GOLFSUISSE 2017-05 FR

Golfsuisse

Meggen

Neuf N ouveaux trous avec vue sple N dide e

xpérience TV

« r eady s teady Golf»

TraV el

Golf au fil des rivières

Quatrième victoire de Fitzpatrick

MaGazi N e officiel de l’asG • Nu M éro 5, septe M bre 2017

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Le goL f en vitrine

eul le Masters d’Augusta est organisé sur le même site depuis plus longtemps que l’Omega European Masters de Crans-Montana. Le village valaisan a donc pu afficher sa fierté lors de la 71e édition. Beaucoup de vitrines, du boulanger jusqu’au coiffeur, étaient décorées de sujets golfiques avant et pendant le tournoi de septembre. Nulle part ailleurs, les golfeurs d’élite, la population locale, mais aussi les fans ne se côtoient d’aussi près qu’au Golf Club Crans-sur-Sierre et autour.

Le samedi, journée connaissant traditionnellement la plus grande affluence, a cependant enregistré cette année un déficit d’environ 2500 spectateurs, en raison du mauvais temps. Après tout, au lieu d’attendre dans le brouillard chacun pouvait suivre le tournoi confortablement à la télévision. De plus, en livestream sur Internet, Paddy Kälin et Markus Knight ont commenté pendant de longues heures le déroulement du tournoi en allemand, ainsi que Joël Grivel et Steve Rey en français. Evidemment, le golf en direct s’adresse avant tout aux golfeurs, tandis que les autres spectateurs profitent de surcroît d’une vue magnifique. Pour la station touristique de Crans-Montana, les images diffusées sur les télévisions du monde entier, représentent une vitrine idéale et les chalets et les cimes blanches le décor rêvé pour les professionnels venus de loin.

Tandis que la caravane de l’European Tour Production était déjà en route pour le prochain tournoi en Hollande, la télévision suisse a débuté sa propre expérience télévisée. Sous le titre «Ready, Steady, Golf!», deux équipes de trois golfeuses et golfeurs autour des présentateurs Anic Lautenschlager et Julian Thorner de SRF 3, ont frappé des balles entre le lac Léman et le lac de Constance. Cet événement était également diffusé en livestream sur Internet par la chaîne alémanique. De plus, il y avait tous les jours des résumés sur SRF 2 et le suivi sans interruption à la radio SRF 3.

Lors de leur long périple à travers la Suisse, les golfeurs ont tapé la balle sur de petits tapis mobiles, placés tantôt dans un champ

de maïs, tantôt sur une route. Ce qui comptait surtout dans ce jeu télévisé, c’était la rapidité et non le nombre de coups. De même, au lieu d’un chèque de vainqueur de 450 000 euros, les amateurs ont joué pendant une semaine en touchant une modeste indemnité. De toute façon, il ne s’agissait pas en premier lieu du sport appelé golf, mais plutôt d’un plaisir pur au nom de crossgolf. Depuis un certain temps déjà, quelques mordus utilisent leurs vieux clubs de golf dans des gravières, par exemple, ou tous azimuts à travers la ville. Avec ce projet, la télévision suisse s’adresse délibérément à des personnes qui n’ont, pour la plupart, jamais été en contact avec le golf. Les passants étaient invités à participer au jeu et certains pouvaient même frapper une balle.

Vu sous cet angle, «Ready, Steady, Golf!» s’harmonise idéalement avec le Golf City Tour, permettant au grand public de se familiariser avec le golf à travers toute a Suisse et pas uniquement dans les villes. Notre auteur, Jürgen Sahli, a accompagné la petite troupe sur une partie du long chemin et jeté un coup d’œil dans les coulisses de cette production tv particulière. Sachez encore que tout au long du périple, les films ont été réalisés à l’aide de smartphones (!). Planifiée à l’origine comme une émission de deux heures, l’aventure est devenue un véritable long métrage de crossgolf, diffusé pendant une semaine sur tous les canaux de SRF. Une meilleure vitrine n’est guère possible.

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FedExCup

Duel des «best buddies»

Aucun jouer n’a gagné autant de tournois sur le PGA Tour cette saison que Justin Thomas. A la mi-temps de la finale de la FedExCup, il talonne de près son copain Jordan Spieth. Rebelote pour le vainqueur du PGA Champion ship, trois semaines seulement après sa victoire en Major, au Dell Technologies Championship de Boston. Pour la première fois, l’Américain Justin Thomas, 24 ans, s’est imposé devant son «best buddie», Jordan Spieth. Les deux champions ont grandi ensemble et se livrent depuis des duels sur les parcours de golf. Avec son cinquième titre de la saison, Justin Thomas avance à la 2e place du classement général de la FedExCup. Avant la décision finale (après le délai rédactionnel), il n’a plus que Jordan Spieth devant lui.

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De bons amis: Jordan Spieth (à g.) et Justin Thomas.

Golf City Tour Sion:

fête du golf

afterwork

Interclub 60+ berne premier champion

Associations de golf des seniors suisses (ASGS) a pour la première fois organisé au mois d’août un tournoi interclub sur deux jours, ouvert aux seniors de plus de 60 ans. C’est le Golfclub Berne qui a remporté le premier titre à domicile, devant Küssnacht et Niederbüren.

Après que l’ASG eu ramené l’âge des seniors à 50 ans, l’ASGS avait envie d’organiser quelque chose pour leurs membres «plus âgés», créant du coup la série ASGS IC60+ pour les seniors de plus de 60 ans. L’ASGS ne veut aucunement faire concurrence à l’ASG, mais l’idée est d’offrir aux seniors moins jeunes une nouvelle

occasion de jouer et d’ouvrir du même coup les interclubs de l’ASG aux seniors plus jeunes.

D’une part, les tableaux avec douze équipes de quatre joueurs sont facilement gérables, et, d’autre part, le changement avec le foursome étant remplacé par un four ball better ball le premier jour, semble convenir parfaitement à cette compétition.

Ce sont exactement 51 équipes de quatre joueurs qui ont participé au premier Championnat, réparties en cinq catégories et sur cinq

Pour clore le Golf City Tour après six étapes dans différentes villes de Suisse, nous avons fait halte à Sion deux jours durant, avec un afterwork golfique en musique.

La douceur de l’été a attiré beaucoup de jeunes gens sur la Place de la Planta vendredi soir de 17h30 à 20h pour un afterwork avec apéro, musique et la possibilité de taper quelques balles de golf dans les filets d’entraînement ou de s’essayer sur le putting green. Pendant ce temps, les managers des clubs de Sion, Sierre, Crans-sur-Sierre et Verbier ont pu établir des contacts utiles avec les personnes intéressées. Le samedi, deuxième – et dernier –jour du Golf City Tour, la chaleur était de nouveau au rendez-vous à Sion. Deux hôtesses ont promu l’événement golfique dans les rues de la ville en distribuant des flyers et en encouragent les passants, jeunes et moins jeunes, de venir swinguer un club et taper leurs premières balles de golf.

parcours. Les seniors 60+ du Golfclub Berne, jouant à domicile, ont été proclamés premiers champions suisses de l’ASGS interclub IC60+. L’équipe composée de Martin Egger, Urs Bretscher, Beat Schöri et Heinz Reber a totalisé exactement 400 coups. Celle du Golfclub Küssnacht a noté trois longueurs de plus, reléguant l’OSGC Niederbüren au 3e rang.

L’équipe victorieuse de Berne, entourée par celles de Niederbüren et Küssnacht.

Considérée comme la destination incontournable du golf, la République Dominicaine a la réputation de posséder les plus beaux parcours de golf des Antilles et d’Amérique latine.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

TOUT CE DONT VOUS RÊVEZ

Tourist Board

Solheim Cup:

les e tatsUnis Dominent

Les favorites s’imposent nettement lors de la Solheim Cup 2017: la troupe de Juli Inkster a battu Team Europa avec 16,5 à 11,5 points.

L’avantage était déjà clairement du côté des Américaines avant même les singles. Elles ont amassé 10,5 points pendant les deux premiers jours, tandis que Team Europa n’a gagné que 5,5 points dans les foursomes. Le putt qui a définitivement scellé la bataille de la Solheim Cup était signé Angel Yin, 18 ans, captain’s pick de Juli Inkster. Angel Yin a partagé son match contre la Française Karine Icher et a rapporté, lors de sa première participation à ces joutes entre continents, le demi-point qui manquait encore aux USA pour conserver le trophée. «C’est un honneur d’être capitaine d’une telle équipe, déclarait Juli Inkster après la victoire, je suis fière de mes filles, elles y ont cru, elles étaient soudées et solidaires.»

Juli Inkster est seulement la deuxième capitaine qui remporte la Solheim Cup deux fois de suite. Annika Sörenstam, capitaine du Team Europa, a reconnu franchement la supériorité des Américaines : «Elles ont montré un golf fabuleux.»

GolfnouveauBuddies avec

Ruth Queisser et Walter Eggenberger, propriétaires de Golf Buddies, organisaient déjà les plus beaux voyages de golf en Afrique du Sud. Désormais, ils vont encore plus loin: depuis peu, ils importent de grands vins de Louis Oosthuizen.

Passionnés de golf, Ruth Queisser et Walter Eggenberger se rendent en Afrique du Sud depuis une vingtaine d’années. En 2013, ils ont repris l’agence de voyage Golf Buddies. Ils

vins de Louis Oosthuizen

organisent des voyages sur mesure en Afrique du Sud. «L’activité a connu un fort développement», déclarent-ils. Aujourd’hui, le couple a encore d’autres idées. Grâce aux bons contacts avec la direction de Louis Oosthuizen, le célèbre professionnel du golf sud-africain, Golf Buddies a pu importer en Suisse les meilleurs vins de la Louis Oosthuizen Private Collection. Le «Conclusion 2014» est un mélange de Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Merlot conservé dans des fûts de chêne français pendant

24 mois. Un nouveau venu dans cet assortiment est le «Chardonnay Hole-in-One 2015». Tous les vins sont vinifiés par le fameux viticulteur Reenen Borman du Boschkloof Private Wine Estate à Stellenbosch.

Le site Internet de Golf Buddies donne des informations détaillées sur les voyages de golf en Afrique du Sud. De plus, il permet de commander du vin livré directement chez soi.  www.golfbuddies.co.za

JuCad: Il y a accu et accu

Au cours de ces dernières années il a été régulièrement question de hangars de chariots détruits par le feu dans des clubs de golf. Cela peut arriver suite à des systèmes d’accumulateurs peu sûrs et non vérifiés, souvent proposés bon marché par des fournisseurs en ligne. Ces accus non vérifiés ou techniquement inadaptés représentent un risque important. JuCad est conscient de l’importance de la sécurité et applique de manière homogène la certification complexe des JuCad Powerpacks.

Voici l’essentiel

Un système de qualité supérieure qui peut être transporté sur terre, sur mer et dans les airs, tel le JuCad Powerpack, dispose d’accus vérifiés et certifiés. Ils répondent depuis toujours à toutes les normes légales de transport et de sécurité. De plus, ils sont munis d’un circuit de protection contre toute surcharge ou décharge importante et garantissent une sécurité absolue.

Gagnant du German Brand Award

L’entreprise familiale JUTEC Biegesysteme GmbH de Limburg qui a créé la marque JuCad, vient récemment d’être distinguée avec le German Brand Award dans la catégorie «Industry Excellence in Branding».

L’attestation de JuCad comme meilleure marque de produits et d’entreprises d’une branche a été établie par un jury indépendant d’entreprises des milieux économiques, scientifiques, de conseils, de prestations et d’agences.

www.jucad.de

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Double ace

Comme presque tous les clubs ASG, Bodensee Weissensberg a fêté le 1er août avec une flag-compétition. Exactement 99 participants y ont tenté de planter leur drapeau le plus tardivement possible. Mais le vrai spectacle dans ce club près du lac de Constance a surtout eu lieu au trou no 8 pour le concours «nearest to the pin». Ilkay Mäser a d’abord enquillé sa balle depuis 115 mètres directement dans le trou, gagnant chez les dames. Selon la devise «un bonheur n’arrive jamais seul», Werner Tomassini a également réussi un trou-en-un avec le dernier flight, cette fois-ci depuis 128 mètres. La probabilité que deux joueurs réalisent un hole-in-one au même trou et lors du même tournoi est, selon la «National Hole in One Association» américaine, de 1 à 32 000. Une golfeuse a tout particulièrement félicité le duo chanceux: Anja Böhmer qui avait fait au même trou un hole-in-one le 1er août 2014. Et peu de temps après avoir épousé Anja, Werner Tomassini a réussi le même exploit…

Nouveau terrain de sport grâce à GOFUS Suisse

La 12e édition du GOFUS Suisse Cup a réuni pour la bonne cause, à Davos, des personnalités connues du sport, de l’économie et du divertissement. L’argent collecté servira à construire à Füllinsdorf (BL) un terrain de sport multifonctionnel peur enfants et adolescents. Quelque soixante-huit golfeurs de Suisse, d’Allemagne, d’Autriche, du Liechtenstein et de France étaient au rendez-vous pour jouer et collecter de l’argent. Cette année encore, le tableau comportait des noms très connus. Par exemple le champion d’Europe de football Christian Ziege, le médaillé olympique Paul Accola, l’humoriste Claudio Zuccolini, le présen-

tateur de tv Jann Billeter, l’ancien joueur du cadre national allemand Holger Fach, et d’autres anciennes gloires du foot se sont rassemblés pour la bonne cause. Le directeur de GOFUS, Reto Speckmann, précise: «Notre nouvelle fondation PLATZ DA aide les communes suisses à construire des terrains de sport pour enfants et adolescents et de passionner les jeunes pour le sport.» GOFUS Suisse finance chaque année un terrain de sport pour un montant de 135 000 francs. Par le passé ce sont les communes de Knutwil (LU) et Illanz/Glion (GR) qui ont pu en profiter. C’est la population de Füllinsdorf qui peut se réjouir de ce cadeau cette année.

sUisse

Ce fut une victoire à domicile pour Florian Muff (photo), 25 ans, du Pitch&Putt Club de Rottal. Le nouveau champion suisse a grandi à côté de l’installation Pitch&Putt de Ruswil, exploitée par ses parents depuis 2007. Il y a un an, le deuxième des quatre frères a remporté le titre

Pitch&Putt avec seulement trois clubs. Lors du 11e Championnat suisse à Ruswil, Florian a distancé ses concurrents de 10 coups ou plus après trois tours de neuf trous. Ses frères Bénédict et David ont terminé au 4e et au 11e rang. Chez les dames c’était simple: Isabelle Grösch (City Golf Bachgraben Bâle) était la seule participante et a donc automatiquement fini sur la plus haute marche du podium.

Ilkay Mäser a d’abord enquillé, Werner Tomassini ensuite.

Un amateur allemand bat le vieux record de parcours à Pebble Beach

Trente-quatre ans durant, 62 était un chiffre magique sur l’un des plus fameux parcours du monde. L’amateur allemand. Hurly Long, y a mis fin en réalisant l’incroyable score de 61 sur le Pebble Beach Golf Links.

Tom Kite, pro sur le PGA Tour, avait établi l’ancien record le 5 février 1983. En 1997, David Duval avait lui aussi réussi à rendre une carte de 62 lors du tournoi PGA, appelé entretemps AT&T Pebble Beach National ProAm.

Vingt ans plus tard, l’étudiant et membre du cadre national allemand, Hurly Long, a noté onze coups sous le par lors d’un tournoi au niveau du college golf. Sa carte contenait, entre autres, un eagle, dix birdies et un bogey. «Il existe deux parcours dans le monde où je voudrais bien détenir le record: Pebble Beach et Augusta National. Arracher le record de parcours à Tom Kite, c’est de la folie furieuse», exultait Hurly Long après son sensationnel exploit. Même les patrons de Pebble Beach Golf Links étaient émus au point d’offrir au jeune Allemand le drapeau du 18e green avec une dédicace.

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Hurly Long et son «drapeau record».

Urbangolf meets bernapark et De De U x l’ouragan

«Noise please!» sera la devise pendant le weekend du 21/22 octobre au Bernapark Deisswil. Après le succès de la première, Urbangolf attaque la deuxième édition. L’événement aura lieu sur le terrain d’une ancienne usine, les «teerways» contournent des maisons, traversent des halles de production historiques et grimpent même dans les étages. Les cibles vont de godets de pelles mécaniques aux machines à laver, en passant par des objets ordinaires. La balle de golf utilisée, de type «almost», se joue comme une vraie balle de golf, tout en étant plus souple et plus légère. L’organisateur met à disposition les clubs. Samedi, les sponsors invitent leurs clients lors de l’Invitational, et dimanche les juniors et les familles font un scramble sur neuf trous. Le clou de l’événement de deux jours sera le tournoi de dimanche pour le titre de champion d’Urbangolf. Après le plein succès de la première édition, les trous de l’ancienne usine de cartonnage deviennent permanents. Les installations sont ouvertes au public tous les dimanches de 10h30 à 19h30. Informations et inscriptions sur www.golfsession.ch

Prize money pour les victimes de

L’Américaine Stacy Lewis, qui n’a plus gagné de tournoi de puis trois ans, a fait don de son chèque remporté pour la victoire au Cambia Portland Classic aux victimes des inondations de Houston. Début septembre, Stacy Lewis avait bien autre chose en tête que le golf. L’Américaine, 32 ans, a grandi quelques kilomètres au nord de la ville de Houston, terriblement touchée par l’ouragan Harvey, et continue de vivre dans la région avec son mari. Pour soutenir les gens affectés par la catastrophe naturelle, Stacy Lewis avait annoncé dès avant le tournoi LPGA qu’elle verserait un éventuel gain au Cambia Portland Classic aux victimes de l’ouragan. Et l’Américaine a effectivement gagné son premier titre depuis juin 2014, versant comme promis son prize money de 195 000 dollars aux organisations d’aide à Houston. Déjà avant le tour final, qu’elle avait abordé en position de leader, Stacy Lewis avait déclaré qu’une victoire «pour Houston» aurait pour elle la même valeur que ses deux titres majeurs.

Une autre manière de mettre la balle dans la cible: Urbangolf.

Stacy Lewis avec le chèque de la victoire.

Oberkirch

Petits trous pour grande foule

En organisant une belle fête familiale Golfparc Oberkirch, près de Sursee, a célébré début septembre ses dix ans d’existence. C’est surtout la nouvelle installation Pitch & Putt qui a été prise d’assaut.

Un programme bien nourri lors de la journée portes ouvertes au Golfparc Oberkirch: du grand chapiteau avec orchestre au safari en voiturette, en passant par du «snag golf» pour débutants, un château gonflable, un manège et des poneys pour les petits, il y a eu des divertissements pour tous les goûts. Les participants ont cependant eu besoin de patience pour pouvoir se lancer sur le tout nouveau 9 trous Pitch & Putt. Dès 10 heures du matin, on a fait la queue à côté du practice. Petits et grands ont voulu tenter, souvent pour la première fois, de manier un club de golf, en plastique pour l’occasion. Chacun et chacune en a reçu un exemplaire, de même qu’un putter en plastique et des balles en tissu. Le teaching pro Oliver Unger a donné quelques tuyaux utiles aux

t e NdAN ces Mode

néophytes avant que ceux-ci tentent de toucher tout simplement la balle. La première cible n’était qu’à trente mètres, en frappant trop à droite, on finissait au bunker. Une jeune assistante avait expliqué la règle du jeu auparavant: «Dès que vous avez joué six coups sur un trou, vous notez un 7 et vous passez au trou suivant.» Au deuxième trou déjà, un jeune garçon a suspendu cette règle en disant, rayonnant: «J’ai déjà fait six coups, mais je veux continuer à jouer.» Même pour les bons golfeurs d’ailleurs, ce Pitch & Putt représente un excellent moyen d’entraînement. Sur chaque trou, il y a deux départs sur tapis. Le trou le plus long mesure …67 mètres.

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Ladies FiRsT

laura contre les seniors

Laura Davies passe à l’attaque – cette fois chez les seniors mâles. La Britannique de 53 ans, connue pour ses coups de golf monstrueux et qui fait toujours partie des proettes les plus connues du monde, participera l’année prochaine au Shipco Masters, au Danemark, un tournoi de l’European Senior Tour. David MacLaren, responsable du Senior Tour, justifie l’engagement de Laura Davies par le fait «qu’il s’agit d’innover et de passionner le grand public pour le golf».

Laura Davies se prépare d’ores et déjà au défi de cette première: «Ma carrière s’est déroulée parallèlement à celle d’un grand nombre de joueurs actifs sur le Senior Tour. Je me réjouis donc sincèrement de pouvoir tester mon jeu face à eux.»

Pour ce qui est des victoires et des titres, la Britannique n’a rien à envier à ses collègues masculins. Laura Davies a gagné quatre Majors et joué douze fois la Solheim Cup au sein du Team Europa. Elle totalise quarante-cinq victoires sur le Ladies European Tour et une vingtaine sur le LPGA Tour américain.

Voyage de luxe Gardien de l’ordre

Une excursion golfique à quatre dans le luxe pur. En réservant auprès de yourgolftravel.com l’arrangement Golf & Spa au K-Club en Irlande, on joue deux tours de golf – sur le Smurfit et sur le parcours de la Ryder Cup – tout en bénéficiant d’un traitement au spa. L’immense propriété du K-Club avec ses salles de style château en jette aussi pour un «l’afternoon tea» ou une simple tasse de café dans la confortable bibliothèque aux revêtements muraux faits main. On loge dans l’un des appartements qui se trouvent sur le domaine du resort. www.yourgolftravel.com.

Sur le Tour féminin, la mode rétro est tendance. Il semblerait que les officiels de l’US LPGA Tour préfèrent un look moins moderne. La Ladies Professional Golf Association a promulgué – prétendument à la demande de ses propres joueuses – un nouveau code vestimentaire, qui pourrait frapper durement des proettes adeptes d’un style cool et osé comme Michelle Wie. Des shirts de type «razorback» sont désormais interdits et les jupes au raz des fesses sont bannies des fairways. Une amende de 1000 dollars est infligée aux contrevenantes. Le nouveau règlement a suscité des réactions diverses. Pas seulement parmi les joueuses, mais aussi au sein de la communauté des fans du golf féminin. Le mécontentement s’est manifesté surtout dans les réseaux sociaux.

La critique la plus fréquente: un aspect visuel excitant ne peut pas faire de mal au golf féminin, bien au contraire!

Michelle Wie

Duel record Vite & bien

Le match en quarts de finale de l’U.S. Women’s Amateur Championship au San Diego Country Club entre Lauren Stephenson et Chia Yen Wu était sans fin. Les deux se sont combattues sur douze (!) trous supplémentaires, après avoir terminé à égalité les 18 trous réglementaires. C’est surtout Chia Yen Wu, 13 ans, qui a fait sensation. Au 27e trou elle a enquillé depuis 23 mètres pour partager le trou, alors que la balle de Lauren Stephenson se trouvait à moins de 50 centimètres du drapeau. Trois trous plus tard l’adolescente a remporté la victoire, établissant du coup un nouveau record: celui du plus long match officiel jamais enregistré par l’United States Golf Association.

Pantalon fleuri

Admettons que l’automne est là. Mais souvenons-nous au moins encore des jours d’été. C’est d’autant plus facile avec un pantalon d’Alberto. Il est certes imperméable mais son tissu est recouvert d’innombrables fleurs estivales. Cela met de bonne humeur – même dans le brouillard. A commander sur www.albertoshop.com

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On parle depuis des années de la suprématie sud-coréenne dans le golf féminin au niveau mondial. En regardant les statistiques du LPGA Tour américain, on constate que ce n’est pas la longueur des coups des Asiatiques qui fait la différence. Car c’est la Française Joanna Klatten qui est en tête dans la catégorie «longest drive» avec 278 yards. Une seule Sud-Coréenne, Sung Hyun Park, est dans le top 10 (7e rang) avec 271 yards, contre cinq Américaines et deux Européennes. Mais au putting l’ordre s’inverse: cinq Asiatiques figurent au top 10, dont trois Sud-Coréennes, contre seulement deux Américaines.

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Luzern Unternährer Mode

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MM e Muggli fait le M énage

me Muggli vient d’insister à nouveau sur le fait qu’elle ne paierait désormais plus de green fees. Elle pense non seulement aux green fees vendus à des prix exorbitants, mais également à ceux qui sont à tarif réduit. La cause essentielle en est l’entretien des parcours. Quand elle se rend au golf, elle s’attend tout simplement à trouver un parcours impeccable. Des fairways négligés, des râteaux lancés n’importe comment dans le bunker, des greens parsemés de trous d’impacts, tout cela lui coûte énormément de temps et d’énervement. Evidemment, l’entretien d’un parcours est une affaire laborieuse. Cela lui a été encore confirmé dernièrement par un directeur de club. Bien que les greenkeepers se donnent toutes les peines du monde pour entretenir les fairways, ratisser soigneusement les bunkers et couper impeccablement les greens à l’aide de ciseaux à ongles, il reste toujours quelques coins oubliés. Le parcours est donc un reflet de l’entretien. Et si les golfeurs se montrent trop paresseux pour effectuer les travaux de maintenance les plus élémentaires, il n’y a évidemment rien à faire et tous les efforts des greenkeepers demeurent vains. Mais le meilleur reste à venir! M me Muggli s’est emportée tellement que son teint a tourné au vieux rose foncé suite à l’augmentation de sa tension artérielle. Ses recherches ont démontré que le traitement négligé du parcours n’est pas à attribuer en première ligne aux hôtes, mais «tenez-vous bien», aux membres du club. Ils sont tout simplement trop paresseux ou trop bêtes pour se baisser. Elle fait plutôt partie de ces joueuses qui ne laissent pratiquement pas de traces parce que

ses balles ne s’envolent pas assez haut et n’atterrissent pas avec un gros impact sur le green. Mais elle se préoccupe sans cesse de réparer les impacts des balles des autres. C’est un réflexe. Ce faisant, elle a déjà croisé des collègues émerveillées qui ont pensé qu’elle, Mme Muggli, avait envoyé ses balles avec autant de spin. Évidemment, elle a simplement affiché un petit sourire et les a laissé croire qu’elle maîtrisait le backspin.

De toute manière, quand elle prend le départ elle ne veut être qu’une golfeuse, et en aucune manière, dans le même temps, une spécialiste du nettoyage pour les arrogants et indifférents. Elle a fait une estimation approximative: sur 18 trous, elle remet en moyenne deux divots par fairway et ratisse les bunkers avec une telle ferveur qu’ils ressemblent ensuite à des jardins japonais zen. D’ailleurs, elle a arrêté de compter le nombre de trous d’impact qu’elle répare au cours d’un après-midi.

En calculant avec un tarif horaire moyen de 27 francs pour une femme de ménage, elle arrive lors d’une partie de golf de quatre heures et demie à un total de 121,50 francs. En partant d’un green fee de 120 francs, le club devrait donc lui rendre 1,50 franc en cash. Le weekend, quand les tours peuvent facilement durer six heures, le remboursement monte bel et bien à 42 francs. Renato Tosio, le directeur de Domat/Ems, mais aussi celui de Gams-Werdenberg, Albert Friedli, lui auraient même proposé 30 francs de l’heure. Plus les vêtements de travail! www.frankbaumann.ch

Fitzpatrick exulte, Hend s’en veut

omega european m asters

e n route vers sa quatrième victoire sur le circuit pro: m atthew f itzpatrick et son caddie Jamie l ane.

Quelques jours après son 23 e anniversaire, Matthew Fitzpatrick a remporté à cransMontana son quatrième titre sur l’european tour. tandis que l’australien scott Hend, longtemps en tête, s’en prenait à son destin, le jeune a nglais se réjouissait du happy end au troisième trou supplémentaire.

Stefan Waldvogel

Ce fut un dimanche de finale inhabituel au terme de l’Omega European Masters 2017. Traditionnellement, ce sont les joueurs en queue de peloton qui partent tôt dimanche matin pour le quatrième tour. Mais l’interruption en raison du brouillard qui a recouvert le Haut-Plateau samedi après-midi a fait qu’exceptionnellement les meilleurs du classement ont dû terminer leur troisième tour dès 8 heures dimanche matin, alors que la température était fraîche et la visibilité limitée. Scott Hend ne s’est pas laissé décontenancer par les conditions difficiles, reprenant son troisième tour en notant immédiatement un eagle au trou no 14.

Un leader talonné

L’année dernière, le routinier avait échoué au barrage contre Alex Noren en Valais. Cette fois-ci, l’Australien domicilié en Floride n’avait pas la moindre envie de se retrouver en play-off. Avec des scores de 64 et 63, Scott Hend était seul en tête à la mi-tournoi. Et puisque tous les joueurs luttaient contre la pluie et le froid lors de ce samedi nébuleux, son unique carte au-dessus du par ne portait pas à conséquence. Bien au contraire, puisque Scott Hend abordait le dernier tour avec trois coups d’avance. Si le Suédois Noren avait vite fait de le rattraper l’année dernière, le gros frappeur australien a pu se défendre cette fois un peu plus longtemps contre les assauts de ses poursuivants les plus dangereux. Ce ne sont pas ses partenaires de flight qui lui ont mis la pression mais le jeune Anglais Matthew Fitzpatrick, parti deux flights plus tôt. Au turn, Scott Hend n’avait plus que deux coups d’avance sur l’Anglais, joueur de Ryder Cup 2016. A la suite d’une série de trois birdies, ce dernier était pour la première fois seul en tête, alors qu’il lui restait deux trous à jouer. Et puis, il a raté le par après une sortie de bunker au 17. «J’ai pensé alors que je n’y arriverais juste pas», disait-il plus tard. Mais il avait tort une

première fois. Scott Hend, revenu à égalité, a frappé sa balle dans le bunker au dernier trou. De là, sa balle a facilement atterri sur le green et l’Australien avait même un putt pour le birdie. Mais il a noté le par et ne pouvait donc plus éviter le play-off.

L’arbitre suisse Charles André Bagnoud a conduit le couple Hend au départ du 18. Annette qui fait office de caddie à l’arrière, Scott sur le siège avant, à côté du chauffeur. Si le match s’était décidé sur le premier trou supplémentaire en 2016, il a fallu répéter le rituel au trou no 18 trois fois cette année.

Un héros tragiqU e

A la deuxième tentative, Scott Hend avait pourtant la possibilité de terminer le duel en sa faveur. Mais son putt pour le birdie, de moins de

i l s’en voulait: s cott h end avec son épouse et caddie a nnette.

deux mètres, a filé à côté du trou. «J’ai cru encore une fois que les jeux étaient faits», avouait Matthew Fitzpatrick après coup. La décision n’est tombée qu’à 17h30, lors du cinquième (!) passage des deux champions sur le trou no 18 ce dimanche, soit au troisième et quatrième tour, puis trois fois en play-off. La balle de Scott Hend a de nouveau roulé dans le bunker, et son deuxième coup a heurté la tribune. Il a certes eu droit à un drop sans pénalité, mais son chip trop long s’est arrêté tout près de l’eau. Au cinquième passage du jour sur ce trou, l’Australien a noté son premier bogey – assistant, impuissant, à la victoire de son

Jubilé, ChouChou des fans, double au-revoir et plus enCore

Après le premier tour déjà il y avait une raison spéciale de faire la fête. Un verre de champagne et un gâteau au chocolat attendaient l’Anglais Lee Westwood pour marquer sa 500e participation à un tournoi de l’European Tour. Aujourd’hui âgé de 44 ans, il y avait débuté en 1994 comme pro à

part entière, remportant exactement vingt-trois tournois. Au cours de sa longue carrière, les gains de Lee Westwood ont atteint la somme de 33,9 millions d’euros. Sur le Tour européen, personne n’a gagné autant que ce père de deux enfants, établi à Edimbourg. A son palmarès s’ajoutent vingt autres titres glanés aux USA, en Australie et au Japon. Lors du tournoi jubilé de Crans-Montana, Lee Westwood n’était cependant jamais dans le sérail des vainqueurs potentiels. Joueur de Ryder Cup à dix reprises, il a terminé ses quatre tours

adversaire qui enquillait d’un mètre pour le par. «Hend tragique» titrait Golf.de après l’amère défaite de l’Australien de 44 ans. Celui-ci n’avait pas envie de s’épancher au moment de la remise du trophée, accompagnée comme toujours en Valais par les joueurs de cors des Alpes. «J’ai eu mes chances mais je ne les ai pas saisies», disait-il simplement aux journalistes.

Fitzpatrick Fête avec ses parents

De son côté, Matthew Fitzpatrick, pratiquement déjà résigné à occuper la 2e place, s’est réjoui d’autant plus de ce titre plutôt inattendu et du chèque de 450 000 euros. Il n’avait réussi aucun birdie sur le 18e trou pendant tout le tournoi. «Mais dimanche mon drive a touché cinq fois le fairway et cela a finalement payé», disait l’homme au visage poupin. C’est la troisième saison consécutive qu’il gagne un grand tournoi de l’European Tour. Après le triomphe au DP World Tour Championship 2016, il n’avait pourtant pas entamé sa saison 2017 comme il l’aurait voulu. «Je me suis donné la note 4 à 5 sur

exactement dans le par, mais continue malgré tout de faire partie des chouchous du public.

Jiménez sans Cigare

Ceci est encore plus vrai pour Miguel Ángel Jiménez. L’Espagnol de 53 ans avait de surcroît pris la tête après le premier tour, ce qui le rendait encore plus intéressant pour les médias. Après la petite interview obligatoire avec l’European Tour Production, Jiménez a refait son

déhanchement habituel pour Sky England, après un entretien décontracté sur le golf et la vie. Il restait donc peu de temps pour la tv locale, Canal 9. «Une seule question, j’ai un besoin pressant», disait-il, poliment mais fermement. Avant de passer quand même encore du bon temps avec ses fans majoritairement féminins. Un selfie par-ci, un selfie par-là, et toujours un grand sourire. Lors de la 28e apparition de l’Espagnol en Valais, on a remarqué toutefois qu’il n’allumait plus de cigare immédiatement après les interviews télévisées.

m atthew f itzpatrick a surmonté avec brio des situations parfois délicates en valais.

J’ai pensé alors que je n’y arriverais juste pas», disait-il plus tard. Mais il a eu tort une première fois…

les débuts aveC hermes b aby

Autre chose manquera dès 2018. Après leur 31e tournoi, Hugo et Gabi Steinegger ont confié à des successeurs plus jeunes la direction du Centre médias et du Service de presse de l’Omega European Masters. Des joueurs comme Lee Westwood et Miguel Ángel Jiménez ont remercié ces «deux âmes dévouées» dans un message vidéo. Gabi Steinegger était émue aux larmes lorsque ces images étaient projetées pendant le repas traditionnel réunissant les représentants des médias.

Le couple Steinegger avait fait connaissance en 1987, à l’occasion du Championnat du monde de ski sur le Haut-Plateau valaisan. Hugo Steinegger était alors chef de presse, et Gaston Barras, président du comité d’organisation du tournoi de golf, l’a engagé encore la même année comme chef médias du Swiss Open, tandis que Gabi devenait son assistante. Le Bernois, manager à succès du SC Bern dans les années 1970, se souvient: «A l’époque, une petite tente pour une vingtaine de personnes au maximum servait de centre de presse. Nous avions loué des machines à écrire à l’armée, les fameuses Hermes Baby, mises à disposition des journa-

listes. La transmission des textes se faisait encore par télex.» Aujourd’hui, le tournoi de CransMontana emploie une dizaine de spécialistes qui alimentent les canaux en ligne et les réseaux sociaux. A cela s’ajoutent près de 90 journalistes et une trentaine de photographes accrédités Désormais, Hugo Steinegger, vice-président des courses de Coupe du monde à Crans-Montana, jouera un rôle clé dans le comité de candidature Crans-Montana/Valais en vue de décrocher le Championnat du monde de ski alpin 2015 (ou 2027). «A côté des courses de Coupe du monde, ce sera à présent mon job principal. Pour répondre à ce grand défi, je devrai limiter quelque peu le reste de mes activités», explique Hugo

les adieux après la 31e édition: g abi et h ugo steinegger.

une échelle de 1 à 10, admettait l’Anglais, mais avec la victoire à l’Omega European Masters mon appréciation monte à 7.»

Matthew Fitzpatrick racontait pendant la conférence de presse combien il adorait ce parcours de montagne. Sa première invitation date d’il y a trois ans. En 2015, il était 2e derrière Danny Willett, son collègue de Sheffield, vainqueur du Masters par la suite. Comme celui-ci à l’époque, Matthew Fitzpatrick a invité ses parents en Valais. Sue et Russell ont été parmi les pre-

miers à le féliciter et figurent forcément sur la photo de la victoire, sur fond de cors des Alpes. Les parents Fitzpatrick avaient été présents lors de la première victoire de leur fils sur le circuit professionnel, le British Masters à Woburn, en octobre 2015. Il avait alors tout juste 21 ans et 40

Steinegger, qui travaille aussi comme expert médias pour le Comité international olympique. L’année prochaine, à Pyeongchang, il sera pour la 25e fois présent aux Jeux olympiques. «Si ma santé tient bon, je voudrais atteindre le record de 30 participations», ajoute ce «polysportif» de 73 ans, arborant une enviable forme physique.

six réseaux Wlan

Les infrastructures techniques pour ce grand événement ne cessent d’évoluer. Quelque 120 personnes sont responsables de la production télévisuelle. Electricité Sion région, l’un des partenaires techniques du tournoi, a fourni six réseaux WLAN différents. Pour assurer la retransmission, dix-huit antennes ont dû être installées. «Nous nous occupons aussi des connexions avec les six grands écrans répartis sur le parcours, qui diffusent les images de l’European Tour Production», précise Mickael Sallin, chargé de projets marketing et vente. Ainsi, les spectateurs ont pu suivre le tournoi dans de bonnes conditions, malgré la foule parfois très dense. Nombreux étaient ceux qui suivaient en plus les événements sur leur natel et qui faisaient des photos à gogo pour les envoyer à leurs amis golfeurs.

De toute manière, je suis content d’avoir été de la partie le weekend…

Luca Galliano, le seul Suisse qualifié pour la finale.

jours et était le plus jeune joueur du top 100 mondial. Actuellement, il pointe au 33e rang. «Mes parents ont assisté en Valais à la troisième de mes quatre victoires en tant que pro. Cela me fait un immense plaisir», ajoutait-il, pas peu fier. Matthew Fitzpatrick est devenu du même coup le plus jeune Anglais à avoir remporté quatre titres sur l’European Tour.

Le Britannique au teint pâle, paraissant nettement plus jeune que ses 23 ans, avait déjà excellé en tant qu’amateur. En 2013, il a remporté l’US Amateur Championship et pris la tête du classement amateur mondial. Tant au British Open 2013 qu’à l’US Open 2014, il a gagné la distinction du meilleur amateur. Bobby Jones était le dernier à détenir ce record… en 1930. Mais le début de carrière sur le circuit professionnel s’est avéré nettement plus difficile que prévu, puisque Matthew Fitzpatrick a manqué le cut six fois lors de ses huit premiers tournois professionnels.

Un sU isse en F inale

Lors de l’Omega European Masters 2017, certains joueurs anglais très connus n’ont pas passé le cut après deux tours. Tommy Fleetwood par exemple, l’actuel numéro 1 dans la Race to Dubai ou encore

les balles sWiss «volent forCément bien»

Le stand SWISS au Public Village a présenté un sujet spécial. Tous les visiteurs pouvaient se faire photographier dans la voiturette de la compagnie aérienne. Pour les petits il y avait des déguisements, pour les grands par exemple les drapeaux de la série de tournois SWISS. Les deux maîtres de cabine, Chantal Sutter et Natacha Miranda, se chargeaient de faire sourire les hôtes et répondaient avec charme à toutes les questions concernant SWISS Golf Traveller ou SWISS tout court. Tout le monde pouvait garder la photo souvenir ou même la charger directement sur son smartphone. «Le SWISS Golf Traveller est un produit formidable pour les golfeurs, et nous voudrions offrir ici une expérience particulière aux jeunes et moins jeunes», disait Caroline Berchtold, responsable de SWISS Golf Traveller et Sponsoring auprès de SWISS. A côté des souvenirs gratuits pour les enfants ainsi que des chocolats bien connus, les visiteurs ont également pu acquérir des balles de golf portant le logo SWISS. «Elles volent forcément super bien», souriait Caroline Berchtold.

Danny Willett, très loin du compte. Cinq des six Suisses au départ ont subi le même sort. Seul qualifié pour le weekend, Luca Galliano, le Tessinois établi à Côme, est passé en finale sur le fil du rasoir avec deux tours dans le par. Il ne s’est plus amélioré ensuite et a perdu quelques places au classement. «De toute manière, je suis content d’avoir été de la partie le weekend», commentait le Suisse de 31 ans, qui joue d’habitude deux niveaux plus bas sur le Pro Golf Tour.

toU t j Uste F iancé

Pour Luca Galliano c’était la deuxième participation et le premier cut réussi à l’Omega European Masters. Mais il avait des raisons de faire la fête même avant de monter à Crans-Montana, puisqu’il s’est fiancé avec Giulia Pesenti quelques jours auparavant. La Milanaise, 27 ans, spécialiste en ressources humaines, travaille depuis l’automne dernier à Lugano. Les deux fiancés vont prochainement déménager de Milan à Lugano. A l’origine, Luca Galliano était teaching pro avant de miser sur la carte de playing pro. Cet automne il passera de nouveau par la Q-School pour tenter de se qualifier sur l’European Tour.

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les deux maîtres de cabine Chantal s utter (à g.) et n atascha m iranda aux petits

SWISS fait d’ailleurs partie des sponsors depuis toujours. Selon le directeur du tournoi, Yves Mittaz, l’ancienne Swissair apparaît pour la première fois en 1968 dans le programme. A l’exception de l’année du grounding, Swissair, puis SWISS ont soutenu chaque édition du tournoi comme partenaire.

A l’époque chef de Swissair, Paul Reutlinger, avait fondé, à Crans, l’association «Swiss Top Events», se souvient Yves Mittaz. A côté de l’Omega European Masters ce sont par exemple les courses internationales du Lauberhorn, Weltklasse Zürich ou le Montreux Jazz qui en font partie.

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A sg : le sport en première ligne

L’ASG est avant tout une Association sportive. Afin d’améliorer le passage du statut d’amateur au sport professionnel, elle a engagé, de concert avec la Swiss PGA, le Gallois Stuart Morgan au poste de «Performance Manager».

Ceux qui considèrent l’organisation faîtière du sport de golf en Suisse, l’ASG, comme une simple institution administrative, se trompent. L’Association suisse de golf (ASG), fondée il y a 115 ans, est responsable du développement du golf en général et du golf en tant que sport de compétition en particulier. «Beaucoup de choses sont liées à ces deux principaux objectifs, explique le président de l’ASG, Jean-Marc Mommer, c’est pourquoi les tâches de l’Association sont plus complexes et plus diverses qu’elles n’en ont l’air de l’extérieur.»

Dans une première partie, nous allons nous consacrer à un domaine que le public perçoit le plus facilement, à savoir le sport de pointe chez les amateurs messieurs et dames ainsi que chez les professionnels. Au sein de l’ASG comme au sein de la Swiss PGA, l’Association des golfeurs professionnels suisses qui coopère étroitement avec l’ASG, on ne sait que trop bien que l’instantané 2017 pourrait donner une image plus avantageuse. Toutefois, si l’on analyse la situation des professionnels et des amateurs en séparant hommes et femmes, le développement

est très réjouissant dans au moins une des quatre catégories. Chez les dames amateures, la petite Suisse avec sa tradition golfique relativement restreinte place actuellement cinq joueuses au top 100 du classement mondial. A commencer par la numéro 2 mondiale, la Genevoise Albane Valenzuela au talent exceptionnel. On y trouve également Elena Moosmann, 15 ans, qui a réalisé plusieurs résultats remarquables cette saison et qui a également rejoint le top 100. Il y a un an, la joueuse du Golfclub Ennetsee se trouvait encore autour du 2600e rang... La densité de joueurs au potentiel prometteur, qui ont de réelles perspectives de pouvoir réussir une carrière professionnelle, est actuellement nettement plus grande chez les dames que chez les hommes. Encore qu’il convient de toujours garder à l’esprit la différence entre le golf amateur et professionnel. A cela s’ajoute que la concurrence est sensiblement plus forte chez les hommes que chez les dames. Malgré tout, il semble que Marco Iten est en bonne voie, lors de sa première saison sur le circuit professionnel, de réussir à monter directement sur le Challenge Tour où Joel Girrbach a d’ores et déjà pris ses quartiers. Le joueur de Lipperswil a gagné le Swiss Challenge au Golf Sempacher-

Joel Girrbach

Faits et Chi FFres

L’Association Suisse de Golf (ASG) est l’Association faitière du golf en Suisse. Ses objectifs sont le développement, le contrôle et le soutien du sport de golf en Suisse. Voici en résumé les plus importants faits et chiffres.

L’ASG est membre de Swiss Olympic, de l’EGA (European Golf Association), de l’IGF (International Golf Federation), de The R&A, de GEO (Golf Environment Organisation) et de l’EDGA (European Disabled Golf Association).

Onze associations sont affiliées à l’ASG, dont la Swiss PGA, l’Association Swiss Golf Managers (ASGM), l’Association des Seniors Golfeurs de Suisse (ASGS), la Swiss Senior Ladies Golf Association (SSLGA), la Swiss Greenkeepers’ Association (SGA).

tâChes de l’asG

sport d’élite et promotion des juniors

480 000 Participation aux championnats professionnels en Suisse.

450 000 Soutien aux clubs pour l’organisation des championnats ASG.

330 000 Promotion des juniors avec des projets divers.

200 Joueurs d’élite sont soutenus par l’ASG.

150 Championnats sont organisés sous la responsabilité de l’ASG: Championnats suisses, Championnats U12, U14, U18, Interclubs et Coupe helvétique.

5 Playing pros sont soutenus via le Swiss Pro Team.

12 Playing pros participent au Swiss Talent Pool.

activités et investissements

43 % du budget, soit 3.4 mio. sont investis dans le sport d’élite.

32 % du budget, soit 2.5 mio. sont investis dans les prestations aux clubs et membres.

1.2 mio. Investissement dans la campagne de communication nationale «Golf – it’s magic!».

450 Journées portes ouvertes «Golf – it’s magic!» organisées par les clubs ASG depuis 2016.

statistiques

90 725 Joueurs au 31.12.2016, dont 5159 juniors.

55 156 Joueurs dans les clubs, dont 4584 juniors.

35 569 Joueurs dans les organisations de golf public, dont 575 juniors.

1.08 % de la population suisse joue au golf. A titre de comparaison: en Suède ce sont 4.84%, en Irlande 4.11% et en Allemagne 0.78%.

11 Collaborateurs administration et communication (équivalent temps plein: 8 postes)

17 Collaborateurs sport y compris coaches élite (équivalent temps plein: 12 postes)

règles, Course rating, Formation

54 Arbitres ASG pour l’enseignement des règles et pour la gestion des championnats

14 Course Raters ASG (responsables du rating des parcours)

20 Cours de formation J+S par année

370 Moniteurs J+S Golf pour jeunes et enfants

Communication

67 500 Exemplaires du magazine GOLFSUISSE, 6 fois par an 20 mio. Pageviews sur www.golfsuisse.ch

18 Newsletters par année à l’attention de 48 000 golfeurs

6500 Fans sur Facebook

Historique

1902 Année de fondation de l’ASG – 4 clubs

1975 28 clubs et 6796 golfeurs

1995 51 clubs et 24 988 golfeurs

2005 88 clubs et 48 459 golfeurs

2008 ASGI et Migros rejoignent l’ASG; 94 clubs et 72 626 golfeurs

2016 98 clubs et 2 organisations de golf public; 90 725 golfeurs

see et possède toujours une chance de se qualifier, à la fin de la saison, pour l’European Tour sur la base du classement annuel.

I L fAut du tempS

Depuis que l’ancien et très bon joueur du Tour, Paolo Quirici, a commencé son travail de directeur du sport auprès de l’ASG en 2014, bien des choses ont déjà changé. Mais comme on sait, les bonnes choses exigent du temps. A cet égard, il vaut la peine de revenir sur un épisode qui s’est déroulé il y a moins de dix ans. Le pro genevois Raphaël de Sousa, indubitablement un grand talent, était en passe d’être le premier Suisse depuis Julien Clément (monté lors de la Tour School 2002), à réussir à obtenir le droit de jeu sur le PGA European Tour. Dans la première moitié de la saison, il avait réalisé une série d’excellents résultats et gagné suffisamment de prize money pour que ses chances de monter au niveau supérieur, directement du Challenge Tour, paraissent bien réelles.

Il restait alors à Raphaël de Sousa un tournoi à domicile à jouer, qui s’appelait à l’époque Credit Suisse Challenge au Golfclub Wylihof. Jusqu’alors, le Genevois n’avait jamais eu de caddie attitré. Il faisait entièrement confiance à son propre jugement et cela lui réussissait. Pourquoi pas, si ça marche? Mais le fait est que le Genevois a engagé un caddie à ce moment-là, qu’il a manqué le cut de justesse lors du Credit Suisse Challenge et qu’il a raté, sur le fil du rasoir, la carte du Tour en fin d’année. Tout cela s’est passé en 2008. Raphaël de Sousa avait alors 25 ans. Un épisode de ce genre, presque tragique, peut-il se reproduire aujourd’hui? Peut-être bien, mais plus pour longtemps. Les responsables de l’ASG ont reconnu la nécessité d’agir dans ce domaine et ont pris les mesures qui s’imposent. Tant pour les amateurs que pour les professionnels, le

développement ne se limite de loin pas aux progrès techniques, évidemment souhaitables. Le style de vie et l’attitude par rapport au sport ont une importance fondamentale pour le succès d’une carrière, Les golfeuses et golfeurs ambitieux doivent devenir des personnalités, des sportifs exemplaires, mais aussi de fortes têtes au caractère bien trempé – ce que, probablement, Raphaël de Sousa n’était pas encore à l’époque.

pASSAGe dIffIcILe

L’expérience montre que le passage du statut d’amateur à celui de professionnel est particulièrement délicat. Nombreux sont ceux aussi qui abandonnent le sport de compétition après une carrière prometteuse en tant qu’amateur. D’autres font le pas mais ne parviennent pas à gérer les exigences nouvelles, ni la vie de pro. C’est là, justement, qu’intervient la mesure introduite par Paolo Quirici sur la base de ses propres expériences et des enseignements tirés de son activité présente. Au cours des trois années à venir, Stuart

Morgan, 40 ans, Gallois d’origine, travaillera comme performance manager au sein de l’ASG, un poste nouvellement créé dont le volume de travail reste à être défini.

Son domaine de responsabilité ne concerne pas le développement technique des joueuses et joueurs. Le performance manager doit bien plus leur apprendre comment vivre en tant que pro, comment fixer ses objectifs et comment les atteindre, comment planifier sa carrière. On a constaté si souvent par le passé que tout ne marche pas comme sur des roulettes lors du changement du statut amateur à celui de professionnel. Un pro ne peut avoir du succès à long terme que s’il se connaît fort bien soimême, et s’il sait par exemple ce qu’il peut s’imposer ou pas dans son programme annuel. Une répartition raisonnable entre les ressources mentales et physiques, la capacité de prévoir des pauses et de contrôler le rythme entre les périodes d’entraînement et de compétition –tout cela est aujourd’hui indispensable pour des joueuses et joueurs qui veulent réussir dans la durée.

Le but de Paolo Quirici, qui a initié l’engagement de Stuart Morgan avec la Swiss PGA et approuvé par l’ASG, est de faire en sorte que les golfeuses et golfeurs suisses – qu’ils soient amateurs d’élite ou professionnels – puissent suivre leur chemin sans être confrontés à des problèmes qui ne sont pas nécessaires. Les mesures prises pourraient payer à moyen terme déjà. Mais n’oublions pas qu’il ne s’agit là que de mesures qui visent à accompagner les sportifs de manière intelligente.

La principale responsabilité continue de reposer sur les épaules des joueuses et des joueurs. Sur leur ambition, leur volonté, leur talent et leur savoir-faire. Et, qui sait, il se pourrait bien qu’un jour on voie apparaître dans le golf suisse pas une seule Albane Valenzuela, mais une deuxième, voire une troisième.

Le directeur du sport de l’ASG, Paolo Quirici

Le «performance manager», Stuart Morgan

Albane Valenzuela

Elena Moosmann

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J’en ai déjà trouvé un en chemin.

Je n’ai pas besoin de caddy sur le green.

golf4g irls 2017, une réussite

L’ASG ne s’engage pas seulement pour le sport d’élite. Elle le prouve, entre autres, avec le programme Golf4Girls destiné aux filles entre 7 et 12 ans. Le plaisir d’être ensemble et l’amitié y priment sur la pure performance sportive. Après le lancement réussi, Golf4Girls sera encore développé en 2018.

Le cA mpI nG

«Le but est que les filles restent fidèles au golf même après l’euphorie des débuts, et qu’elles forment un réseau solide de golfeuses dès les années de jeunesse», explique la responsable, Claudia Wörrle-Krakau, à l’occasion du tournoi de clôture au Golfclub Ybrig. Cet objectif a déjà été atteint au cours de la première année, comme le montrent les nombreux retours positifs de la soixantaine de girls ayant participé au programme. Amy continue par

Pink est tendance: les golf girls s’entraînent, posent et rencontrent les proettes à Gams.

exemple de lui demander: «Claudia, j’ai quatre tampons dans mon carnet G4G. Quel sera mon prix?» Depuis le mois de mai, les girls se sont retrouvées régulièrement sur divers parcours de Suisse pour passer du bon temps ensemble. «L’idéal est de de pouvoir jouer au golf avec ses copines. C’est la raison pour laquelle nous avons rendu hommage, à Ybrig, aux filles qui ont retrouvé des amies individuellement dans d’autres clubs», raconte la responsable du programme spécial pour les filles. Les girls ont des besoins différents. Il ne s’agit pas toujours de jouer mieux et de taper la balle plus loin, mais de soigner des amitiés et de faire des choses ensemble. La danse, l’échauffement commun et d’autres rituels, comme par exemple notre chanson Golf4Girls, produisent un sentiment d’appartenance spécial», ajoute Claudia Wörrle-Krakau. On sait que certains clubs ne comptent qu’une seule fille junior, et l’échange lors des «day-camps» a très bien fonctionné. Le père d’Anina est enthousiaste: «Qu’avez-vous fait de ma fille? Depuis qu’elle fait partie des G4G, elle passe sa vie au golf!»

A la mi-juillet, les girls ont pu camper directement sur le parcours de Lägern, jouant le soir avec des balles fluorescentes avant de rêver au golf. Pour la plupart d’entre elles, le camp d’été était le meilleur moment. Vivien était pleine d’appréhension lors des derniers jours à Ybrig, demandant: «Où allons-nous planter nos tentes désormais? Je voudrais rester un jour de plus!» Pour dignement terminer le programme, un tournoi de stroke play et un concours de putting ont eu lieu à Ybrig. Lorsqu’elles ont dû venir se mettre à table, les girls ont demandé à l’unisson: «Pouvons-nous faire encore un putt? Ensuite nous viendrons manger.» Cette réaction comme bien d’autres montrent à Claudia Wörrle-Krakau, «que ce programme montre la bonne voie». L’année prochaine, quelque quatre-vingts girls seront de la partie. Mais l’effort est considérable: pour quatre enfants il faut compter un moniteur adulte. Tout le monde est équipé de t-shirts roses, de casquettes et de sacs à dos. «Même les vêtements communs sont importants chez les girls», précise la cheffe de projet, qui a visiblement une grande expérience dans le coaching des juniors.

eople & parcours p

Meggen s’ouvre sur un panorama impressionnant.

un parcours 9 trous aussi beau que large

golf Meggen

Le tout dernier parcours 9 trous de Suisse, le plus beau, est désormais ouvert. Situé entre Lucerne et Meggen, il offre de magnifiques vues sur le lac des Quatre-Cantons, les montagnes et la ville de Lucerne. Et à partir d’octobre il sera même possible de passer la nuit sur le golf.

Stefan Waldvogel

C’est le 29 août à 9h00 précises qu’ont volé les premières balles de golf, soit quatorze ans après que l’idée de construire un parcours de golf sur la presqu’île au-dessus du Musée suisse des transports eut été lancée. C’est le promoteur Josef Schuler en personne qui a reçu les premiers invités. Gabriel Studer, l’homme du jour, a eu l’honneur de prendre le premier départ, et Walter Schmidli a également joué dans le tout premier flight. Président de longue date du Golfclub Sempachersee, celui-ci a déclaré après la partie que c’était un «parcours magnifique avec une vue qui impressionne même le Lucernois que je suis». Lui qui a beaucoup voyagé a reconnu: «Je n’avais encore jamais vu un parcours 9 trous aussi beau et large».

Des départs blancs, le parcours mesure 6100 mètres pour une partie de 18 trous (5000 mètres des départs rouges) et compte trois par 5, ce qui est plutôt inhabituel. Si l’on ajoute deux par 3 et quatre par 4, on obtient un parcours par 74 sur 18 trous. Quatre tee-boxes sont à disposition des golfeurs sur chaque départ. Le parcours vaut la peine d’être joué deux fois, ce qui donne aux golfeurs assez de temps pour sortir leur smartphone et photographier le splendide panorama, avec le majestueux Pilate et la presqu’île au-dessus du lac, qui offre de fantastiques vues en direction de Vitznau, du Rigi, du Stanserhorn et du Niederbauen. Le départ du trou no 8 est particulièrement spectaculaire, avec le lac des Quatre-Cantons en arrière-plan et, depuis le green, une vue sur la ville de Lucerne dans toute sa splendeur. Pour que vous puissiez vous-mêmes vous faire une idée, voici quelques impressions du tout dernier joyau parmi les parcours de golf suisses, ainsi qu’un aperçu de ce qui vous attend sur les trous.

Un départ aisé

Le parcours débute juste à côté du putting green avec un par 4 court, qui donne une impression de facilité. Un gros bunker placé à droite, dans

la zone d’atterrissage, menace les balles. Le deuxième coup se joue légèrement en montée, et là aussi Kurt Rossknecht, l’architecte du parcours, a placé deux bunkers défensifs devant le green. Arrivé en haut, on aperçoit pour la première fois la vue sur le lac et la ville de Lucerne.

On affronte le premier obstacle d’eau sur le trou no 2. Le deuxième coup à jouer pour atteindre le green est difficile, car, suivant la position du drapeau, l’étang à droite doit être franchi sur une distance plus ou moins longue. Après un par 3 relativement facile, on arrive au trou le plus difficile, 500 mètres des départs blancs, avec un green fortement ondulé sur trois plateaux et défendu par un obstacle d’eau. Ce premier par 5 est donc un vrai test. Un détail qui a son importance: après quatre trous, des toilettes sont à disposition dans une petite maison pourvue d’un automate à boissons, qui sert en même temps d’abri contre la foudre.

Un green invisible aU premier abord

Pour permettre aux joueurs de se relaxer un peu, Kurt Rossknecht a ensuite construit un court par 4 avec un green surélevé. On n’aperçoit d’abord que les bunkers et le drapeau. Après avoir effectué une haute approche, on arrive sur un green avec une vue renversante sur Lucerne, un vrai choc pour tous ceux qui se retrouvent ici pour la première fois. La vue sur le Rigi nous accompagne ensuite jusqu’au green du trou no 6, qui fait presque 480 mètres de long. A droite, des arbres fruitiers, entre autres, viennent pimenter le jeu. On monte légèrement pour atteindre un green ondulé, défendu sur la gauche par un bunker plus gros et sur la droite par un bunker plus petit, qui guettent tous deux les balles au vol imprécis. Après cet effort, les trois derniers trous offrent un peu de repos. Ils se situent tous sur un

haut-plateau avec sur la gauche, dans la ligne de jeu, une vue ouverte sur le lac, les montagnes et la «ville des lumières». Ceci est vrai pour le par 4, plutôt court, mais encore plus pour le trou no 8, un long par 3, sur lequel les départs dames, à gauche, sont encore mieux placés que les départs hommes. La difficulté sur ce trou consiste en des bunkers qui pavent le chemin jusqu’au green. Pour les messieurs, un coup nettement plus long est requis. Le green est légèrement surélevé et assez modelé.

Pour terminer, ou pour la mi-parcours, un court par 5 offre une chance de birdie, d’autant plus que le dogleg vers la droite offre un certain raccourci. Le coup de départ passe par-dessus un ravin. Certains joueurs aux longs drives arriveront à atteindre le green en deux coups et les amateurs «normaux» auront une chance de birdie. «Nous aurions pu en faire un par 4 difficile, explique l’architecte Kurt Rossknecht, mais avec ce par 5 plutôt facile, le plaisir est nettement plus grand et les joueurs auront, nous l’espérons, envie de revenir.»

Un hôtel à partir dU mois d’octobre

Comme on le sait, le Golf Meggen ne mise pas sur le concept d’un club classique, mais sur les joueurs au green fee. Le club ASG existe uniquement pour les juniors. Josef Schuler, le promoteur, exploite déjà avec succès le parcours 18 trous de Küssnacht am Rigi tout proche. A Meggen, il aimerait miser encore plus sur les nouveaux golfeurs. En plus du parcours 9 trous, un parcours de 6 trous pitch&putt ouvrira en octobre, l’endroit idéal pour commencer le golf, et pour les golfeurs confirmés un bon moyen pour s’entraîner rapidement au petit jeu. Le tout dernier parcours suisse ne disposera pas simplement d’un bon restaurant. Dès octobre, les touristes et les hommes d’affaires pourront louer l’une des quatorze chambres à l’étage du tout nouvel hôtel Badhof, lui aussi pourvu d’une vue à couper le souffle. A peine nous trouvionsnous sur le trou no 9, lors de notre parcours d’essai, qu’un couple âgé est venu vers nous. «Quand pourra-t-on boire quelque chose ici et profiter du panorama?», nous ont-ils demandé. Information complémentaire et réservation: www.golfmeggen.ch

sportif à tout point de vue

golf & country club bâle

Le parcours dessiné par le légendaire Bernhard von Limburger aura bientôt 50 ans, mais passe toujours pour l’un des meilleurs et des plus sportifs parmi les clubs affiliés à l’ASG. En construisant un clubhouse hyper moderne pour huit millions d’euros, le «private members club» bâlois investit dans les générations futures.

Stefan Waldvogel

Chaque fin de semaine, il y a au moins un tournoi comptant pour le handicap et chaque mois une compétition stroke play, et en août dernier, le Golf&Country Club Bâle était l’hôte des joueurs de la première catégorie interclub. «Le sport s’écrit avec un grand S chez nous, nos membres veulent jouer des tournois», dit Annina von Planta, membre du comité et responsable, entre autres, de la communication. C’est surtout des tees blancs tout à l’arrière que le parcours au pied du Geissberg, en Alsace, est sacrément compétitif, ce que reflète d’ailleurs le rating. En été, les fairways durs et rapides permettent certes de rallonger les coups. Mais au printemps et à l’automne, lorsque le sol est humide, c’est «un autre parcours», prévient Annina von Planta. Cela ajoute évidemment du piment sur ce parcours proche de la nature. La séquence des trous est restée identique depuis le temps, certains bunkers ont été déplacés, et avec la construc-

tion d’un système d’arrosage, le parcours est aujourd’hui dans un état impeccable. Il y a cinquante ans, les membres avaient participé aux travaux de construction en ramassant par exemple les pierres éparpillées sur les futurs fairways. Lors de la phase de revalorisation suivante, ils n’ont plus mis la main à la pâte, mais contribué en versant la somme de 5000 euros par membre actif (de plus de 32 ans) pour transformer le clubhouse qui a vu son dernier agrandissement en 1995.

se fondre dans la natU re Les premières idées pour un nouveau clubhouse étaient sur la table il y a une douzaine d’années, selon Annina von Planta. Bien avant qu’on sache qu’une installation de 36 trous allait être construite dans le voisinage, à Saint Apollinaire: «Pour nous, le moment était propice, et la rénovation du bâtiment existant n’aurait sans doute pas été moins chère.» En l’espace de neuf

mois, le nouveau clubhouse a vu le jour, exactement au même endroit que l’ancien, mais sur une longueur de 38 mètres et une largeur de 19. «Plus la période des travaux est courte, plus la préparation est longue et intense», précise le président du club, Werner M. Schumacher, qui a investi une bonne partie de son énergie dans ce projet pendant les six dernières années. Edgar Fluri, vice-président du club, a présidé la commission de planification, qui a fourni un «effort gigantesque» dans le but d’exaucer les désirs des uns et des autres. Le coût de la construction n’est pas plus bas qu’en Suisse, affirme Werner M. Schumacher, contrairement à ce qu’on croit généralement. Un appel d’offres international a été lancé pour l’ensemble des travaux, et les entreprises françaises du coin ont quasiment toujours ramassé la mise. «Nous avons fait d’excellentes expériences avec tous les corps de métier quant à la qualité du travail et au respect des délais», précise l’ancien banquier privé, qui préside le club depuis 2011. «A la fin, nous avions cinq semaines de retard par rapport à notre ambitieux calendrier interne. Etant donné le volume du chantier de huit millions d’euros, c’était sportif, ça aussi», résume le président. C’est surtout la façade-rideau en béton qui a donné lieu à des discussions. Cette structure est certes spéciale mais fonctionne aussi comme protection solaire et visuelle. «Nous avons voulu créer quelque chose de moderne et de distinctif. Nous y sommes sans doute parvenus grâce au concours d’architecture et grâce à l’architecte bâlois Dominique Salathé», estime Werner M. Schumacher.

La bâtisse est plus large, mais moins haute, et on ne la remarque guère depuis le parcours. «Le clubhouse devrait se fondre dans la nature

autant que possible, et lorsque la partie arrière sera recouverte de végétation, on aura obtenu l’effet voulu, se réjouit le président, nous avons construit ce clubhouse pour les générations futures. Penser à long terme est une tradition chez nous.»

l’hospitalité joyeUse

Le Golf&Country Club Bâle fait partie des dix plus anciens clubs de l’ASG. Il était le premier à construire, en 1926, un parcours en dehors des frontières nationales. Avant la guerre, les membres jouaient à St. Louis, au nord de Bâle mais sur territoire français, puis pendant une courte période, à proximité de l’emplacement actuel à Hagenthal, à quinze minutes en voiture depuis Bâle. Un privilège qui reste du passé est celui de ne pas devoir réserver des tee-times, même pendant le weekend. «Nous sommes un club privé, ce qui ne veut pas dire une société fermée, bien au contraire, nous recevons avec grand plaisir des invités», souligne Annina von Planta, membre du comité.

En semaine, les visiteurs peuvent jouer seuls et en fin de semaine en compagnie d’un membre. Les green fees varient entre 80 euros pour les invités et 160 euros pour les «public golfers». Avec les spacieux vestiaires et le nouveau

restaurant, des tournois avec une centaine de participants «ne posent absolument aucun problème». L’eau des douches est en principe chauffée par des capteurs solaires, un investissement volontairement consenti. «En matière écologique nous voulons également poser des normes d’avenir», explique Werner M. Schumacher. D’autres dépenses sont dues aux dispositions réglementaires des autorités françaises. Ainsi par exemple les deux places de stationnement pour handicapés, directement à côté de l’entrée du clubhouse, puis un accès supplémentaire au secrétariat. Même la cave à vin doit être accessible en chaise roulante! Dans l’ensemble, la collaboration avec les diverses autorités a très bien fonctionné. «C’est le maire en personne qui nous a remis les documents nécessaires. Et grâce aux nombreuses commandes pour le secteur du bâtiment local nous avons constaté pendant les travaux que les trois communes concernées soutiennent à fond le projet», conclut le président Schumacher.

mUsiqU e d’avenir

En plus, environ 1,6 million des huit millions d’euros investis sont allés directement à l’Etat français au titre de la TVA. En tant que société sportive, le club de golf est exempté de la TVA.

Le nouveau clubhouse à la façade spéciale, de jour et de nuit.

Ci-dessous: les vestiaires généreux, un des deux restaurants et le premier clubhouse.

Seul le restaurant a le statut d’entreprise normale. Le territoire, l’immobilier et la gastronomie appartiennent au Golf&Country Club, agissant comme une association. Dans un Country Club classique, on s’attend généralement à y trouver une piscine ou un court de tennis. «Aux origines, il y a 55 ans, cela était prévu», rappelle le président. Mais à la suite d’une controverse au début des années 1960 au sujet du nom et la direction à prendre, l’appellation est devenu une marque. Et avec le parcours et le nouveau clubhouse, les priorités ont tout simplement changé, explique Annina von Planta qui garde cependant l’espoir de voir un jour un court de tennis sur gazon dans le club. D’autant que toutes les machines d’entretien sont déjà là et que les dépenses seraient parfaitement gérables.

Mais dans un premier temps, d’autres améliorations sont au programme. L’aire d’entraînement sera prochainement agrandie et embellie. Dans ce club de tradition sportive, quelque cent vingt juniors s’entraînement régulièrement. «Nos membres seront au centre de notre attention, à l’avenir également. Avec la longue histoire de notre club, les membres sont notre plus grand atout par rapport à un club qui mise avant tout sur les joueurs green fee», dit le président Schumacher. Chaque saison, dix-sept nouveaux membres (dès 32 ans) sont admis. «Nous recherchons des nouveaux membres discrètement et sans faire de la publicité à ce sujet», précise-t-il. Les nouveaux membres doivent être parrainés et sont interviewés par la commission d’admission. Les finances d’entrée se montent actuellement à 25 000 euros par personne; à cela s’ajoute la cotisation annuelle de 2500 euros. De nouveaux modèles d’adhésion sont actuellement à l’étude, mais il n’est pas question de remettre en cause le statut de «private members club».

un projet à aMden

l’initiatrice b arbara rüedi

Le canton de Saint-Gall et la commune d’Amden-Arvenbüel soutiennent le tout nouveau projet de parcours de golf en Suisse. Barbara Rüedi, l’initiatrice, a ouvert cet été un driving range. Mais malgré ce succès, la route jusqu’au parcours «tangible» est encore longue.

Stefan Waldvogel

devenue ces dernières années une «banlieue» de Zurich. «Nous avons 50% d’habitants de plus qu’il y a trente ans, mais presque pas d’infrastructure ni d’hôtel supplémentaires.» Alors qu’à l’époque on comptait encore quinze hôtels, il n’en reste plus que quatre aujourd’hui, dont trois sont de toute petite taille. L’hôtel familial trois étoiles Arvenbüel, avec ses 21 chambres, n’est pas très grand non plus. Barbara Rüedi l’exploite avec ses deux sœurs cadettes et ses parents. «Si nous voulons assurer l’avenir d’Amden, nous avons besoin d’un pôle d’attraction comme par exemple un parcours de golf», dit-elle, convaincue.

pionnière et écolo

Si Barbara Rüedi a la restauration «dans le sang», elle est également golfeuse depuis une vingtaine d’années. Il y a quelque temps, elle a eu l’idée de revaloriser le tourisme à Amden en complétant l’exploitation de l’hôtel familial, au-dessus du lac de Walenstadt, par un parcours de golf. «Les infrastructures manquent en été, et nous aimerions aussi pouvoir offrir quelque chose aux clients durant cette saison», explique la restauratrice, 43 ans. Amden est une petite station de ski familiale. En hiver, quarante moniteurs de ski y travaillent et la plupart des familles reviennent chaque année. Le but est de proposer quelque chose de semblable au niveau du golf. Les hivers deviennent toujours plus courts, les étés toujours plus longs et jouent, pour cette région touristique, un rôle de plus en plus important. Amden est nombreux endroits, et j’ai reçu un soutien incroyable de tous les côtés.» Barbara Rüedi s’est évidemment entretenue ces dernières années avec divers promoteurs de parcours de golf. «Tous ont été étonnés du soutien que nous recevons de la part du canton et de la commune. Cela m’encourage et me réjouit à titre personnel», précise l’hôtelière qui, après des années passées à voyager, est revenue s’installer dans sa contrée natale en 2012. Le canton de Saint-Gall a par exemple apporté une aide déterminante en faisant figurer le parcours de golf dans son plan directeur.

La proximité avec Zurich est un réel atout, selon elle: «On passe en une petite heure de la gare de Zurich à un tout autre monde, au milieu de la nature et des montagnes.» A une altitude de 1250 mètres, Amden se trouve au-dessus de la limite du brouillard en automne, et en été il ne fait jamais trop chaud. Si Amden est bâtie à flanc de montagne, Arvenbüel, quatre kilomètres plus haut, dispose d’une situation relativement plate. Kurt Rossknecht, l’architecte de golf, a analysé en détail le terrain et fait des esquisses de trous, raconte l’initiatrice du projet. Les premières évaluations au niveau écologique se sont également avérées très positives. Quelques murs en pierre sèche méritant d’être protégés sont apparus, et un haut-marais d’importance sera laissé intact. «Nous avons dès le début intégré des professionnels du WWF et voulons un projet dont tout le monde pourra profiter. C’est seulement ainsi qu’il aura un sens», explique Barbara Rüedi. Elle est la première femme en Suisse à défendre un projet de parcours de golf, mais avoue «n’y avoir jamais pensé»: «J’ai dû me renseigner à de

contrats préliminaires conclUs

«Cette inscription est la condition indispensable pour un changement d’affectation de zone ultérieur. D’autres projets attendent depuis des lustres, pour nous, cela n’a duré que deux ans», se réjouit-elle. Le président de la commune apporte son aide, et du côté des agriculteurs les retours

L’initiatrice Barbara Rüedi et un aperçu de beau terrain d’Amden.

sont plutôt positifs. Les conditions préalables sont donc nettement meilleures que dans beaucoup d’autres projets. Cerise sur le gâteau, le changement d’affectation de zone n’a pas besoin de passer devant le peuple: «Les villageois soutiennent en majorité ce projet. Ils savent que quelque chose doit se passer à Amden.» Divers contrats préliminaires ont été conclus avec les propriétaires des terrains, même s’il y a naturellement aussi des revers. «Un article mal documenté du Blick nous a causé un grand tort l’automne dernier, mais l’appui des autorités nous a encouragés à continuer», explique cette «combattante toujours optimiste». Barbara Rüedi est parfois approchée par de parfaits inconnus, et partout l’idée a suscité beaucoup de bienveillance.

r echerche de soUtien

Mais passer de la bienveillance à un soutien concret pour la communauté d’intérêts du Golfplatz Amden-Arvenbüel est une autre paire

de manches. La communauté sera officiellement fondée le 20 octobre 2017. «De nombreuses personnes ont trouvé l’idée bonne, mais attendent de voir comment elle se développera. On devrait bientôt savoir s’il y a assez d’intérêt de la part des golfeuses et des golfeurs», nous dit cette joueuse au handicap de 28, qui n’a «presque plus joué» ces dernières années. «On veut proposer une offre relativement bon marché», précise-telle. Les coûts de construction sans grands mouvements de terrain sont nettement moins chers, les premières estimations vont de cinq à six millions de francs: «Nous ne voulons pas un terrain pour débutants, mais un parcours qui s’intègre dans la nature et qui a l’air naturel.» Jusque-là, Barbara Rüedi a investi beaucoup de temps et aussi un peu de son argent personnel dans son «bébé». C’est seulement en investissant que la spirale négative au niveau du tourisme local sera stoppée. «Amden est atteignable par les transports publics depuis

Hambourg et Paris, avec un seul changement à Ziegelbrücke. Le potentiel est là, mais il est mal mis en valeur», observe l’entrepreneuse. Depuis qu’Amden-Weesen ne fait plus partie de l’organisation touristique «Heidiland», le nombre de visiteurs étrangers a nettement baissé. Comme dans de nombreuses autres régions touristiques suisses, des lits d’hôtel ont disparu, mais beaucoup d’argent a été investi en revanche dans des maisons de vacances. Les propriétaires de résidences secondaires profiteraient aussi d’un parcours de golf, estime Barbara Rüedi: «La plupart d’entre eux passent un bref moment ici en hiver mais viendraient volontiers plus souvent en été.» Barbara Rüedi ne connaît pas encore le planning exact de son projet: «A l’heure actuelle, un début des travaux en 2019 et l’ouverture en 2020 sont encore réalistes. Mais c’est maintenant que nous avons besoin de soutien – dans deux ans il sera trop tard.»

départ sur la voie 4, balles de golf, Montez!

r eady, s teady, golf!

Deux flights de trois personnes en compagnie de deux animateurs de SRF3, Anic Lautenschlager et Julian Thorner, ont participé à une compétition de golf à travers la Suisse. GOLFSUISSE a accompagné un flight pendant la 4e étape qui a mené «Ready, Steady, Golf!» de Lenzbourg à Eglisau, en passant par Baden.

JÜRgen

Avant de frapper le premier coup, les golfeuses et golfeurs ont dû grimper sur le «Himmelsleiterli», l’échelle céleste qui conduit sur le Goffersberg, 506 mètres au-dessus de Lenzbourg. Quelque 160 marches en pierre et en pente raide, avec armes et bagages et l’équipe SRF radio-tv-Internet aux trousses. A bout de souffle, tout ce petit monde est récompensé par un superbe lever du soleil et la vue sur le château de Lenzbourg, splendide dans la lumière diaphane de l’aube.

boUses de vache aU lieU de fairways man UcU rés

«On y va, dans 30 secondes nous sommes en direct», crie le chef de production contre une bourrasque de vent, s’assurant que les deux flights de trois personnes soient parfaitement concentrés. Un instant plus tard, la première balle s’envole depuis un petit tapis synthétique, posé sur une prairie pratiquement en surplomb et parsemée de bouses de vache toutes fraîches, puis elle descend en ligne droite vers Lenzburg en contrebas. L’arrivée de l’étape est fixée à Eglisau via Baden, à vingt kilomètres de distance, soit trois heures et demie de marche à pied, golf non compris. Le flight de l’animatrice radio Anic Lautenschlager (autorisation de parcours) cherchait après

quelques minutes déjà sa balle, frappée délicatement dans l’herbe haute par le partenaire de flight et «gourou de crossgolf», Didi Keller. Le prochain obstacle est déjà en vue: l’accès autoroutier de Lenzbourg, fréquenté quotidiennement par 27 000 voitures. La route pour Baden mène obligatoirement par ce tronçon. Et alors que le flight du présentateur Julian Thorner (AP) opte pour la solution golfique, les autres préfèrent activer le «joker automobile» de cinq minutes, autorisé une fois par jour pour chaque flight. Après le court trajet en voiture, le flight d’Anic Lautenschlager reprend le jeu dans les rues étroites d’Othmarsingen, quatre kilomètres plus loin.

balles de golf poU r noU rrir les poissons

Afin d’éviter de briser trop de vitres ou de «fusiller» des passants on utilise des softballs dans les zones résidentielles. «Nous avons

au courant de cette attaque, l’autre flight fait alors usage, après une brève délibération, de son «joker transports publics». Il permet d’utiliser pendant une heure le train ou le bus. «Départ du train à Birr-Lupfig-Baden à 9h34» annonce le haut-parleur. Grâce à un chip élégant, qui atterrit directement dans le compartiment du train, la balle reste en jeu pendant que le flight se fait conduire au sec et en tout confort vers le checkpoint de Baden. Arrivés là, les deux flights se tombent dans les bras, avant de continuer leur parcours golfique séparément, jusqu’à l’arrivée de l’étape à Eglisau.

lU tter contre l’image élitiste

«Ready, Steady, Golf!» n’est pas seulement une action promotionnelle ingénieuse de SRF, mais aussi une excellente idée pour rapprocher golfeurs et non golfeurs, tout en se battant contre l’image élitiste du golf.

L’animatrice radio Anic Lautenschlager défend «Ready, Steady, Golf!» avec enthousiasme. «On nous a sans cesse salués, encouragés, félicités et invités à prendre l’apéro pendant notre périple», raconte la jeune golfeuse qui a récemment passé son autorisation de parcours. Et elle admet que ce marathon golfique du lac Léman au lac de Constance l’a mise à rude épreuve: «Les bons jours ont alterné avec les mauvais, les coups ratés ont été compensés par des coups de rêve.»

aussi des balles de golf normales dans nos sacs et même des balles qui se transforment en aliments pour poissons dès qu’elles entrent en contact avec l’eau», explique Sandro Viglino (hcp 2) de Davos, responsable de la précision des coups dans le flight d’Anic.

chip droit dans le compartiment

Pendant ce temps, le deuxième flight met la pression. C’est surtout la joueuse du cadre national, Rachel Rossel (hcp +1,8), et Derek Wedge (hcp 10,6) qui enclenchent le turbo. Mis

C’est cela qui rend le golf si intéressant et si spécial, sourit-elle, en songeant déjà à la prochaine occasion de refaire un «Ready, Steady, Golf!». Dans l’immédiat, elle se réjouit cependant de jouer une partie sur des fairways soignés et des greens rapides sur n’importe lequel des beaux parcours parmi la centaine que compte la Suisse.

On nous a sans cesse salués, encouragés, félicités et invités à prendre l’apéro pendant notre périple

Grande photo: l’animatrice Anic Lautenschlager sur le Goffersberg au-dessus de Lenzbourg, Dessous: une série d’impressions du périple d’une semaine à travers la Suisse.

y game m

equipement

les hits de l’automne

La saison touche à sa fin? Pas du tout. Au niveau de l’équipement, les fournisseurs en remettent une couche et avec ces nouveaux modèles, votre jeu rependra du poil de la bête.

Petra Himmel

Tou T neufs série onoff Lady 2018

La nouvelle série OnOff Lady 2018 vient de sortir sur le marché et sera présentée dans des clubs suisses sélectionnés dans le cadre d’un road-show. Le design des têtes de club a été réinterprété pour obtenir une jouabilité qui soit la plus confortable possible. La flexibilité de la surface d’impact est exploitée de façon optimale afin d’obtenir une transmission d’énergie plus efficace, ce qui augmente de façon réjouissante à la fois la vitesse de vol de la balle et son efficacité. Ces excellentes qualités de jeu sont complétées par un shaft dames spécial doté d’une technologie au carbone Daiwa. Les clientes ont la possibilité de choisir la couleur des grips et les détails de la tête de club et de les harmoniser à leur goût. La série comprend des

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avec une surface d’impact de seulement 1,75 millimètre et une très mince arête supérieure. L’offset est très petit et la nouvelle technologie SpeedFoam assure une forte accélération de la balle. Le set avec fers 3 à PW, AW et SW revient, avec un shaft en acier, à 1379 francs.

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développés pour les joueurs et joueuses qui ont besoin d’un putter 33 inches pour une adresse idéale. Cela concerne par exemple la majorité des dames. Sur les quatre modèles Newport, Select Mallet 1, Futura 5MB et Futura 6M, le poids total et la répartition du poids interne sont réglés sur une longueur de shaft de 33 inches. Prix: 479 francs.

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Les nouveaux putters O-Works d’Odyssey ne passent pas inaperçus avec leur rouge intense, une couleur ajoutée pour répondre au souhait de certains professionnels. Grâce à leur Microhinge Face Insert révolutionnaire, les balles présentent une très bonne qualité de roulé, aidée également par une couche d’élastomère thermoplastique, qui assure beaucoup de feeling et un meilleur comportement de la balle au début du coup. Les nouveaux O-Works Red existent en diverses formes épouvées comme la 2-Ball, la R-Line ou la V-Line. Le modèle numéro 7S est nouveau. Le prix se situe autour de 299 francs, et de 399 francs pour le putter 2-Ball.

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en quelque sorte plus malin que le golfeur et conduit ainsi à de meilleurs résultats. Développé par un ophtalmologue, le dr Lindner, il oblige le joueur à regarder de façon concentrée un cercle fraisé en blanc sur la tête de putter. Une fois que le mouvement du putter a commencé, ce cercle produit une réplique, sorte de «post-image», sur le green, que le golfeur voit pendant encore environ deux secondes. S’il continue de se concentrer sur cette image sans bouger la tête, il peut frapper la balle avec confiance et précision dans le trou. Prix: 149.95 euros.

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La toute dernière édition du JuCad Carbon Travel est idéale pour tous ceux qui aiment se faire remarquer sur les parcours de golf. Ce chariot électrique, qui pèse 5,8 kg et peut être rapidement démonté, possède un design «camouflage» unique, disponible en rouge, et vert. Un JuCad Bag existe aussi en look camouflage rouge. Le chariot électrique coûte 4190 francs, le sac 420 francs.

www.jucad.de

si L encieux

Ticad LiBerT y

Le golfeur qui désirerait se faire un joli cadeau avant la fin de la saison peut sans autres porter son choix sur le TiCad Liberty, l’une des figures de proue dans le segment des chariots élec-

triques. Ce chariot est disponible pour droitiers et pour gauchers. Son moteur a été retravaillé afin qu’il fasse le moins de bruit possible, de telle sorte qu’il est presque inaudible sur les fairways. Avec un poids de seulement 5,6 kg et un design épuré, le Liberty compte parmi les modèles de chariots électriques les plus demandés sur le marché. Prix: 4690 francs.

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Disponible en 7 couleurs différentes dans le commerce spécialisés sélectionné et directement sur la page www.at-hena.ch

le secret du golf

Je peux le faire!

Nous l’avons tous déjà ressenti une fois ce sentiment bref durant lequel nous avons pensé avoir trouvé le secret du golf, la sensation parfaite du mouvement.

Et nous nous sommes dits: «Maintenant, je peux le faire!»

m arcus KnigH t

Nous jouons la balle avec légèreté, sans énergie superflue. Un «flow» nous porte sur le parcours et nous avons l’impression que nous ne perdrons jamais cet élan. Nous aimerions que cette partie de golf ne se termine jamais, tout en étant conscients que ce sentiment peut disparaître à tout moment. Que faire pour le conserver ou en tout cas pour le faire durer le plus longtemps possible?

Si je pouvais répondre exactement à cette question, je serais partenaire de flight de Rory McIlroy et de Jordan Spieth. C’est une association de l’esprit, du corps et des émotions qu’on ressent lorsqu’on se libère du quotidien, qu’on relâche le swing et qu’on se laisse porter par le

courant. Mais comme nous nous obstinons en général à vouloir ressentir «de force» cet état, nous l’atteignons rarement.

Lâcher prise

Bob Rotella le dit dans son livre sur la psychologie du golf: lâchez prise pour vous retrouver! Ce qui, je le reconnais, est plus facile à dire qu’à faire. C’est vrai pour les pros, et encore plus pour les golfeurs du dimanche, qui essaient surtout de ne pas commettre de faute. Et c’est là le point central. Vous aussi, essayez-vous de ne pas commettre de faute ou êtes-vous prêt à prendre des risques? A créer quelque de

spécial qui vous rapprochera de la certitude que vous «pouvez le faire»?

C’est la vitesse de la tête de club qui permet de réaliser un magnifique coup de golf. Mais c’est impossible si l’on contrôle son swing et les mouvements de son corps de façon consciente. Peut-être ne le croirez-vous pas, mais le swing suit naturellement les mouvements du corps et obéit aux lois de la force centrifuge et de la gravitation. Et pourtant, le golfeur lutte de toutes se forces pour garder le contrôle total. Résultat: des «chicken wings» et des coups tout sauf parfaits. Permettez à votre corps de bouger un peu; laissez vos bras se balancer; soyez

conscients du poids qui accompagne le mouvement du swing d’arrière en avant. Et autorisez vos mains et vos poignets à donner à la balle un coup puissant, un peu démodé.

L’exempL e du mousT ique

Faites les choses simplement! Vous n’avez pas besoin d’une check-list sans fin. Si vos pensées au moment du swing sont trop compliquées, le résultat sera décevant. Si vous voulez tuer un moustique qui vous dérange pendant la nuit, comment faites-vous? Vous essayez de l’observer, prêt et concentré, et lorsqu’il passera devant vous, l’insecte n’aura aucune chance d’y échapper. La coordination yeux-mains et la position du coude sont instinctivement correctes. C’est toujours après avoir regardé un tournoi à la télévision que je joue mon meilleur golf. Je m’imprègne des mouvements, des beaux swings, du rythme. Je les enregistre dans ma tête et les transpose sur mon propre jeu. Les explications des commentateurs ne m’intéressent pas. Je ne fais qu’observer et copier, comme le font les enfants. Ceux-ci apprennent vite et ne se perdent pas dans des nuances techniques. Ils ne s’arrêtent pas aux mauvais coups mais sont contents d’en jouer de bons. Fêtez les moments spéciaux et conservez les souvenirs positifs. C’est la voie la plus simple pour retrouver un sentiment positif.

L’exempL e du sK i

La plupart d’entre nous sont de plus ou moins bons skieurs. Réfléchissez un peu à ce qu’il faut faire pour dévaler une pente. Que faites-vous avec vos skis? Est-il compliqué de bien skier? N’est-il pas plus simple de laisser aller les skis et suivre le «flow» qui vous conduira en-bas de la pente?

Ou la danse! Quand vous dansez, essayez-vous de garder le contrôle ou vous laissez-vous porter par la musique? Autrement dit: dansez-vous ou comptez-vous les pas?

Nous avons tous déjà ressenti ce sentiment particulier, que nous aimerions revivre et surtout conserver en nous. Mais comment faire?

Il nous est déjà arrivé de prendre des notes, des photos et des vidéos sur la journée parfaite, seulement pour constater qu’elle ne pouvait pas se répéter. Notre corps peut ressentir les mêmes sensations, mas nos pensées et nos émotions sont ailleurs. Et les résultats sont mauvais. C’est pourquoi courir après les sensations n’aide pas. Au contraire! Mais si vous éprouvez du plaisir à jouer au golf, c’est que vous faites quand même quelque chose de correct. Alors continuez et soyez patient. Quand ce sentiment particulier reviendra, vous serez prêt à comprendre ce qu’il a déclenché.

a musique peu T aider

La musique peut être d’une grande aide! Ecouter de la musique pendant l’entraînement ou le jeu peut vous aider à décrocher et laisser les rêves et les sensations prendre la relève. Grâce à la musique vos pensées dérivent, le rythme aide votre corps à bouger, sans pilotage conscient. Vous serez étonné du résultat. Le temps s’envole pendant que vous écoutez de la musique, vous vous entraînez mieux et plus longtemps. La musique vous emporte dans des mondes où la technique du mouvement n’existe pas.

Bien jouer au golf, c’est une sensation, ce ne sont pas des résultats, des chiffres ou un processus contrôlable. C’est quelque chose qui vous arrive quand vous vous y attendez le moins, et qui s’en va en laissant des souvenirs heureux et l’espoir de rejouer un jour une partie de golf de rêve. Ne croyez pas que c’était de la chance. C’est vous qui avez réalisé ces magnifiques coups de golf et cela prouve votre potentiel et à quel niveau vous êtes capable de jouer au golf. Arrêtez simplement d’être trop ambitieux et de vouloir tout contrôler. Le golf, c’est un jeu – pas du travail!

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le massage cardiaque sauve des vies

A la fin du mois d’août, Paris Buckingham, le pro d’Interlaken qu’on connaît bien, a été touché par la foudre à Lausanne, alors qu’il était appuyé contre un arbre pendant l’orage. Grâce à l’intervention rapide de ses partenaires de flight, il était transporté immédiatement à l’hôpital et s’en est tiré avec des brûlures. A l’occasion du Ladies Captains Prize au Golfclub Rheinblick, Brigitte Huggel a ressenti une forte pression au thorax lorsqu’elle se trouvait au troisième trou. Elle n’a jamais perdu connaissance, mais son médecin de famille l’a oxygénée et lui a donné des médicaments avant qu’elle ne subisse, le même jour, la pose d’un stent à l’hôpital. «Tout le monde a heureusement bien réagi. Après l’infarctus je me porte à nouveau comme un charme. J’aurais pu reprendre le golf le lendemain de l’opération», se réjouit Brigitte Huggel aujourd’hui.

Les crises cardiaques sont la première cause de décès en Suisse. Les chances de survie sont plus grandes et les séquelles durables plus petites si le traitement médical d’urgence intervient rapidement. La rapidité de réaction est encore plus décisive dans le cas d’un arrêt cardiaque total. Chaque année en Suisse, quelque huit mille personnes sont concernées. Un arrêt cardiaque peut se produire n’importe où, que ce soit sur un parcours de golf ou au volant, dans le trafic.

commenT réagir?

Plus de 80% des adultes consultés en Suisse ne savent pas comment se comporter correctement dans une situation d’urgence, comme le révélait récemment un sondage. Que savez-vous personellement? Savez-vous par exemple où se trouve le défibrillateur dans votre clubhouse? Il devrait être placé à un endroit visible et accessible pour tous. Il ne suffit pas que les membres du secrétariat soient au courant et sachent où trouver cet engin qui peut sauver des vies. En règle générale, la mort cardiaque subite intervient pendant où juste après un effort soutenu. Chez des personnes de moins de 35 ans, la cause est généralement une anomalie congénitale ou une maladie du cœur. Chez les 35+, la cause en est cependant le plus souvent une sténose artérielle coronaire (rétrécissement des vaisseaux).

Que devons-nous faire si nous sommes confrontés par hasard, subitement et sans préavis à un accident cardiaque? N’ayez pas peur et restez calme. Vous ne pouvez pas commettre d’erreur, car la seule erreur serait de ne pas porter assistance. Voici quelques conseils:

1. se protéger: Ne pas se mettre en danger soi-même est la première règle à suivre. Cela vaut tout particulièrement pendant un orage. Si vous entendez le tonnerre et que vous voyez des éclairs, votre vie est en danger. Rendez-vous à un endroit plat, ne restez pas sous les arbres,

accroupissez-vous, faites-vous tout petit et ne portez aucun objet métallique sur vous.

2. apprécier la situation: Essayez d’avoir une vue d’ensemble. Combien de personnes sont touchées par l’accident, combien ont perdu connaissance ou sont conscientes? Que s’est-il passé? Les victimes et les sauveteurs sont-ils en danger? Le lieu de l’accident doit-il être sécurisé?

3. appeler de l’aide et informer le service d’urgence au 144: (Où se trouve le lieu de l’accident, qui appelle – donnez votre nom –, combien de personnes sont concernées, que s’est-il passé et quand). Les blessés en état conscient doivent être basculés en position latérale stable, s’ils ne sont pas en mesure de le faire eux-mêmes. Quant aux blessés inconscients, vous pouvez les pincer pour tester s’ils ont réellement perdu conscience. Ou vous pouvez commencer immédiatement le massage cardiaque. Si le présumé inconscient n’a pas complètement perdu connaissance, il se défendra contre le massage cardiaque. Mais plus on commence vite avec ce massage, plus les chances augmentent de sauver la vie des personnes concernées. L’oxygène contenu dans le corps d’une personne inconsciente suffit pour survivre environ vingt minutes. Cet oxygène est transporté dans les organes grâce au massage. Ce qui explique l’importance du massage cardiaque. Ce dernier ne remplace toutefois pas la respiration artificielle.

Mais si celle-ci est mal exécutée, ce qui arrive la plupart du temps, c’est doublement dommageable et il vaut donc mieux renoncer à s’essayer à la respiration artificielle.

4. presser fort: Si la personne accidentée ne réagit pas et a perdu connaissance, il faut la mettre sur le dos, par terre. Puis commencez le massage cardiaque, soit à travers les vêtements, soit en les découpant. Agenouillez-vous à côté de la personne inconsciente. Superposez les paumes de vos mains sur le sternum, entre les mamelons, puis pressez fortement en y mettant tout le poids de votre torse et en gardant les coudes raides. Vos paumes vont

enfoncer le sternum de 5 à 6 centimètres. Faites une centaine de compressions par minute et comptez à haute voix les trois dernières compressions. Faites ensuite deux respirations artificielles et de nouveau une centaine de compressions au moyen du massage cardiaque.

Si vous ne savez pas comment faire la respiration artificielle, si cela vous dégoûte ou fait peur – c’est légitime – vous recommencez tout de suite la série suivante de massage cardiaque.

se reLayer sur commande

Un massage cardiaque demande beaucoup de force. Dès que d’autres secouristes sont sur place, vous vous relayez. Sinon, le massage cardiaque risque de ne pas être assez efficace. En comptant à haute voix les trois dernières compressions, le secouriste suivant peut adopter le même rythme. Si plusieurs secouristes sont présents dès le début, assumez le commandement à moins que des secouristes formés soient sur place. Chargez un assistant d’informer les services d’urgences au numéro 144 et de diriger l’ambulance à son arrivée. Chargez un autre d’aller chercher le «défi» (défibrillateur).

Un secouriste se tient à la tête de l’accidenté afin d’incliner la tête en arrière et de la maintenir dans cette position. L’extension vers l’arrière permet généralement d’assurer que la langue ne tombe pas en arrière, bloquant le pharynx. Si le secouriste qui se tient près de la tête est capable de faire la respiration artificielle, il pourrait, avec la main qui incline la tête, fermer la bouche de l’accidenté et tenter deux fois une respiration bouche-à-nez après cent compressions. Si ce dernier ne souhaite pas faire la respiration artificielle, il continue de stabiliser la tête dans la position décrite ci-dessus, puis exécute le massage cardiaque en alternance avec l’autre secouriste.

Dès que le «défi» est disponible, il faut le mettre en marche et suivre les indications. Le «défi» vous parlera et vous dira comment exécuter les mesures de réanimation. Pendant tout ce temps, vous n’interrompez jamais le massage cardiaque. Le

«défi» vous dira de rester calme, d’appeler les secours et vous expliquera où coller les électrodes. Pendant que vous fixez les électrodes, le massage cardiaque ne devrait si possible pas être interrompu. S’il s’agit d’une poitrine très poilue, elle doit être rasée (prenez le rasoir dans la sacoche du «défi»), sinon les électrodes ne collent pas bien.

Une fois les électrodes fixés, le «défi» analyse le rythme cardiaque de la personne inconsciente. Il informe si un électrochoc doit être appliqué. Il vous dit donc si le bouton clignotant doit être déclenché ou non. Si le choc est déclenché, aucun secouriste ne doit être en contact physique avec la personne accidentée. Dès que l’électrochoc a eu lieu, vous pouvez reprendre le massage cardiaque. Généralement, le «défi» analyse à nouveau le rythme cardiaque de le personne inconsciente après cinq cycles.

Continuez la réanimation aussi longtemps que l’ambulance n’est pas arrivée et que les ambulanciers puissent continuer le travail. Si vous êtes seul, vous ne pourrez exécuter les mesures de réanimation qu’aussi longtemps que vous en avez la force.

u ne excepTion: L’eau

Il existe une exception à la respiration artificielle: si vous sauvez une personne inconsciente qui se trouve dans l’eau, il faudrait d’abord essayer la respiration artificielle. Car dans ce cas, c’est le manque d’oxygène qui provoque la perte de conscience. Il n’y a alors plus d’oxygène dans le corps, à moins que vous sachiez combien de temps la personne s’est trouvée dans l’eau. Commencez ensuite immédiatement avec le massage cardiaque et n’essayez pas d’évacuer l’eau des poumons. S’il pleut pendant vos efforts de réanimation ou si le sol est mouillé, cela ne représente pas de danger ou de problème de santé, ni pour vous ni pour le blessé, en cas d’application d’électrochocs. Mais quelle que soit votre situation et celle de vos assistants, la sécurité de vous tous est toujours primordiale!

Que ce soit après un éclair ou lors d’un infarctus, la rapidité des secours est décisive et permet aussi de rassurer dans les situations d’urgence.

Dr Kerstin Warn K e

Dr med. Kerstin Warnke, médecin-chef en médecine sportive à l’Hôpital cantonal de Lucerne; Chief Medical Officer ASG.

US Amateur albane Valenzuela excellente 2e

Deux semaines après avoir remporté l’argent au Championnat d’Europe à Lausanne, la Genevoise Albane Valenzuela, 19 ans, a remporté l’argent lors du plus important tournoi amateur féminin au monde. Lors du 117e US Amateur Championship elle n’a été arrêtée qu’en finale, mais se qualifie directement pour l’US Open féminin.

«J’ai beaucoup appris lors de ce premier US Amateur Championship. Même en finale j’avais de nombreux putts pour birdie mais ce n’était pas mon jour, résumait celle qui avait déjà terminé 2e au Championnat d’Europe de Lausanne, mais c’était génial de gagner cinq matchs et de me qualifier pour la finale.»

Le parcours parfait d’Albane Valenzuela lors du 117e US Amateur Championship au San Diego Country Club n’a pris fin qu’en finale. Elle a commencé le tour décisif sur 36 trous avec un bogey et, à partir de là, elle a constamment dû essayer de rattraper le retard pris sur l’Américaine Sophia Schubert. La Suissesse n’a pas marqué de birdie sur les premiers 18 trous et se retrouvait 4 down à la mi-temps. Elle a certes gagné le premier trou du deuxième tour mais sans réussir à mettre la vitesse supérieure par la suite. En faisant un bogey au 31e trou, la Suissesse a dû concéder sa défaite.

Sophia Schubert a gagné avec 6&5, arrachant ce titre prestigieux ainsi qu’une invitation à tous les tournois majeurs féminins en 2018. Grâce à sa première participation à l’US Amateur Championship, Albane Valenzuela a grappillé de nombreux points au classement mondial et a été récompensée par une invitation au prochain US Open des proettes.

Girls British Open le bronze pour

elena MoosMann

Elena Moosmann a réalisé un nouvel exploit en atteignant la demi-finale lors du Girls British Open. Elle y a livré un match accroché qu’elle a finalement perdu. Son 3e rang lors de cet important tournoi junior est néanmoins un formidable résultat.

Cinq Suissesses étaient qualifiées pour le match play des soixante-quatre meilleures. Du jamais vu, même si quatre d’entre elles ont été éliminées en perdant leur premier match. Mais Elena Moosmann, la junior de Zoug, 15 ans, a presque atteint la finale. Elle a gagné quatre rencontres directes, entre autres contre la tenante du titre, Emilie Paltrinieri. En demi-finale, Elena Moosmann a rapidement perdu des pints, mais la combattante qu’elle est a vaillamment résisté à la Norvégienne Emilie Øverås. Au trou no 15, le match était à nouveau équilibré. Puis, la Suissesse s’est retrouvée dans des situations difficiles et a fait deux bogeys. A cela s’ajoutait un putt raté d’un cheveu. Elena Moosmann a perdu la demi-finale avec 2 down, terminant au bon 3e rang ex-aequo. Etant donné le tableau international très relevé, cela représente un nouvel exploit de la part de la championne suisse amateur, qui venait d’ajouter le titre du Championnat International à son palmarès. Ce fut Lily May Humphreys, jouant à domicile, qui a remporté le titre à Enville en battant la Norvégienne Emilie Øverås avec 7&5.

Pro Golf Marco iten prêt à Monter d’un cran

Avant le dernier tournoi de la saison sur le Pro Golf Tour, Marco Iten, 4e du classement annuel, a toutes les chances de monter au Challenge Tour. Le Zurichois récemment passé pro a gagné deux fois cette saison.

Si le dernier tournoi sur le Pro Golf Tour était un tournoi «normal» doté de 30 000 euros, Marco Iten ne pourrait plus perdre sa place au top 5. Mais lors du Tour Championship fin septembre, le prize money est de 50 000 euros. La promotion au niveau du Challenge Tour n’est ainsi pas définitivement acquise pour le joueur du Golf Club Rheinblick. «A moi de faire en sorte que ça marche. Avec une nouvelle place au top 10, je

passe», avait déclaré le Zurichois, 27 ans, après l’avant-dernier tournoi en Pologne. Il a gagné deux tournois sur le Golf Tour cette saison et livré quelques bons résultats sur le Challenge Tour. «Je suis très satisfait de ma première année sur le circuit pro mais je n’accepterai les félicitations que lorsque les jeux seront faits», disait Marco Iten dans une grande interview publiée cet automne par le Tages-Anzeiger. J’essaie de jouer le mieux possible, sans trop regarder ce que font mes concurrents directs dans la course au Challenge Tour», ajoutait-il avant la date fatidique (qui tombe après le délai rédactionnel).

Einladung

Golf und die Hals- und Brustwirbelsäule

Eine Veranstaltung des Golf Medical Center der Schulthess Klinik mit anschliessendem Apéro

Montag, 30. Oktober 2017

18.30 – 20.00 Uhr

im grossen Auditorium der Schulthess Klinik. Die Teilnehmerzahl ist beschränkt. Anmeldung per E-Mail an golf@kws.ch.

Programm

Begrüssung

Dr. med. Tomas Drobny, Leiter Golf Medical Center iSano – Geheimtipp zum Abnehmen, zur Entsäuerung, zur Entschlackung und für die Golfrunde zwischendurch Dr. med. Andreas Bischof, FMH Orthopädische Chirurgie, Orthopädie Rosenberg

Hals- und Brustwirbelsäule im Golfschwung / Videoanimation

André Bossert, Playing Pro und Golfexperte GMC Hauptreferat

Die abgenutzte Hals- und Brustwirbelsäule – das Ende vom Golfsport?

Prof. Dr. med. Jiri Dvorak, Senior Consultant Neurologie, Schulthess Klinik

Hilfe zur Selbsthilfe in and out of Bounds Beat Grossmann, Swiss PGA Golf Pro, Head-Pro Golfschule Unterengstringen, TPI Level III certifi ed Gabi Tobler, Sport-Physiotherapeutin und dipl. Sportlehrerin FH, Head Instructor Albatros Training

Panel Diskussion

T. Drobny, A. Bischof, A. Bossert, J. Dvorák, G. Tobler, B. Grossmann

Apéro riche

www.golfmedcenter.ch

Interclub A1 lausanne et breitenloo trioMphent

Les tenants du titre lausannois gagnent l’or au Golf&Country Club Bâle. Chez les dames, Breitenloo arrache une victoire inattendue à domicile.

Après les deux foursomes comptant pour le résultat, Bâle était encore en tête chez les messieurs. Mais comme toujours en interclub, ce sont cinq des six singles qui déterminent le classement final. Les hôtes ont ainsi été relégués à la 3e place. Les Lausannois, portés favoris, avaient pris un mauvais départ avant de dominer les singles, dépassant Genève pour ravir la 1ère place avec un total de dix-neuf coups au-dessus du par et sept longueurs d’avance. Robert Foley a signé le meilleur score individuel avec une carte de 70, soit deux coups sous le par. Mais il n’a guère eu le temps de faire la fête puisque, immédiatement après le match, il s’est envolé pour l’Universiade en Corée et ne figure même pas sur la photo des vainqueurs.

Pour les autres membres de l’équipe lausannoise, poser avec médaille et trophée est devenu une vieille habitude: l’équipe emmenée par le capitaine Richard Heath a remporté le titre de champion suisse à cinq reprises au cours des six dernières années. Ce n’est qu’en 2015 que Zumikon a réussi à interrompre brièvement cette série victorieuse.

SAUT DA nS L’éTA nG

Chez les dames, Lausanne s’était imposé en continu depuis cinq ans. Mais cette année, la suprématie lausannoise a été brisée par l’équipe de Breitenloo. «Malgré l’avantage de jouer à domicile, nous étions les ,underdogs’ et avons pris le départ sans trop de pression ni d’attentes. C’est pour cela que nous sommes restées décontractées et avons même fini par gagner», explique Sheila Gut-Lee, ancien membre du cadre national et co-équipière de Breitenloo.

«Nous n’avons absolument pas compté avec la victoire, cela d’autant que nous traînions encore à la 10e place après le premier jour», ajoute-t-elle.

C’est l’équipe d’Ascona qui avait fait forte impression au premier tour. Avec +15 après les deux foursomes, les Tessinoises étaient seules en tête. Dans les singles, ce furent cependant les hôtesses qui ont montré la performance la plus équilibrée, dépassant leurs adversaires lentement mais sûrement et reléguant à nouveau Genève à la place d’honneur. C’est néanmoins la Genevoise Caroline Sturdza qui a livré le meilleur score individuel (+2), commençant par un eagle au tout premier trou. Malgré cela, Genève est restée à trois longueurs du titre. Küssnacht est également remonté au classement, renvoyant Ascona à l’ingrat 4 e rang. Grâce au livescoring, tout le monde a pu suivre en direct la finale passionnante à Breitenloo.

Les ladies de Breitenloo en liesse: Sandra Ochsner, Anouk Casty, Sheila Gut-Lee, Aja Ruoss et Fränzi Jauch. Couchée: Vera Raguth.

Lausanne, titulaire en série (de g. à dr.): Philippe Deslarzes, Rodolphe de Heer, Richard Heath, Valerian Huelin et Sasha Wortelboer. Robert Foley, parti tout de suite après le tournoi pour l’Universiade à Taïwan, n’est pas sur la photo.

Head Pro of Swiss PGA

«Il n’empêche que je n’y comprenais plus rien lorsque nous avons fini par arracher la victoire», se réjouissait Sheila Gut qui avait ouvert les feux avant d’aller soutenir sa co-équipière Vera Raguth comme caddie. D’un seul et grand bond, l’équipe gagnante a plongé dans l’étang près du green 18. A présent, les nouvelles championnes suisses se préparent à une aventure moins humide: elles sont qualifiées pour la finale européenne des championnes nationales, qui aura lieu en Slovaquie en octobre 2018.

Interclub dames seniors

Genève – une classe à part

Sur le parcours en parfait état au bord du lac Léman, vingt-deux équipes de quatre joueuses étaient en lice pour le titre. Pour la cinquième fois consécutive, les dames seniors du golf Club de Genève étaient une classe à part. En tête après les foursomes du premier jour, elles ont encore agrandi leur avance dans les singles le lendemain. L’équipe hôte du Domaine Impérial s’est classée au 2e rang devant Maison Blanche, 3e. Les équipes de Hittnau, Bad Ragaz et Berne ont été reléguées en série ll.

Seniors n iederbüren contrecarré par l’oraG e

Tenant du titre, l’OSGC Niederbüren, jouant à domicile, était en tête de l’interclub seniors après les cinq singles. C’est à ce moment-là que le jeu a d’abord été interrompu à 17h20, puis définitivement annulé. Ainsi, ce sont les résultats des deux meilleurs foursomes de la veille qui ont été pris en compte, et c’est Maison Blanche qui était proclamé vainqueur avec 152 coups, soit quatre longueurs devant Niederbüren. Andreas Hufschmid, membre de l’équipe gagnante, avait alors noté un ace au trou no 16. Pendant l’apéro, l’ambiance était malgré tout au beau fixe, grâce à l’ensemble écossais de cornemuse, United Maniacs, venu de Saint-Gall.

100% auf die Saison 2018 gesucht für:

Erteilen von Privatunterricht

Durchführung von Golfevents

Verantwortlich für das Juniorentraining

Bei weiteren Fragen gibt Dir Rolf Stalder, Betreiber der Golf Aaretal AG, gerne Auskunft. Wir hoffen, Dein Interesse geweckt zu haben und sind gespannt auf die Bewerbungsunterlagen, welche Du per E-Mail an rolf.stalder@golfaaretal.ch sendest.

www.golfaaretal.ch

Universiade

loris schüpbach

Meilleur européen

Classé au 7e rang, Loris Schüpbach (Bad Ragaz) était le meilleur Européen lors de l’Universiade d’été à Taïwan. Alessandro noseda s’était fait remarquer dès le premier jour en réussissant un hole-in-one. Après les Jeux olympiques, l’Universiade d’été est la deuxième plus grande manifestation sportive au monde. Près de 8000 étudiantes et étudiants de 150 pays étaient en lice dans vingt-deux disciplines à Taïwan. Six athlètes ont représenté la Suisse dans le tournoi de golf. Le coach élite ASG, Nicolas Sulzer, a mis les joueurs parfaitement en condition chaque jour, leur donnant aussi de précieux conseils sur le parcours. A son avis, l’Universiade était «une expérience importante en vue des prochains JO de Tokyo en 2020».

Chaleur et orages

Les conditions étaient pourtant extrêmes, notamment au troisième jour du tournoi de golf de Taipei. Une chaleur écrasante doublée d’une humidité de l’air très élevée ont posé de gros problèmes aux joueurs. Robert Foley (Lausanne) a dû arrêter le jeu après le trou no 14, mais était de nouveau partant au tour final.

«Ce genre d’effort montre que l’équipe a très bien fonctionné», estimait le chef de la délégation suisse à Taïwan, Marcel Meier. Le quatrième tour était déjà bien avancé lorsque des orages accompagnés d’éclairs ont éclaté en fin d’après-midi au Sunrise Golf&Country, à tel point que le tournoi a dû être suspendu. C’est donc le résultat des trois premiers tours qui était pris en compte. Grâce à son premier score époustouflant de cinq coups sous le par, Loris Schüpbach a pointé au 7e rang. Il était ainsi le meilleur représentant du Vieux Continent avec seulement trois coups de retard sur la médaille de bronze.

Alessandro Noseda, qui avait brillé entre autres avec un ace au trou no 16 du premier tour, a fini au 16e rang dans ces joutes réunissant les meilleurs étudiants du monde. Au classement par équipe, la Suisse a terminé à la bonne 5e place sur vingt-et-une nations en lice.

Christina Gloor, meilleure Suissesse

Les Suissesses ont obtenu le 9e rang sur dix-huit pays engagés. Christina Gloor, au 16e rang, était la meilleure sous nos couleurs. Remplaçant in extrémis Albane Valenzuela, blessée à l’épaule,

L’équipe suisse: Rachel Rossel, Azelia Meichtry et Christina Gloor (derrière), Robert Foley, le chef de l’équipe Marcel Meier, le coach Nicolas Sulzer et Alessandro Noseda (au milieu), Loris Schüpbach (devant).

Ci-dessous: Alessandro Noseda a réussi un trou-en-un le premier jour.

elle a montré une performance très solide. Azelia Meichtry, longtemps absente pour blessure, était ravie de son comeback réussi. Après trois tours comptant pour le classement, elle a fini au 25e rang. Rachel Rossel a manifesté de la peine sur ce parcours exigeant, ne réussissant aucun tour en dessous de 80 coups.

Migros Junior Major «doublé» pour seMpachersee

Pour la troisième fois, ils étaient en finale, mais pour la première fois les juniors du Golfclub Sempachersee ont eu des raisons de jubiler puisqi’ils ont gagné le titre au Migros Junior Majors (MJM) à Limpachtal, tout en remportant la compétition de putting des caddies.

Après les six foursomes et les douze singles, les juniors de Suisse centrale ont battu avec trois points d’avance Genève et Waldkirch, classés au 2e rang ex-aequo. L’équipe gagnante de Sempachersee a reçu un chèque de 4000 francs, une somme qui sera entièrement consacrée à la promotion de la relève. Les juniors de Waldkirch et Genève étaient eux aussi enchantés de leur 2e place partagée et des 2500 francs de prize money,

remis à chacune des deux équipes. «Quelques-uns des juniors qui avaient joué la demi-finale du MJM ont fronctionné comme caddies en finale, racontait Giuseppe Reo, capitaine juniors au Golfclub Sempachersee, c’était très utile et a également contribué à assurer la victoire.» Et d’ajouter: «Il n’y a rien de plus précieux pour former l’esprit d’équipe que le Migros Junior Major. C’est d’autant plus précieux dans un sport individuel comme le golf.» Une compétition de putting des caddies, organisée spontanément, a également été remportée par Sempachersee, avec Nathan Weber à la tête du classement individuel. Auparavant, les juniors avaient trouvé de l’inspiration sur le putting green en observant la proette Fabienne In-Albon.

erreur de règle: rectificatif

Divers experts en règles nous ont contactés et nous les remercions cordialement de leur réaction. Dans l’encadré concernant l’Open 2017 (numéro 4 de GOLFSUISSE), une règle a été utilisée de façon erronnée pour décrire la solution au problème rencontré par Jordan Spieth. La règle 24-2 mentionnée donne un dégagement d’une obstruction inamovible seulement dans le cas où elle interfère avec la position de la balle, le stance du joueur ou la zone de son mouvement intentionnel, mais pas dans le cas où elle interfère avec la ligne de jeu. La photo montre que le camion de ravitaillement ne dérangeait ni la position de la balle, ni le stance de Jordan Spieth, ni le mouvement de son swing. La règle 24-2 n’est donc pas applicable.

Le camion est une obstruction inamovible temporaire (en anglais temporary immovable obstruction – TIO), donc une obstruction inamovible qui en temps normal ne se trouverait pas sur un parcours de golf. C’est le cas par exemple des échafaudages pour le matériel tv, des tribunes, des scoreboards ou des grands panneaux publicitaires. Sur les Tours professionnels on utilise une règle locale qui donne un dégagement d’un TIO sous certaines conditions, également pour la ligne de jeu.

Le joueur peut dropper une balle à l’intérieur d’une longueur de club du point le plus proche de dégagement et pas plus près du trou que ce point.

Einfach traumhaft, diese Aussicht !

Der jüngste 9-Loch-Platz der Schweiz ist als grosszügige Pay- and Play-Anlage in Betrieb.

Die neue Perle unter den Schweizer Golfplätzen überrascht mit drei Par-5-Löchern und bietet eine traumhafte Sicht auf den Vierwaldstättersee, die Stadt Luzern und in die Berge.

Souffrante il y a peu de temps encore, Anna Nordqvist remporte le cinquième et dernier Major féminin de la saison.

le comeback d’anna nordqvist

e vian championship

La Suédoise Anna Nordqvist a gagné au barrage son deuxième Major à l’Evian Championship. Ce succès était attendu depuis longtemps –mais tout aussi surprenant.

Petra Himmel

lle était trempée jusqu’aux os, le visage enfoui dans ses mains. Les gouttes de pluie continuaient de perler du survêtement noir d’Anna Nordqvist. Cette finale de l’Evian Championship 2017 ressemblait à une bataille navale pour la Suédoise qui a fini par s’imposer au play-off contre l’Américaine Britany Altomare, avec un bogey contre un double bogey. Mais à ce moment-là, les conditions exécrables étaient secondaires pour Anna Nordqvist.

Sa première victoire en tournoi majeur date de 2009. Ce deuxième triomphe, huit ans plus tard, est arrivé de façon surprenante et inattendue. Car en abordant le tour final, la Suédoise de 30 ans avait cinq coups de retard sur la leader Moriya Jutanagarn. Et personne – y compris elle-même – n’aurait cru qu’Anna Nordqvist réussirait à rattraper la Thaïlandaise avec une carte de 66 coups, exactement comme l’a fait Britany Altomare, l’Américaine qui pointait à ce jour au 102e rang du classement LPGA et qui n’avait jamais gagné un tournoi. «Les dernières semaines étaient dures, frustrantes et décevantes», répétait la gagnante. Une mononucléose infectieuse avait bouleversé la planification de ses tournois, et pendant deux semaines elle n’avait pas quitté le lit. Lors des qualifications pour le Team Europa de la Solheim Cup, elle était finalement sauvée par une wildcard. «J’étais ravie de pouvoir jouer ici, mais je suis complètement épuisée», avouait-elle après son triomphe à Evian.

albane

Un E PAIRE I néGALE AU BARRAGE

Au tournoi qui précédait l’Evian Championship, elle avait encore manqué le cut, même si elle estime avoir «bien frappé la balle». Ses attentes lors du dernier Major de la saison étaient donc forcément mitigées. Même avant la fin du tour final, Anna Nordqvist n’aurait pas osé rêver d’une victoire. Après cinq trous, elle notait +2, et c’est seulement à partir du trou no 6 que la roue a tourné. Un birdie au 6, suivi d’un eagle, puis encore trois birdies sur les trous 12, 14 et 16, sans oublier le deuxième eagle au trou no 15 – et le score de 66 coups était devenu réallté. Et quand Lydia Ko et Moriya Jutanagarn ont toutes deux noté des bogeys au 18e trou, le couple plutôt inégal du play-off était désigné: Anna Nordqvist, la joueuse expérimentée contre une parfaite inconnue du nom de Britany Altomare. Le play-off était probablement la partie la plus facile de tout le tournoi pour la Suédoise.

DI x M AJORS , DI x GAGnA n TES

Le monde du golf féminin – Evian l’a une nouvelle fois démontré – est actuellement imprévisible. Les derniers dix tournois majeurs ont été remportés par dix joueuses différentes. Et à la tête du classement mondial les noms changent sans cesse. So Yeon-Ryu, la titulaire de l’ANA Inspiration, a gagné à Evian le Major Annika Award qui récompense la joueuse possédant le meilleur bilan en tournois majeurs. «J’espère que cette distinction va

Ambiance particulière à Evian avec l’annulation du premier tour. La pluie était aussi au rendez-vous lors du tour final.

Trois tentatives et toujours pas de finale pour Albane Valenzuela. «Ce n’était pas ma semaine», a commenté l’amateure genevoise, 19 ans. Malgré tout, l’Evian Championship est pour elle le «most fun Major».

Albane Valenzuela a dû s’accorder une pause après son succès à l‘US Amateur, en raison de douleurs récurrentes à l’épaule gauche. «Grâce à un traitement intensif, je n’ai ressenti aucune douleur à Evian et mon long jeu était dans l‘ensemble bon», a commenté la Genevoise tout de suite après le deuxième tour. Ce sont les greens extrêmement difficiles qui lui ont plutôt posé problème: «Je n’ai pas aussi bien putté que je l’espérais. Ce parcours ne pardonne pratiquement aucune faute, sinon on encaisse tout de suite un bogey.»

Mais cela n’a rien à voir avec la pression particulière de jouer un Major pratiquement à la maison, explique la numéro 2 mondiale chez les amateures: «C’est le golf.» Après deux tours, la

Genevoise a terminé à sept coups au-dessus du par, alors que le cut se situait à +3. Albane Valenzuela, qui a chaque fois atteint la finale à l‘ANA Inspiration et l’US Women’s Open, n’y est toujours pas arrivée après trois tentatives à Evian. «Malgré tout, c’est pour moi le tournoi majeur le plus spécial. Les organisateurs gâtent les joueuses au-delà de toute mesure. Tous ces événements parallèles et ce parcours sensationnel au-dessus du lac Léman font que, pour moi, Evian est le ‚most fun Major’ du circuit.»

Albane n’aura pas eu beaucoup de temps pour récupérer après son élimination précoce. Le lundi après le tournoi, elle s’envolait déjà pour sa deuxième année d’études à Stanford, l’université d’élite. «Je ne reviendrai pas avant juin 2018 et j’ai donc beaucoup de bagages à préparer», a-t-elle déclaré.

valenzuela: «c e n’était pas ma semaine»

m’inspirer lors des prochains Majors et me motiver la saison prochaine», commentait la Sud-Coréenne, actuellement numéro 1 du classement mondial. Mais le Majeur d’Evian, qui affiche la plus haute dotation en Europe chez les dames, l’a prouvé: on cherche en vain une joueuse qui domine.

Lydia Ko, pratiquement invincible il y a deux ans encore, ne figure plus dans le top 5 ni au classement mondial, ni au classement américain des gains. Depuis la rupture avec son coach David Leadbetter, la Néo-Zélandaise de 20 ans semble passer par la phase classique de recherche de soi-même, que connaissent tous les enfants prodiges. A 17 ans, elle avait pris d’assaut la tête du classement mondial, paraissant imbattable pendant de longues années. En 2017, la même Lydia Ko n’a gagné aucun tournoi…

De même, les jeunes proettes qui ont fait la une en 2016 ne font plus trop de bruit. Brooke Henderson, seulement 20 ans elle aussi, titulaire d’un Major l’année dernière, a terminé l’Evian Championship au 58e rang. Ariya Jutanagarn, qui survolait la saison 2016 avec cinq victoires, n’a pas passé le cut à Evian et suivait au bord des fairways sa sœur Moriya qui se battait pour le titre prestigieux.

DEU x SœURS TALE n TUEUSES

Les deux sœurs Jutanagarn de Bangkok sont actuellement sans aucun doute le phénomène le plus intéressant sur la scène du golf féminin. Tandis qu’Ariya était, à 11 ans, la plus jeune

joueuse jamais qualifiée pour un tournoi LPGA, sa sœur Moriya, de 16 mois son aînée, avait débuté en premier sur le Tour américain. Mais c’est Ariya qui est devenue, l’année dernière, la première titulaire thaïlandaise sur le Tour – un objectif que poursuit évidemment aussi la sœur aînée. «J’essaie de travailler dur, disait Moriya avant le tour final, je veux m’améliorer au maximum car je veux absolument gagner un tournoi.» Cette saison, elle a accumulé neuf places au top 10, et à 21 ans, elle a déjà gagné plus de 2,3 millions de dollars pendant sa brève carrière. Avec sa sœur, elle a un statut de superstar en Thaïlande. Mais à Evian, elle était sur le pied de guerre avec son score au tour final, exactement comme lors du Ricoh Women’s British Open. Son résultat de 73 au dernier tour signifiait le 3e rang ex-aequo – son rêve de victoire ne fut pas exaucé, une fois encore.

D’un côté, le LPGA Tour manque en ce moment une star de la trempe d’une Annika Sörenstam ou d’une Lorena Ochoa, mais d’un autre côté, la compétition entre les proettes s’est nettement animée. La diversité de joueuses intéressantes est aujourd’hui plus grande, la concurrence devenue plus forte et donc plus intéressante. Mais la question de savoir qui sera la meilleure proette en novembre, au terme du Tour Championship, reste complètement ouverte.

L’Américaine Lexi Thompson, encore en tête de la «Race To CME Globe Season» après l’Evian Championship, est une candidate «chaude» au

même titre que la numéro 1 mondiale, So Yeon-Ryu ou encore Sung Hyun-Park, la numéro 1 du classement des gains.

BEAU fLEUROn EUROPé E

n Dans cet enchevêtrement de points, de titres et de noms, Anna Nordqvist demeure actuellement le plus beau fleuron européen. La Suédoise est la seule Européenne à avoir remporté une victoire sur le LPGA Tour. En mars déjà elle avait gagné le Bank of Hope Founders Cup à Phoenix. La trentenaire, établie depuis des années à Orlando, en Floride, prouve ainsi sa position exceptionnelle sur la scène du golf européen. Lorsque, à la fin de l’année 2008, après la qualification pour le LPGA Tour, elle était passée professionnelle, le succès ne s’était pas fait attendre. Elle n’avait besoin que de cinq participations à des tournois avant de gagner son premier titre sur le Tour, un Major de surcroît. Depuis cette époque, elle est restée en permanence au top 25 du LPGA. Et au classement mondial, le 31e rang était sa plus mauvaise position.

C’est donc une histoire à succès d’une joueuse qui convainc surtout par sa grande régularité. Nous l’avons dit plus haut: sa deuxième victoire en Majeur n’a que trop tardé – mais elle était tout de même une surprise.

Anna Nordqvist avec le grand trophée de la victoire.

une totale réussite

bossey l adies cha M pionship

Des conditions idéales sur le parcours en parfait état de Bossey et, avec Anaïs Maggetti et Caroline Rominger, deux Suissesses dans le top 10. La première du Bossey Ladies Championship sur le LET Access Tour était un succès à tout point de vue.

Stefan Waldvogel

Valeria Martinoli, Anaïs Maggetti, Caroline Rominger et Fabienne In-Albon

Le Golf & Country Club de Bossey, situé sur le territoire français, est affilié à l’ASG. Le nouveau tournoi était ainsi soutenu financièrement par les deux Associations nationales. Neuf Suissesses étaient au départ et ce sont surtout deux d’entre elles qui ont convaincu. Après deux des trois tours au programme, Anaïs Maggetti occupait un bon 6e rang. Au tour final, elle a débuté avec deux birdies sur les

parfaites pour remonter au classement.» La victoire est revenue au play-off à l’Ecossaise Jane Turner qui a battu l’Espagnole Noemi Jimenez au deuxième trou supplémentaire.

trois premiers trous, mais cette «réserve» a rapidement fondu. La Tessinoise a terminé le tournoi en rendant une carte de 72. Avec un total d’un coup sous le par, elle s’est classée au 8e rang dans ce qui était seulement son troisième tournoi sur le LET Access Tour cette saison.

Pour Caroline Rominger, en revanche, Bossey était déjà le dixième tournoi de la saison, et son 5e rang était son deuxième meilleur résultat sur le Tour cette année. Comme Anaïs Maggetti, la Grisonne était à la peine au premier tour. Mais après un score initial de 73, elle a rendu deux cartes de 69 coups. Sur les front nine elle avait pratiquement des chances de birdie sur chaque trou au tour final. Elle a pu en transformer quatre. Au trou no 12, elle a commis un seul triple putt, notant un bogey sur ce par 3 le troisième jour également. Mais dans l’ensemble, Caroline Rominger était très contente: «Je n’étais pas vraiment à l’aise au premier tour mais j’ai ensuite pu profiter des conditions

L ES PROJETS PLUS GRA n DS Caroline Rominger a, elle, chanté les louanges des greens sensationnels sur ce parcours dessiné par Robert Trent Jones, qu’elle n’avait encore jamais joué. Elle le trouvait «super beau» et, comme toutes les proettes, elle était ravie de cette possibilité de jouer un tournoi supplémentaire sur le Tour. Le Bossey Ladies Championship était ajouté à brève échéance au calendrier. Son prize money de 45 000 euros est même la deuxième plus haute dotation au deuxième échelon du circuit féminin européen. Il n’a été battu que par le Jobra Open qui avait eu lieu pour la première fois à Evian en juin, avec 5000 euros de prize money en plus. «Le tournoi de Bossey était parfaitement organisé, les joueuses étaient gâtées et il n’y avait guère de différence avec un grand tournoi du Ladies European Tour», estimait Caroline Rominger après cette première entièrement réussie à Bossey, un club affilié à l’ASG. Le tournoi fut organisé par l’agence genevoise Pitch&Play, fondée en 2014, qui a déjà mis sur pied divers grands événements. Au niveau de l’European Senior Tour, l’équipe entourant l’homme d’affaires genevois Alexis Sikorsky

s’occupe du «Paris Legends Championship». A cela s’ajoutent diverses séries ProAm, directement après l’Open et le Masters. Après le succès de Bossey, Pitch&Play prévoit de réitérer l’année prochaine un tournoi du LET Access Tour. Mais les Romands voient déjà plus grand: ils voudraient faire revenir en Suisse un tournoi du Ladies European Tour. Le nom est d’ores et déjà choisi − «The Leman Ladies’ Championship» − mais on n’en sait pas plus pour l’instant.

R ETRAITE ET hOLE-I n- On E

Fabienne In-Albon ne sera plus de la partie l’année prochaine. La proette de Zoug, qui avait participé aux Jeux olympiques de Rio, a annoncé sa retraite du sport de compétition pour la fin de la saison. A Bossey, elle s’était qualifiée pour le cut, mais son score final était décevant avec douze coups au-dessus du par et un 47e rang.

Valeria Martinoli a mieux réussi son tournoi. La Tessinoise qui accomplit sa formation de teaching pro, avait débuté avec une carte de 76, mais grâce, entre autres, à un hole-in-one au trou 14 du deuxième tour, elle a eu besoin de six coups de moins que la veille sur les trous 10 à 18. Le trou-en-un sur ce par 3 de 150 mètres était d’ailleurs le premier de sa carrière professionnelle. Elle a été récompensée d’une bouteille de champagne pour son exploit.

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pedro oriol reM porte le play-off

L’Espagnol Pedro Oriol a gagné son premier titre sur le Challenge Tour en battant Adrien Saddier au barrage. Joel Girrbach n’était «pas content» de sa performance à Genève et se bat pour monter au top 15 jusqu’à la fin de la saison.

Stefan Waldvogel

Pendant trois jours, l’Espagnol Borja Virto semblait invincible lors du 39e Rolex Trophy au Golf Club de Genève. En tête avec deux tours de 66, il a d’abord défendu sa position de leader avec brio et une carte de 68 coups, mais au tour final son jeu s’est littéralement décomposé. Sur les front nine il s’est éjecté de la course pour le titre avec +5, et avec le score de 79 il n’a terminé qu’au 17e rang du classement final. C’est son compatriote Pedro Oriol qui a saisi sa chance dans le tableau exclusif des 42 meilleurs joueurs du Challenge Tour. Notant le score de 65 au tour final, l’Espagnol arrivait à un total de dix-sept coups sous le par.

Il était ainsi devenu le leader provisoire et devait attendre au clubhouse pour voir ce que le Français Adrien Saddier, longtemps en tête, allait produire sur les derniers trous. Comme

par hasard, celui-ci a raté le putt pour le par et pour la victoire au trou no 18. Les deux ont donc dû se départager le titre au premier play-off de la saison sur le Challenge Tour.

Et c’est ici que le Français, 25 ans, qui joue d’habitude sur l’European Tour, a commis encore une erreur puisque son drive au trou no 16 a fini dans l’eau. Un par a donc suffi à Pedro Oriol sur ce court par 4 pour sa première victoire sur le Challenge Tour. Pour l’Espagnol de 31 ans, c’était le premier titre tout court. Quelques jours auparavant, il était passé dans la maison de Seve Ballesteros, parce qu’il est très ami avec Javier, le fils du champion défunt, racontait Pedro Oriol en évoquant une «inspiration extraordinaire». Javier lui a fait cadeau, entre autres, d’une casquette de la collection de Seve. «Normalement je change de casquette tous les jours, mais celle-ci je l’ai portée

toute la semaine à Genève. Elle m’a valu ma première victoire après huit ans de carrière professionnelle. C’est très spécial pour moi», se réjouissait-il après avoir remporté le play-off. Le prize money pour la victoire dans ce tournoi de tradition en Suisse romande est de 30 000 euros et s’accompagne d’une montre Rolex. Adrien Saddier, au 2e rang, a gagné 8000 euros de moins. Mais grâce au meilleur score du tournoi (63), que le Français a signé au deuxième tour, il a également pu ramener une montre du sponsor en titre à la maison et l’a fièrement exposée sur sa page facebook.

JOEL GIRRBACh: TOUT RESTE OUVERT

Avec une dernière carte de 68, le seul Suisse en lice a rendu son meilleur score du tournoi. Mais Joel Girrbach était tout sauf satisfait de sa prestation: «J’ai vécu une semaine décevante. J’ai manqué trop d’opportunités depuis des distances de trois ou quatre mètres et j’étais tout simplement trop mauvais sur les par 5.» Il termine son deuxième tournoi suisse du Challenge Tour au 33e rang. Au classement annuel, il occupe actuellement le 28e rang et ce sont les quinze meilleurs qui «montent» sur l’European Tour à la

fin de l’année. Après avoir joué quinze tournois cette saison, il lui manque seulement 8000 euros de prize money par rapport au 15e rang. Mais le Thurgovien fait un autre calcul : «L’ex périence montre qu’il faut gagner environ 90 000 euros jusqu’à la fin de la saison. Les tournois vraiment importants viennent encore et tout reste donc ouvert.» Ce sont les tournois au Kazakhstan et en Chine qui affichent la plus haute dotation sur le Challenge Tour. Puis, lors de la finale à Oman, quelque 400 000 euros seront en jeu.

Le pro suisse de 24 ans sait qu’il a besoin d’au moins un classement canon dans les tournois qui restent à jouer. C’est pourquoi il a renoncé à prendre le départ lors de l’ Omega European Masters de Crans-Montana, préférant jouer le même weekend sur le Challenge Tour en Angleterre. Après le Rolex Trophy de Genève, il n’a que la moitié des 90 000 euros nécessaires en poche. «On fera les comptes après le dernier putt de la finale à Oman, d’ici-là, je me battrai pour atteindre mon objectif», disait Joel Girrbach avant la phase décisive de la saison.

Un éVénEMEnT TR èS CLASSE

Après la victoire au Swiss Challenge de Golf Sempachersee, les exigences ont forcément augmenté, celles des autres comme de luimême. Tout doit fonctionner parfaitement pendant quatre jours pour avoir son mot à dire. «Cela ne m’a plus complètement réussi dans les derniers tournois mais je n’en suis pas loin»,

s’encourage Joel Girrbach après sa première saison sur le Challenge Tour.

Il s’est plutôt bien habitué à la vie intense d’un tournoi à l’autre. Mais la participation au Rolex Trophy était tout de même spéciale. «Le tableau est très exclusif, chaque jour on joue le ProAm avec d’autres partenaires, et l’environnement est beaucoup plus exclusif que lors de la plupart des tournois sur le Challenge Tour», précise le Thurgovien qui a participé pour la deuxième fois au Rolex Trophy. Sur invitation l’année dernière et qualifié directement sur la base de ses résultats cette année.

En règle générale, les joueurs doivent s’occuper eux-mêmes du logement et des repas. «A Genève, les pros ne sont pas seulement nourris mais invités chaque soir à un buffet haut de gamme décliné sur un thème particulier. C’est juste

extraordinaire», décrit-il la générosité du sponsor en titre. A Genève, poursuit-il, on fait toujours des rencontres très intéressantes sur le parcours. Le seul Suisse en lice a ainsi joué, entre autres, avec le chef de l’European Tour, Keith Pelley, ou encore avec le responsable des «players relations». Même si, cette fois-ci, il n’était malheureusement pas possible de continuer la conversation pendant le dîner. Mais le Rolex Trophy reste un tournoi très spécial au calendrier, répète Joel Girrbach. «Au ProAm on ne peut pas se comparer directement aux autres, la partie dure souvent un peu plus longtemps et il n’est pas facile de trouver le rythme des tournois», ajoute-t-il à propos de la formule ProAm sur quatre jours. Cette année, le parcours genevois avait en plus changé. Le Golf Club de Genève a aménagé en deux phases l’ensemble des greens, fairways et obstacles d’eau. «C’est incroyable à quel point le parcours et surtout les greens étaient en parfait état, si peu après les travaux», s’étonne Joel Girrbach. Certaines modifications ont rendu le parcours encore plus beau mais aussi un peu plus difficile. Et si, l’année prochaine, Joel Girrbach espère jouer au niveau supérieur de l’European Tour, il ne voudrait «surtout pas renoncer au Rolex Trophy de Genève».

Le vainqueur Pedro Oriol, Joel Girrbach, seul Suisse en lice, et le peloton exclusif, tiré à quatre épingles pour le dîner.

ravel T

Best of ArgentinA

Comme nouveauté, Alpha Golftours offre un circuit individuel à travers l’Argentine. Le voyage commence et se termine à Buenos Aires. Le tour de treize jours emmène, entre autres, les participants dans la région viticole de Mendoza, où les attend le moment phare golfique: le parcours Tupungato Winelands. Après un trajet avec une vue spectaculaire sur les Andes recouverts de neige, ils profiteront d’un parcours à caractère de links magnifiquement blotti dans une vallée, avec des fairways étroits, une végétation typique pour la région et toujours cette superbe vue sur les montagnes. Ensuite, à cause des énormes distances, le voyage se poursuit en avion jusqu’à San Carlos de Bariloche. Après le retour dans la capitale argentine, le voyage peut être complété, par exemple, par la visite des chutes d’Iguaçú. www.alphagolf.ch

Sylvestre pour célibataires «Bossy» en pro du voyage

André Bossert est professionnel depuis 27 ans et ainsi, il est naturellement devenu spécialiste du voyage. En qualité d’ambassadeur de golf.extra il accompagnera, début février 2018, pour la première fois un voyage en groupe à Abu Dhabi. André Bossert, je suppose qu’en tant que pro, vous ne prenez plus de vacances de golf? Jusqu’ici, nous étions plutôt attirés par les plages où ma femme et moi pouvions nous adonner aux sports nautiques, en particulier au surf. Maintenant que notre fille a commencé à jouer au golf, cela pourrait évoluer dans les années à venir.

Sur combien de parcours de golf avez-vous déjà joué?

Vous ne voulez pas commencer seul la nouvelle année? Ceux qui souhaitent passer le cap en compagnie d’autres célibataires peuvent réserver un programme de golf d’une semaine au Portugal chez golf.extra. Pour 1675 euros par personne, le voyage comprend le logement en chambre simple au Robinson Club Quinta da Ria, cinq tours de golf et le réveillon. On ne jouera pas au golf le 1er janvier. www.golf-extra.com

Je n’en ai aucune idée. Je participe sérieusement aux tournois depuis l’âge de 18 ans et depuis 1990 comme professionnel. Cela doit donc faire un certain nombre. D’ailleurs, étant assez pointilleux je m’occupe moi-même de mes voyages. Je connais la plupart des endroits et beaucoup d’hôtels. Sur le Senior Tour il n’y a pas tellement de tournois, alors je planifie tout moi-même. Concernant les vacances organisées c’est autre chose. C’est l’équipe de golf.extra qui se charge de tout, à savoir des parcours, des logements et des transferts. A ce niveau les besoins des vacanciers et des joueurs professionnels sont assez différents. Quel est votre rôle lors du voyage à Abu Dhabi? Nous l’appellerons accompagnement golfique. Cela comprend tout, depuis l’atelier jusqu’au cours théorique ou les conseils sur le parcours. Avec un petit groupe les possibilités sont très variées. Il s’agit pour moi d’une nouvelle expérience. Mais je veux surtout répondre aux désirs des hôtes. Nous aurons une semaine entière pour cela. En même temps, les participants auront un aperçu de la vie sur le Tour, ils jetteront un coup d’œil derrière les coulisses en quelque sorte.

s olheim Cup 2019

Les personnes désirant faire des plans pour 2019, peuvent d’ores et déjà réserver des billets pour la Solheim Cup à Gleneagles en Écosse. La prévente a commencé fin août sur www.SolheimCup2019.com. Le prix avantageux des billets débute à dix livres, il existe également des forfaits familles et VIP. De plus, les personnes réservant longtemps à l’avance bénéficient d’une réduction «early bird».

Abama: une offre luxueuse

A l’Abama Resort sur l’île de Ténériffe les passionnés de golf auront accès à l’un des meilleurs parcours au monde. Les résidences offrent également un luxe à l’état pur. Le parcours 18 trous a été dessiné par Dave Thomas, joueur de Ryder Cup. Il permet une vue spectaculaire sur La Gomera, l’île d’en face. Le site propose une offre exceptionnelle comprenant une piscine privée dans l’enceinte des villas et la plage dans une baie pittoresque avec une excellente gastronomie, ainsi qu’un luxueux spa avec health club et une douzaine de restaurants de très haut niveau, dont le M.B, le

ConCours: urs reinhard gagne un enTraînemenT en engadine

Dans sa dernière édition, GOLFSUISSE avait lancé un concours en exclusivité pour les hauts handicaps. Ils étaient invités à participer en envoyant une citation pour gagner deux nuits à l’Hôtel Walther à Pontresina. Beaucoup de réponses nous étant parvenues, le choix s’est avéré difficile. Voici quelques exemples de citations: «Même dans un lieu magnifique comme Pontresina, la balle doit rentrer dans le trou», «j’aimerais montrer à mon mari que je peux mieux jouer en altitude contrairement à ce qu’il pense», ou «elle est trop sérieuse en jouant au golf, alors chérie, gagne un entraînement au Golf Engadine». Un grand merci pour l’engagement des joueurs à haut handicap: ils auraient tous mérité de gagner. C’est finalement le tirage au sort qui a désigné le gagnant qui a reçu le magnifique cadeau pour deux personnes, forfait au Golf Engadine compris. Urs Reinhard d’Allmendingen près de Berne est l’heureux gagnant.

Txoko et le Kabuki, couronnés par les étoiles Michelin. Le climat de Ténériffe est un atout supplémentaire, avec, toute l’année, des températures printanières agréables. L’Abama Resort n’est qu’à quatre ou cinq heures de la Suisse, grâce aux liaisons aériennes souvent directes.

Ceux qui rêvent non seulement d’un parcours de golf parfait mais également d’une habitation exclusive, trouveront leur bonheur à l’Abama Resort. Les chiffres prouvent la notoriété du resort: l’année dernière, 47 objets de luxe ont trouvé preneur pour un montant global de près de 38 millions d’euros.

golf au fil des routes fluviales

Impressionnant: le parcours

Schloss Wilkensdorf.

Ambiance entre chien et loup sur le bateau.

Découvrir chaque jour un autre parcours, puis naviguer en bateau en suivant de pittoresques routes fluviales: les voyages golfiques proposés par l’agence Mittelthurgau incluent désormais le trajet de Stralsund jusqu’à Berlin.

Stefan Waldvogel

Le voyage en bus peut paraître long, surtout si l’on est coincé dans un monstre bouchon après un accident sur l’autoroute en Allemagne du Nord. Ce sont les pompiers qui ont dû prendre en charge le trafic. Après une bonne heure d’attente, ils ont eu pitié de nous autres touristes, guidant notre bus en arrière, malgré la remorque, jusqu’à la prochaine sortie d’autoroute. La remorque sert à transporter les bagages ordinaires tandis que l’équipement de golf des voyageurs reste dans la soute du car. Difficile d’avoir plus de confort. Le chauffeur attend le matin à côté du bateau, conduit le groupe de golfeurs jusqu’au parcours avant de les ramener après la partie à l’hôtel-restaurant flottant. «Il faut juste se lever et jouer au golf soi-même, tout le reste est organisé pour vous», résume un participant, vieil habitué des voyages de golf au fil des rivières. Depuis six ans, le groupe Twerenbold offre des voyages spéciaux pour golfeurs sur les routes fluviales, et, nouveau au programme, le trajet entre Stralsund et Berlin.

PLA in ES ET EAu à PERTE DE vu E

Le bateau Excellence Coral n’est pas homologué pour la mer, et pourtant, les premiers jours on se croirait sur de larges surfaces d’eau. On le constate déjà lors de la première excursion dans la mer Baltique, sur la presqu’île FischlandDarst-Zingst. «Ici, le vent souffle 320 jours par an, le reste du temps c’est la tempête», raconte le guide local. Pour la plupart des touristes, la température de l’eau est trop basse pour plonger dans la mer Baltique, mais les sentiers à vélo sont en revanche bien fréquentés. Cela est surtout vrai sur île de Hiddensee, interdite aux voitures. Le vent y souffle bien moins fort que ce que nous craignions, et les plages sans fin invitent à une promenade revigorante, avant d’attaquer le golf au troisième jour du voyage. Le chauffeur nous conduit sur un parcours qui vient d’ouvrir au Schloss Ranzow, sur l’île de Rügen. Cette «île du soleil» porte bien son nom, et la vue sur la mer Baltique est particulièrement belle sur les premiers trous.

Le parcours est extrêmement ouvert et pas très long – 5400 mètres des tees jaunes, par 71, – donc idéal pour entamer la semaine de golf avec cinq tournois au programme. Le terrain est ondulé et sans arbres, mais comporte du rough où l’on s’en sort le plus souvent bien. Plusieurs trous sont relativement proches, et les mauvais coups ne sont pas trop pénalisés. Sur ce parcours très agréable, l’un des participants de notre groupe de vingt-huit personnes joue mieux que son handicap dès le premier jour.

ConfoRT DA nS L’Au ToCAR

Pendant le retour dans le car «Königsklasse» on ne fait pas la fête mais certains préfèrent piquer un petit somme ou jeter un œil sur leur courriel. Le bateau nous attend pour l’étape suivante à l’île d’Usedom. Equipés de sandwichs «faits bateau» nous partons en direction du Balmer See. Deux parcours 18 trous, le jaune et le bleu, offrent déjà nettement plus de diversité. Tous deux se faufilent à travers des forêts et des prairies et l’on peut sans problème jouer à pied. Le

parcours bleu surtout comporte beaucoup de dénivellations et de doglegs intéressants. Après un début clément sur des trous relativement courts, les difficultés commencent. Par exemple le trou no 7 en descente, un par 3 de 180 mètres, avec un lac à l’arrière, qui avale sans pitié les balles trop longues. Assez spécial aussi le trou no 9, un dogleg extrême de seulement 255 mètres, index 3 du parcours bleu. La suite est plus reposante, avec par-ci, par-là un beau coup d’œil sur le Balmer See. Les belles «Reethäuser», ces maisons aux toits de chaume appartenant à l’hôtel, produisent l’image d’un en-

Impressions glanées sur les différents parcours de la région, en bas le bateau Excellence Coral.

Il faut juste se lever et jouer au golf soi­même, tout le reste est organisé pour vous…

semble naturel et harmonieux. Quelques trous aveugles rendent le parcours exigeant, le rating en tient heureusement compte, et le plaisir golfique est garanti.

L E CAPiTA in E Comm A n DE Moins agréable est le prochain arrêt de notre voyage fluvial, car il pleut à Szczecin, en Pologne. Ceux qui le désirent peuvent sauter l’étape golfique et visiter à la place cette charmante ville. Pour les golfeurs, le départ est annoncé à 7h30 du matin, et il faut rouler une heure en arrière, vers Mecklembourg-Poméranie antérieure. Sur le parcours du Schloss Krugsdorf, les traces des violentes précipitations sont encore visibles. Surtout les premiers trous sont quasiment sous l’eau. Le layout sur ce terrain plat qui jouxte le parc naturel n’est pas spectaculaire mais solide et assez varié. La nature domine ici également avec plusieurs lacs. Un peu étrange pour nous, la serviette de douche est facturée 5 euros… Tout le reste est organisé pour nous, que ce soient les jetons du practice, le chariot et même le premier verre après la partie. Le dernier flight doit cependant renoncer à boire un coup, le temps presse car le capitaine du bateau doit adapter ses plans de navigation à brève échéance. Il ne peut pas s’arrêter où il veut pour prendre à bord un groupe de golfeurs après une superbe journée ensoleillée.

Depuis le pont supérieur, on aperçoit les paysages charmants des deux côtés du canal de l’Oder avant que le bateau ne reprenne la route en direction de Berlin. Dans la réserve natu-

relle, la vitesse maximale autorisée est de 8 km/h. Pour les passagers c’est agréable et l’équipage s’assure qu’ils restent bien assis dans leurs chaises lors des passages sous des ponts peu élevés. Un peu plus tard, on évacue brièvement le pont supérieur, et le capitaine doit carrément se coucher par terre pour éviter de se faire énuquer.

DEux mom E n TS foRTS à LA fin

Le programme de golf est lui aussi flexible. Car sur le parcours prévu au programme, seuls 9 des 27 trous n’ont pas été carottés, et notre guide de voyage, Marianna Wirz, cherche une alternative à proximité. Le Golfparc Schloss Wilkendorf peut heureusement nous accueillir malgré le championnat des 65+, qui a lieu en même temps. Tout le monde est enchanté par ce parcours signé Sandy Lyle. Il est portant plutôt rude, mais passionnant du premier à l’avantdernier trou. Sur le 18, un nouveau green est en train d’être construit, et nous devons nous contenter d’un mini-trou provisoire. Mais tout le reste est très classe, dessiné il y a 22 ans par l’Ecossais Sandy Lyle, à seulement 45 minutes de la ville de Berlin. De nombreux bunkers, pas beaucoup d’eau mais des trous qui s’intègrent fort harmonieusement dans le paysage ondulé. Le parcours est souvent droit, avec de légères montées, des descentes douces ou de longs doglegs. Ce qui frappe est le silence qui règne sur ce parcours, on aperçoit à peine les autres trous. Ce parcours était pour moi le nec plus ultra en matière golfique. Pour ceux qui

voudraient jouer sur un parcours presque aussi beau mais moins difficile et plus court, il y a le parcours Ouest, construit deux ans plus tard. On y ressent davantage un certain «feeling de links». Les seniors 65+ y jouaient leur tournoi de stroke play pendant que nous faisions un scramble à deux, en toute décontraction, chouchoutés à tout moment par le personnel.

L A nAT u RE SE R é APPRoPR i E

LE « Cou L oiR DE LA moRT»

La même chose est vraie pour la dernière station du voyage golfique et fluvial. Au nord de Berlin, nous avons joué le parcours Ouest du Golf Club Stolper Heide. Il faut certes s’habituer un peu à l’aspect extérieur du clubhouse qui ressemble à un «immeuble à bureaux» mais cache un véritable joyau à l’intérieur. Inauguré il y a exactement vingt ans, ce parcours dessiné par Bernhard Langer est très plat mais présente un défi à l’état naturel. Le rating ne semble pas trop tenir compte des sensations de difficulté qu’on y éprouve. Les bunkers demandent des coups de maître, les longs par 3 sont très ardus, il y en a deux qui mesurent plus de 180 mètres (des tees jaunes) sur les front nine. Le 14 n’est pas long, mais le drapeau est planté dangereusement proche de l’eau. En dehors des défis techniques, des prairies fleuries attirent le regard, des buissons naturels entourent les fairways, et d’autres surfaces ont été visuellement revalorisées avec des semences biologiques.

C’est seulement plus tard que la directrice du club m’apprendra que les deux parcours Est et Ouest ont été construits dans l’ancien «couloir de la mort» séparant la DDR et la BRD. Cela rend l’expérience encore plus impressionnante, même quand le soleil n’est pas de la partie, comme ce jour-là. Le parcours Est, dessiné par Kurt Rossknecht, ressemble à un links ouvert. Il sera tout en haut de ma liste lors de mon prochain voyage à Berlin. Après tout, le Golf Club Stolper Heide n’est qu’à 25 minutes du Ku’damm. En semaine, le green fee n’est que de 50 euros, une bonne affaire, tout comme les prix pratiqués au très joli restaurant du club dans l’«immeuble à bureaux». Un double expresso y coûte 2 euros 50. Ces prix peuvent même créer des malentendus, comme avec ce Suisse qui eut de la peine à croire que deux verres de Prosecco et un verre d’eau ne coûtent pas plus que 7 euros 80. «Je veux tout payer», dit-il à la serveuse. Et celle-ci lui répondit du tac-au-tac: «Il n’y a pas de prix suisses ici.»

Le parcours (Sandy Lyle) Schloss Wilkensdorf.

Classe mondiale

Cette magnifique destination, qui occupe 300 hectares de forêt de pins préservée de Catalogne entre mer et montagnes, est en passe de devenir un resort proposant un mode de vie de tout premier choix, avec des expériences et des activités pour toute la famille. Les visiteurs peuvent découvrir le cadre magique du resort tout en profitant du mode de vie exceptionnel proposé par le nouvel hôtel Camiral 5 étoiles. Cet hôtel de luxe de 145 chambres a ouvert en septembre dernier et grâce à lui, le complexe entier a passé un nouveau cap d’excellence.

C’est particulièrement évident maintenant que l’hôtel propose quatre options de restauration. Inspiré par la gastronomie lauréate de la Catalogne, chaque établissement utilise des produits locaux. Le restaurant 1477 propose un cadre élégant et spacieux et une carte diverse. Le Lounge Bar et la terrasse en plein air servent des déjeuners simples, des tapas et des en-cas. Le Bistro du clubhouse propose des plats classiques et des spécialités de la région. Le resort compte aussi un vignoble et à terme, il servira son propre vin à ses invités et à ses résidents.

Le Kids’ Club de l’hôtel Camiral prendra aussi soin de vos enfants.

En conséquence, de plus en plus de familles souhaitent s’installer dans le domaine du PGA Catalunya Resort. Sa gamme de villas, de maisons mitoyennes, de maisons de ville et d’appartements de qualité exceptionnelle se niche dans un cadre cohérent avec de grandes terrasses et des jardins ouverts. On peut profiter de tous les avantages d’un cadre extraordinaire, entre fairways, forêts et montagnes, dans des bâtiments modernes privilégiant le verre et les lignes droites, clin d’œil à l’influence moderniste de Picasso, Dali et Gaudi, artistes issus de cette région.

La vie au PGA Catalunya Resort ne se limite pas à la proximité de deux parcours de golf de classe mondiale. Les propriétaires d’une demeure élégante et contemporaine se retrouvent au cœur d’une communauté d’avant-garde, diverse et chaleureuse. Ce n’est pas tout : c’est aussi la base idéale pour profiter des nombreux délices de la Catalogne. La ville proche de Gérone, avec les restes de sa forteresse romaine, son vieux quartier fortifié et son architecture médiévale, est un bonheur pour les touristes. Avec pas moins de cinq des 14 restaurants étoilés au guide

Michelin de la région, c’est aussi le paradis des gastronomes. Le PGA Catalunya Resort se trouve à 20 minutes de plages et d’un littoral magnifiques et Barcelone, la capitale de la Catalogne, est à une heure de route. Deux aéroports internationaux et d’excellents liens ferroviaires et routiers donnent un accès facile à toutes les régions d’Europe. Offrant un emplacement parfait et un mode de vie idyllique, le PGA Catalunya Resort est maintenant un endroit très spécial, tant pour ses visiteurs que pour ses résidents. Pourquoi ne pas vous y rendre ? Découvrez le resort et vous comprendrez immédiatement pourquoi il est en train de trouver sa place parmi les meilleures destinations au monde.

Informations sur les offres golfique et les biens immobiliers au PGA Catalunya Resort sur www.pgacatalunya.com

PGA Catalunya Resort, Carretera N-II km 701 17455 Caldes de Malavella, Gérone (Espagne)

Téléphone immobiliers: +34 972 472 957

Téléphone golf: +34 972 472 577

Téléphone hôtel: +34 972 181 020

golf et Convivialité en Bavière

Le Chiemsee, qu’on appelle aussi la «mer bavaroise», à l’est de Munich, vaut en soi le détour. Les magnifiques parcours de golf dans la région sont en revanche moins connus.

Hanne S & Brigitte Huggel

Le Chiemsee est célèbre, ne serait-ce que parce qu’il longe sur plusieurs kilomètres l’une des autoroutes les plus fréquentées d’Allemagne, celle qui va de Munich à Salzbourg. Le Chiemgau mérite une halte. Cette région offre un paysage historique et culturel à tout juste une heure à l’est de Munich. Un endroit idéal de détente pour tous ceux qui fuient le conventionnel. Au Chiemgau on trouve tout ce qui rend la Bavière si sympathique. Une sorte de petit monde préservé non loin de la métropole.

GoL f Au Tou R Du LAC

La région golfique Chiemsee-Chiemgau offre aux golfeurs des parties relaxantes sur une douzaine de parcours, dans un rayon de quelques kilomètres. Pour son voyage de découverte, GOLFSUISSE a visité cinq d’entre eux, et il n’y a aucun sur lequel nous ne voudrions pas rejouer un jour.

Nous avons commencé par le Golf Resort

Achental à Grassau. L’hôtel, avec sa grande terrasse ensoleillée et son énorme jardin ornemental avec piscine, invite véritablement à se relaxer. Dommage seulement que le soir un buffet soit servi, certes riche et varié – mais malgré tout rien qu’un buffet.

L E m E i LLEu R Pou R LE Dé Bu T

Rien à redire sur le parcours. Que le golf soit un sport qui se pratique dans la nature, on en a un exemple évident ici. Les fairways sont construits autour d’obstacles d’eau et d’un biotope, et sont dès lors assez difficiles. Ce court parcours est d’ailleurs plutôt exigeant. Il est préférable de consulter le birdie-book et d’élaborer une stratégie pour chaque trou. Les greens aux faux airs écossais sont magnifiques, mais les avant-greens sont presque toujours tondus plus courts qu’en Suisse. Un élément typique de l’ambiance du lieu: le tableau en bois

devant la maison du lac, comme on l’appelle, c’est-à-dire la cabane de mi-parcours. Le tableau affiche une règle locale particulière, qui invite à prendre une collation après 9 trous.

An ECDoTES DA nS

LE BiRDi E-Book

Le Golfclub Chieming se situe sur la rive est du Chiemsee, dans un paysage magnifique. C’est le seul parcours de la région qui offre, outre un impeccable 18 trous, un parcours d’académie 9 trous public. La beauté du paysage avec des fairways légèrement ondulés et de nombreux arbres isolés, plantés au milieu et aux bords des fairways, donne l’impression qu’on a affaire à un parcours plus facile qu’il ne l’est. Les trous entretenus de façon très naturelle sont bordés de prairies fleuries. Une particularité: le birdie-book donne sur chaque trou une anecdote sur la nature et la riche faune qui la compose.

Chiemsee-Chiemgau

L’Office du tourisme de Chiemgau a mis sur pied un séjour golfique en collaboration avec cinq hôtels et cinq parcours de golf sous le nom de «Golfland Chiemsee-Chiemgau», avec des green fees à prix réduit auprès des hôtels partenaires. www.golfland-chiemsee.de

Les parcours

Golfresort Achental, Grassau, www.golf-resort-achental.com

Golf Club Chieming, Chieming, www.golfchieming.de

Chiemsee Golf Club Prien, Prien, www.cgc-prien.de

Golf Club Höslwang, Chiemgau, www.golfclub-hoeslwang.de

Golf Club Ruhpolding, Ruhpolding, www.golfclub-ruhpolding.de

Les hôtels

Sur cette double page (partant en haut à gauche): Golfresort Achental, Golfclub Chieming et Prien. A droite: Golfclub Höslwang et Ruhpolding.

Double page précédente: le delta du Chiemsee (grande photo); dessous: Hochfelln, Ruhpolding, paysage typique, Fraueninsel, Jause et Schloss Herrenchiemsee.

Golf Resort Achental, Grassau. Un établissement 4 étoiles au chic caractéristique des Alpes, avec tout ce que cela implique. www.golf-resort-achental.com

Parkhotel Traunstein, Traunstein. Un hôtel citadin 3 étoiles avec une bonne cuisine régionale. www.parkhotel-traunstein.de

Hôtel Wellness Ortnerhof, Ruhpolding. Un hôtel 4 étoiles, qui mérite son nom, cordial et professionnel. www.ortnerhof.de

PR i E n, un PARCou RS E xiGEA n T

Le Golfclub Prien ne fait pas partie de l’association «Golfland Chiemsee-Chiemgau». Les mauvaises langues − sur les autres parcours − prétendent qu’ici on préfère rester entre soi. Mais ce n’est pas le sentiment que nous avons eu: l’amabilité de l’accueil était irréprochable. Le club, l’un des plus anciens de la région, est bien vallonné et assez exigeant au niveau physique. Il y a parfois quelques dénivelés plus importants à surmonter, ce qui apporte de la variété mais rend le jeu plus difficile. Certains trous sont assez étroits. Après une superbe partie de golf, le trou final était un peu décevant. Dommage que ce parcours n’ait pas plus à offrir qu’un long et banal par 3 comme dernier trou.

Pou R A m ATEu RS DE DoGLEGS

Un peu plus au nord du Chiemsee se trouve le parcours du Golfclub Höslwang. Plus éloigné et ne faisant pas non plus partie de l’association, ce parcours est à ne pas manquer si l’on

trouveront particulièrement leur compte: presque la moitié des fairways comporte une cassure dans la ligne de jeu, pour laquelle il faut trouver la bonne longueur de coup.

DA nS LES mon TAGn ES

On connaît surtout Ruhpolding comme la Mecque du triathlon. «Bienvenue dans le club des champions du monde et olympiques», lit-on en grand sur la page Internet du club de golf. Le parcours est tout à fait convaincant. Chaque visiteur reçoit une sympathique lettre du président du club avec de nombreuses informations, celle par exemple que les meilleurs golfeurs peuvent se lancer dans une course aux birdies sur les neuf premiers trous. Effectivement, on a l’impression de passer un séjour bien-être sur les front nine. Le président nous prie aussi dans sa lettre d’emporter les déchets avec nous, car les poubelles attirent les animaux sauvages qui éparpillent les ordures sur le parcours.

Après neuf premiers trous plats, larges et longs, le parcours devient pour la première fois un

parcours de golf, ainsi que d’autres attractions pour compléter une journée de golf réussie.

ChâTEAu RoyAL Av EC TERRASSE PA noRA miQu E

La plus célèbre bâtisse du Chiemgau est sans aucun doute le château royal d’Herrenchiemsee, construit en 1878 par Louis II et copie conforme du Château de Versailles. La collection de porcelaines est unique, les tissus somptueux, le parc également inspiré de celui de Versailles. On y a accès en se lançant dans une petite randonnée à pied depuis le port. Si l’on se trouve sur le Chiemsee, il faut en profiter pour visiter l’île de Frauenchiemsee, la deuxième plus grande du lac. Le monastère de Frauenwörth en est le joyau. Une colonie d’artistes installée depuis 1820 a aussi contribué à la célébrité de l’île.

A propos de randonnée: un réseau de chemins pédestres bien aménagé (presque 220 kilomètres!) conduit sur plus de quatre-vingts sommets. Pour ceux qui préfèrent le confort, il est possible d’atteindre en voiture le Hochfelln

fait un séjour en Chiemgau. Disons-le d’emblée: ce parcours vallonné très difficile est une vraie expérience sportive. Le trou no 1 offre déjà tout ce qu’on peut espérer trouver sur un bon parcours de golf. Le green est défendu par un étang. Sur ce paysage accidenté, les trous 5 et 6 avec des départs à l’aveugle sont magnifiquement réussis. Les fairways et les zones d’atterrissage sont presque toujours larges et donc équitables. Les amateurs de doglegs y

peu escarpé. Les 100 derniers mètres montent raide et le départ du trou no 14 est encore un peu plus élevé. Les 15 et 16 donnent l’impression d’être un peu «à la traîne». Ce ne sont pas de bons trous de golf, mais la vue sur les Alpes de Haute-Bavière est magnifique.

Le golf au bord et autour du Chiemsee promet des expériences relaxantes. Tout s’accorde: la nature, les vues, les infrastructures, les hôtels, la convivialité bavaroise et bien entendu les

ou le Rauschberg, par exemple, pour jouir d’une vue imprenable.

Traunstein offre une opportunité à tous ceux qui auraient envie de découvrir un marché local de moutons. Dans la ville de l’«or blanc» − appelée ainsi car la production de sel y était importante jusqu’au 20 e siècle – un marché agricole a lieu deux fois par semaine, une jolie alternative au tour de la petite ville historique.

pays de galles

vAGUES dÉ fERLANTES ET m URm URES dE L’hi STOiRE

Comme la langue du dragon gallois dans l’emblème: Nefyn & District GC.

Le petit pays de Galles, qui fait partie du Royaume­Uni, a du mal à faire entendre sa voix dans le concert des grandes destinations golfiques. A tort: cette région offre une véritable symphonie de parcours de golf, de paysages et d’histoire.

l ivio Piatti

Après l’organisation de la Ryder Cup en 2010 par le Celtic Manor, on aurait pu penser que le pays de Galles avait trouvé sa place sur les cartes géographiques du golf. Mais les responsables du tourisme, trop passifs, n’ont pas su attraper la balle au bond. Le golf au pays de Galles reste donc une découverte à faire, sans le stress des tee-times ni les hordes de touristes. Le voyage débute aisément par un vol direct de Zurich à Birmingham, au nord du pays de Galles, qui dure un peu plus de deux heures. Certaines petites villes de cette région, comme Conwy, la médiévale, ou Llandudno, la victorienne, méritent le détour, tout comme la demi-douzaine de parcours de golf de haut niveau parmi plus de 150 (!) que compte le pays de Galles. Menai Bridge, le plus ancien pont métallique suspendu du monde, mène à Anglesey, l’«île des Druides». Le Château Rhianfa est un point de départ idéal.

Sur un par 3, nous jouons notre drive d’une petite plateforme située à côté du phare vers un green placé 158 yards en contrebas, tout près des falaises. On se demande comment prendre en compte le vent et la pente et on est bien content que la balle atterrisse sur le green. Deux marcheurs, qui se sont arrêtés à côté du départ, se réjouissent de notre réussite. On remarque qu’ici aussi les promeneurs ont du plaisir et de la compréhension pour le golf, et la cohabitation sur le sentier pédestre qui longe le trou no 17 est réjouissante. Peut-être parce que la route conduit au Ty Coch Inn, un pub romantique à l’ambiance de pirate, blotti dans une baie où, après la partie, les golfeurs et les promeneurs se retrouvent pour discuter du temps. Celui-ci ne nous a gâché qu’une partie en dix jours: celle que nous allions jouer sur le parcours de Pwllhely, un mélange intéressant de links et de parkland, mais à laquelle nous avons dû renoncer.

Après une petite heure de voiture sur des routes de plus en plus étroites, nous arrivons au Golf Club Nefyn and District. La première impression est fantastique: nous découvrons un vrai parcours au sommet d’une falaise. Les 27 trous, légèrement ondulés, offrent chacun des vues sur la mer, avec le bruit des vagues grondant en contrebas. Les neuf premiers trous sont une vraie expérience de wellness: une brise maritime, de larges fairways – impossible d’imaginer une meilleure entrée en matière pour des vacances golfiques. Les back nine conduisent sur une presqu’île bordée de falaises s’étendant dans la mer, longue et étroite comme la langue du dragon gallois.

De haut en bas: pur et à l’état naturel, Aberdovey, la petite ville universitaire animée d’Aberystwyth, Llandudno. Vue d’intérieur à l’hôtel Château Rhianfa; patrimoine culturel mondial à Beaumarais Castle; scène dans les Brecon Beacons. Collines avec vue sur la mer à Penrhos; du vent et des greens soyeux à Ashburnham.

Une fois la zone de basse pression évacuée, nous n’aurons à utiliser les vêtements de pluie qu’après notre retour en Suisse. Le mauvais temps nous permet de visiter quelques-uns des châteaux que les rois anglais firent bâtir au 13e siècle pour conquérir progressivement les derniers royaumes celtiques du pays de Galles. Ils font aujourd’hui partie du patrimoine mondial de l’Unesco et le murmure de l’histoire résonne dans les vieilles pierres. Un autre château, Harlech, trône majestueusement au-dessus des dunes du links Royal St. David’s. Ce par 69 fait 6629 yards des tees les plus reculés, et les messieurs ont cinq départs à choix. Les dames en ont trois, et pour elles le parcours est un par 74. Après la déception de Pwllhely nous nous lançons sur ce parcours avec d’autant plus d’énergie, et nous en aurons bien besoin: le vent souffle, et même violemment. Mais nous ne nous laissons pas perturber, et même si nous terminons le parcours passablement épuisés, nous profitons de chaque minute. Le vent souffle parfois favorablement de dos, ce qui nous

La première impression est fantastique: les 27 trous, légèrement ondulés, offrent chacun des vues sur la mer, avec le bruit des vagues grondant en contrebas…

permet de battre des records de longueurs. Dans la petite maison à mi-parcours, le thé et les shortbreads faits maison nous redonnent des forces pour les derniers trous. Dans les années 1920, un certain Captain Carter, qui remporta le Welsh Open, eut visiblement assez d’énergie pour parier la somme de 100 livres, conséquente pour l’époque, qu’il réussirait à jouer une balle vers le Harlech Castle, à 200 yards de distance et 200 pieds au-dessus du parcours. La légende dit qu’il réussit haut la main.

L E Ch AR m E DE LA LA nGu E GALL oiSE

Après cette expérience, Y Meirionnid, dans la petite ville de Dolgellau, est bien placé pour nous permettre de découvrir la région du Mid Wales. Cet établissement dispose de cinq chambres et d’un excellent restaurant situé dans une cave, servant des produits de la région. Ceux-ci nous permettent de recevoir une leçon de gallois de la part d’une sympathique serveuse, qui nous fait prononcer des noms de lieu typiques: le pâté de Rhuthun, les œufs de Llangadfan, le boeuf de Bala, les pommes de terre d’Ynys Mon, et la crème de Cwmffrwd. La difficulté que nous posent ces mots est proportionnelle aux plaisirs du palais. Les produits sont excellents, la cuisine légère et fraîche. L’agriculture, surtout l’élevage de moutons et de bétail, joue un grand rôle au pays de Galles et l’offre est de qualité dans les bons restaurants.

Depuis Dolgellau, on atteint à un peu plus d’une demi-heure de voiture le prochain links à ne pas manquer: Aberdovey. Ce parcours 18 trous datant de 1892 est entretenu selon des principes strictement écologiques et de façon très sobre: neuf trous out, neuf trous in, et entre les deux rien d’autre que de l’herbe, des dunes, des fairways

paralysé la moitié de l’Angleterre, a détruit le green du trou 12 avec des vagues de huit mètres de haut qui sont passées par-dessus les dunes. Depuis le début de cette année, le green, qui a été reconstruit, se trouve plus loin de la mer. «Il est tout à fait possible qu’Aberdovey aura disparu dans 50 ans», nous dit Andy Humphries, le jeune head pro et manager du club. «La loi interdit les ingérences sur la ligne naturelle de la côte pour protéger les parcours de golf.»

Le parcours de Penrhos, non loin de la petite ville universitaire de Aberystwyth, charmante et pleine de vie, est un parkland vallonné et bordé d’arbres. Le parcours monte légèrement en continu sur les quatre premiers trous jusqu’à atteindre un plateau ondulé, qui offre, sur d’anciennes prairies, une vaste étendue avec des arbres et des obstacles d’eau. Si l’on excepte les vues sur la mer, on a l’impression de se retrouver en Suisse. Un par 3 plonge ensuite à 50 mètres en contrebas, en direction du clubhouse.

ondulés et des greens rapides. Le trou no 16, un par 4 de 289 yards, a été désigné «the best risk and reward hole» du Royaume-Uni, «with out of bounds left and troubles to the right». Ian Woosnam, membre du club, attaque, paraît-il, toujours avec un bois 3, mais plutôt par vent arrière… Une attaque d’une autre sorte est arrivée par la mer en janvier 2014: une tempête, qui a

Dès qu’on atteint une altitude de 400 mètres au-dessus de la mer, le paysage passe du vert à une nature aride et escarpée où seuls paissent des moutons et des chevaux laissés presque à l’état sauvage, comme par exemple dans le parc naturel protégé de «Brecon Beacons». Un arrêt s’impose avant de reprendre l’autoroute qui relie la partie sud du Pays de Galles à la région de Londres.

L’Ashburnham offre dans cette région une nouvelle expérience golfique de toute beauté entre les dunes. Les greens sont ici si épais et

L’agriculture, surtout l’élevage de moutons et de bétail, joue un grand rôle au pays de Galles et l’offre est de qualité dans les bons restaurants…

L’auteur sur le tee à Rolls of Monmouth.

réguliers qu’on aimerait s’en faire un coussin. Le Royal Porthcawl, qui se trouve non loin de l’Angleterre, est un monument du golf au titre royal. Le green fee est ici bien plus cher que tout ce que nous avons pu payer au pays de Galles: 115 livres en semaine. Le clubhouse, modeste vu de l’extérieur, est de facture classique à l’intérieur, avec de gros fauteuils de cuir vert. A part le British Open, presque tous les autres grands tournois ont eu lieu ici une fois, comme en juillet The Senior Open Championship, qui est le dernier Major de l’année chez les professionnels de plus de 50 ans. Le parcours nous a donné une impression athlétique et ascétique, totalement sportive et sans fioriture. Seules deux pierres de couleur sur chaque départ nous indiquent d’où il faut jouer. Il n’y a pas de tableau et les distances doivent être consultées sur la carte de score. Les bunkers sont nombreux, méchants, profonds et escarpés, et seuls les très bons joueurs réussissent à y faire sortir leur balle en direction du trou.

mARChÉ GOLfiQUE

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Tou cela a l’air assez éprouvant, mais c’est du plaisir à l’état pur. Lorsque nous nous retrouvons sur le trou no 11, un par 3 de 158 yards depuis les jaunes avec un green fortement ondulé et difficile à putter, nous faisons signe à deux golfeurs derrière nous de jouer leur coup de départ, avant de les laisser passer. Il s’avère que l’un d’eux est Paul Broadhurst, le vainqueur du Senior Open 2016 à Carnoustie. Il effectue un tour d’essai et espère défendre son titre. Il terminera finalement au 15e rang du tournoi remporté par Bernhard Langer.

Très chaud en été et sans vent, c’est ainsi que s’est présenté notre dernier parcours, le noble parkland Rolls of Monmouth, situé dans le parc de style anglais et classique d’un château appartenant au co-fondateur des usines RollsRoyce. Cela peut devenir «busy and slow», nous a-t-on dit au téléphone, mais nous n’avons vu qu’une fois un chevreuil traverser un fairway.

Ce voyage a été sponsorisé par golf-extra.com

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GoLfSuiSSE 6/2017

Parution 20 novembre

Clôture des annonces 31 octobre

La loi interdit les ingérences sur la ligne naturelle de la côte pour protéger les parcours de golf…

Hole 19th

Il arrive encore qu’on s’adresse dans la rue à la comédienne

Birgit Steinegger par un «Frau Iseli», son personnage culte.

Car même si ça n’a pas l’air évident au premier abord, l’insolente ménagère à la robe à pois joue volontiers au golf.

Stefan Waldvogel

«Frau IselI» a beaucoup de plaI s Ir à jouer au golF

Cela vous dérange-t-il quand on s’adresse à vous par «Frau Iseli»?

Au contraire, je suis contente. En Suisse alémanique cela m’arrive souvent, en Suisse romande on me reconnaît moins.

Vous continuez de vous produire dans des manifestations et des soirées avec votre personnage culte, vous parlez parfaitement le français, alors pourquoi cela ne fonctionnet-il pas en Suisse romande?

Une grande partie de mes personnages parlent le dialecte bâlois, grison, zurichois ou suisse oriental. De plus je parodie principalement des personnalités alémaniques. Le français fédéral de Frau Iseli ne suffirait pas à réaliser un programme. C’est pourquoi je n’ai même pas essayé.

A cet égard j’admire beaucoup Emil. Son français me fait pleurer de rire. Dans la rue, on ne m’appelle pas seulement «Frau Iseli», mais aussi à l’occasion Frau Steinberger. A l’inverse, Emil m’a raconté qu’on le salue aussi parfois par un «Herr Steinegger».

Le personnage culte de Frau Iseli est apparu il y a plus de vingt ans dans l’émission satirique «Übrigens». Comment cette ménagère s’est-elle mise au golf?

Cela faisait partie d’une histoire de la série «Total Birgit». La satire est faite d’exagérations. Ma ménagère, avec son langage simple et ses opinions bien tranchées, s’était retrouvée sur un parcours de golf dans sa robe bleue à pois. Comme elle est franche et sûre d’elle, et bien

qu’elle n’ait encore jamais tenu un club entre les mains, elle réussit un hole-in-one du premier coup. C’était longtemps avant que je me mette au golf. En tant que comédienne, j’endosse un rôle. En tant que personne, j’aimerais bien parfois être aussi audacieuse que Frau Iseli, mais je n’y arrive pas toujours.

Vous vous glisserez bientôt dans un un nouveau rôle, car vous jouez en fin d’année à l’opéra de Zürich dans «La Fille du Régiment» de Donizetti.

Je me réjouis énormément. Je pratique le violon et le piano, j’ai joué autrefois dans plusieurs orchestres et je me retrouve maintenant sur scène avec les meilleurs de la profession. Je joue l’extravagante Duchesse de Crakentorp, un rôle parlé. Les premières répétitions m’ont enthousiasmée.

Au golf, vous ne jouez pas pour un public mais uniquement pour vous. Est-ce que cela change quelque chose?

En tant que comédien ou comédienne, on est toujours exposé à la critique. On se retrouve constamment sous pression. Cela déteint aussi sur le parcours de golf: je veux faire plaisir à tout le monde. J’ai toujours l’impression d’être une débutante, je ne veux pas déranger, j’ai honte de mes mauvais coups et je me laisse facilement distraire.

En quoi le golf vous fascine-t-il ?

C’est presque comme une drogue positive. C’est merveilleux de se retrouver dehors dans la nature. On joue dans un bel environnement, on découvre de magnifiques endroits et l’on rencontre des gens sympathiques dans le monde entier. Commencer le golf a été l’une des meilleures décisions que j’ai prises. Après cinquante ans passés à la radio et à la télévision, j’en ai enfin eu le temps. Avant cela n’aurait pas été

possible. C’est ça qui est beau avec le golf: on peut commencer à jouer à un âge avancé et avoir du plaisir. Mon passé sportif m’a aussi certainement aidé: j’ai par exemple commencé à jouer au tennis à 13 ans, et j’ai peut-être de meilleures sensations avec la balle, ce qui m’a fait connaître quelques succès relativement rapides sur les parcours de golf.

Avez-vous un objectif au niveau du handicap? Pas du tout, je suis contente de me situer en dessous de 30. Je ne joue pratiquement pas de tournois, et si c’est le cas, ce sont plutôt des tournois de bienfaisance lors desquels on joue un scramble en équipe.

Vous vous engagez comme ambassadrice pour la série «Ladies for Ladies». Dans quel but? L’équipe autour d’Anne Caroline Skretteberg fait un job formidable, et je me sens extrêmement bien comme ambassadrice. L’argent est versé dans son intégralité à la Ligue contre le cancer, les dames sont généreuses et on joue en scramble, une formule détendue.

Pourquoi ne jouez-vous presque pas de tournois «normaux»?

Etonnamment, j’ai toujours apprécié la compétition au tennis, mais au golf je n’ai pas assez l’habitude, ce que signifie souvent pour moi de la pression et du stress. Une partie de golf privée est en revanche du plaisir à l’état pur. Là aussi je dois me concentrer intensivement avant chaque coup. Après avoir parcouru 18 trous à pied, on sait ce qu’on a fait. Cela me donne de bonnes sensations, même si le golf n’est pas toujours pris au sérieux en tant que sport. C’est dommage que je n’aie pas trouvé le temps de m’y mettre avant.

Avez-vous un parcours préféré en Suisse? Mon homeclub de Neuchâtel est tout simplement magnifique. En général, je préfère les parcours pas

Birgit s teinegger

Cette comédienne et humoriste suisse de 68 ans, de nombreuses fois primée, a été vue dernièrement dans la série DOK: « Geboren am 4. November, 1948», diffusée par la télévision suisse alémanique. Durant 28 ans, Birgit Steinegger a animé avec Walter Andreas Müller l’émission de radio satirique «Zweierleier», puis l’émission TV satirique «Übrigens» et l’émission humoristique «Total Birgit». Frau Iseli est la plus connue de la centaine de personnages qu’elle a créés, avec la légendaire Frau Schruppatelli, une Italienne toujours de bonne humeur. Birgit Steinegger est la fille d’une Suédoise et d’un

trop montagneux. Je trouve par exemple Interlaken génial, et j’aime aussi les invitations à Ascona et Engelberg, deux parcours plats et plaisants. C’est ça que j’apprécie au golf. J’aime aussi aller à la montagne, mais sans sac de golf.

Est-ce que vous vous entraînez? Rarement seule, mais je rends régulièrement visite à mon pro, et j’adore par exemple tester de nouveaux clubs de golf. J’ai aussi fait de très bonnes expériences lors des voyages accompagnés par mon golf pro. Une semaine pareille fait toujours du bien. J’espère pouvoir jouer encore longtemps et c’est naturellement plus amusant quand on s’énerve de moins en moins sur les mauvais coups.

Suisse. La Bernoise a d’abord effectué une formation d’éducatrice de la petite enfance. Après une année dans le métier, elle s’est inscrite à l’Ecole de théâtre Lecoq à Paris. Elle a d’abord travaillé au Théâtre des villes associées Bienne-Soleure, puis en indépendante sur diverses scènes, notamment pour le Stadtheater de Berne. Elle a présenté pendant quatorze ans «Das Spielhaus» à la chaîne SRF, puis a présenté pendant cinq ans «Schweiz Aktuell» et a joué entre autres dans «Lüthi et Blanc» et «Fascht e Familie». Grâce à «Total Birgit», des millions de spectateurs ont suivi la comédienne pendant des années.

Personnage culte, «Frau Iseli» est golfeuse de longue date.

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Joueur de l’année

Après la conclusion de la FedEx Cup il s’agira de nommer le meilleur joueur de l’année. Les favoris: Justin Thomas, Jordan Spieth et Dustin Johnson.

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Les efforts des clubs de l’ASG pour recruter de nouveaux membres. GOLFSUISSE donne une vue d’ensemble et tire le bilan des différentes actions.

Voleurs effrontés

Les voleurs deviennent de plus en plus impudents. Ils vont jusqu’à se déguiser en golfeurs pour s’introduire dans les vestiaires des clubs. Comment protéger vos affaires (même) au golf.

Travel

Voyager en camper sur la côte californienne autour de San Francisco. GOLFSUISSE présente quelques alternatives à Pebble Beach & Cie.

19th Hole

Des personnalités connues parlent d’elles-mêmes et de leur rapport au golf.

Le prochain numéro de GOLFSUISSE paraîtra le 20 novembre. En attendant, consultez en tout temps nos informations, photos et vidéos sur www.golfsuisse.ch