GOLFSUISSE

MAGAZINE OFFICIEL DE SWISS GOLF • NUMÉRO 3 • JUIN 2019
VP BANK LADIES OPEN ELENA MOOSMANN BAT TOUTES LES PROETTES
TOPSPORT CHAMPIONNAT D’EUROPE SENIORS À ASCONA
TRAVEL LIEUX ROMANTIQUES EN IRLANDE
MAGAZINE OFFICIEL DE SWISS GOLF • NUMÉRO 3 • JUIN 2019
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À l’aise sur les chemins comme sur le bitume des grandes villes, le nouveau Range Rover Evoque affiche les performances d’un authentique Land Rover. Son design séduit au premier regard, avec sa silhouette caractéristique au style d’un coupé. Équipé de phares Matrix LED dynamiques et de clignotants animés, il resplendit par son style en toutes circonstances. Vous le voyez, l’Evoque attire tous les regards. Effectuez une course d’essai dès maintenant chez votre spécialiste Land Rover. landrover.ch
La première moitié de l’année est pratiquement derrière nous. Il me semble que tout le monde s’est déjà habitué aux nouvelles règles de golf. «Dedans ou dehors» est la seule question encore ouverte sur les greens autour du globe. La possibilité de laisser le drapeau planté dans le trou pendant le putting provoque parfois de petites discussions, mais l’effet positif est «énorme», constate par exemple Ian Gibbons. «Avec l’application de la nouvelle règle, les tours en tournoi durent en moyenne une bonne demi-heure de moins à Lipperswil», affirme le président des managers des clubs de golf. Le «ready golf» joue certainement aussi un rôle, admet-il, mais le plus important est qu’on «joue les longs putts plus rapidement en laissant le drapeau dans le trou». Il n’aurait jamais pensé que la durée des parties baisserait à ce point, avoue cet organisateur expérimenté de tournois. En cas de départs parallèles aux trous 1 et 10, il peut même arriver que les flights doivent attendre, ajoute-t-il.
Mais tous les participants aux tournois organisés dans nos clubs ne sont à l’évidence pas aussi sportifs que les joueurs de Suisse orientale. «Nous estimons que le gain de temps est de quinze minutes par tour», est le résultat d’un rapide sondage après les premières compétitions jouées selon les nouvelles règles. Le drapeau «dedans» est en outre un plus indéniable lors des parties amicales. Seul inconvénient, le danger d’abîmer le trou augmente. Selon Ian Gibbons, les réactions des membres et visiteurs sont positives sur toute la ligne, un fait qui ne va pas de soi avec un changement de cet ordre.
Une autre surprise positive de ces derniers six mois est due à Elena Moosmann, la junior de Zoug. Quelques jours après son 17e anniversaire, l’amateure a remporté le premier titre pour la Suisse – et le plus grand exploit de sa jeune carrière – lors du VP Bank Ladies Open de Gams. Cette victoire lui vaut de précieux points au Rolex Ranking, le classement mondial professionnel, en vue d’une éventuelle participation aux Jeux olympiques. A l’occasion du Neuchâtel Ladies Open, Elena Moosmann a confirmé sa forme avec un 6e rang. Après quatre tournois pris en compte, la collégienne qui suit le cursus sport-études est déjà
la deuxième meilleures Suissesse au Rolex Ranking, derrière Albane Valenzuela, la Genevoise d’ores et déjà bien placée pour une seconde participation aux JO.
La qualification pour Tokyo 2020 dure encore une année. Et après que Tiger Woods eut annoncé son intérêt pour les Jeux, le «golf olympique» trouvera sans doute la considération qu’il mérite auprès des pros du Tour.
A présent, nous nous réjouissons de vivre la seconde partie de la saison, notamment avec l’Omega European Masters en Valais, l’évènement phare du golf dans notre pays. Il y a exactement 80 ans que le «Swiss Open» a été organisé pour la première fois à Crans-sur-Sierre. A partir de la page 56, vous pourrez lire tout ce qui a été investi, au cours des dernières années, dans l’amélioration du parcours de Crans-Montana. Un travail de titan, qui fait dire au directeur du tournoi, Yves Mittaz: «Un parcours n’est jamais terminé.»
Ce qui est vrai pour un parcours ne l’est pas moins pour la pratique du golf. Ce n’est jamais fini! Pour que vous ne maîtrisiez pas seulement les nouvelles règles mais aussi vos sorties de bunker, Marcus Knight donne quelques bons tuyaux à partir de la page 38. Ils vous permettront de propulser les obligatoires «500 grammes de sable» à chaque coup.
Qu’il s’agisse de montagne, de plages ou de bunkers, nous vous souhaitons bonne lecture avec ce nouveau numéro de GOLFSUISSE, ainsi que de formidables moments dans la nature. Mon conseil personnel sur le green: laissez le drapeau dans le trou. Cela vaut le coup.
Avec mes salutations sportives, Stefan Waldvogel
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En 1999, grâce au soutien financier de quelques passionnés de golf et de Nestlé, le Golf de Lavaux inaugura son parcours. Vingt ans plus tard, près de 850 membres et de nombreux visiteurs foulent les fairways avec vue sur les Préalpes.
Avec son parcours de 18 trous et un 6 trous, Lavaux offre une belle infrastructure golfique. En plus des nombreuses compétitions du club, Lavaux a accueilli pour la deuxième fois, fin mai, le Lavaux Ladies Championship, co-organisé avec l’agence Pitch& Putt. «Cet évènement est
important pour notre club et signale notre engagement en faveur du golf féminin», précise le manager Yannick Rosset. Les joueuses ont pu apprécier les gros efforts entrepris depuis trois ans pour l’aménagement du parcours, notamment par un système de drainage et la réfection des tees. «Les travaux vont continuer, mais nous constatons déjà la revalorisation du parcours», se réjouit Yannick Rosset.
Lavaux possède une Ecole de golf, destinée aux enfants et jeunes entre 6 et 21 ans. Pour la deuxième année consécutive, elle vient d’être
Les membres de la Swiss Association of Ladies Golf Captains (SALGC) ont tenu leur 24e assemblée générale au restaurant du magnifique Golf Club d’Ascona. La présidente de la SALGC, Muriel Schindler-de Sury, et les deux membres du comité, Gabriela Marty et Ottilia Waser, ont dirigé la réunion tambour battant. Gabriela Marty, vice-présidente, a annoncé sa démission du comité et c’est Andrea Klauser, capitaine dames du Golfclub Küssnacht am Rigi, à été élue à sa place. Les challenges offerts par Swiss Golf pour les meilleurs résultats en tournoi sont allés à Edith Casutt, Domat Ems (brut) et Linda Gyger Taddei, Lugano, (net).
Informations détaillées: www.salgc.ch
désignée par Swiss Golf meilleure école de golf juniors de Suisse. Cette année, le club a également créé une Académie de golf avec quatre teaching pros et deux coaches en nutrition et condition physique. En outre comité a décidé d’introduire de nouvelles catégories de membres très intéressantes.
Après un weekend festif pour les membres, Lavaux accueille le 29 juin la rencontre annuelle des présidents et capitaines des clubs suisses.
Andrea Klauser (à g.) et la présidente Muriel Schindler-de Sury.Alliez votre rendez-vous d’affaires à une sortie de golf en équipe et faites-en un évènement unique.
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Tour guidé à travers le Golfparc Moossee avec un regard derrière les coulisses.
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Pour bien jouer au golf, la confiance est primordiale. Le fait d’ être sûr de son swing est l’une des conditions les plus importantes pour améliorer son jeu.
La peur des mauvaises frappes a comme conséquence que le golfeur essaie de diriger sa balle au lieu de la traverser, ce qui ne peut pas fonctionner. Seuls des mouvements relâchés permettent un envol droit; des swings retenus se terminent souvent en catastrophe. Swing Glove vous aidera à avoir confiance en votre swing et à lutter contre la peur. Swing Glove vous empêchera de commettre les erreurs les plus notoires, ce qui améliorera immédiatement votre jeu. Une plaquette à pivot en polyéthylène, légère et mobile, soutient et stabilise votre poignet dans la position juste pendant tout le swing. Le cuir cabretta de première qualité rend le grip plus doux.
des spécialistes d’une région vinicole particulière et soignent les contacts avec les viticulteurs des pays et régions concernés. Grâce à cela, les clients disposent d’un assortiment excellent et varié, composé de plus de mille deux cents vins pratiquement du monde entier. Contrairement à d’autres fournisseurs, chez Mövenpick le client a la possibilité de déguster les vins au préalable – et donc d’éviter de faire un achat les yeux fermés. Et si vous êtes plus à l’aise en matière de golf que de vins, cela ne pose aucun problème, car les collaborateurs de Mövenpick connaissent leur métier et se feront un plaisir de vous conseiller. www.moevenpick-wein.ch
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«C’était de la folie, s’exclame Heiner Hofer, 70 ans de Limpachtal, un trou-en-un est de toute façon spécial mais figurer directement sous Gary Player au tableau d’honneur de Goose Valley, cela rend cette histoire unique.» Et ce n’est pas tout: Gary Player, le légendaire champion sud-africain, n’est pas seulement l’architecte du parcours mais aussi membre d’honneur du club. «Il m’a embrassé, m’a félicité et a posé pour une photo avec moi», a raconté Heiner Hofer, qui passe depuis six ans l’hiver au chaud, en Afrique du Sud, avec sa femme. Cet ace enquillé au trou no 11 est déjà son deuxième hole-in-one. «Nous avons fêté le premier, réussi à Wylihof, tout à fait normalement, à la suisse, en buvant un verre de champagne.»
Un exploit que bien des golfeurs de loisir ne réussissent pas en une saison, l’ancien joueur de baseball professionnel, Eric Byrnes (à g.) l’a facilement réalisé en 24 heures. En tentant de battre le record mondial de speedgolf, le Californien a joué plus de 23 tours de 18 trous. Plus exactement 420 trous! Sur l’Ocean Course du Half Moon Bay Golf en Californie, l’Américain de 43 ans a commencé à 7 heures du matin, et vingt-deux heures plus tard, il avait égalisé l’ancien record datant de 1971. A l’époque, Australien Ian Colston avait joué 401 trous en 24 heures.
Golf Center vous propose des FITTING INDOOR dans chacun de ses magasins ainsi que la possibilité de faire un FITTING OUTDOOR sur rendez-vous au Country Club Geneva.
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Nouveau record sur l’European Tour: lors du China Open début mai, Yang Kuang (photo) s’est qualifié pour la finale du weekend. Il avait alors exactement 14 ans, 6 mois et 12 jours et était donc le plus jeune joueur sur l’European Tour ayant réussi le cut. Yang Kuang avait remporté le Volvo China Junior Match Play Championship et s’est ainsi qualifié pour le China Open. Avant cela, il avait participé à trois reprises aux PGA Tour Series sur le circuit professionnel en Chine. Le prochain «plus jeune» attend déjà: il s’agit de Bing-Wen Ma, 13 ans, qui a raté le cut cette fois-ci.
Dans le cadre du dixième anniversaire du programme Albatros Training, Thomas Drobny a eu l’occasion d’accueillir la légende du ski, Bernhard Russi, et le hockeyeur Lukas Flüeler, «gardien du siècle». Le directeur du Golf Medical Center de la clinique Schulthess s’est également remémoré les débuts, il y a tout juste quinze ans, avec les premiers cours Golf Pilates. Lors de l’Albatros Trophy au Golf Club Unterengstringen, c’est le cours de petit jeu
L’Américain Brooks Koepka a une nouvelle fois gagné le PGA Championship pour couronner deux années de rêve. De toutes ses victoires, cette dernière était «définitivement la plus satisfaisante», a dit le champion. Son «coussin» de sept coups après 54 trous est le record dans l’histoire du tournoi, mais en raison de quatre bogeys consécutifs sur les trous 11 à 14, son avance s’est réduite à un seul point. Les spectateurs de l’Etat de New York ont commencé à encourager de plus en plus fort Dustin
Johnson, le poursuivant direct de Koepka, n’hésitant pas à houspiller celui-ci. Mais le favori n’a pas perdu sa coolness. «Nous sommes à New York, a-t-il simplement dit, que pouvais-je attendre d’autres alors que j’ai commis des fautes? Quelque part, je l’avais mérité!» Effet pervers: le comportement des spectateurs l’aurait même poussé à se concentrer davantage. «Ok, j’ai pigé, tout le monde est contre moi. Let’s go!»
donné par André Bossert qui a été le plus demandé. Le groupe, avec son invité d’honneur, Bernhard Russi, a voulu profiter le plus possible de «Bossy». Lors de la grandiose remise des prix, les deux célébrités, Bernhard Russi et Lukas Flüeler, sont restées discrètes. L’Uranais a d’ailleurs eu quelques problèmes d’orientation sur le trou no 4 ... sa balle a terminé sur le green du 1.
Depuis quand n’avons-nous pas eu une saison de golf aussi excitante? Cela semble une éternité.
Tiger Woods est de retour au sommet, Brooks Koepka plus en forme que jamais, au top du classement mondial, et Dustin Johnson n’a jamais été aussi proche d’inscrire son nom pour la première fois de sa carrière au palmarès du Masters et du PGA Championship.
Autre satisfaction: la saison de golf n’a jamais été aussi accessible pour les fans de golf en Suisse. Avec Sky Sport et son service de streaming en direct et en replay, assister aux birdies de Tiger, Phil ou Rory est devenu aussi simple qu’un «Gimme Putt». Tout ceci, sans se ruiner (CHF 19.90/mois), sans engagement et sur tous les écrans (TV, ordinateurs, smartphones).
Bref, une saison palpitante, les plus grandes stars au rendez-vous, un accès privilégié via l’appli Sky: tout semble réuni pour savourer The Open, le quatrième grand chelem de la saison, dès jeudi 18 juillet 2019, en direct et en exclusivité sur Sky Sport.
Selon le rapport annuel de la National Golf Foundation, le nombre de golfeurs actifs est en hausse pour la première fois en quartorze ans aux USA. L’organisation estime que 24,2 millions de personnes se prélassent sur les parcours, jouant en moyenne exactement 17,6 tours par année. Ainsi, le nombre de tours accomplis a baissé d’environ 5 % à 434 millions. Selon la statistique, calculé sur la base de 18 trous, 12,5 nouveaux parcours ont été inaugurés l’année dernière, tandis que 198,5 clubs de golf ont mis la clef sous le paillasson.
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Le célèbre fabricant d’articles de sport japonais Mizuno a perfectionné son Shaft Optimizer, réputé depuis longtemps, en apportant une amélioration importante. Le gyroscope intégré fournit des données au logiciel Swing DNA par bluetooth, pour déterminer les angles du «lie» encore plus précisément.
Mizuno, fondé en 1906 à Osaka, jouit depuis longtemps d’une bonne réputation sur le marché. Grâce à un ajustement plus précis des clubs de golf avec le Shaft Optimizer et le Swing DNA, le golfeur peut tirer davantage partie de ses clubs Mizuno. L’Optimizer mesure cinq points au cours du swing moyennant le Mizuno Swing DNA et conseille ensuite trois shafts qui
s’accordent le mieux avec le mouvement du golfeur. Les données du swing sont envoyées au logiciel et évaluées directement via iPad ou iPhone.
Un gyroscope a été ajouté à la version actuelle du Shaft Optimizer. Il permet même aux club fitters les plus expérimentés d’évaluer l’angle du «lie» plus rapidement et plus précisément qu’avec la méthode traditionnelle du «lie tape» et du «lie board». Le nouveau Shaft Optimizer de Mizuno complète judicieusement le club fitting moderne du Launch Monitor. Vous trouverez de plus amples informations sur: golf.mizunoeurope.com.
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La montre de golf Garmin Approach S40 convainc par son design classe avec commandes à la fois tactiles et par touches.
Des fonctions complètes comme AutoShot, Green View avec positionnement pin manuel ainsi que la présentation graphique des principales distances jusqu’aux obstacles en font un outil fiable. Des fonctions supplémentaires comme fitness tracking et modes sport sont utiles dans le quotidien sportif loin des greens. En mode golf, l’Approach S40 tient jusqu’à quinze heures, en mode smartwatch jusqu’à dix jours. De plus, la montre est compatible avec les sensors CT10 des clubs de golf. Fixés au bout du grip, ceux-ci enregistrent l’exacte position et la longueur des coups pendant la partie. Les golfeurs peuvent ainsi suivre en temps réel leur performance sur la montre.
Maria Cortesi de Lachen affiche un large sourire: elle est l’heureuse gagnante d’un chariot électrique Golfomania, à l’occasion du deuxième tirage au sort de la saison. La joueuse Migros GolfCard aime le changement et joue sur différents parcours de la plaine, mais se rend aussi souvent sur les parcours de l’Engadine. Les chariots électriques de Golfomania sont particulièrement bien adaptés aux parcours vallonnés grâce à leur empattement large, les grandes roues et le frein moteur de série. Au showroom de Golfomania à Thalwil, Christoph Wolf, fondateur et partenaire de Golfomania, a remis à Maria Cortesi le chariot électrique Easy Drive flambant neuf d’une valeur de 1190 francs. Pour célébrer le dixième anniversaire de l’entreprise, Golfomania offre chaque mois un chariot. Il est très facile de s’inscrire. Sur golfomania.ch/geburtstagsgeschenk tout le monde peut participer gratuitement au tirage.
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D’ailleurs, il n’y a pas que les gagnants du tirage mensuel qui peuvent en profiter. Golfomania a également lancé un set d’anniversaire à prix promotionnel: le modèle de qualité Fairway Buddy, avec le sac de golf de coloris assorti et étanche, est proposé en Blue-Line ou Red-Line au prix de 1990 francs. Vous faîtes donc une économie de 190 francs.
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Le 26 mai 1959, vingt-cinq dames du Golf Club Blumisberg fondèrent le Swiss Senior Ladies, sans assemblée générale, ni statuts. «C’étaient juste des joueuses qui étaient d’avis que les dames seniors devaient s’organiser pour encourager le golf», a expliqué la présidente Rosmarie Schoch aux Journées des dames à Heidental. Détail intéressant: cette année, la SSLGA reçoit du fonds sportif commun Swiss Golf/ASGI/Migros GolfCard un montant de 21’000 francs. Lucas Eisner, président du Golfclub Heidental et membre du comité de Swiss Golf, a félicité les dames à l’occasion de leur jubilé. La fête s’est déroulée avec apéritif au champagne aux sons du cor des Alpes. Un cadeau souvenir sous forme d’un foulard en soie aux couleurs de la SSLGA a été remis aux 120 dames présentes. Les dames seniors ont élu Bettina Fopp à la présidence de la SSLGA, en remplacement de Rosmarie Schoch. Anja Heilingbrunner reprend le mandat de capitaine de Denise Bridevaux.
Passez la nuit à Andermatt et découvrez la région du golfe d’Andermatt sur le parcours 18 trous Andermatt Swiss Alps et trois des parcours 9 trous les plus alpins en Suisse à Realp, Sedrun et Châtillon-le-Haut.
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Difficile de faire plus exclusif: en passant la nuit dans le resort 5 étoiles majorquin de «Carrossa», on peut s’offrir une petite sortie en yacht. L’hôtel, ouvert en 2018, est exploité par la famille Hamacher, qui possède également les Hamacher Resorts en Autriche. De juin à fin septembre, les clients de l’hôtel bénéficient d’une sortie en mer sur le yacht de luxe «Greenline NEO Hard Top», conçu pour six passagers. Le skipper pilote le bateau le long des plus belles baies de Majorque. Pour les golfeurs, l’hôtel offre aussi un «Premium Golf Package», avec sept nuitées en demi-pension et quatre green fees à Alcanada, Capdepera, Canyamal et Son Servera. A partir de 1141 euros par personne.
Oui, nous sommes en été, mais la saison n’est pas éternelle. Pour celles et ceux qui désireraient déjà savoir de quoi la mode automnale sera faite, voici la bottine Prado de Duca del Cosmo, une jolie chaussure polyvalente qu’on peut tout à fait porter en-dehors du parcours. Imperméable, pourvue de fourrure et d’une chaude doublure intérieure en laine, elle est de couleur cognac. Vous trouverez plus d’informations sur www.ducadelcosma.com
Nouveau Brand Store à Zürich Point de rendez-vous de l’innovation, de la fonction et du style
A la recherche d’un cadeau particulier pour un golfeur ou une golfeuse passionné/e? Pourquoi pas un bouteille de vin provenant de l’un des vignobles de golfeurs célèbres? Quelques champions, dont Nick Faldo (photo), Retief Goosen et Jack Nicklaus se sont mis ensemble pour créer leur propre société de marketing et leur site web, www.golferswines.com. Ernie Els, qui passe pour être le numéro 1 des producteurs de vin, y est seulement représenté par deux vins plutôt bon marché. Mais les meilleurs produits de la maison Els ont leur prix: la bouteille Ernie Els Signature 2012, un bordeaux de Stellenbosch (Afrique du Sud) qui a reçu 93 points de Wine Spectator, coûte autour des 100 francs selon les points de distribution.
Le golf féminin est en vogue en Corée du Sud, pas seulement au niveau des performances sportives, dans lesquelles les Asiatiques sont plus imbattables que jamais, mais aussi dans le domaine de la mode. Aucune autre nation golfique ne porte autant d’attention aux tenues des joueuses que la Corée. Les championnes sud-coréennes sont les reines de la mode. Pour connaître les tendances de la prochaine saison, rendez-vous sur Pinterest, où de nouvelles tenues sont régulièrement publiées pour vous informer du chic dernier cri.
Jeannine (responsable financière, HCP 16.2) et Konstantin (architecte, HCP 23.7) à Aphrodite Hills, Chypre | Par 70 | hommes 5369 m, dames 4528 m | météo médiocre | état du parcours mouillé.
est assise dans la voiturette vêtue d’une doudoune et d’un bonnet de laine et range ses affaires. Elle s’arrête un moment et observe comment Konstantin catapulte sa balle avec un hook dans le rough.
Elle retient l’endroit où le projectile a atterri et dit pendant qu’elle se rend au départ des dames, tee et balle de golf à la main: «Si nous trouvons la balle, tant mieux, si non, tu en droppes simplement une.»
Elle pose sa balle sur le tee, entame son swing, frappe sa balle, remonte dans la voiturette et… c’est parti.
Elle saute de la voiturette en mouvement à l’endroit où elle soupçonne la balle d’avoir atterri, trébuche et déroule de manière spectaculaire comme une cascadeuse. Commence une recherche infructueuse.
Il sillonne le rough en cercles avec la voiturette.
Elle trouve une TaylorMade 4, bien qu’il ait joué une Titleist 33.
«Compte un coup de pénalité et continue avec celle-ci.»
Pendant qu’il tripote son pantalon, elle appelle: «Je suis prête, je vais déjà jouer.»
Elle frappe sa Srixon de couleur printanière, celle avec la sensation douce, qui s’arrête juste devant le green, et se rend déterminée vers sa balle. Un premier putt, puis un deuxième. Le troisième entre. Bogey.
Elle sifflote admirativement quand elle voit que son mari a entré un putt monstrueux et ainsi sauvé le bogey.
Il sort sa TaylorMade du trou (dans lequel se trouve toujours le drapeau) et marche rapidement vers la voiturette, stationnée derrière le green.
En roulant, elle gribouille les deux résultats sur la carte de score, mais n’arrive pas à la replacer sur le volant, parce que son mari roule assez sportivement en traversant la rue et passant les deux virages qui mènent au deuxième départ.
Après 3h25, les deux entrent leurs putts sur le 18ème green. Ils auraient pu arriver largement en dessous de trois heures, mais voilà, devant eux, des gens de l’ancienne garde ont tout retardé en jouant selon les anciennes règles.
Elle rentre à l’hôtel et s’allonge un moment sur son lit. La bouteille d’eau à la main, elle s’endort.
Il déclare solennellement qu’ils joueront désormais selon les nouvelles règles. Prêt au jeu et sans babioles, etc.
Il pose sa Titleist 33 flambant neuve sur le tee et la catapulte dans le rough sur la gauche. En passant, il prend sa femme qui a déjà frappé son coup de départ.
Il sillonne le rough en cercles avec la voiturette cahotante. Sans succès. Ne remarque pas comment Jeannine s’en est sortie de manière relativement élégante.
Inspecte la TaylorMade que sa femme vient de trouver et la juge bonne. La droppe à hauteur de genou, ce qu’il trouve complètement stupide.
Tripote son nouveau slip qui le pince désagréablement depuis le petit déjeuner et trouve cela également complètement stupide. Catapulte la TaylorMade trouvée du rough directement devant le green.
Il croche avec son sand wedge. Par peur de dépasser le trou, il vise seulement le «plat de spaghetti» autour du trou avec son putt. Par inadvertance, la balle entre dans le trou.
Il est ravi que Jeannine se réjouisse pour lui, lui tend professionnellement le «bro fist», mais elle veut taper sa main.
Conduit spécialement prudemment, parce qu’il n’a pas envie d’entamer des discussions fondamentales sur sa manière de conduire avec sa passagère.
Il est sérieusement énervé par la lenteur des joueurs «à la con» devant eux, qui ne veulent à aucun prix pas les laisser passer tout au long des neuf trous.
Après 3h25, un tour sinon détendu se termine. Discute avec le sympathique caddymaster, puis retourne à l’hôtel où sa femme est déjà dans les bras de Morphée.
Il pense à l’achat d’un nouveau slip.
Complètement K.-O., il tombe dans le fauteuil et s’endort sur le coup.
Depuis le mois de mai, le Golfparc Oberkirch près de Sursee possède un nouveau parcours «bon pour tournois». L’agrandissement de six à neuf trous a duré quatre ans. Entre autres, un changement d’affectation de zones avec votation populaire a été nécessaire. Grâce aux trois trous supplémentaires, le parcours présente une vraie alternative au très exigeant 18 trous d’Oberkirch. «Sur un 9 trous, nous pouvons organiser des tournois comptant pour le handicap, ce qui répond à un besoin du sport populaire», explique le manager du club, Marco Popp. «Désormais, 36 trous de golf sont disponibles sur un terrain de plus de cent hectares.»
Dans le même temps, Migros pousse son parcours Pitch&Putt construit il y a dix-huit mois et destiné surtout au «golf fun» pour débutants. Une grande action d’affiches a eu lieu à cet effet dans la région. Chaque premier samedi du mois, les enfants jouent gratuitement, et divers stands du «marché paysan» attirent les familles habitant le région. «Tout cela ne cesse de grandir et amène aussi pas mal de non golfeurs sur le parcours», se réjouit Marco Popp.
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Le premier flight sur le nouveau parcours 9 trous: Felix Meyer, directeur Migros Lucerne (à g.) et Marco Popp, chef Migros Golfparc Oberkirch. Dessous, l’affiche accrochée dans la région.
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l’Omega European Masters de Crans-Montana où il avait cependant manqué le cut.
Et en 2012, lors de son dernier triomphe sur le circuit pro, Ricardo Santos avait écrit une page d’histoire: il était le premier Portugais à remporter le Madeira Islands Open. Avec le score sensationnel de 63 au tour final, il avait converti un retard de quatre coups en une avance tout aussi grande. Le tournoi sur l’île de Madère faisait alors partie aussi bien du Challenge que de l’European Tour. Pour sa victoire record de 22 coups sous le par, il a reçu la distinction de meilleur rookie sur l’European Tour. A la suite, Ricardo Santos a terminé au 65e rang du classement annuel, son meilleur résultat en première ligue à ce jour.
Depuis deux ans, ce père de deux enfants joue presque exclusivement au niveau inférieur du Challenge Tour. Mais grâce à son solide début de saison, il occupe actuellement le 2e rang au
Grâce à un finish de toute beauté, le Portugais Ricardo Santos gagne le titre lors du 10e Swiss Challenge de Sempach. Sa dernière victoire date d’il y a sept ans. Benjamin Rusch, meilleur Suisse, se classe au 25e rang.
Il avait hâte de fêter sa victoire. Avant que le dernier flight n’arrive sur le green du 18, Ricardo Santos a débouché une bouteille de champagne et s’est mis à boire au goulot. Discrètement certes, à côté du clubhouse, mais sous les yeux du directeur du tournoi, qui a tenté en vain de l’en dissuader. «C’est une sensation incroyable, a dit le Portugais de 36 ans, depuis 2012 je n’ai plus gagné, ni sur le Challenge, ni sur l’European Tour. Tout a enfin bien fonctionné ici.»
Une semaine avant le Swiss Challenge, Ricardo Santos avait obtenu un 2e rang en République tchèque. Il avait alors perdu quatre coups sur l’Anglais Ross McGowan au premier tour et a conservé ce retard jusqu’au bout.
A Sempach, le Portugais a débuté avec une très bonne carte de 65, soit six coups sous le par. Il a fait partie du trio de tête mais n’a jamais été en première position avant le tour final. «Surtout au troisième tour j’ai dû batailler ferme. Malgré un deuxième eagle au trou no 17, j’ai seulement fini dans le par, et je n’avais donc rien à perdre au tour final», a-t-il expliqué.
Etant donné les prévisions météo pluvieuses, il a demandé à son collègue de Vilamoura, Vitor Lopes, s’il pouvait caddeyer pour lui. Ayant manqué le cut pour un point, ce dernier s’est montré très impressionné par la performance de son compatriote plus expérimenté. «J’ai beaucoup appris moi-même et suis ravi qu’il ait enfin remporté un autre titre», a-t-il commenté avant de sabler le champagne.
Pendant le dernier tour de ce tournoi doté de 185’000 euros, les huit premiers pros se sont retrouvés la plupart du temps dans un mouchoir de poche, séparés de deux coups. C’est aussi le retard qu’accusait Ricardo Santos sur le trio de tête avant le tour final. En alignant quatre birdies sur les cinq premiers trous, il a vite comblé ce retard. Une deuxième carte de 65 coups a suffi au Portugais pour remporter sa troisième victoire sur le Challenge Tour.
Il y a exactement quinze ans, Santos avait également gagné en Suisse. En remportant le Championnat international amateur au Domaine Impérial, il s’était qualifié pour
classement annuel, et ce sont les quinze meilleurs qui obtiennent le sésame du «grand» Tour européen à la fin de l’année.
Benjamin Rusch est actuellement le meilleur joueur suisse. Après trois tournois sur le Challenge Tour, il pointe au 80e rang du classement annuel, mais sans disposer d’un droit de jeu régulier à ce niveau. Sur le Pro Golf Tour, le circuit de troisième niveau, le Thurgovien occupe le 5e rang après treize tournois. «Une place au top 5 reste mon principal objectif puisque cela me permettrait de retourner sur le Challenge Tour», a dit Benjamin Rusch, qui aura 30 ans en juillet.
Lors du Swiss Challenge, il était le meilleur des trois Suisses en finale et a terminé au 25e rang.
STEFAN WALDVOGEL«C’est une sensation incroyable, a dit le Portugais de 36 ans, depuis 2012 je n’ai plus gagné, ni sur le Challenge, ni sur l’European Tour. Tout a enfin bien fonctionné ici.»
La finale nationale de la compétition «drive, chip and putt» à Augusta est retransmise à la télévision. Lors du quatrième Juniors Day du Swiss Challenge, organisé par Swiss Golf et la Swiss PGA, pas de TV, mais les jeunes étaient suivis par des photographes professionnels et de nombreux parents équipés de smartphones. Quatre-vingt juniors entre 7 et 14 ans, venant de quinze clubs, ont participé au tournoi «drive, chip & putt» avec classement individuel et par équipe. Au moyen du GolfRadar System FlightScope on a par exemple mesuré la longueur de leurs drives sur le practice. Entre deux, tout le monde a reçu un hot-dog et une glace sponsorisée par Vermo. Et les juniors ont eu suffisamment de temps pour observer les professionnels. A la fin de cette journée bien remplie, les jeunes ont reçu un sac à dos, une casquette et un certificat. Le classement par équipe est allé au Golfclub Rheinblick, suivi par Ennetsee 1.
Nathan Weber, 15 ans, le fils du directeur du tournoi, Daniel Weber, était encore bien plus près des pros pendant le weekend de Pentecôte. Mercredi, il avait joué le ProAm avec l’Allemand Moritz Lampert. Jeudi et vendredi, il a caddeyé pour son collègue Loïc Ettlin, qui a manqué le cut malgré un très bon tour de 68. C’est alors Moritz Lampert qui a bénéficié du soutien du jeune Suisse, membre du cadre élite, pendant ce dimanche pluvieux. Et
puisque le parapluie de l’Allemand était cassé, Nathan Weber a pris son parapluie ASG sur le parcours. «Je l’ai seulement prêté car j’en ai encore besoin», a-t-il précisé. Moritz Lampert, 27 ans, a fait son premier tour sans bogey lorsqu’il avait Nathan Weber à ses côtés, réussissant même un eagle avec un chip-in au trou no 17. Il était le leader au clubhouse mais a dû regarder comment Ricardo Santos, notant –15, a réussi les derniers trous pour gagner le tournoi.
Comme tous les joueurs, Moritz Lampert sort son téléphone portable immédiatement après avoir terminé la partie, alors que pendant le reste des longues journées de tournoi, il a surtout sorti du chocolat de son sac. «Ai-je vraiment mangé une plaque entière?», a-t-il demandé à son jeune caddy. En Suisse, Moritz Lampert emmagasine l’énergie rapide avec «90 % de cacao Lindt.» «Je mange ce qu’on me donne. Ce n’est pas un problème ici, contrairement à ce qui peut arriver dans un resort loin de tout, par exemple en République tchèque», raconte l’Allemand qui joue sur le Tour depuis sept ans. En 2014, il avait déjà trois victoires sur le Challenge Tour à son actif. Mais depuis lors, il attend un autre titre à ce niveau. Avec son 2e rang au Swiss Challenge, il pointe déjà au top 15 du classement annuel, donc une place parmi ceux qui «montent».
«Ce fut une semaine solide, mais pour jouer au top il aurait fallu réussir un exploit. J’ai souvent été trop loin du drapeau», a-t-il commenté, ajoutant qu’il n’a au moins pas perdu une seule balle sur 72 trous, ce qui ne va pas de soi étant donné le rough impitoyable. Le Thurgovien a réussi son sixième cut en six tournois, une sorte de record suisse. «Mais je préférerais bien sûr jouer une fois dans le carré de tête», a affirmé Benjamin Rusch.
Marco Iten a réussi, lui, d’être tout devant pour un bref moment. Le Zurichois a débuté avec le même score que le vainqueur du tournoi, mais après la carte de 65 il a encaissé le premier revers le lendemain avec huit coups de plus. «Je n’ai pas plus mal joué mais les putts ne voulaient tout simplement plus tomber dans le trou», a résumé
Marco Iten avec dépit. Mais c’est surtout le «moving day» qui était amer pour ce joueur de presque 29 ans. Notant 9 coups au trou no 10, Marco Iten a reculé massivement au classement. Une balle perdue et une autre dans l’eau expliquent ce score peu glorieux sur un seul trou. Son bon finish avec trois birdies sur les derniers trois trous n’y a plus changé grandchose. Pour sa cinquième participation au Challenge Tour, le 56e rang partagé est le meilleur résultat de Marco Iten à ce jour.
Joel Girrbach, le vainqueur de l’édition 2017, se concentre davantage sur l’European Tour cette saison. Mais aussi bien lors du Challenge de España que du Swiss Challenge il n’a pas réussi à se qualifier pour la finale. «Je ne suis pas content du tout. Surtout mon long jeu m’a laissé tomber», a-t-il commenté.
Mathias Eggenberger était le troisième Suisse à se qualifier pour le cut des soixante meilleurs. «Cette semaine était positive pour moi – mon jeu était solide mais j’ai réussi trop peu de birdies. C’est comme ça sur le Woodside Course du Golf Sempachersee, si l’on rate le green du mauvais côté, cela devient vite compliqué, a-t-il remarqué, mais le fait d’avoir réussi le cut sur ce Tour est certainement positif, également pour mon prochain tournoi sur l’Alps Tour.»
Il y a cinq ans, alors qu’il était encore amateur, Mathias Eggenberger avait obtenu un sensationnel 3e rang à Sempach. Cette année, l’Italien Stefano Mazzoli, 22 ans, était le seul amateur à réussir le cut. Après le premier trou, il n’avait très probablement pas compté avec ce succès, car sur le difficile trou no 9 il a noté un triple bogey…
En haut à gauche: Benjamin Rusch, meilleur Helvète au Swiss Challenge 2019. Christofer Blomstrand a abordé la finale comme co-leader.D’une installation photovoltaïque supplémentaire jusqu’à l’abattage d’arbres sélectionnés avec précision: le Golf Club de Lausanne met en œuvre ses objectifs de durabilité à l’aide d’un vaste masterplan. Dans ce club réputé pour son esprit sportif, l’engagement des membres joue également un rôle important.
«Nous devons réduire l’utilisation des ressources, qu’il s’agisse d’engrais, de produits chimiques, d’eau ou d’énergie», explique Jan Driessens. Hollandais d’origine, il est membre du Golf Club de Lausanne depuis douze ans et actif, entre autres, dans le groupe pour le développement durable du club. Depuis cette année, il est également membre du comité de Swiss Golf et responsable de la commission parcours et durabilité. «Le golf est sous pression et il est
important d’agir», affirme-t-il. Les pays nordiques, notamment les Pays-Bas, ont pris les choses en main depuis quelque temps déjà. «Les Néerlandais ont réussi à apporter les preuves scientifiques des bienfaits écologiques que représente un parcours de golf. Grâce aux mesures prises dans le domaine de la biodiversité, des espèces menacées peuvent se développer, voire revenir à un endroit donné. Une récente étude montre que 200 espèces animales et
végétales sur les 750 figurant sur la liste de l’IUCN (International Union for Conservation of Nature) ont d’ores et déjà été identifiées sur les parcours de golf néerlandais, soit en moyenne vingt-trois espèces par parcours.
La Suisse a quelques années de retard dans ce domaine. Il n’empêche que sur le parcours de Lausanne, on a découvert deux espèces d’oiseaux qui avaient disparu depuis longtemps, à savoir le canard Fuligule Nyroca et le canard Mandarin. «Deux membres de la commission parcours et durabilité, Jean-Paul Humm et Gilbert Bavaud, sont particulièrement intéressés et engagés en faveur des oiseaux et des amphibiens», raconte Pierre Rindlisbacher, directeur du club. Une trentaine de nichoirs ont été accrochés dans les arbres afin de favoriser la reproduction des
oiseaux. Un autre projet concerne les abeilles qui, en guise de reconnaissance, ont produit une centaine de kilos de miel l’année passée. «Notre section dames a offert deux ruches et notre équipe de greenkeeping est devenue experte en apiculture», précise le directeur. De leur côté, les arbres fruitiers profitent de la présence des abeilles ce qui, comme chacun sait, augmente le rendement. Le club vend d’ores et déjà sa propre eau de vie de pomme. Dans un avenir proche, les membres et les hôtes pourront également déguster des jus «maison» sans alcool. «Je suis sûr que certains de nos membres aideront aussi à récolter les pommes», se réjouit Pierre Rindlisbacher.
Environ quarante des 1600 arbres sur ce parcours relativement petit (55 ha) devront être abattus dans les trois ou quatre années à venir. Mais parallèlement, on plante davantage d’arbres fruitiers. A première vue, cela ne paraît pas très écologique mais selon le head greenkeeper, Laurent Liatard, les apparences sont trompeuses. «Si nous choisissons bien les arbres à abattre, il y aura moins d’ombre sur les greens qui auront donc moins besoin d’entretien. Notre spécialiste a examiné chaque arbre se trouvant sur le terrain. Ils sont là depuis de nombreuses années, et il y en a forcément l’un ou l’autre qui a un peu souffert. En plus, les arbres abattus sont compensés en surnombre mais cela prend évidemment un peu de temps», précise le spécialiste en écologie et ingénieur diplômé, Jan Driessens.
Le vaste masterplan comprend également l’usage réduit de pesticides. Selon Jan Driessens, l’emploi de produits chimiques a été diminué de 30 % au cours des dernières années. En Belgique, les pesticides sont déjà interdits aujourd’hui. «Nous voulons avancer dans ce sens pour être prêts en temps voulu», ajoute Pierre Rindlisbacher.
Le Golf Club de Lausanne est connu pour son esprit sportif. Ses diverses équipes ont notamment brillé lors des interclubs ces dernières années. «Sport et écologie ne sont pas antinomiques, bien au contraire», répète aussi le capitaine, Sergio Fanconi. Ajoutant que des compromis ont d’ores et déjà été trouvés à propos des greens: «Nous expliquons à nos membres pourquoi nous changeons la variété d’herbes sur les greens. Mais ce changement dure malheureusement un peu plus longtemps que prévu.»
Avec un mélange de deux sortes d’agrostis on combat la «Poa Anua» mal aimée à Lausanne. Le pâturin annuel est connu pour son envie de se répandre partout. Les nouvelles variétés d’herbes Le
ont besoin de nettement moins d’engrais et de pesticides. Et selon les recommandations des spécialistes, les greens sont coupés moins à ras qu’avant, afin de laisser l’agrostis s’établir plus rapidement.
Le plus grand investissement contenu dans le masterplan concerne le nouveau système d’arrosage informatisé. Dorénavant les arroseurs peuvent être réglés individuellement. Cette installation a coûté 1,6 million de francs et a dû être approuvée par les membres, comme tous les investissements importants. «Ce système nous permet d’économiser 30% d’eau», explique Pierre Rindlisbacher. Selon la météo, la consommation oscille entre 30’000 et 60’000 mètres cubes par année. Environ 20’000 à 35’000 mètres cubes sont pompés dans les lacs du parcours. «Notre masterplan prévoit de collecter des eaux supplémentaires et de les stocker dans d’éventuels nouveaux bassins de rétention.»
Ces dernières années, la nature a repris ses droits à d’autres endroits du parcours également. «Des
surfaces assez grandes ne sont plus tondues. Cela représente des économies en temps et en argent et, avant tout, cela fait du bien à la nature», poursuit Jan Driessens. Et contrairement au rough traditionnel, qui est quand même tondu de temps à autre, on a droit à un «free drop» dans ces zones écologiques. «Après tout, nous ne voulons pas pénaliser les golfeurs qui doivent eux aussi bénéficier de la revalorisation du parcours», dit-il encore.
Ce sont justement les zones écologiques qui montrent aux membres tout ce qui est entrepris en matière de biodiversité: «Nous planifions de créer des étangs supplémentaires sur différents trous pour favoriser la biodiversité des amphibiens. Un petit étang a déjà été construit au trou no 3. Nos membres parlent souvent de ces zones écologiques, et c’était un peu le but recherché.»
Le Golf Club de Lausanne est certifié GEO depuis 2018 et, en plus des membres, tout le personnel a été impliqué dans le projet dès le début du processus, selon Pierre Rindlisbacher. L’écolabel reconnu au plan international appelle
ce programme «on course». Une référence aux parcours de golf, bien sûr, mais aussi à l’expression «to be on course», autrement dit, être sur la bonne voie. «C’est une évolution continue qui ne se termine jamais, en fait», dit le connaisseur Jan Driessens. L’atelier des greenkeepers est équipé depuis un certain temps déjà d’une installation photovoltaïque, et le practice pourrait l’être dans une prochaine phase de projet. Les cellules photovoltaïques produiront le courant pour les chariots électriques des membres. Il est également prévu d’acquérir des voiturettes qui seront rechargées pendant la nuit grâce à l’énergie solaire. Le courant produit sur place permettra également d’installer un point de recharge pour les voitures électriques.
Lors de la visite de GOLFSUISSE à Lausanne, le caddymaster Carlos Duarte a fourni une rallonge pour charger la batterie de ma Jaguar I-Pace à l’aide d’une prise secteur normale. Mais j’avoue que l’information sur l’écran d’affichage m’a quelque peu alarmé: quarante-quatre heures pour une recharge complète (voir encadré)!
Par allusion au Grand Tour of Switzerland de Suisse Tourisme, GOLFSUISSE lance cette saison le premier Green Tour of Switzerland. A bord d’une I-Pace Jaguar électrique nous visitons les parcours les plus «verts» de Suisse, certifiés par le label GEO. Après une première station au Golfpark Zürichsee, notre voyage nous a conduits en Suisse romande, au Golf Club de Lausanne. J’y ai testé la prise «ménage». Patrick Horisberger de Jaguar Suisse m’avait bien prévenu que la procédure peut être lente, et pourtant, j’ai eu de la peine à croire qu’il aurait fallu quarante-quatre heures pour recharger la batterie complètement...
C’est à ce moment-là qu’il faut consulter le système de navigation, qui indique toutes les stations de recharge – et le novice que je suis fut surpris par leur abondance. Le plus simple est de «faire le plein» de sa voiture électrique dans une station-service autoroutière. Une petite pause n’est pas désagréable, certes, mais l’alimentation électrique prend beaucoup plus de temps que le plein d’essence ou de diesel. Un peu naïvement, je choisis la prise de 40 kilowatt – la bonne décision. «10 heures 50 minutes» pour la charge complète indique l’écran. J’ai donc un peu de temps pour travailler au soleil, sur mon ordinateur portable. Mais l’envie de rentrer à la maison est tenace. Comment trouver une solution plus rapide? Sur mon GPS je cherche non pas la station la plus proche mais la plus puissante. Grâce à la double prise et aux 50 kilowatts de courant continu, celui-ci passe enfin efficacement dans les batteries. L’écran affiche «1 heure 53 minutes», et je suis content de ne pas avoir besoin d’une autonomie complète de 400 kilomètres pour le reste du trajet. Ma première expérience avec la Jaguar électrique le prouve: bien charger ses batteries est fondamental.
Pratiquer le golf, c‘est bien plus qu‘envoyer une petite balle blanche du tertre de départ dans un trou distant de cinq cents mètres en un minimum de coups. Une chambre magnifique et très confortable, un peu de natation avant un petit-déjeuner princier et, à moins de 25 mètres de là, le tee 1 vous attend; pour clôturer la partie, savourez une bière de qualité, passez une petite heure au sauna et au salon de massage, avant de déguster en soirée des mets savoureux et des vins de premier choix. Le tout dans une ambiance conviviale et familiale, qui saura vous séduire. Oui, le golf, c‘est cela ! Vous êtes aussi de cet avis ? Alors, venez chez nous.
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Au Markgräflerland, «l’endroit où le soleil brille toujours», l’entrepreneur Heinz Wolters a construit le Drei Thermen Golfresort. Il projette actuellement son deuxième hôtel.
Quand les caisses maladie allemandes ont d’abord diminué le remboursement de balnéothérapies avant de le supprimer complètement, cela a provoqué un électrochoc. Les communes qui vivaient de ce tourisme-là ont dû réagir. Le maire de Bad Bellingen en était également affecté et a plaidé, comme beaucoup de ses collègues, pour la construction d’un parcours de golf afin d’encourager le tourisme. Au début du millénaire, un maire sur deux de la région partageait son avis.
Le maire de Bad Bellingen a eu de la chance. Même dans ses rêves les plus fous, il n’aurait pas
pu imaginer que son village deviendrait un jour un grand resort de golf, bien que la «matière première», à savoir les conditions climatiques, le paysage et les liaisons des transports offraient d’excellents arguments. Et tout en nourrissant le projet fou d’un parcours de golf, le maire ne se rendait absolument pas compte des possibilités qu’offrait cet emplacement. Hasard ou destin, les désirs du maire se sont devenus réalité. Un promoteur de Wuppertal a frappé à la porte de la mairie et a offert son concours. Après une phase de planification de sept ans, les contrats ont été signés et les autorisations de construire délivrés. Puis, le hasard a de nouveau accéléré
les choses. Heinz Wolters avait construit des parcours de golf à Braunschweig, Wolfsburg, Hanovre, Kassel, Cologne, Munich, Geldern, Neukirchen-Vluyn, Duisburg, Lippstadt, Bielefeld et Lage. Six sites appartenaient encore à son entreprise de construction et d’exploitation, Heinz Wolters Golfsportanlagen GmbH & Co., mais le boom du golf était en train de retomber. La question décisive que l’entrepreneur autodidacte a posé à son chef de chantier: «Allons-nous en construire un autre?» La réponse de ce dernier: «Allons-y pour un dernier!» Ainsi, l’entreprise Heinz Wolters GmbH & Co. s’est engagée sur le projet du Golf de Bad Bellingen, prévu comme le dernier du lot. Le parcours fut construit, la fermeture d’une exploitation agricole a rendu possible la construction d’un deuxième parcours contigu ainsi que celui de Bamlach. Et puis, le Markgräflerland est devenu le domicile familial.
Entretemps, Heinz Wolters a construit quatre parcours de golf pour le Drei Thermen Golfresort, avec des caractéristiques golfiques et naturelles diverses: au pied de la Forêt Noire, sur les collines de Markgräflerland et au milieu de la forêt. Avec le temps, les parcours se sont véritablement unis les uns avec les autres. La Fédération nationale a décerné quatre étoiles aux sites de Bamlach.
Heinz Wolters a acheté un hôtel et l’a fait rénover au standard quatre étoiles. Depuis,
48 appartements ont été rattachés à l’hôtel et deux clubhouses ont été construits ou rénovés. De plus, planifiant à long terme, il a repris un grand terrain qui a été désigné comme «surface spéciale hôtel de golf B15» au niveau du plan d’affectation des sols.
Grâce à l’hôtel de golf et de conférences haut de gamme, Am Quellenhof, le resort de golf avec ses quatre 18 trous et deux parcours courts devrait satisfaire toutes les exigences. A présent, le projet et les plans sont terminés. Les expertises environnementales sont en train d’être
établies et la demande pour le plan d’aménagement a été déposée.
Comme tout promoteur, Heinz Wolters s’efforce de privilégier dès maintenant les personnes intéressées qui «recherchent la qualité de vie et s’intéressent au rendement d’un bien immobilier. Pour eux, un régime de propriété partielle à Bad Bellingen représente une aubaine». Des appartements en attique et des suites répondant aux souhaits des acheteurs, peuvent déjà être réservés.
Les greens sont durs et rapides, les plans d’eau nombreux et, depuis chaque trou, la vue est splendide. Malgré le fait que l’Andermatt Swiss Alps Golf Course n’en soit qu’à sa quatrième saison officielle, il séduit déjà par sa qualité irréprochable. Les deux jeunes golfeurs professionnels qui grimpent, Zeno Felder et Frederic Cathomas, aiment volontiers relever le défi de ce parcours qui rappelle les links écossais.
Frederic, 20 ans, connaît Andermatt depuis son enfance. Domicilié à Sedrun, il venait ici pour skier en hiver ou faire de l’escalade en été. Sportif enthousiaste, il a également pris plaisir à jouer au golf dès son jeune âge. «Le parcours 18 trous d’Andermatt me permet de jouer sur un site golfique de tout premier ordre. Les conditions climatiques
à cette altitude rendent chaque tour différent. Je trouve particulièrement intéressant que chaque trou possède son propre caractère.»
Il y a, par exemple, le trou n° 13, où on se retrouve confronté au départ à un véritable défi dû au vent contraire, ou le 15 avec son dogleg extraordinaire le long de la rivière Reuss.
Quand à Zeno, il est professionnel de golf depuis trois ans. Âgé de 27 ans, il a déjà joué sur de nombreux parcours en Suisse comme à l’étranger et il sait ce qui fait un bon parcours. «J’ai été très agréablement surpris quand j’ai joué pour la première fois à Andermatt.
C’est un parcours excellent qui tient facilement la comparaison avec d’autres parcours de championnat de 18 trous. Ceux qui n’ont jamais joué ici en affrontant les conditions de la haute vallée, ont manqué quelque chose.»
L’Andermatt Swiss Alps Golf Course a été reconnu meilleur parcours 18 trous de Suisse par Swiss Golf Awards. Le vote a suscité un véritable intérêt: plus de 15’000 personnes y ont participé. Cela a réjoui tous les responsables du golf d’Andermatt. «Être élu meilleur parcours de Suisse est un grand honneur pour toute l’équipe du golf, d’autant plus que seuls des
golfeurs suisses ont voté. Ce succès reflète le grand engagement et l’incroyable travail de ces dernières années», explique Daniel Speer, golf operations manager de l’Andermatt Swiss Alps Golf Course.
Trous: 18, par 72, parcours de championnat
Saison: de mai à octobre
Dénivelé: 80 à 100 m
Surface totale: 130 ha
Longueur: départ or 6’334 m, blanc 6’127 m, jaune 5’843 m, bleu 5’355 m, rouge 5’083 m
Plus d’information sur andermatt-golf.ch
ou au +41 (0)41 888 74 47
• Deux nuitées en chambre double au Radisson Blu Reussen, Andermatt
• Petit déjeuner pour deux personnes au restaurant Spun
• Une bouteille de vin dans la chambre
• Deux green fees à l’Andermatt
Swiss Alps Golf Course
• Balles de practice, birdie book, eau minérale, fruits
À partir de CHF 345.– par personne
Andermatt Swiss Alps Golf Course Zeno FelderEn 1969, quelques pionniers passionnés ont fondé le Golf Club de Verbier en construisant un Pitch & Putt de 18 trous. En 1992, un «vrai» parcours a vu le jour aux Esserts. Les 20 et 21 juillet prochains, les golfeurs du Val de Bagnes marqueront ce jubilé par une grande fête conviviale durant deux jours.
THÉRÈSE OBRECHT HODLER
Quand on dévale la pente des Esserts en hiver, près du remonte-pente Le Rouge, on peine à s’imaginer qu’un parcours de golf puisse exister ici après la fonte de neiges. Il aura fallu l’expertise et l’imagination d’un architecte de golf comme Donald Harradine pour dessiner un tracé qui soit à la fois intéressant du point de vue golfique et pas trop fatigant pour les joueuses et les joueurs jeunes et moins jeunes.
Conseillé par quelques golfeurs mordus de la station, Don Harradine a su éviter aussi bien les descentes abruptes et les montés ardues, en trouvant une astuce insolite. Il a placé le trou no 1 au sommet de la pente et le 18 au point le plus bas du terrain. Ainsi, à deux exceptions près – les trous no 15 et 16 qui sont en légère montée – les golfeuses et golfeurs peuvent négocier les trous à plat ou en faible dévers, voire en descente. Pour se rendre au départ ou
au driving range tout en haut du parcours, on utilise des navettes depuis le parking près du clubhouse et du green du 18. Il y a un petit effort à fournir – on fait du sport après tout –, pour rejoindre à pied les quatre cents mètres séparant le green du 14 du tee du 15.
Mais ce parcours vaut bien le détour pour ceux qui apprécient le silence, le dégagement et la nature en haute montagne. Par beau temps, les joueurs bénéficient d’une vue splendide sur le Val de Bagnes et les cimes enneigées autour du majestueux massif des Combins et les Aiguilles du Midi. Assez court avec ses 5200 mètres des tees de championnat, ce par 69 demande cependant des coups droits et précis. Quatre ruisseaux entrent en jeu sur une dizaine de trous, à cela s’ajoutent plusieurs doglegs, une quarantaine de bunkers et de nombreux arbres. Le parcours est sélectif, ce qui explique sans
doute les divers titres de champions suisses interclubs, remportés par les équipes de Verbier entre 1981 (à l’époque du seul Pitch&Putt !) et 2018.
«Le plus difficile était de réunir les parcelles qui appartiennent pour la plupart à des propriétaires privés, à la commune ou encore à un consortage pour le driving range», précise Robert Gaillard, président du Golf Club de Verbier (GCV) depuis 2013. Téléverbier défraie les différents propriétaires en hiver et le Golf Club prend le relais en été. Ce dernier jouit d’un droit de superficie jusqu’en 2035, renouvelable heureusement. Le plus dur, on l’imagine sans peine, est la préparation du parcours au printemps. «Nous partageons notre terrain de jeu avec Téléverbier, explique Robert Gaillard, la piste du Rouge
descend jusqu’à la station et les résidus de neige, surtout artificielle, peuvent rester longtemps sur place. Nous les déblayons alors à l’aide des dameuses de Téléverbier.» «Avant 1969 et la construction du Pitch&Putt des Moulins, un 18 trous, Verbier avait un Club de golf mais pas de terrain, et les golfeurs devaient aller jouer à Montreux ou dans d’autres clubs de la région», précise le président. Avant 1969, il n’existait d’ailleurs en Valais que le Golf de CransMontana. On comprend d‘autant mieux que dans les années 1980, aucun organisme public, ni même les groupements écologiques et encore moins la population locale ne se soient opposés au projet de construction d’un «vrai» parcours de golf devisé entre 6 et 7 millions de francs. Bien au contraire, l’ensemble du secteur économique, le tourisme régional et cantonal ainsi que la commune de Bagnes ont fortement appuyé cette initiative. D’importants travaux de terrassement ont coûté plus de 2 millions, l’aménagement proprement dit, soit la construction des tees, greens et bunkers etc., environ 2,5 millions et un autre million fut consacré à l’arrosage automatique sur tout le parcours.
Avant même d’être terminé, le golf de Verbier a déjà compté plus de 350 membres, un chiffre qui
NACH ANDALUSIEN – MIT UNS.
est monté à 400 aujourd’hui. Il faut également relever que le GCV compte dans ses rangs 61 juniors et 33 enfants dans la section Academy. Parmi les membres, on note la présence d’anciennes gloires du ski comme Roland Collombin, Philippe Roux, William Besse et aussi l’actuel champion Daniel Yule, originaire de la vallée voisine, le Val Ferret. Outre les Valaisans du cru, on trouve aussi parmi les membres bon nombre de Suisses romands et alémaniques ainsi que des Français, Belges, Anglais et Italiens notamment, propriétaires à Verbier ou dans la région. La finance d’entrée se monte à 5000 francs, la cotisation annuelle à 1250 francs. Ceci pour l’usage des 18 trous aux Esserts et autant au Pitch & Putt des Moulins, entre mai et novembre.
Pour fêter dignement ce cinquantième anniversaire, le GCV organise une partie officielle le samedi 20 juillet en invitant les politiques ainsi que les présidents et capitaines des clubs romands et tessinois. Le dimanche est réservé aux membres du club avec un tournoi «parcours gourmand» présentant toutes sortes de spécialités valaisannes. La traditionnelle raclette et le coup de blanc contribueront sans aucun doute à créer une joyeuse ambiance dont le Valais a le secret.
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En tant qu’acheteur, nous vous ferons acquérir un bien immobilier sous forme d’un appartement avec tous les avantages d’une acquisition immobilière classique et contribuerons simultanément à la constitution d’un pool locatif minimisant le risque locatif. Vous êtes impliqué dans toutes les locations des appartements d’hôtel. Dès le début, vous avez la possibilité d’atteindre un rendement locatif supérieur à la moyenne.
L’utilisation des wedges requiert un bon toucher. Le choix des clubs adéquats dépend de plus en plus souvent de critères très précis. GOLFSUISSE vous apporte les réponses aux questions fondamentales que vous vous posez.
Dans une étude poussée, Titleist est arrivé à la conclusion que l’usure des wedges commence à se faire sentir sur la performance des coups après environ 75 parties. Après 50 autres parties, les résultats empirent drastiquement. Pour le golfeur amateur moyen, qui joue une fois par semaine sur le parcours, un wedge tient en théorie deux ans. Si on pose la question aux pros du Tour, ils avouent parfois qu’ils ont de la peine à se séparer de leurs
wedges et qu’ils aimeraient les garder longtemps dans leur sac en raison des bonnes sensations qu’ils ressentent.
La question est aussi difficile à trancher que de savoir quel fabricant produit les meilleures automobiles sur le marché. Chaque joueur a ses attentes particulières. C’est pourquoi vous devriez vous informer avec soin avant de faire votre choix. La
bonne nouvelle: avec la plupart des fabricants, vous ne pouvez pas faire d’erreur. Si un club vous plaît, c’est déjà une bonne chose. Si le bounce, le grind et le loft conviennent à votre jeu, les chances sont bonnes que vous ayez trouvé un ami fidèle pour les prochaines années.
DE COMBIEN DE WEDGES A-T-ON
BESOIN DANS LE SAC?
Cela dépend des préférences, de la composition du sac et du nombre de wedges dont on a besoin.
Dimanche le 14 juillet 2019:
Match fee: CHF 50.– (plus green fee)
Inclus: jeton de balles, cadeaux de bienvenue, collation et apéritif dînatoire
10 parcours
Cadeaux de départ généreux
1500 participants
20 départs en shot gun
500 prix en nature
Des prix d’une valeur de plus de CHF 165’000.–à gagner.
50 voyages
Presenting Sponsors: Jaguar Land Rover Suisse, SWICA, John Deere, Travelhouse
Sponsors des prix: Boutique Hotel Jardi d’Arta Mallorca, Golf en Tyrol du Sud, Quellness-Resort Bad Griesbach, Andalucia Tourismo, Provincia de Sevilla, Real Sevilla Golfclub
Sponsors
En général, ce nombre oscille entre trois et quatre, y compris le pitching wedge (PW).
QUELS SONT LES BONS LOFTS ?
Ici aussi il n’y a pas de règle précise. Les combinaisons préférées sont (après le PW) 52, 56 et 60 degrés (variante quatre wedges) ou 54 et 58 degrés (variante trois wedges). L’essentiel est que les différences de longueur entre les wedges soient régulières et que vous ayez le club adéquat pour chaque situation particulière.
LES WEDGES PEUVENT-ILS COMPLÉTER UNE SÉRIE DE FERS?
De nombreuses séries de fer sont proposées avec un pitching wedge assorti; parfois même avec un gap et un sand wedge. Le pitching wedge est totalement justifié. Pour beaucoup de golfeurs il fait office de dixième fer et n’est utilisé que rarement pour des demi-coups ou des coups autour du green. Mais le joueur qui aimerait l’utiliser de façon polyvalente sera mieux servi avec un wedge spécial.
Les alliages (le finish) sur les wedges sont bien plus variés que sur n’importe quel autre type de
Voici une recommandation pour le choix des wedges selon le type de joueur:
Dames:
fer 7 – PW, SW, hybride 5, bois de fairway 7, driver
Dames de niveau plus élevé:
fer 6 – PW, GW, SW, LW, hybride 4, bois de fairway 4, driver
Hommes:
fer 6 – PW, SW, hybride 5, hybride 4, bois de fairway 5, driver
Hommes de niveau plus élevé:
fer 5 – PW, GW, SW, LW, hybride 4, bois de fairway 5 et 3, driver
Joueurs du Tour:
fer 4 – PW, GW, SW, LW, hybride 3, bois de fairway 3, driver
clubs. De nombreux joueurs jurent qu’avec leurs RAW wedges qui rouillent, ils gagnent avec le temps plus de spin qu’avec des modèles chromés. Mais au final l’alliage n’est qu’une affaire de goût.
Comme pour tous les clubs, le joueur qui cherche l’outil adéquat pour son jeu ne peut pas faire l’économie d’un fitting professionnel pour les wedges aussi. Ce procédé ne détermine pas seulement les lofts adéquats, avec lesquels on atteint des modulations de longueurs régulières; les bounces et les grinds aussi ont une influence non négligeable sur les performances et devraient être testés, idéalement dans des conditions réelles.
Les conditions du sol jouent un rôle important, par exemple si vous jouez de préférence sur un parcours de type links ou sur un parkland tendre, mais aussi par rapport au type de sable dont sont pourvus les bunkers le cas échéant.
COBRA:
Les wedges King MIM de Cobra, avec moulage par injection poli au robot, assurent sensations et précision.
Prix: 190 francs
La gamme s’agrandit
Chariots de golf électriques at-hena
+ Conception suisse at-hena
+ Robustes et fiables
+ Disponibles dans votre région
+ Conseil spécialisé et service rapide
Vockey SM7: ils séduisent avec leur centre de gravité progressif, un affûtage de semelle amélioré et un spin porté à son maximum.
Prix: 189 francs
Le PM Grind 19 de Phil Mickelson et Roger Cleveland: plus d’offset et une pointe de clubs plus haute pour les coups punchés, plus une technologie «groove-in-groove» et une semelle C-Grind configurée pour des contacts précis sur un large spectre de positions de balles.
Prix: 229 francs
SPIRIT
• Châssis aluminium et fibres de carbone
• Double moteur/180 watts
• Batterie LiFePO4 at-hena hautes performances
• Frein de stationnement
• Fonction marche/arrêt/distance
• Port USB
• Télécommande (en
• Empattement 55 ou
• Couleur des roues:
PACE
• Châssis aluminium/triple revêtement
• Double moteur/180 watts
• Batterie Li-ion at-hena
• Frein de stationnement et de descente
• Fonction marche/arrêt/distance
• Couleur des roues et du châssis:
Milled Grind: ces wedges au style agressif sont fraisés avec précision et offrent un spin maximal grâce à une touche finale parfaitement travaillée et aux stries ZTP.
Glide 2.0 Stealth: la tête de club en acier au carbone et les stries fraisées avec précision assurent une sensation de jeu plus douce et des coups plus rapides, pour plus de contrôle.
Prix: 168 francs
Disponibles auprès de revendeurs spécialisés
et de:
at-hena Golf Center
8953 Dietikon/ZH
Tél 043 495 00 10
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C’est le coup de bunker qui fait la différence entre les bons et les mauvais golfeurs. Et même s’il ne s’agit «que» d’un demi-kilo de sable, c’est là que tout réside.
MARCUS KNIGHT
Avant tout j’aimerais mettre les choses au clair: le coup de bunker n’est pas un coup difficile. Mais c’est le coup le plus risqué sur le parcours, car il implique de manquer la balle à haute vitesse! Si vous échouez, la balle s’envolera comme une fusée par-dessus le drapeau. C’est pourquoi beaucoup de joueurs amateurs, lorsqu’ils entrent dans le bunker, sont pleins d’appréhension. Pour que cela n’arrive pas, placez-vous de façon à ce que la balle soit au centre de votre stance,
légèrement en avant. Mettez 60 % de votre poids sur la jambe avant. Effectuez un back swing généreux et confortable, swinguez vers l’avant, avec beaucoup de vitesse, et faites passer la tête de votre sand wedge trois centimètres sous la balle.
RÈGLE NO 1: RATER LA BALLE
Règle no 1 dans le bunker: ne jamais toucher la balle! Dans un bunker de green, faites le même coup que pour un pitch à 60 mètres. Au lieu de
frapper directement la balle, creusez un «tunnel» de 3 centimètres par-dessous. Enfoncez vos pieds dans le sable, cela vous aidera à stabiliser votre swing. Votre sand wedge devra toucher le sable dix centimètres avant la balle, passer dessous et quitter le sable dix centimètres plus loin. Le divot doit faire vingt centimètres de longueur, douze centimètres de largeur et trois centimètres de profondeur, pour un poids d’environ 500 grammes.
Prenez un club assurant une bonne distance depuis le gazon. Dans un bunker à hauts bords, vous avez normalement besoin d’un sand wedge de 56 degrés avec un angle d’attaque de 10 degrés. L’angle d’attaque empêche que la tête de club creuse trop profondément dans le sable. Comme son nom l’indique, le sand wedge emporte le sable et le balaie vers l’avant avec la balle. Avant, pour sortir du bunker, il était important d’ouvrir la tête du sand wedge. Grâce au design moderne des sand wedges actuels, avec leur semelle et leur angle d’attaque, ce n’est plus nécessaire. On peut maintenant se tenir devant la balle avec une surface d’impact presque à angle droit, ce qui permet de réduire le risque de «socket».
Au lieu d’une balle de 45 grammes, c’est 500 grammes de sable que vous déplacez! C’est un coup qui demande nettement plus de vitesse qu’une approche normale à 15 mètres, ce qui peut paraître bizarre quand le drapeau est placé juste devant votre nez. Le plus simple est de se tenir de façon normale, en commençant par un large back swing et puis en effectuant la traversée comme pour n’importe quel autre coup. Si vous avez une bonne profondeur de swing, le club passera sous la balle, soulèvera le sable, et avec un peu de chance la balle sera emportée et s’envolera sur le green pour rouler au drapeau.
Ce demi-kilo de sable est la partie essentielle du coup de bunker! Un coup qui doit toujours être le même: vingt centimètres de longueur, douze centimètres de largeur, trois centimètres de profondeur et la balle au-dessus du sable. Ne changez pas de tactique même si vous êtes un peu plus loin du drapeau. N’essayez en aucun cas de déplacer moins de sable. Dans ce cas, deux possibilités s’offrent à vous: accepter la situation, sortir du bunker en un coup et faire Parfois, ce sont plus de 500 grammes de sable qui s’envolent.
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deux putts. Et si vous préférez le risque, restez-en aux 500 grammes de sable, mais prenez un autre club, un approach wedge ou un pitching wedge. A condition bien sûr de réussir à passer par-dessus le bord du bunker.
Si vous avez une distance habituelle de 60 mètres avec le sand wedge, vous obtiendrez environ 15 mètres depuis le bunker, avec le sand wedge et le même swing, les 500 grammes de sable y compris. Si vous voulez jouer plus loin, prenez un autre club. Si vous voulez que la balle soit plus courte, réduisez la vitesse en jouant sur la
longueur du swing ou sur le feeling. Une bonne image: essayez de déplacer le sable aussi loin que la balle est censée rouler! Elle roulera probablement plus loin si vous prenez un approach wedge ou un pitching wedge.
Comme je l’ai déjà dit, le coup de bunker est le plus difficile. Pour l’exécuter de façon correcte, il faut beaucoup de vitesse, même si le drapeau se trouve tout près. Si vous calculez mal les trois centimètres de profondeur, les conséquences peuvent être désastreuses. Mais c’est un risque qu’il faut savoir accepter. Chaque semaine, sur le PGA Tour, quelques-uns des meilleurs joueurs
On me demande toujours si, dans un bunker, il n’est pas possible de chipper la balle, pour autant que la bordure ne soit pas trop haute. Ma réponse est généralement non. Il y a des exceptions, comme par exemple si la bordure du bunker est très profonde et que le drapeau se trouve à l’autre bout du green, ou si l’on dispose de 25 mètres ou plus pour laisser rouler la balle. Jouer un chip depuis le sable, un coup qui demande une précision au millimètre, est beaucoup plus difficile que frapper le club deux à quatre centimètres sous la balle. Putter est également possible, si le bunker n’a pas de bordure et que le drapeau est très proche.
au monde se plantent complètement en sortant leur balle du bunker. Et ce sont des gens qui gagnent des millions avec ce sport. Il faut donc accepter le risque et tenter sa chance. Mais si vous ne mettez pas la vitesse nécessaire pour soulever les 500 grammes de sables avec votre club, vous n’apprendrez jamais ce coup.
Si vous pouvez vous motiver à entraîner ce coup dix minutes par semaine, vous aurez beaucoup moins d’appréhensions à l’avenir lorsque vous vous retrouverez à la «plage».
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GolfersChoice Engadin Pro Am – un tournoi que vous ne devriez pas manquer cet été!
Il y a tournoi et tournoi. Le GolfersChoice Engadin Pro Am en est un, et de surcroît, très particulier pour de nombreuses raisons. L’une d’elles est certainement l’endroit où il se déroule: l’Engadine, la plus belle haute vallée du monde. De plus, il affiche des parcours de golf fantastiques: encadrés de prairies de montagne, de ruisseaux, lacs et mélèzes. Samedan le plus ancien site du pays, est appelé à juste titre le «St Andrews suisse». Zuoz, deuxième parcours de l’Engadine Golf Club, constitue l’autre défi. Le tournoi qui aura lieu du 25 au 27 août 2019, se jouera sur les deux sites. Trois amateurs formeront un flight avec un pro.
Le gagnant sera le vainqueur net des deux tours. Mais quelle que soit la forme et la qualité de son jeu, en Engadine le golf reste toujours un vrai plaisir… agrémenté parfois, par la faune. Il arrive qu’au trou N° 9, pendant le putting, une renarde passe avec ses petits, que des chevreuils sautent à travers le parcours ou qu’une belle huppe fasciée – espèce particulièrement magnifique de l’avifaune avec sa huppe érectile et son plumage barré de noir et blanc sur les ailes – entame un concert tel un klaxon. On dirait des applaudissements pour le jeu, ce qui rend ce tournoi si unique! Alors, dépêchez-vous de vous inscrire afin de vous assurer une place!
GOLF ENGADIN
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Téléphone 081 851 04 66
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• Y compris 2 nuitées dans un des hôtels partenaires participants (Hotel Cresta Palace, Hotel Saratz et Hotel Castell)
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• Hors TVA.
De plus en plus de gens souffrent d’allergies.
Vous vous demandez ce que la rougeole et les allergies ont en commun?
Ce sont des pathologies qui attaquent notre système immunitaire.
DR. KERSTIN WARNKELorsque nous souffrons d’une allergie, notre corps réagit de façon excessive à des facteurs extérieurs inoffensifs pour la santé, par exemple les grains de pollen. Notre corps essaie de se débarrasser de ce pollen; les yeux et le nez coulent, les bronches sont irritées.
En cas de rougeole, le système immunitaire ne réagit pas, car à moins que nous ayons déjà eu la maladie, nous ne sommes pas immunisés. Notre système immunitaire est trop lent à se mettre en route et perd la course contre le temps. C’est de cette façon qu’apparaissent les épidémies.
Tous les allergiques aimeraient bien pouvoir se faire vacciner contre les allergènes, et tous ceux
qui ont eu la rougeole et qui s’en sont sortis auraient bien aimé avoir été vaccinés.
C’est là le parallèle entre les allergies et la rougeole: la vaccination. Les malades désireux de se débarrasser définitivement de leur allergie peuvent tenter une «désensibilisation». Leur système immunitaire doit en quelque sorte subir une conversion en apprenant à ne pas lutter contre l’allergène. Le patient reçoit une faible dose de l’allergène concerné. La concentration est trop faible pour déclencher la maladie et –pour autant que cela fonctionne – le système immunitaire reconnaît l’allergène comme n’étant plus perturbant. La dose est ensuite lentement augmentée, afin que le système immunitaire
apprenne de façon durable à ne plus considérer l’allergène comme nocif.
Dans le cas de la vaccination contre la rougeole, le corps reçoit une certaine quantité de virus. Ces fragments de virus ne peuvent pas déclencher eux-mêmes la maladie, mais le système immunitaire les reconnaît comme nocifs et forme des anticorps. Il n’est pas possible d’empêcher la transmission de la maladie, car le virus de la rougeole est extrêmement contagieux. Cependant, si l’on est vacciné, le système immunitaire est tout de suite en état d’agir. Il reconnaît le virus et va lui envoyer les molécules d’anticorps déjà existantes pour l’étouffer dans l’œuf.
En cas d’allergies communes, les médicaments sont souvent une alternative à la désensibilisation. Le système immunitaire libère une substance, l’histamine pour lutter contre les allergènes présents dans le corps. Il existe des médicaments qui freinent la production d’histamine. Ils sont efficaces, mais provoquent aussi des effets secondaires, comme par exemple une certaine fatigue. Cette fatigue est plus ou moins prononcée selon le type d’antihistaminiques, aussi convient-il de tester différents médicaments.
Les gouttes pour le nez et les yeux et les sprays à usage pulmonaire peuvent aussi influencer l’action locale des allergènes sur les muqueuses. Ils ont un effet stabilisateur et décongestionnant sur la muqueuse du nez et des yeux et sur les parois des bronches. Certains de ces médicaments contiennent de la cortisone avec un fort effet anti-inflammatoire. Il n’est pas aboslument nécessaire de traiter les réactions légèrement allergiques par des médicaments. Il faut
cependant savoir que les inflammations chroniques et permanentes ne sont pas bonnes pour la santé en général. Le corps est pour ainsi dire en «situation d’urgence» permanente. A long terme, et surtout dans le sport de compétition, il peut subir une perte de ses capacités. Les réactions allergiques plus fortes devraient donc être traitées médicalement.
Avec la rougeole il n’y a pas d’alternative à la vaccination. Si l’on n’est pas protégé et qu’on attrape la rougeole, ont peut juste espérer que notre système immunitaire lutte avec succès contre le virus et gagne la course contre le temps. Les symptômes de la maladie, qui ressemblent au début à ceux d’une grippe, peuvent être traités avec des médicaments anti-douleur. Les démangeaisons dues aux éruptions cutanées peuvent être soulagées par des crèmes et des gels. Mais c’est tout. Il n’est pas possible de traiter les causes de la rougeole. Il n’y a donc pas d’alternative à la vaccination, à moins d’avoir attrapé la maladie et développé des anticorps. Grâce à la vaccination, le corps
forme des anticorps qu’il enregistre pour un usage actif ultérieur. C’est la formation des anticorps qui explique les effets secondaires qui surviennent parfois, comme une tache rouge et une enflure à l’endroit du vaccin, une certaine fatigue ou de l’inconfort, mais ces symptômes disparaissent à 100 % après une courte période.
Le système immunitaire des adultes est plus mûr que celui des enfants, car les adultes qui ont survécu aux maladies infantiles ont développé une immunité. Bien sûr, grâce aux progrès de la médecine il n’est plus nécessaire d’être en danger de mort pour s’immuniser, puisqu’on peut se faire vacciner.
Il faut balayer de toute urgence la croyance selon laquelle les enfants qui ont subi des maladies infantiles se développent mieux ou plus vite que les autres. C’est faux et cela a été étayé par de nombreuses études! En revanche, des maladies commes les oreillons peuvent provoquer l’infertilité chez le malade, ou, pour la femme enceinte exposée à la rubéole, le décès de l’enfant avant la naissance en raison de malformations extrêmes.
Mon appel personnel: faites-vous vacciner, vous et vos enfants, conformément au programme suisse de vaccination. C’est plus important que jamais pour la santé de notre société.
Dr med. Kerstin Warnke, médecin-chef médecine du sport, Hôpital cantonal de Lucerne. Chief Medical Officer, Swiss Olympic jusqu’à Rio 2016, Chief Medical Officer Swiss
Elle a abordé le tour final en pole position mais a dû s’incliner devant la grande favorite, l’Espagnole Macarena Campomanes. Au terme de son premier Championnat d’Europe, Sophie Ducrey s’est retrouvée à l’ingrat 4e rang. Chez les hommes, Markus Frank était le meilleur sous nos couleurs.
STEFAN WALDVOGELSeul l’orage aurait pu perturber son sommeil, a dit Sophie Ducrey avant d’entamer le tour final du Championnat d’Europe seniors dames et messieurs à Ascona. «J’étais nerveuse au premier trou, puis je me suis vite calmée», raconte la Lausannoise de 51 ans, qui a rapidement retrouvé ses esprits après le «misérable» dernier tour de 79 coups. «Je n’avais pas compté avec une victoire car je connais la force et la constance de Macarena Campomanes. Une médaille m’aurait comblée mais ce 4e rang est une mauvaise récompense, surtout pour mon deuxième tour de six coups sous le par», a regretté Sophie Ducrey. Même le soutien d’un caddy aussi éminent qu’Yves Hofstetter, président du Golf Club de Lausanne, n’y a rien changé: sa petite avance d’un coup s’est inexorablement transformée en un retard de onze points.
«Je n’ai encore jamais pensé que le golf pourrait être aussi simple», a dit Yves Hofstetter en félicitant la tenante du titre, Macarena Campomanes après sa victoire magistrale. L’Espagnole de 55 ans, handicap + 0,4 (!), est à sa troisième médaille d’or chez les seniors, sans parler d’une médaille d’argent et de bronze. «C’est sans aucun doute l’un des plus beaux titres pour moi. Il y a un an, j’étais mal partie et j’ai dû rattraper beaucoup de retard. Cette année, le parcours n’était pas tout à fait aussi difficile mais d’autant plus beau», a dit l’heureuse gagnante, tout de rouge vêtue.
Chez les hommes, c’est le dernier putt qui a tout décidé: le Suédois Mattias Pernheden a terminé le tournoi avec un birdie et une carte de 66 coups (–5). «Ce fut une rude bataille pour moi. Au trou no 17, j’ai enfin pu dépasser l’Anglais Edward Richardson en réussissant un birdie», a dit Mattias Pernheden, 53 ans, qui en est à son troisième Championnat d’Europe. L’année dernière, il a perdu sur le fil. «Ce titre gagné en Suisse est une sorte de revanche qui me
réjouit énormément», a ajouté le joueur de Göteborg, soutenu par tout un groupe de supporters suédois.
Markus Frank, clairement le meilleur senior suisse, était à une longueur du leader à la mi-tournoi. «J’ai bien joué, mais j’ai eu de la malchance avec quelques lip-out sur le green», a dit Markus Frank. Le champion d’Europe 2017 était l’un des rares à jouer en pantalons longs malgré la chaleur et l’humidité.
Il est resté à l’ombre des arbres, portant une serviette refroidissante autour du cou. «J’ai un peu souffert de la chaleur», a avoué le joueur de Niederbüren, membre du comité de Swiss Golf. «Dans l’ensemble, je suis satisfait du tournoi. Juste avant le deuxième tour j’ai dû participer à une conférence téléphonique, mais grâce au soutien de mon épouse Monica, j’ai pu manger rapidement pendant le trajet en voiture», ajoute le directeur du «Custom Programme» à l’Université de Saint-Gall. Avec un total de –3 après trois tours, il pointe au 7e rang partagé au classement.
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Thomas Murphy (La Largue) est le deuxième meilleur Suisse. Jouant de mieux en mieux, il s’est classé au 21e rang. Andreas Bauer a débuté le tournoi à égalité avec son collègue de club, Markus Frank, avec une solide carte de 69 coups, avant de reculer au 36e rang. Reto Aeberhard (Ybrig) était le quatrième Suisse qualifié pour la finale des 54 meilleurs et a terminé le tournoi au 49e rang.
Sur les six dames seniors suisses en lice, Sophie Ducrey était la seule à passer en finale pour le titre de championne d’Europe. Sur le leaderboard électronique on a aussi vu apparaître le drapeau américain parmi les dix premières. Tout le monde ne le sait pas: comme tous les grands championnats de golf, le Championnat d’Europe des seniors dames et messieurs est lui aussi «open». On ne doit pas obligatoirement venir d’un pays européen pour remporter le titre et pour obtenir ainsi une invitation pour l’Open américain des seniors.
En compagnie de son mari, Gigi Higgis s’est rendue de Floride au Championnat d’Europe au Tessin et s’est dit «complètement enthousiaste».
«Je joue divers tournois en Europe, mais ne suis encore jamais venue à Ascona. Le panorama et le parcours sont tout simplement exceptionnels», a-t-elle remarqué avant le dernier tour. Etant donné la chaleur qui a régné le dernier jour, le club a même engagé un caddy expérimenté pour elle. En plus d’un élégant «bag-tag» en cuir, elle a également reçu, comme tous les participants, une photo souvenir du pro Patrick Jantet en plein swing. Ravie de son expérience tessinoise, l’Américaine est repartie pour passer quelques jours en touriste à Lucerne.
Christoph Städler avait lui aussi toutes les raisons d’être content. L’Allemand a certes manqué le cut pour un point, mais au deuxième tour il a réussi un trou-en-un au difficile 17. «C’était mon premier hole-in-one depuis 1986», a-t-il déclaré lors de la soirée de gala. A cette époque, il a conclu une assurance spéciale mais sans jamais pouvoir l’utiliser. Grâce à la générosité des sponsors il n’a pas dû débourser un sou pendant la soirée de gala, bien au contraire. Le groupe Giardino lui a offert deux nuitées pour deux personnes dans les trois hôtels du groupe à Ascona, St. Moritz et Zurich.
L’Association européenne de golf (EGA) organise chaque année une vingtaine de tournois. Le président de l’ EGA, Pierre Bechmann, est plein de louanges à propos du Championnat d’ Europe seniors dames et messieurs. A son avis, les membres du club hôte profitent également d’un tel évènement.
Vous avez assisté à divers tournois organisés par l’ EGA cette saison. Quel regard portez-vous sur le Championnat d’ Europe seniors à Ascona?
Un site parfait et une collaboration parfaite entre les diverses organisations impliquées. Le parcours est un bon test pour les meilleurs golfeurs et golfeuses, et même ceux qui jouent moins bien peuvent avoir du plaisir dans ce merveilleux parc. Ajouté à l’hospitalité renommée de la région touristique d’Ascona, vous trouverez difficilement une meilleure combinaison pour un Championnat d’Europe seniors.
Quelles sont les difficultés pour trouver des parcours qui conviennent?
Cela ne devient certainement pas plus simple. Les associations nationales ont besoin d’un nombre relativement élevé de parcours pour organiser leurs tournois. Et nous nous greffons là-dessus avec nos besoins. Nous dépendons donc des associations et de leurs clubs. L’exemple d’Ascona
golfparks.ch/oberkirch
montre toutefois comment un club peut bénéficier d’une évènement golfique «high-class». Un Championnat d’Europe est exigeant pour tous, du greenkeeping jusqu’au restaurant. Les membres ne sont pourtant pas toujours enchantés de voir le parcours fermé pendant cinq à sept jours. C’est un argument que je connais. Mais je crois que les membres sont aussi fiers d’un grand évènement, si on l’explique et le prépare bien. A une époque où l’individualisme a le vent en poupe, j’estime qu’il faut aussi soutenir le sport. Je trouve qu’un membre devrait être fier de son parcours. A mes yeux, cela est comparable à une belle maison: on y invite volontiers des hôtes.
Vorspeise: Buntes Bouquet mit saisonalen und natürlichen Impressionen
Hauptgang: Golfspiel mit Frischluft à discrétion
Dessert: Cocktail der Sinne mit einem Schuss Glücksgefühl
Quelques jours après son 17 e anniversaire, l’amateure Elena Moosmann a fêté le plus grand succès de sa jeune carrière avec une victoire au VP Bank Ladies Open de Gams. Au classement mondial professionnel, elle obtient ainsi de précieux points pour une éventuelle participation aux Jeux olympiques.
Double première: un nouveau format et une première victoire suisse au tournoi LET Access à domicile. «C’est ce qui a pu arriver de mieux à ce tournoi», se réjouit Guido Mätzler, président du comité d’organisation, après le putt décisif enquillé par Elena Moosmann. La junior de Zoug, 17 ans, a
remporté cette sensationnelle victoire dans deux matchs sur 9 trous dans une finale raccourcie.
Elena Moosmann a mené presque tout au long contre l’Anglaise Hayley. Mais lorsque la Suissesse a frappé son dernier drive dans le rough, le
suspense est monté en flèche. «Je savais que le tournoi ne serait fini que lorsque j’aurais gagné mes deux matchs contre des proettes, et cela a rendu cette journée très spéciale.» Elle a tenté de faire abstraction à la fois des nombreux spectateurs et photographes et du résultat en cours. «J’ai assez bien réussi et je n’ai jamais été vraiment nerveuse», a raconté l’amateure, au comble du bonheur.
Déjà lors de la demi-finale contre la proette suédoise Emma Nilsson – gagnante de l’Ordre du Mérite en 2018 – la Suissesse a fait preuve de nerfs solides, terminant le match sur 9 trous «all square». En raison de son meilleur classement dans les tours de stroke play, Elena Moosmann était automatiquement qualifiée pour la finale.
Elle a su se sortir de positions délicates: Elena Moosmann.Tandis que bien des décisions tombent dans la phase de match play lors des grands championnats amateurs, on ne joue plus guère de tournois dans ce format sur le circuit professionnel. «Le fait que ces matchs se soient joués sur 9 trous était aussi très spécial. Chez les amateurs, on joue généralement 18, voire 36 trous», a dit Elena Moosmann à propos du nouveau format, appliqué pour la première fois lors du VP Bank Ladies Open cette année. Mais à cause du mauvais temps, seuls deux des trois tours prévus sur 9 trous ont pu être joués.
Elena Moosmann avait déjà brillé par sa «cool attitude» dans les tours de qualification, alors qu’elle ne participait qu’au deuxième tournoi professionnel de sa carrière. En compagnie de la joueuse du cadre national, Klara Wildhaber, elle a pris la tête du leaderboard avec –5 au premier tour. Puis elle est restée en tête, à égalité avec l’Autrichienne Isabella Holpfer, avant le match play décisif. Etant donné que les amateurs ne peuvent pas gagner de prize money au golf, le chèque de la victoire, environ 4400 euros, a été remis entièrement à l’Anglaise Hayley Davis. La «rémunération» des amateurs sont en règle générale les points au WAGR, le World Amateur Ranking. Mais puisque le R&A ne reconnaît pas
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www.golflosone.ch
le nouveau format de match play court, les points du classement amateur mondial n’ont pas pu être distribués à Gams. Cela était forcément «un peu bête» pour toutes les amateures bien classées, a estimé Elena Moosmann en découvrant cette mauvaise surprise.
Mais tout n’est pas négatif pour elle, car sa victoire après deux tours lui apporte des points pour une éventuelle participation aux Jeux olympiques au classement professionnel nettement plus important, le Rolex Ranking. Avec son 6e rang obtenu au tournoi LET Access de Neuchâtel, le titre de Gams lui vaut actuellement le 614e rang au classement mondial.
Elena Moosmann est ainsi la deuxième Suissesse derrière Albane Valenzuela, qui a de très bonnes chances de pouvoir participer aux Jeux olympiques de Tokyo dans deux ans. «Depuis ma prime jeunesse, je rêve de pouvoir aller aux JO. Jusqu’ici, j’avais pensé que Tokyo 2020 était un peu juste, mais jouer au Paris National, le parcours de la Ryder Cup, quatre ans plus tard me plairait aussi énormément», remarque l’adoles-
cente, qui fréquente un collège sports-études à Lucerne.
Pour assurer sa participation aux Jeux olympiques, Elena Moosmann a cependant besoin d’autres résultats de pointe sur le circuit pro. Pour l’instant, elle ne change pas sa planification de la saison. «Mon prochain objectif est le Junior Solheim Cup à Gleneagles. Les premiers tournois ont assez bien marché, pour l’instant suis qualifiée parmi les six premières du classement», raconte Elena Moosmann. Avec tout cela, elle a forcément très peu de temps pour l’école. «Pendant l’été, je suis absente environ la moitié du temps», avoue la collégienne. «Mais grâce à ce que nous appelons notre partenaire tandem et grâce aux outils en ligne, je me débrouille», ajoute-t-elle. Avant ou après les tournois en Suisse et à l’étranger, elle est devant son ordinateur portable ou sur son smartphone. Non pas pour jouer mais pour se préparer aux épreuves et examens. Elle devrait passer la maturité dans trois ans, et d’ici là, le siège de passagère dans la voiture d’Erika, sa maman, est devenu une sorte de place de
travail temporaire pour la jeune sportive. Le talent a été littéralement déposé dans le berceau d’Elena Moosmann, puisque sa mère a passé l’autorité de parcours pendant la grossesse. A cela s’ajoute le fait que les Moosmann habitent pratiquement à côté du parcours de Hünenberg. C’est au minigolf qu’elle a d’abord découvert son feeling avec la petite balle blanche. «C’est toujours le putting que je préfère», précise d’ailleurs Elena Moosmann. Et comme les pros, elle le perfectionne à la maison, au sec dans une installation indoor.
Nom: Moosmann
Prénom: Elena
Date de naissance: 20 avril 2002
Club: Ennetsee
Handicap: + 5,4
Coach: Jeremy Carlsen
Classement mondial
amateur: 85e
Classement mondial pro: 614e
«On a la sensation qu’un tour sur le circuit professionnel dure deux fois plus longtemps que lors d’un tournoi amateur», a estimé Klara Wildhaber à l’occasion du VP Bank Ladies Open de Gams. La joueuse du Golf Sempachersee a d’abord brillé avec un tour de 67 coups. Le lendemain, après la suspension du jeu en raison du mauvais temps, elle a dû terminer son deuxième tour par un froid glacial le matin. Après les tours de stroke play, elle a pointé au 4e rang partagé, manquant la demi-finale seulement à cause de son score moins bon du deuxième tour. Malgré cela, la junior de 19 ans était «extrêmement contente dans l’ensemble». Quant à la vitesse de jeu, elle s’est cependant trompée: avec les nouvelles règles de golf, un tour dure en moyenne 4 heures et 40 minutes chez les professionnels. «C’est xy minutes de moins qu’il y a une année», selon l’organisatrice du tournoi, Gabriele Nauer.
Entre autres, les joueuses ont le droit de chercher une balle seulement pendant trois
minutes et non cinq, comme par le passé. «Nous n’avons pas dû chronométrer un seul flight, tout le monde était parfaitement au courant des nouvelles règles, et nous n’avons dû répondre qu’aux questions d’usage», a résumé Rudi Achermann, l’un des quatre arbitres. Le «ready golf raisonnable» implique selon lui qu’on ne cherche pas une balle en commun, mais que les partenaires de flight continuent de jouer.
Au premier match play entre Elena Moosmann et la proette suédoise, Emma Nilsson, on était loin du «ready golf». La Suissesse a donné le putt à son adversaire, mais Emma Nilsson n’était, pour des raisons inexplicables, pas sûre de pouvoir accepter ce «cadeau». Malgré les encouragements de la part des coaches et spectateurs, elle a tenu à attendre la décision de l’arbitre...
L’agence Pitch & Play organise une nouvelle série de tournois LET Access cette saison en Suisse, avec la conviction que le golf féminin mérite mieux et qu’il peut offrir du spectacle au même titre que le circuit masculin. Rencontre avec GOLFSUISSE lors du Neuchâtel Ladies Championship.
En 2017, l’agence genevoise Pitch & Play fondée par Alexis Sikorsky, un entrepreneur passionné de golf, a mis sur pied un premier tournoi LET Access Series (LETAS) à Bossey, le club transfrontalier près de Genève. Un succès. Deux ans plus tard, Pitch & Play organise déjà quatre tournois LETAS en Suisse: Neuchâtel, Lavaux, Bossey et une finale en octobre, la «Road to La Largue».
Il y a un ou deux ans, le Ladies European Tour était moribond, les proettes n’avaient que peu de possibilités de jouer en compétition, et l’organi-
sation de tournois LETAS supplémentaires était donc urgente. «Pitch & Play estime que les golfeuses professionnelles méritent d’être mieux traitées et qu’il faut leur donner la possibilité de jouer des tournois», déclare Morgane Gaiddon, responsable de l’évènementiel de l’agence, aux côtés de l’ancien teaching pro, Benjamin Bruneau, development manager de Pitch & Play. «De plus, l’attitude des proettes est bien plus sportive et conviviale que celles des hommes du Tour européen. Elles ne sont pas des divas, mais souriantes et sympathiques, notamment aussi lors des ProAm, poursuit Morgane Gaiddon,
THÉRÈSE OBRECHT HODLER Quelque 85 joueuses ont pris le départ au Neuchâtel Ladies Open. Ci-dessus l’Australienne Kristalle Blum.nous essayons de changer l’image des golfeuses professionnelles, dont le jeu est moins puissant, certes, mais plus précis et tout aussi intéressant que celui des hommes. On peut créer du spectacle avec le golf féminin également.»
A l’occasion du Lavaux Ladies Championship 2018, Corinne Jacot, membre du comité nouvellement constitué au Golf Club de Neuchâtel, a approché Pitch & Play. «Il fallait trouver un nouveau défi pour le club et redynamiser son image», explique-t-elle, d’autant qu’une majorité de membres étaient favorables et que des bénévoles s’annonçaient partants, du scoring jusqu’au prêt de chariots et à l’accueil des joueuses chez soi. Sans parler de la jeune équipe du greenkeeping, ravie de montrer son savoir-faire qu’elle a même posté sur Instagram. «Nous avons constaté que l’aventure de ce tournoi international renforce l’esprit de club et soude anciens et nouveaux membres»,
En haut: Jae Bowers (Angleterre). En
ajoute Corinne Jacot, ajoutant que le club (qui avait organisé le Neuchâtel Open du Challenge Tour en 1989, 1990 et 1993) est partant pour une édition 2020.
Si le club organisateur n’investit pas d’argent, il met néanmoins un parcours parfaitement préparé à disposition pendant cinq jours, de même que de nombreux bénévoles. Le coût d’un tournoi LETAS est d’environ 130’000 euros (dont 40’000 euros de prize money), et la recherche de sponsors reste laborieuse. Mais un tournoi du LET, la première division, coûte environ 600’000 euros et le prize money peut monter à 300’000 euros. «Il y a deux ans, quand le LET était tombé tellement bas, les filles venaient toutes jouer sur le LETAS et les promoteurs préféraient évidemment la variante moins coûteuse», précise Morgane Gaiddon. Mais cette année, un tournoi du LET à Sotogrande a soudain été annoncé aux mêmes dates, si bien qu’une cinquantaine de joueuses
possédant un droit de jeu du LET, ont renoncé au Neuchâtel Ladies Championship, réduit du coup à 85 participantes. «Nous poursuivrons les tournois LETAS mais dans le même temps, notre objectif est la mise sur pied du Swiss Open, un tournoi du LET en Suisse romande, l’année prochaine», annonce Morgane Gaiddon, sans dévoiler pour le moment des détails.
Face à ces nombreux défis, Pitch & Play – qui avait commencé en 2016 par la création d’un tournoi sur le Senior Tour, «Paris Legends» – a saisi la chance de s’allier avec SGH Sporting Events, une agence anglaise, spécialisée dans les voyages sur mesure aux grands évènements sportifs, qui a racheté ce printemps 80 % des actions de Pitch & Play. «Nous avons la même vision et les mêmes objectifs, nous voulons nous engager pour le golf féminin tout en conservant l’identité suisse», précise son directeur, Andrew Jennings.
bas: la gagnante Greta Isabelle Voelker (Allemagne) aux côtés de Di Barnard, Tour Director des LET Access Series, et de Blaise Godet, président du Golf Club de Neuchâtel. A droite: Marie Fourquier (France).Dix-sept proettes et amateures suisses ont participé au Neuchâtel Ladies Championship du 15 au 17 mai. Caroline Rominger et Elena Moosmann ont terminé au 6 e rang.
Au premier tour, une bise glaciale a balayé le beau parcours vallonné de Neuchâtel, réputé pour ses difficultés. Dans des conditions météo limite, aucune joueuse n’est restée sous le par. Deux semaines après sa sensationnelle victoire à Gams, Elena Moosmann, 17 ans, s’est accrochée comme toujours et a réussi un top 10 avec +4. Deux autres amateures suisses, Chiara Tamburlini et Klara Wildhaber, ont noté +6. Première proette suisse, Caroline Rominger a pointé au 25e rang, à égalité avec Victoria Monod et Natalie Armbrüster.
Le lendemain, avec un vent moins fort mais des greens toujours aussi rapides sur un parcours parfaitement préparé, Caroline Rominger a signé une carte de 69, soit dix coups de moins que la veille, avançant d’une vingtaine de rangs, à quatre longueurs de la leader, l’Allemande Greta Isabella Voelker. Vu les conditions du premier jour, le cut se situait à +22 (!).
Au tour décisif, les Suissesses ont tenu bon. Elena Moosmann, caddayé par son père, a réussi son meilleur score avec 73 coups. «Mes fers étaient bons et mon petit jeu stable. Le putting était un peu plus difficile mais j’ai rentré des putts de 4 ou 5 mètres pour birdie. Malheureusement, j’ai frappé une balle injouable dans le haut rough au trou no 4 et encaissé un double bogey», a dit la junior de Zoug, 6e au classement, à égalité avec Caroline Rominger.
La Grisonne a connu un tour chahuté avec triple bogey-birdie-double bogey et encore un birdie, perdant encore deux coups sur les deux derniers trous. Avec le score de 76, elle totalisait également +11 pour le tournoi. «Mes coups étaient bons en principe, mais nous n’avons pas l’habitude de greens aussi rapides et j’y ai laissé des plumes», a-t-elle commenté.
Chiara Tamburlini, 19 ans, a réussi le meilleur tour final côté suisse. Elle a noté –3 sur les front nine avant de perdre quatre points au retour, notant 72 coups pour un bon 13e rang au classement. Une longueur plus loin pointe une autre jeune amateure suisse, Victoria Monod (73). Après un début sensationnel avec –6 sur les front nine, elle s’est retrouvée au 3e rang
provisoire au 11e trou et a perdu son sang-froid. «Mon jeu est resté bon mais je n’ai pas maîtrisé la soudaine poussée d’adrénaline. Trois birdies de plus et je pouvais gagner! Je savais que j’en étais capable. La tension est montée en flèche et je me suis crispée devant les putts», a regretté la junior du Domaine Impérial, qui a néanmoins emmagasiné de la confiance pour les prochains tournois. Au bilan positif des Suissesses s’ajoutent Yael Berger au 20e, Klara Wildhaber au 24e et Caroline Sturdza au 27e rang.
La victoire s’est départagée au play-off entre la Suédoise Annelie Sjoholm et l’Allemande Greta Isabelle Voelker qui s’est imposée au premier trou supplémentaire, remportant son premier tournoi professionnel. De nombreux membres du Golf Club de Neuchâtel l’ont applaudie, telle Marie-Christine Schaer, ravie qu’un tel évènement fasse «bouger le club».
La quatrième et dernière étape (prévue pour le moment) des travaux de rénovation au Golf Club Crans-surSierre s’est achevée ce printemps. Ces travaux ont coûté 15 millions de francs, financés en partie par des fonds publics. Mais le directeur du tournoi, Yves Mittaz, le sait: «Un parcours n’est jamais fini.»
C’est devant la caméra de la chaîne locale valaisanne Canal 9 que sont posées les dernières plaques de gazon. Yves Mittaz explique au journaliste le pourquoi du comment des travaux, vêtu de bottes en caoutchouc, de jeans et d’une veste chic aux couleurs d’un sponsor du tournoi. Lors de sa conférence de presse en mai, le directeur du tournoi de l’Omega European Masters a présenté le chantier presque terminé. Ce sont surtout les «tout nouveaux trous 15 et 16» qui lui font le plus plaisir. «Regarde, c’est tout simplement magique», dit Yves Mittaz au club manager Pascal Schmalen, alors qu’ils se tiennent sur le nouveau green du 16.
Pour les amateurs, le 16 était jusque-là un par 4 très court et étroit, et pour les pros un par 3 très long et tout aussi étroit. «Cela ne convenait vraiment ni aux uns, ni aux autres. Nous en avons fait un véritable par 3 pour tous», explique
Yves Mittaz. Le nouveau green se trouve toujours entre les arbres, mais il a été un peu avancé et agrandi. Le trou no 16 passait pour être le plus difficile pour les pros. Après cette transformation, on devrait pouvoir y compter plus de birdies et de pars à l’avenir. Le trou no 15 est nettement plus exigeant. Ce par 5 avec une légère pente fait maintenant 560 mètres, soit presque 50 mètres de plus pour les pros. Un biotope pose maintenant une difficulté supplémentaire devant le green totalement reconstruit et déplacé vers la gauche.
«L’agrostis d’Angleterre est arrivée mi-avril, et depuis le premier juin nos membres et nos visiteurs peuvent jouer sur les nouveaux greens», se réjouit Pascal Schmalen. Les nouveaux fairways sont constitués de la même graminée. Quatre-vingts transports en camion ont été
nécessaires pour transporter les rouleaux depuis l’Allemagne jusqu’en Valais. «En tout, les spécialistes d’Allemagne et du Valais ont déplacé 60’000 mètres carrés de gazon», explique Pascal Schmalen au sujet de la dernière étape (provisoire) du plus grand chantier de ces dernières années. «Ce ne sont pas les membres qui financent les travaux. L’argent vient du tournoi, de fonds publics et un peu aussi de la Loterie Romande», explique-t-il à un journaliste.
Quinze millions de francs ont été injectés ces neuf dernières années dans le parcours Severiano Ballesteros. «C’est comme une piste de ski de Coupe du monde. L’infrastructure doit être au top si l’on veut pouvoir organiser un évènement à ce niveau», explique Yves Mittaz, qui travaille également depuis de longues années pour les diverses manifestations qui ont lieu en hiver dans la station valaisanne.
STEFAN WALDVOGELGrâce au nouvel arrosage et au nouveau drainage, le parcours se présente maintenant six semaines plus tôt dans un très bon état aux membres et les visiteurs. Effet collatéral positif et important du nouveau système d’arrosage: «Nous utilisons 30% d’eau en moins», explique Yves Mittaz. Avec le nouvel étang, il y aura encore plus d’eau stockée en circuit fermé. L’étang supplémentaire a été creusé au trou 12.
Ces mois passés, des machines monstres ont déplacé de nombreux mètres cubes de terre sur les trous 12, 14, 15 et 16. La couche supérieure de terre a été retirée, les équipements d’arrosage et les drainages installés et le tout recouvert d’une nouvelle couche de gazon.
La zone d’atterrissage a été nettement abaissée sur le fairway du trou no 12. De cet endroit, les
amateurs peuvent maintenant aussi apercevoir le green, qui a été complètement refait. Il reste toujours près de l’eau à droite, mais l’effet «deux étages», comme pour l’ancien green, a été un peu atténué. Le fairway du trou 14 est nettement plus profond à présent, avec des bunkers supplémentaires et un nouveau green bien plus près du lac. Il sera donc plus difficile pour les pros d’attaquer le green de ce par 5 en deux coups.
«Nous tenons compte de tous les besoins», précise Yves Mittaz, que ce soient ceux des sponsors du tournoi, des joueurs et naturellement aussi ceux des membres et des visiteurs qui jouent à Crans le reste de l’année. En mai, les amateurs ont dû renoncer à neuf trous du parcours Ballesteros. «Les grands travaux de transformation sont terminés pour le moment»,
assure Yves Mittaz. Tout en ajoutant: «Un parcours de golf n’est jamais fini. Une partie des greens a déjà 25 ans, nous voulons les refaire graduellement, de préférence un à deux par année.»
Le prochain projet d’envergure devra attendre un peu. Yves Mittaz aimerait rendre le dernier trou «vraiment spectaculaire», avec une sorte de green en île sur le plan d’eau déjà existant. Le club a le soutien de la commune, mais mène encore des discussions intenses avec les autorités cantonales, explique le directeur du tournoi. «C’est un peu compliqué et cela demande de la patience et du travail de persuasion, mais ça devrait marcher.»
Les responsables du tournoi avaient déjà annoncé lors de l’Omega European Masters de l’année passée l’engagement des trois superstars Rory McIlroy, Sergio García et Tommy Fleetwood pour cette édition. «Grâce à cette annonce, la prévente des tickets a déjà doublé», se réjouit Yves Mittaz, directeur du tournoi. McIlroy, García, Fleetwood – les trois ambassadeurs de la marque horlogère OMEGA ont profité d’un changement du calendrier de l’US PGA Tour. La série finale de la FedEx Cup se termine cette année le 25 août déjà, et comme l’Omega European Masters a lieu juste une semaine plus tard, les trois stars auront donc la possibilité de se rendre en Valais.
Cela fait quatre-vingts ans tout juste que le Golf Club Crans-sur-Sierre organisa le premier «Swiss Open». Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, le tournoi reprit en 1948 et a eu lieu depuis lors sans interruption sur le même parcours.
Jeune caddy lors du premier tournoi en 1939, puis joueur et enfin président du comité d’organisation de ce tournoi de l’European Tour depuis 1965 (!), Gaston Barras est également président du club depuis 38 ans. Lors de la petite conférence de presse, l’allègre octogénaire n’a pas hésité à accompagner les journalistes au restaurant et de les y entretenir avec des anecdotes du temps passé.
Ce que l’on sait moins, c’est que la nouvelle cheffe du Département fédéral de la défense, Viola Amherd, est membre du Golf Club de Crans-sur-Sierre. La conseillère fédérale a hérité du droit de jeu au moment du décès de son père. Elle paie la cotisation annuelle. Mais le club manager ne peut dire avec certitude si elle trouve le temps de jouer au golf.
Ce fut une expérience unique pour Kurt Hollinger, gagnant du concours GOLFSUISSE.
Lors de l’entraînement avec André Bossert, il a reçu de précieux conseils sur un «parcours fantastique».
«Tout était parfait sauf mon résultat, c’était une journée très impressionnante et excitante pour moi, a résumé Kurt Hollinger en début de soirée. L’heureux gagnant du concours de lecteurs GOLFSUISSE a été invité par le Grand Resort Bad Ragaz à la Journée des médias précédant le Swiss Seniors Open. Avant même la conférence de presse, l’ambassadeur du tournoi, André Bossert, l’a aidé à bien se positionner sur le practice en lui donnant des tuyaux personnels et une tige de direction en guise de souvenir. «Depuis mon autorisation de parcours il y a dix ans, je n’ai jamais pris de leçon avec un pro», raconte l’Argovien pendant le déjeuner, ajoutant qu’il est «assez mordu» mais qu’il «préfère jouer plutôt que s’entraîner». Trois à quatre fois par semaine il se rend à Otelfingen, explique ce détenteur d’une Migros GolfCard.
Pour ce technicien de la télévision suisse, Bad Ragaz est l’un des meilleurs parcours qu’il ait jamais joués. «Bien sûr, j’étais un peu nerveux sur le premier tee, puisque je n’ai encore jamais joué en compagnie d’un professionnel», admet Kurt Hollinger, 59 ans, handicap 15. Mais
André Bossert l’a rassuré dès le premier fairway. «D’abord j’observe son jeu, puis je réfléchis à ce qu’il faut corriger et comment», explique Bossy qui a une longue expérience avec les amateurs. «Je n’ai pas besoin d’intervenir dans le long jeu, mais autour du green, ta position n’est pas correcte, tu travailles uniquement avec les mains», remarque Bossert après quelques trous. Au milieu de la partie, Bossy montre à Kurt comment mieux toucher la balle. «On voit qu’il a le sens de la technique, je lui ai montré le mouvement une fois, puis il a fait trois frappes
à la perfection», se réjouit le pro du Tour. «Ses conseils étaient fantastiques, je vais probablement m’entraîner un peu plus dorénavant. On voit l’effet assez vite même si mon résultat n’était pas encore top», résume l’élève d’un jour, ravi malgré tout de ne pas avoir fini en queue de peloton. «Mais cela ne m’aurait pas vraiment gêné non plus, l’expérience de jouer avec André à Bad Ragaz était de toute façon unique.» Kurt Hollinger ne pourra pas assister au Swiss Seniors Open. «Je serai en vacances début juillet, mais pour l’année prochaine, je planifie déjà ma visite.»
André Bossert a notamment profité de ce tour d’entraînement pour tester un nouveau driver. «Ici, à Bad Ragaz, je l’utilise rarement, mais il m’a donné un bon feeling et j’ai touché tous les
STEFAN WALDVOGELfairways», constate-t-il. Pour l’ambassadeur du tournoi, remporter le titre reste un beau rêve. «Gagner à Bad Ragaz serait cool! Mais on ne peut pas programmer une victoire ni la forcer – en tant que joueur, on donne tout à chaque tournoi. Toujours. Tout le reste doit se faire ... ou pas.» Il n’empêche que jouer à Bad Ragaz est spécial pour Bossy. En tant qu’ambassadeur du tournoi, il est de plus en plus sous les feux de la rampe lors du Swiss Seniors Open. Le golfeur professionnel suisse le plus titré s’y est habitué avec des victoires sur l’European Tour, le Challenge Tour et le Staysure Tour: «Pour moi, il devient chaque année plus facile de faire face à la pression et aux attentes à Bad Ragaz.
Concrètement, je gère de mieux en mieux la grande attention qui m’est accordée de toute part ici.» Quant à ses chances de remporter le tournoi à domicile, André Bossert est confiant: «Je connais bien ce parcours et je le joue bien. Mais toutes les pièces du puzzle devraient tomber en place pendant trois jours en juillet.»
La concurrence est particulièrement forte cette année. Dix-huit des vingt premiers de l’Ordre du mérite du Staysure Tour 2018 ont confirmé leur participation au Swiss Seniors Open 2019. Parmi eux, le champion en titre Jean-François Remésy. Il mène le peloton avec l’actuel leader
de l’Ordre du mérite, José Coceres. L’Argentin ne joue régulièrement sur le Staysure Tour que depuis l’année dernière, et cette saison, il a déjà obtenu deux places au top 4. Jean-François Remésy était également en pleine forme au début de la saison, terminant au 3e rang en Italie. Parmi les noms les plus connus du tableau on trouve le vainqueur du Masters 1991, le Gallois Ian Woosnam. Au Swiss Seniors Open 2019, Woosnam est entouré d’un groupe impressionnant d’anciens joueurs de Ryder Cup, dont Barry Lane, Costantino Rocca, Gordon Brand Jr, Jarmo Sandelin, Peter Baker, David Gilford et Philip Walton.
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Le PGA Catalunya Resort est situé dans une des régions les plus réputées d’Espagne, offrant une variété géographique et culturelle, qui a inspiré des génies tels que Dalí, Picasso et Gaudí. Il est enchâssé dans un paysage d’une beauté époustouflante avec deux parcours de golf de 18 trous, deux hôtels, des restaurants et un large éventail d’aménagements de sport et bien-être.
L’endroit est très facilement accessible depuis les aéroports de Gérone, Barcelone et Perpignan. La Costa Brava avec quelques-unes des plus belles plages de la Méditerranée, n’est qu’à une vingtaine de minutes tandis que la ville historique de Gérone se trouve à seulement
dix minutes du resort. Au centre du PGA Catalunya Resort, un nouvel espace de vie prend forme avec les villas La Selva Terrace. Construites au-dessus du dixième trou du Stadium Course, les nouvelles propriétés de trois ou quatre chambres à coucher bénéficient d’une situation privilégiée, alliant l’intimité absolue à une vue incroyable. De plus, elles permettent de rejoindre à pied le clubhouse du Residents Club et les autres aménagements principaux.
Entouré du spectaculaire parcours de golf N° 1 d’Espagne, les villas Terrace sont réparties en petits groupements pour préserver
Le Sonnenalp Resort a introduit le golf dans l’Allgäu voici quarante ans et reste une référence à ce jour. Trois parcours font désormais partie de l’offre Sonnenalp, parfaitement entretenus et harmonieusement placés dans le paysage.
La passion du golf est une évidence ici, et il est difficile de trouver une meilleure combinaison entre sport, détente et découverte de la nature. La Golfschule Sonnenalp ainsi que la Golfacademy Oberallgäu rendent l’expérience golfique encore plus plaisante. Toutes deux proposent divers cours en fonction des besoins des golfeuses et golfeurs. Deux restaurants «gemütlich» bordant les parcours complètent l’offre. Un exemple: l’arrangement «amoureux de golf» comprend cinq nuitées au Sonnenalp Resort et du golf y compris les green fees, à partir de 1375 euros par personne.
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l’environnement naturel et offrir une vue parfaite du golf et des alentours.
Les premières unités mises en vente dès à présent ont été conçues de manière à profiter au maximum de l’ensoleillement et de la vue panoramique sur le massif de Montseny. Les villas unissent parfaitement espaces intérieurs et extérieurs avec, en arrière-fond, la forêt préservant l’intimité et l’ombre.
www.pgacatalunya.com
Téléphone +34 972 472 957
Autour d’Aberdeen les links ne se comptent plus. Et pourtant, la région fait partie des trésors mal connus de l’ Ecosse.
Les deux parcours les plus connus sont le Balgownie Links du Royal Aberdeen Golfclub et le Trump International Aberdeen. Mais un des links les plus spectaculaires reste le Cruden Bay Championship Golf Course. Il commence de façon assez sobre, puis de dévoile petit à petit comme un parcours extraordinaire, dessiné de façon à mettre même les single handicaps à rude épreuve. Pour le voyagiste LinksGolf, qui a son siège en Appenzell et offre des voyages golfiques en Ecosse, Cruden Bay est un vrai bon tuyau. D’autres parcours «must have played» dans la région sont le Murcar Championship Golf Links ou le Stonehaven un peu plus court, mais tous deux à des tarifs abordables
Informations et inspiration: www.linksgolf.ch.
GOLFREISE • 11 TAGE / 10 NÄCHTE
La politique sud-africaine a fait les gros titres avec des exigences radicales comme l’expropriation des blancs. Toutefois, cela n’entraîmne aucun changement pour les vacances de golf. Depuis les élections au mois de mai, la monnaie sud-africaine, le rand, s’est encore dépréciée par rapport au franc suisse. Cela veut dire que les vacances en Afrique du Sud deviennent plus avantageuses. «La plupart des touristes golfiques rentrent en Europe au plus tard autour de Pâques. Ainsi, l’affluence sur les parcours de golf est moindre et on a la possibilité d’obtenir son heure de départ idéale. De plus, une place dans le restaurant préféré ne doit plus être réservée longtemps à l’avance», disent Walter Eggenberger et Ruth Queisser de Golfbuddies. «Ceux qui souhaitent donc s’évader du printemps européen – souvent pluvieux et frais –, doivent absolument privilégier l’Afrique du Sud comme destination golfique. Plus les réservations se font tôt, plus la joie anticipée durera.»
Information et réservations sur: www.golfbuddies.co.za.
HIGHLIGHTS: 6 Greenfees auf den folgenden Plätzen: Glendower, Houghton, Serengeti, Steyn City, Highland Gate und Leopard Creek; 4 Pirschfahrten im Krüger-Nationalpark, Fahrt über die Panorama Route, Reiseleitung und Begleitung auf dem Platz durch Joel Girrbach
PREIS PRO PERSON AB CHF 5845
11 Tage / 10 Nächte, ab / bis Johannesburg *, vom 1. – 11.2.20, inkl. 6 Übernachtungen in Mittelklassehotels, je 2 Übernachtungen in der Buhala Lodge und in der Jock Safari Lodge, Mahlzeiten 10 x Frühstück, 6 x Mittagessen, 3 x Abendessen, Transfer gemäss Programm.
Weitere Infos & Buchung: travelhouse.ch/golf-suedafrika
Il y a trente ans, le Mur est tombé. Depuis, il s’est passé beaucoup de choses en matière de golf. Avec excursion entre Hambourg et la capitale allemande, nous vous présentons des alternatives pour l ’ été.
«Green fee le matin, Elphi le soir», telle est la devise golfique de la région de Hambourg. Elphi pour les indigènes, Elbphilharmonie selon l’appellation officielle: c’est le nouveau repère de 110 mètres de hauteur, dont s’enorgueillit la ville portuaire allemande. Pour certains concerts, les billets seraient déjà vendus un an à l’avance, raconte l’animateur pendant notre visite guidée du port, qui passe également devant l’extraordinaire œuvre architecturale attirant la foule. Le tourisme dans cette ville du nord est en plein essor: au cours des dix dernières années, le nombre de nuitées a augmenté de 88 %. Pour 2018, les statistiques officielles font état de 7,2 millions d’hôtes qui y passent deux nuits en moyenne.
Pour les curiosités classiques telles que l’Hôtel de ville, la Speicherstadt, le tour de l’Alstersee et la Reeperbahn, deux jours sont à peine suffisants. Les golfeurs devraient prévoir beaucoup plus de temps, puisque pas moins de 68 (!) parcours de golf parsèment l’opulente région de Hambourg. Juste après l’Omega European Masters de Crans-Montana, le Porsche European Open aura lieu début septembre sur le Green Eagle Course, au sud de la ville. Le Nord Course fait partie des dix
parcours les plus longs du monde avec 17 trous (!) sur lesquels l’eau entre en jeu. Tout y est mis en œuvre pour donner aux joueurs une leçon d’humilité pendant leur partie de golf. Nous préférons donc céder ce plaisir aux professionnels et nous dirigeons vers l’ouest, longeant l’Elbe, à travers le quartier chic de Blankenese. Ici, les touristes se faufilent dans le célèbre «Treppenviertel» avec ses escaliers en colimaçon et ses étroites ruelles au-dessus de l’Elbe, y compris «l’escalier de plage» comptant 170 marches. C’est l’occasion d’une petite mise en jambes avant d’attaquer un parcours étonnamment «montagneux» dans les collines un peu à l’arrière de l’Elbe.
Le parcours Falkenstein du Golf Club de Hambourg est toujours considéré comme le meilleur d’Allemagne, et il ne possède pas un seul obstacle d’eau. Tout simplement parce que ce parcours, construit en 1928, ne nécessite aucun obstacle artificiel en dehors des bunkers. Les architectes anglais Colt, Morrison et Alison l’ont construit en seulement 76 (!) jours. En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, les Anglais ont repris les installations, n’accordant aux golfeurs allemands que le droit de jouer deux
jours par semaine. Mais sans pouvoir mettre les pieds dans le clubhouse pendant cinq ans...
Le bâtiment historique était en train d’être repeint lors de notre visite en mai dernier. Malgré le poids de la tradition, on s’y sent bien accueilli dès le premier instant. Le weekend, on ne peut jouer qu’accompagné par un membre et pendant la semaine, un tour coûte exactement 100 euros. Falkenstein n’est pas particulièrement long, mais le tracé à travers la forêt exige des coups précis. Après un départ en douceur, le parcours par 71 devient rapidement très sélectif. Entre autres avec un par 5 étroit, suivi d’un par 3 de 200 mètres avec un green légèrement surélevé. Falkenstein se love dans une nature légèrement vallonnée, divers doglegs et dénivelés augmentent le défi sportif. Mais il n’y a pas suffisamment de place pour le luxe moderne des voiturettes sur ce parcours de tradition, où dominent les paysages de bruyère, dont les fleurs violettes sont devenues le symbole du club. Avec son parcours naturel de Falkenstein, le Hamburger Golfclub restera probablement encore longtemps le numéro 1 en Allemagne. Un petit conseil: si vous voulez jouer 9 trous supplémentaires avant de rentrer à la maison, le Golf & Country Club Treudelberg est l’adresse idéale.
Ce parcours au nord de la ville ne se trouve qu’à neuf kilomètres de l’aéroport. Appartenant à l’hôtel Steigenberger, il a été agrandi il y a dix ans par une troisième boucle de 9 trous, qui offre une plus grande diversité, entre autres avec son green final en île. Cependant, comme les deux autres, cette boucle se trouve aussi dans l’axe de la piste d’atterrissage.
Notre chemin ne mène pas à l’aéroport, mais dans la campagne à l’est de Hambourg. Notre destination est le WINSTONgolf, situé dans un village de 300 âmes, Gneven, au sud de Rostock, dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale. Après la réunification allemande, le milliardaire hollandais, Wijnand Pon, a acheté de grandes exploitations agricoles dans la région et a investi dans le tourisme. Au cours des dernières années, 45 trous de golf très intéressants y ont été construits, ainsi que deux hôtels-boutique, gérés par la même société. On ne sait pas officiellement combien de millions tout le projet a coûté. Quoi qu’il en soit, le résultat est impressionnant. Le WINSTONopen, ouvert en 2002, séduit avec beaucoup d’eau et de diversité. Le trou no 2 est le plus difficile avec un deuxième coup par-dessus un grand lac.
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Tout de suite après, un troupeau de moutons nous accueille et semble attendre quelque chose à manger. Le pépiement des oiseaux complète l’idylle naturelle; un renard traverse le fairway au pas de course. Les 18 trous exaucent tous les désirs d’un cœur de golfeur et ceci pour un green fee relativement bas de 85 euros. Le Senior Tour européen fera halte pour la huitième fois au WINSTONgolf en juillet, mais utilisera pour la première fois depuis trois ans le parcours Open. Selon la rumeur, le WINSTONlinks était trop exigeant pour les pros, mais c’est néanmoins ce 18 trous plus récent qui attire avant tout les amateurs de golf de tout le pays et au-delà.
Rien que le court trajet en voiture jusqu’au clubhouse très classe a quelque chose d’irréel. Le sentier longe des collines sablonneuses d’un mètre de hauteur, derrière lesquelles on devine parfois un paysage lunaire d’un vert profond. L’architecte canadien David Krause a pu s’en donner à cœur joie, en déplaçant 1,2 million de mètres cubes de terre à coups de pelleteuse. Aux fairways fortement ondulés s’ajoutent de nombreux pot bunkers classiques. Le parcours est loin de la côte mais on y ressent une forte sensation de se trouver sur un links. Même si, par exemple, il y a des petits bois sur les premiers trous, ce qui n’est normalement jamais le cas pour un links construit sur du sable. Lors de notre visite ce printemps, la météo était quasiment «écossaise». Mais en jouant un scramble décontracté, on a presque l’impression de pouvoir apprivoiser ce parcours difficile. Les balles ont tendance à rouler des collines sur les fairways, seuls les coups frappés à tort et à travers sont sanctionnés par des positions impossibles. Notre partie se solde d’ailleurs par un résultat tout à fait réjouissant. Le WINSTONlinks vaut très certainement le détour, au prix de 128 euros.
Après la partie de golf, le voyage à Schwerin, capitale du Land, vaut également la peine, notamment à cause du château historique. Hélas, nous ne savions pas que le château est fermé le lundi, mais rien que le beau jardin valait bien une demi-heure de route.
Le prochain arrêt dans le MecklembourgPoméranie occidentale est le château de Fleesensee. Construit en 1842 par le compte von Blücher, il a été transformé en maison de vacances peu avant la chute du Mur. Le Schlosshotel Fleesensee est au cœur d’un grand resort ouvert, qui possède le seul Club Robinson d’Allemagne, un Dorfhotel accueillant les familles et le TUI-Blue situé directement au bord du lac de Fleesen. Un total de 72 (!) trous
Belle transformation: la «Genusswerkstatt» au Golfclub Fleesensee.
de golf attendent les clients. Ceci sur trois parcours 18 trous très différents et deux 9 trous qui s’adressent davantage aux débutants. A l’origine, plus de 400 millions d’euros y ont été investis, le Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale y a contribué à hauteur de 92 millions pendant les années du boom golfique. Après des difficultés financières, de nouveaux investisseurs sont entrés dans le projet il y a cinq ans. «Nous avons investi plusieurs millions dans la reconversion de la gastronomie du golf avec notamment une grande terrasse extérieure, mais aussi dans l’achat de clubs et autres équipements, dans des technologies innovantes telles que le Trackman,
Avec ses 17 sites golfiques, le land allemand de Mecklembourg-Poméranie s’est transformé en destination de golf. Les offres spéciales sont incroyables pour les touristes allemands et étrangers. L’objectif est de positionner encore mieux la marque «Golf MV(Mecklembourg Vorpommern)» au niveau suprarégional et de faire de la publicité pour le land du Nord. Nous nous sommes entretenus avec Rüdiger Born, président de l’association de golf de Mecklembourg-Poméranie.
Quel est la particularité du Mecklembourg-Poméranie comme région de golf?
Ce sont nos membres et hôtes qui peuvent le dire. Il est cependant vrai que nous disposons déjà de vastes installations de golf et d’offres de très bonne qualité. Les amateurs de golf ont le choix entre des sites de neuf trous pour débutants et d’autres de tout premier ordre qui tiennent la comparaison au niveau international. Nos parcours de golf sont situés dans des environnements pittoresques et s’intègrent dans le paysage local en tenant compte de ses caractéristiques naturelles. Les exploitants ont véritablement réussi quelque chose d’unique.
dans une école de golf, des éco-bunkers et de nouvelles voiturettes», déclare la porte-parole de la 12.18. Investment Management GmbH, basée à Düsseldorf.
La GolfArena circulaire de 400 mètres de diamètre peut contenir jusqu’à huit terrains de football. «On a vraiment vu grand pour cette construction», remarque Sven Strüver, triple vainqueur sur l’European Tour et head pro à Fleesensee. Les hôtes se répartissent ainsi agréablement sur les vastes installations, et nous sommes pratiquement seuls sur le parcours Schlossplatz, qui demande 120 euros de green fee. Nous n’apercevons pas le lac de Fleesen mais
l’eau est malgré tout abondante. Le parcours très exigeant s’étend entre la forêt et les prairies, avec un slope index de 144 des départs jaunes et de 140 depuis les rouges. A titre de comparaison: sur un parcours moyennement difficile, le slope index est de 113. Il n’empêche que les chances de birdies existent même ici, mais pas forcément au trou no 14. Le superbe green de ce par 3 entoure un obstacle d’eau généreusement disposé dans une niche forestière. Le 18, qui nous ramène au Schlosshotel magnifiquement rénové, est un beau défi en conclusion. L’aéroport de Tegel, près de Berlin, n’est qu’à 90 minutes en voiture. Après le golf, il reste donc encore un peu de temps pour découvrir la capitale allemande.
Qu’en est-il de l’offre pour les touristes?
50 % des tours de golf sont joués par des touristes. La proportion d’étrangers est également plus élevée que dans d’autres secteurs touristiques. Tous les sites proposent des offres intéressantes, surtout avant et après la saison. Cela vaut vraiment la peine de se documenter. Beaucoup de parcours disposent d’hôtels de première qualité ou de coopérations hôtelières reconnues, équipées d’installations de bien-être moderne et de très bons restaurants. En dehors du golf, la beauté de notre région, tout comme l’architecture gothique en briques, les musées et les festivals de musiques, valent certainement le détour.
Le «pays du golf MV» est-il bien établi?
Il est vrai qu’ici et là, nous devons combattre des préjugés archaïques, mais dans l’ensemble, le sport golfique est bien implanté dans notre région. Il est important pour nos sites que le golf soit considéré comme une activité de loisirs pour toute la famille. Des cours sont évidemment proposés pour découvrir ce sport ou améliorer son niveau du jeu.
Avez-vous un «tuyau»?
L’île de Rügen avait déjà fasciné le peintre C. D. Friedrich. De plus, le resort de Fleesensee avec plusieurs parcours, Wittenbeck et son emplacement privilégié, puis Balm sur l’île d’Usedom avec ses maisons aux toits de chaume et,
sur le chemin, aussi Warnemünde. Le «must» absolu est le WINSTONgolf près de Schwerin.
En qualité de propriétaire d’un grand groupe, trouvez-vous important que les sites de golf soient également des entreprises commerciales? Nous faisons face à une concurrence de plus en plus rude avec d’autres destinations de vacances au niveau national et international. D’autres länder allemands disposent également de tourisme golfique et assurent une forte promotion en particulier auprès des hôtes étrangers. Notre land est de taille raisonnable et les décideurs se connaissent. Toutes les personnes impliquées sont invitées à fixer de nouveaux objectifs plus élevés et de développer des idées novatrices.
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Si l ’Irlande est connue pour ses links «sauvages», elle offre aussi un vaste choix aux amateurs de parklands. GOLFSUISSE vous propose une sélection de resorts pour un voyage romantique à deux.
Parfois le monde marche sur la tête. Nulle part ailleurs cela n’est aussi vrai qu’en Irlande. Il y a treize ans, l’île a vécu un boom au niveau golfique, avec l’organisation de la Ryder Cup au K Club près de Dublin. Les téléspectateurs du monde entier se sont émerveillés devant l’énorme hôtel avec ses opulentes colonnes et son imposant jardin. Les vacanciers qui prévoyaient de se rendre dans les resorts irlandais se heurtaient au prix des green fees qui dépassaient alors allègrement les 200 euros. Et ils logeaient dans un des nombreux nouveaux cinq étoiles avec personnel de sécurité en livrée devant la porte. Un nouveau segment du voyage de luxe avait surgi à côté des links classiques et de leurs modestes clubhouses. Une crise financière plus tard, le monde du golf irlandais est sens dessus dessous: le package de golf au
K Club, dîner et nuitée inclus, coûte à peine plus qu’une partie de golf aux temps de la Ryder Cup. A l’Heritage Resort, dont les fairways sont bordés de magnifiques demeures, on paie au maximum 65 euros pour une partie de golf. Les prix, comparés à ceux pratiqués en l’Ecosse, sont extrêmement modérés. Il n’y a que sur les links classiques de Waterville ou Ballybunion qu’on continue de payer des green fees record de 200 euros.
Une situation qui erst donc extrêmement favorable aux amateurs de parklands. Malgré cette baisse des prix, les parcours de Mount Juliet, de l’Heritage ou du K Club sont dans un excellent état. On ne peut pas se permettre de présenter aux clients une mauvaise qualité d’entretien, la concurrence est trop forte. Dans de nombreux cas, les investissements
Le beau manoir de Castlemartyr au milieu d’un parc idyllique, qui abrite également le parcours parkland.Le moment ne pourrait donc pas être plus idéal pour une excursion en Irlande, dont les nombreux resorts dégagent un charme typique.
se poursuivent. Le K Club a été doté, il y a trois ans, d’un nouvel hôtel, et à l’Heritage Resort on réfléchit à agrandir l’école de golf. Au Mount Juliet, une partie de l’ancien manoir a été rénovée, et un nouveau clubhouse a été construit avec des chambres supplémentaires. On le sent: ça bouge sur le marché.
Le moment ne pourrait donc pas être plus idéal pour une excursion en Irlande, dont les nombreux resorts dégagent un charme typique. Les ruines du premier château de Castlemartyr datent des Templiers. Lorsqu’on franchit la porte du manoir bordée de lierre ou qu’on dort comme, au Dromoland Castle, dans un des vastes lits à baldaquin, c’est comme si l’on faisait un voyage dans le temps. Il est aisé de se déconnecter du monde extérieur en se laissant
Familie Unterlechner · A-6352 Ellmau 50 / Tirol Tel: (0043) 5358 / 3755 · Fax: (0043) 5358 / 2512 555 info@sporthotel-ellmau.com · www.sporthotel-ellmau.com
Umgeben von der einzigartigen Bergkulisse ist das Sporthotel Ellmau (15 Autominutenentfernt von Kitzbühel) ein Urlaubsparadies der Sonderklasse.
Direkt gegenüber der Hotelanlage finden Golffans den 27-Loch-Platz «Wilder Kaiser», das Tor zur grössten Golfregion der Alpen. Durch seine optimale Sonnenlage dauert die Saison an diesem Golfplatz etwas länger als sonst wo. Nach etwa 20 Autominuten erreichen Sie den Kaiserwinkl Golf Kössen. Gäste unseres Hauses dürfen sich über Greenfee-Ermässigungen auf beiden Plätzen freuen. Wahre Golffreaks finden in der Umgebung noch zehn weitere 18-Loch-Plätze um die Herausforderung «Golf» so richtig auszukosten. Das Sporthotel Ellmau bietet auch das perfekte Alternativprogramm. Relaxen in unserem grosszügigem Aussenpool mit Liegewiese, Erlebnishallenbad, Saunalandschaft mit 10 verschiedenen Saunen und Whirlpool.
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chôyer dans le spa, en prenant l’«afternoon tea» ou un drink le soir au bar en se remémorant sa partie.
Il n’y a aucun parcours de mauvaise qualité entre Dublin et Cork. Le golfeur qui recherche davantage de simplicité trouvera son bonheur à Dromoland et Castlemartyr, où les greens ne sont pas trop difficiles. Mais les parcours de l’Heritage Resort, du K Club et du Mount Juliet sont signés Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Seve Ballesteros. Ce trio de champions de Majeurs est immortalisé en Irlande avec des parcours qui conviendront autant aux joueurs de bon niveau qu’aux hauts handicaps, depuis les départs les plus avancés toutefois.
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CASTLEMARTYR
L’histoire alliée au luxe moderne: les premiers bâtiments de Castlemartyr ont été édifiés par l’ordre des Templiers en 1210. Le resort cinq étoiles actuel a été agrandi de plusieurs nouveaux bâtiments, qui accueillent les chambres d’hôtel et un énome spa avec une piscine de vingt mètres. Le golf se trouve au pied de l’hôtel, un parcours «inland» attractif pour les joueurs de tous niveaux.
Propice à la rêverie, romantique et intéressant au niveau sportif: le Mount Juliet est un ancien manoir tout à fait plaisant. Le golf, la pêche, la chasse, l’équitation: le nombre d’activités est énorme, et l’organisation parfaitement assurée par le personnel. La cuisine est de premier
ordre et le service excellent. Une destination convenant autant aux célibataires qu’aux couples et aux familles.
Un parkland de qualité à prix avantageux: pour 65 euros maximum on peut jouer une partie sur un parcours magnifique. L’hôtel cinq étoiles juste à côté déduit avec des chambres spacieuses, un service de qualité et surtout un très bon spa. Depuis la crise financière, l’hôtel et le parcours sont exploités par différents propriétaires et doivent être réservés séparément.
Se frotter à la Ryder Cup à prix réduit: ce club, qui a accueilli la rencontre entre les deux
continents en 2006, a visiblement souffert de la crise financière. Mais les chambres et les espaces communs sont toujours au top niveau. Les deux parcours 18 trous également. A partir de 225 euros la nuit par personne, golf et dîner inclus.
Dans un décor de rêve avec un château du 16e siècle, ce parkland s’étire en montée et en descente le long de petits lacs et de ruisseaux. Beau, apaisant et très exigeant. Une cuisine de haut niveau et un très bon service. Joli spa. Il est également possible de s’adonner à la chasse et à la pêche sur cet énorme domaine.
Hua Hin est réputée pour ses terrains de golf magnifiques, ses excellents fruits de mer et ses luxueux parcs hôteliers. En outre, la station balnéaire traditionnelle du Golfe de Thaïlande séduit chaque visiteur avec ses délicieuses spécialités, son coton et son charme authentique.
Depuis plus de 80 ans, la famille royale thaïlandaise passe l’été dans sa résidence de Hua Hin. Si cet endroit plaît au roi, il plaît également aux golfeurs. Hua Hin occupe une situation très pittoresque dans une vaste baie. Elle constitue la Mecque du golf avec ses parcours magnifiques ainsi que des hôtels design et ses boutique-hôtels hauts de gamme.
Après le coucher du soleil, les rues se transforment en marché nocturne avec d’excellents restaurants et cuisines à ciel ouvert. Les savoureux fruits de mer et ananas de la station balnéaire traditionnelle du Golfe de Thaïlande sont réputés auprès de la population locale et des
visiteurs étrangers. D’ailleurs, les chemises et châles en coton Khommaphat sont tout aussi impressionnants que les délicieuses spécialités culinaires. Imprimés dans des couleurs vives, ces tissus se vendent également au mètre.
Hua Hin est une station de vacances calme qui a gardé, comme toute la province de Prachuap Khiri Khan, un charme authentique. Elle se démarque notamment avec sa magnifique plage de sable qui s’étire depuis le port pour se terminer trois kilomètres plus au sud par une pointe rocheuse. Sur cette dernière trône le temple bouddhiste Wat Khao Takiab.
Une excursion à cet endroit vaut le détour, tout comme aux chutes d’eau de onze étages de Pa La-u dans la jungle sempervirente. Le Parc National Khao Sam Roi Yot avec ses montagnes calcaires et ses marécages de mangroves est également un endroit incontournable.
Office National du tourisme Thaïlandais
Zähringerstrasse 16, 3012 Berne
Téléphone : 031 300 30 88
E-mail : info@tourismthailand.ch
www.tourismthailand.ch
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En quoi le golf vous fascine-t-il?
D’un côté c’est l’aspect mental, de l’autre c’est le fait qu’on rencontre généralement des gens cools sur les parcours de golf et qu’on passe du temps dans la nature. En fait, le golf est une lutte permanente contre soi-même. On est entièrement responsable de ce qui nous arrive. Au curling aussi on est seul quand on lance la pierre, mais ensuite l’équipe peut avoir une certaine influence avec le balai. Au golf, comme au curling, c’est dans la tête que ça se passe, c’est pourquoi nous faisons aussi beaucoup d’entraînement mental.
Comment avez-vous commencé le golf?
Mes parents nous ont emmenés, mon frère aîné et moi, très tôt sur le parcours à Erlen. Je devais avoir sept ans. Le sport nous a donc relativement vite captivés. Mes souvenirs les plus forts, ce sont ceux de l’époque des interclubs juniors. A Erlen, nous étions une équipe vraiment sympa, plutôt des outsiders, même si l’on s’est souvent bien battus.
Je présume qu’avec votre frère aîné vous vous êtes souvent affrontés au golf?
Affronter n’est pas le bon mot. Claudio avait naturellement un peu d’avance et voulait, surtout au début, être meilleur que moi. Après quelque temps, je l’ai rattrapé au niveau du handicap. Comme nous sommes tous deux très engagés dans le curling, il nous reste trop peu d’occasions pour jouer ensemble au golf. Les dernières vacances golfiques en famille, au lac de Garde, remontent maintenant à quatre ans.
Vos parents vous ont amenée très tôt sur les patinoires de curling. Quand vous êtes-vous décidée à choisir ce sport?
Jusqu’à l’âge de quinze ans j’ai pas mal joué au golf, et je m’entraînais en hiver au driving range. Mais le curling a pris toujours plus de place. J’ai dû me décider pour un sport. Parce qu’il est, entre autres, plus facile d’atteindre le top au curling qu’au golf, j’ai commencé à m’entraîner de façon professionnelle dans ce sport. L’idée de tenter une carrière professionnelle au golf m’a traversé deux ou trois fois l’esprit, mais j’ai vite compris que j’avais commencé trop tard. Au niveau financier, le prize money au golf et au curling se situent dans deux dimensions différentes. En tant que championnes du monde par équipe nous sommes contentes si, en fin de
saison, nous pouvons couvrir les frais de voyage et si nous ne devons pas sortir de l’argent de notre poche.
Beaucoup de vos concurrentes sur la glace sont des joueuses professionnelles, soutenues par l’Etat. Pourquoi la Suisse, un petit pays de curling en comparaison, a-t-elle autant de succès au niveau international?
La Suisse a toujours eu de très bons joueurs, mais la concurrence nous a fortement rattrapés ces dernières années. De nombreux curleurs internationaux sont devenus professionnels, alors que chez nous, deux joueurs tout au plus peuvent s’entraîner à plein temps. La Suisse a beaucoup fait depuis 2012, mais le développement est un peu plus lent. Afin de pouvoir continuer de gagner des médailles, nous avons besoin que ce sport se professionnalise chez nous.
Vous travaillez à temps partiel pour l’agence de marketing sportif Samm Group. Avez-vous pour objectif de pouvoir vivre du curling?
Ce serait bien, mais ce n’est pas réaliste, en tout cas pas dans les prochaines années. Quand on remporte un grand tournoi, le prize money est de 30᾽000 dollars pour toute l’équipe. Sans soutien étatique, l’investissement pour un joueur professionnel est hors de prix. Nous recevons de l’argent de l’aide sportive et des sponsors, mais, comme je l’ai dit, cela couvre juste les frais de voyage aux tournois.
Vous avez remporté trois titres de championne du monde depuis 2012, le dernier lors d’une finale dramatique contre la Suède. Quel est votre titre préféré?
Je ne voudrais pas faire de comparaison, tous les trois sont très beaux et uniques.
Lors de la finale de cette année contre les Suédoises, vous avez joué la pierre décisive lors de l’end supplémentaire. Etes-vous nerveuse dans de telles situations?
Je reste très concentrée, mais je ne prétends pas être toujours aussi calme que je le suis en apparence. J’étais très nerveuse avant la dernière pierre. Peut-être ai-je la chance que chez moi, cela se remarque moins que chez d’autres.
Quel est votre prochain objectif?
Au curling la planification se fait à un rythme de quatre ans, de Jeux olympiques en Jeux
olympiques. C’est donc Pékin 2022 qui est maintenant l’objectif.
Avez-vous un objectif en golf?
Pas vraiment, je serais déjà très contente de pouvoir jouer plus souvent. Nous avons joué notre dernier tournoi de curling en mai en Chine, et l’entraînement pour l’hiver prochain a commencé quelques semaines plus tard. Il y a quelques tournois Golf & Curling que je joue volontiers, c’est pour moi l’occasion de pratiquer mes deux passions.
Quel type de golfeuse êtes-vous?
Je suis assez combative, plutôt du genre à tenter un coup à la Tiger par-dessus les arbres que de jouer la sécurité.
C’est aussi possible en curling?
En principe oui, mais contrairement au golf le curling est un sport d’équipe. Le skip indique la tactique, choisit une variante selon la situation et l’adversaire. Lors du titre de championnes du monde avec le CC Aarau, Silvana Tirinzoni était le skip et j’ai donc pu me concentrer sur les dernières pierres. Et comme on voit, cela a bien marché.
Née à Urdorf, Alina Pätz a commencé le curling à 7 ans. Elle a fêté son premier grand succès international aux côtés de Sven Michel, avec qui elle vit en couple depuis dix ans. Tous deux ont remporté il y a huit ans le championnat du monde de curling Mixed Doubles aux USA.
Alina Pätz est la première sportive à avoir remporté trois médailles d’or aux Championnats du monde avec trois équipes différentes: en 2012 avec le CC Davos en tant que joueuse de remplacement, trois ans plus tard en tant que skip avec le CC Baden Regio et ce printemps avec le CC Aarau. Son partenaire, Sven Michel, avait remporté peu de temps auparavant le bronze aux Championnats du monde messieurs au Canada. Lorsqu’exceptionnellement ils ne sont pas sur la glace, tous deux aiment partir ensemble en randonnée.
La triple championne du monde de curling est également single handicap. Alina Pätz, 29 ans, parle de ces deux sports qui se complètent idéalement et où tout se passe dans la tête.
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GOLFSUISSE No. 4: parait le 12 août 2019. Clôture des annonces le 22 julliet.
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Organe officiel de Swiss Golf
22e année, paraît six fois par an
EDITEUR
Golf Suisse Media Sàrl
Place de la Croix-Blanche 19 1066 Epalinges info@swissgolf.ch
DIRECTEURS DE PUBLICATION
René Misteli, Robert Steuer, Barbara Albisetti
RÉDACTEUR EN CHEF
Stefan Waldvogel, stefan.waldvogel@swissgolf.ch
AUTEURS
Petra Himmel
Sebastian Burow
Thérèse Obrecht Hodler
Dr. Kerstin Warnke
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Patrick Jantet, Getty Images, Daniel Stauffer, Emanuel Stotzer, Hans-Peter Thoma, e621.ch, Deprezphoto, Crans-Montana, Livio Piatti, Rémy Steiner und Köbi Schenkel. RELECTURE/TRADUCTION
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Adressé par courrier à tous les membres des clubs Swiss Golf, de l’ASGI et de Migros GolfCard.
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Edition allemande 54’600 ex.
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Tirage global 65’889 ex.
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Le quatrième numéro de GOLFSUISSE 2019 présentera une foule de sujets avec les points forts suivants:
Retour en Irlande du Nord après 68 ans. L’essentiel autour de la 148e édition du plus ancien Major du monde, au mois de juillet au Royal Portrush.
Quatrième station de notre nouvelle série Green Tour of Switzerland, le Golf Club du Domaine Impérial. Les Romands suivent la voie de l’écologie depuis longtemps mais discrètement.
Le grand projet de Gruyère: les plans préparés de longue date pour la construction d’immeubles de luxe avec hôtel se concrétisent.
Départ au grand Nord: le sud de la Suède séduit par ses parcours sensationnels, une nature sauvage et d’autres atouts. GOLFSUISSE a composé un choix de tuyaux pour vous.
Des «people» parlent d’euxmêmes et de leur rapport au golf: Gian Gilli, chef du Championnat du monde de hockey sur glace 2020, en Suisse.
Le prochain numéro de GOLFSUISSE paraîtra le 12 août.
D’ici-là, vous trouverez toutes les actualités, photos et vidéos sur www.golfsuisse.ch.
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