Swiss Golf 05-24 FR

DU GRAND GUGLER

Une saison magnifique et un show à Crans

Chères golfeuses, chers golfeurs,

Le golf est un sport merveilleux et merveilleusement complexe. Il est exigeant tant sur le plan physique que mental. C’est pourquoi les filles et les garçons en cours de formation ont besoin d’un environnement agréable pour pouvoir développer pleinement leurs talents. Dans ce contexte, le rôle des parents est fondamental. Swiss Golf attache une grande importance à une collaboration et une compréhension à la fois compétentes et fiables entre la fédération, les parents, les coaches, l’école et le club, afin que les jeunes joueuses et joueurs bénéficient d’un encadrement optimal dans tous les domaines.

La clé d’un soutien parental solide et efficace réside dans quelques points essentiels. Par exemple le fait d’accorder autant d’importance à l’effort qu’au résultat. Les parents devraient célébrer les progrès, même les plus petits. Il est important de renforcer la confiance des enfants et il est également recommandé de favoriser leur autonomie.

Il s’agit donc d’encourager les enfants et de ne pas les mettre sous pression, de les accompagner dans leur passion – tout en leur laissant la liberté de faire leurs propres expériences et d’échouer de temps en temps. Les parents doivent rester positifs vis-à-vis de leurs enfants et adopter une attitude constructive, même dans les moments difficiles.

Swiss Golf souhaite que les parents soutiennent leurs enfants, les aident et les accompagnent – tout en leur donnant les moyens de se développer de manière autonome. Cela n’est possible que si toutes les parties concernées collaborent étroitement et contribuent à former les champions de demain.

Pour la rubrique Focus de ce numéro, nous nous sommes entretenus avec des parents de golfeuses et de golfeurs exceptionnels, avec des spécialistes de Swiss Golf, avec des joueuses et joueurs qui ont réussi à devenir professionnels; des athlètes tels que Cédric Gugler, qui a brillé à l’Omega European Masters en septembre. Nous espérons ainsi pouvoir inspirer les mères et les pères.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à la lecture de ce magazine – ainsi que de nombreuses et magnifiques parties de golf cet automne.

Barbara Albisetti-Heath

Directrice Sport

DU GRAND GUGLER

6 — EXPRESS

Actualités du golf suisse

14 — FOCUS

Parents, mode d’emploi

25 — MADE IN SWITZERLAND

La chronique de Chiara Tamburlini sur le Ladies European Tour

Albane Valenzuela a vécu de merveilleuses journées à la Solheim Cup

Le show Gugler

Mana Hersperger – Le succès de la polyvalence

40 — LIKES

Les préférences golfiques d’Elena Colombo

42 — TEACHING

Série – Coach nationale au service d’un golfeur du dimanche

46 — HEALTH

«Keep moving», mais avec bon sens

La chronique de notre nutritionniste

52 — INSIDE SWISS GOLF

Nouveau: calendrier Swiss Golf 2025

54 — SUSTAINABILITY

Des cours pour connaître chaque brin d’herbe

Chronique de greenkeeper – Daniel Grossmann (Schinznach Bad)

58 — PEOPLE & CLUBS

Gstaad – Un bijou dans l’Oberland bernois

62 — MY GOLF

Andreas Caminada présente son univers golfique en 18 réponses personnelles

64 — TRAVEL

Turnberry – Un mélange fascinant d’histoire et de luxe

Estonie – Les bons tuyaux de la région balte

80 — BIRDIE VIEW

Gagnez deux green fees en participant à notre concours

Quelle saison!

Chiara Tamburlini a fêté son deuxième titre sur le Ladies European Tour juste avant le bouclage de ce numéro! Cinq mois après avoir gagné le Joburg Ladies Open en Afrique du Sud, la Saint-Galloise de 24 ans a remporté le Lacoste Ladies Open de France. Au Golf Barrière de Deauville, Chiara Tamburlini (-7) s’est imposée en play-off face à l’Australienne Kirsten Rudgeley. En tête après deux tours, elle a connu un début de troisième et dernière journée compliquée (+3 après 7 trous). Mais elle a ensuite brillamment réagi en réussissant trois birdies d’affilée entre les trous 8 et 10.

«Je n’arrive pas à y croire. Tout est allé si vite», a déclaré Chiara Tamburlini. «Cette victoire renforce ma confiance. Même si j’ai bien joué, j’ai dû me battre. Les choses avaient étaient différentes au Joburg Ladies Open. Tout avait paru simple à l’époque, car j’étais dans un état de grâce. Cette semaine, j’ai vraiment dû batailler et ça fait du bien de voir que je peux gagner dans ces conditions.»

Grâce à ce nouveau titre et à ce quatrième top 3 de la saison, la joueuse de

Niederbüren a conforté sa première place à l’ordre du mérite. Pour mémoire, Chiara Tamburlini étudiait encore à l’University of Mississippi il y a 18 mois. Passée professionnelle durant l’été 2023, elle réalise une année de rookie sur le LET tout simplement exceptionnelle!

La Saint-Galloise a en outre permis au golf suisse de fêter sa troisième victoire de la saison sur le Ladies European Tour avec celle acquise par la Vaudoise Morgane Métraux fin mai au Jabra Ladies Open d’Evian. SG

Albane Valenzuela réalise sans conteste la meilleure saison de sa carrière.

Membre du Team Europe lors de la Solheim Cup disputée en septembre à Gainesville (lire dès la page 26), la Genevoise de 26 ans occupait la 31e place de l’ordre du mérite du LPGA Tour au moment du bouclage de cette édition. Elle venait d’obtenir son troisième top 10 de la saison (T7) au Kroger Queen City Championship, où elle était à la lutte pour le top 3, voire la victoire, après trois jours. Albane Valenzuela devrait se qualifier pour la première fois pour le CME Group Tour Championship (fin novembre), la finale du Tour US, réservée aux 60 meilleures joueuses de l’année. De son côté, Morgane Métraux est bien partie pour conserver sa carte en vue de la saison 2025. La Lausannoise de 27 ans a intégré le top 100 de l’ordre du mérite en réalisant son meilleur résultat de l’année sur le LPGA Tour, fin août au FM Championship (T10). SG

© TRISTAN JONES / LET

Interclub champions

Lausanne chez les femmes et Lugano chez les hommes sont devenus cet été les nouveaux champions de Suisse des clubs.

Les Vaudoises et les Tessinois ont dominé la catégorie reine du Swiss Golf Interclub Championship (A1). Pour Lausanne, il s’agissait même d’un triplé après ses victoires de 2022 et 2023. Grâce notamment à un magnifique 68 (-4) réalisé par la paire Lana Sudan / Ella Levy, les Vaudoises comptaient cinq coups d’avance après les foursomes du samedi. Sur le parcours du Golf & Country Club de Maison Blanche, elles ont terminé le travail en stroke play, où Ella Levy (71) et Lana Sudan (72) ont à nouveau joué le rôle de leaders. Au final, Lausanne s’est imposé avec huit coups d’avance sur Bern et 21 sur Domat/Ems, qui a gagné 10 places le dimanche pour se hisser dans le top 3.

Chez les hommes, Lugano a réalisé un sacré coup en s’imposant au Golf & Country Club Zürich, sur le parcours de l’un des favoris de cette édition 2024. La lutte pour le titre a été intense, puisque Zumikon (2e) a été battu d’un coup seulement, tandis que Zürichsee (3e) n’a concédé que trois coups aux champions de Suisse. Les Tessinois avaient pris la tête samedi déjà, grâce notamment à une magnifique carte de 67 (-4) rendue par la paire Niccolò Franchi / Edoardo Scialanga. Avec un Thomas Romani particulièrement inspiré (69), ils ont tenu la distance en stroke play, malgré le retour de Zumikon, emmené par Miles Wennestam (69), Yves Koller (71) et Tim Pfister (71). SG

TOUS LES RÉSULTATS

Women A1 1 Lausanne, 2 Bern, 3 Domat/Ems

Women A2 1 Neuchâtel, 2 Leuk, 3 Limpachtal

Women B1 1 Kyburg, 2 Genève, 3 Schönenberg

Women B2 1 Lugano, 2 Esery, 3 Lavaux

Women B3 1 Erlen, 2 Appenzell, 3 Wylihof

Women B4 1 Küssnacht, 2 Gams-Werdenberg, 3 La Côte

Women B5 1 Blumisberg, 2 Riederalp, 3 Rastenmoos

Men A1 1 Lugano, 2 Zumikon, 3 Zürichsee

Men A2 1 Wylihof, 2 Hittnau, 3 Leuk

Men A3 1 Markgräflerland, 2 Lipperswil, 3 Appenzell

Men A4 1 Losone, 2 Riederalp, 3 Bodensee-Weissenberg

Men B1 1 Genève, 2 Hittnau, 3 Lägern

Men B2 1 Heidental, 2 Oberkirch, 3 Lugano

Men B3 1 Leuk, 2 Schönenberg, 3 Sion

Men B4 1 Domat/Ems, 2 Heidiland, 3 Dolder

Men B5 1 Ascona, 2 Emmental, 3 Engelberg-Titlis

Luca Galliano dans le top 5

Le Swiss Challenge 2024 a testé la patience des 131 joueurs – dont 16 Suisses – en lice fin septembre au Golf Saint Apollinaire.

Perturbée par la pluie le jeudi (5 heures d’interruption) et le samedi (aucun coup joué), l’unique étape suisse du Challenge Tour a encore dû faire face au brouillard en début de dernière journée.

Dans ces conditions, et au bout d’un tournoi finalement réduit à 36 trous seulement, c’est l’Ecossais Euan Walker (29 ans) qui s’est imposé grâce à des cartes de 69 et 66 (-9). De son côté, le Tessinois Luca Galliano (38 ans) a obtenu le premier top 5 de sa carrière sur le Challenge Tour. Au bénéfice d’une wildcard au Golf Saint Apollinaire, le joueur de l’Alps Tour a effectué une remontée de 22 places en rendant une deuxième carte de 68. Dans un score total de -4, il a partagé le cinquième rang avec trois autres golfeurs. Pour son premier Swiss Challenge depuis qu’il est passé professionnel, le Zurichois Nicola Gerhardsen a quant à lui partagé la 40e place, tandis que le Grison Mauro Gilardi (T44) a également terminé dans les gains. SG

Des Ladies en argent

L’équipe nationale 50+ a obtenu une magnifique médaille d’argent à l’European Senior Ladies’ Team Championship, qui s’est disputé au CUBO Golf en Slovénie.

Cinquième au terme des deux tours de qualification en stroke play, l’équipe de la capitaine Nancy Bourquin a brillamment éliminé l’Irlande en quarts de finale de la phase de match play (4-1), avant de s’offrir un succès de prestige contre

l’Angleterre en demi-finales (3-2) – avec notamment une victoire d’Evelyn Orley au 20e trou.

Les Ladies ont malheureusement subi la loi de la France en finale (1-4), mais le bilan de la semaine fut fantastique pour Sophie Ducrey (6e score de la qualification et 2,5 points apportés en match play), Laure Bally Cergneux, Jackie Dangel-Orley, Karin Luxon, Evelyn Orley et Sandra Storjohann Modi! De leur côté, les hommes ont dû se contenter du Flight B. Engagés sur le

parcours du BlackSeeRama Golf & Villas en Bulgarie, les seniors du capitaine Markus Frank se sont toutefois montrés inspirés en match play, où ils ont battu la Norvège (3-2) et l’Islande (3-2). La finale contre l’Italie a malheureusement été annulée en raison du mauvais temps. L’équipe composée d’Andreas Bauer, Michel Bühlmann, Thomas Murphy, Andreas Moser, Reto Aeberhard et Gregor Schmid a ainsi partagé la 9e place finale avec l’Italie. SG

© SWISS CHALLENGE

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Un magnifique été

Sarah Uebelhart a justifié son statut de leader du National Team Girls (U18) cet été à travers l’Europe.

La joueuse d’Ennetsee a enchaîné deux résultats de référence, lors du prestigieux R&A Girls’ Amateur Championship (top 8), puis à l’Italian Girls’ International Championship (6e). En Angleterre, sur le parcours d’Alwoodley, Sarah Uebelhart a bouclé les deux tours de qualification en stroke play à la 15e place. Elle a ensuite retrouvé la Lausannoise Mana Hersperger en 32es de finale (victoire 5&3), avant de remporter deux matches supplémentaires – face à la Galloise Isobel Kelly (2&1) et contre l’Espagnole Clara Sanchiz (3&2). En quarts de finale, la Zougoise a livré un joli duel avec l’Indienne Mannat Brar, avant de finalement s’incliner de justesse (1 down).

Ce résultat dans le top 8 a résonné comme une confirmation des progrès réalisés par Sarah Uebelhart ces derniers mois. À l’instar du second top 10 international qu’elle a enchaîné deux semaines plus tard à Villa Condulmer en Italie, où elle a rendu de solides cartes de 73, 68, 69 et 71 (-3).

La joueuse d’Ennetsee emmenait la délégation suisse au World Junior Girls Golf Championship, début octobre au Canada (résultat sur notre site internet). SG

De retour en forme

Deux ans après Maximilien Sturdza (4e à Turin), Max Schliesing a également été à deux doigts de ramener une médaille du FISU World University Championship. Huitième au moment d’aborder le quatrième tour sur le parcours de Ruuhikoski en Finlande, le Haut-Valaisan s’est offert une magnifique dernière carte de 69 (-3) qui lui a permis de croire au top 3. Malheureusement, il lui a manqué un dernier birdie pour y parvenir.

Le bilan fut toutefois excellent pour le joueur de l’université de Texas at El Paso. Dans un score total de -4, il a pris le quatrième rang final et ainsi obtenu un nouveau résultat de référence chez les amateurs en 2024, après son top 15 au championnat d’Europe et sa troisième place au Dutch Amateur Championship. Victime d’une fracture du poignet fin 2023, Max Schliesing est de retour au meilleur niveau. Il l’a confirmé en franchissant le cut de l’Omega European Masters. SG

- © KÖBI SCHENKEL

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Un prestigieux résultat

Victoires et top 3

Outre les résultats déjà mentionnés dans cette rubrique, plusieurs autres juniors suisses ont brillé sur la scène internationale durant l’été.

Le Lausannois Paolo Fazzone a remporté le Venice Open (Italie) dans la catégorie U18. Au cours de ce championnat du calendrier de l’U.S. Kids Golf Foundation, trois autres jeunes se sont distingués: le Genevois Matias Lapustins (1er) et le junior de Crans-sur-Sierre Alexander Heuberger (3e) chez les Boys U8, ainsi que la sœur aînée d’Alexander, Mia Heuberger, chez les Girls U11 (2e). Kim Lou Joachim a, quant à elle, brillé à l’occasion du North of England U16 Championship. Au bout d’un tournoi réduit à deux tours au lieu de quatre en raison des conditions météorologiques, la junior de l’ASGI a signé le meilleur score de la catégorie U14. Enfin, le joueur de Sempachersee Yannick Beeli a obtenu une excellente troisième place au Spanish International U18 Championship. SG

Kai Notteboom s’est offert un excellent top 5 lors de The Amundi Evian Juniors Cup, un tournoi qui réunit traditionnellement les meilleurs U14 au monde.

Le junior de Zürichsee a rendu une magnifique carte de 69 (-2) au deuxième tour, ce qui lui a permis d’aborder la dernière journée en excellente position. Au final, il a pris la cinquième place, à trois coups seulement du podium et à cinq coups du vainqueur.

La délégation suisse était composée de trois autres joueuses et joueurs à Evian. Tous se sont classés dans le top 25: Arthur Grange (Bossey, T17) chez les Boys et Vincente Savioz (Sierre, T18) ainsi que Kim Lou Joachim (ASGI, T23) chez les Girls. La Suisse a pris le huitième rang de la Nations Cup sur un total de 18 pays représentés. SG

Interclub U18 champions

Zumikon a remporté l’édition 2024 du Swiss Golf Interclub U18. Les Zurichois ont devancé Bossey et Lausanne au bout d’un week-end de finales à suspense disputées sur le parcours du Golf Club Esery. En finale, l’équipe composée de James et Céleste Raynar (foursome) ainsi que de Miles Wennestam, Ben Steinmann, Julius Sommer et Yves Koller (simples) a dû se battre jusqu’au bout pour venir à bout d’une valeureuse équipe de Bossey (3-2) et assumer son statut de favorite. Cela avait déjà été le cas en demi-finales contre Lausanne (3-2) et en quarts de finale face au Domaine Impérial (3,5-1,5), où Karl Gattiker et Frederik Classon faisaient la paire en foursome. La finale pour la troisième place a également tenu toutes ses promesses, puisque Lausanne a battu Lägern avec la plus petite des marges (3-2).

De leur côté, les finalistes de la série B avaient rendez-vous au Golf Club Montreux, où la victoire est revenue à Rastenmoos. Malgré l’ampleur du score (3-0), l’équipe composée de Lorette Getzmann, Larissa Infanger (foursome), Jonas Hauser, Jon Bachler, Jan Horlacher et Silas Zihlmann (simples) n’a pas eu la vie facile face à Esery (deux matchs partagés).

La Côte/Signal de Bougy a pour sa part remporté la petite finale contre Lucerne (4-1). SG

L’IMPORTANCE DE LA BONNE POSITION ALLONGÉE

Trop de tension, manque d’exercice et mauvaise position allongée: ces trois critères provoquent des douleurs dans notre corps et nous procurent cet inconfort. Ce n’est pas seulement un bon lit ou un bon matelas qui permettent d’éviter des douleurs, mais surtout la bonne position couchée.

Dormir sur le ventre? Mauvais pour le dos et la nuque. Dormir sur le dos? Permet moins de détente musculaire. Dormir sur le côté? Uniquement si le corps s’enfonce horizontalement dans le matelas.

Mais comment trouver la bonne position de sommeil, celle qui soulage notre corps au lieu de l’agresser? Reto Ruckstuhl, expert en sommeil et en couchage, explique que le lit, le matelas et le sommier doivent être adaptés à notre constitution physique et à la répartition de notre poids. D’autres conditions de sommeil, comme la lingerie de nuit, le matériau du duvet et l’ouverture de la fenêtre, doivent être adaptées au climat.

CONSTITUTION PHYSIQUE ET RÉPARTITION DU POIDS

Si les épaules sont plus larges que les hanches et qu’une personne se couche

et dort sur le côté, il se peut qu’à l’horizontale, le torse soit beaucoup plus surélevé que le bas du corps, car les épaules sont plus légères que les hanches. Ce déséquilibre peut provoquer des douleurs et des tensions musculaires. Si le bassin est plus large que la taille, mais ne s’enfonce pas suffisamment dans le matelas en raison du poids, la taille s’affaisse en position latérale. Cela entraîne des douleurs au niveau des hanches.

Dans de tels cas, un matelas et un sommier plus souples, voire personnalisés, sont nécessaires pour que les parties les plus larges du corps s’enfoncent plus profondément dans le matelas et qu’une position horizontale et droite puisse être atteinte. La position optimale est en effet une position latérale très droite, dans laquelle les épaules, les genoux et le bassin sont parallèles, superposés et à la même hauteur. «C’est la seule position naturelle qui provoque le moins de tensions musculaires», explique l’expert en sommeil et en couchage. Le fait de dormir sur le côté gauche ou droit dépend de différents paramètres. Où se trouve la porte dans la chambre ou une source de lumière? De quel côté du lit dort le ou la partenaire?

Tous ces éléments peuvent influencer le choix du côté où nous dormons.

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ILLUSTRATION: G. KÖHLER

PARENTS, MODE D’EMPLOI

Comment les parents sont-ils censés se comporter dans le monde du golf? En laissant leurs enfants faire leurs propres expériences et en évitant de leur mettre la pression. Les «parents curling», qui balaient tout sur leur passage, représentent un obstacle au développement des jeunes golfeuses et golfeurs.

Fabian Ruch

Père et fils: Christian et Cédric Gugler.

Talentueuse et déterminée: Anahie Lohner-Hutzli.

En théorie, la manière dont les parents sont censés se comporter sur un terrain de sport est relativement simple: exemplaire, juste, calme, respectueuse, encourageante. Dans l’ombre et toujours au service de l’enfant. Pourtant, dans la pratique, on voit régulièrement des pères et parfois des mères se comporter de manière indécente, déplacée et incorrecte. Cela vaut aussi pour le golf. Des parents qui demandent des comptes à un enfant après un putt raté, qui font toute une histoire après une approche imprécise sur le trou no 13, qui mettent la pression.

Nora Angehrn, National Coach de Swiss Golf, a rédigé un guide consacré à ce sujet. Il est disponible sur le site Internet de la fédération. Dans son «Guide pour les parents», elle décrit l’influence considérable du comportement des adultes sur le développement des jeunes filles et garçons. Selon elle, il est fondamental que les parents fassent preuve de retenue et suivent les conseils d’experts, notamment des pros. Les «parents hélicoptères» qui tournent constamment autour de leurs enfants et ne les quittent jamais des yeux ne servent pas leur progéniture.

Nora Angehrn utilise volontairement l’expression «parents curling» pour décrire ces parents qui balaient tout sur le chemin de leurs enfants, ce qui n’est pas bénéfique. «Les enfants doivent faire leurs propres expériences. Ils ont aussi le droit de se louper de temps en temps. C’est la seule façon d’apprendre à gérer les revers et les défis.» Porter le sac de golf de son enfant, nettoyer ses clubs, toujours tout organiser et planifier: ce comportement ne fait que mettre des bâtons dans les roues de son évolution personnelle. «Comment un enfant peut-il devenir autonome si ses parents font toujours tout?», demande Nora Angehrn.

NE JAMAIS POUSSER, TOUJOURS SOUTENIR

Être parent est une responsabilité à laquelle on ne peut que partiellement se préparer en amont. Après avoir discuté avec plusieurs entraîneurs, experts, pères et mères, mais aussi des enfants, on constate que l’essentiel est de laisser les enfants libres. Et de mettre le plaisir et la joie au premier plan. Franziska Lohner-Hutzli: «Nous avons toujours laissé Anahie suivre sa voie. Nous étions là pour elle, mais ne l’avons pas poussée.» Sa fille, Anahie Lohner-Hutzli (15 ans), est l’un des plus grands talents du golf suisse et de loin la benjamine des quatre sœurs de la famille. «Nous n’avons jamais donné d’importance au type de sport que pratiquaient nos enfants. Nous les avons toujours soutenues», confie Franziska Lohner-Hutzli. Elle ajoute: «Quand Anahie jouait bien, c’était génial. Et quand elle jouait mal, c’était toujours notre fille géniale. Nous le lui avons toujours fait sentir.»

Au sein de la famille, les valeurs telles que l’humanité, le fair-play, le jeu en équipe, la courtoisie et l’humilité sont vécues au quotidien. Peter Beeli, papa des talents Yana, Yannick et Yanis: «Il faut connaître son rôle de

parent et ressentir ce que les enfants veulent.» Luimême précise qu’il prend toujours son vélo avec lui lors des tournois. La raison? Il lui arrive de partir faire un tour quand il a le sentiment qu’un de ses enfants préférerait ne pas être observé par son papa ce jour-là.

LES ENFANTS DOIVENT

FAIRE LEURS EXPÉRIENCES

Yana, Yannick et Yanis sont, comme Anahie Lohner-Hutzli, sur la bonne voie et affichent un comportement exemplaire. Cela est probablement dû à la personnalité apaisante de leurs parents. Franziska Lohner-Hutzli et Peter Beeli tiennent en effet à ne pas agir comme des «hyperparents». Tous deux assurent que leurs enfants peuvent arrêter le golf à tout moment s’ils ne prennent plus de plaisir à pratiquer ce sport. «Pour nous, il était vraiment important de ne jamais mettre la pression sur les enfants», explique Franziska Lohner-Hutzli.

Peter Beeli ajoute que sa femme et lui ont toujours voulu laisser leurs enfants faire leurs propres expériences: «Nous avons toujours souhaité qu’ils suivent leur propre chemin.» Le fait de leur venir en aide au moindre problème les aurait sans doute empêchés de surmonter certaines difficultés sur le parcours. C’est

aussi une manière de forger leur caractère. Peter Beeli estime que les compliments sur le comportement de ses enfants le touchent davantage que ceux en lien avec leur niveau de jeu. Récemment, il a téléphoné à Yannick alors que celui-ci se trouvait à Majorque pour un tournoi: «Quand je l’entends rire, cela signifie bien plus pour moi que n’importe quel résultat.»

DU JEU, SANS ACHARNEMENT

Il est tout aussi intéressant d’interroger les golfeuses et golfeurs au sujet de l’attitude de leurs parents. Cédric Gugler, l’un des meilleurs joueurs suisses, a grandi dans une famille très sportive. Sa mère Caroline était volleyeuse, son père Christian brillait dans plusieurs sports et a même participé au décathlon des JO 1988 à Séoul. «J’ai pratiqué de nombreux sports dans mon enfance et j’ai longtemps joué au football», explique-til «Le côté compétitif m’a été transmis dès le berceau, mais mes parents m’ont accompagné de manière ludique, sans me mettre la pression.»

Cette approche a porté ses fruits. «Mes parents m’ont laissé faire et nous avons toujours échangé en toute sincérité», poursuit Cédric Gugler. «Mon père est peutêtre plus exigeant que moi, mais il ne m’a jamais forcé à faire des choses qui ne me correspondaient pas.» Le golfeur de 24 ans conclut par une phrase qui résume parfaitement le sujet: «Un enfant ne devrait jamais jouer parce que ses parents le veulent.»

© KÖBI SCHENKEL

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À PORTÉE DE MAIN

Yannick Beeli: un comportement exemplaire.

SOUTENIR ET SAVOIR PRENDRE DU RECUL

Les experts de Swiss Golf Ian Peek et Jerry Bolger soulignent l’importance pour les parents de respecter les souhaits de leurs enfants.

Fabian Ruch

Il suffit d’écouter Ian Peek pour s’imaginer facilement avec quelle empathie l’Écossais traite ses clientes et clients. Ian Peek travaille depuis des décennies dans le golf, il est notamment «Master PGA» et a écrit une thèse de doctorat sur les raisons qui font que les golfeuses et golfeurs atteignent (ou non) l’élite mondiale. Il travaille avec des golfeurs de haut niveau et œuvre comme conseiller auprès de Swiss Golf, où il encadre notamment des coaches. L’expert souligne que chaque individu est extrêmement marqué par ce qu’il a vécu durant son enfance et son adolescence. «Et en golf, il y a des phases décisives entre 14 et 18 ans, avec d’énormes changements.» C’est pourquoi les valeurs transmises par les parents à leurs enfants jouent souvent un rôle déterminant. «Il est très important d’entretenir une relation ouverte et sincère», dit Ian Peek (55 ans). «Des objectifs irréalistes sont un frein au développement.»

Les parents ont tout intérêt à se concentrer sur leur rôle de soutien dans des domaines tels que l’organisation, les finances et l’école. «Mais il est crucial qu’ils laissent des libertés à leurs enfants et qu’ils gardent plutôt un rôle d’observateurs dans le domaine du golf», assure l’expert. Cette approche doit également se retrouver sur le parcours, mais aussi dans le langage corporel ou dans une culture positive du feedback. D’autant que c’est précisément durant l’adolescence que les enfants ont parfois tendance à trouver la présence de leur maman ou de leur papa gênante, voire embarrassante. «Il faut toujours faire preuve d’ouverture d’esprit les uns envers les autres», conseille Ian Peek. Mettre la pression est donc particulièrement contre-productif. «C’est horrible pour les enfants et cela peut causer un blocage mental.» Ian Peek a également organisé des webinaires avec des parents de talents du golf suisse. Ursula Tamburlini, la maman de Chiara, Olivia et Flavia, insiste sur la grande motivation personnelle de Chiara, qui a aussi profité à ses sœurs. Yan Gerhardsen, le papa de Nicola et Lara, souligne de son côté que le plaisir a toujours été au premier plan: «Nous n’avons jamais discuté de handicaps ou de résultats.» Patrick Kleu, le papa de Ronan, a toujours laissé son fils décider à quel rythme il voulait progresser. Il avait lui-même mis fin

à sa propre carrière de manière prématurée après avoir subi trop de pression extérieure. Ian Peek affirme qu’il est mauvais que les parents transfèrent leurs propres aspirations sur leurs enfants: «Ce n’est pas facile de lâcher prise. Mais la meilleure motivation pour les enfants est celle qui vient d’euxmêmes.» Voilà pourquoi les parents ne devraient pas se demander si leur enfant joue bien au golf, mais plutôt comment l’aider à atteindre ses objectifs en golf grâce à leur propre comportement.

GARDER SES DISTANCES SUR LE PARCOURS

Jerry Bolger souligne également l’influence majeure des parents sur leurs enfants. Il est Junior Captain au sein du Golfclub Bern depuis 2012 et travaille pour Swiss Golf en tant que Chef Juniors. «Les parents doivent être à l’écoute et se montrer présents si les enfants le souhaitent», explique-t-il. Selon lui, l’accent doit toujours être mis sur les enfants et non sur les rêves et ambitions de la génération qui les précède. «Ce ne sont pas de petites golfeuses et petits golfeurs, mais bien des enfants qui jouent au golf.»

Jerry Bolger renvoie au Code of conduct de la fédération de golf pour les parents et spectateurs. Ce dernier insiste sur les valeurs de fair-play et de respect, mais demande aussi de garder une distance avec les enfants, si possible un demi-trou. «Les émotions négatives des parents ne sont pas utiles, elles peuvent considérablement marquer les filles et les garçons», explique Jerry Bolger. «Les parents devraient adopter une attitude positive, ne pas faire de reproches aux enfants et respecter leur autonomie.»

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Ce ne sont pas de petits golfeurs et golfeuses, mais bien des enfants qui jouent au golf

Jerry Bolger, Chef Juniors de Swiss Golf

CRÉER UN ENVIRONNEMENT SAIN

Swiss Olympic propose des recommandations et des informations précieuses pour les parents de sportifs.

Swiss Olympic prend aussi à cœur la thématique des parents dans le sport. Maja Neuenschwander, responsable de l’Athlete Hub, tient à attirer l’attention des parents sur leur propre rôle. L’ancienne marathonienne mentionne notamment les bonnes expériences réalisées dans le canton de Zurich avec la «boîte à outils pour parents de sportifs». Swiss Olympic s’est basé sur cette méthode et met à disposition sur son site Internet les principales informations afin que les talents sportifs puissent bénéficier d’un soutien adéquat dans différents domaines.

Fondamentalement, on distingue cinq niveaux de développement: athlétique, psychologique, scolaire/ professionnel, financier et psychosocial, où les parents sont de loin les principales figures de référence jusqu’à

l’âge de 11 ans environ. Ce rôle est ensuite transféré vers les copains et copines, puis à l’intérieur du couple. «Souvent, les parents sont aussi les principaux sponsors et permettent à leurs enfants de pratiquer leur passion», explique Maja Neuenschwander. «Malgré cela, il est important de laisser de l’espace aux enfants.» Elle partage l’idée qu’il serait préjudiciable que les parents projettent leurs propres rêves sur leurs enfants. Accompagner, encourager et parfois poser des défis, certes, mais sans mettre la pression: tel est le rôle des parents dans la vision de Swiss Olympic. Sans oublier de toujours laisser les entraîneurs faire leur travail en paix.

En fonction du sport, l’influence des parents lors des compétitions est assez forte. En football, par exemple, des papas trop ambitieux s’immiscent parfois dans les activités de leurs enfants. Maja Neuenschwander at-

Fabian Ruch

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Souvent, les parents sont aussi les principaux sponsors de leurs enfants

Maja Neuenschwander, responsable de l’Athlete Hub de Swiss Olympic

tache beaucoup d’importance à ce que les parents clarifient les questions essentielles et veillent à créer un environnement favorable, sain et stable, aussi bien en matière de climat qui règne à la maison, de soutien scolaire, d’alimentation que de transmission de valeurs. Même chez les filles et les garçons très talentueux, l’envie peut à un moment donné se transformer en frustration. Et la percée vers l’élite peut ne jamais se concrétiser. «Il est essentiel que ces enfants puissent malgré tout retirer les côtés positifs de toutes ces heures investies», estime Maja Neuenschwander. «Ce temps sera ainsi vu comme un enrichissement pour la vie future.»

Plus d’informations:

https://www.swissolympic.ch/fr/athletes-entraineurs/parents

https://www.jugendundsport.ch/fr/informations-pour-les-parents

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KÖBI SCHENKEL

«SUR UN LINKS, ON APPREND À ACCEPTER»

A l’occasion de sa première saison sur le Ladies European Tour, Chiara Tamburlini raconte son quotidien en chroniques. Dans ce cinquième épisode, la Saint-Galloise évoque son expérience estivale sur les links écossais.

«Jouer sur un links est une expérience particulière. J’ai à nouveau pu le constater durant l’été en Ecosse, à l’occasion de l’ISPS HANDA Women’s Scottish Open, au Dundonald Links, puis lors de l’AIG Women’s Open de St Andrews. A vrai dire, j’ai toujours galéré sur les links, déjà en tant qu’amateure. C’est pourquoi j’avais décidé d’effectuer une semaine de préparation spécifique en Angleterre avant le Scottish Open, afin de m’accoutumer au jeu sur ces terrains irréguliers balayés par le vent. Car cela requiert une stratégie différente de ce à quoi nous sommes habituées sur le Tour. Tout s’est bien passé. Lorsque je suis arrivée en Ecosse, j’avais le sentiment d’être prête, à l’aise. Mais j’ai malheureusement manqué le cut – avec une sensation étrange: celle d’avoir bien joué au golf. Tel est le contraste que vous apprend le jeu sur un links, où il faut être capable de garder le positif, encore plus qu’ailleurs. Quand vous devez faire atterrir votre balle 20 mètres devant le green en raison de la dureté du sol et du fort vent arrière, il peut se passer beaucoup de choses. Votre balle peut rebondir vers un bunker, ou pire encore. Sur un links, on apprend à accepter. Il faut réaliser un gros travail mental, et cela finit par vous fatiguer physiquement. Le vent et la lenteur du jeu dans ces conditions n’aident pas. Tout comme le fait que vous ne pouvez pas vous fier au coup que vous avez effectué la veille sur le même trou, car le vent a changé de direction. Ou encore la nécessité d’analy-

ser non seulement la pente, mais aussi le sens des rafales sur chaque putt. Quoi qu’il en soit, je suis arrivée à St Andrews, le mythique «Home of Golf», avec excitation et en frappant bien la balle. Sur place, j’ai à nouveau eu le sentiment de bien jouer, mais j’ai pourtant rendu une première carte de 81 (+9) qui a ruiné mes espoirs de franchir le cut de ce Majeur. L’acceptation, encore et toujours. Et cette admiration pour les meilleures joueuses au monde, qui affichent un contrôle et une confiance incroyables.

Vraiment, jouer sur un links est un sacré challenge mental, une sorte d’école de l’acceptation. Personnellement, cette expérience m’a été utile. Quand j’ai débarqué en Irlande pour le tournoi suivant, tout paraissait si simple. Mais surtout, j’étais tout à coup bien plus tolérante envers moi-même après un coup moyen. Cela engendre forcément moins de frustration et donc un meilleur état d’esprit. Je crois pouvoir dire que ces deux semaines en Ecosse m’ont rendue plus forte mentalement, malgré les deux cuts manqués.»

Chiara Tamburlini avec sa famille à St Andrews.

UN GRAND HONNEUR ET UNE SEMAINE INOUBLIABLE

Albane Valenzuela a disputé la prestigieuse Solheim Cup avec le Team Europe. Les Européennes ont certes perdu face aux Américaines, mais la Genevoise a parfaitement tenu le choc dans son duel face à la no 2 mondiale Lilia Vu.

Fabian

Ruch

Albane Valenzuela n’est pas encore redescendue de son nuage. Les souvenirs de la Solheim Cup resteront longtemps gravés dans son esprit. «L’atmosphère était électrique. Il y avait beaucoup de musique, beaucoup de cris, beaucoup de gens. J’ai adoré ça», résume-t-elle. «C’était vraiment génial de faire partie de l’équipe européenne. L’ambiance était tout simplement incroyable, aussi bien dans le vestiaire que sur le parcours.»

Son expérience au Robert Trent Jones Golf Club l’a tellement enthousiasmée qu’elle assure qu’il est impossible de trouver mieux que la Solheim Cup. Mi-septembre, Albane Valenzuela est devenue la première Suissesse de l’histoire à représenter la sélection européenne lors de cette prestigieuse compétition par équipes. L’Europe s’est certes inclinée 12,5-15,5 face aux ÉtatsUnis à Gainesville (Virginie), mais les

visiteuses ont fait trembler le Team USA lors des douze simples du dimanche en rattrapant une bonne partie du retard accumulé les deux premiers jours. Une performance à laquelle Albane Valenzuela a elle aussi contribué, en signant un très bon match play face à Lilia Vu. La Genevoise a comblé un retard de deux trous et faisait même la course en tête après 16 trous grâce à d’excellents coups et des putts sensationnels. L’Américaine a toutefois montré pourquoi elle était la deuxième joueuse mondiale en finissant par deux birdies. Et comme la Suissesse a manqué de peu un putt difficile pour birdie au 18, ce duel de haut niveau s’est terminé sur un match nul.

À ce moment-là, il s’agissait hélas du demi-point dont les Américaines avaient besoin pour l’emporter, et les représentantes du Team USA ont exulté sur le green après le putt réussi de Lilia Vu. Ce match play passionnant s’est ainsi terminé sur une note amère pour Albane Valenzuela, malgré une prestation très solide pendant une grande partie de la journée. La jeune femme de 26 ans a néanmoins tiré un bilan positif: «J’adore quand le public est aussi enthousiaste et j’adore jouer en équipe. La tension était vraiment énorme. Toute la semaine a été une expérience fantastique.»

PREMIER SUCCÈS

AMÉRICAIN DEPUIS SEPT ANS

Les États-Unis ont ainsi remporté la Solheim Cup pour la première fois depuis sept ans. La capitaine américaine Stacy Lewis a reconnu que la victoire aurait pu tomber dans l’escarcelle des deux équipes le dernier jour: «Le finish de Lilia a été magnifique. C’est ce que l’on attend de la part d’une des meilleures joueuses du monde.» La spectaculaire course-poursuite des Européennes s’est en revanche soldée par un échec. Menées 2-6 après le premier jour et 6-10 après le deuxième, elles ont presque réussi à renverser la vapeur dimanche.

Vendredi, la Genevoise et la Française Céline Boutier avaient perdu en foursome contre le duo composé de Rose Zhang et Lauren Coughlin (3&2). Malgré la défaite, la capitaine de l’Europe Suzann Pettersen s’est dite fière de l’esprit combatif affiché par son équipe: «Nous avons mené la vie dure aux Américaines. Il est difficile de croire que nous nous soyons tout à coup retrouvées dans une telle position le dimanche.» Après 19 éditions de la Solheim Cup, les États-Unis mènent désormais 11-8. Dans deux ans, la compétition aura lieu aux Pays-Bas.

« » Toute la semaine a été une expérience fantastique

TROIS NUITS SANS SOMMEIL

Albane Valenzuela avait obtenu sa nomination en tant que captain’s pick grâce à ses excellentes performances au cours des six derniers mois. Elle s’est notamment classée 22e de The Amundi Evian Championship et 20e au British Open sur le mythique Old Course de St Andrews en Écosse. Sans oublier son dernier tour exceptionnel aux JO de Paris, lors duquel elle a signé le meilleur score du tournoi féminin (-7).

Lorsque Valenzuela a appris sa nomination, elle a explosé de joie. «Je n’ai pas dormi durant trois nuits», rigole-t-elle aujourd’hui. Et quand elle a découvert tous les vêtements, le sac et le reste des équipements estampillés Team Europe à Gainesville, elle a réalisé que ce n’était effectivement pas un rêve. «C’était un grand honneur et une immense fierté», dit-elle. Son prochain objectif ne pourrait être plus clair: «Je veux à nouveau participer à la Solheim Cup en 2026.»

Albane Valenzuela

© ROLEX/CHRIS TURVEY

LE SHOW GUGLER

Cédric Gugler a brillé lors de l’Omega European Masters de Crans-Montana. Le golfeur suisse s’est mêlé à la lutte pour la victoire, et son top 5 fut une nouvelle preuve de sa forme étincelante.

Fabian Ruch

Le golf suisse vit une période particulièrement faste, avec de très solides prestations qui s’enchaînent chez les femmes comme chez les hommes. Début septembre, le Bâlois Cédric Gugler (24 ans) a signé un résultat exceptionnel en se classant quatrième de l’Omega European Masters de Crans-Montana. Le membre du Golf & Country Club

Zumikon est resté au contact des leaders jusqu’à la fin du tournoi, qu’il a terminé à huit coups sous le par. Il est ainsi devenu le troisième Suisse à se hisser dans le top 5 sur le Haut-Plateau valaisan après Julien Clément (3e en 2008) et Paolo Quirici (4e en 1989 et 5e en 1991). Cette performance de choix lui a permis d’empocher le prize money le plus élevé de sa carrière (135’000 euros) et lui a ouvert les portes de l’événement suivant sur le DP World Tour, en Irlande du Nord (cut manqué).

Derrière Cédric Gugler, trois autres représentants de Swiss Golf ont franchi le cut à Crans: les Zurichois Ronan Kleu (T47, +1) et Nicola Gerhardsen (T59, +3) ainsi que le Haut-Valaisan Max Schliesing (T67, +4). À noter que Nicola Gerhardsen a terminé meilleur amateur de la semaine pour son dernier tournoi avant de passer professionnel.

ENTRAÎNEMENT

TECHNIQUE INTENSIF

La plus grande partie de l’attention est toutefois restée sur Cédric Gugler, lequel réalisait déjà une magnifique saison avant cela. En 2024, il est en effet parvenu à accéder au Challenge Tour après avoir remporté trois victoires sur le Pro Golf Tour. «Je joue un golf très solide depuis quelques mois, je me sens très bien», confirme-t-il.

Le Bâlois a beaucoup apprécié son séjour à Crans. Il a même eu la chair de poule en évoluant devant autant de spectateurs. «L’ambiance était incroyable. J’ai voulu montrer que les Suisses aussi sont capables de jouer pour la victoire sur le Tour.» Cédric Gugler adore jouer au plus haut niveau. «C’est pour ça que nous nous entraînons dur. J’aime quand il y a beaucoup de monde au bord du fairway et lorsque les caméras sont braquées sur moi.» Selon lui, les progrès réalisés cette année sont notamment dus à son entraînement technique intensif. «Je joue les fers avec plus de précision et j’ai un bon feeling sur le parcours.»

Les principaux atouts de Cédric Gugler sont le driver et tout ce qui touche au mental. «Je parviens à rester calme et concentré, même si je me retrouve en position de gagner un tournoi», dit-il. «J’ai clairement eu l’occasion d’acquérir une expérience précieuse en la matière ces derniers mois.»

UN PLAN SUR CINQ ANS Au début de l’année 2023, Cédric Gugler s’était fixé un plan de carrière très précis. Ce plan prévoit d’obtenir une catégorie de jeu sur le DP World Tour après cinq ans passés chez les pros. Après une saison et demie, le Bâlois est en avance sur son propre calendrier, puisqu’il évolue déjà sur le Challenge Tour.

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Cédric a toujours été ambitieux, mais jamais obstiné

Christian Gugler, papa de Cédric

Cédric Gugler est soutenu par de fidèles sponsors et investisseurs, des mécènes et partenaires, beaucoup de connaissances et d’amis, sans oublier Swiss Golf et sa famille. Grâce à ce système complet, il s’évite une pression financière liée aux résultats. La prime obtenue à Crans-Montana lui a même donné un joli matelas en cas de potentielles périodes plus difficiles.

Les parents de Cédric Gugler ont eux aussi marqué le sport d’élite suisse de leur empreinte. Sa maman Caroline était une joueuse de volley-ball à succès. Son papa Christian a participé aux JO de 1988 à Séoul en tant que décathlonien, puis a brillé sur les courts de tennis. En golf, ce dernier a atteint un handicap de 0 en deux ans et demi, après avoir fait ses premiers pas sur un green à l’âge de 45 ans. «Nous sommes une famille très sportive», abonde Christian Gugler, qui est scientifique du sport et possède son propre centre de fitness. «Nous avons toujours voulu que nos deux fils pratiquent un maximum de sports.»

Cédric Gugler a sept ans de moins que son frère aîné, lequel lui a naturellement toujours servi de modèle durant son enfance. Son talent au golf s’est révélé très tôt. Il a notamment été sacré champion de Suisse dans la catégorie U12. «Cédric a toujours été ambitieux, mais jamais obstiné», raconte son papa. «Et il met à profit sa puissance physique.»

LA FIERTÉ DE SWISS GOLF

Il y a quelques années, les Gugler ont décidé que Cédric n’irait pas dans une université américaine, mais qu’il poursuivrait sa formation de golfeur en Suisse. «Cela a une influence sur son évolution», explique son père. «C’est difficile de rester deux heures sur un driving range par -5 °C un 13 décembre, mais ça forge.» Selon lui, ce choix a aidé son fils à voler très tôt de ses propres ailes, à se motiver lui-même et à gagner en assiduité. Cédric Gugler accorde une grande importance à une alimentation saine, au sommeil, et globalement à une bonne hygiène de vie. «Dans notre sport, ce sont les détails qui font la différence», dit-il. «Les identifier et les mettre en œuvre est un long processus.»

Chez Swiss Golf, on ne cache pas sa joie devant les progrès réalisés par Cédric Gugler. «Nous sommes très fiers de Cédric, d’autant que sa performance à Crans-Montana a été fantastique à plusieurs égards», déclare Barbara Albisetti-Heath, Directrice Sport de la fédération. «Cédric a fait preuve de caractère, de persévérance et de détermination. Il a gardé un calme remarquable quand il s’est retrouvé sous pression. C’est un formidable modèle pour nos juniors.» Cet aspect est également important pour Christian Gugler: «En tant que parents, nous avons eu un énorme plaisir de voir à quel point Cédric s’est comporté de manière professionnelle à Crans, notamment avec les enfants.» Cédric Gugler a en effet pris du temps pour répondre patiemment et avec le sourire à toutes les sollicitations. Car un grand nombre de juniors voulaient à tout prix repartir avec un autographe du golfeur surprise du tournoi.

Cédric Gugler, Matt Wallace et Nicola Gerhardsen (de g. à d.): le meilleur Suisse et le meilleur amateur aux côtés du vainqueur de l’Omega European Masters 2024.

UNE FÊTE DU GOLF ET UN SUPERBE JUNIORS DAY

La 77e édition de l’Omega European Masters restera dans les mémoires, et pas seulement grâce à la performance de Cédric Gugler. Près de 50’000 personnes ont assisté aux quatre jours de compétition sous un ciel changeant. Au terme d’un tournoi captivant, la victoire est revenue à l’Anglais Matt Wallace, lequel a dominé l’Espagnol Alfredo Garcia-Heredia au premier trou du play-off. Une belle revanche pour Wallace, qui s’était incliné en barrage face à Thriston Lawrence deux ans plus tôt à Crans.

Cette semaine valaisanne a également été un grand succès pour Swiss Golf, notamment avec la belle fréquentation du stand de la fédération. Plus de 200 jeunes golfeuses et golfeurs ont en outre participé au Juniors Day organisé le samedi par Supporting Golf, soit

Swiss Golf, l’ASGI et Migros Golf. Parmi eux, 22 talents ont eu l’occasion de disputer le traditionnel challenge Beat the Pro sur le trou no 8. Un rendez-vous qui a une fois de plus donné lieu à de merveilleux moments de partage et d’émotion. Neuf juniors ont réussi à battre au moins un pro.

Les gagnantes et gagnants du challenge Beat the Pro: Ont battu 3 pros: Sophie Howald (Berne), Romain Varone (Crans-sur-Sierre), Dan Hofstetter (Domaine du Brésil). Ont battu 2 pros: Arthur Goosens (Bossey), Francis Choquer (Lausanne). Ont battu 1 pro: Hanna Lüthi (Limpachtal), Maxime Roduit (Genève), Nico Bonani (Entfelden), Yannick Hugentobler (Migros GolfCard).

Découvrez toutes les images du challenge Beat the Pro sur notre site Internet.

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© KÖBI SCHENKEL

LE LAVAUX LADIES OPEN VEUT SE RÉINSCRIRE SUR LE LONG TERME

Après une année d’interruption, le tournoi estampillé LETAS a fait son retour au mois de septembre. Le point sur la santé et les aspirations de l’événement avec son organisatrice, Yvonne Rochat.

Jérôme Reynard

Le Lavaux Ladies Open a fait son retour mi-septembre dans le calendrier des LET Access Series (LETAS). Après une année d’interruption, cette étape du circuit de qualification pour le Ladies European Tour cherche à se réinscrire sur le long terme. «Les bases sont solides et nous parvenons à couvrir nos frais», assure Yvonne Rochat, directrice-adjointe de GPS Performance SA, l’agence qui promeut et organise le tournoi. «Mais notre objectif est de développer le Lavaux Ladies Open. Et pour cela, il faut davantage de moyens.»

Aujourd’hui, l’événement ne possède qu’un seul sponsor privé. «Et nous sommes très reconnaissants de pouvoir compter sur le soutien de Prema Cash Handling Systems, de même que sur celui, fondamental, de Supporting Golf (Swiss Golf, ASGI, Migros Golf), du Fonds du Sport Vaudois, de l’ASGI et de la Commune de Puidoux. Sans eux, le tournoi n’aurait pas lieu.»

Le Pro-Am (près de 2000 francs le flight) joue également un rôle essentiel.

A l’instar de tous les partenaires qui soutiennent le Lavaux Ladies Open avec divers services permettant de recevoir les joueuses dans les meilleures

conditions possibles. «Mais globalement, nous ne pouvons pas faire de folies au niveau organisationnel», déclare Yvonne Rochat.

DES ARGUMENTS À FAIRE VALOIR

Pourtant, ce n’est ni la motivation ni les idées qui manquent. Comment attirer davantage de sponsors dans le contexte plutôt confidentiel du LETAS? «Nous avons des argument à faire valoir», répond l’organisatrice. «Nous avons la chance de bénéficier d’une plateforme

qui permet diverses possibilités d’activation. Nous pouvons réellement être à l’écoute de nos partenaires et nous adapter à leurs objectifs de communication.»

Le Lavaux Ladies Open est souvent cité parmi les meilleurs tournois du circuit. «Lors du Pro-Am, les participants partagent une expérience enrichissante avec des joueuses ouvertes et disponibles, ce qui n’est pas toujours le cas avec les stars. Ce n’est pas un hasard si nous pouvons compter sur une bonne base de fidèles participants qui reviennent d’année en année», ajoute Yvonne Rochat.

Malgré l’interruption de 2023, il y a donc de solides fondations sur lesquelles bâtir. «L’idée est de renforcer tout ça avec des sponsors supplémentaires issus du secteur tertiaire, afin que nous puissions mettre davantage l’accent sur une communication dont toutes les parties profiteraient. Nous voulons vraiment ancrer ce tournoi dans le calendrier des événements incontournables et le faire prospérer. Soutenir les jeunes sportifs, c’est dans l’ADN de notre agence.»

«UNE FORMIDABLE PLATEFORME»

Swiss Golf partage évidemment cette vision et voit d’un très bon œil la tenue d’un événement estampillé LETAS en Suisse. Grâce au système d’échange de wild cards entre les différentes fédérations, cela permet d’aligner de jeunes amateures des cadres nationaux non seulement au Lavaux Ladies Open, mais également sur des tournois organisés à l’étranger, afin qu’elles se familiarisent avec le niveau professionnel.

«Le Lavaux Ladies Open est une formidable plateforme pour les jeunes, une belle possibilité pour elles de se mesurer à des proettes. Et le LETAS est globalement un super tremplin pour les championnes de demain», explique Barbara Albisetti-Heath, Directrice Sport de Swiss Golf. «Les joueuses viennent des quatre coins du monde, le talent ne manque pas. Des joueuses de la Solheim Cup sont passées par le LETAS. La Saint-Galloise Chiara Tamburlini, qui a éclos cette année sur le Ladies European Tour, jouait sur le LETAS en 2023. C’est un circuit très intéressant et important pour le développement des joueuses.»

«La réussite de Chiara, mais aussi d’Elena Moosmann, d’Albane Valenzuela ainsi que de Morgane et Kim Métraux montre que soutenir la relève porte ses fruits», conclut Yvonne Rochat.

«MOTIVANT ET ENRICHISSANT»

«C’est important d’avoir un tel événement en Suisse. Cela donne l’occasion à la fédération d’aligner plusieurs jeunes joueuses et nous en sommes très reconnaissantes.» Meilleure amateure de l’édition 2024, Yana Beeli abonde logiquement dans le même sens que l’organisation du Lavaux Ladies Open et la fédération. «Personnellement, j’ai eu la chance de jouer deux fois avec la leader de l’ordre du mérite du LETAS cette année. C’était motivant et enrichissant.»

L’Argovienne en a pleinement profité en signant un excellent top 15, mi-septembre au Golf de Lavaux, où Anais Maggetti (T10) a réalisé le meilleur résultat parmi les Suissesses, une semaine après s’être classée deuxième en France. Au total, six représentantes helvétiques sont parvenues à franchir le cut de cette édition. Les amateures

Caroline Sturdza (T29) et Romaine Masserey (T35) ainsi que les proettes Tiffany Arafi et Elena Colombo (T31) ont toutes terminé dans le top 35, validant un excellent résultat d’ensemble.

La victoire est revenue à l’Anglaise Mimi Rhodes (-16), laquelle a battu sa compatriote Billie-Jo Smith en play-off.

La meilleure amateure du Lavaux Ladies Open 2024, Yana Beeli, en compagnie de Wouter Pijl (directeur sportif du tournoi), Barbara Albisetti-Heath (Directrice Sport de Swiss Golf) et Yvonne Rochat (organisatrice).

© PIER-LUCA RAPIN

© PIER-LUCA RAPIN

LE SUCCÈS DE LA POLYVALENCE

Mana Hersperger fait partie des golfeuses les plus talentueuses de Suisse. La joueuse de 17 ans a décroché le titre national il y a quelques semaines et son avenir semble tout tracé outre-Atlantique, probablement dès l’été prochain.

Fabian Ruch

La première question s’impose d’ellemême. Mana, d’où peut bien provenir ce prénom? Mana Hersperger sourit. Elle a certainement déjà répondu des dizaines de fois à cette question. Son prénom est d’origine polynésienne et signifie «force sacrée». Mais il est aussi populaire au Japon, le pays de sa maman, où il est associé à l’amour et à l’affection.

Son nom de famille alémanique confirme les origines multiculturelles de Mana Hersperger. Ses grands-parents sont soleurois, mais son papa est romand et la famille vit à Épalinges. De quoi boucler la boucle, en quelque sorte, car c’est aussi là que se trouve le siège de Swiss Golf.

Mana Hersperger est l’un des plus grands talents du golf suisse. Elle fêtera ses 18 ans à la fin de l’année, près de dix ans après avoir tenu ses premiers clubs dans les mains. Elle a tout de suite attrapé le virus du golf, ses progrès ont rapidement été considérables. La qualité de son jeu a augmenté et son handicap a dégringolé jusqu’à atteindre +1,7 à la clôture de ce numéro. «J’ai toujours trouvé agréable de jouer et de m’entraîner avec des clubs de golf en mains», résume Mana.

« » La côtoyer fait même du bien aux autres filles en raison de sa tranquillité

Coach

Nora Angehrn, Swiss Golf National

LES COMPLIMENTS DE LA COACH NATIONALE

Ce n’est pas une «force sacrée» qui lui a conféré des pouvoirs surnaturels, mais beaucoup d’amour et d’affection pour le golf qui ont permis à Mana Hersperger d’arriver là où elle est aujourd’hui. La pratique d’autres sports, notamment l’athlétisme et les arts martiaux, l’a également aidée à prendre conscience de son corps et à développer sa force ainsi que sa condition physique exceptionnelles. Nora Angehrn, National Coach des Girls, ne tarit pas d’éloges sur sa protégée: «Mana est une personne très agréable, fiable, travailleuse et talentueuse.» La coach voit en elle une force tranquille, qui fait preuve de calme et de ténacité dans sa vie.

L’évolution de Mana Hersperger est bien entendu loin d’être terminée. Elle sera bientôt majeure et, même si elle paraît plutôt petite et frêle, elle possède une puissance remarquable. Elle cite comme points forts sa précision avec le driver, le petit jeu et en particulier les sorties de bunker. Mana estime qu’elle a encore du potentiel en matière de putting. C’est aussi sur ce point que la coach nationale Nora Angehrn voit les plus grandes possibilités de progression.

Tout est question de détails. Mana a déjà nettement augmenté son taux de réussite sur les putts d’un mètre, mais laisse encore passer trop d’occasions quand elle joue un putt pour birdie de deux à cinq mètres. «C’est néanmoins nettement mieux qu’il y a deux ans.»

Cette persévérance et parfois même cette obsession ont fait de Mana Hersperger une jeune golfeuse de renommée internationale.

ELLE DEVRAIT TRAVERSER L’ATLANTIQUE DÈS 2025

Ce ne sont en tout cas pas les modèles qui manquent. Mana cite en exemple la star américaine Nelly Korda, mais également les Suissesses Albane Valenzuela et Morgane Métraux, qui viennent elles aussi de Suisse romande. «C’est motivant pour moi de marcher dans leurs traces», dit-elle.

Ces dernières années, la Vaudoise a régulièrement brillé à l’étranger. En 2022, elle a joué sous le par lors des quatre tours du North of England Under 16 Open Amateur Championship. Une constance qui lui a permis de signer une victoire retentissante dans un score total -9. Cet été, Mana a ajouté un titre de championne de Suisse à son palmarès en dominant largement le Swiss Golf National Championship au Golfclub Blumisberg. Après avoir terminé deuxième des qualifications, elle a remporté tous ses duels en match play. Ces succès viennent confirmer toute la polyvalence de Mana Hersperger. Elle cite sa force mentale parmi ses atouts principaux et travaille d’ailleurs dans ce domaine avec des spécialistes. «J’aime la pression et les émotions, mais je parviens généralement à garder mon calme.» Des qualités qui ont tapé dans l’œil de plusieurs universités américaines, intéressées depuis longtemps par le talent de Mana Hersperger. Elle passera sa maturité l’été prochain, avant de partir étudier aux États-Unis. Si les offres ne manquent pas, Mana veut néanmoins prendre son temps avant d’arrêter son choix. Ce qui est certain, c’est que l’avenir de Mana Hersperger semble plein de promesses, compte tenu des excellentes conditions d’entraînement des universités du sud des États-Unis, en combinaison avec de potentielles études en géographie ou en biologie. La National Coach Nora Angehrn ne doute pas que la golfeuse de 17 ans fera preuve de la détermination nécessaire pour aspirer à une grande carrière: «Elle donne toujours une bonne impression et elle a envie d’apprendre. La côtoyer fait même du bien aux autres filles en raison de sa tranquillité.»

On devrait en tout cas entendre parler de Mana Hersperger ces prochaines années. Une chose est sûre: elle ne veut pas renoncer au voyage annuel qu’elle effectue l’hiver avec sa maman, sur l’île de Shikoku au Japon.

ELENA COLOMBO

Dans la rubrique «Likes», les meilleurs joueurs et joueuses suisses donnent leurs préférences golfiques. Place à la Tessinoise de 24 ans Elena Colombo, membre du Ladies European Tour.

PARCOURS PRÉFÉRÉ

J’en ai deux. L’un est suisse, Crans-surSierre, et l’autre se situe dans les Emirats, à Al-Aïn. Ces parcours sont très différents, mais j’adore les jouer tous les deux.

TOURNOI PRÉFÉRÉ

The Amundi Evian Championship. J’ai déjà eu l’occasion de disputer le Jabra Ladies Open, qui se déroule sur le même parcours.

C’est fantastique là-bas.

ENDROIT PRÉFÉRÉ EN SUISSE

Lugano. J’y ai vécu, c’est d’où je viens.

TROU PRÉFÉRÉ

Le trou no 10 à Al-Aïn.

C’est un par 5 avec des bunkers et de l’eau devant le green. S’il y a du vent, il devient très long.

CLUB PRÉFÉRÉ

Le sand wedge, car on peut jouer différents coups avec ce club.

C’est divertissant.

MEILLEUR SOUVENIR

Lorsque j’ai obtenu ma carte sur le Ladies European Tour à la Q-School de décembre 2022. J’ai aimé cette sensation d’avoir atteint un objectif.

MODÈLE

Rory McIlroy, sans aucun doute. Il me plaît comme personne et comme golfeur. Je dois aussi citer Roger Federer; selon moi, c’est le plus grand athlète de tous les temps.

SWISS MATE ON TOUR

Tiffany Arafi. Ça me plaît de jouer et de m’entraîner avec elle.

PLUS GRAND SOUHAIT

Je rêve de jouer sur le LPGA, de participer aux Jeux olympiques, voire de gagner un jour un grand tournoi.

Retrouvez cette rubrique en vidéo en scannant le QR Code.

COACH NATIONALE AU SERVICE D’UN GOLFEUR DU DIMANCHE

«LA CONSTANCE, LA CONSTANCE ET ENCORE LA CONSTANCE»

Cinquième volet de la série «Coach nationale au service d’un golfeur du dimanche». Notre journaliste s’est entretenu en détail avec Nora Angehrn au sujet de la manière de s’entraîner correctement aux différents aspects du golf.

Interview: Fabian Ruch

Nora Angehrn, pourquoi devrait-on aller régulièrement voir un pro?

La réponse courte: pour éviter de prendre de mauvaises habitudes. On commet beaucoup d’erreurs et on prend de mauvaises habitudes si on ne fait pas contrôler son swing et le reste de son jeu.

Et quelle est la réponse longue?

Il y a tellement de raisons pour lesquelles il est utile de régulièrement consulter une ou un teaching pro: le grip, le stance, la face de club, l’alignement, le corps, le swing... Si on ne le fait pas, on risque de compenser une erreur par une autre pour essayer de frapper la balle correctement. Parfois on y parvient, mais souvent non.

Que se passe-t-il alors?

Le corps et le cerveau s’habituent à des processus qui ne sont pas corrects. Sur le terrain, on est obnubilé par le résultat et on trouve des moyens de faire voler la balle droit, même si cela implique une insuffisance totale dans un domaine.

Le setup est très important. Et pour la position d’adresse, il est particulièrement recommandé de faire le moins d’erreurs possible. Un pro peut en juger. Même chez les meilleurs joueurs et joueuses, il est décisif de contrôler régulièrement le setup, car chez eux aussi, de petites erreurs se glissent de temps en temps.

Pourquoi de nombreux golfeurs et golfeuses ne vont-ils que rarement, voire jamais, chez un pro?

C’est souvent une question de temps. Les gens qui sont accaparés par leur vie professionnelle, qui ont des enfants et qui sont constamment occupés, préfèrent jouer une partie plutôt que prendre une leçon ou aller au practice. Mais on s’amuse bien plus sur le parcours quand on fait de bons coups. Et au golf, comme dans de nombreux domaines de la vie, on ne s’améliore pas sans entraînement.

Nous venons nous-mêmes du foot, nous jouons depuis longtemps au tennis. Avant cette année, nous n’avions jamais vraiment pris de cours de golf.

Aujourd’hui, en tant que golfeur du dimanche, nous avons forcément des regrets.

Tout de même (elle sourit). Lors de nos séances d’entraînement, j’ai constaté qu’un nombre fou de petites erreurs s’étaient glissées dans votre swing. Mais vous avez le sens de la balle, vous la frappez souvent correctement malgré tout. Reste que vous ne ferez plus beaucoup de progrès. La question est la suivante: voulez-vous faire des progrès?

Ce serait plutôt cool.

Ce sera un long chemin. Il faudra deux ans pour que votre corps assimile les nouveaux processus, car il s’est habitué à de mauvais mouvements. Je vois souvent chez les anciens joueurs de hockey sur glace un backswing relativement court, mais une excellente frappe de la balle... Il faudrait toujours, et notamment dès le début, prendre des leçons chez un pro. Ce qui est décisif, c’est la constance, la constance et encore la constance. Un bon joueur parvient à réduire les mauvais coups ou à les améliorer. Il y a cette fameuse phrase qui dit qu’on devient un expert après avoir pratiqué une activité pendant dix mille heures. Mais l’exécution doit être correcte et la concentration totale.

«

»

On ne s’améliore pas sans entraînement

Ce qui est étonnant et même réconfortant, c’est que même parmi les meilleurs joueurs et joueuses du monde, il existe des différences notables au niveau du swing.

Cela est aussi lié aux différences physiques, à la mobilité, à la taille, à la force. Mais il existe des principes qui caractérisent un swing de golf moderne: la position d’adresse, la rotation, le transfert du poids, la pression vers l’avant dans le follow-through et le plus important, l’impact. Beaucoup de gens sous-estiment aussi le grip.

Vous avez récemment accompli la plus haute formation de coach de Swiss Olympic. Préférez-vous entraîner les meilleures Girls de Suisse en tant que National Coach ou des amateurs du Golfclub Breitenloo en tant que professeur privé?

C’est génial de faire les deux. Et de toute façon, ce qui compte c’est la diversité. Il y a tellement d’aspects à prendre en

compte à tous les niveaux: les drives, les bois, les fers, le chipping, le pitching, le putting, les pentes, la stratégie, le mental. On n’a jamais fini d’apprendre. Et c’est aussi un sentiment agréable de pouvoir donner quelques précieux conseils à Monsieur et Madame Tout le monde en 45 minutes.

Quel est la meilleure façon d’organiser l’entraînement?

Bonne question. Le mieux est de commencer par le petit jeu. Cela favorise le toucher de balle. Ensuite, on passe au pitching, puis au swing complet et enfin au putting. Il est important de toujours se rendre au driving range avec un objectif en tête et de ne pas se contenter de taper 50 balles dans la nature sans réfléchir. Si on a peu de temps, il est tout à fait acceptable d’investir une demi-heure pour le petit jeu.

Que recommandez-vous avant une partie de golf?

Je pense qu’il est judicieux d’arriver environ une heure avant. Il n’est jamais bon d’être stressé au moment de frapper le coup de départ sur le tee no. 1. Le plus important, c’est l’échauffement physique, que de nombreux joueurs et joueuses négligent, malheureusement. J’ai assisté aux Jeux olympiques de Paris. C’était fascinant de voir que des champions comme Viktor Hovland réalisaient un échauffement très intense au fitness, mais ne passaient que quelques minutes au practice avant un tour.

A quoi ressemble un bon emploi du temps avant un tour?

Le driver se frappe toujours de la même manière, que ce soit à Berne, Zurich ou Paris. Il est donc important de tester les greens et de passer du temps au putting et au petit jeu. Mon conseil: 15 à 20 minutes d’échauffement physique, 10 minutes de putting, 15 minutes de jeu court, et peut-être 10 minutes sur

© TOTO MARTI

Nora Angehrn, Swiss Golf National Coach

Entraîner la posture: notre journaliste en compagnie de Nora Angehrn.

le practice pour frapper des swings complets. Et il faut absolument prendre le temps de boire un café, d’aller aux toilettes ou de faire tout ce qui semble important pour soi.

Quelles sont les choses qu’on sous-estime généralement?

Le putting. Cela représente 36% des coups. Connaissez-vous quelqu’un qui passe 36% de son entraînement sur le putting green? Pourtant, c’est simple d’améliorer son putting. Mais là encore, il s’agit de s’entraîner intelligemment, et de ne pas se contenter d’aligner mécaniquement des putts. Il est bon d’apprendre à lire correctement un green et de procéder visuellement, et non pas simplement au feeling.

Que pensez-vous du conseil de ne jamais laisser un putt trop court?

C’est un mythe. Sur le green, il s’agit avant tout d’éviter les trois putts. A la télévision, nous ne voyons souvent que les putts rentrés par les meilleurs joueurs et joueuses. Mais même les champions des plus grands Tours sont loin de rentrer tous les putts relativement courts. Les statistiques

Petit jeu: Nora Angehrn donne de précieux conseils.

le prouvent. A un mètre, le taux de réussite est d’environ 90%. A deux mètres, il dépasse à peine 50%. A trois mètres, il est de 36%. A cinq mètres, il est inférieur à 20%.

Le golf est un sport très complexe, même sans parler du swing. Qu’est-ce qui est encore important à vos yeux?

Plusieurs choses. Le course management, l’aspect mental, la forme physique, l’alimentation, la préparation. Un point intéressant est le fait que la plupart des gens ne boivent pas assez. Un litre par heure est nécessaire en cas d’effort et de sport, de préférence de l’eau avec des électrolytes. Le sucre n’aide qu’à court terme et fait monter et redescendre rapidement le taux de glycémie. Une barre de chocolat est acceptable sur les trois derniers trous, mais pas avant. En ce qui concerne la nourriture, il faut être discipliné et s’alimenter aussi sainement que possible pendant un tour. Mais au final, il faut aussi se sentir bien et avoir du plaisir lors d’une partie de golf après le travail.

Einladung

Golf und die Schulter

28.Oktober 2024, 18.30 bis 20.00 Uhr

Mit anschliessendem Apéro Riche

Norbert Gschwend Auditorium, Schulthess Klinik

Kontakt fortbildungen@kws.ch/www.golfmedcenter.ch

Programm

• Begrüssung und Moderation

Dr.med. Tomas Drobny, Leiter Golf Medical Center (GMC)

• Welcome on Board, Nora!

Nora Angehrn im Interview mit Frank Baumann

• Fit auf dem Fairway Food & Beverage Management auf dem Golfplatz

PD Dr. med. Stefan Fröhlich, Leitender Arzt Sportmedizin Schulthess Klinik

• Golf und die Schulter: Schulter in Fokus

Prof. Dr.med. Philipp Moroder Leitender Arzt Schulterchirurgie, Schulthess Klinik

• Fitness und Technik Tipps

Gabi Tobler, Head Instructor Albatros Training Beat Grossmann, Golfexperte GMC

André Bossert, Golfexperte GMC

• Apéro Riche in der Eingangshalle

Anmeldung

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«KEEP MOVING», MAIS AVEC BON SENS

Pour protéger les tendons, les muscles et les articulations d’une sollicitation excessive, il faut les entraîner de manière dosée.

Les lecteurs de cette rubrique médicale ont certainement déjà pris conscience de sa vision «mécanique» du corps humain. Cette «biomécanique» va presque de soi, car elle renvoie à des images de notre quotidien.

Les articulations complexes, comme celle du genou, traitée dans le dernier numéro, sont soumises à l’usure de la même manière qu’une voiture. De nombreux kilomètres sur un terrain irrégulier et accidenté sollicitent différem-

ment notre appareil locomoteur que 100 kilomètres en ligne droite sur l’asphalte. Cela ne signifie pas pour autant qu’on ménage notre corps en ne faisant rien. Une voiture qui reste longtemps dans son garage aura de la peine à redémarrer et ne roulera pas sans à-coups après une période d’immobilisation.

La quantité et le niveau d’entraînement doivent être adaptés l’un à l’autre, ceci à tout âge. Une Fiat n’a pas les mêmes

EXERCICES

et

En position du pingouin, les talons serrent une balle de tennis. Les fesses, le tronc et les bras sont contractés. Monter et descendre dix fois sur la pointe des pieds. Ne pas lâcher la balle de tennis.

performances qu’une Ferrari. Si un sportif en fait trop sans être préparé, il court à la blessure. Chez le joggeur, il peut s’agir d’une fracture de fatigue au pied, chez le golfeur d’une fracture de fatigue à la main.

Si un golfeur amateur s’entraîne plus que d’habitude au driving range, il risque de solliciter excessivement son corps. Et malheureusement, plus il sera âgé et peu entraîné, plus vite les surcharges apparaîtront. On peut bien équiper une vieille voiture de pièces de rechange neuves, elle ne «rajeunira» pas pour autant. Et

Le chien qui regarde vers le bas. Étirement de la chaîne musculaire postérieure des jambes, en particulier du mollet, du tendon d’Achille et des fascias du pied. Renforcement de la ceinture scapulaire.

En position du chien, le talon au sol, les fesses vers l’arrière, la cage thoracique poussée en direction des orteils, les omoplates tirées vers la colonne vertébrale. Tendre une jambe en l’air, répéter 3×5 fois.

Le pingouin. Renforcement des pieds, des mollets

des muscles des jambes.

comme nous l’avons déjà mentionné dans les numéros précédents, le collagène, un composant qui maintient la souplesse des os, du cartilage articulaire, des tendons, des muscles et de la peau, est aussi soumis au processus de vieillissement.

Alors que faire? Le meilleur des mot d’ordre est le suivant: «keep moving», mais avec bon sens.

Pour protéger les tendons, les muscles et les articulations d’une surcharge, il faut les entraîner de manière dosée. Plus

La grue qui fait signe. Étirement des extenseurs du poignet. En position droite, les épaules abaissées, tirer les deux omoplates en arrière vers la colonne vertébrale. Les deux poings tendus tournent de l’intérieur vers l’extérieur. Répéter 3×8 fois.

Auteures

Dr. med. Kerstin Warnke, Chief Medical Officer Swiss Golf

Nicole Steinmann-Gartenmann, Physiothérapeute diplômée ES. Master Coach Fitness

on joue au golf, plus il faut entraîner les tendons, les muscles et les articulations de manière spécifique au golf. Plus on vieillit, plus il faut consacrer de temps à la régénération des structures sollicitées. Par exemple par des étirements, des bains de glace, des massages médicaux ou un massage des trigger points. Les surcharges les plus fréquentes au golf se situent au bas du dos, à l’articulation du genou, aux épaules, au coude et aux pieds. Pour le pied en particulier, la position debout doit être correcte et la chaussure de golf bien ajustée – sans

être trop serrée. Les chaussures doivent être remplacées régulièrement. Les articulations du coude et du poignet sont très sensibles aux mouvements répétés excessifs et uniformes, par exemple ceux que l’on exécute au driving range. Pour prévenir les blessures, les articulations doivent être entourées de muscles puissants qui doivent pouvoir se détendre suffisamment après l’effort.

Renforcement du haut du dos et des muscles des bras. Tirer lentement l’élastique accroché au chariot jusqu’en arrière du torse, en gardant les bras tendus, les mains ouvertes, paumes vers l’extérieur. Maintenir cette position durant deux secondes. Répéter 3×10 fois.

Renforcement des muscles du coude. Le coude plié à 90 degrés reste en contact avec le tronc. Tourner le driver recouvert de son capuchon de l’extérieur vers l’intérieur. Répéter 3×8 fois. Enrouler un grand linge autour du capuchon pour augmenter le poids. Faire des rotations du poignet durant 8×5 secondes.

Swiss Golf

Témoin d’un incident? Concerné vous-même?

Le Service de signalement de Swiss Sport Integrity est à la disposition de toutes les personnes qui souhaitent signaler d’éventuelles violations des règles antidopage, manquements à l’éthique ou abus – même sous forme anonyme! L’indépendance de la Fondation garantit un traitement confidentiel et une gestion rigoureuse des signalements.

Signaler un incident

FUEL LIKE AN ATHLETE

Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires sont des aliments et non des remèdes – quoi qu’en dise le prophète qui veut les vendre. Dans le golf, les compléments alimentaires peuvent jouer un rôle dans l’amélioration des performances et de la concentration mentale.

La caféine, qui a probablement les meilleurs effets, est la substance la plus étudiée. Elle a différents effets neuromusculaires qui influencent directement le système nerveux central (SNC) et les muscles. Ces effets peuvent améliorer les performances physiques, notamment dans le sport.

Augmentation de l’excitabilité neuronale:

La caféine bloque les récepteurs de l’adénosine dans le cerveau. L’adénosine a normalement un effet inhibiteur sur les cellules nerveuses et favorise la fatigue. En bloquant ces récepteurs, la caféine augmente l’excitabilité neuronale, ce qui se traduit par une vigilance et une concentration accrues.

Amélioration du recrutement de l’unité motrice:

La caféine peut améliorer la capacité du système nerveux central à recruter des unités motrices. Une unité motrice se compose de motoneurones et des fibres musculaires qu’ils innervent. Un meilleur recrutement signifie que davantage de fibres musculaires sont activées simultanément, ce qui peut augmenter la force et l’endurance musculaires.

Augmentation de la force musculaire:

En améliorant le recrutement des unités motrices et en augmentant la libération de calcium dans les muscles, la caféine peut augmenter la force musculaire maximale. Dans le golf, cela peut contribuer à obtenir des coups de départ plus longs ou à retarder la fatigue musculaire.

Augmentation de la disponibilité du calcium:

La caféine influence la libération de calcium du réticulum sarcoplasmique dans les cellules musculaires. Le calcium est essentiel à la contraction musculaire. En augmentant la disponibilité du calcium, la force et l’efficacité des muscles peuvent être améliorées.

Fatigue retardée:

La caféine a un effet prouvé sur la résistance à la fatigue. Elle peut réduire la perception de l’effort et influencer la notion de temps, ce qui permet aux athlètes de rester plus longtemps à un niveau de performance élevé.

En 2016, Mumford P.W. et l’USGA ont pu démontrer sur la base d’une étude avec 32 golfeurs que la caféine avait un effet positif sur les performances. Les greens en régulation, la distance des coups ainsi que la sensation de fatigue et d’énergie affichaient de meilleurs résultats dans le «groupe caféine».

Les effets de la caféine dépendent de la sensibilité individuelle, du poids corporel, de l’accoutumance à la caféine et de la forme d’absorption. En général, la caféine commence à déployer ses effets avec une dose d’environ 40 mg. Une dose destinée à améliorer les performances physiques se situe entre 100 mg et 250 mg.

Savourez donc votre café ou votre thé noir, bénéfiques pour vos performances golfiques.

Raphael Huber, MSc ETH Human Movement Science et MAS ETH Nutrition & Health. Responsable de la nutrition chez Swiss Golf.

FootJoy: du confort pour les pieds

FootJoy, le leader des chaussures de golf, présente un nouveau modèle.

Les chaussures de golf FJ Tour Rival ont été conçues pour offrir aux golfeuses et golfeurs des performances exceptionnelles, tout en assurant un look sportif et dynamique. FootJoy est synonyme de qualité supérieure et offre du confort, des performances spécifiques et un look aussi moderne que sportif dans un nouveau segment. La tige légère en cuir synthétique est résistante et dispose d’un rembourrage au niveau de la cheville afin de favoriser un meilleur maintien. La semelle intermédiaire EVA assure un amortissement et une stabilité exceptionnels, tandis que la semelle extérieure en caoutchouc DuraMax™, un matériau qui a fait ses preuves, est dotée de crampons Pulsar LP interchangeables signés SoftSpikes. Cela garantit une adhérence et une traction maximales, permettant aux golfeuses et golfeurs de se concentrer sur leur jeu.

Ces caractéristiques font des chaussures FJ Tour Rival le choix idéal pour les joueuses et joueurs qui ne veulent pas faire de compromis entre performance et confort. PR www.footjoy.ch

Le nouveau

putter de rêve de Scotty Cameron

Scotty Cameron présente un modèle spécial qui répond à tous les souhaits en matière de design et de fonctionnalité.

Le putter Xperimental GOLO 6.2 LTD se distingue par une finition Chromatic Bronze et un manche arrondi inspiré du Tour. Ce mid-mallet s’inspire des victoires remportées sur les circuits professionnels du monde entier. Le nouveau modèle de face de club semble se composer de nombreux maillons de chaîne. Et un grip full-contact sur mesure complète le tout.

Ce putter offre un moment d’inertie élevé, une grande stabilité et un design de précision. Les couleurs phares sont l’asphalte et le dirty white, la semelle est anodisée en noir. Bien entendu, comme toujours chez Scotty Cameron, seuls les meilleurs matériaux sont utilisés. Le putter est disponible en longueurs et shafts différents et personnalisables. PR www.scottycameron.com

Le télémètre de Garmin, une merveille de précision

Garmin dispose d’un assortiment énorme, dans le domaine du golf également – avec notamment un excellent appareil laser. Le télémètre laser GPS Approach Z82 est une merveille de technologie. Il fournit des informations très précises sur les terrains de golf avec une portée allant jusqu’à 410 mètres. Plus de 43’000 parcours dans le monde entier sont préinstallés. Grâce au Flag Finder, le drapeau peut être identifié de manière idéale – il ne reste plus qu’à frapper son coup. L’écran en couleurs permet de visualiser parfaitement les obstacles et les greens ainsi que les distances vers l’entrée, le milieu et l’arrière du green. Les informations sur la direction et la vitesse du vent facilitent le choix du bon club, tout comme de nombreux autres gadgets. Et le mode tournoi peut être facilement actionné afin de désactiver les données de distance liées au dénivelé. PR www.garmin.ch

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NOUVEAU: CALENDRIER SWISS GOLF 2025

Quelle magnifique année 2024 pour le golf suisse grâce aux succès de nos joueuses et joueurs! En hommage à ces performances exceptionnelles, Swiss Golf produit pour la première fois un calendrier exclusif.

Le calendrier Swiss Golf 2025 présente en page de couverture ainsi que sur 12 pages mensuelles recto/verso les meilleurs athlètes de Swiss Golf, mais aussi les championnes et champions de Suisse ainsi que les National Teams des différentes catégories. Ce calendrier joliment mis en page est un must pour tous les golfeurs et golfeuses, et un cadeau de Noël idéal pour les passionnés de golf. L’intégralité des recettes de la vente sera directement reversée en faveur de la promotion des juniors de Swiss Golf.

Le calendrier Swiss Golf 2025 (43.5 x 34.5 cm) est disponible au prix de CHF 39.-, frais d’envoi non compris. Les commandes peuvent être passées en scannant le QR Code. Il est également possible de commander le calendrier par courrier, en utilisant le talon de commande, ou par e-mail à l’adresse info@swissgolf.ch.

Représentés dans le calendrier: Albane Valenzuela, Cédric Gugler, Joel Girrbach, Morgane et Kim Métraux, Chiara Tamburlini, Benjamin Rusch, Tiffany Arafi, Jeremy Freiburghaus, Ronan Kleu, Elena Moosmann, Robert Foley, Fiorino Clerici et bien d’autres joueuses et joueurs.

Commande calendrier Swiss Golf 2025

Veuillez m’envoyer

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du calendrier Swiss Golf 2025 au prix de CHF 39.–(frais d’envoi non compris) ISBN 978-3-03818-579-6

Envoyez le talon à: Swiss Golf Place de la Croix-Blanche 19 1066 Epalinges

Les calendriers sont envoyés et facturés directement par la maison d’édition

CÉDRIC GUGLER

DES COURS POUR CONNAÎTRE CHAQUE BRIN D’HERBE

Le centre de formation des jardiniers JardinSuisse Zurich (BZG) est un lieu d’apprentissage pour la branche

verte. Sous l’égide de l’association des maîtres jardiniers du canton de Zurich, le centre de compétences

Greenkeeping organise également des cours spécifiques pour les greenkeepers.

Roland Schäfli

Penchés sur leurs documents, certains participants au cours n’ont pas quitté les bancs d’école depuis longtemps. Ils ont 25 ans en moyenne. La classe de 19 hommes (il n’y a hélas pas de femmes cette fois-ci) est composée de collaborateurs de communes, d’entreprises de construction de terrains de sport ou d’installations de golf, ainsi que d’horticulteurs. Des motivations diverses les ont conduits au BZG de Pfäffikon, où ils suivent un premier bloc de quatre jours de cours consacrés à l’entretien des pelouses et à la science des sols.

Prenons Joshua Senn: il travaille au Golfpark Moossee, près de Berne, et envisage une carrière professionnelle dans le greenkeeping. Bien qu’il soit jardinier-paysagiste de métier, il découvre ici beaucoup de nouveautés: «On n’a jamais fini d’apprendre!» Avant cela, il ne savait pas reconnaître les espèces de graminées de gazon à leurs caractéristiques. «Et j’ai également approfondi mes connaissances en matière d’arrosage», ajoute-t-il.

Quant à Martin Ryser, c’est son employeur, le Golf Club Thunersee, qui a financé le cours de Pfäffikon afin qu’il puisse se plonger davantage dans la thématique. Bien qu’il ait une formation d’agent d’exploitation, il souhaite

s’investir pleinement, «car le diplôme que je peux décrocher ici donnera une vraie plus-value à mon parcours professionnel».

CE DONT LE GAZON A BESOIN – OU NON

Dirk Kauter transmet pour sa part un savoir-faire indispensable. Cet agronome est expert indépendant professionnel en gazon et contribue également aux projets de durabilité de Swiss Golf, notamment au projet de recherche sur le dollar spot. Il est en train d’énumérer les facteurs de croissance des graminées du gazon. Il répétera ce mantra, tout comme les noms des principales espèces de gazon, à plusieurs reprises durant la journée. «On a beau y ajouter tous les produits prétendument magiques des fabricants d’engrais et autres fournisseurs, sans oxygène dans le sol, les racines ne poussent pas d’un seul millimètre», précise-t-il. Le sol doit en effet contenir le bon mélange d’oxygène et d’humidité. Un bon greenkeeper doit également favoriser la photosynthèse s’il veut pouvoir se vanter d’un gazon de qualité. La lumière et l’ombre jouent un grand rôle à cet égard, explique le spécialiste. La photosynthèse est essentielle pour assurer la vitalité du gazon. Dirk Kauter clique sur les photos d’un stade de football: on y voit un éclairage artificiel qui

consomme d’énormes quantités d’électricité, mais sans lequel il n’y aurait pas suffisamment de photosynthèse. Un tel gazon sportif pose des exigences élevées en termes de résistance, de piétinement et de couleur – imaginez un match de foot sur un gazon jaune. L’enseignement de Kauter, direct et clair, frappe les esprits. «Notre travail, qui consiste notamment à gérer les nutriments des plantes, est tout sauf simple.» Ses élèves acquiescent.

Dirk Kauter, responsable du cours.

© TOTO MARTI

MON GREENKEEPING

«Schinznach, c’est chez moi. Mon père était déjà caddie ici et je cherchais des balles perdues pour les revendre quand j’étais petit. Il m’a toutefois fallu un certain temps avant de revenir. J’ai d’abord fait mes expériences professionnelles à Bubikon, Otelfingen, Frick et Unterengstringen. Mais c’est Schinznach qui a fini par déterminer mon destin. Il y a sept ans, j’étais sur le point d’émigrer lorsqu’on m’a proposé le poste de head greenkeeper. Ce qui a surtout changé au cours de ces 25 années de travail sur les parcours de golf, c’est l’échange entre nous, les greenkeepers. Nous ne nous considérons plus comme des concurrents. Avant, tout le monde gardait jalousement pour soi le fait d’avoir trouvé un remède secret. Aujourd’hui, nous sommes plus proches les uns des autres et nous nous aidons mutuellement.

Ainsi, un échange de vues animé a par exemple eu lieu cette saison sur les alternatives aux produits phytosanitaires et aux engrais qui ont été interdits. Je pense aussi que la communication entre les clubs et leurs membres est particulièrement importante. La durabilité implique des changements visuels qui nécessitent parfois des explications. Nous sommes en train de transformer des surfaces inutilisées en prairies fleuries et maigres, et nous recevons des réactions positives à ce sujet. Ma philosophie du greenkeeping est également influencée par ma formation de garde-forestier, et je la transmets à mon équipe de trois personnes. Il est essentiel d’observer la nature, de constater les changements qui peuvent parfois survenir du jour au lendemain, puis de réagir en temps réel face aux situations nouvelles.»

LES MULTIPLES

FACETTES DE L’HERBE

On le sent tout de suite: dès que le cours se déplace à l’extérieur, les jardiniers et les greenkeepers se sentent à l’aise. Sans doute leur couleur préférée, le vert, leur avait-elle déjà manqué dans la salle de théorie, où il n’y avait qu’une seule plante en pot. Sur le terrain de formation de JardinSuisse, il s’agit maintenant de mettre en pratique la théorie. Les élèves doivent apprendre à déterminer les graminées du gazon. Plus difficile qu’il n’y paraît. Car toutes les herbes ne se ressemblent pas. La classe examine à la loupe les pousses et les feuilles de gazon. Sont-elles enroulées, lisses, striées, pliées? Des critères comme des feuilles en forme de brin (typique pour le groupe des fétuques fines) ou la présence de feuilles étalées et plates permettent de les distinguer. Les millets présentent souvent une coloration rouge ou sont partiellement poilues. La fétuque élevée possède plutôt des feuilles larges et grossières. L’agrostide stolonifère, la principale graminée des greens de golf, est fine et à croissance courte. Le ray-grass anglais, très résistant au piétinement, se reconnaît notamment à la face inférieure

brillante de ses feuilles, avec une base de tige rouge-violet. Pour être complet, il faut encore mentionner le pâturin des prés, le pâturin annuel et le pâturin commun. Autant de choses à apprendre pour un bon greenkeeper qui aspire à l’excellence.

Les diverses graminées peuvent être divisées en deux groupes: celles qui sont adaptées aux conditions climatiques tempérées et celles originaires des régions plus chaudes, les «Warm Season Grasses», qui sont moins répandues ici et principalement connues comme des mauvaises herbes. En raison des changements climatiques, la question du choix du gazon se pose de plus en plus. Ici, la tolérance à la sécheresse est le critère qui ouvre la voie, mais en utilisant de nouvelles variétés issues de la gamme actuelle des graminées.

UN EXAMEN EXIGEANT

Depuis sept ans déjà, Dirk Kauter anime ces cours qui consistent en cinq modules de quatre jours chacun, aux côtés d’autres intervenants compétents. Cette formation est bien établie et, par conséquent, bien fréquentée. «En règle générale, un quart de la classe possède de bonnes connaissances préalables, tandis que pour les trois quarts, la matière est plutôt nouvelle.» La même

Enseignement pratique: Dirk Kauter guide les participants.

Daniel Grossmann, head greenkeeper du Golfclub Schinznach Bad

offre de cours existe en Suisse romande, à Grangeneuve près de Fribourg, mais a lieu seulement tous les deux ans en raison du nombre plus restreint de professionnels travaillant dans ce secteur.

Ces modules se terminent par un examen – si exigeant d’ailleurs qu’environ un quart des candidats échouent. Le responsable du cours remarque que ces échecs sont en partie dus à un manque de compréhension de l’allemand. Les trois premiers modules de cours (de quatre jours chacun) mènent au titre de greenkeeper assistant/jardinier de

pelouses de sport; les modules 4 et 5 (de trois à quatre jours chacun) au titre de greenkeeper/spécialiste des pelouses de sport.

LA MAUVAISE HERBE EST INCREVABLE

A la fin de l’exercice pratique, les élèves font appel à tous leurs organes sensoriels, sentent les mauvaises herbes, dont certaines peuvent être reconnues à leur odeur. Un greenkeeper doit connaître ses amis tout comme ses ennemis. «Voici une mauvaise herbe très gênante, la véronique à filaments.» Kauter pince l’herbe, arrache la mauvaise herbe avec ses tiges rampantes et dit: «De nouvelles

pousses croissent, car les feuilles restent en dessous de la hauteur de tonte.»

Les mauvaises herbes peuvent aussi être des indicateurs de l’état du sol et de l’approvisionnement en substances nutritives. Comment peut-on les gérer dans le gazon et les arracher? Comment augmenter la compétitivité des graminées du gazon contre les mauvaises herbes? Comment utiliser les herbicides de manière efficace? Autant de questions auxquelles ces cours apportent de réponses.

Golf Medical Center – Schulthess Klinik

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Déterminer les espèces de graminées: le cours est varié.

UN BIJOU DANS

L’OBERLAND BERNOIS

Le Golfclub Gstaad-Saanenland allie terroir et cosmopolitisme de manière exceptionnelle. Et si son parcours est l’un des plus beaux de Suisse, ce n’est pas uniquement en raison de son panorama de rêve.

Fabian Ruch

Rien que l’accès en voiture est déjà une aventure en soi. À Saanenmöser, la pente est impressionnante, avant d’arriver à la station inférieure de la télécabine. La route devient parfois très étroite et les choses se compliquent en cas de circulation dans le sens inverse. Mais la récompense est au rendez-vous lorsque l’on atteint le magnifique club house du Golfclub Gstaad-Saanenland. On a envie de s’attarder partout, que ce soit dans le superbe pro-shop, sur le driving range qui propose probablement la plus belle vue de Suisse, ou encore au restaurant, avec sa terrasse tout aussi splendide. Le parcours est également charmant. Ce par 70 n’est pas long, avec environ 5300 mètres depuis les tees blancs, près de 4900 mètres depuis les jaunes et environ 4300 mètres depuis les rouges. Le retour est certes particulièrement court, mais les trous sont difficiles et très étroits. Un jeu précis et intelligent est requis. Il faut ainsi être prêt à ne pas toujours sortir le driver. Certains y parviennent mieux que d’autres, mais au final, le panorama est si magnifique que cela ne dérange pas tant que ça de devoir chercher une balle de temps en temps.

«LE PLUS BEAU PARCOURS

ALPIN DU MONDE»

Gstaad et golf: difficile d’imaginer meilleure symbiose. On jouait déjà au golf il y a près d’un siècle dans le Saanenland, entre Gstaad et Saanen, sur un 9 trous réservé exclusivement aux vacanciers. Les activités ont ensuite connu une longue interruption avec le début de la Seconde Guerre mondiale en 1939. Le Golfclub Gstaad-Saanenland a été fondé 20 ans plus tard et un 9 trous a été inauguré en 1962.

Très vite, on a dessiné des plans pour construire neuf trous supplémentaires, mais l’opposition s’est parfois révélée féroce. Au point que le projet a été élevé au rang de problème d’importance nationale par les milieux de la protection de la nature. Le long et laborieux processus auprès de toutes les instances ainsi que les nombreux entretiens avec toutes les parties impliquées ont fini par porter leurs fruits: le premier coup de pioche pour la transformation complète a été donné en 1996. La préservation des zones humides a été une brillante idée. La flore qui longe les fairways est d’une

beauté exquise, et son intégration dans cette nature de rêve a valu au terrain le titre de «plus beau parcours alpin du monde.»

Le nouveau 18 trous a été inauguré en 1999, à l’occasion du 50e anniversaire. Fin 1999, la tempête «Lothar» a toutefois causé de terribles dégâts dans le Saanenland et il a fallu des années pour réparer tous les dommages occasionnés. Depuis, l’infrastructure, le parcours et les installations d’entraînement continuent d’être régulièrement modernisés. Récemment, ce fut le cas du restaurant, sans oublier l’extension du réseau de chemins pour les voiturettes.

L’ALTITUDE EST UN DÉFI

Aujourd’hui, le GC Gstaad-Saanenland compte environ 500 membres actifs, dont une cinquantaine de juniors, et près de 120 membres passifs. Le manager du club, Adrian Ruch, explique que le mélange entre les locaux et les propriétaires de chalets de la région crée une atmosphère particulière, faite d’authenticité et d’une touche internationale. Le parcours est parfaitement entretenu; c’est un véritable bijou. A environ 1400 mètres, l’altitude constitue un défi de taille. La saison ne dure en moyenne que cinq mois et demi, ce qui ne facilite pas toujours la recherche de personnel. «L’entretien du terrain est lui aussi complexe», explique le manager, «d’autant que nous dépendons fortement de la météo.» La neige est une menace au printemps, tandis qu’en automne, le

sol gèle et les orages sont imprévisibles. Il arrive aussi que le début de la saison soit retardé de quelques semaines. En été, le parcours se présente toujours sous son meilleur jour. Treize collaboratrices et collaborateurs de six nationalités différentes travaillent sur l’installation, auxquels s’ajoutent le personnel saisonnier au shop et au restaurant ainsi que les professeurs de golf. Le GC Gstaad-Saanenland est membre de l’association PPG, au sein de laquelle 12 clubs suisses s’octroient mutuellement un droit de jeu gratuit. Pour les membres du Saanenland, cela présente l’avantage de pouvoir également jouer pendant les six mois les plus froids de l’année, tandis que les golfeuses et

Swiss Golf a appris le décès d’Adrian Ruch, manager du Golfclub Gstaad-Saanenland, juste avant le bouclage de ce numéro. Nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches d’Adrian Ruch.

golfeurs des autres clubs PPG peuvent visiter le Saanenland durant la haute saison.

Et il y a de quoi en profiter pleinement, notamment sur la terrasse du club house après avoir terminé son tour. Les exploitants organisent près de 100 tournois entre début juin et mi-octobre. Au total, un peu plus de 15’000 tours sont effectués chaque année. «Nous sommes en train d’ancrer encore davantage le club dans la région et de motiver la population locale à jouer au golf», confie Adrian Ruch. «Et je crois que nous avons déjà prouvé que nous étions capables d’exploiter un parcours de golf de grande qualité sans être élitistes.»

Le mélange de locaux et de gens fortunés est fascinant, il se remarque d’ailleurs sur le parking. Pourtant, toutes et tous doivent redescendre dans la vallée par la même route étroite et sinueuse.

EXCLUSIFS CHARIOTS

• Modèles électriques et manuels

• Technologie haut de gamme 2.0

• Design esthétique

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Le célèbre chef Andreas Caminada présente son univers golfique en 18 réponses personnelles.

Fabian Ruch

Andreas Caminada est le chef suisse le plus célèbre au monde. Le Grison travaille depuis des décennies dans des restaurants haut de gamme. Depuis 2003, il est tenancier et chef au Schloss Schauenstein de Fürstenau – distingué par trois étoiles Michelin et 19 points Gault Millau. Il est également propriétaire du château de Schauenstein aux côtés de son partenaire commercial et chef Marcel Skibba. En tant qu’entrepreneur, Andreas Caminada œuvre dans de nombreux domaines et est également un vecteur publicitaire très convoité. Le Grison de 47 ans est marié, il a deux enfants, et c’est aussi un golfeur passionné depuis bientôt trente ans.

ANDREAS CAMINADA

1

HANDICAP

6.4. Il était plus bas avant (5.6), mais j’ai malheureusement joué des tours très moyens ces derniers temps.

2

GOLFEUR DEPUIS…

Depuis l’âge de 20 ans. Je travaillais à l’époque dans un club de golf à Vancouver et je me rendais souvent sur le parcours pendant mon temps libre. C’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux de ce sport. Et je le suis resté.

3

NOMBRE DE

TOURS PAR AN

Entre 10 et 30.

J’admets que 10, c’est nettement insuffisant.

4 RAPPORT

ENTRAÎNEMENT/ TOURS

Je dirais que je passe plus de temps sur le practice que sur le terrain. J’aime aller taper des balles et m’entraîner, d’autant que cela prend moins de temps.

5

CLUB PRÉFÉRÉ

J’aime bien les fers, le 7 et le 8, mais aussi le 5. Et je me débrouille bien avec les wedges.

6

PIRE CLUB

Je n’en ai pas, j’aime trop le golf pour ça. Je suis ouvert à tous les types de clubs. Avant, je n’étais pas très efficace sur le green et je faisais trop de fois trois putts. Mais ça va mieux maintenant.

7

PLUS GRAND

FORCE AU GOLF

Bonne question. Le plaisir de jouer. J’ai énormément de plaisir à passer du temps sur un parcours. Je ne suis pas trop acharné, ce qui est certainement un avantage lorsque les choses tournent moins bien.

8 PLUS GRAND FAIBLESSE AU GOLF Hmm… Probablement la constance. Mais c’est sans doute pareil pour tout le monde, chacun cherche la constance toute sa vie. Cela fait partie de la fascination. J’ai également des lacunes au niveau de la prépa-

ration avant un tour. Trop souvent, je pars à froid, alors qu’on devrait s’échauffer.

9

MEILLEUR TOUR

J’ai réalisé quelques tours vraiment top pour mon niveau. Je n’ai joué qu’à deux reprises le championnat du club chez nous à Domat/Ems, et une fois j’ai réussi un 74, soit +2. Sensationnel!

10

MEILLEUR COUP

J’ai eu la chance de réussir deux trous en un, mais ils remontent à une vingtaine d’années. C’était à Domat/ Ems, une fois sur un par 3 assez long d’environ 175 mètres, une fois sur celui du green en île, un trou de quelque 140 mètres. C’était deux beaux coups, pas des tops.

11 PLUS BELLE EXPÉRIENCE AU GOLF

Il y en a tout plein, vraiment. J’ai déjà eu l’occasion de jouer dans de nombreux pays. J’ai beaucoup aimé l’Écosse, où il y a quelques perles qui m’ont emballé. Bien sûr, St Andrews

en fait partie. Ce lieu est magique, et pas seulement en raison de son histoire.

12

EXPÉRIENCE LA PLUS EMBARRASSANTE AU GOLF Il n’y a aucune raison d’avoir honte sur un terrain de golf. Bien sûr, c’est bête si le départ du premier trou est catastrophique. J’ai déjà manqué de franchir le tee le plus avancé. Cela fait partie du jeu, il faut passer par là.

13

OBJÉCTIF GOLFIQUE

M’améliorer, c’est évident. Et jouer plus souvent. Ce serait formidable si mon handicap passait en dessous de 5 un jour. Mais cela ne pourra se faire que pas à pas.

14

GOLFEUR PRÉFÉRÉ

Viktor Hovland me convient bien, c’est un gars très sympathique. Et malgré son swing plutôt étrange, il est au top.

15

PARCOURS PRÉFÉRÉ EN SUISSE

Domat/Ems, puisque c’est mon home club. Ascona est également magnifique.

16

PARCOURS PRÉFÉRÉ

DANS LE MONDE

Oh, il y en a une grande quantité, cela dépend peut-être de l’humeur. Je pense à des endroits en Écosse, en Irlande du Nord, à Singapour, en Australie ou aux États-Unis.

Aujourd’hui, je vais répondre Kauri Cliffs en Nouvelle-Zélande, près d’Auckland. Un rêve!

17

PARCOURS RÊVÉ

Augusta fait évidemment partie de la liste. Récemment, j’ai joué en Floride, dans le club privé The Panther à Palm Beach Gardens, c’était sensationnel. Et j’ai beaucoup aimé le Wynn à Las Vegas, même s’il faisait incroyablement chaud. Je suis également très attiré par l’Arizona, où j’aimerais absolument aller jouer au golf.

18

FLIGHT RÊVÉ

Avec Bill Gates, Rory Mcllroy et Lady Gaga.

Parcours

de rêve – Blue Monster

Dans chaque édition du magazine SWISS GOLF, nous présentons un golf de tous les superlatifs. Nous prenons cette fois la direction de la Floride – et d’un parcours monumental situé près de Miami.

Les golfeuses et golfeurs qui effectuent un voyage de golf veulent bien sûr jouer au golf. Mais aussi découvrir des pays et des paysages, déguster de bons repas, peutêtre faire la fête, fréquenter des concerts,

faire un peu de shopping, profiter du beau temps. Si vous êtes déjà allé en Floride, vous savez que cet État américain est un paradis de golf à tous points de vue. Il y a tellement de superbes parcours et de régions qu’on peut y retourner encore et encore pour découvrir de nouveaux golfs – et profiter de tout le reste. Au premier abord, la région de Miami ne jouit pas d’une réputation aussi extraordinaire que West Palm Beach, Orlando ou la côte ouest de la Floride. Mais il y a de nombreuses bonnes raisons de visiter

la métropole située en bas à droite sur la carte des États-Unis. Le parcours de Miami Beach, par exemple, est particulièrement beau. Et le Trump National Doral Resort est sans aucun doute la plus spectaculaire destination golfique du sud de la Floride. Pas seulement en raison de sa riche histoire, car ce gigantesque complexe et son immense club house existent depuis plus de 60 ans.

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Le resort abrite pas moins de quatre parcours magnifiques, dont le Blue Monster, aussi célèbre que redouté. Pendant 55 années consécutives, le resort a accueilli des tournois du PGA Tour. Blue Monster est le meilleur et le plus difficile des parcours du complexe. Le trou 18, entouré de beaucoup d’eau, a même été classé par les professionnels comme l’un des trous les plus compliqués au monde – ce qui est également lié au fait que de nombreux drames golfiques s’y sont déroulés lors

de tournois importants. Le très long parcours du Blue Monster a été rénové à plusieurs reprises, la dernière fois en 2014, et il est vraiment très sélectif. Beaucoup d’obstacles sont placés de manière stratégique. Un bon «course management» est donc essentiel. Selon certaines statistiques, le Blue Monster, comme son nom indique, est l’un des parcours où les golfeuses et golfeurs de niveau moyen risquent de perdre le plus de balles sur un tour. Le parcours a presque un statut de trophée et figure sur d’innombrables bucket lists. En toute logique, le green fee est élevé: trouver un tee time à moins de 300 dollars est pratiquement impossible. La plupart du temps, le tarif monte à 395 dollars. Si l’on séjourne plusieurs jours à Miami et Doral, on peut toujours jouer l’un ou l’autre des nombreux autres parcours de la région en guise d’échauffement. Rien qu’au Trump National, on a le choix entre trois golfs. Le Golden Palm, également

magnifique, est relativement facile à jouer – malgré la quantité de palmiers –, tandis que le Red Tiger est assez intimidant. On peut également y perdre beaucoup de balles dans l’eau. Enfin, il y a aussi le Silver Fox, un parcours qui demande également une bonne portion d’adresse, de patience et de précision. Celles et ceux qui maîtrisent avec brio ces trois parcours de championnat peuvent s’aventurer avec humilité sur le Blue Monster. Et même si le score n’a pas été aussi bas que prévu, on peut se rattraper après la partie dans les excellents restaurants du club house ou des environs – et éventuellement, en guise de réconfort moral, faire un peu de shopping dans l’un des nombreux et immenses centres commerciaux de Doral. FR

Blue Monster, Trump National Doral Golf Club, USA. Green fee: 395 dollars.

Golfer sous le soleil de minuit

Lofoten Links est l’un des meilleurs et des plus spectaculaires parcours de golf de toute l’Europe.

Situé sur l’île de Gimsøya en Norvège, il a ouvert ses portes en 2014 et offre une expérience particulière pendant les mois de juin et juillet: on peut y jouer 24 heures sur 24 dans un paysage côtier majestueux et accidenté.

La Cabot Collection, connue pour son incomparable portefeuille de complexes hôteliers de luxe et de resorts de golf, vient d’annoncer un investissement stratégique dans Lofoten Links afin d’étendre sa présence sur le marché de l’Europe du Nord, en pleine croissance. Situé au-delà du cercle polaire, Lofoten Links est le links le plus septentrional au monde. Golf Digest classe ce parcours au 24e rang mondial et Golf Magazine à la 88e place. Le paysage dramatique et la côte naturelle offrent un décor à couper le souffle aux amateurs de golf. Ce parcours mythique est connu pour son design sophistiqué et dispose de 18 trous qui peuvent être joués sous le soleil de minuit en été et sous les aurores boréales en automne. PR www.thecabotcollection.com

Découvrir

la splendeur du golf en Afrique du Sud

Golf Buddies est le spécialiste des voyages en Afrique du Sud.

On sait depuis longtemps que l’Afrique du Sud est un pays d’une beauté et d’une diversité incroyables. Grâce à son climat, à son fuseau horaire identique à celui de la Suisse, à ses paysages magnifiques et à ses plus de 500 parcours de grande qualité, l’Afrique du Sud est devenue ces dernières années l’une des destinations de vacances d’hiver les plus prisées des golfeuses et golfeurs. Sans oublier les délices culinaires qu’offre le pays et ses excellents vins, exportés dans le monde entier. Si vous souhaitez organiser votre voyage de golf en Afrique du Sud, le mieux est de vous adresser à Golf Buddies. Walter Eggenberger et Ruth Queisser vivent et jouent au golf en Afrique du Sud plus de la moitié de l’année. Ils connaissent le pays comme leur poche. Ils habitent à Pinnacle Point, près du parcours de golf qui est sans doute le plus spectaculaire du pays, et proposent un service complet. Ils réservent la voiture de location, l’hébergement, les heures de départ, les clubs de location et même l’expérience unique d’un safari au Krügerpark ou dans la région du Cap-Oriental, exempte de paludisme.

Et le meilleur: les services de Golf Buddies sont gratuits. L’entreprise, qui a déjà 25 ans d’expérience, se finance notamment par les commissions versées par les partenaires et les prestataires de services. SG www.golfbuddies.co.za

Voyage de groupe exclusif au Japon

Le Japon, État insulaire du Pacifique, est connu pour sa combinaison unique de culture traditionnelle et de technologie ultramoderne.

Le voyage de groupe Greengolf prévu en avril prochain présente de nombreux highlights parmi les plus de 2300 parcours de golf du Japon, ainsi que de nombreuses autres expériences. Le voyage de 17 jours avec guide germanophone enchaîne les moments forts: que ce soit la visite du temple Ninna-ji, inscrit au patrimoine mondial, un voyage à bord du célèbre train Shinkansen ou un tour dans le quartier des geishas à Kyoto. Début avril 2025, le voyage partira de Zurich en direction de la métropole d’Osaka, où l’on visitera notamment le site de production de Makino Golf, l’un des meilleurs fabricants de clubs au monde. Le voyage mènera ensuite à Hakone, via Kyoto et Kawana.

La vue sur le Mont Fuji est particulièrement pittoresque depuis le Fuji Country Club. Le parcours de 18 trous a été conçu par C.H. Alison et date de 1936. Après le sixième et dernier tour de golf sur le PGM Sohsei près de Tokyo, il restera encore suffisamment de temps pour visiter la fascinante capitale nipponne. Le Japon est également célèbre pour sa cuisine exquise, Tokyo comptant à elle seule plus de restaurants Michelin que la France entière. La visite du marché de Tsukiji avec un cuisinier professionnel, suivie d’un cours de cuisine, fait également partie du programme exclusif. Et bien sûr, le spectacle du Shibuya Crossing, avec ses milliers de piétons, ne devra être manqué sous aucun prétexte. SW www.greengolf.ch

Le pays

de Galles, vert à perte de vue

Ce petit pays situé à l’ouest de l’île est injustement éclipsé par l’Écosse et l’Irlande. Le pays de Galles compte à lui seul quelque 200 terrains de golf, et bien plus encore.

Le pays de Galles est environ deux fois plus petit que la Suisse, mais, avec plus du double de terrains de golf, il attire les habitants et les visiteurs sur ses greens. Certains terrains parmi les plus spectaculaires se trouvent dans les régions du nord, dont pas moins de 45 clubs sont soutenus par la North Wales Counties Golf Association. Le Conwy Golf Club, le Royal St. Davids, le Nefyn & District et l’Aberdovey Golf Club constituent quatre des meilleurs parcours de la région.

Au sud, non loin de la capitale, Cardiff, se trouve le très réputé Vale Resort, qui possède deux parcours de championnat et est également le siège de la PGA galloise. Pour les visiteurs en quête de sportifs professionnels célèbres, le Celtic Manor Resort s’avère le meilleur choix, car il a accueilli l’Open du pays de Galles et la Ryder Cup 2010. Trois parcours de golf de 18 trous fantastiques font partie de ce complexe sportif. Bien évidemment, les spécialistes de Rolf Meier Voyages connaissent de nombreux autres hébergements exceptionnels, comme le «château de conte de fées» Château Rhianfa sur l’île d’Anglesey, ou le Roch Castle dans le sud du pays de Galles. Six chambres de luxe modernes ont été aménagées dans ce château du XIIème siècle, et la nature est omniprésente tout autour. Ainsi, le slogan de l’organisation nationale du tourisme s’applique également ici: Le pays de Galles, vert à perte de vue. SW www.rolfmeierreisen.ch

Grand Hôtel Villa Castagnola à Lugano

Cet hôtel cinq étoiles supérieur allie la beauté des temps lointains au confort et aux avantages d’un établissement moderne. Il offre la combinaison parfaite entre l’art culinaire, la détente et le golf.

Chez nous, vous recevez un «Whole-in-one»

Nous sommes une petite entreprise familiale spécialisée dans le commerce immobilier, et nous travaillons avec succès depuis 40 ans grâce à notre dynamisme, notre précision, et notre sens aigu du marché. Notre objectif est de vous offrir, en tant que client potentiel, une expérience sans souci lors de la vente de votre bien immobilier.

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Stephanie & Tamara Schmid

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La Villa Castagnola, un établissement familial, séduit par son parc d’hôtel aux plantes luxuriantes, orné de sculptures, sa situation en bordure du lac avec une vue imprenable sur le lac de Lugano et le Monte San Salvatore, ainsi que par le Lido Club privé, idéalement situé sur les rives du lac à proximité de la frontière italienne. En outre, quelques-uns des meilleurs terrains de golf de la région se trouvent dans un rayon de 30 à 90 minutes. Le Golf Club Lugano se trouve à moins de 20 minutes, et il ne faut qu’une bonne demi-heure pour atteindre le Menaggio & Cadenabbia Golf Club sur le lac de Côme, le deuxième plus ancien club de golf d’Italie, dans un cadre idyllique. Les passionnants parcours de Varèse et du Golf Villa d’Este sont un peu plus éloignés, mais le déplacement en vaut vraiment la peine.

Grâce à un jeune couple suisse, de la famille Schnyder von Wartensee, qui a acheté la généreuse villa à une famille de la noblesse russe en 1885 et l’a transformée en hôtel, il est aujourd’hui possible de séjourner en exclusivité dans un cadre de rêve. Quelque 140 ans plus tard, la Villa Castagnola, acquise en 1982 par le propriétaire actuel, une famille tessinoise de Lugano, a retrouvé sa splendeur d’antan après une rénovation d’envergure pour devenir un grand hôtel prestigieux. L’équipe de cuisine est également de haut niveau – deux excellents chefs de cuisine veillent au bien-être culinaire dans les trois restaurants de l’hôtel, proposants différentes spécialités gastronomiques. SW www.villacastagnola.com

Deuxième tournoi de golf

American Express Platinum

Le vendredi 20 septembre 2024, le très attendu deuxième tournoi de golf American Express Platinum s’est déroulé sur le magnifique site du Golf Sempach à Hildisrieden.

C’est par un temps radieux que les membres American Express Platinum, passionnés de golf, se sont réunis pour participer à cet événement prestigieux. Ensemble, ils ont vécu une journée pleine de performances sportives de haut niveau et de convivialité.

Le tournoi s’est joué sous forme de scramble suisse par équipe de quatre sur 18 trous et a permis aux golfeurs confirmés comme aux amateurs

ambitieux de montrer leur savoir-faire. Les équipes ont accompli des exploits impressionnants et la concurrence était rude.

La journée s’est terminée autour d’un apéritif et d’un dîner exquis au clubhouse. La remise des prix aux meilleures équipes fut un autre moment fort de la soirée et a illuminé de nombreux visages.

Nous remercions tous les participants et les partenaires qui ont rendu possible cet événement inoubliable. www.americanexpress.ch

MAURITIUS

Heritage Le Telfair Golf & Wellness Resort 7 Nächte / unlm. Green Fees ab 2400.-

TENERIFFA

Royal Hideaway Corales Beach Adults Only 7 Nächte / 5 Green Fees ab 2‘400.-

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TURNBERRY: UN MÉLANGE FASCINANT D’HISTOIRE

ET DE LUXE

Le parcours d’Ailsa est l’un des plus beaux sites de golf de la planète. La célèbre installation écossaise plonge les joueuses et joueurs dans un véritable paradis, bien au-delà de son hôtel exceptionnel et de son phare.

Fabian Ruch

Heureusement, il y a les «bucket lists». Vous savez, ces listes de choses qu’une personne veut absolument faire avant de mourir. Quand on joue au golf, un grand nombre de superbes parcours viennent immédiatement à l’esprit. C’est notamment le cas du parcours écossais d’Ailsa, qui porte aujourd’hui le nom de «Trump Turnberry Ailsa Golf Course».

Heureusement encore, il est de temps en temps possible de cocher une ligne de sa bucket list. Jouer à Ailsa, c’est fait! Les journées passées à Turnberry, un complexe golfique grandiose situé sur la côte du sudouest de l’Écosse, ont été aussi passionnantes que rapides. Notamment en raison du magnifique hôtel de luxe Trump-Turnberry, construit en 1906, perché sur une colline qui surplombe trois links et très apprécié des amateurs de photographie.

Autres attractions de taille: l’îlot rocheux d’Ailsa Craig, qui s’élève majestueusement au-dessus de la mer, ainsi que le phare, à côté du green du 9.

Mais la star de la région est bien le parcours d’Ailsa, répertorié parmi les meilleurs du monde dans tous les classements les plus prestigieux. Son

rachat par Donald Trump il y a dix ans n’y a rien changé, bien au contraire. Et les deux autres parcours de Turnberry, le King Robert the Bruce et le 9 trous d’Arran, sont également de petits chefsd’œuvre du golf.

L’HISTOIRE DU GOLF

DANS UN HÔTEL MONDAIN À Turnberry, on peut ressentir toute l’histoire du golf. Dans l’hôtel, de nombreuses photos rappellent les grands tournois disputés sur le parcours en contrebas. Par exemple le British Open de 1977, lorsque Tom Watson avait battu d’un coup le recordman de victoires en Majeurs, Jack Nicklaus, lors d’un épique «duel au soleil». Depuis 2003, le trou no 18 du parcours d’Ailsa a été rebaptisé «Duel in the Sun». Trente-deux ans après sa victoire, Tom Watson a failli triompher à nouveau au British Open de Turnberry (2009), alors qu’il avait déjà 59 ans. Il ne s’est incliné qu’après un spectaculaire play-off de quatre trous contre Stewart Cink.

L’hôtel Trump de Turnberry est à la fois raffiné et très détendu. C’est un établissement mondain doté de somptueux espaces de bien-être. Les quatre suites portent le nom des vainqueurs des quatre British Opens disputés sur le parcours d’Ailsa, à savoir Tom Watson, Stewart Cink, Greg Norman et Tom Price. Tous les bars et restaurants du complexe sont orientés vers l’ouest et donc vers Turnberry Bay et les parcours de golf. Le décor est à couper le souffle. Comme prévu, les cinq heures à peine passées sur le parcours d’Ailsa sont l’une des meilleures expériences possibles dans le monde du golf. Une fois sur le parcours, on se rend rapidement compte que l’enjeu principal, compte tenu du vent, du rough difficile et des bunkers parfois très compliqués, est de garder la balle en jeu et de profiter de cette sensation particulière.

Ailsa a rouvert ses portes à l’été 2016 après d’importantes rénovations. Son propriétaire, l’ancien président américain et golfeur passionné Donald Trump, a tenu personnellement à améliorer ce parcours déjà excellent. Le résultat est bluffant. À l’image du trou no 9, un par 3 que l’on peut qualifier de trou signature,

Lumineux et majestueux: le club house et l’hôtel de Turnberry.

où on frappe en direction du phare, par-dessus les falaises et les vagues déferlantes.

Parmi les points forts du parcours, on peut citer l’arrêt à la spectaculaire halfway house sous le phare. Mais les lieux uniques se succèdent les uns après les autres. Lors de notre visite, au printemps 2024, le parcours était en parfait état, même s’il venait de pleuvoir pendant plusieurs mois. La qualité était remarquable, notamment grâce à la compétence du personnel, lequel est parfois engagé à Turnberry depuis de nombreuses années.

GREEN FEE DE PLUS DE 1000 FRANCS DÈS 2025

Les différents rêves qui figurent sur une bucket list sont souvent coûteux. Le green fee sur le parcours d’Ailsa augmente chaque année et se situe actuellement à 595 livres (près de 700 francs). Il est légèrement moins élevé pour les clientes et clients de l’hôtel (500 livres). Mais on s’attend à ce que le prix pour les golfeuses et golfeurs qui ne logent pas à

l’hôtel atteigne le montant vertigineux de 1000 livres à partir de 2025. La forte fréquentation, le contexte historique, l’importance et la beauté du parcours ainsi que l’entretien justifient ce prix exceptionnellement élevé. L’engouement pour Ailsa est énorme. Et l’expérience n’est pas seulement inestimable sur les huit trous de la côte. Sur de nombreux trous, on se retrouve sans protection face aux éléments parfois déchaînés.

Outre Turnberry, la région compte de nombreux autres parcours de golf fantastiques. Notamment le Prestwick Golf Club, qui a accueilli le premier British Open de l’histoire en 1860, et qui est resté un lieu privilégié pour le seul tournoi Majeur européen au cours des décennies qui ont suivi. L’infrastructure est ensuite devenue trop petite pour accompagner la croissance du tournoi. Mais en tant que golfeuse ou golfeur, ce parcours brutal et imprévisible vaut encore et toujours le détour. Et pas seulement pour son histoire. C’est pourquoi il doit absolument figurer sur la bucket list des puristes du golf.

INVESTISSEMENT ALTERNATIF SÉCURISÉ

© AZALEA

En Estonie, les premiers terrains de golf ont vu le jour il y a 30 ans. Aujourd’hui, ce petit pays balte propose sept superbes parcours et bien d’autres choses qui enchantent les visiteurs.

Stefan Waldvogel

ESTONIE –LES BONS TUYAUX DE LA RÉGION BALTE

La mer est bien présente à l’Estonian Golf & Country Club.

Le golfe de Finlande sépare les deux capitales Helsinki et Tallin. En ferry, il faut compter deux bonnes heures pour rallier l’Estonie. Au départ de la Suisse, un vol direct de Swiss emmène les voyageurs vers cette destination passionnante pour un city-trip.

La vieille ville de Tallin, entourée de remparts partiellement conservés, est considérée comme l’une des plus belles du monde et fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on respire encore un air parfaitement pur dans ces vieux quartiers. Internet est gratuit partout en

Estonie, où on ne compte que 1,4 million d’habitants pour une superficie environ 10% supérieure à celle de la Suisse. Une bonne moitié du pays est constituée de forêts. Le territoire comprend en outre quelque 1500 îles.

Cela laisse suffisamment de place pour des terrains de golf spectaculaires le long des côtes et à l’intérieur de l’Estonie. Actuellement, une poignée de clubs cherchent activement à attirer les touristes étrangers. Tous sont facilement accessibles. Il y a même un parcours qui justifie à lui seul un voyage en Estonie: le Pärnu Bay Golf Links, près de l’ancienne ville balnéaire de la mer Baltique.

Mais notre voyage de golf commence à Tallin, à l’Estonian Golf & Country Club, situé à environ 30 kilomètres de la capitale. Il s’agit du seul club estonien qui dispose de 27 trous, avec le Stone Course, un 9 trous, et le Sea Course. Bien que le terrain soit situé à proximité de la mer Baltique, on n’aperçoit la mer que sur deux trous. Parfois, la vue sur l’eau est cachée par de hauts roseaux. Mais même sans vue grandiose, ce parcours – et ses obstacles d’eau – est un véritable championship

Pärnu Bay: simplement spectaculaire.

course, tout en étant agréable à jouer pour des golfeuses et golfeurs de niveau moyen. Après la partie, une visite du club house ultramoderne et de son excellent restaurant s’impose. Le Sea Course est complété par le Stone Course, lequel a été dessiné autour d’un ancien site archéologique et sera bientôt réaménagé par Annika Sörenstam, détentrice de dix titres majeurs. Un ambitieux projet prévoit en effet la construction d’un confortable resort familial. Tout près de de la capitale, deux autres terrains de golf sont disponibles, si l’on passe plusieurs jours à Tallin.

TARTU, CAPITALE

EUROPÉENNE DE LA CULTURE

Un peu plus loin de Tallin, l’Otepää Golf & Country Club se faufile à travers une forêt ancestrale entre de magnifiques lacs, dans le parc naturel portant le même nom. Les douces collines sont à la fois un plaisir et un défi pour le jeu. Après le golf, une énorme offre culturelle attend les intéressés. Tartu, la deuxième ville d’Estonie, siège de l’une des plus anciennes universités d’Europe du Nord et du Musée national d’Estonie, est considérée comme le centre intellectuel du pays. Et cette année, Tartu est de surcroit la capitale européenne de la culture.

Près de la ville médiévale de Kuressaare, sur la plus grande île estonienne appelée Saaremaa, le Saare Golf offre aux golfeuses et golfeurs un cadre très spécial. Le parcours a été conçu par le célèbre architecte finlandais Lassi Pekka Tilander, et son design exploite les aspects de la nature pour défier les joueuses et joueurs de tous niveaux. A seulement 10 minutes à pied, les visiteurs découvriront les nombreuses attractions de Kuressaare, avec sa charmante vieille ville, son château, ses bains et ses belles plages.

© JAMES HOGG

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L’Estonian Golf & Country Club dispose de 27 trous.

Les photos valent la peine, en particulier à Pärnu Bay.

EN ROUTE VERS LE SUD

Depuis Tallinn, il ne faut que deux heures de route pour rejoindre Pärnu, qui fait office de capitale estivale de l’Estonie. Avec ses deux terrains de golf, en particulier le Pärnu Bay Golf Links, l’ancienne ville hanséatique est également une sorte de mini-hotspot golfique. Dix millions d’euros ont été investis par un entrepreneur suédois d’origine estonienne, Peter Hunt, dans ce parcours situé sur une bande côtière du golfe de Riga. Les experts considèrent à l’unisson ce parcours comme le numéro un des pays baltes, voire comme l’un des meilleurs de toute l’Europe du Nord. Il ne s’agit certes pas d’un links classique, car il y a trop d’arbres sur le terrain, mais ces obstacles ne font que rendre le jeu plus divertissant. Le long de nombreux fairways, des «waste areas» se succèdent pratiquement du tee jusqu’au green.

La fin du parcours est spectaculaire: les quatre derniers trous s’étendent le long de la mer Baltique. D’un côté ils sont bordés par de grands pins et de l’autre par la plage. Le club house attire également le regard. Ici, l’argent ne fait pas défaut. Et tout cela est à la disposition des quelque 4000 golfeuses et golfeurs licenciés en Estonie, puisque Pärnu Bay ne connaît pas d’affiliation.

BEAUCOUP D’EAU

AU WHITE BEACH GOLF

A Pärnu on trouve de nombreuses anciennes maisons balnéaires, une vieille ville pittoresque, d’excellents restaurants, de bons hôtels et une magnifique plage qui, grâce à son orientation vers le sud, est très ensoleillée. La température de l’eau grimpe souvent à 22 ou 23 degrés en été. Idéal pour se rafraîchir après un tour de golf. Mais l’automne est peut-être encore plus propice à un voyage golfique, puisqu’on peut y profiter des magnifiques couleurs de cette saison et d’une atmosphère plus détendue.

L’eau joue également un rôle important au White Beach Golf Club, situé à quelques kilomètres de la ville, non loin de Valgeranna, la plus belle plage de la baie de Pärnu. Sur ce terrain de 84 hectares, outre les greens et les fairways, les obstacles d’eau couvrent plus de 20% de la surface. Celles et ceux qui réussissent à jouer les 18 trous sans perdre de balles peuvent s’estimer chanceux. Mais même avec un bilan de balles négatif, on peut se faire plaisir sur ce terrain ouvert en 2005. Ici, les profonds pot bunkers font partie du jeu. Contrairement aux links classiques, ce parcours est en fait un marshlinks avec de nombreux ruisseaux, des forêts ainsi que des roseaux qui longent ou parcourent les trous. En tout cas, il s’agit d’une expérience qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte. D’autant que les golfs sont rarement bondés, l’Estonie restant encore une destination relativement peu connue par les golfeuses et les golfeurs étrangers.

INFORMATIONS UTILES

L’histoire de l’Estonie est très intéressante. Autrefois, les classes bourgeoises des villes et les propriétaires terriens étaient germanophones. Jusqu’en 1885, l’allemand était la langue officielle de l’enseignement et des autorités. Plus tard, le pays a été conquis à deux reprises par la Russie.

L’Estonie est devenue indépendante de l’ex-URSS il y a plus de 30 ans. Elle est membre de l’OTAN depuis mars 2004. Peu après, l’Estonie est également devenue membre de l’UE, et l’euro y est la monnaie officielle depuis 2011. L’Estonie a une frontière commune avec la Lettonie au sud et avec la Russie à l’est. «Malheureusement, la proximité de la Russie décourage de nombreux voyageurs depuis l’invasion de l’Ukraine, ce qui est bien dommage, car le pays a beaucoup à offrir», explique Roly Petermann, propriétaire de Greengolf, qui tente depuis longtemps de faire découvrir aux golfeuses et golfeurs l’alternative du nord-est européen. Sans surprise, ce sont les voisins finlandais qui constituent de loin le plus grand groupe de touristes, devant les Lettons. La saison de

golf dure généralement de mai à novembre, et tous les parcours sont facilement accessibles depuis Tallinn, même les plus éloignés.

Brigitte Fux de Golf&Events prévoit pour l’été prochain un voyage en petit groupe dans ce pays passionnant. «Le mélange de haute technologie et d’une nature extrêmement riche m’a fascinée dès le premier instant. Je suis sûre que ce sera un voyage de découverte inoubliable, au cours duquel les hôtes n’auront à s’occuper de rien et pourront profiter de leurs vacances golfiques en toute détente, dans un environnement nouveau et magnifique.»

Dès que ce voyage sera organisé, vous en apprendrez davantage dans ce magazine. Vous pouvez également d’ores et déjà vous renseigner auprès de Golf&Events. www.golfandevents.ch www.greengolf.ch

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Parution six fois par an

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Rédaction Swiss Golf

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Auteurs

Fabian Ruch, Jérôme Reynard, Roland Schäfli, Stefan Waldvogel

Relecture/traduction

Thérèse Obrecht Hodler, Nicole Bosson, Isabelle Gavillet, Syntax

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