GOLFSUISSE 2019-5 FR

GOLFSUISSE

OMEGA EUROPEAN MASTERS

SEBASTIAN SÖDERBERG BAT RORY SUR LE FIL

TOPGOLF

LES EUROPÉENNES

GAGNENT LA SOLHEIM

CUP DE JUSTESSE

TRAVEL

LE NORD-EST DE LA FLORIDE ET SES ATOUTS

19 th HOLE

MICHELLE GISIN, CHAMPIONNE OLYMPIQUE

JAGUAR I-PACE 100 % ÉLECTRIFIÉE

UN PALMARÈS INÉGALÉ

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THE ART OF PERFORMANCE

UN MONDE FOU

Dustin Johnson, 30e et dernier à la finale de la FedExCup, a reçu 395’000 dollars pour sa prestation à Atlanta. Le même weekend, le Sud­Africain Erik van Rooyen gagnait pour la première fois sur l’European Tour. Au Scandinavian Invitation, où il a laissé des joueurs comme Matthew Fitzpatrick ou Henrik Stenson derrière lui, il a empoché 250’000 euros.

Une autre comparaison: dans les trois tournois finaux de la FedExCup de cette année, le prize money s’est monté à 70 millions de dollars au total. Lors de la première saison professionnelle de Tiger en 1996, la somme de tous les gains s’élevait à 66 millions cette année­là.

Rien qu’avec les 15 millions de dollars pour sa victoire, Rory McIlroy occuperait le 122e rang du classement des gains du PGA Tour. Mais grâce à ses nombreux autres succès et ses gains de près de 48 millions de dollars, l’Irlandais du Nord âgé de 30 ans, flirte actuellement avec le top ten de la catégorie «career earnings». Tiger Woods demeure encore pour longtemps seul en tête avec plus de 118 millions de dollars.

Grâce à sa victoire à la FedExCup, Rory McIlroy a couronné une excellente saison. Avec ses dix­neuf départs sur le PGA Tour, il s’est hissé pas moins de quatorze (!) fois dans le top ten, plus qu’aucun autre joueur. En plus du tournoi final à Atlanta, il a également remporté cette saison le THE PLAYERS Championship et le RBC Canadian Open.

Mais, la victoire lors de l’Omega European Masters à Crans­Montana a échappé de justesse à la superstar. Après une chassepoursuite impressionnante au tour final, il a été battu par le Suédois Sebastian Söderberg au play­off entre cinq joueurs. Lors de sa première apparition en Valais, il avait également perdu au play­off. En 2008, sans victoire professionnelle à son compte, il avait perdu sa position de leader au dernier trou.

Il semblerait que l’actuel numéro 2 mondial doive encore attendre un peu avant de vêtir le veston rouge sur le Haut­Plateau. L’année prochaine, l’ambassadeur du sponsor principal ne se laissera pas attirer en Valais,

même par une forte somme d’argent. Car en 2020, le tournoi aura lieu pendant la dernière semaine d’août, en même temps que la finale de la FedExCup, où seront attribués des bonus à hauteur de millions.

Yves Mittaz, directeur du tournoi, est convaincu depuis longtemps que le golf professionnel ne pourra pas s’offrir deux Tours différents à long terme: «Nous devrons adopter un système similaire au tennis, avec un Tour mondial et des tournois de différentes catégories. Le moment venu, nous voulons être prêts pour nous assurer une bonne place dans le nouveau calendrier.»

Les responsables investissent surtout dans la constante amélioration du site. Les corrections du parcours de Crans­Montana ont coûté seize millions de francs au cours des dix dernières années, et Yves Mittaz a encore de nombreux projets en tête.

La tradition ne suffit plus à elle seule dans notre monde fou.

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Inside Swiss Golf

My Game

Top Golf

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I NSIDE SWISS GOLF

ROAD TO TOKYO 2020

L’Omega European Masters de Crans-Montana est de loin le plus grand évènement golfique en Suisse. Chaque année je m’y rends comme spectateur pour profiter de l’atmosphère particulière, de la proximité au village, des vues grandioses, des rayons de soleil et de l’«air pur des Alpes». Tout comme les stars du golf, qui se rendent souvent en famille dans le Valais.

Quel constraste avec les Jeux olympiques! A Tokyo, tous les sites des compétitions se trouvent en dehors de la mégapole, et ce n’est pas de l’air pur mais une chaleur insupportable qui règne durant le mois d’août. C’est pourquoi Swiss Olympic et l’Office fédéral du sport (OFSPO) ont lancé leur propre projet au titre évocateur, «Beat the heat», qui doit aider les athlètes à se préparer à affronter des températures de 40 degrés et un taux d’humidité élevé. Outre l’absorption de quantités suffisantes de liquide, des bains froids et des vestes refroidissantes doivent permettre de maintenir le niveau de performance des sportifs. La chambre chaude installée dans le vélodrome de Granges joue un rôle crucial dans la préparation. «Dans cet environnement, nous pouvons simuler exactement les conditions dans lesquelles les athlètes se trouveront au Japon», a expliqué lors d’une conférence de presse Patrik Noack, Chief Medical Officer chez Swiss Olympic.

Les golfeuses et les golfeurs devront se rendre sur place deux semaines avant le tournoi, car le corps a besoin d’une période d’adaptation. Mais deux semaines dans le village olympique, c’est trop long. C’est pourquoi nous quitterons la ville après la cérémonie d’ouverture pour nous rendre dans un camp extérieur, où nous nous préparerons et nous habituerons au climat. Peu avant le tournoi, qui se jouera sur quatre tours, nous retournerons au village olympique, fin prêts pour ce rendez­vous «caniculaire» en août de l’année prochaine.

MARCEL MEIER

Marcel Meier est le chef de l’équipe suisse de golf aux Jeux olympiques 2020 à Tokyo. Dans sa chronique, il nous parlera jusqu’en août prochain des préparatifs pour ce grand événement sportif.

Profiter avec Helsana

Grâce au nouveau partenariat conclu entre Swiss Golf et Helsana, tous les membres de Swiss Golf bénéficient désormais de 10% de rabais sur la plupart des assurances complémentaires d’ Helsana.

La plus grande caisse maladie de Suisse coopère à présent avec Swiss Golf. Toutes les golfeuses et tous les golfeurs possédant une Swiss Golf Card – ainsi que les membres de leurs familles – peuvent économiser de l’argent en concluant des assurances complémentaires auprès d’Helsana. Il s’agit plus précisément de 10% de rabais sur un grand choix d’assurances complémentaires. Helsana n’a pas le droit d’offrir des rabais pour ce qui est des assurances de base. A chaque client qui souscrit une nouvelle assurance complémentaire avec rabais, Helsana offre 5000 points Helsana+ d’une valeur d’environ 62 francs. Le programme de bonus Helsana+ récompense les clientes et les clients qui attachent de l’importance à leur santé.

Jouer au golf est l’une des activités qui font partie d’une vie saine. Les points Helsana+ peuvent être convertis en argent comptant. «Ce partenariat est une situation win­win, déclare le président de Swiss Golf, Reto Bieler, car en premier lieu, ce sont nos membres qui en profitent.» Et l’association suisse de golf renforce en outre ce nouveau partenariat avec une série d’activités. Ce type de collaboration n’est pas nouveau pour Swiss Golf: tous ses membres peuvent déjà bénéficier d’abonnements mobiles très attractifs avec Swisscom. D’autres partenariats sont en train d’être négociés, précise Reto Bieler. «Mais pour l’instant rien n’est encore définitif.» Par ailleurs, les membres de Swiss Golf qui sont déjà clients d’Helsana peuvent eux aussi profiter de la collaboration avec la caisse maladie. Celles et ceux qui s’intéressent aux assurances complémentaires avantageuses d’Helsana trouvent toute information utile sur le site: helsana.ch/fr/swiss-golf

Roger Cotton nous a quittés

Le 30 août dernier, à l' âge de 90 ans, Roger Cotton est décédé, entouré des siens. Le golf suisse lui sera éternellement reconnaissant pour tout ce qu ’ il lui a apporté.

Coach national de 1967 à 1982, il a créé et soutenu une des premières générations de golfeurs suisses qui a connu le succès sur le plan international. Il a apporté à notre pays le seul titre européen obtenu encore à ce jour avec la victoire des juniors à Eindhoven en 1972. Il faut y ajouter de nombreux résultats excellents aux Championnats d’Europe et du monde, ainsi que de brillantes performances individuelles.

Par son talent, sa passion et ses conseils judicieux, il a véritablement laissé des souvenirs impérissables à tous ceux qu’il a côtoyés. Avec humour et compétence, il a guidé de nombreux golfeurs suisses encore actifs chez les

seniors. Plusieurs d’entre eux ont des anecdotes savoureuses à raconter lorsqu’ils parlent de Roger Cotton. Il a également, ces dernières années, participé aux camps d’entraînement du Golf Club international de Suisse, gardant le contact avec ses protégés de l’époque.

Nos condoléances vont à ses fils Patrick et Bernard, tous deux professionnels de golf et proches de plusieurs joueurs suisses, puisqu’ils ont suivi leur père dans l’un ou l’autre championnat ou camp d’entraînement.

Merci Roger de tout cœur pour tout ce que tu nous appris et donné.

Yves Hofstetter

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Callaway a récemment introduit la toute nouvelle gamme Epic Star, qui se positionne dans la catégorie des clubs légers haut de gamme.

«Certains joueurs éprouvent des difficultés à établir le contact entre le club et la balle, soit par manque de vitesse de club, soit parce que leur swing n’est pas régulier. Les matériaux haut de gamme que nous utilisons permettent de créer des clubs extrêmement légers. Cela facilite réellement le contact avec la balle», explique Alan Hocknell, vice­président R&D Callaway Golf.

DRIVER

Le driver Epic Star offre les mêmes technologies (Jailbreak, Flash Face, système de poids ajustable, couronne en carbone Triaxial T2C) que le modèle le plus vendu, l’Epic Flash. L’attention a également été portée sur le choix des composants. Pour la première fois, Callaway propose un shaft de driver pesant moins de de 40 grammes. «Nous avons combiné des technologies performantes avec des composants haut de gamme pour construire le shaft idéal», précise Alan Hocknell.

Comme le driver, le bois de parcours Epic Star est nettement plus léger que les clubs standard Epic Flash et intègre les technologies (Jailbreak, Face Cup) qui permettent d’accroître la vitesse de balle et d’obtenir de grandes distances de frappe. L’Epic Flash Hybrid est doté des technologies Callaway les plus performantes et se compose de matériaux sophistiqués. Il remplace à merveille les longs fers.

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Matterhorn Eagle Cup

FLOCONS DE NEIGE ET SOLEIL

Après deux ans d’ interruption les golfeuses et golfeurs de cinq nations se sont retrouvés fin septembre pour la traditionnelle Matterhorn Eagle Cup. Au départ, situé à 2800 mètres d’altitude, ils ont affronté une petite tempête de neige; 300 mètres plus bas, le soleil était de retour.

Des «browns» à la place de greens et des trous XL pour compenser: le parcours 9 trous entre Rotenboden et Riffelberg, surplombant Zermatt, est tout sauf «normal». Les températures aussi: les premiers flights sont partis alors qu’il faisait 0 degrés et qu’on aurait bien aimé avoir emporté des moufles. Mais la beauté à couper le souffle des montagnes valaisannes valait bien ce petit inconvénient.

Prisca Schäppi Tscherrig (Blumisberg) a remporté le classement individuel dames, Patrick Mettler (Aaretal) celui des hommes. «Le nouveau lancement de ce tournoi était un succès entier, a déclaré le manager du club, Gerold Berchtold, de nombreux participants ont déjà promis de revenir l’année prochaine en Valais.»

L’ULTRA LÉGÈRETÉ AU SERVICE DE LA PERFORMANCE

Les ingénieurs Callaway ont utilisé l’Intelligence Artificielle et l’apprentissage automatique pour créer une face radicalement différente qui optimise la vitesse de balle sur toute la face. L’extrême légèreté du driver aide les golfers, avec un swing plus lent, à ramener la tête de club de manière plus rapide et plus neutre à l’impact, ce qui améliore la distance et la précision.

ProAm Plus

Le deuxième «International ProAm presented by Caroline Rominger» au Golfparc Holzhäusern a débuté par un «kids day» et s’est terminée avec un driver cassé... et de larges sourires.

La veille du tournoi, une quarantaine d’enfants de huit clubs ont pu bénéficier des tuyaux de dix pros à l’entraînement. Et ils ont pu colorier leurs balles avec la proette Clara Pietri qui les attendait à l’une des «stations». «Ils n’ont plus voulu s’arrêter», raconte l’organisatrice, Caroline Rominger.

Avant le début du ProAm, dix­huit pros ont donné des cours privés aux amateurs pendant deux heures. C’est apparemment l’équipe de Tonje Daffinrud (Norvège) qui en a profité le plus, puisqu’elle a gagné le tournoi. Après le dîner servi sur le driving range de Holzhäusern, le «ProAm Plus» s’est poursuivi avec une compétition du genre «pari de distance». Les pros ont choisi un fer et un bois chacun, annonçant la longueur du coup qu’ils allaient frapper. Le prix, soit un sac créé spécialement par Martin Rominger, le frère de Caroline, est allé à Melanie Mätzler qui n’a accusé que

4,2 mètres de différence entre le pronostic et la longueur réelle de son coup. Les pros masculins ont ensuite voulu impressionner les amateurs par le plus long drive. Le Norvégien Erik Kløvstad a frappé sa balle avec une telle puissance que le shaft de son driver s’est cassé en deux... heureusement sans faire de blessés. Les invités ont remercié les pros et surtout l’organisatrice, Caroline Rominger, avec une «standing ovation». Une troisième édition du tournoi est d’ores et déjà prévue. «Certains pros m’ont déjà fait savoir qu’ils aimeraient bien y participer», s’est réjouie la Grisonne.

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TOUT DOIT DISPARAÎTRE !

Beaucoup de gagnants au Migros Junior Major

Le nouveau format ainsi qu’une séance «cool» de golf nocturne ont fourni diverses occasions de gagner au Migros Junior Major à Otelfingen. Quelque 20’ 000 francs ont en outre pu être répartis entre les diverses caisses juniors.

Le premier jour, six singles ont eu lieu dans trois différentes catégories de handicap. Après 24 trous, l’équipe de Bubikon a battu en finale les juniors du Golfclub Bern. Lors du «Night Contest Par 3», un joueur ou une joueuse de chaque équipe a joué avec une balle fluorescente et colorée sur le green du 18e trou. Limpachtal s’est imposé devant Blumisberg, Rastenmoos et Waldkirch.

Dimanche, les cartes ont été redistribuées. Les capitaines juniors ont eu la possibilité de composer eux­mêmes les équipes de greensome, indépendamment des handicaps des uns et des autres. Les juniors de Waldkirch s’en sont sortis avec le plus de points stableford.

La victoire globale est allée à l’équipe junior de Bubikon, devant Waldkirch et Ennetsee.

Lukas Kieliger (Ennetsee) a été à l’origine d’un autre moment fort dimanche: il a réussi un hole­inone au trou no 18 du Golfpark Otelfingen!

Les dames au pouvoir

Le Golf & Country Club Hittnau-Zürich est le seul des 98 clubs de golf suisses, dont à la fois la présidente et la capitaine sont de sexe féminin.

Parmi les 31 arbitres de Swiss Golf, on ne

Barbara Albisetti, se réjouit de cet engagement des femmes: «Nous avons signé la charte Women in Golf du R&A et nous nous engageons, au niveau de l’association, à encourager et motiver encore davantage de femmes à accepter des fonctions aussi bien au niveau des clubs mais par exemple aussi comme arbitres.»

Sur la photo (de g. à dr.): Andrea Cassani, referee; Béatrice Fischer, présidente de Hittnau; Christine Pappert, head referee; Christine von Rütte Pfister, capitaine Hittnau.

NEW STYLES

UNE NOUVELLE TENUE POUR L’AUTOMNE

Décès d’Alain

Perrot

Alain Perrot, président d’honneur du Golf Club de Genève, est décédé le 2 septembre à l’âge de 89 ans. Passionné par l’entretien des parcours de golf, il prit la présidence de la commission du parcours en 1974, un an après le déménagement d’Onex, et œuvra durant plus de trente ans à son amélioration et à son embellissement. Sous son impulsion, de nombreux travaux ont été réalisés, et le parcours de Genève est devenu l’un des meilleurs de Suisse. Alain Perrot prit la présidence du club en 1983, mandat qu’il assumera pendant dix­sept ans. Il s’entendra immédiatement avec André Heiniger pour relancer le «ProAm Rolex», interrompu alors depuis deux ans. Alain Perrot occupa aussi des fonctions importantes auprès de l’Association suisse de golf. Il fut trésorier honoraire de 1976 à 1996, puis membre d’honneur dès 1997.

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SWISS Golf Traveller Trophy 2019

Cette année encore, la série de tournois SWISS Golf Traveller, très appréciée, était un grand succès, avec l’apothéose, début septembre de la finale à Beitenloo.

Le SWISS Golf Traveller Trophy 2019 avait débuté à Moossee. Puis ont suivi les tournois à Niederbüren, Neuchâtel, Interlaken, Montreux, Limpachtal, Lenzerheide, avant la finale de Breitenloo. Celle­ci a commencé au «welcome desk», exactement comme pour un vol SWISS, avec une carte d’embarquement personnelle et une étiquette de bagage pour le sac de golf. Comme pour tous les tournois SWISS Golf Traveller, la charmante «flight attendant» Mireille Aerne­Haag a accueilli les joueuses et les joueurs pour une collation au turn et s’est souciée de leur bien­être tout au long de la

journée. Lors de l’apéro, on a servi du champagne SWISS First Class et offert de bons cigares Villiger. Une dégustation de Säntis Malt Whisky de la brasserie Locher a complété la simulation de vol golfique. Les dames ont pu bénéficier d’une mise en beauté express grâce à la visagiste de Pedro Sanchez Boutique Coiffeur de Zurich. Les vainqueurs ont pu remplir eux­mêmes les bouteilles gagnées de Säntis Malt, Edition SWISS, directement du fût. Les deux vainqueurs du classement brut ont reçu en outre le traditionnel challenge. La planification pour la série de tournois 2020 est en cours et promet de nouveaux moments forts aux membres de SWISS Golf Traveller. Vous trouverez toute information utile à propos de SWISS Golf Traveller sur swiss.com/golf.

Les proettes gagnent

Au lendemain de l’Omega European Masters, plusieurs pros se sont rendus à la Verbier Cup dans la station bagnarde. Lors de cette compétition mixte, ce sont cependant les proettes qui se sont imposées.

La Verbier Cup était également la grande finale des Swiss Pro Series. Une cinquantaine de pros, dont douze femmes, se sont battus pour un prize money de 40’000 francs. Le format mixte est spécial parce qu’il permet de «s’affronter» dans une ambiance conviviale, comme le souligne la proette belge Chloé Leurquin: «Nous n’avons jamais l’occasion de nous confronter aux garçons, ce qui rend l’ambiance particulièrement sympathique.» Gregory Havret a ajouté: «Mon expérience de l’an dernier m’a motivé à revenir, l’ambiance sur le parcours et en dehors en font un rendez­vous un incontournable dans mon calendrier.» La météo capricieuse n’a pas entamé l’enthousiasme des participants, mais un brouillard persistant a contraint les organisateurs à concentrer la compétition sur les trous 10 à 18.

Et ce sont les dames qui se sont distinguées, puisque la Française Astrid Vayson s’est imposée au troisième trou du play­off, devant à sa compatriote Lucie André, et Raphaël Jacquelin, au 3e rang. «J’ai adoré ça, même si j’ai mal joué. Je reviendrai l’année prochaine», a déclaré Jean­Yan Dusson, head pro au Resort la Gruyère. Le rendez­vous est pris pour la troisième édition de la Verbier Cup.

Verbier Cup

Stableford et surf

Einladung Golf und die Hand

Eine Veranstaltung des Golf Medical Center der Schulthess Klinik mit anschliessendem Apéro. Montag, 28. Oktober 2019, 18.30–20.00 Uhr

Im grossen Auditorium der Schulthess Klinik. Die Teilnehmerzahl ist beschränkt. Anmeldung per E-Mail an golf@kws.ch

Programm

• Begrüssung und Moderation

Dr. med. Tomas Drobny, Leiter Golf Medical Center

• International Golf Medical Project

«GMC goes science»

Prof. Dr. med. Jiří Dvořák

• Präsentation Videoclip «Golf und die Hand»

André Bossert, Playing Pro und Golfexperte GMC

• Hauptreferat

«Die Hand aus golfmedizinischer Sicht»

Dr. med. Daniel Herren, Chefarzt Handchirurgie, Schulthess Klinik

Dr. med. Stephan Schindele, Stv. Chefarzt Handchirurgie, Schulthess Klinik

• «Wie trainiere ich golfspezifisch meine Hände?»

Gabi Tobler, Head Instructor Albatros Training

Beat Grossmann, TPI Level III certified, Swiss PGA, Golf Pro und Head-Pro Golfschule Unterengstringen

Une combinaison très spéciale: un tournoi de 9 trous au Golf Club de Lavaux le matin, puis l’après-midi du surf sur le lac Léman dans le sillage d’un MasterCraft. Le premier Wake & Golf Challenge a tenu ses promesses.

Le tournoi 9 trous était un stableford standard. Sur l’eau, chaque participant avait dix minutes pour montrer ses prouesses en wakesurf et pour grappiller de précieux points pour le classement

général. «Environ un quart des quarante participants étaient des novices. C’était donc l’occasion pour eux de découvrir le golf et/ou le wakesurf et d’obtenir des points grâce aux conseils de professionnels», explique Frédéric Traeger, responsable de la société OffAxisMasterCraft, qui a organisé cette rencontre. Sandrine Monney est devenue la première «Queen of Wake & Golf»; chez les hommes, le vainqueur s’appelle Yvan Ducrot.

• Diskussion (Fragen und Antworten)

• Apéro riche

www.golfmedcenter.ch

LADIES FIRST

Ladies for Ladies Charity Golftour A 12 ans sur le circuit pro

En trois tournois du Ladies for Ladies Charity Golftour 2019, quelque 71’100 francs ont été récoltés – un résultat extrêmement satisfaisant pour les organisatrices de cette campagne de bienfaisance. Le troisième et dernier tournoi de la saison 2019, qui s’est déroulé au Golf & Country Club Wallenried, a été un énorme succès, avec 94 participantes et une enveloppe de dons de presque 30’000 francs.

Depuis le lancement de cette série de tournois en 2015, 338’100 francs ont déjà été récoltés pour la Ligue suisse contre le cancer. Bien entendu, le Ladies for Ladies Charity Golftour se poursuivra en 2020 avec des tournois le 9 juin à Domat/Ems, le 8 juillet au Golf & Country Club Blumisberg et le 3 septembre au Golf & Country Club Schönenberg. Informations et inscription sur www.ladiesforladies.ch.

Le CP Women’s Open dans l’Ontario (Canada) a vu l’arrivée d’ un nouvel enfant prodige. Michelle Liu, de Vancouver, s’est qualifiée pour le tournoi à 12 ans, 9 mois et 6 jours. C’est ainsi la plus jeune joueuse à avoir participé à ce tournoi qui existe depuis quarante-sept ans. Brooke Henderson, la Canadienne détentrice d’un Majeur, détenait jusque-là le record (14 ans).

Michelle Liu n’est pas une débutante. La petite Canadienne d’origine asiatique, qui a commencé le golf à 6 ans, a déjà gagné deux fois le Championnat du monde de sa catégorie. «Elle consacre chaque semaine beaucoup de temps au golf, a expliqué Rob Houlding, son entraîneur, et elle a déjà joué un grand nombre de tournois. C’est pourquoi son QI golfique est très élevé pour son âge.» Cette expérience ne lui aura cependant pas été d’un grand secours pour son premier tournoi chez les professionnelles. Avec des scores de 81 et 82, Michelle Liu a terminé avant­dernière et a récolté bien de regards de pitié de la part de ses partenaires de jeu. Des enfants prodiges, on en a déjà vu passablement dans le golf professionnel féminin.

114 trous sans bogey

Disons-le tout net: une partie sans bogey est le rêve de tout joueur amateur qui ne fait pas partie d’une équipe nationale ou qui n’a pas de telles ambitions. J.Y. Ko, l’actuelle numéro 1 au classement mondial, a réussi en août à jouer 114 trous consécutifs sans bogey, améliorant par là le record de Tiger Woods de 110 trous, vieux de dix-neuf ans.

J.Y. Ko a débuté sa série lors des 34 derniers trous de l’AIG Women’s British Open. Elle a ensuite remporté le CP Women’s Open, également sans faillir. Cette belle série a vu son terme au Cambia Portland Classic, qu’elle a

débuté sur les chapeaux de roue avec un eagle au 5e trou du premier tour. Au trou 9, elle a mis sa balle dans le bunker et a eu besoin de trois coups pour rentrer la balle. Si la Sud­Coréenne trouve que ce record est «cool», elle est dans un certain sens soulagée que ce soit terminé. «Ca y est, je suis libérée», a­t­elle dit. Son prochain objectif est toutefois déjà fixé: «Maintenant j’ai l’intention de jouer 115 trous sans bogey.»

Michelle Wie s’unit à Jonnie West

☑ nouveau et exclusif

Comment utiliser au mieux une pause forcée en raison d une blessure? Michelle Wie, la superstar américaine qui soigne actuellement son poignet, a trouvé la réponse en épousant en août son ami Jonnie West, le fils du légendaire joueur de la NBA, Jerry West.

Comme c’est souvent le cas sur le parcours, la tenue portée par la star à son mariage a également fait fureur. Lors de la réception, elle portait une robe pratiquement transparente, sur laquelle étaient brodées des fleurs blanches. Grâce aux nombreux posts instagram de ses copines joueuses publiés sur le Net, tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’être invités ont quand même pu admirer sa tenue de mariée.

☑ fonctionnel et confortable

Graziella (assistante en pharmacie, HCP 19.8) et Philippe (planificateur média, HCP 18.6)

Golf Club Capdepera (Majorque) | trou numéro 4 | par 3 | météo: très nuageux

LUI ELLE

Est énervée depuis trois trous parce que a) le flight devant elle avance dans une sorte de delirium tremens et tout laisse à penser qu’il s’agira d’un tour absurde de six heures, et que b) le collègue surmotivé de la réception est soit «peu aimable de nature», soit «sa femme aurait filé avec la femme d’un un pro majorquin» ou il est «tout simplement prémenstruel»!

Pose enfin sa balle sur le tee au départ du 4, vise le drapeau, effectue un coup d’essai et frappe.

Se réjouit comme un lagopède hyperactif que sa balle atterrisse sur le green.

Remet son club dans le sac de golf.

Jette encore un coup d’œil en direction du drapeau pour savourer pleinement l’image de «sa balle sur la piste de danse».

Observe comment des gens qu’elle n’a jamais vus de sa vie, pénètrent sur «son» green.

Doit observer comment un des golfeurs ramasse sa balle, l’inspecte et la glisse dans la poche de son pantalon.

Se croit dans le mauvais film.

Voit rouge. Mais sait qu’il ne faudrait pas crier sur un terrain de golf. Elle est ébahie.

Craint que son tempérament sicilien l’emporte.

Réalise que Philippe (qui s’est soulagé en vitesse) est occupé avec sa braguette. De toute évidence, quelque chose est coincé.

S’agenouille devant lui en lui racontant la mésaventure, l’aide à décoincer le polo de la fermeture éclair. Plus facile à dire qu’à faire!

S’énerve terriblement parce que ces «aliénés bourrés» se trouvent toujours sur le mauvais green et se mettent à putter dans le style «ready golf».

Les mains sur la braguette, elle lance en direction du green numéro 8: «Hello!» et «Hey!» et «Cazzo!»

Voit comment l’équipe de rigolos s’agite en applaudissant et en hurlant de rire.

Entend Philippe lui expliquer, comme à travers un nuage, qu’elle a visé le mauvais green.

Se relève ébahie. Sent une vague de chaleur de gêne passer à travers son corps comme une flèche.

Puis, son tempérament sicilien l’emporte.

Ne trouve pas cool que Graziella soit énervée depuis trois trous parce que a) le flight devant elle avance dans une sorte de delirium tremens et tout laisse à penser qu’il s’agira d’un tour absurde de six heures, et que b) le collègue surmotivé de la réception est soit «peu aimable de nature», «soit sa femme aurait filé avec la femme d’un pro majorquin» ou il est «tout simplement prémenstruel»! Annonce qu’il ressent un urgent besoin. Disparaît derrière les buissons.

Observe à travers les branches que Graziella vise le green du trou numéro 8.

Crie «Graziella!» et «Halte!» et «Mauvais green»!

Se dépêche (autant que possible) en faisant pipi. Enfin.

Coince un bout de son polo dans la fermeture éclair en la montant. Un classique. Se dépêche pour retourner sur l’aire de départ et demande qu’elle l’aide. Explique à Graziella, agenouillée devant lui pour décoincer sa braguette, qu’elle s’est trompée et a visé le mauvais green.

Essaie encore de lui faire comprendre qu’elle s’est trompé de green pendant qu’elle s’énerve terriblement avec, selon elle, les «aliénés bourrés» en appelant «Hello!» et «Hey!» et «Cazzo!» pour leur faire comprendre qu’ils se trouvent sur le mauvais green.

Voit comment les types hurlent de rire et font des signes en applaudissant. L’image de lui et de sa partenaire doit être plutôt ambiguë. Essaie de calmer Graziella qui est dans tous ses états, en lui disant qu’une telle erreur peut arriver à n’importe qui.

Lui signale imprudemment que ses joues sont rouge feu. Puis, elle est emportée par son tempérament sicilien.

Weissensberg

100’000 EUROS DU FOND DU CŒUR

La seizième édition du tournoi de bienfaisance «Golfen mit Herz» a eu lieu début septembre au Golfclub Bodensee Weissensberg.

Le président Benno Kienreich a souhaité la bienvenue à plus de 120 golfeuses et golfeurs, qui ont bravé le mauvais temps pour soutenir ce tournoi envers et contre tout. L’objectif était d’atteindre pour la deuxième fois la somme inouïe de 100’000 euros de dons. La réussite fut

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C OVER STORY

SEBASTIAN SÖDERBERG REMPORTE LE PLAY-OFF À CINQ

OMEGA EUROPEAN MASTERS:

STEFAN WALDVOGEL

Le Suédois de 28 ans a abordé le tour final avec quatre coups de retard sur le leader. Jusqu’au turn, il n’a pas réussi à améliorer sa position, mais ensuite, Sebastian Söderberg a aligné cinq birdies en série, ratant de justesse un autre birdie au trou no 15, pourtant plutôt facile. Avec quinze coups sous le par il était en tête par intermittence, puis ses trois putts et le bogey au trou no 17 ont permis à ses poursuivants de le rattraper si près du but.

Après un début en demi­teinte avec deux bogeys sur les trois premiers trous, Rory McIlroy était bien obligé de mettre la vitesse supérieure. Avec, entre autres, une sensationnelle approche au dernier trou, il a arraché une place au play­off qui a réuni cinq joueurs de cinq pays différents. D’autres vedettes, telles que Tommy Fleetwood ou Sergio García sont restés un peu en­deçà de leur ambition avec une 8e place pour le Britannique et un 23e rang pour l’Espagnol.

Au play­off, l’Italien Lorenzo Gagli s’est sorti de la course pour le titre avec un coup dans l’eau devant le green du 18. Ensuite ce fut le tour de l’Argentin Andres Romero, double titulaire sur l’European Tour, en tête avant le tour final. Avec un score dans le par, il s’était tout juste qualifié pour le barrage où il n’a pas enquillé son chip. Pour la première fois dans la longue histoire du tournoi, cinq joueurs étaient à égalité après 72 trous. Sebastian Söderberg était le seul des cinq pros à avoir placé son drive sur le difficile 18e fairway. Et il était le seul aussi à réussir un

birdie. Les balles de Rory McIlroy et du Finlandais Kalle Samooja, pourtant plus près du drapeau, ont filé à côté du trou. Pour le Suédois Söderberg, qui a seulement un top 10 sur son compteur cette année, la victoire en Valais a marqué son premier triomphe sur l’European Tour.

«PRESQUE SURRÉALISTE»

«Je n’ai jamais regardé le leaderboard en essayant de jouer coup après coup», a­t­il dit après le plus grand exploit de sa carrière. «Je suis très fier d’avoir bien tenu sous la pression. J’avais l’impression de n’avoir rien à perdre. J’ai joué aussi agressivement que possible, et pendant le play­off j’étais beaucoup plus calme que sur les derniers trous du quatrième tour.»

Pour Sebastian Söderberg, l’Omega European Masters fut le 50e tournoi sur l’European Tour. En 2016 il était monté au plus haut niveau européen en passant par la Qualifying School. Mais un an plus tard, il est déjà redescendu sur le Challenge Tour. Puis, 5e du classement annuel, il est remonté sur le grand Tour en 2018. Une semaine avant sa victoire en Valais, il avait obtenu son meilleur résultat jusqu’alors lors du Scandinavian Invitation en Suède, avec un dernier tour de 63 coups et un classement au top 5. «Cette victoire à Crans­Montana est de loin mon plus grand exploit», s’est­il réjoui.

Avant ce triomphe, le grand (1m 88) barbu de Göteborg, pointait à la 122e place du classement annuel et sa place sur le grand Tour était plus

a gagné l’Omega European Masters au terme d’un play-off record contre quatre (!) concurrents. La superstar Rory McIlroy n’a pas pu convertir son putt pour un birdie après une spectaculaire coursepoursuite.

Le Nord-Irlandais Rory McIlroy a fait un tour final en dents de scie.

Sebastian Söderberg, vainqueur surprenant, se réjouit avec son frère et caddy, Jesper.

«TOUS ONT VOULU VOIR RORY»

Malgré un record d’affluence, les 110 juniors suisses en t-shirt rouge et casquette blanche se sont fait remarquer lors de l’Omega European Masters. En plus, les vingt-deux meilleurs ont pu se mesurer aux pros.

Le Juniors Day était pour la première fois organisé en commun par Swiss Golf, l’ASGI et Migros. Quelque 110 juniors de vingt­quatre clubs ont été invités à Crans­Montana. Tous ont reçu un t­shirt, une casquette et un hoodie de «Supporting Golf Together». Ensuite, ce fut la cohue. «Tous ont voulu voir Rory et presque tous ont reçu un autographe ou même une balle», a dit Nicole Haldi de l’ASGI. Les juniors entre 7 et 16 ans étaient sur un nuage. Quelques­uns sont allés encourager ensuite leurs collègues affrontant les champions lors de la compétition «Beat the Pro».

LES JUNIORS SE LÂCHENT

Vingt­deux des meilleurs juniors suisses ont en effet joué dans la cour des grands au troisième jour de l’Omega Masters de Crans. Ils ont pu se mesurer avec les champions du golf mondial au trou no 8, à l’occasion de ce nouvel évènement «Beat the Pro». Les meilleurs girls et boys du classement annuel ont dû essayer de placer leur balle plus près du drapeau que les trois pros de leur flight sur ce par 3 de 159 mètres. Deux d’entre eux y sont parvenus: Baptiste Rey, né en 2003, handicap 5.1, du Golf Club de Sion, ainsi que Fridolin Julian Michel, handicap 6.7, de trois ans son cadet, du Golfclub Zürichsee. Baptiste Rey a battu entre autres le tenant du titre, Matthew Fitzpatrick. L’European Tour offre ce concept avec quelques restrictions – un jeu excitant que l’ASGI, Migros Golfcard et Swiss Golf ont rendu possible grâce au fonds sportif commun «Supporting Golf Together». Devant quelques milliers de spectateurs, les jeunes ont été présentés par haut­parleur et avaient une seule chance de montrer leur savoir­faire à la suite des trois pros.

Pedro Mario Messerli de St. Apollinaire, né en 2005, a joué en dernier contre Romero, Green et Fleetwood, qui lui a offert un gant et une balle signée. «J’ai joué un fer 6 mais j’aurais dû prendre un 7 car la balle a roulé trop loin. Mais vu ma nervosité, le coup était finalement assez bon», a dit le junior avec un handicap de 3.8.

DU CÔTÉ DES PEOPLE

Un flight spectaculaire a foulé le parcours avant même le premier tour du tournoi. Rory McIlroy s’est élancé à deux reprises sur le parcours en compagnie du musicien et comédien Justin Timberlake, avec lequel il a joué 9 trous mardi, puis 18 trous lors du ProAm officiel le lendemain, en compagnie d’un autre acteur, Dennis Quaid. Bourreau des cœurs, Justin Timberlake s’est cependant surtout préoccupé de son golf, semblant ignorer les nombreux fans, surtout féminins, qui espéraient grappiller un

selfie ou du moins un autographe. «C’est un bon golfeur, mais son jeu est un peu rouillé après sa longue tournée», a jugé Rory McIlroy. Niall Horan, du groupe One Direction, lui aussi ambassadeur du sponsor en titre, s’est montré plus disponible en jouant en compagnie de l’Espagnol Sergio García.

NOUVEAU LOGO

Le président de Swiss Golf, Reto Bieler, a encore arboré l’ancien logo de l’ASG à Crans, notamment aussi pendant le ProAm. «Je porte ces vêtements sciemment et en toute bonne conscience, a­t­il dit, d’abord ce sont les membres du cadre national qui reçoivent les nouveaux maillots et ensuite seulement les fonctionnaires. Nous ne pouvons pas nous permettre de tout changer en l’espace d’une année.» Il n’empêche que les casquettes avec le nouveau logo de Swiss Golf sont parties comme des petits pains. La réserve de deux mille casquettes a rapidement fondu et le stand de Swiss Golf a été réapprovisionné samedi en casquettes.

PASSEPORT PÉRIMÉ

Les fans ne cachaient pas leur déception de ne plus voir de Suisses en action samedi et dimanche. Plus de Suisses? Pas tout à fait: un Helvète était encore de la partie mais sous le drapeau italien. Nino Bertasio est né à Zurich et parle toujours parfaitement le suisse allemand. «Mais je vis depuis vingt ans en Italie, et j’ai fait toute ma carrière sous les auspices de la fédération italienne. Je ne me suis donc jamais posé la question de savoir pour quel pays je devais prendre le départ», a­t­il expliqué. En 2016, Nino Bertasio a participé aux JO de Rio sous les couleurs italiennes, terminant au 30e rang. Lors de l’Omega European Masters 2019, il s’est classé au 20e rang. Quand on lui a signalé qu’il était le meilleur «autochtone» dans le peloton du weekend cette année, il a déclaré avec un grand clin d’œil: «Mon passeport suisse est pourtant périmé…»

KNICKERBOCKERS

Un splendide temps ensoleillé a marqué l’édition 2019. Puis, samedi après­midi, juste après la fin du troisième tour, un front orageux s’est approché du Haut Plateau valaisan. Le centre de presse a été évacué –inutilement, comme on a vu après – et un évènement spécial a été annulé: le «Hickory Challenge». Lee Westwood, Sergio García, Matthew Fitzgerald et Miguel Ángel Jiménez ont dû ranger leurs vêtements et clubs antiques. Mais l’Espagnol Jiménez a quand même porté ses «knickerbockers» lors du tour final – à la grande joie du public, sensible à autant de classe. (rst/mf)

Au centre de l’intérêt: Rory McIlroy; quelques kids du Juniors Day prennent des poses; les vingt-deux meilleurs juniors ont pu se mesurer aux pros.

que menacée. Il vient de faire un grand bond à la 47e place. «Mon début de saison était vraiment mauvais. J’ai visé une place parmi les 110 meilleurs pour pouvoir conserver ma carte du Tour. Mais le fait que j’aie réussi à m’imposer au play­off contre Rory McIlroy et les trois autres est presque surréaliste», a­t­il déclaré aux journalistes. Grâce à sa victoire, il possède désormais un droit de jeu de deux ans sur l’European Tour. Et en plus du veston rouge, il a reçu un chèque de 416’000 euros. Pour son frère Jesper qui l’accompagne cette saison comme caddie, le voyage en Valais était donc aussi profitable.

MCILROY: «TROP DE BOGEYS»

Grand triomphateur de la FedEx Cup, Rory McIlroy, 30 ans, avait engrangé quinze millions de dollars avant sa semaine valaisanne. Pour sa 2e place ex­aequo à Crans­Montana il a reçu environ 166’000 euros. Lors de sa première participation en 2008, il avait également perdu au barrage. Mais à cette époque le NordIrlandais n’avait pas encore de victoire à son compte et avait gaspillé la victoire au dernier

trou, se qualifiant tout juste pour le play­off. Cette année, on ne pouvait raisonnablement pas s’attendre à ce que Rory McIlroy soit aussi motivé et brillant après sept semaines de tournois consécutifs. «Ce fut une nouvelle semaine solide, a déclaré le numéro 2 mondial, mais j’ai ressenti une certaine fatigue mentale, et pendant le weekend je n’ai pas pu mobiliser l’énergie nécessaire. J’ai fait suffisamment de birdies mais j’ai commis pas moins de treize bogeys sur les quatre tours. Ce fut trop.»

Le prodige nord­irlandais a surtout gâché son option sur la victoire au troisième tour avec deux balles frappées dans l’eau. Son bogey au trou no 14, réaménagé, était particulièrement fâcheux. Après un drive monstre, il a joué son deuxième coup sur ce par 5 avec un petit fer – et la balle a fini dans l’étang. Sur ce «nouveau» trou 14, on a d’ailleurs compté trente­cinq eagles, contre «seulement» dix­neuf l’année dernière. Thomas Bjørn, capitaine de Ryder Cup et double vainqueur de l’Omega European Masters, n’a pas fait partie cette année des chanceux sur ce trou, pourtant le deuxième plus facile du parcours.

Au premier tour, il y a noté 9 coups, ratant le cut pour un seul point.

LES SUISSES ÉLIMINÉS

Pour les huit joueurs suisses en lice, le grand tournoi valaisan s’est également terminé plus tôt que prévu. Comme l’année dernière, aucun Helvète n’a pu se qualifier pour le cut à un coup sous le par. Benjamin Rusch a réussi un bon deuxième tour de 68 coups, mais son retard était trop grand après un début raté. «J’ai joué solidement sur 33 trous mais les trois double bogeys du premier tour étaient un coup de massue», a­t­il commenté. Il avait certes tenté de recoller au score mais a accumulé deux coups de trop à la fin. Avec +1 il s’est classé à la 92e place, à égalité avec Raphaël de Sousa. Le Genevois avait commencé avec un tour dans le par mais a raté une possible qualification pour la finale avec un triple bogey au trou no 17 le lendemain. Malgré cinq birdies il est resté tout juste au­dessus du par avec une carte de 71. Trois autres Suisses ont suivi avec +2, les deux pros, Mathias Eggenberger et Joel Girrbach, ainsi que l’amateur Ronan Kleu.

Benjamin Rusch a recollé au score après un départ raté.

GOLF, LE SPORT VERT

Swiss Golf lance une initiative de développement durable. L’objectif est la certification GEO de toutes les installations de golf suisses d ’ ici à 2027, ainsi que la sensibilisation de l ’opinion publique aux aspects durables du golf.

Swiss Golf met l’accent sur le développement durable en concluant un partenariat avec la Golf Environmental Organization (GEO). Fondation à but non lucratif, GEO gère le principal système international de développement durable dans le domaine du golf. GEO est d’ailleurs le seul label du secteur sportif à être membre de l’Alliance ISEAL et jouit d’une excellente réputation dans le monde. Jonathan Smith, directeur de GEO, s’est réjoui du partenariat avec Swiss Golf à l’occasion de la conférence de presse à CransMontana: «La Suisse est l’un des premiers pays à adopter le développement durable dans le golf.

Nous sommes convaincus que ce partenariat aidera les installations de golf suisses à atteindre leurs objectifs de durabilité.» Et de souligner le caractère novateur au plan international de ce partenariat entre GEO et Swiss Golf.

ONCOURSE® SWITZERLAND SUSCITE DES MOTIVATIONS

Les responsables de Swiss Golf sont convaincus d’avoir trouvé le bon partenaire avec la Fondation GEO. Le programme GEO OnCourse® permet aux clubs de golf de mesurer à la fois la durabilité de leurs installations et leur niveau au

sein de la branche. «Nous avons convenu d’une version suisse de ce programme avec GEO. OnCourse® Switzerland est disponible en allemand et en français et accessible à tous les clubs suisses qui s’inscrivent auprès de GEO», a expliqué Barbara Albisetti, directrice de Swiss Golf. En outre, l’association organisera des ateliers sur le développement durable en collaboration avec PUSCH (Praktischer Umweltschutz Schweiz).

L’engagement de Swiss Golf est accueilli avec un vif intérêt par les clubs. «Plus d’un tiers des installations de golf suisses sont déjà actives dans ce domaine», a déclaré Jan Driessens, président de la commission de Swiss Golf, parcours et durabilité. «Quatre clubs suisses sont déjà certifiés GEO® aujourd’hui, sept autres sont inscrits au programme OnCourse® et vingt­trois ont manifesté leur intérêt à participer au nouveau programme OnCourse® Switzerland», a poursuivi Jan Driessens. L’objectif étant que

La biodiversité d’un parcours de golf est 30% plus élevée que celle d’une surface agricole comparable.

«GOLF ET RESPECT DE LA NATURE»

Le golf est vert – et ce n’est pas uniquement à cause de la surface sur laquelle on le pratique. Les golfeurs ont une affinité toute particulière avec la durabilité. Le golf offre à ses adeptes de nombreuses possibilités d’un comportement «vert».

• Pour apprécier le golf, tout en respectant la nature, Swiss Golf recommande:

• Soyez sportif… venez au golf à pied ou à vélo.

• Soyez sociable… utilisez les transports publics ou le co­voiturage avec vos partenairesde flight pour les longs trajets.

• Soyez traditionnel… utilisez des tees en bois pour éviter que des déchets microplastiques finissent dans la nappe phréatique.

• Soyez malin… lors de canicules n’exigez pas d’avoir une herbe verdoyante; l’herbe est résistante, contrairement à d’autres plantes qui ont plus besoin d’eau.

• Soyez plein d’égards… respectez l’espace vital des animaux et des plantes, restez loin des biotopes. Si votre balle veut absolument s’y diriger, n’allez pas la chercher et dites­lui silencieusement «au revoir».

• Soyez prévenant… sur le parcours, emportez des snacks et des boissons dans des récipients réutilisables.

• Soyez engagé… triez vos déchets et demandez aux responsables du club d’installer davantage de poubelles (PET, papier, autres déchets).

• Soyez branché… installez des abris pour insectes et oiseaux chez vous et demandez au club de faire de même.

• Soyez économe… ne gaspillez pas l’électricité.

• Soyez efficace… une douche rapide suffit et permet d’économiser l’eau.

• Soyez les ambassadeurs du golf… racontez à vos amis et connaissances à quel point le golf est sain et respectueux de la nature et améliorez ainsi l’image de notre sport.

européenne de golf (EGA) a lancé en 1997 déjà le programme «Committed to Green».

Pour les clubs et les employés des installations de golf, la gestion écologique et durable est une évidence. Mais étant donné la traditionnelle modestie helvétique, on ne l’a guère ou en tout cas pas suffisamment communiqué jusqu’ici. Cela va changer: «Nous avons compris qu’il ne suffit pas d’agir en faveur de l’environnement, il faut aussi en parler», a déclaré Reto Bieler. Ajoutant que l’initiative de développement durable lancée par Swiss Golf n’est pas due à l’air du temps; seul le fait qu’on l’évoque publiquement est lié au changement culturel d’aujourd’hui. L’initiative de Swiss Golf devrait susciter l’enthousiasme auprès des quelque 100’000 golfeuses et golfeurs suisses. Selon un

large sondage réalisé à fin 2018, 88% des personnes interrogées qualifient la durabilité comme une valeur «importante» ou «très importante» dans leur vie (voir page 29).

LE TOURNOI DE CRANS DEVIENT DURABLE

La Fondation GEO conseille et certifie non seulement les installations de golf, mais aussi

«D’une part, ces tournois ont parfois une grande empreinte écologique qu’on peut réduire considérablement. Et d’autre part, ce sont d’excellentes vitrines pour présenter le thème de la durabilité dans le golf.»

En haut: Vuissens, vainqueur du concours; des fleurs magnifiques à Crans et Jan Driessens, président de la commission parcours & durabilité auprès de Swiss Golf.

les tournois. Entre autres la Ryder Cup et le British Open sont certifiés GEO®. A partir de 2021, l’Omega European Masters (OEM) de Crans­Montana figurera également sur cette liste d’évènements durables du Tour. Sur proposition de Swiss Golf, Yves Mittaz, directeur de l’OEM, a pris contact avec GEO. Pour Jonathan Smith, directeur de GEO, la certification des tournois est importante pour deux raisons: «D’une part, ces tournois ont parfois une grande empreinte écologique qu’on peut réduire considérablement. Et d’autre part, ce sont d’excellentes vitrines pour présenter le thème de la durabilité dans le golf.»

VUISSENS, VAINQUEUR DU CONCOURS

Swiss Golf a donc mis son traditionnel stand à l’Omega European Masters sous la devise de la durabilité avec un salon confortable en bois et un grand concours sur ce thème. Les visiteurs ont ainsi pu choisir leur favori parmi les vingt­quatre projets présentés sur le développement durable. C’est le golf Club de Vuissens qui a réuni le plus de voix, grâce aux mesures prises en matière de consommation d’eau.

Trois bassins de rétention y ont été construits (au trou 14) avec une capacité maximale de 21’000 m3, ce qui rend le Golf Club de Vuissens autonome dans ce domaine. L’eau stockée vient de la pluie et des drainages agricoles. Depuis 2017, des travaux sont en cours pour rendre le système d’irrigation encore plus performant. En moyenne, la consommation d’eau est de 13’000 m3 par an. Uniquement les greens et les avant­greens (1,5 ha) et les tees de départ (1 ha) sont arrosés.

Pour le désherbage, Vuissens s’est doté d’un brûleur à gaz. Afin d’éviter les maladies sur les greens, on procède à des traitements préventifs en utilisant au maximum des stimulateurs de défense naturels (oligo­éléments, produits à base d’algues) mais aussi un travail mécanique régulier.

SONDAGE:

PRÊTS À PAYER PLUS POUR LA DURABILITÉ

Selon un sondage représentatif, de nombreux golfeurs et golfeuses suisses sont disposés à payer plus pour jouir d’un sport écologiquement durable. C’est l’un des constats qui découle du travail de diplôme de Mirjam Fassold.

«Une image ’verte’ vaut­elle des avantages concurrentiels à un parcours de golf?» Le travail de diplôme, rédigé par Mirjam Fassold dans le cadre de sa formation continue en tant que Swiss PGA Golf Director, répond à cette question par un «oui» sans équivoque. Exactement 1117 golfeuses et golfeurs de la Suisse et du Liechtenstein ont participé au sondage en ligne de la Liechtensteinoise, ce qui le rend représentatif. Pour Mirjam Fassold, les atouts concurrentiels sont évidents. Pas seulement parce qu’une gestion durable, de même que l’entretien durable d’une installation de golf, sont plus avantageux, mais aussi parce qu’une image «verte» plaît aux golfeuses et golfeurs. Quelque 88% des sondés indiquent en effet que la durabilité joue un rôle «important» ou «très important» dans leur vie. Seul 0,5% estime qu’un comportement durable n’est «pas du tout important». Etant donné la place prépondérante que le thème du développement durable occupe dans la société à l’heure actuelle, et le fait que les Suisses sont disposés à payer plus pour des produits alimentaires bio, du courant vert et des voitures électriques, Mirjam Fassold pose la question de savoir si cette attitude s’applique aussi au golf. Son constat: «De nombreux participants au sondage seraient prêts à payer plus cher pour le plaisir de jouer au golf sur des parcours répondant aux exigences du développement durable.»

UNE HAUSSE ÉCOLOGIQUE?

Les golfeuses et les golfeurs qui désignent la durabilité comme «très importante» dans leur vie de manière générale, appliquent ce principe également à leurs loisirs. Pratiquement la moitié des sondés tiennent compte de la durabilité d’un parcours lorsqu’ils s’y rendent comme joueurs green fee. Mais quand il s’agit de devenir membre d’un club (adhésion), le critère de la «durabilité» devient moins important. Il n’empêche que ce groupe de personnes est prêt à débourser davantage pour jouer sur un parcours durable: 59% d’entre elles seraient prêts à verser une cotisation annuelle ou un green fee plus élevé. Les chiffres sont un peu moindres auprès des sondés qui estiment que la durabilité est «importante» dans leur vie. Cela concerne deux tiers des golfeuses et golfeurs; 33,9% de ce groupe tiennent à la durabilité d’un parcours lorsqu’ils y jouent en s’acquittant d’un green fee. Mais quand il s’agit de choisir son home club, la durabilité est un critère important pour seulement un dixième de ces personnes. Selon le sondage, la moitié de ce groupe est cependant prêt à payer plus cher pour pouvoir jouer sur un parcours durable – et plus de la moitié de ces personnes «disposées à puiser dans leur porte­monnaie» accepteraient une augmentation écologique jusqu’à 10%, et presque une sur trois une hausse de 5%.

MIEUX COMMUNIQUER

En ce qui concerne les connaissances en matière de de durabilité des installations de golf, il y a un grand besoin de rattrapage. Le principal groupe des sondés, soit environ 40% estime qu’il n’est «pas du tout» informé. Et sept personnes sur dix souhaitent obtenir plus d’informations sur ce thème. Dans le groupe des sondés qui étaient jusqu’ici «pas du tout» informés ou seulement de façon «rudimentaire», la part des personnes désireuses d’être mieux renseignées est encore plus grande. Et plus de la moitié des gens «bien informés» désirent malgré tout davantage d’information. La grande majorité (plus de 70%) des répondants sont de l’avis que les clubs et les exploitants d’installations de golf devraient mieux communiquer la durabilité de leur terrain. Plus de la moitié des sondés estiment aussi que les associations (nationales) de golf ont le devoir de mieux informer, de même que les organisations de protection de la nature – une bonne moitié des sondés attendent du WWF etc. davantage d’informations sur ce thème. Le travail de diplôme en question fait le constat suivant: «Il reste un grand potentiel à exploiter – nettement plus que jusqu’ici – dans le domaine de la communication. Mais cela représente aussi une chance de rectifier l’image du golf dans la population – en passant d’un ’hobby dévoreur de ressources pour les riches’ à un ’sport vert et durable’.»

RÉFÉRENCE

«Marktvorteile für Golfanlagen mit ‹grünem› Image» – Travail de diplôme de Mirjam Fassold, Swiss PGA Golf Director; www.fassold.li

EOPLE & PARCOURS P

LES 60 ANS DU GOLFCLUB GSTAAD-SAANENLAND

Les golfeurs de l ’Oberland bernois ont une double raison de faire la fête, avec le soixantième anniversaire de leur club et le vingtième anniversaire de l ’extension de leur parcours à 18 trous. GOLFSUISSE revient sur le passé avec Philippe Werren, le président du club.

Le 22 septembre 1959, douze messieurs se rencontraient à l’Hôtel Viktoria de Gstaad dans le but de fonder le Golfclub Saannenland. Moins de trois ans plus tard, neuf premiers trous étaient déjà ouverts dans la forêt de Saanen. En raison, notamment, d’un «clubhouse très rudimentaire», le budget de 600’000 francs n’avait pas été complètement utilisé. Une baraque de construction faisait office de restaurant, améliorée grâce à l’apport personnel des membres et à des meubles excédentaires provenant du Palace Hôtel Gstaad. Rien d’étonnant, le président fondateur était Ernst Scherz, le propriétaire du Palace. Malgré ces investissements restreints, les premières

STEFAN WALDVOGEL

années furent

Grande photo: le trou no 15; ci-dessus, le trou 18 avec le clubhouse.

difficiles au niveau financier. Les recettes espérées de 90’000 ferancs n’ont jamais pu être atteintes. «On a pu dans l’ensemble convaincre les créanciers de renoncer provisoirement au paiement des intérêts et des amortissements», lit­on dans la plaquette de jubilé des 50 ans du Golfclub Gstaad­Saanenland. Afin notamment de financer la rénovation du clubhouse, les membres décidèrent de faire passer les cotisations d’entrée de 600 à 3000 francs, et les statuts furent adaptés pour la première fois en 1971, le club recevant le nom officiel de «Golfclub Gstaad­Saanenland».

LE LONG CHEMIN VERS L’AGRANDISSEMENT

Dix ans plus tard, les premières discussions sur un agrandissement à 18 trous eurent lieu au sein du comité. Il fallut beaucoup de temps, d’argent et des nerfs d’acier. D’après les défenseurs de la nature, les trous supplémentaires mettaient en péril un marécage d’importance nationale. Le litige alla jusqu’au Tribunal fédéral. C’est pourquoi le projet d’agrandissement dura presque quinze ans. En septembre 1999, les membres du club et leurs invités purent enfin inaugurer le nouveau parcours, en même temps que le tout nouveau et très chic clubhouse. Le bonheur fut de courte durée, car le 26 décembre «Lothar», la tempête du siècle, traversait la Suisse, laissant derrière elle d’énormes dégâts sur le parcours de golf. Il fallut quatre ans pour que la totalité des 4000 mètres cubes de bois abattu soient débarrassés et évacués par un téléphérique créé spécialement.

«Dans les montagnes, nous sommes nettement plus exposés aux forces de la nature qu’en plaine», dit Philippe Werren, le président du club. Cela, on le ressent particulièrement au printemps. «Les greenkeepers ne savent jamais exactement ce qui les attend après l’hiver.» Les marécages d’importance nationale ont été naturellement intégrés aux trous no 12 à 15. Personne n’a le droit de pénétrer dans le biotope, et une fois par année, le paysan du lieu y fait les foins. En raison des zones protégées, les greenkeepers n’utilisent aucun désherbant ni aucune substance toxique. «Cela signifie pour nous plus de travail manuel, mais ça faisait partie du compromis de l’époque et c’est resté ainsi», explique Philippe Werren au sujet de cette zone protégée qui culmine à 1400 mètres. Une altitude qui raccourcit considérablement la saison de golf, qui dure entre cinq et six mois. «Grâce à la nouvelle collaboration avec les clubs partenaires de Heidental, Wallenried, Wylihof, Küssnacht am Rigi et Interlaken, nous pouvons maintenant prolonger la saison de nos membres presque indéfiniment. Pour la première année, cette plus­value est déjà très appréciée», explique

bernois depuis trois ans.

UN PETIT BASSIN DE POPULATION

Actuellement, un tiers des recettes provient des joueurs green fees, deux tiers des 600 membres. Gstaad­Saanenland se considère comme un club semi­privé, précise le président. Le bassin de population de 8000 habitants est réduit, et le club aimerait encourager le tourisme golfique, ceci en partenariat avec les hôteliers, notamment. D’où la création de l’offre «Golf & Dine», qui, pour 140 francs, comprend l’accès aux 18 trous et un menu quatre plats. Le club a commencé à proposer cette offre il y a trois ans en collaboration avec le légendaire cuisinier Robert Speth. Après 27 saisons aux manettes du restaurant du club, Robert Speth a pris une retraite méritée l’année dernière, et c’est maintenant le Grand Hôtel Park qui est responsable de la gastronomie. Après toutes ces années, il est normal que les membres doivent s’habituer à leur nouveau gérant, précise Philippe Werren.

TROP OU TROP PEU DE CADDIES

Le head pro Bruno Herrmann travaille au Golfclub Gstaad­Saanenland depuis encore plus longtemps que Robert Speth. Fils de Walter Herrmann, membre fondateur et capitaine d’honneur, il a accompli sa première saison de professeur de golf à Gstaad en 1982. Il occupe la fonction de head pro depuis 37 ans et exploite également le proshop situé dans le clubhouse. Walter Herrmann avait été élu premier capitaine du club en 1962. Ce peintre en bâtiment est resté fidèle au poste durant 33 ans, avant d’être nommé capitaine d’honneur. Malheureusement, Walter Herrmann est décédé en 2018. On peut lire ses souvenirs dans la plaquette de jubilé. Dans les années 1930, il existait un parcours 9 trous entre Gstaad et Saanen, réservé exclusivement aux vacanciers, sans club de golf. Jeune garçon, il aurait bien aimé y travailler comme caddie, mais cette tâche était réservée aux enfants de Saanen: «Ceux­ci nous disaient d’aller à Gstaad ramasser les balles de tennis.» Juste avant la Seconde Guerre mondiale on comptait bien plus de caddies que de golfeurs. Le jeune caddie qui avait le malheur de vouloir taper quelques balles de golf recevait une volée de bois vert… Comme dans la majorité des clubs suisses, les caddies ont aujourd’hui disparu. A Gstaad, l’association s’est efforcée de retrouver de jeunes caddies pour ses membres et leurs invités. «Nous avons prospecté auprès des juniors et de diverses écoles, mais sans succès, explique le président du club, visiblement, cette activité n’est plus du tout attrayante aujourd’hui.

Philippe Werren, président du club de l’Oberland

Le contrat de bail rural datant de 1930. Le premier président, Ernst Scherz. Ernst Scherz et Hedy Feller lors de l’ouverture du parcours.

AVEC SON TOUTOU SUR LE PARCOURS

En Ecosse et dans nos pays voisins, on peut emmener son chien sur de nombreux parcours de golf. En Suisse, il est nettement plus difficile de faire une partie de golf en compagnie de son toutou. Voici un petit guide en la matière.

JÜRGEN SAHLI

Monika Fasnacht donne des cours pour former les chiens au bon comportent sur les parcours de golf. Bruno Burkhart et son bouvier appenzellois, Jimmy.

«Je m’appelle Jimmy et j’ai passé l’examen de formation pour chiens.» C’est ainsi que le bouvier appenzellois nous saluerait peut­être, s’il pouvait parler. C’est son propriétaire, Bruno Burkhart, qui s’en charge à sa place, pendant que Jimmy se couche à côté du sac de golf. «Jimmy a passé l’examen avec la plus haute mention. Il ne doit donc pas être en laisse pendant le tour de golf», raconte Bruno Burkhart du Golfclub

Entfelden avec fierté. Malgré cette distinction canine, Jimmy ne foulera cependant pas beaucoup de parcours en Suisse.

PAS D’AIRE DE JEUX POUR CHIENS

Car sur la plupart des parcours de golf suisses, les chiens ne sont pas les bienvenus. «Nous partons du principe qu’un parcours de golf est une installation sportive sur laquelle tous les

utilisateurs doivent se sentir à l’aise, sans peur et sans être importunés», dit­on au Golf Emmental pour justifier l’interdiction des chiens. «Cani vietati» est la règle à Ascona, où l’on constate d’ailleurs aucune demande du côté des membres. Mais les chiens sont admis au restaurant... à condition d’être tenus en laisse. Face à ce large rejet, les propriétaires de chiens nourrissent une lueur d’espoir lorsque le président du Golf Club

Des chiens en laisse ou comme «passagers».

LES CHIENS DANS LES RÈGLES

Comme on sait, le golf a été «inventé» par une poignée de bergers écossais. Logiquement, le chien de berger était au début également présent sur les prés. Dans les premières règles de golf, écrites en 1744, le chien était même mentionné. La règle 10 (sur un total de 13) dit: «Si la balle est freinée par une autre personne, un cheval, un chien ou quelqu chose de semblable, elle doit être joué depuis cette position.» Cela explique peut­être pourquoi à St Andrews, les accompagnateurs quadrupèdes des golfeurs sont toujours admis toute l’année. Cela vaut pour tous les parcours du St Andrews Links Trust – donc l’Old Course, le New Course, le Jubilee, l’Eden, le Strathtyrum, le Balgove et le Castle Course situé à l’extérieur. C’est déjà un choix plus grand pour les amis des chiens que dans toute la Suisse.

Alvaneu déclare «réfléchir à l’admission de chiens pour la saison prochaine», comme le dévoile la directrice du club, Deborah Pleisch. Le comité du Golf Augwil a déjà fait un pas de plus: les mardis et jeudis, les chiens peuvent accompagner leur maître sur le parcours à condition d’être annoncés au moment de la réservation du temps de départ.

«PAS DE PROBLÈME»

A Gruyère et à Wallenried, les chiens sont admis depuis quelque temps déjà. Et si des problèmes devaient se poser, la faute en incombe aux propriétaires et pas aux chiens, estime Mario Rottaris, le manager de Wallenried. Dans ce club fribourgeois, les membres et les visiteurs peuvent joueur des parties de golf en compagnie de leur chien depuis les débuts en 1994. Il faut certes faire en sorte de ne déranger personne mais dans l’ensemble cela se passe très bien, ajoute Mario Rottaris. On ne compte généralement pas plus de deux ou trois chiens par jour sur le parcours. Mais le manager a déjà vu que

certains propriétaires laissaient leurs chiens enfermés dans la voiture malgré la grosse chaleur. «Ce n’est pas admissible et il m’est déjà arrivé de faire sortir des golfeurs du parcours pour cette raison», dit Mario Rottaris, visiblement irrité.

BIENVENUS À AROSA

Le Golfclub Arosa passe lui aussi comme «absolument accueillant pour les chiens». «Evidemment, ils ne doivent pas marcher sur les greens et doivent être tenus en laisse», explique le président, Pius Achermann. Mais cela fonctionne bien et la demande monte légèrement, même sans la promotion active de cette possibilité. «Les familles apprécient surtout de pouvoir emmener leur animal préféré dans la nature.» Mais même dans une station touristique comme Arosa, les golfeurs en compagnie canine sont l’exception. En règle générale, on ne voit pas plus de deux ou trois chiens au cours d’un weekend, ajoute Pius Achermann. Parmi les hôtes réguliers à Arosa,

on compte aussi Monika Fasnacht. Longtemps modératrice de l’émission populaire sur SRF, «Samschtig­Jass», elle a suivi il y a sept ans une formation d’éducatrice canine et vient régulièrement jouer au golf avec Filou dans les montagnes grisonnes.

Récemment, elle a donné un cours à Arosa pour former des chiens au bon comportement sur un parcours de golf. Mais la plupart de ces chiens doivent démontrer leur savoir à l’étranger. Autour de la Suisse, on trouve de nombreux parcours qui acceptent les chiens. Le Golfclub Brandlhof dans la région de Salzbourg déroule même le «tapis rouge»: des voiturettes dotées d’une plateforme de chargement et d’un auvent protégeant du soleil, de la nourriture pour chiens et de l’eau au «halfway house» et après le 18e trou sont autant de marques du sympathique accueil à l’autrichienne des chiens.

«A QUAND LES POUSSETTES SUR LE PARCOURS?»

Un sondage parmi les golfeuses et golfeurs suisses montre des résultats guère surprenants. Les propriétaires de chiens voudraient bien jouer au golf en compagnie de leur animal de compagnie. C’est le cas d’Eveline Bühlmann (ASGI) et de son Moet. «Tenu en laisse, bien sûr», affirme­t­elle. Brigitte Fux aimerait bien emmener Cora dans son home club de Schloss Goldenberg. Ce qui compte pour elle est le fait que les chiens soient toujours surveillés.

son Filou sur un parcours de golf. Bien au contraire. D’entente avec ses partenaires de flight, elle ordonne à son chien de chercher des balles dans le rough. «Le quota se situe autour de 80% et le jeu n’est pas ralenti par une recherche inutile», sourit­elle. Monika Fasnacht voudrait que les clubs de golf débattent davantage de la question des chiens. Mais sans croire que le vent tournera de façon fondamentale. «Il serait déjà bien qu’on installe dans les clubs des cages pour chiens à l’ombre ou que les chiens soient admis aux heures creuses», précise l’éducatrice professionnelle de chiens. Mijoter

dans une cage à chien pendant que son maître se promène sur le parcours serait probablement le pire cauchemar pour Jimmy.

Il préfère nettement marcher sagement à côté de Bruno Burkhart, se tenant à carreau, sans courir après aucune balle et sans faire caca sur le parcours. Au plus tard au moment de la remise des prix, il laisse tomber sa retenue. Lorsque le nom de son chef retentit (ce qui arrive assez souvent), il court vers l’avant en aboyant fort et se réjouit comme un coq en pâte.

9 TROUS

– Augwil: mardi et jeudi

– Birr Golf: du lundi au vendredi jusqu’à 10h (fin de la partie) et dès 19h

– Domaine du Brésil (avec AP pour chiens)

– Realp Weid Hauenstein: du lundi au samedi de 7h à midi.

Autre son de cloche auprès de ceux qui ne possèdent pas de chien: «Je m’estime très heureux de pouvoir jouer sur un parcours sans chiens», s’exclame par exemple Beat Bianchi du Golfclub Heidental. Et Michael Hunziker du Golfclub Oberentfelden ne mâche pas ses mots: «Les parcours de golfs sont réservés aux golfeurs et pas aux accompagnateurs». Thomas Hauser espère de tout cœur que le Golfclub Rickenbach gardera son «bon sens» et s’abstiendra de mettre la question des chiens sur le tapis. Il craint même qu’un jour «on admette aussi les poussettes et les chats sur le parcours».

CHERCHE LA BALLE, FILOU!

Monika Fasnacht n’a encore jamais fait de mauvaise expérience quand elle se promène avec

«Les parcours de golfs sont réservés aux golfeurs et pas aux accompagnateurs.»

Y GAME M

BRAVEZ L’ AUTOMNE AVEC LES NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS DE PLUIE

A l’approche des parties de golf automnales, nous vous présentons les tout nouveaux équipements de pluie, bardés de hightech, qui vous permettront de braver le mauvais temps grâce à leurs fonctions respirantes, tout en vous donnant de la place pour le swing.

SEBASTIAN BUROW

L’équipement de pluie est de loin le matériel le moins apprécié dans le sac de golf. Il suit de peu la canne à pêche pour les balles, le plus souvent synonyme de coups de pénalité. Les vestes et les

pantalons de pluie prennent beaucoup de place dans le sac et sont relativement onéreux, d’autant plus que nous préférerions nous en passer. Et si d’aventure il faut les sortir du sac, nous voudrions qu’ils nous permettent de sauver notre score en restant aussi peu mouillés et gelés que possible, qu’ils laissent passer la transpiration sans coller au corps, sans trop de bruit de froissement, sans déranger le swing ni entraver le putting. Et bien entendu, en gardant une silhouette un tant soit peu élégante. Difficile, mais pas impossible. Car les tout nouveaux équipements de pluie chez Cross, Kjus, FJ, Ping et Callaway sont dotés des meilleurs membranes hightech et de coupes mode. Ils sont fonctionnels et optimisés pour les mouvements du golf, avec des dimensions de rangement réduites. Ils ne pèsent presque rien et sont respirants, avec des colonnes d’eau très élevées. Presque une seconde peau.

AU MOINS TROIS ANS DE GARANTIE

Chez les Suédois de Cross Sportswear, on promet au client qu’il terminera sa partie «au sec» et avec la meilleure liberté de mouvement possible. «Le vent et l’eau sont les ‹ adversaires› de l’extérieur», dit Reto Bechtinger, responsable de Cross en Suisse. «C’est pourquoi il faut faire attention à ce que les tissus aient une haute résistance à l’eau et que les coutures soient étanches de l’intérieur», explique le spécialiste. «Il est important qu’une protection contre la pluie soit dotée d’une haute respirabilité, afin que la vapeur d’eau puisse s’échapper de façon optimale.» Cross utilise des tissus stratifiés à deux et trois couches avec du stretch. Les tissus modernes doivent assurer une liberté de mouvement optimale, grâce au stretch 4 sens. «Idéalement, le tissu n’est pas seulement partiellement extensible, mais pour toute

la veste. Il est important qu’en cas d’étirement, l’eau ne traverse pas.»

Comme la plupart des autres fabricants, Cross donne trois ans de garantie sur l’étanchéité. Ping donne même cinq ans de garantie sur sa veste SensorDry 2.5 et le pantalon de pluie. Chez Kjus, la Pro 3L 2.0 est disponible dans une exécution optimisée pour gauchers et droitiers. Tout a été fait pour que l’on ressente le swing et non pas la veste de pluie.

Quelques conseils encore pour une partie de golf sous la pluie: outre les gants et les serviettes de rechange, prévoyez des chaussures imperméables et des sous­vêtements de qualité (principe des multicouches), un bon chapeau avec une visière et un foulard. Des gants jetables de premier secours peuvent vous donner un grip plus sûr en cas de forte pluie.

COLONNE D’EAU ET RESPIRABILITÉ

Les termes de «colonne d’eau» et de «respirabilité» reviennent fréquemment au sujet des vêtements de pluie. Voici une brève explication:

La colonne d’eau indique combien de millimètres d’eau peuvent être cumulés sur le tissu avant que la pression soit trop forte et que l’eau traverse le tissu. L’EMPA, l’Institut fédéral interdisciplinaire de recherche pour les sciences des matériaux et le développement des technologies, part du principe qu’à partir d’une colonne d’eau de 4000 millimètres un tissu est imperméable. Tous les vêtements de golf recommandés ont une colonne d’eau trois à quatre fois plus élevée.

La respirabilité mesure la capacité d’un textile à évacuer la vapeur d’eau. Celle­ci est mesurée en grammes de vapeur d’eau par mètre carré, sur 24 heures. Une respirabilité de 5000 signifie qu’en un jour, un mètre carré de textile laisse sortir 5000 grammes de vapeur d’eau.

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L’Hydroknit de FootJoy (prix: 279 francs) se porte comme un pullover, avec une respirabilité de 15’000 millimètres et de 15’000 grammes par mètre carré, trois ans de garantie sur l’imperméabilité, un pantalon taille élastique pour le confort et une coupe flexible, des manches raglan pour la liberté de mouvement et une poche poitrine intérieure. Il existe trois pantalons de pluie à choix: le DryJoys Select (noir, 379 francs), le DryJoys LTS (noir ou navy, 329 francs), l’Hydrolite HLV2 (noir, 179 francs).

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Grâce à l’utilisation de mesh, la doublure interne ne colle pas à la peau en cas d’humidité. Composés de stretch 4 sens, avec une colonne d’eau et une respirabilité très élevées (20’000/20’000), la veste et le pantalon Cloud sont aussi disponibles pour les juniors. Prix: la veste entre 199 et 399 francs, le pantalon entre 159 et 299 francs. Il existe aussi un pullover pour la pluie avec des manches amovibles et un col à fermeture éclair.

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La tenue de pluie SensorDry 2.5 offre une garantie de cinq ans sur l’imperméabilité. La veste à coutures complètement scellées offre une imperméabilité jusqu’à 20’000 mm et une respirabilité également exceptionnelle (20’000 grammes par mètre carré). Le textile stretch léger et respirant donne une bonne liberté de mouvement et, de plus, est extrêmement silencieux. Prix: 350 francs (veste), 245 francs (pantalon)

KJUS

La Pro 3L 2.0 est la dernière génération de la série culte qui fera date dans la protection contre la pluie et la liberté de mouvement. Des parties en X­Stretch développées en interne sont placées à des endroits du corps particulièrement dynamiques et offrent une liberté de mouvement absolue. C’est le swing que vous ressentez, pas la veste, est le credo de Kjus. Ses particularités: des parties en X­Stretch, une membrane Dermizax, un col ergonomique, un ourlet du bas réglable. Prix: 599 francs (veste), 549 francs (pantalon).

CALLAWAY

La veste Stormguard Waterproof a un tout nouveau design, avec une haute protection en cas de forte pluie. La membrane 3 couches entièrement étanches aux coutures scellées est garantie pendant trois ans. Elle est dotée d’un cordon à l’ourlet du bas, d’un compartiment pour carte à l’arrière, de manches élastiques réglables et d’un col en polaire, ainsi qu’une imperméabilité de 15’000/15’000. Prix: 230 francs (veste), 160 francs (pantalon).

«SWINGING IN THE RAIN»

La pluie n’a pas gâché la bonne humeur.

Les journées chaudes et ensoleillées seront bientôt derrière nous. Il est temps de se préparer à la suite de la saison de golf, humide et plus fraîche. Voici quelques trucs pratiques qui vous aideront à mieux «swinguer sous la pluie».

MARCUS KNIGHT

C’est sûr, tous les golfeurs préférent jouer par beau temps! Mais n’oublions pas d’où vient ce merveilleux sport. C’est l’Ecosse qui a inventé le golf, le long de ses côtes où la pluie et le vent ont modelé les fairways. Les éléments météorologiques font partie intégrante de ce sport. Si vous ne pouvez pas accepter ce fait – l’influence du vent et de la pluie sur votre jeu – vous avez malheureusement choisi le mauvais sport.

UN ÉQUIPEMENT ADÉQUAT

Le golf peut être amusant même si le temps n’est pas parfait. Ce dont vous devez vous assurer, c’est que vous ayez l’équipement adéquat. Et vous devez être prêt à accepter que votre équipement puisse être mouillé! Il est essentiel de garder tout sous contrôle pour bien jouer sous la pluie.

Sous la pluie, le gazon est humide et les talus sont glissants. C’est pourquoi vous avez besoin de chaussures dotées de crampons classiques en plastique, qui ont assez de prise pour pouvoir effectuer le swing sans perdre l’équilibre. Il est préféreable d’acheter des chaussures imperméables à 100%, même si l’on sait qu’elles ne resteront jamais complètement sèches. En quarante­quatre ans de pratique du golf, je n’ai jamais terminé une partie sous la pluie avec les pieds secs. Mais de bonnes chaussures vous aideront à jouer un tour relativement agréable. La chose la plus détestable lors d’une partie sous la pluie est probablement le grip glissant. Les

grips en cuir synthétique sont peut­être esthétiques et agréables à jouer par beau temps, mais s’il pleut, vous aurez l’impression de tenir une savonnette entre les mains. Si vous utilisez en revanche des grips et une paire de gants de pluie en cuir, comme Phil Mickelson, vous sentirez bien votre club entre les doigts et les grips mouillés ne seront plus un problème.

L’autre point important est de garder son corps au sec et au chaud. Un survêtement de pluie avec des ouvertures pour la tête et les bras est rarement 100% imperméable, mais aide à rester au sec. Trop de couches entravent le mouvement de swing. Tenez­vous en donc au strict minimum. Mais il est important que vous ayez suffisamment chaud. Un gros sac de golf avec de la place pour des vêtements et des serviettes de réserve est toujours un avantage.

Le dernier point à considérer est le parapluie. Si vous pouvez le fixer à votre chariot, c’est bien. Sinon, vous allez devoir jongler entre le parapluie à tenir, le chariot à tirer, la balle à jouer et la carte de score à remplir. Dans ce cas, je préfère personnellement renoncer au parapluie et porter un chapeau de pluie, ou avoir la tête mouillée.

Voilà pour l’équipement, avec les gants de pluie et les grips adéquats comme éléments essentiels! Passons maintenant en revue les adaptations à apporter au swing et la façon de se préparer mentalement à une journée de pluie.

LE SWING CORRECT

Sur un parcours mouillé, avec un grip mouillé et des mains mouillées, l’essentiel est de garder son équilibre. Et cela, bien sûr, emmitouflé dans un survêtement de pluie qui nous entrave. C’est pourquoi vous devez d’abord renoncer à votre swing offensif, ce qui signifie une certaine perte de vitesse. Vous devez accepter que votre balle aille moins loin. Une balle volant dans de l’air humide, en milieu pluvieux, peut perdre de 20 à 30% de longueur. Adaptez le choix de votre club en conséquence.

Lors des approches sur le green, la balle roulera nettement moins loin. Vous aurez un meilleur contrôle si vous jouez la balle directement au drapeau. Donc, pas de chip!

Sur le green, avec la pluie, la balle roule plus lentement. Vous devez donc donner plus de pression à la balle qu’en temps normal. Ne craignez pas d’exécuter un backswing plus large. La situation sera peut­être différente sur chaque green, selon l’état du terrain et l’intensité de la pluie. N’ayez pas peur d’improviser! Un jour pareil, vous devez être prêt à changer presque

tout. Ce qui est difficile pour les golfeurs qui ont leurs petites habitudes et qui aiment garder le contrôle. Pour réussir sa partie sous la pluie, il est important d’accepter les mauvaises conditions météorologiques et de se préparer à de nouveaux défis. Jouez par exemple avec un hybride un coup pour lequel vous utiliseriez normalement le fer 7. Osez jouer les approches directement au drapeau. Vous serez vous­même étonné comme le jeu dans de telles conditions peut être intéressant.

Encore une remarque personnelle: je vous conseille de faire un séjour en Ecosse, «The Home of Golf». Pas seulement pour ses

parcours de golf étonnants, l’accueil chaleureux ou le vent qui porte votre balle sur 300 mètres! Vous découvrirez un sentiment, quelque chose dans l’air, une magie qui changera votre opinion sur le golf, une passion que vous ne trouverez nulle part ailleurs, même s’il pleut à un moment ou un autre...

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JOUER AU GOLF AVEC UNE ARTICULATION ARTIFICIELLE

Lorsque le cartilage d ’une articulation est totalement usé, les douleurs deviennent insupportables et les mouvements presque impossibles. Le dernier recours est la pose d ’une articulation artificielle.

GOLFSUISSE vous explique comment jouer au golf après l ’opération.

DR KERSTIN WARNKE

Les prothèses concernent le plus souvent la hanche, les genoux et les épaules. Comme un changement de prothèse est difficile à réaliser au niveau technique et qu’il entraîne souvent des complications, l’on attend en règle générale le plus longtemps possible avant de poser la première prothèse. Les prothèses de la hanche se posent de façon standard depuis les années 1960, et celles du genou depuis les années 1980. Les prothèses de l’épaule ont commencé vingt ans plus tard. Ces écarts expliquent pourquoi

vous le faites quand vous désirez acheter une voiture neuve, sans pouvoir vous décider pour une marque.

DES MOUVEMENTS RESTREINTS

Il est possible de remplacer les articulations de façon partielle ou entière, selon la partie du cartilage atteinte. Si, en plus du cartilage, les ligaments, les tendons et les muscles ont souffert, l’articulation artificielle doit être plus stable qu’avec des ligaments encore présents. Si la prothèse est fixée de façon plus solide, la marge de mouvement après l’opération sera plus restreinte. Une restriction qu’il faut accepter, sans quoi l’intervention est vouée à l’échec. La prothèse se desserrera et de nouvelles douleurs apparaîtront.

Pour la prothèse de la hanche, on choisit aujourd’hui de façon standard l’accès le moins

Autrement dit, impossible de se soustraire à un entraînement musculaire, avec ou sans prothèse.

luxations de la hanche ne surviennent presque plus aujourd’hui, ce qui est particulièrement important pour le golfeur, car le swing peut causer un déboîtement. Aujourd’hui, on peut en principe jouer au golf sans problèmes avec une prothèse de la hanche bien implantée, pour autant que la musculature du bassin et de la hanche soient renforcées. Les sports qui causent des chocs, comme le sprint, le saut, les «stop and go» avec des changements de direction ne sont en revanche pas indiqués pour les porteurs de hanches artificielles.

LE PRO PEUT VOUS AIDER

Une prothèse du genou bien implantée a une durée de vie d’environ vingt ans, voire plus. Cette prothèse a aussi besoin d’une couche musculaire bien développée, devant et derrière la jambe, afin d’éviter les mauvaises sollicitations. Les forces provoquées par la rotation du swing peuvent être neutralisées avec une bonne technique. Il est donc toujours recommandé après la pose d’une prothèse de la hanche ou du genou de rendre visite à son professeur de golf.

Une bonne technique vous aidera à ne pas trop solliciter la prothèse.

n’est pas reconstituée, il n’est plus possible de pratiquer le golf, ou seulement avec un swing limité. Un golfeur qui avait de l’expérience avant l’opération pourra y arriver avec certaines adaptations. Un débutant n’y parviendra probablement plus.

Pour de nombreux patients, l’une des questions les plus importantes est de savoir quand on peut recommencer le golf après l’opération. Cela dépend de l’ancrage de la prothèse dans l’os et de la forme du golfeur. Si la prothèse a été «cimentée», une sollicitation immédiate est en général possible, pour autant que les muscles soient assez forts. Si la surface la prothèse est «poreuse», l’os doit grandir dans la prothèse et la fixer définitivement. La première liaison se fait après six semaines environ, mais il faut attendre trois à six mois pour une nette amélioration.

Il est par contre plus difficile de pratiquer le golf avec une prothèse de l’épaule. Si la couche musculaire autour de l’articulation de l’épaule

La reprise du golf dépend de la forme générale du patient et de son entraînement. Les muscles autour de la hanche et du genou protègent et stabilisent la prothèse. N’oubliez pas qu’au

Des articulations artificielles demandent éventuellement un swing adapté. En haut à droite, la radiographie d’une prothèse de la hanche.

La reprise du golf dépend de la forme générale du patient et de son entraînement.

Les muscles autour de la hanche et du genou protègent et stabilisent la prothèse.

début, il faut réapprendre à marcher. Au golf, les muscles ne doivent pas seulement supporter le poids du corps, mais aussi neutraliser la force centrifuge du swing.

Après la pose d’une prothèse à l’épaule, une certaine mobilité doit être retrouvée. Il ne faut pas trop en vouloir au début. Lorsqu’une certaine mobilité est atteinte, on commence à faire travailler les muscles autour de l’articulation et de l’omoplate. La force, le centrage dans l’articulation et la mobilité décident ensuite jusqu’où on peut aller avec le backswing et le follow through, sans surcharger la prothèse de l’épaule et son corps. Des mouvements qui doivent être travaillés en collaboration étroite avec le médecin, le physiothérapeute et le pro.

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DR. MED. KERSTIN WARNKE

Médecin­chef médecine du sport, Hôpital cantonal de Lucerne. Chief Medical Officer, Swiss Olympic jusqu’à Rio 2016, Chief Medical Officer Swiss Golf. Cet article a été écrit avec le soutien du Dr med. Andreas Remiger (cabinet orthopédique, Hôpital cantonal de Stans).

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Interclub A1

Genève et Bâle gagnent de justesse

Les dames genevoises ont défendu leur titre tout juste contre Zumikon, grâce aux meilleurs résultats biffés. Avec le meilleur tour du tournoi, Loïc Naas a emmené l’ équipe masculine bâloise vers le titre de champions suisses.

Chez les dames, jouant à Hittnau, l’issue était plus serrée que jamais. Après sept tours pris en compte, Genève était à égalité avec Zumikon. Lägern a suivi avec deux longueurs de plus. En raison des meilleurs résultats biffés, les Romandes ont finalement pu savourer une nouvelle défense du titre suisse. Comme l’année dernière déjà, Caroline Sturdza a fourni le meilleur score genevois avec un tour dans le par, tandis que Gioia Carpinelli a signé le meilleur résultat du jour avec une carte de 69. Avec le score de 71 de sa

sœur Noemi, le Golf Club Lägern était en tête par intermittence, mais a finalement dû s’incliner en remportant le bronze.

Chez les hommes, évoluant au Golf&Country Club Schönenberg, les Bâlois étaient déjà en tête après les deux foursomes pris en compte. Tenants du titre, les Lausannois ont eu un peu de peine au démarrage, abordant les singles avec six coups de retard. Entre autres avec les tours de 70 et 71 de Robert Foley et Richard Heath, les favoris romands se sont rapprochés tout près des Bâlois au second jour. Mais la carte de 68 signée par Loïc Naas et l’avance accumulée la veille ont fait que les Bâlois ont gardé un point de réserve sur Lausanne. Le Golf Club Sempachersee a remporté le bronze.

L’or est allé à l’équipe messieurs de Bâle. En bas, les Genevoises fêtent le titre défendu de justesse.

Jacques Léglise Trophy

LOÏC ETTLIN ASSURE LA VICTOIRE POUR L’EUROPE

Lors du match des meilleurs juniors du continent européen contre la GrandeBretagne et l’ Irlande, Loïc Ettlin a fourni trois points importants. Avec une nette victoire en single il a assuré au Team Europe prématurément le Jacques Léglise Trophy.

C’est seulement au premier foursome vendredi que le joueur de Wylihof était (de justesse) du côté des perdants. Il a gagné assez clairement les trois autres matchs, notamment les deux singles, en jouant à un excellent niveau. Avant la décision, l’équipe du capitaine Joachim Fourquet n’avait besoin plus que de 3,5 points dans les neuf matchs restants pour remporter le titre au Golf Club d’Aldeburgh en Angleterre. Loïc Ettlin a gagné son duel contre Archie Davies avec 4&3, si bien que son équipe a pu ramener le trophée en s’imposant assez clairement avec 15,5 à 9,5 points.

Loïc Ettlin apporte le point décisif au Team Europe; le coach Richard Adby se réjouit avec son poulain.

LE DERNIER PUTT DE SON DERNIER MATCH

Suzann Pettersen est fière de brandir la Solheim Cup.

La Norvégienne Suzann Pettersen, sélectionnée dans l’équipe au bénéfice d’une wildcard contestée, a scellé la victoire surprenante de l’Europe contre le Team USA dans la Solheim Cup – et a annoncé sa retraite.

PETRA HIMMEL

Les Highlands écossais peuvent être rudes en automne. Venteux, froids, tempétueux. Une scène parfaite pour les drames et les histoires incroyables. Pour Suzann Pettersen en tout cas un lieu parfait lors de la Solheim Cup sur le Centenary Course. Il fallait voir la grande blonde sur le green du 18, alors que le score était de 13,5 à 13,5 points, prête à frapper un putt de 2 mètres et demi pour battre l’Américaine Marina Alex. Elle a enquillé le putt, arraché la victoire de 14,5 à 13,5 points pour l’Europe – et annoncé la fin de sa carrière.

«Un rêve devient réalité. Réussir cela ici, en Ecosse, devant tant de spectateurs, s’est exclamée la proette de 38 ans, il est impossible de faire mieux. C’est le point final parfait – l’achèvement de ma carrière à la Solheim Cup et aussi une belle fin de carrière professionnelle. C’est fini. Demain j’arrête.»

RÉSISTER À LA PRESSION FOLLE

Une finale de rêve donc pour l’équipe européenne sous la houlette de la capitaine Catriona Matthews, dont la décision contestée d’accorder une wildcard à Suzann Pettersen a finalement trouvé sa justification. Après la naissance de son premier enfant, la Norvégienne n’avait pratiquement pas joué de tournoi pendant deux ans, glissant à la 635e place du classement mondial et ne semblant plus concurrentielle à première vue. Mais comme à la Ryder Cup, il ne faut pas seulement savoir livrer un excellent tour de golf lors de la Solheim Cup des dames, mais pouvoir se dépasser alors que la pression est écrasante. Fournir une performance spéciale dans une situation spéciale – cette exigence dépasse largement ce que les joueuses et les joueurs affrontent normalement sur le circuit pro.

C’est aussi pour cette raison que la Solheim Cup s’est terminée par une victoire des Européennes, pourtant nettement moins fortes que les Américaines selon le classement mondial. Mais elles possédaient une abondance d’expérience: côté européen, seules trois rookies étaient au départ alors que la capitaine américaine, Juli Inkster, avait six novices de Solheim Cup dans son équipe – plus que jamais auparavant.

Le noyau du succès européen était formé par une phalange de six proettes qui ont signé des

La joie explose après le dernier putt réussi.

performances proches du maximum. Avant tout la Britannique Georgia Hall et la Française Céline Boutier, qui n’ont commis aucune bévue dans leurs quatre matchs. Quatre points sur quatre rencontres, tel est le bilan de ce duo qui a formé à trois reprises une équipe parfaite en foursomes et en fourballs et dont chacune a également remporté son single. «C’est assez extraordinaire, a admis Georgia Hall, qui était à sa deuxième édition de Solheim Cup, samedi j’ai joué 33 trous et la météo était exécrable. J’étais vraiment fatiguée mais quand l’adrénaline monte à ce point, on continue de fonctionner malgré tout.»

Pour sa collègue Céline Boutier, une rookie, cette semaine à Gleneagles était comme un conte de fées. «Je n’aurais jamais pensé que j’allais si bien jouer, a dit la petite Française, mais avec Georgia j’ai eu une partenaire formidable dans les doubles.» Le bilan des deux joueuses a été complété par les autres grands talents de l’équipe: Charley Hull n’a subi aucune défaite, grappillant trois points, et Carlota Ciganda deux. L’autre Espagnole, Azahara Munoz, a gagné deux points et demi, Bronte Law deux. La tactique de la capitaine Catriona Matthew, qui a assuré le premier succès européen à la Solheim Cup depuis 2013, était relativement simple: aussi longtemps qu’elle pouvait faire confiance à ce noyau dur et que les six autres joueuses amenaient un point de temps à autre, son plan pouvait fonctionner. Et il a fonctionné en effet. Seule Caroline Hedwall n’a gagné aucun point.

«C’est tout simplement fantastique, a résumé la capitaine, forcément enthousiaste, un rêve devient réalité pour moi. Les douze joueuses ont tout donné. Nous savions que l’issue serait serrée. Mais à la fin, ce fut le dernier putt qui a tout décidé, et le fait que ce fut justement Suzann qui l’a enquillé est dingue.»

L’AMÉRIQUE À DEUX DOIGTS DE LA VICTOIRE

Son homologue américaine, Juli Inkster, 59 ans, a fait preuve de respect et d’esprit sportif. «Ce fut une semaine grandiose malgré tout. Une excellente vitrine pour le golf féminin. Nous avons montré du tout grand golf, les Européennes aussi», a dit l’ancienne championne qui est à sa troisième Solheim Cup au poste de capitaine.

Une telle rencontre intercontinentale ne peut guère être plus passionnante, c’est certain. Dans les doubles, les équipes se sont retrouvées deux fois à égalité 2 : 2 après quatre matchs. L’Europe a gagné les premières parties avec 2,5 : 1,5, mais les Américaines étaient meilleures lors de la quatrième session de doubles avec 2,5 : 1,5. Les douze singles ont ainsi été abordés à égalité avec 8 : 8. Il fallait donc gagner davantage de simples pour empocher la mise. Après les six premiers matchs, on s’est à nouveau retrouvé à égalité avec 11 : 11. Puis les USA ont fait un bond à 13,5 contre 11,5 et, en tant que tenants du titre, n’avaient plus besoin que d’un demi­point pour ramener le trophée outre­Atlantique. Puis, la Suédoise Anna Nordqvist a battu Morgan Pressel avec 4 & 3, pour la première fois en trois rencontres lors d’une Solheim Cup.

Les deux derniers matchs, mettant en scène trois rookies et une routinière, étaient donc décisifs. Bronte Law a ramené un point à l’Europe avec 2 & 1 contre Ally McDonald, et Suzann Pettersen a enquillé le putt décisif contre Marina Alex. Il n’est pas exclu que Juli Inkster regrette son choix de placer deux rookies dans des positions aussi cruciales.

DE NOUVEAUX VISAGES

Chez les Américaines, ce furent avant tout les deux sœurs Korda qui ont fait forte impression. Nelly, la cadette, 21 ans, est devenue la star de l’équipe avec trois victoires, comme sa sœur Jessica d’ailleurs. Le duo des Korda a créé dès le début l’état d’esprit nécessaire, poussant la

routinière Lexi Thompson à l’arrière­plan. Lors de sa quatrième participation à la Solheim Cup, la star américaine avait l’air nettement moins confiante et sûre d’elle que d’habitude. Aucune victoire mais deux défaites et deux matchs nuls, un bras blessé avant les singles – bref, un tournoi que cette Américaine habituée au succès voudra sans doute oublier au plus vite.

Pour les USA, une nouvelle époque Solheim va sans doute commencer. Juli Inkster a fait savoir qu’elle abandonne son mandat de capitaine. Du côté des joueuses également, les visages connus disparaissent. Michelle Wie, qui a manqué la Solheim Cup à cause d’une blessure au poignet, était pour la première fois commentatrice sur Golf Channel. Morgan Pressel, sixième participation à la Solheim Cup, est une candidate plutôt improbable pour l’édition 2021 à Toledo, aux Etats­Unis.

Il faudra s’habituer à de nouveaux noms et de nouveaux visages – et à de nouveaux rapports de forces au sein de l’équipe US. Le fait que la jeune Nelly Korda ait pris le départ en deuxième position dans les simples et qu’elle était donc une joueuse clé, en dit long. Korda est un nom qui marquera sans doute le Team USA pendant de longues années à la Solheim Cup.

PLUS RIEN À PROUVER

Les Européennes ne devront, elles, probablement pas renoncer complètement à Suzann Pettersen. Après neuf (!) éditions, on verra la «vétérane» sans doute comme cheffe d’équipe à l’avenir. Avec son putt victorieux à Gleneagles, la Norvégienne a rattrapé le fâcheux incident de 2015, lors de la Solheim Cup à St. Leon­Rot, en Allemagne. Après une dispute à propos d’un putt donné dans le double avec Charley Hull contre Alison Lee et Brittany Lincicome, elle s’était retrouvée sous le feu des critiques. Ce couac avait complètement changé l’ambiance dans l’équipe américaine, qui a gagné la rencontre haut la main. «C’est magnifique pour Suzann de revenir quatre ans plus tard pour arracher la Coupe avec un putt gagnant», était le bilan tiré par Laura Davies, vice­capitaine à Gleneagles. «Ce fut le moment le plus glorieux qu’elle ait vécu comme joueuse à la Solheim Cup. Elle n’a plus rien à prouver.»

«Le samedi j’ai joué 33 trous et la météo était exécrable.

J’étais vraiment fatiguée mais quand l’adrénaline monte à ce point, on continue de fonctionner malgré tout.»

Les Européennes célèbrent leur triomphe. Les fans sont enthousiastes et l’héroïne du jour se fait applaudir.

ROLEX TROPHY DARIUS VAN DRIEL GAGNE AU FINISH

Avec 23 coups sous le par, le meilleur résultat de toute la saison sur l’European Challenge Tour, le Hollandais Darius van Driel a remporté le 31e Rolex Trophy au Golf Club de Genève. Héros local, Raphaël de Sousa n’a pas pu mettre à profit l’avantage de jouer dans son home club.

Grande dotation et petit peloton: le Rolex Trophy de Genève passe pour le tournoi le plus exclusif du Challenge Tour. Normalement, quelque 156 pros se battent pour un prize money de 200’000 euros. Au tournoi traditionnel organisé par la marque horlogère suisse, seuls les quarante meilleurs du classement annuel sont au départ et se partagent une dotation de 290’000 euros et les points qui vont avec à l’Ordre du mérite. Le format est spécial aussi. Pendant les quatre jours de tournoi, les pros jouent un ProAm. Tout d’abord avec les meilleurs juniors de la région. Puis, les trois tours suivants, avec les invités du sponsor et du club. Le programme cadre est lui aussi très sélect. Ainsi, les joueurs et les hôtes se retrouvent chaque soir autour d’un magnifique buffet.

Lors de la 31e édition, les pros ont comme toujours participé à la compétition longest drive devant le clubhouse. Directeur et modérateur, François Lautens l’a désigné avec humour comme «le plus important évènement de la semaine». En tout état de cause, tant les pros que les spectateurs se sont fort bien amusés. Par exemple, lorsque l’Ecossais Colum Hill, portant cravate et chaussures de ville, a envoyé sa balle à 319 mètres sur le fairway. Le numéro 1 du classement annuel a ainsi dépassé d’un mètre le Français Antoine Rozner.

RECORD DE PARCOURS ÉGALISÉ

La lutte pour le prize money était tout aussi serrée. A la mi­temps du tournoi, Darius van Driel, 30 ans, partageait encore le 19e rang, notant sept coups de retard sur le leader. L’Allemand Nicolai von Dellingshausen, 26 ans, avait égalisé le record de parcours de 62 coups au deuxième tour, prenant la tête du classement provisoire. Après avoir réussi le meilleur score de toute sa carrière, il a cependant eu besoin

de douze coups de plus le lendemain et était éliminé de la course pour le titre. Pendant ce temps, Darius van Driel a fait un grand bond à la 2e place avec une carte de 36. Mais il affichait toujours quatre coups de retard sur Ricardo Santos, le vainqueur du Swiss Challenge 2019 de Sempach. Le Portugais n’avait pas noté un seul bogey sur trois tours. Or, lors de la finale, il en a déjà encaissé deux sur les quatre premiers trous.

Au turn du tour final, Darius van Driel avait déjà comblé ses quatre points de retard, prenant la tête peu après, grâce à trois birdies supplémentaires. Puis, avec une approche enquillée avec le fer 9 au trou no 14 pour un eagle, a creusé son avance sur ses poursuivants à quatre coups par moments. «Ensuite, j’ai peut­être été un peu trop prudent mais je suis vraiment ravi que cela ait finalement suffi pour la victoire», s’est réjoui le Hollandais, dont la dernière victoire date de l’Euram Bank Open 2018.

Avec un total de –23, il lui restait une longueur d’avance sur le Nord­Irlandais Cormac Sharvin. Celui­ci a également enquillé son deuxième coup au trou no 14, long de plus de 400 mètres, marquant un eagle et signant une carte de 64 coups au dernier tour, soit huit coups sous le par. «Il est très rare de réussir un eagle sur ce trou, et le fait d’en avoir vu deux en l’espace de vingt minutes – Sharvin a joué avec l’antépénultième flight, Van Driel avec le dernier – est sensationnel», s’est exclamé Keith Marriott, président de la Swiss PGA et head pro au Golf Club de Genève.

CARRIÈRE PROFESSIONNELLE RETARDÉE

«Cette victoire est fabuleuse et extrêmement importante pour moi», s’est réjoui le Hollandais.

«Plusieurs fois, j’y étais déjà tout près. Lors du Turkish Airlines Challenge, j’ai raté le play­off pour un coup, lors du Belgian Knock­Out, j’ai perdu en finale. Mais ce succès me prouve que je peux gagner», a commenté Darius van Driel, qui a fait un grand bond au classement annuel, avançant de la 31e à la 8e place. Ce sont les quinze meilleurs à la fin de l’année qui montent sur l’European Tour. Un détail piquant:

STEFAN WALDVOGEL

Darius Van Driel n’est passé pro qu’à 26 ans. Car un accident en bateau «banane» avait anéanti ses plans de carrière. Une main fracturée et des complications par la suite l’ont forcé à abandonner le golf. Il s’est mis à étudier et a travaillé, entre autres, pour Nike Europe. Puis, huit ans plus tard que prévu, il s’est lancé avec succès sur l’Alps Tour, depuis 2016, il joue régulièrement sur le Challenge Tour, et à présent, il est à bout

touchant du prochain grand pas. Grâce à sa victoire lors du Swiss Challenge de Sempach, Ricardo Santos est lui aussi «candidat à la montée», même sans avoir réussi à aligner une deuxième victoire en Suisse. Le Portugais n’a pas pu mettre à profit son excellente position de départ, et avec une carte de 71 au tour final, Ricardo Santos a dû se contenter de la 3e place.

RAPHAËL DE SOUSA AU 33e RANG

Raphaël de Sousa, 36 ans, a terminé le prestigieux tournoi de Genève avec un tour de 71. Il a débuté son tour final au trou no 10, notant entre autres assez rapidement un double bogey, puis recollant un peu au score par la suite. C’est seulement au troisième tour que le Genevois a réussi un résultat «concurrentiel» avec 66 coups. Son total de ­7 vaut le 33e rang sur 40 joueurs engagés au seul Suisse en lice. Raphaël de Sousa a participé pour la deuxième fois au Rolex Trophy dans son home club. Il y a sept ans, le Genevois avait pratiquement obtenu le même résultat.

Après treize tournois cette saison, Raphaël de Sousa est le meilleur Suisse au 42e rang du classement annuel. Les 45 meilleurs se rendront à la grande finale début novembre. Au mois d’octobre, deux grands tournois programmés en Chine pourraient encore bouleverser le classement annuel. Le 4e rang de Raphaël De Sousa lors de l’Italien Challenge fin juin était le meilleur résultat suisse au cours de cette saison. Joel Girrbach, vainqueur du Swiss Challenge 2017, se concentre actuellement surtout sur l’European Tour. Marco Iten ne s’est qualifié que trois fois pour la finale en participant à douze tournois. Son meilleur résultat était un 28e rang en Finlande.

Le Hollandais Darius van Driel a dépassé ses concurrents l'un après l’autre à Genève.

T RAVEL

Afrique du Sud

LA VAL

Le refuge de montagne pour golfeurs et jouisseurs

Jouer au golf sous LE SAPIN DE NOËL

Jouer au golf pendant les fêtes de Noël et de Nouvel An, dans des destinations de l’ hémisphère sud n’est pas sans poser problème: prix de haute saison et terrains de golf bondés peuvent gâcher parfois le plaisir. Ce n’est pas le cas sur la Golf Coast, la riviera de l’Afrique du Sud, au sud de Durban.

Dans cet endroit, l’hôtel boutique 4 étoiles ALBATROSS à Southbroom, en propriété suisse, offre un forfait de golf de 14 jours. Sept parcours de championnat, tous à portée de vue de l’océan Indien, attendent les golfeuses et golfeurs exigeants. Durban peut être atteint confortablement grâce à un vol de nuit, via Johannesburg ou Dubaï. Le climat y est agréablement estival et le décalage d’horaire n’est que d’une heure. Renseignements sous wilnev@telkomsa.net ou sur www.albatrossguesthouse.co.za

Golf Buddies

L’ hôtel LA VAL, le charmant spa de montagne dans le village grison de Brigels, offre aux golfeurs un lieu de retraite accueillant. Le parcours 9 trous sur le plateau de Tschuppina, baigné de soleil, ne se trouve qu ’ à quelques minutes.

L’hôtel LA VAL avec ses quarante chambres et suites soigneusement décorées, séduit avec son style chalet chic. Les luxueuses suites, aménagées en partie sur deux étages, peuvent accueillir jusqu’à six personnes et sont idéales pour les vacances en familles ou entre amis. Dans les deux excellents restaurants, l’élégant Ustria Miracla et l’urbain­alpin Da Rubi avec bar et terrasse ensoleillée, golfeuses et golfeurs sont choyés avec une cuisine authentique. Puis, Furnascha, la «smokers lounge» stylée avec bibliothèque et feu de cheminée, convie à un agréable moment de détente. Le clou du LA VAL est le spa de montagne sur une surface de 500 m2 avec saunas, bains vapeur, piscine bien­être et terrasse extérieure. Ce bijou en altitude est idéal pour passer des vacances de golf dans la nature spectaculaire de la Surselva. Plus d’informations et réservations: www.laval.ch

Les

spécialistes pour l’Afrique du Sud

Pour la première fois, le nombre de touristes à diminué en Afrique du Sud en 2018. Pourtant, le pays propose une expérience naturelle spectaculaire et plus encore aux golfeuses et golfeurs.

Golf Buddies est le spécialiste pour les voyages sur mesure vers quelquesuns des meilleurs parcours du monde, qui se trouvent en Afrique du Sud et à l’île Maurice. Les deux propriétaires, Ruth Queisser et Walter Eggenberger, passent depuis de nombreuses années l’hiver en Afrique du Sud et ont observé que plusieurs évènements comme, par exemple, la pénurie d’eau au Cap, a plutôt dissuadé les touristes. Entre temps, les barrages se sont de nouveau remplis d’eau à 80 %. «De plus, les efforts du président Ramaphosa pour maîtriser la corruption et la criminalité et pour améliorer la situation économique, ne sont malheureusement pas, ou alors de façon anecdotique, mentionnés dans les médias», disent­ils.

Le pays n’offre pas simplement des parcours magnifiques, mais également une nature diversifiée, un paysage côtier captivant, une diversité animale et une gastronomie sans pareil. Le tout pour un rapport qualité­prix incroyable. «Quand le brouillard s’étend sur la Suisse à partir de novembre, l’Afrique du Sud est et reste certainement l’une des meilleures destinations», en sont­ils convaincus. Vous découvrez plus de renseignements sur des vacances détendues dans le sud du continent africain sur: www.golfbuddies.co.za

PGA CATALUNYA AVANCE ENCORE AU TOP 100 EUROPÉEN

Le célèbre Stadium Course du PGA Catalunya Resort en Espagne a amélioré sa position au classement 2019 des parcours top 100 d ’Europe continentale, étant donné que le magazine Golf World a mis à jour sa méthode d ’ évaluation.

Au dernier classement, le Stadium Course avance d’un rang à la 6e position européenne. Depuis son ouverture il y a exactement vingt ans, ce parcours a toujours fait partie du top 10. Dans le cadre de l’amélioration de sa méthodologie, le magazine Golf World a considérable­

ment agrandi le jury en 2019, nominant des «experts nationaux» pour chaque pays européen.

Le rédacteur en chef Nick Wright explique dans l’introduction du classement, que cette nouvelle approche a produit «quelques résultats très, très différents», mettant en garde les lecteurs «d’être prêts à quelques changements fondamentaux dans l’ordre du classement».

Ces changements concernent dix­neuf nouveaux parcours figurant au top 100, tandis que quatre parcours ont été éliminés des dix meilleurs du continent européen.

David Plana, CEO du PGA Catalunya Resort, a commenté: «Le fait que le Stadium Course maintient non seulement sa position, mais

gagne encore du terrain au classement 2019 est la preuve de la qualité de son design et de l’engagement infatigable de nos équipes d’entretien et de greenkeeping.»

Le PGA Catalunya Resort est situé à une heure de route au nord de Barcelone, et à vingt minutes en voiture des magnifiques plages de sable et des baies rocheuses de la Costa Brava. A cela s’ajoute l’extrême concentration de restaurants étoilés à portée de main.

L’aéroport Girona­Costa Brava se trouve à dix minutes du resort. Et l’aéroport international Barcelona­El Prat (70 minutes) relie la région à tous les pays européens.

Informations supplémentaires: www.pgacatalunya.com

WEEKEND EN MÉDITERRANÉE MALLORCA

Des vues de rêve depuis le plus jeune parcours de Majorque, le Son Quint, et du restaurant du Castillo Son Vida.

Majorque, l ’ île des Baléares, vaut toujours une visite, ne serait-ce que pour une fin de semaine. Les trois parcours 18 trous de l ’Arabella Golf Mallorca, aux portes de la capitale Palma, sont parfaits pour un court séjour.

MIRJAM FASSOLD

Kurt Rossknecht, le célèbre architecte de golf, est à la fois fan de Majorque et l’un de ceux qui viennent toujours pour travailler sur l’île. C’est lui qui a dessiné les trois 18 trous pour le compte d’Arabella Golf à Majorque. Ce qui lui plaît le plus? «D’une part, j’apprécie l’accès aisé à l’île. Le paysage est très beau, particulièrement dans les montagnes. Et d’autre part, il y a une offre énorme de restaurants, de cafés, d’hôtels et de fincas qui répondent à toutes les attentes. Un autre avantage est qu’on peut profiter presque tous les jours du soleil et jouer sur des parcours magnifiques.»

Majorque est l’île du golf par excellence. Même si, en hiver, les jours sont nettement plus courts et plus frais qu’aux Canaries, par exemple, Majorque est la destination idéale pour un court séjour golfique ou un (long) weekend au soleil. Car le climat méditerranéen doux et les 300 jours de soleil par an offrent d’excellentes conditions aux golfeurs. Le nombre élevé de parcours fait le reste. Pour passer une fin de semaine dans la région de Palma, nous avons choisi l’hôtel 5 étoiles Castillo Son Vida, doté de la plus belle vue dans la région de Palma, à un jet de pierre de l’aéroport, ainsi que les trois parcours 18 trous de l’Arabella Golf Mallorca. Un service de navette relie les trois parcours au Castillo et à l’Arabella Sheraton – idéal pour les golfeurs actifs, qui veulent avant tout profiter du golf et de l’hôtel durant leur court séjour.

LE PARCOURS OÙ «SEVE» A ÉCRIT L’HISTOIRE

Le plus ancien parcours de Majorque, le Golf Son Vida, construit en 1964, ne se trouve qu’à quelques kilomètres de Palma. Le Castillo Son Vida

trône sur le parcours, certains trous se trouvent au pied de l’hôtel. Dans les années 1990, l’European Tour s’était arrêté deux fois sur ce parcours, et chaque fois il a fêté deux éminents joueurs, dont les noms font encore rêver les fans de golf. Severiano Ballesteros, l’Espagnol charismatique – trop tôt disparu –, remporta l’Open de Baleares en 1990, le Britannique Barry Lane en 1994. Celui­ci est d’ailleurs un visiteur toujours bienvenu au Swiss Seniors Open de Bad Ragaz. La victoire de «Seve» est quant à elle gravée sur une plaquette au trou 18 du Golfclub Son Vida. C’est sur ce par 5 que l’Espagnol a remporté le tournoi en play­off.

Le parcours a sensiblement changé depuis les années 1990. Le terrain a été remodelé en 2001 par Kurt Rossknecht, afin de correspondre aux exigences du golf (et de l’équipement) moderne. Ce qui est resté inchangé à Son Vida, ce sont les fairways plutôt étroits, longeant les villas élégantes et exigeant une stratégie réfléchie.

SON QUINT – LE PLUS JEUNE

Le Son Quint, ouvert en 2007, est le parcours le plus récent de l’île. Avec du vert à perte de vue,

ce parcours varié, légèrement vallonné est adapté tant aux débutants qu’aux joueurs avancés. Il enthousiasmera le golfeur qui recherche la variété et quelque chose de spécial. Des exemples? Sur le trou 8, le point culminant du parcours, on joue directement en direction de la cathédrale de Palma. Les bunkers sont si bien placés sur ce trou qu’ils représentent un défi même pour les golfeurs les plus expérimentés. Le trou 17 offre une vue spectaculaire sur Palma. Sans oublier le trou no 12, un long par 3 passant par­dessus un vaste lac. Kurt Rossknecht a aussi eu son mot à dire sur ce parcours. Les trous 8 et 9 ont été rénovés il y a tout juste une année. De deux par 4, on a fait un par 3 et un par 4. «Le plus important est que le parcours ait gagné en qualité avec ces transformations», commente l’architecte. C’est vrai: sur l’ancien trou no 8, un dogleg prononcé vers la droite, le green était invisible au deuxième coup et il a fallu le jouer à l’aveugle. Après les travaux, ce trou est devenu plus droit, plus long et plus attractif, d’autant qu’on le joue en direction de la mer. En raison de ces transformations, le trou 9 a été raccourci pour devenir un par 3.

Inoubliable, le clubhouse avec son ambiance sportive et son excellente cuisine!

L’OLIVIER LE PLUS CÉLÈBRE

Mais le bijou golfique de l’île est le Golfclub Son Muntaner, ouvert en 2000, qui se love entre les collines de Son Vida et la capitale Palma. Le parcours dessiné par Kurt Rossknecht remplit les exigences les plus élevées et passe pour être l’un des plus beaux de Majorque. A juste titre: Son Montaner est entouré de magnifiques pins et d’arbres ancestraux. Après avoir joué le 15, on n’oubliera plus jamais son olivier millénaire, le «Na Capitana». C’est le plus ancien olivier répertorié sur l’île, déclaré monument naturel par le gouvernement des Baléares. Il vaut la peine de s’arrêter un court moment pendant le jeu pour admirer ce chef­d’œuvre de la nature. Les étangs, les nombreuses espèces d’oiseaux et la flore méditerranéenne contribuent à donner un caractère naturel à ce parcours.

Mais tout cela n’a pas suffi aux responsables de l’Arabella Golf Mallorca: Son Muntaner devait être un parcours de référence pour chaque amateur de golf, l’un des meilleurs parcours d’Europe. Pour y arriver, aucune dépense n’a été trop grande. En 2016, le parcours a connu un ambitieux ensemencement et le gazon a été complètement changé. Ce projet n’a pas seulement amélioré le parcours, mais aussi la gestion environnementale par l’économie d’eau et l’usage plus parcimonieux de produits chimiques.

Pour tous ceux qui aiment pratiquer le «name dropping», le Son Muntaner est un arrêt obligatoire. La deuxième édition du «Mallorca Golf Island Skins Game» s’y est tenue il y a dix ans, remportée par Jose Maria Olazábal. L’Espagnol a battu l’ancien numéro 1 mondial, Martin Kaymer (Allemagne), le futur champion olympique Justin Rose (Angleterre) ainsi que Robert Karlsson(Suède), joueur de Ryder Cup et gagnant de l’Ordre du mérite de l’European Tour.

UN HÔTEL RICHE EN TRADITIONS

Pour un court séjour, mieux vaut choisir un hôtel et des parcours à proximité de l’aéroport. Cela économise un temps précieux qu’on peut passer sur le parcours ou dans le nouveau spa du Castillo Son Vida. Cet hôtel de luxe riche en traditions n’offre pas seulement des vues à couper le souffle sur Palma et la mer, mais aussi une cuisine excellente et un service de première classe. L’offre est maintenant complétée par un vaste spa et d’excellents soins de beauté et de wellness.

Détente et sport: le parcours écologique de Son Muntaner (à gauche) est le joyau de l’île. Sur le parcours divertissant de Son Quint, le trou no 12, un long par 3 (à droite) pose un défi tout particulier.

SÉJOUR GOLFIQUE EN RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

La République Dominicaine est la destination golfique par excellence. Pas surprenant donc qu’ en 2018, elle ait été élue pour la quatrième fois meilleure destination de golf des Caraïbes et d ’Amérique latine par l ’International Association of Golf Tour Operators (IAGTO). Fin

2017, les World Golf Awards ont également plébiscité la destination d ’outre-mer pour la quatrième fois comme meilleure destination golfique des Caraïbes.

Les golfeurs profitent de plus de 26 sites divertissants de top niveau créés par des designers de renom comme Jack Nicklaus, Robert Trent Jones ou Nick Faldo. Dans les seules régions de La Romana et Punta Cana, sur la côte Sud et Est, les golfeurs peuvent se rendre sur 17 parcours de tout premier ordre en une heure de voiture. Il faut noter en particulier les parcours Teeth of the Dog, The Links et Dye Fore de Pete Dye à La Romana. Ils font partie

du complexe de luxe renommé Casa de Campo Resort & Villas. Sur plus de 2800 hectares avec plus de 2000 villas et son propre port de plaisance, le parc hôtelier possède sa sphère privée et offre un service personnalisé. Récemment, quelques 10,4 millions d’euros ont été investis dans la modernisation des aménagements, entre autres dans l’exclusif spa, le beach club avec piscine familiale et un club de golf pour débutants. L’offre est complétée par le nouvel espace de réunion dans le village d’artistes Altos de Chavón.

À Punta Cana, les golfeurs peuvent découvrir le premier parcours Nicklaus Signature en République Dominicaine, le Cap Cana Punta Espada Golf Course, ainsi qu’entres autres, les sites des Los Corales Golf Club et La Cana Golf Club.

Au Nord de la République Dominicaine, à Puerto Plata, les adeptes de golf apprécieront le Playa Dorada Golf Course. Ce bijou de Robert Trent Jones Sr. est particulièrement réputé pour ses greens extraordinaires. Au milieu du parcours, le VH Atmosphere Adults Only & Beach Club All Inclusive Resort offre à ses hôtes un agréable moment de détente. Le site quatre étoiles dispose de 193 chambres et suites avec un aménagement moderne. Les vacanciers qui aimeraient allier l’art de vivre à l’atmosphère caribéenne, seront comblés. Le Playa Grande

Golf Course qui appartient à l’hôtel Amanera, est également très apprécié. Jadis dessiné par Trent Jones Sr., il est considéré comme le parcours de golf possédant le plus grand nombre de trous de l’hémisphère Ouest. Sa rénovation en 2015 s’est faite sous l’égide de son fils Rees Jones.

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FLORIDE CONTRASTES ET AUTHENTICITÉ

Mondialement connu: le trou no 17 de TPC Sawgrass, qui accueille chaque année The Players Championship.

Le nord-est de la Floride charme par sa tranquillité, sa nature, son histoire et le par 3 le plus célèbre au monde. GOLFSUISSE dévoile les plus belles facettes de cette région.

PETRA HIMMEL

«Trésor, prépare­toi à quelque chose.» L’annonce est prometteuse. La dame derrière le comptoir aussi: un top échancré qui laisse voir un peu trop de peau bronzée et un sourire sympathique sur le visage. Ce qui suit, c’est un verre d’ananas­rhum qu’elle fait claquer devant moi sur le comptoir. La distillerie Marlin & Barrel à Fernandina Beach, au cœur de la petite localité pittoresque de la côte est du nord de la Floride, s’est spécialisée dans la production de rhum. «L’orange, c’est normal en Floride, lance la barmaid, mais le citron vert va très bien aussi.» Roger Morenc, le propriétaire, a trouvé son nouveau bonheur en Floride. Lassé de son job d’analyste dans l’industrie aéronautique, il cherchait un nouveau modèle d’affaires et c’est ainsi qu’il s’est retrouvé à Fernandina Beach. Il n’a jamais regretté son choix.

AMELIA ISLAND: POUR LES AMOUREUX DE LA NATURE

On en rencontre d’autres comme lui sur cette portion de côte, comme cet ancien ingénieur de Siemens, qui sillonne depuis trois ans avec son épouse les parcs nationaux en mobilhome, et qui a fait son premier arrêt sur la plage de sable fin d’Amelia Island. Ou comme ce cuisinier de New York, qui a ouvert un petit restaurant à 200 mètres du port car il ne supportait plus le bruit et la fureur de la Grosse Pomme. Ou

comme le chef de la police, qui a quitté Fort Lauderdale pour Amelia Island. A Fort Lauderdale, nous dit son épouse Susan, les meurtres étaient quotidiens. A Amelia Island, on vole de temps en temps un vélo.

La frontière avec l’Etat de Géorgie est visible depuis Fort Clinch Park à Amelia Island. Sea Island, le paradis pour millionnaires, semble aux antipodes. A Amelia Island, on peut observer les tortues, se promener des heures durant sur la plage, ou jouer au golf. L’île est bien équipée en parcours de très bonne qualité, avec de belles avancées vers la mer ou dans les marais, le tout à des prix relativement corrects.

L’architecte star Peter Dye a terminé l’Oak Marsh Course en 1972, peu de temps après l’Harbour Town Golf Links à Hilton Head, célèbre dans le monde entier. Oak Marsh rappelle beaucoup le parcours d’Hilton Head, à deux heures et demie seulement plus au nord: des petits greens ondulés, des palissades en bois, des greens en presqu’île, des fairways étroits. La différence: contrairement à Harbour Town, il n’y a qu’un seul pro à Oak Marsh. Après cinq minutes sur le driving range, nous commençons à discuter avec quelques habitants, et après la partie nous nous asseyons un moment seuls sur la terrasse en bois avec vue sur les marais.

Non pas que le tourisme n’existe pas ici. L’Omni Resort et le Ritz Carlton Hotel, les deux hôtels principaux de l’île, sont loins d’être sous­dimensionnés. Les affaires immobilières sont florissantes et les grues dressées sur la route principale de l’île sont le signe que la grosse machine touristique remonte inévitablement depuis le sud, où, le long de la côte, chaque mètre carré de terrain est déjà goudronné. «Ici en­haut, ça va aussi se remplir», remarque l’épouse du chef de la police. Sans savoir encore si c’est une bonne chose ou non.

SAWGRASS: LE PLUS CÉLÈBRE PAR 3

En longeant la côte en direction du sud, on a encore un aperçu de ce que la Floride était avant que le business de l’immobilier explose. En roulant tranquillement sur l’A1A, d’Amelia Island vers la pointe de terre en direction de St. Augustine, on longe les zones protégées de Guana River, des espaces naturels que les autorités ont offerts à la Floride. Si elles n’existaient pas, on rencontrerait partout des énormes cinq étoiles le long de cette côte magnifique, comme on en voit déjà de façon sporadique. Hammock Beach et Hammock Dunes, avec leurs deux parcours 18 trous signés Jack Nicklaus et Tom Watson, sont des exemples de ces hôtels gigantesques avec des vues

Vue sur la mer, des greens parfaits et des trous sélectifs: le Hammock Beach Resort.

parfaites sur la mer, dotés de suites de luxe et de tout ce que les resorts de haut standing sont censés offrir aujourd’hui.

Le charme discret de l’Histoire, qui manque souvent aux Européens en Amérique, on le ressent ça et là sur la côte nord de la Floride. A St. Augustine, les petits bars, les shops et les jolis restaurants ont depuis longtemps supplanté les chaînes américaines classiques. L’architecture est coloniale et les conquistadors espagnols, qui débarquèrent à cet endroit en 1562, ont laissé des traces qu’on retrouve aujourd’hui encore.

Il n’y a que vingt minutes en voiture depuis la modeste petite ville de St. Augustine, avec ses 14’000 habitants, jusqu’au TPC at Sawgrass, le quartier général du PGA Tour américain. Ici la modestie prend fin. L’aristocratie de la finance américaine y a ses aises depuis longtemps, et tous ceux qui ne profitent pas du soleil en hiver en Californie ou à Palm Beach se retrouvent ici. Malgré sa patine apparente, le resort Ponte Vedra Inn & Club est tout sauf vétuste. Le client s’y prélasse entre terrasses donnant sur la plage, centres commerciaux, spa haut de gamme et deux parcours 18 trous avec des vues sur la mer. Le soleil brille, le monde est beau, les bijoux étincellent, les voiturettes sont tellement polies qu’elles en sont éblouissantes. Les gens d’Amelia Island ne se plairaient pas ici.

UN MONDE DE SUPERLATIFS

La «Mecque du golf» se trouve à l’intérieur des terres. C’est en 1978 que Pete Dye a esquissé ses

Pas idéal pour débutants: aussi bien le Conservatory Course de Hammock Beach que le Valley Course du TPC Sawgrass posent des défis

premières idées pour le «Stadium Course», créant dans ces terrains marécageux des creux et des bosses, des étangs et des greens. Celui du 17 est d’ailleurs le green en île le plus célèbre du monde. Ce trou qui, avec ses 125 mètres de longueur, semble être un jeu d’enfant pour un amateur normal, se transforme en piège diabolique lors du Players Championship, à la grande joie des milliers de spectateurs.

«Le cinquième Major du monde», comme on nomme inofficiellement le Players Championship, est un test qui pousse chaque année les

meilleurs joueurs du monde aux limites de leur résistance, et fait comprendre au golfeur normal ce que veut vraiment dire «difficulté» en golf. Le touriste peut jouer sans problème sur le Stadium Course tout comme sur le Valley Course, un autre parcours haut de gamme tout proche. Les clients du Marriott Hotel ont quotidennement accès à leurs tee­times. Pour ce plaisir, il faut toutefois s’acquitter d’un green fee allant de 350 à 500 dollars sur le Stadium Course, selon l’offre et la saison, et de 150 à 225 dollars sur le Valley Course. L’accès à l’un des plus grands clubhouses d’Amérique, trônant majestueuse­

«Les affaires immobilières sont florissantes et les grues dressées sur la route principale de l’île sont le signe que la grosse machine touristique remonte inévitablement depuis le sud, où, le long de la côte, chaque mètre carré de terrain est déjà goudronné.»

même aux golfeurs confirmés.

ment sur une petite colline, est compris dans le prix. Si les greens et les fairways n’ont peut­être pas tout à fait le niveau d’Augusta National, ils n’en sont pas très éloignés. Le golfeur qui veut s’offrir une expérience particulière peut mettre à jour son swing au TPC PGA Performance Center avec Todd Anderson, un coach habitué à s’occuper des joueurs de l’élite mondiale. Les zones d’entraînement du centre ont d’ailleurs autant à voir avec un driving range normal que le swing d’un amateur avec celui de Tiger Woods.

DAYTONA BEACH: LA MECQUE DE LA NASCAR

Comparé au caractère exclusif et aux équipements haut de gamme du quartier général du PGA Tour, le LPGA International, le club de golf de son pendant féminin, donne une impression d’extrême normalité, avec deux bons parcours de golf et un clubhouse typiquement américain dans l’arrière­pays de Daytona Beach. Sans glamour, ni paillettes – mais ce n’est de toute façon pas ce que les visiteurs de Daytona Beach recherchent. La capitale américaine des courses automobiles est connue pour sa course 500 Nascar, son imposant circuit avec presque 170’000 places, l’odeur des pneus fumants et les courses de voitures sur la plage. La promenade de Daytona Beach rappelle la Playa de Palma à Majorque de la grande époque, et les nombreux badauds sont visiblement enthousiasmés par les multiples bistrots, boîtes à strip­tease et boutiques. Un monde sépare le calme et l’isolement d’Amelia Island et ce point chaud pour amateurs de courses automobiles, mais que ce soit ici ou là, la Floride y est tout aussi authentique.

HÔTELS ET PRIX

OMNI AMELIA ISLAND PLANTATION RESORT

Un resort historique 5 étoiles donnant sur la plage avec deux parcours, Oak Marsh et Long Point.

RITZ CARLTON AMELIA ISLAND

L’hôtel le plus élégant de l’île, également sur la plage. L’Amelia Island Golf Club en fait partie.

ELIZABETH POINTE BOUTIQUE HOTEL

Un très joli hôtel 3 étoiles directement sur la plage. A dix minutes environ des parcours de golf.

SAWGRASS MARIOTT GOLF RESORT & SPA

Un 5 étoiles à côté du TPC at Sawgrass qui a subi des rénovations en profondeur.

PONTE VEDRA INN & CLUB

Un resort de luxe 5 étoiles avec deux parcours de golf au bord de la mer. Des vues magnifiques, un design haut de gamme et un entretien irréprochable.

THE SHORES RESORT & SPA, DAYTONA BEACH

Un resort 4 étoiles sur la plage qui dispose de chambres entièrement rénovées et d’une très bonne cuisine. Le meilleur choix à Daytona Beach.

HAMMOCK BEACH RESORT

Un gigantesque resort sur la côte entre St. Augustine et Daytona Beach. Le petit lodge dans le clubhouse donnant directement sur la plage est idyllique. Les deux parcours offrent des vues sur la mer et un entretien parfait. De nombreuses villas bordent les deux côtés des fairways. Le marché du golf aux USA a depuis longtemps renoncé aux prix fixes. Aujourd’hui, les prix des green fees et des chambres d’hôtels oscillent quotidiennement selon le taux d’occupation. L’agence Florida’s First Coast of Golf s’occupe de nombreux resorts et parcours le long de la côte nord­est de la Floride, dispose d’informations détaillées et propose des heures de départ et des arrangements, également à court terme. Les prix des green fees varient très fortement selon l’endroit, la saison et le jour de la semaine. Alors que vous devez débourser parfois jusqu’à 400 dollars pour jouer sur un parcours prestigieux comme le Stadium Course du TPC Sawgrass, vous trouverez des heures de départ dans d’autres golfs pour 40 dollars, même sur des parcours de très bon niveau, comme le Golf Club North Hampton à Amelia Island. Le green fee sur les deux parcours du LPGA à Daytona Beach, qui ont maintes fois accueilli la Qualifying School, coûte seulement 79 dollars en hiver. Plus d’ infos sur www.florida-golf.org.

Un classique signé Pete Dye: Oak Marsh sur Amelia Island.

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Nous avons donc des privilèges à vous proposer.

On a déjà suffisamment de handicaps en jouant au golf.

MICHELLE GISIN

«LE SINGLE HANDICAP ATTENDRA»

La plus jeune des Gisin a emboîté le pas à son frère et à sa sœur sur les pistes de ski et les terrains de golf. Le single handicap est un objectif que la skieuse de 25 ans repousse à l ’après-carrière.

STEFAN WALDVOGEL

Michelle Gisin dans son élément: photographié par Christian Grund / 13 Photo.

En quoi le golf vous fascine-t-il?

En premier lieu, c’est le côté mental, car j’en profite en même temps pour le ski. Après chaque coup, il faut être capable de gérer la frustration ou la joie. Pour nous, une course de ski, c’est presque comme un coup de golf. Il faut accepter les mauvaises passes. Le golf me donne un bon sentiment des situations, il m’aide à gérer la pression.

Au golf, il n’existe pas de partie parfaite. Y a-t-il une course parfaite en slalom ou en descente?

Cela m’est arrivé deux fois jusqu’à présent. Le 21 janvier 2014, en slalom de Coupe d’Europe à Kirchberg, j’ai gagné la course avec une seconde manche parfaite, huit dixièmes de secondes devant la vice­championne du monde de l’époque, Michaela Kirchgasser, et la légende du slalom, Marlies Schild. Lors de la descente des Championnats du monde de St. Moritz, le 12 février 2017, j’ai également réussi une course parfaite pour mes capacités de l’époque. Après ma cinquième course seulement, je me suis retrouvée au top lors des Championnats du monde, en Suisse de surcroît, en terminant huitième. Mais si je considère les millions de courses auxquelles j’ai participé, deux courses parfaites, ce n’est pas grand­chose (rires).

Quelle type de golfeuse êtes-vous?

Je ne joue en tout cas pas de façon conservatrice. Je définirais mon jeu entre quelque chose d’agressif et d’un peu bête (rires). J’aime bien cogner. Ma maman dit toujours: «Driving is for the show and putting for the money.» Heureusement que je ne gagne pas mon argent avec le golf. Mon frère Marc est un très bon exemple. Il a un jeu incroyablement beau et et joue avec beaucoup d’intelligence. Je joue rarement, j’essaie des choses impossibles, et ensuite je constate que ça ne pouvait pas marcher. Mais pour moi, le plaisir est plus important que le résultat. Mon frère secoue toujours la tête en voyant les décisions que je prends (rires).

Ce qui n’est visiblement pas le cas au ski: votre sœur Dominique, de huit ans votre aînée, a dit que vous ne preniez pratiquement jamais de mauvaises décisions.

J’étais dans le top 15 en slalom lorsque j’ai eu la possibilité de me lancer en descente. Pour Dominique, avec toutes ses blessures, chaque course était comme une dernière chance, car on y prend tous les risques. J’avais le privilège d’être déjà bien établie en Coupe du monde de slalom, et ma priorité était de ne pas prendre de risques inutiles.

Dominique a été opérée neuf fois du genou. Vous l’avez observée depuis toute petite. Cela n ’a pas créé une appréhension chez vous?

Non, c’était même positif, car cela m’a donné beaucoup de respect pour le ski. Les autres ne sont pas confrontés à cela. Moi j’y étais contrainte, car j’ai vu trop souvent comment ma sœur et mon frère ont terminé dans les filets. Cela rend humble et reconnaissant. Reconnaissant d’avoir la santé, reconnaissant pour chaque jour qui passe où l’on peut faire ce qu’on aime.

Vous avez mis un terme à votre saison passée avant les Championnats du monde. Avez-vous eu un peu plus de temps à consacrer au golf en été?

Malheureusement non. J’ai d’abord dû me faire opérer le cartilage du genou, et en juillet et en août j’ai entraîné ma condition physique. J’ai passé la la plus grande partie du temps chez mon ami Luca De Aliprandini, en Italie. Il vient de commencer le golf et n’a pas encore l’autorisation de parcours. Je joue le plus souvent au golf au printemps et en automne, en principe à l’occasion de tournois de charité. En jouant un scramble, on peut tenter des trucs.

Quel serait le flight de vos rêves?

Il serait composé de mon frère Marc, certainement. C’est sûrement le plus grand talent de nous trois. Il a un swing esthétique, avec beaucoup de puissance. Dustin Johnson

MICHELLE GISIN

La skieuse, née à Samedan mais résidente à Engelberg, aura 26 ans en décembre. Michelle Gisin a longtemps été un talent à l’ombre de sa grande sœur, la championne olympique Dominique Gisin, qui a mis un terme à sa carrière au printemps 2015.

Deux ans plus tard, Michelle a remporté la médaille d’argent en combiné aux Championnats du monde de St. Moritz. Son plus grand succès jusqu’à présent est l’or olympique en combiné alpin, remporté le 22 février 2018 aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang. Michelle Gisin a dû mettre un terme précoce à sa dernière saison en raison d’une blessure au cartilage. «Je suis maintenant remise à 100% et j’attends l’hiver avec impatience.» Il ne lui reste pas beaucoup de temps pour ses hobbies. Elle aime passer son temps libre sur une planche à voile, ou avec un bon livre entre les mains.

pourrait le seconder pour les drives et Bode Miller complèterait bien le flight. Il a, je crois, gagné deux fois le Championnat du monde ski et golf. Ce doit sûrement être un bon partenaire, en tout cas amusant.

Avez-vous un objectif au golf?

Avoir un single handicap, c’est clairement mon objectif. J’en ai déjà été tout près, il me manque juste un point sur le papier. Mais je me suis rendue compte que pour vraiment progresser je devrais entraîner mon petit jeu. Jusqu’à présent, je n’en ai pas eu le temps et encore moins l’envie. Mais c’est quelque chose à quoi je vais m’attaquer dès la fin de ma carrière. Le single handicap devra attendre.

Comment avez-vous commencé le golf?

Quand nous avons déménagé d’Engadine à Engelberg, Dominique a commencé le golf et ensuite toute la famille a attrapé le virus, y compris mes parents. A 6 ans, j’accompagnais mon frère et ma soeur sur le parcours. C’est vite devenu évident pour moi que j’avais aussi envie de jouer. Comme le sport me plaisait, j’ai rapidement fait des progrès.

Est-ce que le golf aurait pu être une option professionnelle pour vous?

Pas vraiment. Enfant, je voulais devenir Miss Suisse (rires). Ensuite j’ai voulu passer la maturité et faire des études, mais je n’ai jamais eu de plan précis. En fait, ce qui me bottait,

c’était de suivre mes deux aînés quand ils participaient aux descentes. Même si cela voulait dire se lever à six heures du matin pour attendre ensuite dans l’aire d’arrivée.

Finalement je suis tombée amoureuse du sport. Mais nous avons toujours eu le choix, ce qui est très important. Et nous nous sommes tous décidés de façon consciente et active pour un sport. A 14 ans, Marc rêvait de devenir joueur de golf professionnel. Finalement, c’est l’amour de la neige qui a gagné chez les Gisin.

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RÉDACTEUR EN CHEF

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Patrick Jantet, Getty Images, Daniel Stauffer, Emanuel Stotzer, Hans­Peter Thoma, e621.ch, Deprezphoto, Crans­Montana, Livio Piatti, Rémy Steiner und Köbi Schenkel.

RELECTURE/TRADUCTION

AGM Services, Thérèse Obrecht Hodler

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L’Américain est le numéro 1 mondial. Pour la deuxième fois consécutive, il remporte aussi le titre de PGA Player of the Year, cette année devant Rory McIlroy.

Golf et art

On aperçoit de plus en plus souvent des œuvres d’art sur les parcours de golf. GOLFSUISSE décrit les projets les plus intéressants.

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Le prochain numéro de GOLFSUISSE paraîtra le 25 novembre. D’ici­là, vous trouverez une foule d’informations, d’actualités et de galeries photo sur www.swissgolf.ch

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