebeneinandergestellt wurden und im Plenum gemeinsam über deren Vor- und Nachteile sowie die möglichen Einsatzbereiche und Entscheidungskriterien diskutiert wurde.

In allen Sitzungen wurde zwischen praxisnahen technischen Einblicken und innovativen Lösungsansätzen viel Raum für den Kontakt und die Diskussion mit den Referierenden geboten, welcher von den Teilnehmenden gerne genutzt wurde.

AUSTAUSCH, IDEEN UND KOOPERATION: NETZWERKEN IM ZEICHEN DER WASSERKRAFT Neben den fachlichen Vorträgen bot das Anwenderforum reichlich Raum für persönliche Begegnungen und den fachlichen Austausch. In der begleitenden Ausstellung

01 Tisch der Verbände. Hinten rechts Martin Bölli, Geschäftsleiter von Swiss Small Hydro. La «Table des associations» avec Martin Bölli, directeur de Swiss Small Hydro (en arrière-plan, sur la droite).

02 Abschluss der Sitzung «Technik/Materialtechnologie». Links aussen Martin Bölli. Clôture de la session «Technique et technologie des matériaux» avec, tout à gauche, Martin Bölli.

konnten die Teilnehmer*innen mit den ausstellenden Firmen ins Gespräch kommen und mehr über deren Produkte, Dienstleistungen und aktuelle Projekte erfahren. Der 2025 neu eingeführten Tisch der Verbände bot die Möglichkeit, mit Verbandsvertreter*innen in Kontakt zu kommen und sich über deren Arbeit und Vorteile einer Mitgliedschaft zu informieren.

Einen weiteren gelungenen Rahmen für angeregte Gespräche bildete schliesslich der stimmungsvolle Apéro der Repower AG, was zum besonderen gemeinsamen Ausklang des ersten Abends führte.

Auch über den Veranstaltungsort hinaus bot sich wieder weitere Gelegenheit zu Wissensvermittlung und Austausch: Zwei spannende Exkursionen führten die Teilnehmer*innen am zweiten Tag direkt in die Praxis. Die Besichtigungen führten zum Kleinwasserkraftwerk der

Papierfabrik Landquart AG, welches bereits 1906 in Betrieb gesetzt wurde und 2017 mit zwei horizontalen Francis-Turbinen saniert wurde, sowie zum 2018 bis 2019 neu erbauten Wasserkraftwerk Schanielabach, welches mit zahlreichen innovativen Lösungen wie einer 6-düsigen Peltonturbine mit Elektroantrieb für Düsennadeln oder einer Wasserentnahme durch einen Coandarechen aufwarten kann.

Die Teilnehmer nahmen spannende Einblicke in die vielseitigen Möglichkeiten der Kleinwasserkraft und viele neue Ideen mit nach Hause.

Verfasser

Conexio-PSE, onexio-pse.de

Weitere Information zum Anwenderforum Kleinwasserkraft kurzlink.ch/4ynl

28e « Anwenderforum Kleinwasserkraft » à Landquart

Du 24 au 25 septembre 2025, le 28e« Anwenderforum Kleinwasserkraft » s’est tenu à Landquart, offrant une plateforme pour les dernières innovations du secteur. Dans une région marquée par une longue tradition hydraulique, le forum a bénéficié du soutien d’Énergie Suisse, le programme de promotion de l’Office fédéral de l’énergie.

La 28e édition du « Anwenderforum Kleinwasserkraft » s’est tenu à Landquart (GR), un lieu fort d’une longue tradition hydroélectrique. Soutenu par SuisseEnergie, l’événement a réuni des acteurs venus de tout l’espace alpin germanophone.

Les nombreux participants ont échangé sur les dernières innovations techniques et sur les stratégies favorisant un développement durable de la petite hydraulique. En ouverture, Martin Bölli, directeur de Swiss Small Hydro, a insisté sur l’importance de concilier production énergétique, protection de l’environnement et gestion responsable des ressources, en particulier dans les régions alpines.

À travers plus de 20 conférences, un large éventail de thèmes a été abordé, allant de la modernisation des installations aux innovations sur le plan des techniques et des matériaux, en passant par la protection des poissons et les nouvelles applications des turbines.

Parmi les temps forts, Dirk Hendricks (European Renewable Energies Federation, EREF) a présenté l’évolution du secteur dans le cadre des politiques européennes, tandis que le Dr Walter Gostner et Christoph Mahlknecht ont abordé la modernisation et le rôle central de communication. Bastian Morell a quant à lui illustré le potentiel de l’intelligence artificielle dans la production et la commercialisation de l’hydroélectricité.

Les discussions ont également porté sur la responsabilité environnementale, la technologie des matériaux et la comparaison des systèmes d’entraînement, soulignant la volonté de concilier innovation, durabilité et efficacité économique. Les sessions sur la technologie des matériaux ont suscité un grand intérêt, notamment celles sur les surpressions et la détection précoce des dommages aux roulements. Les discussions sur la protection des poissons ont montré l’importance accordée à la responsabilité écologique de la production d’énergie hydraulique. Enfin, un forum interactif a comparé les actionneurs électromécaniques et hydrauliques, en évaluant leurs avantages et domaines d’application.

La nouvelle « table des associations » mise en place cette année a également permis de rencontrer des représentants d’associations et de s’informer sur

leur activité et les avantages d’une adhésion. Elle a été suivie d’un apéro organisé par Repower SA, lui aussi grandement apprécié.

Le lendemain, deux excursions ont mis les environs à l’honneur : la fabrique de papier de Landquart (mise en service en 1906 et rénovée en 2017 avec des solutions particulièrement innovantes) et la petite centrale de Schanielabach, construite en 2018 – 19 ont été présentées, donnant ainsi aux participants un aperçu des multiples possibilités qu’offre la petite hydraulique.

Le prochain « Anwenderforum Kleinwasserkraft » aura lieu les 30 septembre et 1er octobre 2026 au Forum Brixen dans le Tyrol du Sud (I).

Texte et photos Conexio-PSE, onexio-pse.de

01 Martin Bölli, directeur de Swiss Small Hydro, lors du discours d’ouverture du Forum. Begrüssung der Teilnehmenden durch Martin Bölli (Swiss Small Hydro).

Wirkungsgradsteigerung durch Reduktion der Ventilationsverluste

Im Rahmen einer detaillierten Mess- und Berechnungskampagne optimierte die Birr Machines AG die beiden Generatoren MG1 und MG2 im Kraftwerk Aue der Limmatkraftwerke AG. Durch eine einfache und kostengünstige Massnahme, dem gezielten Einbau einer Blende im Warmluftkanal, konnte die Verlustleistung pro Generator um bis zu 5,4 kW reduziert werden. Dies entspricht einer jährlichen Einsparung von rund 24 Vier-Personen-Haushalten. Diese kleine bauliche Anpassung erzielt nicht nur einen spürbaren wirtschaftlichen Vorteil, sondern leistet auch einen messbaren Beitrag zur nachhaltigen Energiegewinnung, und dies ganz ohne Eingriff in den eigentlichen Generator.

MEHR ALS NUR NEUWICKLUNG:

WIRKUNGSGRAD NACHHALTIG STEIGERN

DURCH VENTILATIONSOPTIMIERUNG?

Während klassische Wirkungsgradsteigerungen durch Neuwicklungen oder neue Statorblechpakete wohlbekannt sind, bieten insbesondere die Ventilationsverluste ein grosses und oft ungenutztes Optimierungspotenzial. Diese machen bei Wasserkraftgeneratoren, vor allem bei älteren oder kleineren Anlagen, wo bei der ursprünglichen Auslegung keine aufwändigen thermischen Auslegungen erfolgten, einen erheblichen Teil der Gesamtverluste aus.

Mit modernen Simulationsverfahren und präziser Messtechnik von Birr Machines können wir diese Verluste heute auch bei Bestandsanlagen wirtschaftlich reduzieren. Die Anwendung bewährter Methoden aus dem Grosskraftwerksbereich bei Kompaktgeneratoren eröffnet neue Effizienzpotenziale – kostengünstig, nachhaltig und wirkungsvoll.

VORGEHENSWEISE

Ausgangspunkt ist eine kombinierte elektromagnetische und thermische Nachrechnung auf Basis vorhandener

Zeichnungen, Temperaturdaten und Messberichte. Alternativ werden Strömung und Temperaturverläufe direkt im Betrieb erfasst und bei fehlender Zeichnungsinformation Aktivteile vermessen.

Das Ziel ist die Optimierung der Kühlluftführung, so dass Kühlgasmenge und Druckverluste reduziert werden, ohne die thermische Belastung der Maschine zu missachten. Mögliche Massnahmen reichen von der Verstellung der Ventilatorschaufeln über Anpassungen der Luftführungen bis hin zu gezielten Änderungen am Ventilationssystem. Oftmals genügen bereits einfache Eingriffe an der richtigen Stelle, um einen grossen Nutzen zu erzielen.

ERFOLGSSTORY KW AUE

So zum Beispiel im Kraftwerk Aue. Nachrechnung und Messungen haben gezeigt, dass mit einer denkbar günstigen Massnahme je nach Betriebspunkt bis zu 40% der Ventilationsverluste eingespart werden können. Die Maschinen besitzen ein offenes Kühlsystem. Das Kühlgas wird dabei aus der Generatorumgebung angesaugt und über einen Warmluftkanal in die Kraftwerksumgebung ausgeblasen. Eine Reduktion des Querschnitts im

Warmluftkanal mittels Blende auf 20% des Originalquerschnitts führt zur Reduktion der Ventilationsverluste um bis zu 5,4 kW im Nennbetriebspunkt.

Dies bedeutet für die beiden Generatoren mit S = 2090 kVA Scheinleistung eine Erhöhung des Wirkungsgrads um jeweils 0,2% im Nennbetriebspunkt, was dem Stromverbrauch von ca. 24 4-Personen-Haushalten1 entspricht. Die Temperaturen in Rotor und Stator bleiben dabei innerhalb Wärmeklasse B. Sämtliche Berechnungsergebnisse konnten in einer Messkampagne nach Umbau erfolgreich bestätigt werden.

Nebst der Wirkungsgradsteigerung ist die Reduktion der Geräuschkulisse um 3 dB am Luftauslass an der Aussenseite des Kraftwerks ein positiver Nebeneffekt. Dieser erfreut nicht nur die Anwohner und Passanten, sondern auch die Umwelt.

AUSBLICK

Die angewandte Methode ist einfach umzusetzen, erfordert jedoch tiefes technisches Verständnis im Bereich elektromagnetischer und thermischer Prozesse in Wasserkraftgeneratoren.

Besonders ältere Anlagen bieten hohes Optimierungspotenzial und das schon ohne grosse Investitionen.

Möchten Sie Ihre Anlage nachhaltiger und wirtschaftlicher betreiben? Dann sprechen Sie uns an, gerne beraten wir Sie unverbindlich!

WAS MACHT DIE BIRR MACHINES AG?

Die Birr Machines AG (birr-machines.com) ist 2018 aus der ehemaligen ABB Schweiz Fabrik für elektrische Maschinen in Kleindöttingen (Kanton Aargau) hervorgegangen. Die inhabergeführte Firma Birr Machines bietet neben industriellen Motoren und Generatoren speziell im Wasserkraftbereich umfassende Lösungen für Generatoren und Hilfsantriebe an. Diese reichen von Wicklungsdiagnosen, Engineering­Studien und Berechnungen über Revisionen bis hin zu Erregerumbauten, Neugeneratoren und Niederspannungsmotoren für Hilfsantriebe.

1 Zugrunde liegt der durchschnittliche Stromverbrauch eines Schweizer 4-Personen-Einfamilienhauses gemäss Faktenblatt/August 2021 von EnergieSchweiz kurzlink.ch/83h2

EINER HAND VON IHREM HYDRO-EXPERTEN WIR liefern komplette Lösungen für Wasserkraft von

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Effizient. Zuverlässig. Nachhaltig.

Kurzmitteilungen im Überblick

Wir versenden die aktuellsten Mitteilungen jeweils im zweimonatlichen E-Mail-Newsletter. Wer diesen Newsletter noch nicht erhält, kann ihn per E-Mail anfordern unter info@swissmallhydro.ch.

ANPASSUNGEN BEI DER FÖRDERUNG

VON NEBENNUTZUNGSANLAGEN PER 2026

Per 1. Januar 2026 werden die Rahmenbedingungen bei Nebennutzungsanlagen, wie beispielsweise Trinkwasserkraftwerken, angepasst. Gemeinsam genutzte Anlageteile wie Wasserfassungen, Druckleitungen oder Speicher dürfen nicht mehr für grössere Ausbauwassermengen dimensioniert sein als dies für die Hauptnutzung erforderlich ist. Andernfalls gilt die Anlage nicht mehr als Nebennutzungsanlage und verliert die entsprechenden Vorteile.

Mehr Informationen dazu unter kurzlink.ch/yr0v

SSH – NEUES TOOL FÜR DEN VERSAND UNSERES NEWSLETTERS

Ende Oktober haben wir unseren Newsletter erstmals über eine neue Plattform versandt, die direkt mit unserer Mitgliederdatenbank verbunden ist.

Wie so oft birgt eine solche Umstellung das Risiko von Fehlern. Sollten Sie Ihren üblichen Newsletter nicht erhalten haben, bitten wir Sie, sich mit dem Büro in Liestal in Verbindung zu setzen, damit wir das Problem für zukünftige Sendungen beheben können.

Wenn Sie möchten, dass wir Adressen zu unserer Verteilerliste hinzufügen oder im Gegenteil entfernen, teilen Sie uns dies bitte mit an office@swissmallhydro.ch

BR – ENTLASTUNGSPAKET 27 MIT AUSWIRKUNGEN AUF SWISS SMALL HYDRO

An seiner Sitzung vom 19. September 2025 hat der Bundesrat die Botschaft zum Entlastungspaket 27 für den Bundeshaushalt verabschiedet. Das Entlastungspaket umfasst ein Entlastungsvolumen von 2,4 Milliarden im Jahr 2027 und rund 3 Milliarden in den Jahren 2028 und 2029. In diesem Zusammenhang sind deutliche Kürzungen beim BFE Programm «EnergieSchweiz» zu

Weitere Meldungen finden Sie auch in unserem Blog swissmallhydro.ch/de/news/

erwarten, von welchem auch Swiss Small Hydro profitiert. Der SSH Vorstand beobachtet diese Entwicklung und hat mehrere Sparmassnahmen ausgearbeitet, insbesondere im Bereich der Verbandskommunikation.

BAFU – STILLLEGUNG ALS ANRECHENBARE ERSATZMASSNAHME

Das BAFU bestätigt auf Anfrage, dass der Rückbau von Kleinwasserkraftwerken als Ersatzmassnahme bei einer Neukonzessionierung oder Konzessionserneuerung in Frage kommen kann.

Zu unterscheiden sind zwei verschiedene Ausgangslagen:

1. Das Kleinwasserkraftwerk hat vom Kanton eine Sanierungspflicht (beinhaltet den Rückbau) verfügt bekommen

2. Das Kleinwasserkraftwerk hat keine Pflicht zum Rückbau

Fall 1 ist nicht als Ersatzmassnahme anrechenbar. Fall 2 hingegen ist anrechenbar.

Swiss Small Hydro ist zwar nicht erfreut, wenn Anreize zur Stilllegung von Wasserkraftwerken geschaffen werden. Denn unser oberstes Ziel ist der Erhalt der Produktion, oder möglichst sogar der Ausbau. Unabhängig davon gibt es Fälle, wo aus unterschiedlichen Gründen eine Stilllegung unausweichlich ist. Dass die damit verbundenen Kosten durch eine anrechenbare Ersatzmassnahme übernommen werden können, erachten wir für betroffene Betreiber als einen Vorteil.

Sollte der Aufwand für einen Weiterbetrieb zu gross werden, gibt es auch die Option, das Kraftwerk zu verkaufen. Es gibt mehr als genug Interessenten, die genau solche Objekte suchen. Wir empfehlen in jedem Fall, sich beim Entscheid zum weiteren Vorgehen genügend Zeit zu nehmen.

Die Geschäftsstelle/Infostelle unterstützt in solchen Fällen gerne.

Brèves en un coup d’œil

L’actualité des brèves les plus importantes pour la petite hydraulique suisse est présentée tous les deux mois dans la newsletter de Swiss Small Hydro, réservée aux membres. Pour la recevoir, écrivez-nous à: info@swissmallhydro.ch.

MODIFICATION DU SOUTIEN AUX INSTALLATIONS

D’EXPLOITATION ACCESSOIRE À PARTIR DE 2026

À compter du 1er janvier 2026, les conditions­cadres applicables aux installations d’exploitation accessoire, telles que les centrales hydrauliques utilisant l’eau potable, seront révisées. Les éléments d’installations utilisés en commun tels que les captages d’eau, les conduites forcées, les réservoirs, etc., ne pourront plus être dimensionnés pour des débits supérieurs à ceux nécessaires à l’utilisation principale. À défaut, l’installation ne sera plus considérée comme une installation d’exploitation accessoire et perdra les avantages qui y sont associés.

Pour plus d’informations : kurzlink.ch/tp4t

SSH – NOUVEL OUTIL POUR L’ENVOI DE NOTRE NEWSLETTER

Fin octobre, nous avons envoyé notre newsletter pour la première fois via une nouvelle plateforme directement connectée à notre base de données des membres. Comme souvent, un tel changement comporte un risque d’erreurs. Si vous n’avez pas reçu votre newsletter habituelle, nous vous prions de prendre contact avec le bureau de Liestal pour que nous puissions remédier au problème pour les envois ultérieurs.

Si vous souhaitez que nous ajoutions des adresses à notre liste de diffusion, ou au contraire, que nous en supprimions, merci de nous le signaler par courriel à info@swissmallhydro.ch

CF – LES CONSÉQUENCES POUR SSH DU PROGRAMME D’ALLÉGEMENT DU BUDGET FÉDÉRAL 2027

Lors de sa séance du 19 septembre 2025, le Conseil fédéral a adopté le message relatif au train de mesures d’allègement budgétaire 27 pour le budget fédéral. Celui­ci prévoit un allègement budgétaire de 2,4 milliards en 2027 et d’environ 3 milliards en 2028 et 2029. Dans ce contexte, il faut également s’attendre à des réductions

Vous trouverez d’autres actualités sur notre blog swissmallhydro.ch/fr/news-2/

significatives du programme « SuisseÉnergie » de l’OFEN, dont Swiss Small Hydro (SSH) est également bénéficiaire. Le comité de SSH observe cette évolution et a élaboré plusieurs mesures d’économie, notamment dans le domaine de la communication de l’association.

OFEV – MISE HORS SERVICE AU TITRE DE MESURE D’ASSAINISSEMENT

En réponse à une demande de renseignements de SSH, l’OFEV a confirmé que le démantèlement des petites centrales hydrauliques peut être considéré comme une mesure d’assainissement lors de l’octroi ou du renouvellement d’une concession.

On distingue deux cas :

1. La petite centrale a reçu l’ordre du canton de procéder à un assainissement (y compris le démantèlement)

2. La petite centrale n’est soumise à aucune obligation de démantèlement

Le cas n° 1 n’est pas imputable comme mesure d’assainissement. Le cas n° 2, en revanche, l’est.

Swiss Small Hydro n’apprécie pas que des incitations à la fermeture des centrales hydrauliques soient mises en place. En effet, notre objectif principal est le maintien de la production, voire son expansion dans la mesure du possible.

Indépendamment de cela, une fermeture est parfois inévitable. Nous considérons comme un avantage pour les exploitants concernés que les coûts associés puissent être couverts par une mesure d’assainissement. Si les coûts liés à la poursuite de l’exploitation deviennent trop élevés, il est possible de vendre la centrale, vu le nombre d’acheteurs potentiels à la recherche de tels biens.

Nous recommandons dans tous les cas de prendre suffisamment de temps pour décider de la marche à suivre. Le secrétariat général et notre antenne suisse romande sont à disposition pour vous renseigner.

Veranstaltungen der Wasserkraft

JANUAR 2026

KOHS-WASSERBAUTAGUNG

Die KOHS-Fachtagung 2026 widmet sich dem Thema «Am Wasser gebaut – Gewässer im Siedlungsraum». Neben kompakten Fachinputs bietet sie eine wichtige Austauschplattform für Fachleute aus Wasserbau, Hochwasserschutz und Raumplanung.

Ort Hotel Arte in Olten (SO)

Datum 20. Januar 2026

Link kurzlink.ch/ce4t

FIBER SEMINAR – «LAICHZEIT! – MONITORING, BESATZ & AUFWERTUNGEN – WO ANSETZEN?»

Das Seminar behandelt die Naturverlaichung in Fliessgewässern: Wie gelingt die Fortpflanzung, wie wird sie gemessen und wann ist Besatz sinnvoll? Fachleute beleuchten auch Klimawandel-Effekte, FIBER präsentiert Ergebnisse seit 2011.

Ort Hotel Arte in Olten (SO)

Datum 20. Januar 2026

Link kurzlink.ch/qt56

MÄRZ 2026

KONGRESS «EAU ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE»

Da künstliche Intelligenz und insbesondere Deep Learning in vielen Branchen zunehmend Verbreitung finden, hat die Société Hydrotechnique de France (SHF) es für unerlässlich gehalten, den ersten Kongress zum Thema Wasser und künstliche Intelligenz zu organisieren.

Ort Grenoble (F)

Datum 3. bis 5. März 2026

Link kurzlink.ch/qjx0

MAI 2026

KOHS-WEITERBILDUNGSKURS WASSERBAU 6.5

Die Kommission Hochwasserschutz (KOHS) der hydrosuisse führt die sechste Serie der praxisorientierten wasserbaulichen Weiterbildungskurse durch. Angesprochen sind aktive oder künftige Verantwortliche von wasserbaulichen Gesamtprojekten.

Ort Hotel Krone, Lenzburg (AG)

Datum 5. bis 6. Mai 2026

Link kurzlink.ch/nrg4

10. AEESUISSE KONGRESS

Am Jubiläumskongress der aeesuisse treffen rund 300 Fachpersonen aus Energiebranche, Politik, Verwaltung, Wissenschaft und Medien zusammen. Unter dem Motto «Next Energy. Sicher. Smart. Zukunftsfähig.» werden drei Schwerpunkte zur Versorgungssicherheit in Zeiten der Transformation diskutiert.

Ort Klybeck 610, Basel (BS)

Datum 7. Mai 2026

Link kurzlink.ch/dn3v

SSH-FACHTAGUNG UND GV

Die jährliche Fachtagung Kleinwasserkraft findet am 22. Mai 2026 statt. Ein Highlight: Bundesrat Albert Rösti, Vorsteher des Eidgenössischen Departements für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation (UVEK), wird als Referent teilnehmen. Die Tagung setzt wichtige Impulse für die Weiterentwicklung der Kleinwasserkraft in der Schweiz.

Ort Thun (BE) und Umgebung

Datum 22. Mai 2026

Link kurzlink.ch/afk1

Alle Veranstaltungen finden Sie auf unserer Verbandshomepage kurzlink.ch/j0bc

L’agenda de « Petite Hydro »

JANVIER 2026

CONGRÈS SUISSE DE L’ÉLECTRICITÉ

La Suisse doit concilier sécurité d’approvisionnement, prix compétitifs et décarbonisation. Avec la nouvelle loi sur l’électricité et la coopération avec l’UE, la complexité augmente. Les défis étant liés, des solutions globales et communes sont nécessaires pour avancer durablement.

Lieu Lausanne

Date 15 et 16 janvier 2026

Lien kurzlink.ch/0c1u

SYMPOSIUM CIPC 2026

Le colloque annuel de la CIPC 2026 a pour thème « Construit au bord de l’eau – Les cours d’eau en milieu urbain ». En plus de présentations techniques, il offre un espace d’échange privilégié pour les spécialistes de l’aménagement des eaux, de la protection contre les crues et du territoire.

Lieu Hôtel Arte, Olten (SO)

Date 20 janvier 2026

Lien kurzlink.ch/2t85

SÉMINAIRE FIBER 2026 – «FRAYÈRES! MONITORING, REPEUPLEMENT ET REVALORISATION, OÙ FOCALISER LES EFFORTS?»

La reproduction naturelle des poissons est essentielle pour le renouvellement des populations. Le séminaire traite de son succès, de sa mesure, des décisions d’alevinage et des effets du climat. Des experts partageront leurs analyses, et FIBER présentera des résultats de cartographies depuis 2011.

Lieu Hôtel Arte, Olten (SO)

Date 31 janvier 2026

Lien kurzlink.ch/4umm

MARS 2026

CONGRÈS «EAU ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE»

Le secteur de l’eau fait face à des défis accrus par la croissance et le climat. L’IA, notamment le deep learning, offre de nouvelles réponses. Le congrès de la SHF réunira les acteurs clés autour de l’IA appliquée à l’eau et proposera des échanges à haut niveau scientifique.

Lieu Grenoble (F)

Date 3 de 5 mars 2026

Lien kurzlink.ch/qjx0

MAI 2026

10 e CONGRÈS AEESUISSE

Le congrès anniversaire de l’aeesuisse réunira quelques 300 spécialistes pour débattre de la sécurité d’approvisionnement, des technologies intelligentes ainsi que de la durabilité sous la devise « Next Energy ». L’événement inclut des interventions clés et la remise du prix 2026 de la transition énergétique.

Lieu Klybeck 610, Bâle

Date 7 mai 2026

Lien kurzlink.ch/cg5g

JOURNÉE TECHNIQUE ET AG SWISS SMALL HYDRO

La Journée technique 2026 de Swiss Small Hydro se tiendra le 22 mai. Un moment fort : la participation du conseiller fédéral Albert Rösti comme intervenant. Cet événement offre l’occasion de faire avancer la réflexion autour de la petite hydraulique en Suisse.

Lieu Thoune (BE) et alentours

Date 22 mai 2026

Lien kurzlink.ch/0vrb

Tous les évènements dans l'agenda en ligne de notre association kurzlink.ch/xh1u

Impressum

OFFIZIELLES ORGAN VON | ORGANE OFFICIEL DE SWISS SMALL HYDRO

43. Jahrgang | 43 e année

Erscheinen | Parution 3× jährlich | 3× par an

Auflage | Tirage 1200 Stück | 1200 exemplaires

Bezug Abonnement in Mitgliedschaft inbegriffen Abonnement ohne Mitgliedschaft

CHF 80 Zusatzabonnement

CHF 50 Zuschlag Auslandsversand

CHF 20 Bezugsadresse siehe Inserateverwaltung

Abonnement inclus dans l’adhésion Abonnement sans adhésion

CHF 80 Abonnement supplémentaire

CHF 50 Supplément pour envoi à l’étranger

CHF 20 Contact : cf. « Gestion publicitaire »

ISSN 2624-5825 (Print), 2624-750X (Internet)

Titelbild | Image de couverture

Laser-Überprüfung der Wellenausrichtung an der Kupplung von Turbine und Generator Vérification de l’alignement d’arbre au couplage turbine-alternateur avec laser ©Exhys

Redaktionsteam | Équipe éditoriale

Martin Bölli, Jürg Breitenstein, Aline Choulot, Viviane Kessler, Manuela Vonwiller, Carmen Wittmann

Redaktionsschluss Nr. 116: 26. Januar 2026

Bouclage de la rédaction du N°116 : 26 janvier 2026

Inserateverwaltung | Gestion publicitaire

Jürg Breitenstein, Häusermattstrasse 1, 4495 Zeglingen BL, 061 981 21 50, juerg.breitenstein@swissmallhydro.ch

Inseratepreise | Prix des publicités

Heftseite Format A4, kein Mehrpreis für Farbdruck, 20 % Rabatt für Mitglieder der Kat. A und B

• Äussere Umschlagseite

• Innere Umschlagseite

• 1 Seite innen

• 1/2 Seite innen

• 1/3 Seite innen

1/4 Seite innen

CHF 1580

CHF 1180

CHF  980

CHF  580

CHF  420

CHF  380

Au format A4, pas de supplément pour l’impression couleur, 20 % de rabais pour les membres des catégories A et B

• Page de couverture extérieure CHF 1580

• Page de couverture intérieure

• 1 page intérieure

• 1/2 page intérieure

• 1/3 page intérieure

• 1/4 page intérieure

CHF 1180

CHF  980

CHF  580

CHF  420

CHF  380

Inserate-Annahmeschluss Nr. 116: 16. März 2026

Bouclage des publicités du N°116 : 16 mars 2026

Publireportage | Publireportage

• 1-seitiger Artikel + 1 Seite Inserat CHF 1470

• 2-seitiger Artikel + 1 Seite Inserat CHF 1760

• 2-seitiger Artikel + 1 Seite Inserat CHF 1960

• Article d’1 page + 1 page de publicité CHF 1470

• Article de 2 pages  + 1 page de publicité CHF 1760

• Article de 3 pages + 1 page de publicité CHF 1960

Annahmeschluss Publireportagen Nr. 116: 2. März 2026

Bouclage des publireportages du N°116 : 2 mars 2026

Präsident | Président

Benjamin Roduit, Nationalrat, Die Mitte conseiller national, Le Centre benjamin.roduit@swissmallhydro.ch

Geschäftsleitung | Direction

Martin Bölli, Swiss Small Hydro, 4410 Liestal BL 079 373 70 47, info@swissmallhydro.ch

Gestaltung & Druck | Mise en page & impression amestha AG, amestha.ch Wohler Druck AG, wohlerdruck.ch

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Regensdorf +41 44 870 93 93

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Petite Hydro - Kleinwasserkraft N°115 by swissmallhydro - Issuu