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aolo Quirici, le directeur sportif de l’ASG, était le premier à féliciter Joel Girrbach. Le Thurgovien, 23 ans, a bien essayé d’échapper à la douche au champagne sur le green, mais en vain. Remporter un premier titre, et en plus devant son public venu très nombreux, est quelque chose de très spécial, a déclaré Joel Girrbach peu après sa victoire historique au Golf Sempachersee. C’est justement Paolo Quirici, le dernier Helvète à avoir remporté un tournoi du Challenge Tour sur le sol suisse, il y a 24 ans de cela, avec une victoire au Neuchâtel Open le 11 juillet 1993, huit jours avant la venue au monde de Joel Girrbach à Kreuzlingen. Si ses copains l’appellent «Schöggu» depuis longtemps, ils pourront maintenant le nommer «Sieger» (vainqueur). Tel un champion de lutte, trois costauds ont porté le vainqueur sur leurs épaules alors qu’il se trouvait encore sur le green, avant qu’il ne reçoive une énorme cloche de vache des mains du directeur du tournoi, Daniel Weber. C’est la première fois que le nom d’un Helvète sera gravé sur le trophée. Joel Girrbach pourra en conserver une petite copie. «La grosse cloche n’irait pas du tout dans la vitrine avec mes prix et mes trophées», a rigolé le Thurgovien, double national suisse et allemand.
C’est au Swiss Challenge que Joel Girrbach, alors joueur amateur, a débuté sa carrière il y a six ans. L’édition de cette année était précisément son 30e tournoi sur le Challenge Tour. Le Thurgovien avait obtenu la carte du Tour 2017 grâce notamment à une 2e place en Egypte la saison passée. Avec ce succès à Sempachersee, il est maintenant assuré de jouer l’année prochaine sur le deuxième Tour européen en importance. «Cela facilite énormément ma planification, également avec mon nouveau caddie», s’est-il réjoui après sa démonstration sur le Golf Sempachersee. Effet secondaire sympathique: Joel Girrbach gagne 600 places au classement mondial et figure maintenant au 442e rang, meilleur Suisse du classement.
Ce «fonceur» est, selon ses propres dires, devenu plus posé. Cette victoire, Joel Girrbach la doit surtout à un tour sensationnel de –7 le samedi. Parti avec un coup d’avance en
finale, le Thurgovien est resté serein et s’est présenté au départ du dernier trou avec quatre coups de réserve. Du coup, il a pu se permettre de livrer un «double bogey de nervosité», d’ailleurs le seul de tout le tournoi.
Un magazine de golf suisse avait écrit au printemps, dans un article sur la saison 2017, qu’aucun Suisse ne jouait sur le Challenge Tour. Un démenti a dû être publié dans le numéro suivant… Après cette victoire décrochée devant son public, un tel malentendu ne devrait plus arriver à propos de Joel Girrbach.
Le public suisse aura d’ailleurs bientôt une nouvelle occasion de voir du golf de niveau international. Le Championnat d’Europe individuel dames aura lieu du 26 au 29 juillet à Lausanne. Les amateures suisses font partie des favorites, notamment la Genevoise Albane Valenzuela et les Lausannoises Kim et Morgane Métraux. Cette dernière s’est qualifiée fin mai pour l’US Open féminin. Toutes trois jouent la plus grande partie de l’année dans leur «college» aux USA et ont l’intention, après leurs études, de tenter leur chance dans le golf professionnel américain. Vous trouverez à partir de la page 28 le portrait de dix-huit jeunes Suissesses et Suisses étudiant actuellement à l’étranger et se préparant à une éventuelle carrière de golf professionnel. En page 56 vous lirez tout sur le Championnat d’Europe à Lausanne. Les fans de golf ne devraient manquer sous aucun prétexte ce déplacement en Suisse romande. L’entrée au Championnat est libre, et l’occasion d’observer les meilleures Suissesses dans un tableau de 144 joueuses internationales ne se représentera pas de sitôt.
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Amateurs rassurez-vous: l’assistant pro américain, Clifton McDonald, a signé un tour de 127 coups lors d’un tournoi de qualification pour l’US Open dans l’Alabama. Il n’a réussi aucun par et le trou record lui a coûté 14 coups.
Jeune ou moins jeune, 6 ou 99 ans, un hole-in-one peut arriver à n’importe qui. Au Marin Country Club à Novato (Californie), C.D. Madsen, 99 ans, a réussi son premier ace après 58 années au sein du club. Sur le trou n° 16, d’une longueur exacte de 99 mètres, le vaillant senior a pris un fer 6 pour réaliser cet exploit. A noter son résultat de la journée: le presque centenaire a rendu un score de 85, soit quatorze coups de moins que son âge. Un exploit pour l’instant irréalisable pour le jeune Ecossais Jack Dunn, 6 ans. Car lui aussi a réalisé son premier hole-in-one ce printemps sur le trou n° 7 du Bruntsfield Links, près d’Edimbourg. Grâce à ce hole-in-one entré d’une distance de 122 mètres avec le driver, le petit Ecossais est le plus jeune golfeur à avoir réussi cet exploit dans le quatrième club le plus ancien du monde, qui existe depuis 1761…
Il vaut mieux rire que pleurer – c’est une vérité connue de tous les golfeurs éclairés. Lee McCoy, qui jouait derrière Clifton McDonald, a pris l’initiative – mi-figue mi-raisin – de publier sur Twitter la carte de son collègue, et ce résultat spectaculaire a fait le tour du monde. Mais aucun commentaire n’a été publié de l’auteur du score, qui travaille comme assistant pro au Northwood Country Club. Il est vrai que les chiffres, brutaux, parlent pour eux. Clifton McDonalds a commencé son tour sur les back nine, il a noté un 11 et un 14 et accompli les neuf trous avec un total de 68 coups. Mais il a tenu bon, car en abandonnant la partie il n’aurait sans doute pas pu participer à la qualification pour l’US Open l’année prochaine.
Sur les neuf trous suivants, il a eu besoin de neuf coups de moins – mais encore une fois sans réussir un seul par. Le parcours ne semble pas être responsable de cette mémorable contre-performance, car le vainqueur du tournoi a rendu une carte de 69, soit exactement 58 coups de moins que le pauvre pro en herbe de Tuscaloosa, dans l’Etat de l’Alabama.
Selon les informations de l’USGA, ce sont 9485 joueurs qui tentent, sur 113 parcours différents, de se qualifier pour ce tournoi de grand chelem, qui a lieu à la mi-juin (après le bouclage de ce magazine). Tous les pros peuvent participer aux qualifications, les amateurs uniquement s’ils ont un handicap de 1.4 ou moins.
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Après avoir passé six ans à la tête de la Swiss PGA, Bruno Griss a déposé son mandat lors de la dernière assemble générale. Quelque cent trente membres ont élu Keith Marriott (à dr.) à sa succession et Gianluca Patuzzo comme nouveau membre du comité.
Lors de l’assemblée générale à Holzhäusern, Bruno Griss est revenu sur ses deux mandats présidentiels couronnés de succès et a pris congé du comité. C’est le Genevois Keith Marriott, 60 ans, qui
prend la succession du head pro du Golf Club de Zumikon à la tête de la Swiss PGA. Anglais d’origine, Keith Marriott était vice-président de l’Association des golfeurs professionnels suisses depuis cinq ans déjà. Gianluca Patuzzo, pro au Golf Club Lugano, a été élu au comité. Marc Chatelain sera le nouveau vice-président et les autres membres du comité ont été confirmés pour un nouveau mandat de trois ans lors de l’assemblée générale.
Les vainqueurs du classement net, Serge Rolle et Regula Eichenberger, entourant le manager de Wallenried, Mario Rottaris.
Y a-t-il des points communs entre une Coupe des ménages et la rencontre des présidents et capitaines de l’ASG? Oui. Lors d’une Coupe des ménages, la participation du conjoint (ou généralement aussi du partenaire reconnu) est indispensable. C’est à peu près pareil lors de la rencontre annuelle des présidents et capitaines. Sauf qu’en cas d’indisposition du président ou capitaine, leurs remplaçants sont admis au tournoi. Malgré – ou grâce à – cette règle, quelque quarante-cinq clubs ont participé au tournoi qui s’est tenu sous le soleil au Golf & Country Club Wallenried le 10 juin dernier. Le président, Michel Andrey, a reçu les invités dans le hangar à machines tout neuf, où
s’est également déroulée la remise des prix. Les participants en ont profité pour revoir de vieux amis ou pour «réseauter». Le groupe Acapella a accompagné le dîner, enchantant l’assistance par ses acrobaties vocales. Quant aux résultats, le classement net du best ball a été remporté par Serge Rolle et Regula Eichenberger du Golf Club Goldenberg avec 46 points, le brut par Jean-Charles Bemberg et Yves Hofstetter du Golf Club de Lausanne. «Les absents ont toujours tort» résumait le trésorier de l’ASG, Jean-Marc Wallach. La rencontre aura lieu à Samedan l’année prochaine, la date n’étant pas encore fixée.
L’E-Caddy Tour de Komperdell avec son cadre laqué anticorrosion, en aluminium Aircraft de qualité supérieure et d’un design séduisant, attirera irrésistiblement les regards sur les parcours de golf. Le chariot en deux parties est facile à plier et rentre pratiquement dans tous les coffres de voiiture avec ses dimensions de 88 x 50 x 28 cm. En quelques secondes, il est déplié et prêt à l’emploi. Sa performance est assurée grâce à une batterie au lithium et garantit une durée sur au moins 36 trous. En option, le chariot électrique peut être équipé d’un support de carte de score et d’un porte-parapluie. Avec plus de 10 000 exemplaires vendus, l’E-Caddy Tour est l’un des produits qui connaît le plus de succès dans la gamme Komperdell. www.komperdell-golf.com
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La concrétisation a pris du temps, puis l’affaire s’est conclue coup sur coup: un jour après que Rory McIlroy eut signé un contrat de 100 millions avec TaylorMade, Adidas a annoncé la vente de sa division golf. Adidas avait acquis TaylorMade en 1998, en même temps que Salomon, la marque de skis française. C’était juste avant que le marché golfique mondial n’atteigne des sommets grâce à l’éclosion de Tiger Woods. Et si Adidas a revendu Salomon par la suite, la multinationale allemande n’a pas renoncé au golf, bien au contraire, puisque deux autres marques
vente de vêtements et accessoires de golf. En 2016, le chiffre d’affaires avait baissé à 892 millions d’euros. La division golf était légèrement dans les chiffres rouges, mais c’est sans compter les frais de restructuration. Adidas ne se sépare toutefois que d’environ 60% de la division golf. Car les chaussures et les vêtements restent dans l’entreprise au sein de Heartbeat Sports et sous la marque «Adidas Golf».
KPS Capital Partners, le nouveau proprié taire de TaylorMade, est un investisseur puissant, qui gère un capital d’environ
sla confiance est primor diale. La faculté d’être sûr de son swing est l’une des conditions les plus importantes pour améliorer son jeu.
golfiques sont encore tombées dans son escarcelle. Il y a un peu plus d’un an, Adidas a cependant annoncé sa volonté de sortir du business du golf. L’affaire a été conclue au mois de mai: c’est KPS Capital Partners, une société financière privée, qui a acquis les trois marques TaylorMade, Adams et Ashworth pour la somme globale de 425 millions de dollars. Mais Adidas a perdu des plumes dans cette vente, puisque la division golf figurait à hauteur de 500 millions de dollars au bilan de la multinationale allemande.
Il fut un temps où Adidas réalisait un chiffre d’affaires de 1,3 milliard de dollars avec la
5,7 milliards de dollars, qui investit dans des branches très diverses comme la céramique, la transformation du métal et la construction de machines et qui affiche un chiffre d’affaires de quelque quatre milliards de dollars, occupant 40 000 personnes. La sécurité financière est sans aucun doute utile à une époque d’acquisitions aussi chères et prestigieuses comme celle de Rory McIlroy et Tiger Woods (début 2017). D’autant que TaylorMade a également Dustin Johnson, Jason Day et Sergio García sous contrat, et ces superstars ne se contentent forcément pas de monnaie de singe.
La peur des mauvaises frappes a comme conséquence que le golfeur essaie de diriger sa balle au lieu de la traverser, ce qui ne peut pas fonctionner. Seuls des mouvements relâchés permettent un envol droit; des swings retenus se terminent souvent en catastrophe. Swing Glove vous aidera à avoir confiance en votre swing et à lutter contre la peur. Swing Glove soutient et stabilise la bonne position de votre poignet durant tout le mouvement. Swing Glove vous empêchera de commettre les erreurs les plus notoires, ce qui améliorera immédiatement votre jeu. Une plaquette à pivot en polyéthylène, légère et mobile, stabilise votre poignet dans sa position exacte pendant tout le swing. Le cuir Cabretta de première qualité vous offre un grip plus doux. Un entraînement avec Swing Glove favorisera la mémorisation du mouvement approprié des muscles. Swing Glove vous permettra de moins réfléchir et donc d’améliorer nettement la qualité de vos frappes.
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Si André Bossert est rentré le dernier au vestiaire à l’occasion du quatrième Albatros Golf Trophy à Unterengstringen, ce n’est pas parce qu’il a joué trop lentement, mais parce qu’il a passé cinq heures à présenter ses trucs et astuces aux clients et invités du tournoi. Trois groupes ont pu profiter de l’enseignement du «meilleur golfeur suisse de tous les temps», même des débutants comme Andrea Rytz, CEO de Schulthess. «Bossy» a expliqué aux golfeurs comment sortir facilement du bunker. «Tu te tiens trop droit et trop près de la balle», a-t-il par exemple corrigé, tout en montrant à quoi devrait ressembler un coup parfait depuis le bunker. Les clients ont pu profiter des conseils d’André Bossert avant ou après avoir joué l’Albatros Trophy, un tournoi sur 9 trous. Pour autant, aucun n’a réussi un albatros. L’importance d’un bon entraînement fitness, même sur 9 trous, on l’a vu avec les résultats: la victoire dans les catégories brut et net est allée à deux collaboratrices d’Albatros Training, Jackie Dangel et Gabi Tobler. Toutes deux ont rendu des scores un peu meilleurs que les vainqueurs dans la catégorie clients d’Albatros.
En avez-vous assez du calcul fastidieux des points stableford durant la partie? L’application gratuite «Swiss Caddie» d’EXPERT GOLF est faite pour vous.
L’application calcule automatiquement le playing handicap et les points joués. Vous pouvez ainsi vous concentrer pleinement sur votre jeu. Ceci est possible grâce à une banque de données qui contient tous les parcours suisses, ainsi que les informations des cartes de score et les ratings. Si vous jouez souvent à l’étranger, il vaut la peine d’acheter une autre application d’Expert Golf, «Scorekarte und Stableford-Rechner», pour 10 francs, qui contient les données de milliers de parcours de golf dans le monde entier. Cette application compte le score jusqu’à quatre joueurs simultanément. Après la partie, vous pouvez archiver votre carte de score dans l’application ou l’envoyer par mail, et vous pouvez même la signer sur l’écran tactile. L’utilisation est intuitive et simple comme un jeu d’enfant: entrez simplement le score, laissez l’application calculer et profitez encore plus de votre partie!
Les deux applications sont disponibles dans l’iTunes App Store et proposent également des fonctions élargies avec distances GPS, règles etc. Plus d’infos sur www.expertgolf.com.
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La mise en faillite de la Golfplatz Genossenschaft FlühliSörenberg a pu être évitée au dernier moment grâce à une vente. Sarah et Jörg Zihlmann reprennent l’exploitation du golf d’Entlebuch avec une nouvelle SA.
L’exploitation du parcours 9 trous est assurée, c’est la principale information à retenir de l’assemblée générale extraordinaire de la Golfplatz Genossenschaft Flühli-Sörenberg, qui s’est tenue le 12 mai. En raison de difficultés financières, la coopérative sera liquidée. Sarah et Jörg Zihlmann, propriétaires du terrain, reprennent la direction avec une nouvelle société exploitante, ainsi que les contrats de bail avec les autres propriétaires du terrain. La coopérative a vendu sa parcelle et le biens immobiliers pour environ 280 000 francs. La SA se charge dès à présent de l’entretien, du personnel et des infrastructures du golf Flühli-Sörenberg. «Pour les membres, il était important que 20 ans après la fondation l’on puisse toujours jouer au golf dans la vallée de la Waldemme», a estimé Mario Bucher, membre du comité. A l’avenir, le club de golf sera responsable en tant qu’association de la pratique du golf. Il est possible aussi que son nom soit modifié, a ajouté Mario Bucher.
Dans une vidéo pour Golf Digest, l’Américain Justin Thomas a utilisé différents objets pour frapper une balle de golf. Même avec un bois pour enfants il a réussi à atteindre 225 mètres. La distance obtenue avec la raquette de tennis et le coup avec la pelle sont aussi impressionnants. Pour finir, Justin Thomas a sorti un putter de minigolf. Résultat: 231 mètres et un record officieux en prime.
Selon le Guinness Book of Records, le trou n° 12 du
Meadows Farms Golf Course (Virginie) est le plus long des USA: 841 yards (769 mètres) des back tees. C’est un par 6 tout en montées et descentes, avec deux étangs au milieu du fairway. Beaucoup seraient heureux ne serait-ce que d’atteindre le green, mais Michael Wallace, 15 ans, a réussi un exploit en trois coups des départs blancs (666 mètres), avec un driver et deux hybrides 3 parfaitement joués. La probabilité de réaliser un albatros est d’une sur un million, mais ce qui est encore plus étonnant, c’est que ce jeune homme ne joue au golf que depuis une année.
Le duo Miguel Angel Carballo (en blanc) et Brian Campbell a reçu un coup de pénalité au premier tour du Zurich Classic pour jeu lent. L’Argentin et le Californien étaient entrés comme remplaçants dans le tableau et se sont présentés en retard au trou n° 10. Deux trous plus tard, Miguel Angel Carballo a eu besoin de plus de 40 secondes pour exécuter son coup et a reçu un avertissement. Un autre avertissement a été donné à Brian Campbell au trou no 14, synonyme de coup de pénalité.
C’est la première sanction de la sorte sur le PGA Tour depuis 1995, après le coup de pénalité infligé à Glen Day au Honda Classic. Le plus jeune et dernier «coupable» était Guan Tianlang, 14 ans, au Masters 2014, qui, comme on sait, ne relève pas du PGA Tour. Si, après 22 ans sans pénalité, deux inconnus venus des profondeurs du tableau reçoivent un coup de pénalité, cela en dit long sur la façon dont les responsables de la PGA prennent au sérieux le problème du «slow play».
Un parcours d’entraînement pour les golfeurs, mais surtout un endroit donnant un accès facile au golf pour les non-golfeurs, c’est l’idée du «Short Game World», récemment ouvert à Affoltern.
Beat Grossmann, golf pro, entraîne entre autres le cadre élite ASG de Zurich tout en s’occupant de la relève. Avec son collègue de la Swiss PGA, Markus Rath, il a transformé le parcours de pitch&putt 9 trous d’Affoltern am Albis en un «centre d’entraînement multifonc-
tionnel» pour le petit jeu. Des installations composées d’un «short game circle», dans lequel on trouve par exemple un «pot bunker», mais aussi six trous allant de 35 à 88 mètres. La particularité du Short Game World: les six trous peuvent être joués non seulement avec des clubs de golf traditionnels, mais il sont également dotés de départs et de trous adaptés aux deux sports parents, le Disc Golf (avec un frisbee) et le Foot Golf (avec un ballon de foot). Beat Grossmann explique cette nouvelle approche: «Grâce à ces offres familiales, nous simplifions essentiellement l’accès au golf. Papa peut jouer au golf et les enfants s’essayer au frisbee s’ils préfèrent.» Les installations sont ouvertes de 6h à 22h et fonctionnent sans personnel. «Nous ne voulons pas rendre l’accès au golf trop cher», explique Beat Grossmann. Un parcours 6 trous revient à 20 francs. Après enregistrement préalable, les tickets sont délivrés par un automate.
C’est avec plaisir et fierté que Golfomania présente sa nouvelle collection de cart bags résistants aux intempéries. Les différents coloris sont parfaitement assortis aux jantes des roues des chariots. Pour protéger de manière optimale le précieux équipement de golf, les nouveaux sacs de chariots de Golfomania sont fabriqués en nylon ultra léger résistant aux intempéries, avec des fermetures éclair engommées et étanches; ils ne pèsent que 3 kg. Tous les modèles sont assortis aux jantes des chariots, ce qui permet d’innombrables combinaisons de couleurs, ton sur ton jusqu’aux incroyables contrastes. Grâce à leur design unique, les chariots électriques de Golfomania tout en étant légers et élégants, sont extrêmement solides et résistants. Les deux modèles sont équipés de puissantes batteries lithium-ion et disposent d’une portée d’au moins 36 trous. Les chariots électriques sont disponibles en argent, chrome, noir ou blanc, avec des jantes de roues en dix différentes couleurs.
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Deux battantes et un hobby commun: l’actrice Birgit Steinegger (68) et la championne olympique de descente Dominique Gisin (31) se sont engagées dans le cadre du LADIES for LADIES Charity en faveur de la Ligue suisse contre le cancer. Un bref entretien avec ces deux amateures de golf. Vous vous êtes rencontrées au cours d’un vol, Dominique aux commandes, Birgit comme passagère. Birgit Steinegger, vous redoutez un peu de voler. Comment avezvous surmonté cette appréhension avant de monter dans l’avion?
Non, l’Indienne Sharmila Nicollet n’est pas une superstar du golf féminin. Toutefois, depuis que le LPGA Tour américain est à la recherche de nouvelles idées pour passionner davantage les fans de golf pour les tournois féminins, même des joueuses comme Sharmila Nicollet peuvent s’attendre à plus d’égards. En tout cas, lors du ShopRite LPGA Classic, les fans avaient la possibilité de sélectionner via les réseaux sociaux, l’une des quatre golfeuses proposées pour rejoindre le tableau du tournoi LPGA. Plus de 30 000 fans ont choisi la belle Sharmila Nicollet – et le ShopRite LPGA Classic a suscité plus d’engouement médiatique que jamais auparavant.
Birgit Steinegger: J’ai vraiment un grand respect pour les vols au-dessus des Alpes dans un petit avion. Le vol avec Dominique aux commandes était un prix de tombola au LADIES for LADIES Charity, et la gagnante, Marlise Walter, m’a offert sa place à bord. Comment aurais-je pu refuser ce cadeau? J’ai accepté bien que mon cœur battît la chamade, mais à condition de ne m’envoler que par beau temps.
Votre première rencontre a eu lieu sur un aérodrome, mais en fait, c’est une autre passion qui vous lie toutes les deux, à savoir le golf. Que signifie ce sport pour vous?
Birgit Steinegger: Malheureusement, je n’ai commencé que sur le tard à jouer au golf, je n’en ai pas eu le temps auparavant. Maintenant, à «un âge avancé», je savoure d’autant plus de me rendre sur un terrain de golf. Le golf est un sport incroyablement fascinant, on bouge et on se concentre, on est dans la nature et, de temps à autre, on réussit un coup exceptionnel… De plus, j’ai fait beaucoup de rencontres avec des gens sympathiques grâce à ce sport.
Vous êtes toutes les deux des ambassadrices du LADIES for LADIES Charity, qui soutient la Ligue suisse contre le cancer dans les activités spécifiquement féminines. Quelle importance revêt, pour vous, cette solidarité entre femmes?
Birgit Steinegger: Je suis impressionnée par la façon cordiale dont la solidarité féminine est vécue dans cette œuvre de bienfaisance. Et j’apprécie la générosité des golfeuses qui donnent par leur participation de l’argent pour une cause importante. Au sein de la Ligue contre le cancer, les thèmes féminins requièrent également une attention particulière et un soutien financier. Rappelons qu’en Suisse, 45% des personnes atteintes de cancer sont des femmes. Des nouvelles comme le décès, début mai, de la proette française Cassandra Kirkland à seulement 34 ans, me font frémir et réfléchir.
Dominique Gisin: Pour moi, la solidarité occupe, de manière générale, une place importante. J’ai eu tellement de chance dans la vie que je voudrais donner quelque chose à des personnes qui se trouvent dans une situation difficile. Le cancer est une maladie cruelle à multiples facettes. On connaît tous, moi y compris, quelqu’un qui en est affecté. Il y a donc beaucoup d’émotion liée à ce thème. Je n’ai pas hésité une seconde de faire une petite contribution pour la lutte contre cette maladie et pour soutenir des personnes atteintes.
Les prochains tournois du LADIES for LADIES Charity: le 12 juillet à Blumisberg et le 19 septembre à Ascona. Renseignements et inscriptions sur www.ladiesforladies.ch
Vous cherchez des lunettes de soleil branchées pour les jeunes? Oakley met sa Youth Collection sur le marché, dessinée tout spécialement pour les jeunes. La conception des montures a même été adaptée à la géométrie des jeunes visages. La série comprend les modèles Radar EV XS, Turbine XS et Crosslink XS, chaque fois avec des modèles sport, loisir ou avec verres correcteurs. Les lunettes Radar EV existent également avec les verres PRIZM Golf, PRIZM Road et PRIZM Trail.
La balle au noyau extrêmement doux: pour la saison 2017, Bridgestone présente une réédition de ses balles de golf extra soft, qui existent également dans une version pour dames au prix de 49 francs la douzaine. Par rapport au modèle précédent, le noyau de la balle est 10% plus doux, ce qui améliore sensiblement la sensation de frappe et aide ces dames à accélérer la balle. Notamment les joueuses avec une vitesse de swing réduite auront plus de facilité pour assurer une trajectoire élevée et gagner ainsi en longueur.
La première apparition était spectaculaire et l’atterrissage également: Lexi Thompson a débarqué en parachute au ProAm du Kingsmill Championship en Virginie. Puis, dans les jours qui ont suivi, elle a réussi à établir un nouveau record de tournoi avec vingt coups sous le par. L’Américaine de 22 ans, qui avait encaissé quatre coups de pénalité au premier tournoi de grand chelem de la saison à cause de l’intervention d’un téléspectateur et avait donc manqué le titre, a ainsi remporté au mois de mai sa première victoire depuis 2016.
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t out ce qu’u N G olfeur peut désirer
me Muggli a répété clairement qu’elle ne se rendrait plus chez le professeur de golf. A la place, elle s’est abonnée au canal YouTube «meandmygolf». Il s’agit d’une sorte d’école de golf en ligne, et les deux professeurs anglais, Andy Proudman et Piers Ward, sont vraiment des types sympas. Mais ce qui est vraiment super, c’est que tous les mardis, ils organisent un challenge particulier et drôle. Lors de ces «Challenge Tuesdays» il s’agit, par exemple, de faire des putts de 100 yards, frapper gaiement à la Gilmore, jouer avec des clubs d’enfant ou voir qui peut faire les drives les plus longs avec un driver couvert d’une housse. Parfois les deux réussissent un par 3 uniquement avec un putter, parfois un par 5 uniquement avec un driver, ou ils font un tour les yeux bandés. Tout cela est vraiment très amusant et au moins aussi passionnant qu’une série à succès, mais surtout aussi très instructif. On se rend compte que, d’une part, le golf doit être pris beaucoup moins au sérieux que nous le faisons d’habitude, et d’autre part, les analyses du swing des deux Anglais sont vraiment parmi les meilleures sur Internet. En outre, les deux garçons sont très sympathiques et par-dessus tout très beaux, sans aucun bourrelet ou quelconque autre défaut. Mme Muggli n’a donc vraiment pas besoin d’un professeur de golf.
Évidemment, je lui ai conseillé de consulter un pro malgré YouTube. Quant à moi, je me rends une fois par semaine chez Dennis. M me Muggli trouve cela très drôle. Selon elle, quelqu’un qui s’appelle Dennis devrait plutôt se tourner vers le tennis. Puis, elle voulait savoir ce que Dennis pouvait encore m’apprendre, je joue déjà tellement bien à ses yeux.
J’essaie donc de lui expliquer que «bien» est très, très relatif et que, par-dessus tout, la balle est ronde et qu’on joue un jour comme ci et un jour comme ça. A peine a-t-on l’impression d’avoir tout saisi, on dégringole en bas de l’échelle parce qu’un nouveau problème se présente. Un jour, les drives partent tout droit et le lendemain, les balles fusent en long et en large dans les buissons. Parfois elles s’arrêtent à côté du drapeau alors qu’à d’autres moments on les enfonce dans le bunker. Et il devient quasiment impossible de les envoyer sur le green depuis cette position. Tout ce cirque se répète jour après jour, toujours avec d’autres variantes.
M me Muggli veut savoir si un jour on sait jouer comme il faut. Les oscillations ne sont certainement pas bonnes pour le système nerveux. Non. Et si mon pro est vraiment aussi extraordinaire que je le prétends. Oui. Elle insiste: «Mais si c’était le cas, il serait au chômage depuis longtemps, parce que ses élèves n’auraient plus besoin de ses services puisqu’ils savent jouer. A vrai dire, le problème ne se situe pas chez le pro mais au niveau de l’ignorance des joueurs. Il n’y a rien à redire à propos d’Andy and Piers (meandmygolf.com est vraiment génial), mais c’est un peu comme avec le sexe: une personne en chair et en os c’est quand même pas mal. Et de temps à autre une analyse vidéo n’est pas à négliger. M me Muggli est têtue: pour le sexe, elle n’a pas besoin d’analyse vidéo et encore moins d’un professeur. D’ailleurs, on peut même y prendre plaisir si l’on le fait moins bien qu’un professionnel.
www.frankbaumann.ch
Les références du PGA Catalunya Resort, ouvert en 1999, spécialement pour l’organisation des tournois de l’European Tour, restent incontestées. La destination faisant partie de l’European Tour, abrite le Stadium Course, parcours N° 1 en Espagne, mêlant de passionnantes aires de départ énergétiques avec des zones d’approches dramatiques, entrecoupées d’étangs. Bien que moins exigeant, le deuxième parcours de 18 trous, le Tour Course, revêt une beauté très particulière et inclut des défis à prendre au sérieux.
À l’écart des parcours, le resort se présente comme un endroit multifacette qui garantit une expérience aboutie de style grâce au nouvel hôtel cinq étoiles Camiral. Avec cet établissement luxueux de 145 chambres, ouvert en septembre dernier, l’ensemble du site entre dans une nouvelle dimension et accroît les capacités de restauration de la station qui comprennent maintenant à côté du célèbre bistrot du clubhouse, le restaurant à la carte 1477, un bistrot lounge et un bar au bord de la piscine. De plus, l’hôtel Camiral dispose d’installations améliorées pour la santé et le bien-être qui comprennent une salle de fitness avec un équipement dernière génération, une offre de cours de circuit training jusqu’au spinning, ainsi qu’une piscine d’une longueur de 25 m. En outre, l’unique situation du PGA Catalunya Resort, proche du bord de mer et des Pyrénées, permet diverses activités, comme, par exemple, des tours privés en bateau, des vols en montgolfière, des tours en Segway ou du sky diving. L’organisation de toutes ces activités est proposée par l’hôtel. Le Kids’ Club de l’hôtel Camiral prouve que le PGA Catalunya Resort s’est davantage tourné vers les familles. D’ailleurs le nouveau Forest Park avec tyrolienne,
cordes d’escalade et sentier à travers les luxuriantes cimes des pins, offrent des activités incroyables pour toute la famille.
Être propriétaire immobilier ici ne signifie pas seulement avoir deux parcours de golf de la plus haute catégorie devant sa porte. Les habitants vivent actuellement dans un resort moderne, variée et axée sur le service, et cela au cœur d’une région qui compte une multitude de restaurants gastronomiques de tout premier ordre avec pas moins de 20 étoiles Michelin sur la seule Costa Brava, une grande diversité de possibilités de sport et loisirs, et d’innombrables attractions culturelles. Le site de 300 ha, de faible densité, dispose d’une série de villas, villas terrasses, maisons contiguës et appartements aménagées avec exigence: espace intérieur ouvert ainsi qu’une vue sur le parcours, les forêts abondantes et autres montagnes. Leur architecture moderne s’intègre parfaitement dans l’environnement et se distingue par des lignes affirmées et droites et l’utilisation prédominante du verre. L’acquisition d’un appartement au PGA Catalunya Resort constitue, en plus, une véritable opportunité d’investissement. Malgré le grand nombre de nouveaux biens immobiliers, le resort n’en est qu’au début d’un projet prévu sur plus de trois ans et pesant plus de 53 millions d’euros. Des terrains de football, des courts de tennis, un
centre équestre et un étang de baignade artificiel sont encore prévus et tout cela à moins d’une heure de Barcelone, la capitale de la Catalogne, à 20 minutes des plages de la Costa Brava et à 15 minutes de la prestigieuse ville historique de Gérone.
L’endroit est facilement accessible depuis toute l’Europe, grâce à deux aéroports internationaux qui se trouvent dans la région, et les liaisons ferroviaires et routières.
Mais bien que les attractions du PGA soient toujours plus diversifiées, l’endroit demeure sans conteste une oasis pour les golfeurs. Un climat féérique tout au long de l’année et des terrains étendus d’entraînements en font un lieu idéal de retraite pour les golfeurs en hiver.
Pourquoi aller ailleurs?
Vous trouverez de plus amples informations sur les offres golfique et les biens immobiliers au PGA Catalunya Resort sur www.pgacatalunya.com
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Téléphone golf: +34 972 472 577
Pour son 30e tournoi sur le Challenge
Tour, Joel Girrbach a remporté une première victoire sur le circuit pro avec la manière. Professionnel depuis trois ans, ce jeune entrepreneur est devenu «un peu plus posé» et, pour la première fois, il est accompagné d’un caddie à plein temps. Tout le reste, Joel Girrbach s’en occupe seul, même après ce succès à domicile.
Stefan Waldvogel
ans, c’est le temps que les fans de golf suisses auront dû attendre pour fêter une victoire helvétique sur le Challenge Tour. Avec le Swiss Challenge, Joel Girrbach a remporté peu de temps avant son 24e anniversaire son premier tournoi professionnel, et cela à domicile. «Ce qui rend ce premier succès encore plus spécial», a-t-il déclaré après avoir essuyé quelques larmes d’émotion. Mais le Thurgovien n’aura pas eu le temps de fêter bien longtemps. «Nous avons pris un repas convivial dimanche à la maison. Pour être franc, j’étais assez claqué, et aussi secoué», raconte Joel Girrbach avant de se rendre à son prochain tournoi en Belgique. Il serait déjà parti lundi en voiture, mais, en raison de sa victoire et du 26 e anniversaire de son amie Jeanine ce jour-là, tous deux se sont offerts une «journée de vacances relaxe». Après la Belgique, Joel Girrbach fera comme prévu l’impasse sur deux tournois: «Cette victoire tôt dans la saison me donne surtout une sécurité au niveau de la planification de cette saison et de la prochaine.» La carte du Challenge Tour
assurée, le Thurgovien peut maintenant viser son objectif principal: «Le top 15 du classement annuel se qualifie sur l’European Tour, tout le monde veut en être.»
Situation confortable
Après le KPMG Open en Belgique, seuls sept des vingt-sept tournois du Challenge Tour ont été joués, et à ce stade aucun Suisse ne s’est jamais retrouvé en aussi bonne position. Sa victoire au Swiss Challenge a fait progresser Joel Girrbach du 83e au 5e rang. «Beaucoup de choses peuvent encore se passer, mais c’est une situation confortable», commentait-il à froid. Son meilleur résultat professionnel jusque-là était une deuxième place obtenue en Egypte il y a plus d’une année. A l’époque, le Thurgovien dépendait encore de wildcards pour jouer les compétitions, maintenant il peut faire son choix parmi les tournois du calendrier. Le joueur de Lipperswil a l’intention de jouer une vingtaine de tournois, avec une semaine de pause en été et une autre en automne. Si le Tour s’appelle European Challenge Tour et que la plupart des
tournois se jouent en Europe, certains tournois ont également lieu au Kazakhstan ou en Chine, par exemple. Les comptes seront faits après la finale début novembre à Oman. Une grande partie des 27 200 euros de prize money que Joel Girrbach a empoché va passer dans les prochains voyages. «Quelque 35% de ce montant vont directement aux impôts et le caddie reçoit, outre son forfait hebdomadaire, une participation de 10%», explique Joel Girrbach. Cette première expérience avec un caddie professionnel s’est «avérée déjà bien utile» pour ce joueur plutôt fonceur. Un premier contact a eu lieu après le tournoi au Kenya, et l’Australien Ryan Sander, 42 ans, s’est mis à conseiller et soutenir Joel Girrbach dès le deuxième tournoi: «Ryan sait aussi me freiner si nécessaire, et je prends auprès de lui un deuxième avis. De plus, je profite de son expérience, comme joueur et aussi comme entraîneur.» Une situation relativement nouvelle pour Joel Girrbach, qui, pour sa troisième année au niveau professionnel, est devenu un peu plus posé: «L’expérience aide, on sait à peu près ce qui nous attend.» Mais sa
tendance au perfectionnisme n’a pas changé: «Je suis très bien organisé. Quand je sais que tout joue avec l’organisation, cela facilite mon jeu», raconte ce jeune entrepreneur qui s’occupe lui-même de réserver ses hôtels, ses vols, les voitures de location, et gère aussi «naturellement» son site web, les médias sociaux etc. Une situation qui ne va pas beaucoup changer pour le moment, à moins que Joel Girrbach ne gagne après le Swiss Challenge encore deux autres tournois durant la saison. Il se qualifierait alors directement pour l’European Tour. Mais le Thurgovien est réaliste: «Ce serait naturellement une belle option, mais je connais mes concurrents. Ils peuvent également figurer au top après un bon weekend. Il est clair que je me rends sur chaque tournoi pour gagner, et que cette première victoire me donne encore plus de confiance pour être au top, mais il faut aussi que tout s’ajuste, comme au Golf Sempachersee.»
Surnom «Schöggu» ou «Schölli»
Né 19.7.1993 à Kreuzlingen
Famille sa maman Jeannette, son père Gerald et ses deux sæurs Sarah et Linda
Profession sportif professionnel
Taille 1m 80
Poids 80 kg
Origine Oberägeri ZG
Nationalités suisse et allemande
Domicile Ermatingen TG
Ecoles école primaire de Tägerwilen; secondaire à la Nationale Elitesportschule TG, Kreuzlingen; 2009-2012 filière commerciale au Centre de formation professionnelle de Weinfelden
Formation agent d’assurance (diplôme obtenu en 2012)
Hobbies golf (depuis 2001), ski et tout ce qui touche au sport
Club GC Lipperswil www.golfswitzerland.ch
On aura tout vu pendant les quatre jours du Swiss Challenge. A mi-tournoi, Joel Girrbach, 9e, faisait encore partie des suiveurs, avant de ne faire au début du weekend qu’une bouchée de ses concurrents. Le samedi, il se retrouvait dans les premiers après neuf trous, grâce à quatre birdies et un eagle. Son score de 64, soit sept coups sous le par, lui assurait la position de leader au tour final. «Je m’étais déjà retrouvé dans le dernier flight, et je suis resté étonnamment calme toute la journée. Bien entendu, le fait que mon jeu ait été extrêmement solide m’a été utile, et en même temps mes concurrents directs ont fait quelques fautes. Je suis presque arrivé à profiter du tour final devant ce public génial, même si j’ai dû rester concentré jusqu’au bout», raconte, enthousiaste, le Thurgovien en évoquant le sentiment particulier éprouvé sur le parcours.
Le dernier succès suisse sur le Challenge Tour est seulement le septième titre remporté par un Helvète sur le deuxième Tour européen en importance. Le dernier à avoir décroché une victoire était André Bossert, il y a neuf ans en Autriche. C’est également lui qui avait remporté le premier titre, en juillet 1990 à Neuchâtel.
Nom Turnois et lieu Date
Joel Girrbach Swiss Challenge 2017
André Bossert NÖ Open Ramsau 2008
Juan Ciola Österreich Open 1999
Dimitri Bieri Norwegen Open 1997
Paolo Quirici Neuchâtel Open 1993
André Bossert Kenia Open 1992
André Bossert Neuchâtel Open 1990
u n duo qui déroule: Joel g irrbach et son caddie australien, ryan Sander.
La carte du Challenge Tour assurée, le Thurgovien peut maintenant viser son objectif principal: «Le top 15 du classement annuel se qualifie sur l’European Tour, tout le monde veut en être.»le vainqueur interrogé par le speaker m ichael Sokoll.
Mais, comme toujours, la chance a aussi dû intervenir. Par exemple lorsque sa balle, au départ du trou n° 10, a terminé à quelques centimètres du hors-limites. Il lui a aussi fallu du savoir-faire, comme lorsqu’il a sorti sans trembler sa balle depuis le rough et l’a mise sur le green. Alors que, sur ce trou, il avait chaque fois joué un birdie les trois jours précédents du tournoi, il rendait un bogey au dernier tour. A cause d’une inattention sur le green… Trois trous plus tard, il choisissait de jouer sa balle du rough de façon prudente, la pitchait au drapeau et faisait entrer le putt, signant un par important.
Six birdies permettaient à Joel Girrbach de consolider de façon souveraine son avance. Pendant un court moment, son avantage sur ses concurrents s’est élevé à cinq coups. «C’est sur le green n° 17 que j’ai vraiment été sûr pour la première fois de la victoire. Mon concurrent direct, Chase Koepka, venait de mettre sa balle dans l’eau. Là, j’ai su que plus rien ne pourrait m’arriver.»
christian Keppler a observé pendant deux jours le Swiss challenge de l’intérieur. il livre ses impressions, entre parking vip et forcaddie au trou n° 9.
«Cela faisait longtemps déjà que l’idée de m’inscrire comme bénévole au Swiss Challenge me trottait dans la tête. Voir une fois ce qui se passe dans les coulisses d’un tournoi de golf professionnel est une chose qui m’intéressait.
Cette année, tout a joué et j’ai pu réserver les jours du tournoi dans mon agenda. Vendredi et samedi de Pentecôte, je me suis retrouvé au Golf Sempachersee parmi presque trois cents bénévoles. Mes collègues m’ont salué cordialement à mon arrivée et m’ont indiqué un endroit où parquer ma voiture. Les installations de Sempachersee ont complètement changé depuis la séance d’information un mois auparavant.
Une tribune et des tentes ont été installées autour du green n° 18. Partout régnait une activité fébrile. Mon premier point d’accueil était la petite tente des bénévoles près du tee n° 1. Ici aussi on m’a cordialement accueilli, habillé et équipé de pied en cap pour mon activité. Le nombre de «goodies» que les volontaires reçoivent m’a surpris. Des lunettes de soleil aux bons de repas, tout a été pensé pour rendre l’engagement sur le terrain plus agréable.
Dans ma convocation j’avais lu que ma première tâche était prévue au niveau «Logistics VIP 1». Cela signifie surveiller le parking VIP près du driving range et contrôler qu’aucun véhicule non autorisé ne stationne à cet endroit. Ce sont surtout les joueurs qui se montrent les plus indisciplinés et essaient parfois d’y garer leur voiture, bien qu’on leur ait attribué d’autres places, m’a expliqué mon responsable lors de l’introduction. Mais les joueurs semblaient respecter les consignes de stationnement, mes collègues ont fait du bon travail lors du contrôle préalable, si bien qu’il n’y avait pas grand-chose à y faire. On m’a donc spontanéChristian keppler, bénévole.
Joel Girrbach se rendait sur le dernier trou avec un score de dix-sept sous le par et quatre coups d’avance. Son drive terminait dans un bunker de fairway, et de là il jouait sa balle dans le bunker derrière le green. On sentait pour la première fois des signes de nervosité, mais ce double bogey à l’avant-dernier trou est resté sans conséquence.
«Ça m’a énervé, naturellement», a reconnu le perfectionniste, tout en ajoutant en riant: «Heureusement que j’ai gardé les mauvais coups pour la fin, ils n’ont pas pu faire trop de dégâts.»
l a pluie avant le champagne
Le matin de la finale, les tee-times ont dû être repoussés quatre fois en raison de fortes chutes de pluie, et juste avant 18 heures il restait encore deux putts à jouer avant que cette victoire historique ne devienne réalité. Son amie Jeanine et sa famille durent faire preuve d’un peu de patience avant de pouvoir serrer dans leurs bras le héros de Sempachersee. Paolo Quirici fut le premier à s’élancer sur le green, en profitant pour arroser généreusement de champagne son «successeur» au Swiss Challenge, avant de le serrer sur son cœur. Comme à la lutte, ses collègues soulevèrent triomphalement les
80 kilos du vainqueur sur leurs épaules avant qu’il ait droit aux embrassades de ses proches. Au départ, ses parents avaient prévu de passer Pentecôte à Majorque. «Nous avons réalisé un peu tard que le Swiss Challenge avait lieu cette semaine-là et, par chance, nous sommes rentrés plus vite à la maison pour être présents ici», a spontanément raconté Jeannette, la maman, à l’animateur Michael Sokoll.
Cette victoire suisse a évidemment fait un peu d’ombre aux bonnes prestations des autres Helvètes. Benjamin Rusch, collègue de Joel Girrbach à Lipperswil, s’est maintenu sous le par durant quatre tours, et son score de -10 pour le tournoi est synonyme d’un 12e rang partagé. Le Zurichois Marco Iten, récemment passé pro, a terminé à la 39e place (-4). Luca Galliano, le Tessinois vivant en Italie, s’est également qualifié pour le cut, terminant 48e parmi 63 finalistes.
perry cohen porte
le S couleur S de l’aSg
Il a participé pour la première fois au Swiss Challenge et a un tournoi sur le circuit professionnel. A cette occasion, l’amateur Perry Cohen, double national suisse et américain, a
aussi porté pour la première fois les couleurs de l’ASG. L’étudiant de 21 ans à fait sensation avec un premier tour de 67, occupant le 3e rang provisoire comme meilleur Suisse. Après avoir rendu une carte de 74 vendredi, il a dû constater que la ligne du cut bougeait irrémédiablement vers le haut sur le tableau. Ce fut finalement son bogey au tout dernier trou qui l’a éjecté du tournoi: «J’étais forcément déçu mais je compte sur un Championnat d’Europe réussi avec ma nouvelle équipe.»
ment attribué une autre tâche: je devais remplacer un marshall fixe. On m’a expliqué cette activité lors d’une courte introduction. Avec mes collègues, J’ai été occupé pour le reste de la journée à faire respecter le silence sur les greens n° 8 et 13, très proches. L’orage est venu jouer les trouble-fête, provoquant une interruption de jeu. Le plan d’évacuation prévoyait que nous récupérions les joueurs et attendions les instructions sur le «panorama range». Après quelques minutes, nous avons pu nous rendre au clubhouse, où nous espérions recevoir d’autres instructions. On pouvait sentir la nervosité des joueurs qui ne savaient pas quand et comment ils pourraient reprendre le jeu. La décision de poursuivre le tournoi est tombée une heure après l’interruption, ce fut un soulagement pour les pros comme pour nous, les volontaires. Le deuxième tour a donc pu être joué jusqu’au bout, avec un peu de retard.
Le samedi, ma tâche était claire: forecaddie sur le trou n° 9. Je me réjouissais beaucoup de ce travail, car sur le fairway on a un contact avec les joueurs et on peut les voir de près. J’ai eu assez de temps pour trouver le meilleur endroit pour observer les balles avant que les premiers
flights n’arrivent sur le tee, et j’en ai profité pour discuter un peu avec les autres volontaires. Un grand nombre d’entre eux sont bénévoles depuis des années au Swiss Challenge. La plupart passe quatre jours au tournoi, et certains dorment même dans un campingcar sur le parking du driving range. D’autres, comme moi, sont ici pour la première fois. J’ai remarqué que les bénévoles viennent de la Suisse entière. Tous sont unis par une même passion pour le golf. L’ambiance entre les volontaires était excellente et durant ces deux jours j’ai fait la connaissance de plusieurs personnes intéressantes.
J’étais un peu nerveux lorsque le premier flight est arrivé, car je n’étais pas sûr de voir les balles, et surtout de les trouver. Je devais agiter un drapeau vert si je voyais la balle et un drapeau rouge si je n’étais pas sûr ou si la balle terminait dans le hors-limite. Je devais également marquer la position de la balle avec de petits drapeaux noirs quand cette dernière était difficile à trouver ou tombée dans un obstacle d’eau. Je n’ai finalement dû utiliser le drapeau rouge qu’une seule fois. Quelques balles ont fini dans l’eau, mais j’ai vu et trouvé toutes les autres sans problème. Pour moi, golfeur amateur, il était très impressionnant de
voir comme les pros réussissent à sortir leur balle d’une situation difficile et à la mettre sur le green. Les deux eagles réalisés le samedi après-midi sur «mon» trou ont été naturellement très remarqués. Joel Girrbach a d’abord enquillé sa balle d’une distance de 140 mètres, et dans le flight suivant c’est le deuxième coup parfait de l’Américain Chase Koepka qui a fini dans le trou. Les joueurs étaient d’humeur variable. Certains m’ont remercié et ont échangé quelques mots, d’autres, très concentrés, ne m’ont même pas remarqué. Mon engagement a pris fin lorsque le dernier flight a quitté le green. Le green fee reçu pour jouer une partie sur le parcours de Sempachersee est exactement le cadeau qu’il me fallait. J’ai maintenant la possibilité de tenter ma chance pour réaliser un eagle sur le trou no 9. En résumé, ces deux jours comme volontaire étaient une très bonne expérience. Il est passionnant de voir tout ce qu’il faut pour organiser une manifestation de cette envergure, et aussi combien l’enthousiasme et la passion des bénévoles sont motivants.»
Ils ont grappillé les autographes et demandé des balles aux pros: lors du deuxième Swiss Challenge Juniors Day, les enfants entre 7 et 14 ans ont aussi participé à une compétition de drives, chip & putts. Sous un soleil de plomb, quelque 82 kids de 16 clubs de golf suisses se sont affrontés individuellement et par équipe. Des coaches les ont accueillis dans la tente ASG et Swiss PGA et les ont équipés de sacs à dos, casquettes, boissons et fruits. Il y avait une ambiance répartis en groupes d’attente joyeuse pendant que les jeunes étaient répartis en groupes parmi les pros. Une petite séance d’information et c’était parti. Les girls et boys ont tenté d’approcher autant que possible leurs chips et leurs putts des trous d’entraînement au Golf Sempachersee, avant de frapper des drives aussi longs que possible sur le practice. Au moyen du système de radar ultra-moderne FlightScope les distances ont été enregistrées sur le driving range, puis évaluées par les pros de la Swiss PGA. Les enfants devaient faire preuve de précision entre les hors-limites à gauche et à droite. Le plaisir de jouer et de se mesurer aux autres, la concentration et la compétitivité alternaient avec des éclats de rire et parfois même une petite larme après un exercice raté chez les plus petits. Mais les applaudissements fusaient même si un putt de quinze mètres s’arrêtait quelques centimètres avant le trou… L’enthousiasme de ces golfeurs en herbe était franchement contagieux. Après un hot-dog sur la terrasse du clubhouse et un repos mérité à l’ombre, les jeunes attaquaient la deuxième partie du programme. Le soir ils ont décoré leurs casquettes, shirts et autres objets des autographes de Marco Iten, Joel Girrbach et cie. Peu après que le leader Joel Girrbach eut signé sa carte de score et d’innombrables souvenirs, ce fut le moment de la remise des prix du Juniors Day. Tous les 82 girls et boys ont reçu un certificat et les meilleurs des catégories U10 à U14 ont pu choisir un prix sur la table richement dotée de cadeaux divers. La compétition par équipe a été remportée par Bâle, devant Wylihof 1, puis Erlen et Nuolen.
Vingt-quatre heures plus tard, il y a eu une toute autre raison de faire a fête. Après les discours officiels de la remise des prix, Daniel Weber, directeur du tournoi, a appelé sur la scène le coordinateur des quelque trois cents bénévoles. Un geste qui n’avait rien d’extraordinaire, sauf que Beat Wälchli, également vicecapitaine des seniors, a fêté
en ce jour de finale son 70e anniversaire. Sur le parcours dès 5 heures du matin, sous la pluie, ce senior en pleine forme a été fêté en bonne et due forme dans la soirée. Beat Wälchli est responsable des bénévoles du Swiss Challenge depuis cinq ans. En compagnie de son épouse Annemarie, il souhaite «continuer encore pendant quelques années».
Etudier tout en jouant au golf à haut niveau, il semble que cela ne soit possible que dans une université étrangère. Les sœurs Kim et Morgane Métraux, mais aussi Albane Valenzuela, ont prouvé qu’elles sont capables de jouer dans l’élite, même aux Etats-Unis. De nombreux autres amateurs suisses ont également décidé de se frotter à cette concurrence.
Stefan Waldvogel
Il avait prévu à la base de passer une année d’échange dans une high school américaine, car il appréciait les USA, mais Marc Chatelain a finalement accompli toutes ses études à la Duke University. «J’y étais du milieu à la fin des années 1990, et à l’époque j’étais vraiment une exception», se souvient le pro, actuellement «head of coaching» à l’ASG. Aujourd’hui, Marc Chatelain suit les dix-huit jeunes amateurs qui passent la plus grande partie de l’année à l’étranger et ne s’entraînent qu’en été avec les équipes élite régionales. Tous ou presque fréquentent une high school ou un college aux USA (voir tableau). «Nulle part ailleurs le système universitaire dans son entier n’est autant orienté vers le sport», raconte Marc Chatelain qui le sait d’expérience. En Suisse, il n’est pratiquement pas possible de combiner les études avec les heures d’entraînement nécessaires au golf d’élite, observe le coach. Voici le programme «normal» des universités américaines: fitness avant le petit-déjeuner, enseignement jusqu’à midi, puis entraînement.
La NCAA, l’organisation faîtière, impose entre autres vingt heures au maximum par semaine d’entraînement en équipe, plus les entraînements individuels et, bien entendu, les tournois. C’est toujours la compétition qui prime. «Aux Etats-Unis, je dois jouer chaque semaine avec l’équipe universitaire. Des onze étudiants du cadre, tout au plus cinq ou six se rendent aux tournois», raconte Philip Weppernig. C’est la pression normale qui règne dans la plus haute division de l’US college golf à l’Université Eastern Michigan.
HigH scHools de plus en plus prisées Apprendre à gérer cette concurrence permanente est, pour Philip Weppernig, le plus grand avantage. «Aux USA, tu as chaque jour un ou deux coaches qui t’observent à l’entraînement ou en qualification. Si tu te comportes mal ou que tu n’es pas motivé, cela a des conséquences», explique-t-il. Son bachelor en
finances en poche, Philip Weppernig va prochainement tenter de s’imposer dans le golf professionnel. Son petit fère Michael suit ses traces et commencera en automne le «junior college» au Texas. Suivre le gymnase à l’étranger, le phénomène est relativement nouveau. Jayson Iten (17 ans), du Golfclub Ybrig, fréquente depuis deux ans déjà une high school en Floride, tout comme Niels Schmidlin, 16 ans, et Florian Blatti. Tous trois s’entraînent à la Bishops Gate Golf Academy mais fréquentent des écoles différentes. «Ma high school m’offre toutes les structures et me soutient à 100% pour me permettre de réaliser mes objectifs sportifs», explique Jayson Iten. Celui-ci doit quand toujours rattraper certaines matières durant les vacances d’été. A la high school, les étudiants doivent eux-mêmes s’occuper de tout ce qui concerne le golf. De l’entraîneur au préparateur physique, en passant par le
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coach mental, tout doit être organisé et naturellement financé de façon privée. Contrairement à l’université, les équipes ne jouent pas un grand rôle au niveau de la high school. On ne s’entraîne en commun qu’en septembre et octobre, quand ont lieu les tournois des high schools. Malgré tout, à ce stade le sport est déjà «très important», remarque Jayson Iten. «Le sport jouit d’un grand prestige et fait la réputation d’une école. Les enseignants et l’école attendent des sportifs qui profitent de certains privilèges qu’ils s’engagent à fond pour l’école et qu’ils aient un comportement social exemplaire», dit-il d’expérience. Le niveau de formation est comparable à celui de la Suisse: «Je dirais que le niveau de mon école est à peu près le même que celui du gymnase privé de ma sœur jumelle Jill, à Einsiedeln.»
«Les écoles de sport en Suisse offrent un bon socle, le sport et la formation y sont bien combinés», affirme Marc Chatelain. Difficile de dire à quel moment le passage à l’étranger est le plus adapté: «L’Amérique séduit beaucoup de jeunes, mais ce n’est pas la meilleure voie pour tous.». Visiblement, le passage aux USA a été «la meilleure voie» pour les sœurs Kim et Morgane Métraux, qui se sont fait une place dans l’équipe élite de la Florida State University ces trois dernières années. Pour Morgane Métraux, «la période du college est une expérience magnifique pour toute la vie». La Lausannoise a remporté trois titres individuels durant la saison, égalisant le record de l’école. Ses prestations académiques sont au diapason. «L’investissement au niveau des études est supérieur à ce qu’on avait pensé», déclarent les deux sœurs. Les quinze heures d’enseignement «n’ont l’air de rien», mais avec les présentations, les examens et les autres devoirs, cela fait beaucoup de travail, ajoute Kim Métraux. Toutes deux termineront leurs études en business management le printemps prochain et tenteront ensuite leur chance comme proettes aux USA. Mais elles le savent déjà: «Les études aux USA étaient la meilleure décision à prendre.»
Albane Valenzuela passe sa première année à l’Université de Stanford et, grâce à une victoire individuelle, elle a déjà mené son équipe en finale régionale avec les 24 meilleures équipes universitaires sur les 656 (!) que compte le «college golf» féminin. A titre de comparaison: en 1981, seules 125 universités disposaient d’une équipe féminine. Selon le classement de Golfweek, Stanford est numéro deux du pays, et lors de la grande finale de la NCAA, qui a eu lieu fin mai, l’université élitiste s’est classée au 3e rang ex-aequo après avoir perdu d’un cheveu en demi-finale. La première des quatre années
qu’Albane va passer à Stanford n’a pas été réussie qu’au niveau sportif. «Chaque jour, j’ai appris quelque chose de nouveau ou rencontré des gens fascinants», déclare-t-elle. L’année s’est moins bien déroulée pour Azelia Meichtry, scolarisée en Afrique du Sud. La Valaisanne a été blessée pendant la plus grande partie de la saison, mais malgré tout elle a réussi à se maintenir à la 4e place des joueuses suisses, au top 70 du classement mondial des joueuses amateur.
l es dames ont un avantage
«Un nombre si élevé de joueuses dans l’élite sort de l’ordinaire. C’est la première fois que cela arrive», constate Marc Chatelain. Les trois golfeuses citées bénéficient aux USA d’une bourse d’études complète, ce qui veut dire qu’outre l’écolage, les frais d’hébergement et l’entraînement golfique sont aussi pris en charge par l’université. Sans bourse, une année d’études aux Etats-Unis coûte de 30 à 50 000 dollars minimum. Les dames, en tout cas au niveau des bourses universitaires, ont pour une fois un avantage. Selon le règlement de la NCAA, les soutiens financiers doivent être répartis exactement de la même façon entre les deux sexes. Comme toutes les universités distribuent de nombreuses bourses pour le football, le sport roi, elles sont également obligées d’en attribuer un nombre identique aux jeunes femmes. C’est pourquoi le hockey sur gazon est, par exemple, un sport exclusivement féminin dans les universités américaines. «Le golf aussi obtient en principe un financement grâce au football et au basketball», explique Marc Chatelain. Pratiquement toutes les grandes universités disposent de leur propre parcours de golf avec aires d’entraînement adaptées.
De bonnes prestations sportives attirent l’attention sur les universités et contribuent à une certaine renommée au niveau national.
Ce qui attire logiquement les meilleurs athlètes. Il est intéressant de constater que beaucoup d’étudiants «normaux», sans ambitions sportives, font aussi leur choix par rapport à la qualité des équipes sportives, outre la formation académique, bien entendu. «Ce qui est tout à fait remarquable», pour Marc Chatelain.
Cependant, les différences entre écoles au niveau de la formation sont «énormes» selon lui. Rien d’étonnant: on compte un millier d’universités aux Etats-Unis, et pour elles, c’est avant tout un business. «De bons résultats au niveau du sport et dans les autres classements attirent de nouveaux étudiants payants. Il vaut donc la peine pour les universités d’investir pour attirer à soi les meilleurs talents», résume Marc Chatelain. La masse d’argent que les universités américaines investissent dans leurs athlètes et leurs coaches est «incroyable», observe également Sasha Wortelboer, qui terminera ses études dans le Connecticut le printemps prochain. Comme la plupart des golfeurs suisses étudiant aux USA, le Lausannois de 21 ans rêve de se lancer dans une carrière professionnelle. Son séjour aux Etats-Unis est «une chance et une expérience incroyables que je vais apprécier toute ma vie». Son collègue Louis Bemberg est du même avis: «Jouer au college golf en Amérique n’est pas toujours facile mais c’est la meilleure période et une grande expérience pour toute ta vie.»
Quand on demande aux étudiants ce qui leur manque le plus aux USA, ils sont unanimes: «La famille, les amis et la nourriture.» Valentina Müller déclare «en avoir déjà assez des burgers et des bagels». Florian Blatti regrette non seulement les spécialités suisses, mais surtout «la qualité et le goût, comparés aux produits industriels des supermarchés américains».
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Dans un paysage idyllique autour de Bad Bellingen (20 km de Bale), le Resort dispose de 4 terrains de golf. 36 fairways offrent un panorama splendide sur les Alpes, la Forêt-Noire et les Vosges et parlent aux joueurs de tous les niveaux de compétence. 2 parcours de golf spectaculaires ont été également aménagés à Hombourg / Alsace, dans une zone boisée autour d‘un château du 18ème siècle. L´hôtel Hebelhof et les Appartements Sport & Wellness (4 étoiles) avec piscine, salle de Fitness, sauna, salle de massage, restaurant complètent judicieusement l‘offre du Golfresort.
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Dès la saison prochaine, l’Association suisse de golf (ASG) distribuera directement les cartes ASG aux joueurs ASGI, et à partir de 2019 également aux détenteurs d’une ASG GolfCard Migros. De plus, la gestion des handicaps sera centralisée. Il est important de savoir que pratiquement rien ne changera pour les golfeuses et golfeurs, selon Jean-Marc Mommer, président de l’ASG.
Interv I eW Stefan WaldvogelQuelle est la décision exacte du comité de l’asg?
Les contrats avec l’ASGI et la Migros ont été en viegueur pendant dix ans. Dès le début de l’année prochaine, l’ASG vendra directement les licences de sport au lieu d’en laisser le soin à l’ASGI et la Migros. A partir de 2018, nous allons gérer chez nous, de façon centralisée, tous les handicaps des membres ASGI, et les golfeuses et golfeurs indépendants recevront les cartes depuis notre
bureau. Un an plus tard, ce sera pareil pour les détenteurs d’une ASG GolfCard Migros.
Quelle a été la réaction de vos partenaires contractuels envers cette nouvelle situation?
Elle a été très professionnelle.
ils auraient pu le comprendre comme une déclaration de guerre contre les organisations du golf public?
Ce n’est pas notre intention. Nous sommes conscients de leur impact sur la démocratisation du golf, mais en même temps nous devons nous soucier des intérêts des clubs et de l’avenir du golf. Les clubs forment la base de notre sport car sans parcours, personne ne pourra jouer. Le nombre de golfeurs indépendants a augmenté rapidement au cours de ces dernières années. Actuellement, ils représentent environ 40% des plus de 90 000 golfeuses et golfeurs en Suisse. Il est donc logique qu’en qualité d’association faitière nous voulons maintenir un contrôle sur cette évolution. Nous souhaitons que l’ASGI et la Migros continuent l’organisation de leurs tournois et événements et c’est pourquoi nous désirons repartir sur une nouvelle base. Dans le même temps, notre objectif est d’inciter plus de golfeurs indépendants à rejoindre un club et à devenir membres.
l e prix de la carte asg augmentera alors à partir de 2018?
Non, certainement pas. Nous voulons convaincre le plus grand nombre de golfeuses et golfeurs et cela avec un prix en dessous de 300 francs. Les détails ne sont pas encore définitifs. Nous sommes évidemment encore en discussion avec les clubs.
Que se passera-t-il avec les recettes de la vente des cartes?
Déjà maintenant, les golfeurs indépendants paient à l’Association le même montant que tous les autres golfeurs pour leur licence, à savoir 85 francs. Après déduction de ce montant, les recettes de la vente des cartes s’élèvent actuellement à près de sept millions de francs. Ceci dit, nous comptons sur un montant substantiel de la vente, qui revien-
dra directement et en toute transparence à tous les clubs. Actuellement il est trop tôt pour avancer des chiffres. Les clubs profiteront directement du succès de la nouvelle carte Public ASG.
Quels seront les changements pour les golfeurs indépendants existants?
Il n’y en aura pour ainsi dire pas. Ils recevront leur carte directement de l’ASG au lieu de l’ASGI ou de la Migros GolfCard. La commande de la carte était déjà centralisée avant et passait par l’ASG. Dorénavant nous serons les interlocuteurs de nos clients. Pratiquement, rien ne changera à part le numéro de téléphone. Nous informerons directement les membres concernés et nous nous réjouissons du contact. Bien entendu, nous engagerons du personnel supplémentaire pour être prêts à partir de 2018.
dans le passé, il y avait une certaine concurrence entre la migros et l’asgi. ne risquons-nous pas de perdre des golfeuses et golfeurs dès 2019 en raison du nouveau monopole?
Je ne le pense pas. Nous voulons gérer la croissance avec une approche active et responsable. Nous maintenons notre objectif d’acquérir 10 000 golfeurs supplémentaires jusqu’à 2020 avec la campagne «Golf – it’s magic!». Nous voulons que le golf reste attractif, mais nous voulons également soutenir les investissements dans les parcours pour qu’ils puissent continuer d’exister et de s’améliorer.
apparemment, il y avait d’autres organisations qui voulaient également créer une asg card? a quel point ceci a-t-il influencé votre décision?
Il y a eu des demandes dans ce sens et il n’aurait pas été possible de les refuser pour des raisons relevant du droit de la concurrence. En reprenant la vente des cartes, ces discussions sont terminées. Avec des organisations supplémentaires, les clubs auraient été mis davantage sous pression, ce que nous voulions éviter.
Dès la fin de cette année, les joueurs indépendants non-membres d’un club obtiendront leur carte ASG avec la gestion de leur handicap directement de l’Association Suisse de Golf à Epalinges/Lausanne.
Nous cherchons un responsable (H/F) marketing & communication pour la promotion et la vente des licences aux joueurs indépendants non-membres d’un club. Vous devez connaitre le monde du golf. Vous travaillerez en étroite collaboration avec les responsables des clubs afin d’assurer un développement harmonieux du golf en Suisse. Le/la responsable de la promotion de la carte ASG pour les joueurs indépendants est chargé d’élaborer les stratégies nécessaires, de proposer et organiser des événements auprès des golfeurs et du grand public, de gérer la communication avec les joueurs indépendants ainsi que les communiqués de presse. En collaboration avec les responsables des clubs, il/elle soutient la promotion des juniors.
Nous cherchons également des collaborateurs (H/F) responsables de la gestion administrative des golfeurs indépendants: traitement des demandes d’admission, gestion des membres avec le système PC Caddie, correspondance, support pour toutes questions sportives sur le golf, le handicap et les tournois. La mise à jour du site internet et la communication régulière via circulaire et Newsletter font partie des tâches principales.
Le/la responsable de la gestion administrative soutient le travail du responsable marketing & communication et participe aux événements de l’ASG.
Vous êtes golfeur/golfeuse et intéressé-e par un nouveau challenge dans le monde du golf? Vous avec une formation supérieure et vous maîtrisez le français et le suisse allemand (italien et anglais sont en atout). Vous êtes à l’aise avec la communication digitale et les programmes informatiques courants (Word, Excel, Outlook, PowerPoint, Publisher …) alors nous aimerions faire votre connaissance!
Nous vous remercions de nous faire parvenir votre candidature (CV et références) à l’adresse email suivante: info@asg.ch à l’attention de Mme Barbara Albisetti, secrétaire générale.
présent au premier casting et a rencontré l’organisateur Stefan Klameth.
Stefan Waldvogel«Il s’agit de golf, mais pas au sens traditionnel. C’est surtout une expérience et une aventure dont l’issue est encore inconnue», résume Stefan Klameth. Longtemps journaliste reporter d’images à TeleZüri, il est lui-même un golfeur enthousiaste. Il travaille depuis sept ans comme producteur indépendant en Appenzell. Pour lui, les prés de sa région sont «une sorte de parcours de golf naturel» et c’est ainsi, par divers détours, que le concept d’un «Tour de Suisse de golf» a vu le jour. Conçu à l’origine comme une seule émission, le projet s’est transformé en une émission spéciale d’une semaine au fil des discussions avec SRF, diffusée quotidiennement à la radio SRF 3 et tous les soirs dans une émission tv sur SRF 2. De plus, il y aura tous les jours six à sept heures de direct sur Internet. Du reste, pour la première fois à la télévision suisse, la prise se fera uniquement avec le smartphone.
Les golfeuses et golfeurs participants peuvent, quant à eux, s’attendre à une expérience inédite: ils devront eux-mêmes chercher leur
Impressions du casting à Oberkirch: Rachel Rossel en pull blanc; au milieu, Rita Schmid (en rouge) avec Anic Lautenschlager, filmées par Stefan Klameth. En bas: Stefan Klameth derrière le caméraman muni d’un natel et comme «crossgolfer» en Appenzell.
chemin à travers champs du début de la journée jusqu’à l’endroit fixé le soir. Pour une fois ce n’est pas le nombre de coups qui compte, mais le temps qu’il faut pour y arriver. L’ensemble du trajet du lac Léman jusqu’au lac de Constance dépasse 280 kilomètres à vol d’oiseau, raison pour laquelle les golfeuses et golfeurs seront transportés à bord d’un bus d’équipe entre les étapes. D’ailleurs, ils y dormiront également pendant cette semaine. «Les deux équipes de quatre personnes doivent coopérer le mieux possible, mais dans le même temps nous espérons qu’ils pourront attirer des gens sur place. Ils feront certainement des rencontres extraordinaires en route», se réjouit l’initiateur du projet golfique à travers la Suisse, précisant qu’il s’agit également de présenter notre pays sous une autre perspective à la radio et la télévision.
Les deux présentateurs de SRF 3, Anic Lautenschlager et Julian Thorner, deux novices golfiques, feront partie des deux équipes de quatre personnes. SRF était donc à la recherche de golfeurs talentueux souhaitant accompagner les deux journalistes sur cette aventure à travers la Suisse. Dès la première publication, pas moins de quatre-vingts intéressés se sont annoncés. Lors du casting au Golfpark Oberkirch, Rita Schmid était l’une des personnes filmées et interviewées. «Je me suis proposée
spontanément et suis très curieuse de voir si je suis prise», a déclaré la golfeuse âgée de 53 ans du GC Sempachersee. «Je serai ravie de participer à cette expérience un peu folle.» Lors de l’entretien avec les responsables de SRF, la spécialiste en finances a raconté qu’elle n’aurait aucun problème de cohabiter avec plusieurs personnes pendant une semaine dans le bus d’équipe. Elle a montré un sourire presque professionnel face caméra et a frappé d’abord des balles sur le driving range puis sur un trou directement devant l’objectif du smartphone de Stefan Klameth. A la fin du casting, les candidats ont dû rédiger une autoévaluation de leurs principaux traits de caractère.
La présence de Rachel Rossel était également la marque d’un grand professionnalisme. La joueuse nationale du Golf Club Interlaken a été invitée personnellement au casting par les responsables. «C’est une chance extraordinaire, et j’aimerais montrer que le golf est tout sauf élitiste et très cool», dit-elle, se réjouissant déjà de participer à l’exceptionnelle semaine en septembre. Selon toute probabilité, Fabienne In-Albon fera également partie d’une équipe à quatre. Celle qui a participé aux Jeux olympiques jouera aussi en septembre l’ISPS Handa Ladies European Masters sur le Ladies European Tour. «Jouer au golf à travers la Suisse sera certainement un immense plaisir. Si possible, j’aimerais vraiment être de la partie», déclare «Fabsi» à propos de ce projet radio-tv-Internet. A part l’aventure et beaucoup d’expériences inoubliables il n’y a rien à gagner. L’initiateur Stefan Klameth promet: «Nous ne faisons pas de jungle camp ou autre chose du genre.» A fin juillet, les équipes composées des présentateurs et de trois femmes et trois hommes devront être sélectionnées.
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Une semaine en équipe «à travers champs» du lac Léman au lac de Constance: du 11 au 15 septembre, la Radio Télévision suisse alémanique prépare une semaine golfique très particulière. GOLFSUISSE était
engadine golf club
Le plus ancien club de golf suisse fêtera l’année prochaine son 125e anniversaire. Dumeng
Clavuot, président d’Engadine Golf, jette un coup d’œil sur ses années de caddie et sur 2018, une année qui s’annonce spéciale.
Stefan Waldvogel
C’est le 14 juin 1893 que l’on trouve la première mention de l’Engadine Golf Club dans The Alpine Post, qui publia en anglais, naturellement, un article très élogieux sur le links de Samedan. Le journal relève que l’un des points faibles du parcours est qu’au lieu de bunkers de sable, celui-ci soit «malheureusement» doté d’un cours d’eau asséché en guise d’obstacle sur certains trous. Angelo Fanconi, propriétaire de l’hôtel Bernina tout proche, fut le premier Honorary Secretary du club.
Les premiers tournois officiels eurent lieu les 1er et 2e août. Selon le reportage qu’en fit l’Alpine
Post, le Mixed Foursomes («members only») fut le tournoi le plus important, joué sur un parcours 9 trous créé spécialement pour les dames, nommé Samedan 2. A l’Open Scratch Competition, organisée le deuxième jour sur 10 trous, seuls deux messieurs rendirent leur carte de score… Outre les nombreux vainqueurs, il est intéressant de relever dans les premiers résultats officiels les handicaps extrêmement élevés de certains joueurs: on retira par exemple 90 des 186 coups joués par le baron H. von Kaufmann, et mademoiselle von Kaufmann prit le départ avec un handicap de 70. Intéressante également, la finance d’inscription au tournoi, qui s’élevait à 3 francs. Une nuit à l’hôtel Bernina en haute saison coûtait exactement le même montant.
Quelques semaines plus tard, seuls six messieurs et onze dames se retrouvèrent au départ du premier Championship of the Engadine, un tournoi où seul le résultat brut comptait. Un Mister H.H. Springman remporta le titre avec un nouveau record de 84 coups. Quelque
124 ans plus tard, le parcours situé sur le terrain de la commune de Samedan se trouve toujours au même endroit, mais à part cela presque tout a changé. «L’Engadine Championship existe cependant toujours. C’est le plus
ancien tournoi de Suisse, mais aussi le point culminant de notre calendrier sportif», explique Dumeng Clavuot, président de l’Engadine Golf Club depuis six ans. Le Championnat de l’Engadine se joue depuis 2013 sur trois tours et compte pour le classement mondial des joueurs amateurs, raison pour laquelle le tableau est devenu nettement plus international et plus attractif.
«En tant que joueur je n’ai jamais réussi à faire partie du tableau, mais comme caddie j’y ai participé quelques fois, j’espérais bien entendu chaque fois pouvoir accompagner un bon joueur», se souvient Dumeng Clavuot, le président qui a passé son enfance sur le parcours grison. De la première à la neuvième classe, il travaillait tous les jours, pendant les sept semaines des vacances d’été, comme caddie ou ramasseur de balles au driving range, raconte-t-il à GOLFSUISSE.
Trois parT ies par jour
Même s’il était de temps en temps utilisé comme «cible» sur le driving range, l’actuel président, qui a aujourd’hui 50 ans, n’a eu que de bonnes
expériences avec les visiteurs et les membres du club et évoque une «école de vie». «Les 9 francs gagnés par partie plus les pourboires étaient pour moi, qui avais 8 ans, un argent de poche supplémentaire bienvenu. A l’époque, les parties se jouaient nettement plus vite, et faire deux, voire trois parties de 18 trous en une journée était quelque chose de tout à fait normal pour nous», se souvient-il d’un temps pas si lointain. Au début, Quarante écoliers de la région tiraient régulièrement les chariots sur le parcours de Samedan. Le dernier caddie est parti en 2009, car les visiteurs et les membres étaient de plus en plus souvent équipés de chariots électriques et n’avaient plus besoin d’aide humaine. Les très bons clients donnaient un pourboire de 10 francs, les radins 3 francs tout au plus. Il y en avait aussi qui renonçaient à verser un pourboire. «Ceux-là avaient plus de peine à trouver un caddie», rigole-t-il en évoquant ses premières expériences d’«entrepreneur». A 15 ans, Dumeng Clavuot a eu la chance de monter en grade et de devenir caddiemaster, une très bonne expérience. Le jeune garçon n’aurait jamais imaginé à cette époque que 26 ans plus tard, il serait élu au comité du club. «Les caddies jouaient parfois en douce, mais ma véritable carrière golfique n’a commencé que bien plus tard», poursuit cet installateur électricien de formation. Il y a onze ans, Dumeng Clavuot a
repris l’agence générale de la Mobilière à St. Moritz et recommencé le golf avec sa femme Anita, avant d’intégrer le comité du club.
Le berceau du goL f suisse
L’Engadine Golf Club était au départ réservé aux clients des hôteliers ainsi qu’aux «amis». Peu après la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la région créèrent le Golf Club Samedan, et l’on «partagea» le parcours avec l’Engadine Golf Club. Ce n’est que beaucoup plus tard (en 2005) que le parcours de Zuoz fut ouvert, et peu de temps après, les trois associations s’unirent avec une nouvelle direction au sein du plus ancien club de Suisse. Les visiteurs occupent toujours une place importante, explique le président qui a été reconduit dans ses fonctions pour un mandat de trois ans ce printemps. La moitié des recettes provient en effet des joueurs green fees. «C’est ici que se trouve le berceau du golf suisse, et nous aimerions que chaque joueur et chaque joueuse de notre pays ait au moins joué une fois chez nous.» C’est le but ambitieux que s’est fixé le président. Diverses activités organisées en cette année de jubilé doivent attirer encore plus de visiteurs en Engadine. Différentes manifestations seront proposées pendant toute la saison, explique le chef du comité d’organisation du jubilé «125 Years».
Un des points forts sera certainement le tournoi du 1er août, qui se jouera dans la même formule que le tout premier tournoi, un Mixed Foursomes. Il y a belle lurette que les trous spéciaux pour les dames ont disparu, le parcours de Samedan n’est plus un links depuis longtemps, les caddies sont de l’histoire ancienne, mais ici, à presque 1800 mètres d’altitude, la tradition demeure et les investissements sont poursuivis.
u n premier cLubhouse à 10 000 francs
Pour ce jubilé particulier, les membres et les amis ont sponsorisé 125 mélèzes, plantés depuis 2015 sur le parcours. A long terme, la rénovation du clubhouse à Samedan est prévue, entre autres. Cela coûte évidemment davantage que le clubhouse des débuts. Dans le premier «compte de résultat» de l’Engadine Golf Club en 1894, les charges les plus importantes figuraient au poste «balls and clubs» pour un montant de 941.60 francs, les produits s’élevant à 820.90 francs, donc plus que les cotisations des membres (644.50 francs). Le premier clubhouse – «un local aux airs d’étable» – avait coûté la somme de 10 000 francs en 1901, casiers dans les vestiaires dames et messieurs compris, peut-on lire dans les anciennes éditions de l’Alpine Post.
Soutenu par la commune de Zermatt, le Golf Club Matterhorn
investit dans la revalorisation de son site: neuf départs aménagés, un clubhouse préfabriqué et trois places couvertes sur le driving range. L’agrandissement à 18 trous continue de «trotter dans les têtes».
t hérè Se obrecht hodler
«Le rôle touristique du golf n’occupe pas une place suffisamment importante en Suisse. Or le golf amène des hôtes avec un certain pouvoir d’achat dans les stations», assène Gerold Berchtold, le jeune manager du Club et teaching pro diplômé. L’histoire du Golf Club Matterhorn illustre cette affirmation. Le parcours 9 trous, 1400 m au-dessus de la mer, encadré par quelques-uns des quatre mille les plus connus de Suisse, fut inauguré en 2004 et compta rapidement 350 membres. Auparavant, ces derniers étaient obligés de rejoindre Crans-Montana ou Riederalp pour s’adonner à leur sport favori. Dès le début, les fondateurs songeaient à un 18 trous en amont, vers Täsch, et faisaient dessiner les plans pour un tel agrandissement.
A deux reprises – en 2011 et 2014 – les initiateurs ont tenté leur chance dans le cadre d’un réaménagement du territoire dans la commune de Täsch. Et à deux reprises, la transformation du sol en zone de sport et loisirs fut rejetée. Le terrain prévu pour neuf trous supplémentaires restait zone
agricole. Que faire? «L’espoir et l’objectif continuent d’exister, et l’agrandissement reste un facteur important de la stratégie touristique de Zermatt, mais désormais plutôt à moyen et long terme», explique Gerold Berchtold. Mais il ne doute pas un instant qu’une saison estivale sans golf est «tout simplement inimaginable» dans une station mondialement connue comme Zermatt.
En attendant, Golfmischabel AG a élaboré un projet de revalorisation provisoire, tout en assurant avec le Club et la commune de Zermatt, le financement du demi-million de francs nécessaire. A l’automne 2015, les travaux ont commencé avec la construction de neuf nouveaux départs. Grâce à ceux-ci, on peut désormais jouer le deuxième tour depuis des tees différents, si bien que le 9 trous se joue comme un 18 trous.
«Nous avons même gagné 200 mètres et le parcours par 72, avec ses 6000 mètres depuis les tees arrière, est tout sauf un sentier de bouquetins», explique le jeune manager dans le dialecte chantant du Haut-Valais.
L’investissement concerne aussi le driving range, relativement éloigné du clubhouse mais très généreux avec quarante places et une magnifique vue sur le sommet enneigé du Zinalrothorn. Trois places du practice sont désormais couvertes. Et début juin, un clubhouse préfabriqué, en vieux bois style chalet, avec une spacieuse terrasse côté sud, a été monté. Jusqu’ici il n’y avait qu’une petite réception et un bureau pour le manager du Club. A la fin de la saison, le clubhouse sera démonté, loué à une autre société, puis remonté l’été prochain. L’inauguration officielle a eu lieu le 24 juin dans le cadre la Coupe du comité.
six mois de saison d’éTé Malgré la situation en altitude, la saison d’été dure au moins six mois, de début mai à fin octobre. L’automne est d’ailleurs le plus beau moment avec des mélèzes couleur or, des fairways tout verts et des cimes blanches. «Cette année, nous avons déjà ouvert le 8 avril, un record», remarque Gerold Berchtold qui veut utiliser de façon créative la nouvelle dynamique pour promouvoir le binôme golf et tourisme dans la vallée de Zermatt. «Le potentiel de croissance est considérable en été, et le golf est un atout indispensable de l’offre touristique estivale.» Le Golf Club Matterhorn participe ainsi activement à la campagne de l’ASG «Golf – it’s magic!», entre autres avec trois journées portes ouvertes. «Tout le monde est le bienvenu, notamment les hôtes de la destination Randa-Täsch-Zermatt. Dario Perren, notre teaching pro de retour d’Interlaken, sera à leur disposition», promet le manager.
Le parcours parkland, dessiné par John ChilverStainer, est divertissant et plaisant, le panorama de montagnes fabuleux. Le premier trou, un par 3 par-dessus l’eau des glaciers charriée par la Vispa, est un vrai défi. Puis on monte vers le nouveau départ hommes au trou n° 2, casé sur une petite corniche ouvrant la vue sur toute la vallée jusqu’à Täsch. Le trou n° 4 passe pour le signature hole, surtout à cause du green en forme d’îlot au milieu d’un lac naturel. La suite est du même acabit: après un long par 3 avec de l’eau longeant le green, on arrive au trou 7, souvent contre le vent. La partie se termine de l’autre côté de la Vispa avec deux longs par 5. Au trou n° 8526 mètres de longueur, on est heureusement aidé le plus souvent par le vent arrière, et le dernier trou, en aval, passe à côté d’un grand lac circulaire. De temps en temps, on voit passer le Glacier Express avec ses wagons rouge et blanc. Un beau jour, les golfeurs pourront se rendre en train de Zermatt à Täsch, au départ du premier trou. C’est du moins l’espoir de Gerold Berchtold, puisque «Zermatt mérite bien un 18 trous».
Lara Beekman vit depuis presque quatre ans avec un foie transplanté. En 2016, elle a gagné la médaille d’or aux Transplant Games européens en Finlande. Fin juin, elle participera aux World Transplant Games à Málaga. Pendant les années difficiles, le golf lui a donné «beaucoup de force».
t hérè Se obrecht hodler
«Au Championnat d’Europe, en Finlande, j’étais impressionnée par les athlètes de pointe de tous âges qui y participaient, parmi eux même des gens qui ont subi une greffe du cœur. L’émotion y était à fleur de peau, car les quelque 800 participants inscrits dans une douzaine de disciplines n’ont survécu que grâce à un don d’organe.»
Lara Beekman, 45 ans, économiste et mère de trois ados, fait partie de ces survivants – et adore le golf, sport qu’elle a commencé il y a cinq ans seulement. Son mari l’avait convaincue de s’y mettre lors de vacances en famille en Cornouaille. «Ce sport avec son mélange de technique, de concentration et de relaxation mentale m’a fascinée dès le premier instant», raconte-telle. Peu après, en octobre 2012, elle a passé l’autorisation de parcours. Mais trois mois plus tard, ses projets sportifs ont été chamboulés. En janvier 2013, souffrant de fortes douleurs au ventre, elle était amenée d’urgence à l’hôpital.
Des tumeurs bénignes au foie étaient diagnostiquées, et Lara Beekman était placée sur une liste attente pour une transplantation du foie, sa seule chance de survie à moyen terme.
Lu TTer pour guérir
Or cette jeune femme est une combattante qui n’abandonne jamais. Elle l’a prouvé depuis son 13e anniversaire, lorsque ses pépins de santé ont commencé avec des complications de la veine porte (entre l’intestin et le foie). Les caillots de sang dans cette veine mettaient aussi fin au rêve d’une carrière en patinage artistique. Son état s’est cependant stabilisé jusqu’en 2004, lorsqu’elle a dû passer six mois à l’hôpital, avant et après la naissance de son troisième enfant et a survécu à une opération de dix heures. Au début de 2013, elle s’est accrochée une fois de plus. Elle a géré le
Lara Beekman, Golf Club Falmouth, Cornwall.quotidien avec trois enfants et s’est remise à jouer au golf au printemps déjà. Pendant les huit mois d’attente pour un don d’organe, elle avait entendu parler des World Transplant Games. «Déjà avant la transplantation je m’étais fixé pour but de participer à ces Jeux, mais il fallait d’abord obtenir un handicap de 25, dit-elle, mais le golf m’a rendue psychiquement et physiquement plus forte pendant cette période difficile.»
La transplantation a eu lieu en octobre de la même année. A peine six mois après cette intervention délicate, Lara Beekman est réapparue au golf de Mosseedorf. A l’automne 2015, elle avait baissé son handicap à 25 – plus rien de s’opposait dès lors à sa participation aux Transplant Games européens, en juillet 2016 en Finlande. Et Lara Beekman y a remporté l’or dans la catégorie stableford.
prochain objec T if:
L es mondiaux à m á L aga
Le prochain grand tournoi approche. Fin juin, Lara Beekman participera aux Summer World Transplant Games à Málaga: «Les Transplant Games sont une motivation formidable pour guérir complètement après une greffe d’organe. Les sportifs «transplantés» sont aussi des exemples positifs dans la discussion parfois controversée sur le don d’organe et peuvent contribuer à augmenter le nombre de donneurs.»
Lara Beekman est aussi membre du groupe sportif de l’association des personnes greffées, soutenue par Swisstransplant (Fondation nationale du don d’organes et des transplantations). Au mois de mai, elle est devenue ambassadrice de l’initiative globale «Fit for Life», qui s’engage pour la promotion du don d’organes et la réhabilitation physique des personnes ayant subi une greffe d’organe. Grâce au réseautage international, Lara Beekman a pu constater certaines différences entre les pays. «En Espagne et en France, le régime du consentement présumé, refusé par le Parlement suisse, augmente sensiblement le nombre de transplantations», conclut-elle. Mais à côté de ces activités, le golf occupe une place de choix. Lara Beekman – qui a pu réduire la dose quotidienne de comprimés immunosuppresseurs de 40 à 1 – s’entraîne sans se mettre la pression. Elle a déjà baissé son handicap à 18, toute sa famille la soutient… et joue au golf. Mirel (hcp 12,5), les deux plus jeunes, Silvan (14,2) et Carina (15,9), qui font partie du groupe régional bernois et s’entraînent plusieurs fois par semaine à Mosseedorf ou Thoune. Jan, le père et mari, est le pilier de l’équipe de golf familiale, visiblement fière de Lara qui est en pleine forme, participe aux World Games et s’investit aussi pour une bonne cause. «Jamais je n’aurais pensé que cela existe: ce lien très fort entre des sportifs qui sont encore en vie grâce à un don d’organe et qui vivent parfois même mieux qu’avant», résume Lara Beekman, rayonnante.
engadine golf club
Pépiements ou croassements? Avec des dessins en zigzag ou noir brillant? Sur les parcours de l’Engadine Golf Club, les animaux offrent parfois des moments inoubliables aux joueurs.
Quand les truites nagent gracieusement dans un torrent de montagne, quand une couleuvre avec son dessin en zigzag prend un bain de soleil sur une falaise, quand une pie-grièche écorcheur fait ses cris de pépiements courts et vifs, quand un cerf se trouve en bordure de forêt ou une hermine jette un regard curieux à travers les herbes, quand une belle huppe avec sa coiffe de plumes dressée chante, quand les crécerelles volent dans le ciel ou deux salamandres noir brillant font une parade nuptiale, quand les grenouilles entonnent leur concert le soir… et, bien sûr, quand le renard et le lièvre
se disent bonne nuit, alors vous savez que vous êtes en train de jouer sur les parcours de championnat de Samedan ou de Zuoz. Les deux parcours de l’Engadine Golf Club se trouvent à une altitude de 1700 m. Avec une longueur totale de plus de 12 km (6212 m et 6007 m) et une topographie incomparable dans la plus belle haute vallée du monde, ils représentent un véritable défi pour les golfeurs. Les joueurs se retrouvent ici entourés d’ébènes centenaires, de prairies de montagne, de torrents, étangs et mélèzes dans un espace de vie d’une biodiversité animale. C’est un plaisir
de contempler tout ce qui se trouve au-delà de la balle si elle s’est enfoncée dans l’eau ou les hautes herbes. Ou si d’aventure elle avait été volée par une corneille? Un plaisir incomparable!
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A l’En 14, 7503 Samedan
Téléphone 081 851 04 66
samedan@engadin-golf.ch
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Saison: de mi-mai à mi-octobre
Pour réussir un bon score, il faut gagner des points avec les wedges. La variété de clubs destinés au petit jeu est quasiment illimitée.
GOLFSUISSE vous aide à dénicher le bon «petit magicien».
Petra Himmel
Ce chiffre vous surprendra sans doute: la majorité des golfeurs joue 70% de tous les coups d’une distance de moins de 100 mètres. Ce qui signifie que deux sortes de clubs sont utilisés particulièrement souvent: le putter et les wedges. Lorsqu’il s’agit d’acheter un wedge, bien des golfeurs se sentent vite dépassés. Car la plupart des fabricants offrent désormais des wedges «spéciaux», remplaçant les modèles standard livrés avec le set de clubs.
Qui a besoin de quel type de wedge? Le débutant et le joueur doté d’un handicap 20 ou plus se débrouillent en général très bien avec un pitching et un sand wedge (54 à 58 degrés). Les joueurs au handicap plus bas ont intérêt à acquérir un lob wedge (loft de plus de 60 degrés) qui s’avère très utile dans de nombreuses situations du petit jeu. Et avec le niveau de golf qui s’améliore, on exécute plus souvent des coups en hauteur qui s’arrêtent net sur le
green. Un pro de la trempe d’un Phil Mickelson, connu comme le magicien du wedge, se sert très fréquemment de son lob wedge. Plus le niveau de jeu est élevé, plus le choix de wedges est généralement peaufiné. Les meilleurs amateurs et les pros ont parfois quatre wedges dans leur sac, couvrant autant de distances que possible. Grâce à un système qui compare le backswing au cadran d’une montre, les meilleurs pros du Tour parviennent à mesurer les distances de leurs coups au mètre près.
Dur ou souple?
Le point qui crée le plus de confusion lors de l’achat d’un wedge est le bounce qui détermine comment la semelle du club glisse sur le sol. Au cas où vous ne sauriez pas exactement si vous jouez en général sur des sols durs ou souples, vous devriez choisir un bounce moyen entre 8 et 12 degrés. Si le sol et le sable des bunkers
sont très durs dans votre home club, vous devriez opter pour un bounce moins élevé. Lorsque les conditions de jeu sont plus souples, choisissez davantage de bounce. Mais cela ne détermine pas seul votre choix. Comme pour les putters, les fabricants de clubs ont créé une multitude de modèles différents, qui conviennent aux goûts les plus divers. Il existe des wedges extrêmement grands, rappelant presque des casseroles, et de petits modèles mid-size très sport. On trouve des wedges avec différentes finitions: bleu, noir ou argenté, mat ou brillant. Là il faut savoir si l’on est sensible à l’effet éblouissant de la surface du club. Certains wedges rouillent avec le temps, ce qui augmente l’effet spin. Les «grooves», comme on appelle les rainures sur la surface de frappe, sont parfois carrées, parfois rondes, parfois serrées, parfois écartées. Tout dépend de l’effet spin et de la trajectoire visés par le fabricant.
Il est généralement très difficile de décider seul du bon choix. D’autant qu’on ne peut souvent pas tester les wedges avant de les acheter et que les pro shops n’ont pas toujours tous les modèles en stock.
Il est donc assez délicat de faire une acquisition judicieuse. On recommande dès lors de prendre part à un «demo day», une journée de démonstration réunissant plusieurs grandes marques qui fabriquent des wedges. Vous avez alors la
possibilité de tester en toute tranquillité l’un ou l’autre modèle sur le chipping green ou dans le sable. Une alternative serait un fitting dans un commerce spécialisé ou auprès de votre pro –même si le choix de modèles et de marques y est généralement réduit. Mais il y a une chose dont on n’a absolument pas besoin de tenir
compte en achetant un nouveau wedge: la marque ne doit pas être identique à celle du reste de vos fers. Les wedges comme les putters sont des pièces «à part» dans votre set. C’est le feeling du club, pas la marque, qui doit correspondre aux fers. Voici un choix de modèles recommandés:
Les wedges comme les putters sont des pièces «à part» dans votre set. C’est le feeling du club, pas la marque, qui doit correspondre aux fers…
La nouvelle semelle «sure out», développée en collaboration avec Hank Haney, le coach des stars, doit permettre de jouer avec constance et régularité les coups dans le sable et le haut rough. Le bounce élevé de la semelle est notamment utile. Le plus grand avantage est le fait qu’il n’est plus nécessaire d’ouvrir particulièrement le club dans le bunker pour gagner de la hauteur, que le contrôle de la distance est assuré et que les rainures agressives permettent d’arrêter facilement une balle frappée avec beaucoup de spin. Dotés de deux variantes de shaft, ces wedges devraient également convenir aux joueurs avec handicaps élevés.
Loft 58 et 64 degrés, 149 francs
VO ke Y Des Ig N s M 6
Les nouveau wedges Vokey présentés ce printemps ont déjà obtenu un succès retentissant sur le circuit pro. La force de ces clubs est leur extrême adaptabilité individuelle, entre autres avec cinq différents polissages de la semelle et trois variantes de finish «tour chrome», «gris acier» et «jet black». Les nouvelles rainures
Spin-Milled TX-4 sont censées améliorer sensiblement le contrôle de la distance. En outre, un centre de gravité progressif a été ajouté. Le centre de gravité de chaque wedge varie selon le loft. Ce nouveau modèle devrait enchanter les amateurs ambitieux et les pros.
Loft 46 à 62 degrés, à partir de 179 francs
Fg TO u R pM p
Wilson complète sa série de wedges par le modèle Oil Can, produit également avec trois types de semelles différentes: «traditional», «tour grind» et «wide». Les grooves HM de ces wedges procurent beaucoup de spin et de contrôle notamment pour les coups longs. Le nombre de combinaisons possibles entre loft, lie, bounce et finish dépasse la centaine… il vaut donc mieux prendre son temps avant de faire son choix!
Loft 52 à 60 degrés, à partir de 150 francs
ONOFF
LabOspec cb -247W II
La ligne Labospec est le résultat de la technologie innovante de la marque ONOFF. Ce modèle réunit les qualités de la ligne AKA (tolérance à l’erreur) et Kuro (feeling, stabilité et contrôle du spin). Le nouveau design Cavity augmente la fidélité directionnelle, et le centre de gravité produit davantage de spin. On peut parfaitement combiner ces wedges avec les fers Labospec RB-247 ou AKA.
Loft 48 à 58 degrés, 225 francs
Ya M a H a
RMX 116
La marque mondialement connue dans le domaine des moteurs et instruments de musique satisfait aussi les plus grandes exigences de qualité des golfeurs. Le nouveau wedge RMX116 est le complément idéal pour les sets de fers sportifs RMX 116 et RMX 216, destinés aux handicaps moyens et bas. Le bounce peu important et le design perfectionné de la semelle permettent une remarquable maniabilité dans toute situation. Le spin est plus grand grâce à la surface de frappe fraisée à la machine.
Loft 50 à 58 degrés, 185 francs
cO b R a kINg p u R
La nouvelle série de Cobra, King Pur, produit un moindre effet éblouissant grâce à l’utilisation d’acier inoxydable non traité. Les rainures dites «progressive milled grooves» font que le spin reste constant quel que soit le loft. Comme pour les modèles précédents, on a opté pour trois différents polissages de la semelle. La variante «versatile» possède un bounce moyen (8-10 degrés) pour une utilisation multiple sur des sols moyens à durs. Le modèle «classic» possède un bounce élevé (11-12 degrés) et une semelle progressivement plus large, qui rend le wedge facile à manier sur tous les types de surfaces. La semelle «wide low» avec un bounce réduit (4-7 degrés) est prévue pour des sols durs.
Loft 50 à 60 degrés, 159 francs
pINg
gLIDe 2.0
Les nouveaux wedges Ping mettent l’accent sur l’adaptation aux besoins individuels grâce à seize variantes de combinaisons loft/bounce/semelle. Il existe par exemple quatre variantes de semelles d’une largeur différente. A cela s’ajoutent les nouvelles rainures fraisées avec précision, qui augmentent le spin, la régularité et la précision directionnelle des coups. Le finish «hydropearl chrome», plus résistant à l’eau, améliore le contrôle et la constance du spin lorsque l’herbe est mouillée ou que la balle se trouve dans le rough. 46 à 60 degrés, à partir de 168 francs
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T7
Un wedge qui ne passe pas inaperçu, surtout avec le finish «blue ion». Les wedges forgés de Mizuno ne sont pas seulement un plaisir pour les yeux. L’utilisation d’un acier souple avec un zeste de bor (élément chimique B), en combinaison avec le travail du fer, procure un feeling particulièrement agréable. Les nouvelles rainures sont nettement plus durables que par le passé et permettent un excellent contrôle du spin. Et puisque l’offre comprend presque trente différentes variantes loft/ bounce, tout le monde devrait y trouver le modèle adapté à son jeu.
Loft 46 à 62 degrés, 189 francs
kOM pe RDe LL
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Les wedges Komperdell HS 09 sont relativement bon marché, faciles à manier et conviennent aussi aux joueurs avec un haut handicap. Le design met l’accent sur la tolérance à l’erreur. Le spin est élevé et les balles ne roulent pas trop loin. La tête de club est de taille moyenne.
49, 52, 56 et 60 degrés, 108 francs
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Nous savons tous que le putting est la partie la plus importante du jeu. Mais tout le monde n’a pas la même facilité pour se perfectionner dans ce domaine. GOLFSUISSE vous explique comment faire entrer plus facilement ses balles dans le trou.
Une balle est faite pour rouler. Le putter, grâce à son poids, son loft, sa longueur et son grip, est conçu spécialement pour cela. Au putting, il n’y a aucun obstacle entre la balle et le trou. Seul le green avec ses spécificités peut représenter une difficulté. Logiquement, le putting n’est donc pas un coup difficile.
Comment faire entrer la balle dans le trou?
- Lisez la ligne de putt correctement.
- Placez-vous sur la balle avec la tête de club alignée sur la ligne de putt.
- Déplacez le putter de façon décontractée en vous assurant lors de l’impact que la tête de club soit toujours dirigée sur la ligne de putt; touchez la balle avec le sweet spot et une vitesse adaptée. pourquoi rate-t-on certains putts?
- Parce qu’on lit mal la ligne de putt.
- Parce qu’on ne touche pas la balle avec le sweet spot, ce qui affecte la ligne de putt et la distance.
- Parce que la vitesse n’est pas adaptée. Je vois ces fautes tous les jours, mais il est possible de les corriger.
Quel genre de putteur/putteuse êtes-vous?
Avant même de commencer à lire la ligne idéale, il serait bien de savoir quel genre de putteur vous êtes! Si vous puttez de façon agressive, comme Tiger Woods, et n’avez pas peur que la balle dépasse le trou, vous pouvez choisir une ligne plus directe. Si vous préférez que la balle tombe dans le trou à la dernière rotation, façon Phil Mickelson, vous devez prendre en compte plus de break. Dans tous les cas, puttez en gardant une vitesse régulière, sans quoi le putting devient une question de chance et de hasard.
Pour savoir comment la balle prend la pente du green, il faut la regarder. J’insiste sur le fait de «regarder», d’observer la façon dont la balle roule sur le green. Les enfants y arrivent très bien: pour eux, regarder la balle rouler et tourner avant de tomber dans le trou est une vision fascinante.
Quand vous vous retrouvez sur le terrain avec trois partenaires de jeu, vous avez la possibilité d’observer les putts de vos partenaires
joués dans différentes positions et différentes directions, et pouvez en tirer des conclusions. mais le faites-vous vraiment?
La plupart des golfeurs jouent toujours sur le même parcours et les mêmes greens. S’ils étaient réellement attentifs, ils auraient une bonne représentation de chaque green. Il en va différemment pour les pros du Tour, qui jouent chaque semaine sur un autre parcours, parfois pour la première fois. Ils passent donc plus de temps à étudier les lignes de putt, discutent avec le caddie et prennent des notes, afin d’avoir déjà des informations lors de leur prochaine visite.
Quand je conseille d’observer la balle jusqu’à la dernière rotation, c’est parce que la toute dernière phase du putt est celle qui en dit le plus sur le green. Quand la balle perd de la vitesse,
m arkus k nigH tAdam Scott et sa méthode spéciale d’analyse du green.
la gravitation intervient et la balle perd de l’élan. Observez la balle, regardez comme elle roule sur le green et tourne jusqu’au dernier moment. Ce n’est qu’ainsi que vous apprendrez à mieux connaître les greens.
Si vous avez lu le putt correctement, il est temps de passer à la prochaine étape: la position à l’adresse. Celle-ci a une énorme importance. Si elle n’est pas correcte, la balle n’entrera pas dans le trou. Placez le putter au centre de la face arrière de la balle. La plupart des putters ont un point ou une ligne indiquant le sweet spot et permettant d’aligner correctement la tête du putter. Le grip du putter a en principe un côté plat, parallèle à la ligne de putt ou situé à 90° de la tête de club. Faites contrôler votre putter par votre PGA pro et changez-le s’il n’est pas correct. Vos pouces devraient reposer sur cette surface plate. Positionnez votre corps derrière le putter. Votre club repose sur le sol de tout son poids, vos épaules et vos bras pendent, les mains tiennent le grip de façon décontractée: vous êtes prêt à réaliser le coup.
La ligne de putt est correcte, le corps et les yeux sont placés sur la ligne, vos mains entourent le grip du putter. Il ne reste maintenant en principe plus qu’à transmettre à la balle la longueur nécessaire au putt. Mais nous ne sommes pas des robots, et c’est pourquoi il faut y aller au feeling. Restez détendu et tenez le putter de façon décontractée.
Je ne suis pas fan de la méthode «un tiers – deux tiers», avec laquelle le golfeur effectue un back swing court, puis panique et accélère la traversée de la balle. Ce mouvement n’est pas naturel, et n’aide pas à ressentir le feeling si important pour le swing, avec le risque que le mouvement se termine en yips. Je recommande de frapper la
balle lentement et tranquillement comme un pendule, avec la même longueur de swing d’arrière en avant. Le feeling est plus agréable et la balle peut être touchée de façon plus précise. Le swing doit être un mouvement inconscient et rythmique des épaules, des bras et des mains, sans utiliser de force, comme lorsqu’on lance une balle avec l’avant-bras. Si vous arrivez à bien ressentir ce mouvement, votre swing en sera simplifié. Pensez-y: nous ne sommes pas des robots!
«a impoin T green r ea Ding»
Peut-être serez-vous intéressé par une nouvelle méthode de putting, appelée «Aimpoint», utilisée par exemple par Adam Scott ou Justin Rose. Avec cette méthode, le joueur utilise ses pieds pour mesurer la pente du green (un élément à exercer) et ses doigts pour déterminer où viser, ce qui lui permet de trouver la bonne ligne de putt. J’ai assisté à un cours avec un instructeur qualifié et ceci a définitivement influencé ma manière de putter. Cette méthode livre de nombreuses informations et explications sur la lecture des greens.
Quel Ques asT uCes Nous savons tous que le putting est la partie la plus importante du jeu. Mais nous sommes également conscients que nous ne nous entraînons pas assez. Pourquoi? Il y a trois raisons:
- C’est un peu ennuyeux.
- On commence à avoir mal au dos quand on a passé trop de temps sur le green.
- Il est difficile de ressentir la même pression sur le putting green que sur le parcours. Un exercice utile est de s’entraîner avec huit balles. Placez huit balles en cercle, à un mètre du trou. Essayez de faire tomber toutes les balles dans le trou, et au premier échec, recommencez depuis le début. Cela demande de l’instinct et fait monter la pression.
Un autre exercice que je réalise volontiers: je putte des balles sur le green sans viser le trou. Comme je n’ai pas d’objectif, je peux me concentrer entièrement sur le mouvement. Vous serez étonné de voir comme le feeling est différent. Au lieu de diriger la balle en direction du trou, faites-la rouler sur le green, un putt après l’autre, à différentes distances, vos yeux restant fixés sur l’arrière de la balle. Vous ferez une toute nouvelle expérience.
Putter durant des heures ne sert à rien – et je parle d’expérience! Vous devez apprendre à ressentir d’instinct où se trouve le trou, comme un bon footballeur sait d’instinct où se trouve le but. Ensuite il faudra encore entrer la balle. Restez complètement détendu sur la balle, les bras allongés, les mains décontractées, l’œil aiguisé. Déplacez le putter lentement d’arrière en avant en traversant la balle, avec un contact parfait. Si vous avez choisi une ligne de putt correcte et si votre feeling pour la distance est bon, votre balle disparaîtra dans le trou.
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Les tiques, comme les golfeurs, sont très actives en été. Voici quelques conseils pour vous protéger de ces dangereux «suceurs de sang».
k erstin WarnkeMême si les tiques vivent le plus souvent dans les sous-bois, donc «hors-limites», il n’est pas rare d’en rencontrer dans le rough, sur les départs ou même sur le putting green! Rien d’étonnant: la plupart des parcours de golf sont entourés de prés et de champs, leur habitat naturel.
Les tiques sont actives de mars à novembre, avec des pics les jours de forte chaleur. Ces jours-là, les tiques montent du sol vers des endroits «élevés» comme les brins d’herbe, les buissons et les arbustes; on n’en trouve par contre jamais sur les arbres. La tique est une créature des sous-bois, des bords de forêt, des prairies et des champs. C’est là qu’elle attend son «hôte», sur lequel elle se laisse tomber dès qu’il passe à proximité. Les «victimes» de la tique peuvent être aussi bien les êtres humains que les mammifères, les reptiles, les oiseaux et les amphibiens. C’est la variété des hôtes qui permet aux virus et aux bactéries de se transmettre des animaux aux hommes.
La tique s’agrippe sur la peau de sa victime. Elle recherche un endroit particulièrement chaud et accessible. Chez l’homme, cela peut être l’arrière
du genou, le pli du coude, la nuque, la chevelure ou même les poils pubiens. Tout comme les araignées, la piqûre de la tique est en général indolore. Avec la partie supérieure de sa trompe, l’insecte perce la peau et introduit sa trompe qui reste ensuite plantée avec ses pièces buccales. La tique boit le sang jusqu’à ce qu’elle s’arrondisse, et une fois rassasiée elle se laisse tomber sur le sol. Il existe en Suisse environ 20 sortes de tiques; la plus connue dans nos contrées est la tique du mouton, ou «Ixodes ricinus».
Deux mala Dies Connues
Durant la morsure, la tique reçoit des germes qu’elle transmettra à sa prochaine victime, par exemple l’être humain. Les maladies le plus connues et les plus fréquentes sont l’encéphalite à tique et la borréliose (également connue sous le nom de maladie de Lyme).
L’encéphalite à tique est transmise par un virus (VMET), la borréliose par une bactérie, la Borrelia burgdorferi, qui lui a donné son nom. La grande différence entre ces deux maladies est que la bactérie peut être «détruite» par des antibiotiques alors que le virus ne peut pas l’être.
Contre le virus, seul un vaccin est efficace. Dans les régions à risque (en majeure partie le Plateau), la probabilité qu’une tique soit porteuse de la borréliose est plus élevée que dans les autres régions. L’Office fédéral de la santé publie régulièrement des cartes actualisées, et depuis février 2015 un application pour smartphones est disponible dans l’App Store.
En Suisse, les tiques sont plus fréquemment porteuses de la borréliose que du virus VMET. Dans les régions à risque, 5 à 50% des tiques sont porteuses de la borréliose, et seulement 0,5 à 3% du virus VMET. Dan notre pays, on recense chaque année environ 100 à 250 cas d’encéphalite grave, et 6000 à 12 000 nouvelles infections de borréliose.
Le virus vit dans les glandes salivaires de la tique, la bactérie dans son intestin. La transmission du virus VMET est donc immédiate, alors que la borréliose se transmet en plusieurs heures. C’est pourquoi il est d’autant plus important d’enlever la tique immédiatement!
Le plus important, pour éviter les maladies transmises par les tiques, est d’éviter d’être piqué:
- Le golfeur devrait donc renoncer à chercher ses balles dans les sous-bois!
- Les vêtements et le sac de golf doivent être traités avec un insecticide. Les insecticides sont des poisons transmis par voie orale. Cela signifie que dès qu’une tique ou même un autre insecte entre en contact avec un vêtement ou le sac traité, il meurt. C’est simple et efficace. Dès que le vêtement est lavé ou que le sac est mouillé, il convient de réappliquer le produit.
- Il est recommandé de porter des vêtements clairs car on voit plus facilement les tiques et
encéphalite à tique (vmeT)
Environ 70% des personnes touchées ne remarquent rien et ne développent aucun symptôme. Dans les autres cas, des symptômes s’apparentant à un refroidissemment, tels fatigue, abattement, maux de tête, fièvres, douleurs musculaires, apparaissent en l’espace d’une à deux semaines après la morsure de tique. Ces symptômes se font sentir pendant un à huit jours avant de disparaître souvent complètement. Dans un cas sur dix, l’infection se poursuit dans une seconde phase avec les signes d’une inflammation du système nerveux central, la méningo-encéphalite: fièvre, douleurs dorsales, douleurs à la tête et à la nuque, photophobie, troubles de la conscience et même paralysie et ses conséquences. Dans un cas sur cent l’encéphalite peut conduire au décès. Une fois la maladie déclarée, il n’est plus possible d’en traiter les causes, mais uniquement les symptômes. La seule protection existante, comme on l’a dit, est la vaccination. Celle-ci permet au corps de former des anticorps, qui seront ensuite en mesure de «détruire» le
on peut ainsi les enlever.
- Frotter la peau avec un répulsif anti-tiques (Anti Brumm ou autre); ce genre de produit garde en général son efficacité durant 2 à 4 heures environ. Il doit ensuite être réappliqué.
- Dans les régions à risque, il est recommandé aux sportifs qui pratiquent leur activité à l’extérieur de se vacciner contre le virus VMET .
- Inspecter à fond le corps et les vêtements après le sport. Si on remarque une tique, s’en saisir tout de suite avec une pincette et la retirer lentement. Désinfecter la piqûre, noter la date et observer l’endroit. En cas de doute, se rendre chez le médecin.
virus lors de sa pénétration dans le corps. C’est pourquoi on recommande à toute personne qui pratique du sport ou travaille dans les régions à risque de se faire vacciner.
borréliose (= maladie de lyme)
La borréliose est nettement moins dangereuse que le virus VMET, même si la golfeuse professionnelle Fabienne In-Albon a été affaiblie pratiquement toute la saison passée par cette maladie. Les symptômes n’apparaissent pas chez toutes les personnes infectées, et chaque morsure d’une tique infectée ne conduit pas à la borréliose.
en principe, la maladie se développe en trois phases: Dans la première phase, qui se développe environ 30 jours après la piqûre de tique, une rougeur apparaît autour de l’endroit piqué et peut s’agrandir. Cet érythème migrant peut être accompagné de symptômes typiques d’un refroidissement. Environ la moité des personnes infectées développe cet érythème migrant.
La deuxième phase de la malaide peut se déclarer des semaines, voire des mois plus tard. Les troubles les plus visibles sont en général des douleurs à la nuque et au dos, des troubles de la sensibilité, une paralysie du visage, plus rarement des troubles cardiaques et oculaires. Dans la troisième phase, qui peut apparaître des années plus tard, des modification de la démarche, de la peau, des douleurs articulaires, des troubles de la fonction vésicale peuvent être ressentis.
Un petite consolation: la borréliose peut être traitée par antibiotiques.
Dr. med. Kerstin Warnke, médecin-chef en médecine sportive à l’Hôpital cantonal de Lucerne; Chief Medical Officer, Swiss Olympic, Rio 2016, Chief Medical Officer ASG
Elena Moosmann (Ennetsee) et Stefan Sorg (Rheinblick) sont les nouveaux champions suisses amateur. Si la victoire de la jeune joueuse de Zoug n’est pas une surprise, le Zurichois est venu de loin pour s’imposer. Chez les mid-amateurs, la décision était serrée chez les hommes.
Après ses victoires aux Championnats du Tessin et de Bâle, Elena Moosmann, 15 ans, était largement portée favorite au Championnat suisse amateur, qui s’est tenu sur le
serré en demi-finale contre Ladina Semadeni (Domat/Ems) avec 3&2. Dans la finale sur 36 trous, elle n’a laissé aucune chance à Klara Wildhaber, sa camarade du cadre élite de Suisse centrale. Elena Moosmann s’est imposée avec 4&3, remportant ainsi le plus beau titre de sa jeune carrière golfique. «Je joue très rarement en match play et ne savais pas trop à quoi m’attendre», disait–elle après son exploit. Le fait d’être opposée à Klara Wildhaber en finale était
de plus il aurait été éliminé du match play.
«Je venais de rentrer des Etats-Unis et ressentais encore les fuseaux horaires, ce qui explique mon jeu défensif dans les qualifications», disait-il à propos de ses difficultés initiales. En seizièmes de finale, Stefan Sorg a cependant battu nettement Valérian Huelin avec 7&6. «Ce succès m’a remis en selle, et je me disais qu’il y avait quelque chose à faire», commentait-il après
parcours en parfait état du Golf&Country Club Blumisberg. Dans les deux tours de qualification au stroke play, elle restait dans le carré de tête, mais au Championnat national, les tours de match play sont décisifs. Elena Moosmann y a prouvé sa grande forme en remportant haut la main toutes ses parties. D’abord contre Anna Im Obersteg jouant à domicile, puis contre Nanina Frey (Thunersee). Elle a livré son match le plus
aussi assez spécial. «D’abord, j’avais du retard mais grâce à quelques birdies aux moments clés j’ai pu revenir au score et remporter le match», ajoutait la jeune gagnante.
St E phan SoRg Su R l E fil
La victoire de Stephan Sorg, 23 ans, qui étudie à St. Louis (Missouri) depuis trois ans, est plus surprenante. Le Zurichois s’est qualifié de justesse pour les tours décisifs; avec un coup
rencontres directes qui ont suivi, il a gagné chaque fois vers la toute fin. Avec 2&1 contre le jeune Didier Crausaz (Payerne), puis contre Sasha Wortelboer (Lausanne) qui a pratiquement le même âge. La demi-finale était «encore plus difficile», Stephan Sorg y a battu le junior Aurélien Chevalley (Villars) avec 1 up, bataillant jusqu’au dernier trou.
La finale sur 36 trous enfin n’était pas aussi nette que ne laisse supposer le score. «Le
premier tour, le matin, était équilibré. L’aprèsmidi, grâce à quatre très bons putts, j’ai pu me détacher un peu et gérer mon avance jusqu’au bout», racontait-il après sa victoire avec 5&3 contre Marc Spörri (ASG GolfCard Migros). Avec son équipe universitaire de St. Louis, Stephan Sorg a avancé jusqu’en demi-finale lors du championnat du «college golf» américain au terme d’une bonne saison. Il jouera désormais en Suisse, comme chaque été, et cela lui semble réussir, puisque, l’année dernière, il avait déjà
remporté l’Omnium. «Le titre de champion suisse amateur est certainement mon plus grand succès cette saison», conclut-il.
SuSpE nSE Ch EZ
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En parallèle aux tours de match play pour le titre de champion suisse amateur, la tradition veut que les mid-amateurs disputent également leur championnat. Sebastien Hufschmid (Bonmont) avait pris la tête avec 71 (-1) au
Les trios gagnants (de g. à dr.): Marc Spörri, Boris Bruckert, Sébastien Hufschmid, Stephan Sorg, Elena Moosmann, Anne-Laure Simonet, Klara Wildhaber et Roman Ballmer.
premier tour, le meilleur résultat du jour. Concluant le deuxième tour sur un bogey, il notait 73 points, soit un total dans le par. Il avait ainsi trois coups d’avance sur Boris Bruckert (Lucerne), au 2e rang. Mais la partie était nettement plus dramatique que ne l’indique le score, puisque le trio des favoris était pratiquement à égalité au trou n° 15. Puis Roman Ballmer, jouant dans son home club, a frappé deux coups dans les bois et un troisième hors limite sur les trois derniers trous, tandis que Richard Heath (Lausanne) notait 10 (!) coups au tout dernier trou, un par 4. Tous deux sont restés à six longueurs du vainqueur midamateur et partagent la 3e place.
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Dans le petit tableau féminin, c’est Anne-Laure Simonet (Payerne) qui s’est aisément imposée avec des tours de 79 et 80, devant Karin Luxon (Küssnacht). Les dames étaient elles aussi à la peine au trou n° 18 plutôt ardu de Blumisberg, puisque aucune des mid-amateures n’y a réussi un par.
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Trois amateures et deux professionnelles suisses se sont qualifiées pour le cut du VP Bank Ladies Open de Gams. En finale, c’est avant tout contre le vent que Caroline Rominger et Melanie Mätzler ont dû lutter. La Finlandaise Linda Henriksson a remporté la victoire au terme d’un play-off inattendu.
Stefan Waldvogel
C’est le vent qui a dicté les conditions du tour final du VP Bank Ladies Open à Gams: aucune des cinquante-deux joueuses qualifiées n’a terminé sous le standard du parcours. «C’était tellement venteux que c’en était parfois absurde», a commenté Melanie Mätzler, la régionale du tournoi. Grâce entre autres à un chip de presque trente mètres, Melanie Mätzler a pu préserver son score malgré les conditions difficiles. Son score de 74 (+2) est l’un des meilleurs de ce difficile tour final. L’ambassadrice du tournoi n’avait pas compté avec un tel succès le premier jour. Débutant par un 76, elle a réussi à se hisser au 14e rang final. «Avec mon retard au niveau de l’entraînement, j’ai pour le moment de la peine à savoir où est le problème
quand mon jeu ne fonctionne pas. Heureusement, mon coach Andrea Mantoan était là. Il a observé mon jeu et a ensuite travaillé avec moi», a expliqué Melanie Mätzler après le tournoi.
La Grisonne Caroline Rominger a réussi un meilleur départ le premier jour, par une pluie légère, avec un score égal au par. Mais le vent l’a aussi déstabilisée le dernier jour. «Comme les autres j’ai dû lutter ferme et, vu les conditions, je suis contente de mon résultat de deux au-dessus du par», a reconnu la proette expérimentée. Un résultat obtenu, entre autres, grâce à un eagle au trou n° 18, une petite motivation
de mi-parcours pour la Grisonne, partie au trou n° 10. On peut se rendre compte de l’influence du vent sur le tournoi en analysant le jeu de Caroline Rominger au trou n° 4, un par 5 de 440 mètres. «Le premier jour, j’ai joué avec le driver et le bois 3 sur le green, mais contre le vent j’ai eu besoin en plus d’un fer 8», un coup qui, dans des conditions normales, fait dans les 130 mètres chez elle.
Avec un total de quatre au–dessus du par, la Grisonne a manqué le top 10 d’un coup, mais, tout comme au tournoi du LET Access aux Açores, elle a de nouveau été la meilleure Helvète à Gams, précédant d’un coup une Melanie Mätzler «super heureuse».
«J E n’avaiS E nCoRE
Ja M aiS Joué CoMME ça»
Les trois jeunes joueuses amateures qui ont réussi à se qualifier pour la finale se sont également montrées contentes. C’est surtout le cas d’Elena Moosmann, qui, à 15 ans, jouait son premier tournoi entourée de proettes, et dont le drive a régulièrement dépassé celui de ses partenaires de flight. Son score de 69 rendu le deuxième jour est d’ailleurs le meilleur résultat suisse du tournoi, de sorte que la jeune joueuse a été la dernière Helvète à partir au tour final.
Un tour durant lequel la jeune Zougoise a été comme les autres dérangée par le vent. Malgré le coaching professionnel de Marc Campos, son manque d’expérience s’est fait sentir à ce moment-là. «J’ai mieux joué que mon score de 79 ne peut le faire penser», a-t-elle dit après cette première finale dans un tournoi professionnel. Elena Moosmann est très contente d’avoir passé le cut et n’a jamais été nerveuse, profitant juste de cette expérience particulière.
Idem pour la jeune Victoria Monod, qui jouait aussi son premier tournoi chez les pros:
«Je n’avais encore jamais dû lutter contre un vent aussi fort, et malgré tout je n’ai perdu aucune balle dans le rough.» La gauchère a été particulièrement convaincante dans les deux premier tours, rendant chaque fois un score de +1. Le VP Bank Ladies Open de Gams n’était que le second tournoi professionnel de Chiara Tamburlini. Au contraire des joueuses aux
longs drives, la frêle Saint-Galloise doit la plupart du temps se saisir d’un fer après le drive, ce qui ne l’a pas empêchée d’être convaincante, notamment avec son score de 70 le deuxième jour, même si les dix coups de plus joués à cause du vent lui ont fait perdre quelques places au classement final. Pour Chiara, ce premier cut dans un tournoi
professionnel «est de toute façon un succès». Le coach, Marc Campos, s’est également montré satisfait: «Passer le cut est une performance. Nos jeunes joueuses amateurs ne sont pas encore habituées à de telles conditions et
elles ont prouvé leur capacité à se battre. C’est une expérience très précieuse pour les grands tournois comme le British Girls Open.»
Le participation à Gams a été plus qu’une expérience pour Linda Henriksson. Partie en finale avec deux coups de retard sur l’Anglaise Meghan MacLaren, la Finlandaise a réussi à rester au contact malgré les bourrasques de
vent. Alors que l’Anglaise perdait du terrain en raison d’un triple bogey au trou n° 13, la Finlandaise rentrait au clubhouse leader du tournoi grâce à un birdie au dernier trou, un score dans le par et un résultat total de -4. Après le putt raté de Meghan MacLaren pour le birdie, Linda Henriksson pensait que la victoire était dans la poche. Sa joie était de courte durée: une erreur s’était glissée dans les scores et la Russe Nina Pegova, qui avait aussi joué un score dans le par au dernier tour,
Vingt-cinq girls venues de la Suisse entière ont passé une journée particulière au VP Bank Ladies Open à Gams. Elles ont pu danser, jouer et observer leurs modèles de tout près lors de la finale. Réparties en groupes de différentes grandeurs, les participantes de Golf4Girls ont accompagné l’élite des proettes. Elles ont pu évaluer à quelle place leur joueuse préférée terminerait, essayant de deviner au mieux. Les joueuses ont visiblement apprécié la présence de ces jeunes fans et se sont volontiers prêtées à une séance d’autographes après la partie. La signature de la jeune Elena Moosmann, 15 ans, du Golfclub Ennetsee, était particulièrement convoitée. La joueuse amateur, dont c’était le premier tournoi professionnel, s’est classée meilleure Suissesse au deuxième tour, drivant la plupart du temps bien plus loin que les joueuses professionnelles, ce qui a impressionné les Girls de 7 à 12 ans. Auparavant, les jeunes golfeuses avaient eu l’occasion d’échanger quelques mots avec Victoria Lovelady, participante aux Jeux olympiques, et d’orner leurs casquettes roses d’un autographe supplémentaire.
Qu’est-ce qui leur a plu le plus? «Tout», nous ont-elles répondu plusieurs fois. En insistant un
peu, nous avons pu obtenir quelques préférences personnelles: «Le fait que j’ai pu gagner une peluche au driving-range» a déclaré Roxana Killer, du Golfclub Nuolen. «Mon hole-in-one au concours de putting», a ajouté
s’est retrouvée ex-aequo avec un total de 212 coups. Au lieu de recevoir le trophée, la Finlandaise a donc dû se rendre au play-off sur le trou n° 18, qu’elle remportait avec sang-froid, empochant son premier chèque sur le LETAS. «J’étais extrêmement nerveuse dans ce play-off, mes genoux tremblaient et j’ai eu l’impression que le dernier putt a mis une heure pour entrer», expliquait la championne, visiblement soulagée, avant la remise des prix.
Tessa Baronchelli, 10 ans, du Golfclub Gams. Cette dernière a profité de l’avantage d’être membre du club hôte pour recevoir un autographe, une balle et une photo de son idole Caroline Rominger.
VisitE dE la policE
Une autre «visite» au Golf de Gams a été par contre plus inattendue. Etonnée par le nombre de voitures avec des plaques étrangères sur le parking du Golfclub Gams, la police cantonale s’est rendue sur place. Ce nombre élevé de femmes, pour la plupart jeunes, a dû avoir l’air suspect aux forces de l’ordre, car plusieurs joueuses ont été interrogées et ont dû ouvrir leur coffre. Visiblement rien de suspect n’a été trouvé et la police est vite repartie. La police cantonale n’a manifestement pas eu le temps de lire le journal ni de regarder TV
Ostschweiz (TVO) et de s’informer des manifestations qui ont lieu dans la vallée du Rhin. TVO a en effet rendu compte en détails du tournoi avant et pendant son déroulement. Le Club Manager de Gams, Albert Friedli, est quant à lui passé plusieurs fois du rôle de porte-parole à celui de greenkeeper. «Je le fais volontiers», rigole-t-il, lui qui a dû coordonner non seulement le travail des xy greenkeepers mais aussi celui des 100 volontaires du tournoi.
Vingt centimètres de neige recouvraient encore le parcours de Gams quelques jours avant la compétition. Pour le ménager, un grand tournoi sur invitation a dû être annulé. La Norvégienne Veslemoy Heramb aurait dû s’entraîner avec sa famille d’accueil pour le tournoi. Ce n’est pas la neige qui l’a stoppée, mais une blessure dont elle a été victime en jouant dans le jardin avec le fils de 11 ans de la famille Keel. Au lieu d’une virée shopping ou d’une visite de la ville, Barbara Keel a raccompagné la Norvégienne avec une cheville cassée à l’aéroport de Zürich. Veslemoy Heramb n’est pas la seule à avoir dû déclarer forfait. Rachel Rossel, joueuse amateur et meilleure Suissesse à Gams l’année passée, a dû déclarer forfait à contrecœur en raison de problèmes de dos, sans avoir pu terminer son tour d’entraînement.
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Championnat d’ europe à l ausanne
Les 144 meilleures joueuses amateur du monde entier se retrouveront fin juillet à Lausanne pour le 30e Championnat d’Europe individuel. La Suisse y sera représentée par 15 joueuses et espère «au minimum» une place sur le podium.
Stefan WaldvogelVu de l’extérieur, il y a de quoi être déconcerté: la qualification au Championnat d’Europe se fait par le biais du classement mondial des joueuses amateur. «C’est une sorte de titre Open, c’est donc le même principe que, disons, l’US Open», explique Barbara Albisetti, secrétaire générale de l’ASG. La qualité monte d’année en année. «Fin juillet, les spectateurs auront la chance de voir du golf de top niveau», ajoute Barbara Albisetti qui contribue largement à l’organisation de ce tournoi avec l’Association suisse de golf.
Après les très bons résultats helvétiques au Championnat d’Europe par équipe ces trois dernières années, avec des médailles de bronze et d’argent, l’ASG avait d’abord souhaité organiser
ce championnat, qui se joue à la mi-juillet. L’Association européenne de golf (EGA) l’a cependant attribué au Portugal. Le Championnat d’Europe individuel a traditionnellement lieu deux semaines plus tard, et les Suissesses espèrent décrocher une place sur le podium. Morgane Métraux est déjà passée tout près du podium en Suède en 2016, grâce à un score sensationnel de 62. Il ne lui aura finalement manqué que deux coups pour le bronze. Après sa superbe saison en «college golf» aux Etats-Unis, avec notamment trois victoires, la Lausannoise fait partie des favorites de ce tournoi «à domicile». Aux EtatsUnis, Morgane Métraux, qui joue dans l’une 656 (!) équipes universitaires américaines, est confrontée à une forte concurrence: «Nous jouons
toujours pour des places dans le top et avec une forte concurrence à chaque tournoi. Aux USA, le niveau de chaque tournoi est aussi élevé que le Championnat d’Europe chez nous.» Sa sœur Kim, de deux ans son aînée, est elle aussi habituée à une pression continuelle. Mais toutes deux reconnaissent que le Championnat d’Europe, qui se jouera dans leur home club, est «malgré tout quelque chose de spécial». Elles espèrent «de préférence se retrouver ensemble sur le podium». Les Lausannoises ont déjà l’habitude du succès. Avec Azelia Meichtry, les sœurs Métraux ont remporté l’argent l’automne passé au Championnat du monde par équipe au Mexique. La Valaisanne Azelia Meichtry, qui étudie en Afrique du Sud, a réussi, malgré une blessure de longue durée, à se maintenir parmi les 50 meilleures joueuses au classement mondial. «Ma participation au Championnat d’Europe à Lausanne est encore incertaine en raison de mes problèmes de dos», précise la joueuse de 20 ans.
u n noM bRE RECoR d dE
SuiSSESSES danS l E top 80
Le plus grand espoir de médaille au Championnat d’Europe, qui fête cette année ses 30 ans d’existence, repose sur les épaules d’Albane Valenzuela. L’an passé, la Genevoise a tout misé sur une qualification aux Jeux olympiques et a renoncé aux grands tournois amateur comme les Championnats d’Europe et les Championnats du monde. Cette saison, elle se retrouvera au Portugal et à Lausanne. La Genevoise, 19 ans, un peu ralentie dans son entraînement ce printemps, notamment en raison d’un accident de vélo, s’est rattrapée depuis en remportant le classement individuel de la finale régionale du NCAA. Avec son équipe de l’Université de Stanford, Albane Valenzuela a décroché le 3e rang à la grande finale des meilleurs college teams des Etats-Unis. Ces bons résultats ont permis à Albane Valenzuela de progresser au classement mondial, où elle pointe actuellement la 3e place. «C’est bien entendu notre plus grand espoir de médaille, mais pas le seul chez les Suissesses, précise Barbara Albisetti, nous n’avons encore jamais eu quatre joueuses dans le top 80 du classement mondial. Ce nombre record nous aidera, même si dans un tableau aussi relevé on a naturellement toujours besoin d’un exploit.»
Les Suissesses Gioia Carpinelli, Vanessa Knecht, Rachel Rossel, Chiara Tamburlini et Tiffany Arafi se sont qualifiées par le biais du classement mondial. Chaque pays membre de l’EGA reçoit deux places de départ supplémentaires au Championnat d’Europe. La Suisse, en tant qu’hôte du tournoi, reçoit encore 6 wildcards (voir encadré: les Suissesses au départ).
Marc Chatelain, head coach auprès de l’ASG et responsable de la distribution des wildcards, estime qu’«avec sa victoire au Championnat
suisse amateur, Elena Moosmann aurait également mérité de recevoir une invitation au Championnat d’Europe». Mais la Zougoise, qui n’a que 15 ans, aura de nombreuses autres occasions de jouer les Championnats d’Europe. Elle participera fin juillet à Oslo au Championnat d’Europe officieux U16, l’European Young Masters, et tentera d’abord de remporter le titre au sein de la relève.
pou R la pREM iè RE foiS
E n SuiSSE RoM andE
Le Championnat d’Europe individuel existe depuis 1986. Organisé d’abord tous les deux ans, il a lieu chaque saison depuis 1990. Le premier Championnat d’Europe organisé en Suisse romande est aussi l’occasion de fêter un jubilé, celui des 30 ans d’existence. «Lausanne se trouve relativement près de l’aéroport de Genève, le club compte de nombreux succès sportifs et a de l’expérience dans l’organisation de grands tournois», explique Barbara Albisetti pour justifier ce choix. L’ASG et l’EGA ayant leur siège à Lausanne, cela simplifie également les questions d’organisation, ajoute-t-elle. «Nous voulons mettre sur pied une fête du golf avec toutes les personnes impliquées. Nous sommes soutenus par le club et la ville. Mainte-
Morgane Métraux (page précédente) et Albane Valenzuela sont portées favorites au Championnat d’Europe à domicile.
nant, il ne reste plus qu’à espérer un succès au niveau sportif», déclare Barbara Albisetti. Ce que tout le monde ne sait pas, c’est que la Suisse a déjà accueilli le Championnat d’Europe, il y a 27 ans. L’ASG l’avait organisé à Zumikon à l’époque. Une certaine Annika Sörenstam s’y était classée 19e ex-aequo. Malgré ce résultat moyen, la Suédoise deviendra par la
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swiss sEniors opEn à bad r aGaz
Pour sa 21e édition, le Swiss Seniors Open à Bad Ragaz présente comme toujours un tableau exceptionnel, mais aussi de nombreuses nouveautés. Un nouveau clubhouse, une page Internet modernisée et un programme «Birdie» auquel les spectateurs pourront également participer.
Stefan Waldvogel
Le Swiss Seniors Open, du 7 au 9 juillet à Bad Ragaz, passe depuis plus de deux décennies pour l’un des tournois les plus appréciés du calendrier de l’European Senior Tour. Les 54 places du tableau sont très convoitées. Cinq semaines avant le début du tournoi, on comptait déjà 80 noms sur l’«entry list». Les joueurs du top 20 de l’Ordre du mérite de l’année précédente ont leur place assurée; dix-huit d’entre eux ont déjà confirmé leur participation, dont naturellement André Bossert, l’ambassadeur du tournoi, numéro trois du classement annuel du prize money de l’European Senior Tour 2016. «Bossy» a déjà prouvé qu’il était en forme cette année. Grâce à sa 3e place au classement 2016, le Zurichois s’est qualifié pour jouer tous les Majors chez les seniors. Pour sa première participation au Senior PGA Championship, à Washington D.C., André Bossert a eu le temps de plaisanter
au vestiaire avec les Espagnols Miguel Ángel Jiménez et Pedro Linhart avant de se classer dans le prize money. Compte tenu des circonstances, André Bossert s’est montré relativement content de sa 46e place: «J’étais légèrement blessé au dos, ce qui m’a contraint à arrêter les préparatifs pour ce tournoi et à travailler avec l’équipe médicale de la clinique Schulthess pour soigner cette blessure.»
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Tim Thelen n’a pas eu autant de succès lors du premier Major de la saison. Le tenant du titre à Bad Ragaz a nettement manqué le cut après deux tours. Il n’y a pas cut sur l’European Senior Tour, tous les pros sont théoriquement en course pour la victoire jusqu’au troisième et dernier tour. L’Américain Tim Thelen a déjà remporté deux fois Bad Ragaz, en 2016 et en
2012. A part lui, six autres anciens vainqueurs ont répondu présent cette année: l’Autrichien Gordon Manson, qui a remporté le titre il y a deux ans, l’Anglais Paul Wesselingh, champion en 2013, et d’autres dont les victoires datent d’un peu plus longtemps: Peter Fowler (Australie), Carl Mason (Angleterre), qui s’est retrouvé trois fois sur le podium, Juan Quiros (Espagne) et Horacio Carbonetti (Argentine, 2004). Le classement actuel de l’European Senior Tour n’est pas encore très significatif. A part le Major dont on a parlé, un seul tournoi s’était joué au moment du bouclage de notre magazine, en mars aux Emirats Arabes Unis. Suivra la Finlande, avec la première édition de l’European Tour Properties Senior Classic et, juste avant le Swiss Seniors Open, l’US Senior Open lors duquel les meilleurs professionnels se retrouveront pour se partager un prize money de 4 millions de dollars. André Bossert dévoile ses plans: «J’arriverai directement des Etats-Unis, et si je passe le cut à l’US Senior Open, j’aurai une semaine fatigante derrière moi. L’avantage: je serai dans le rythme du tournoi et du jeu.»
boSSy: MEillEuR SuR lES gREEnS
A Bad Ragaz comme ailleurs, les performances sur les greens jouent un rôle décisif. «Cette saison, c’est au putting que j’ai fait le plus de progrès. Avec mon coach Paul Dougan j’ai analysé mon putting à l’entraînement, et les données sont
claires. Cela a déjà porté ses fruits au Senior PGA Championship. Si j’ai fait, en raison de ma blessure, plus de fautes que d’habitude dans le jeu long, j’ai par contre entré plusieurs putts de cinq à six mètres», raconte le joueur de 53 ans.
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Si la participation au Swiss Seniors Open 2017 est traditionnellement relevée, le tournoi bénéficie également de nombreuses nouveautés. Le nouveau clubhouse, un bâtiment moderne et extrêmement spacieux, est ouvert depuis le printemps. Contrairement aux autres tournois de l’European Tour «normal», les joueurs ne restent pas entre eux dans un players lounge privé, mais prennent leurs repas au milieu du public. La terrasse du clubhouse a été nettement agrandie. De meilleures conditions d’entraînement sont maintenant offertes aux joueurs, et le parcours a été une fois de plus amélioré et embelli, notamment avec un lac supplémentaire à droite du trou n° 11. Ce par 3, qui passait pour être le trou le plus facile du parcours, a été revalorisé au niveau visuel et tactique grâce à un obstacle d’eau supplémentaire. Une petite cascade derrière le green alimente le nouveau lac. Le Grand Resort Bad Ragaz a utilisé les matériaux extraits pour remplir le creux naturel du fairway voisin.
«Cela concerne moins les pros qui de toute façon frappent loin, mais ce sera un plus pour nos membres et les visiteurs qui, dès maintenant, ne devront plus jouer en position inclinée», explique le directeur Ralph Polligkeit, justifiant cette utilisation des déblais.
L’objectif principal des pros est de réaliser le plus de birdies possible. Ils auront maintenant une motivation supplémentaire grâce au Credit
Suisse. Sponsor principal du tournoi depuis sa première édition en 1997, la banque récompensait jusqu’à présent par un kilo d’or les holesin-one réussis sur le trou n° 3. Credit Suisse se lance maintenant dans une nouvelle action: «Birdies for good». Pour chaque birdie joué en tournoi sur le trou n° 3, la banque fera un don à une organisation d’intérêt public. En 2017, l’argent sera versé à l’association Hiki qui soutient des enfants victimes de lésions cérébrales. Les pros seront chargés de générer des dons en jouant, mais les spectateurs et les fans de golf restés chez eux pourront également participer en faisant un don pour faire augmenter la cagnotte. L’action «Birdies for good» sera inaugurée à Bad Ragaz sur le Senior Tour et se poursuivra en septembre sur l’European Tour, dans le cadre de l’Omega European Masters de Crans-Montana.
Les réseaux sociaux jouent également un rôle de plus en plus important. Le Swiss Seniors Open est déjà présent depuis longtemps sur Twitter et a enthousiasmé les fans l’année passée avec un «live shot tracker» de la prestation d’André Bossert lors du tournoi. Cette action sera poursuivie en 2017. De plus, le tournoi inaugure un nouveau canal de communication avec une page Facebook. Le site Internet entièrement remis au goût du jour est en ligne depuis début juin. En se rendant sur www.swiss-seniors-open.ch, les fans de golf trouveront en amont du tournoi de nombreuses informations sur la compétition et les joueurs. En plus des comptes rendus quotidiens publiés sur golfsuisse.ch, le site offre de nombreuses informations intéressantes sur le tournoi mais aussi tous les «potins» de l’European Senior Tour.
C’est au Royal Birkdale, en 1998, qu’a débuté la carrière de Justin Rose, médaillé d’or olympique. L’Anglais fait logiquement partie du cercle restreint des favoris du 146e British Open qui se jouera du 20 au 23 juillet.
Petra Himmel
Le Royal Birkdale est un coin paisible de campagne anglaise, hôte du 146 e Open Championship, que les Britanniques appellent en toute simplicité The Open. Le «Theeeee» se prononce toujours de façon traînante, une pratique entrée dans les mœurs avec les années. Le terme «Open» signifie ici «ouvert à tout le monde», car, en théorie, chaque amateur doté d’un certain talent a la possibilité de se surpasser et d’accomplir quelque chose de grandiose à l’Open.
Lors de la précédente édition du British Open au Royal Birkdale, en 1998, Justin Rose n’était encore qu’un adolescent dégingandé, dont on se demandait à chaque départ comme il parvenait, avec des bras aussi maigrelets, à faire atterrir la balle à plus de 250 mètres. L’Anglais, 17 ans à l’époque, termina le deuxième tour au Royal Birkdale avec un score de 66, égalisant le record du score le plus bas pour un amateur au British Open. Le dimanche de la finale, il se retrouva devant quelques milliers de spectateurs hurlants en train de pitcher une balle pour le birdie au trou 18, se classant dans la foulée meilleur amateur du tournoi et 4 e au classement général.
Dix-neuf ans plus tard, l’Open au Royal Birkdale est un retour aux sources pour Justin Rose. Une semaine après son succès à l’Open, le jeune homme passait professionnel. A cette époque, une place permanente dans le top 10 du classement mondial lui semblait promise. Le Britannique avait prévu de survoler les tournois européens avant d’aller tutoyer l’élite mondiale. Mais les choses ne se déroulèrent pas comme prévu: Justin Rose manquait 21 cuts consécutifs en tournoi, accumulant les défaites. Il perdit son père – qui fut aussi son coach principal – en 2002 d’une leucémie. Les victoires attendues n’arrivaient pas.
Et pourtant l’Anglais n’a jamais baissé les bras. En soulevant son premier trophée majeur en 2013, à l’US Open, Justin Rose s’est souvenu de son exploit au Royal Birkdale. «La route fut longue», déclara-t-il, le trophée dans les mains. «Ça fait un tel bien. C’est un rêve qui remonte à vingt ou trente ans, rempli d’espoirs, d’innombrables séances d’entraînements, de blessures aux mains.» Justin Rose, 32 ans à peine, s’exprimait déjà comme un joueur dans la dernière ligne droite de sa carrière.
«Je n’ai plus envie de revenir sur cette histoire car elle a desservi ma carrière par bien des aspects», déclare-t-il aujourd’hui, faisant allusion aux espoirs suscités après sa sensationnelle prestation au British Open il y a dix-neuf ans: «Le seul point positif, c’est que le public anglais m’a découvert. Quand on essaie d’être à la hauteur d’un tel exploit, cela devient vite un fardeau.» Justin Rose a d’abord dû mûrir, à la
fois comme golfeur et comme personne. «C’est pourquoi je peux maintenant profiter bien plus de mes derniers succès.»
Et ils sont nombreux: le joueur, 36 ans aujourd’hui, a remporté la médaille d’or olympique à Rio de Janeiro l’année passée: «La meilleure expérience de ma carrière.» Une victoire en Majeur au Royal Birkdale serait probablement encore plus extraordinaire: un adolescent qui mûrit en espérant conquérir le monde du golf, puis un professionnel de 36 ans qui revient au Royal Birkdale pour remporter le British Open. Une histoire qui fait rêver. Chez les bookmakers, Justin Rose figure dans le top 10 des favoris avant le début du tournoi.
lES aut RES favoR iS
A ce niveau-là, ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent: Dustin Johnson, Rory McIlroy, Jordan Spieth, Jason Day, Henrik Stenson, Sergio García. Rory McIlroy et Sergio García n’ont probablement pas la tête à l’Open, accaparés qu’ils sont actuellement par leur vie privée. Rory McIlroy vient en effet de se marier avec sa compagne Erica Stoll. Le jeune couple s’est envolé après la cérémonie, fin avril, en direction des Caraïbes, dans le complexe hôtelier du milliardaire irlandais Dermot Desmond. Une lune de miel à 14 000 dollars la nuit sur Canouan Island, une île privée appartenant à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Rory McIlroy a ensuite déclaré forfait au BMW PGA Championship à Londres en raison d’une blessure. De toute évidence, sa saison a du mal à démarrer.
Sergio García, nouveau champion du Masters, n’a quant à lui pas encore célébré son mariage avec Angela Akins. Mais le fait que les festivités soient prévues la semaine suivant le British Open ne devrait pas vraiment l’aider à être au top de sa concentration. La probabilité que l’Espagnol remporte une nouvelle victoire après son titre à l’Augusta National Golf Club est donc réduite.
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hE n R ik St E nSon?
Au British Open, comme dans tous les tournois majeurs, c’est presque toujours un joueur connu qui l’emporte. La pression est trop grande sur quatre jours de tournoi, les conditions de jeu, comme au Royal Birkdale, trop exigeantes. Avec Muirfield, celui-ci passe d’ailleurs pour être le plus difficile des 14 parcours du British Open.
En 2008, en tout cas, Padraig Harrington avait réussi à défendre à Birkdale son titre de l’année précédente. «J’ai eu une année grandiose comme champion du British Open, je n’avais pas envie de rendre le trophée», avait déclaré en
riant l’Irlandais lors de la remise des prix. Henrik Stenson serait le seul joueur en mesure de réitérer cet exploit cette année. Le Suédois a remporté le titre l’année passée au Royal Troon lors d’une finale mémorable face à l’Américain Phil Mickelson.
Plein de grands noms donc, ce qui ne décourage les nombreux autres joueurs. La procédure de qualification pour le British Open, appelée «The Road to the Open», a débuté le 17 novembre 2016 avec l’Emirates Australian Open au Royal Sydney Golf Club. Quelque 44 places pour le tournoi sont en jeu dans neuf pays différents, sur cinq continents, et ceci jusqu’à la semaine précédant le British Open. Alors que sur le PGA European Tour, le South African Tour, l’Asian Tour ou l’US PGA Tour seuls les pros, ou presque, ont leur mot à dire, les tournois de qualification régionaux du British Open sont une occasion en or pour les amateurs. Le 26 juin, ceux-ci se retrouveront sur treize parcours, comme Little Aston ou Luffenham Heart, pour tenter de décrocher une place dans les quatre tournois du Final Qualifying. On peut lire au point H du règlement des tournois de qualification: «Le vainqueur sera Champion Golfer of the Year.» Un titre qui fait rêver et qui donne assurément envie de se battre pour une place à l’Open.
Le pays du Cap est plus apprécié que jamais auprès des golfeurs. Golfbuddies présente deux destinations très spéciales. En roulant sur la R34 à travers les Cape Winelands, entre Worcester et Ceres, on tombe sur la bifurcation qui mène à Bosjes Farm. Entre mercredi et dimanche, on peut y prendre un excellent repas de midi à la Bosjes Kombuis. On recommande aussi à tous les amateurs de calme de passer une nuit au Die Skuur Guesthouse, situé également sur le domaine de Bosjes Farm. Les cinq chambres d’hôte sont modernes et séduisent par leur design sans chichi. Pour ce qui est du golf, le
parcours de Worcester dessiné par Gary Player est tout ce qui a de plus divertissant. Entre Ashton et Robertson se trouve un autre bijou, le Mo & Rose. Les deux nouveaux propriétaires ont mis l’accent sur le jardin de plantes succulentes. Les chambres seront rafraîchies dans les mois à venir, et un spa sera installé. A deux pas de là, le Robertson Golfclub, dans le Silverstand Estate, passe pour le parcours doté des greens les plus rapides et les plus fiables de toute la région du Cap.
Pour plus d’informations sur des vacances golfiques décontractées en Afrique du Sud, consultez le site www.golfbuddies.co.za
C’est en 1992 qu’Alan Ward a organisé avec euroScot travel son premier voyage de golf accompagné en, avec entre autres St. Andrews (photo) comme temps fort. Un rabais de 20% est accordé pour fêter le jubilé.
L’offre d’euroscot s’est étoffée durant ce dernier quart de siècle, avec aujourd’hui également des voyages à Gleneagles, Bruntsfield, Gullane, Carnoustie, Dalmahoy, Murrayshall et de nombreux autres parcours célèbres. L’Irlande, l’Afrique du Sud et les USA sont aussi au programme depuis des années. Actuellement, l’entreprise propose un voyage «Golf in Romantic Scotland» sous la forme d’un «fly drive golf», bénéficiant également du rabais anniversaire. «La qualité aux conditions les plus avantageuses, avec un guide expérimenté et professionnel accompagnant chaque voyage de groupe», c’est depuis un quart de siècle le leitmotiv d’euroscot travel. Pour Alan Ward, fondateur de l’entreprise, «les nombreux golfeurs satisfaits sont la preuve que nous sommes sur la bonne voie».
Golf extra propose un voyage de golf exclusif de 14 jours très varié au Vietnam, suivi du Cambodge, sur d’excellents parcours à l’ombre des temples anciens.
Hanoi, la capitale du Vietnam, est la première étape de ce voyage en groupe, avec comme premier temps fort l’excursion dans la baie d’Halong, à bord du luxueux bateau de croisière Paradise Cruise, décoré dans le style d’une jonque traditionnelle. Des parties de golf sont également prévues sur les deux meilleurs parcours de la région: le Phoenix et le Chi Linh Star Golfclub.
Le voyage continue par vol interne vers Danang, une région dont les parcours sont extraordinaires. Le parcours de Danang, chef-d’œuvre signé Greg Norman, est un véritable links. Sir Nick Faldo a dessiné le Laguna Lang Co, et le Montgomerie Links est depuis longtemps un des parcours préférés des golfeurs du monde entier. Une excursion d’un jour vous conduira à Hoi An. Autrefois le plus grand port d’Asie du Sud-Est, cette ville charme les visiteurs avec ses ruelles aux lanternes de soie et ses maisons aux façades jaunes sur les rives du fleuve. Après onze jours passés au Vietnam, vous vous envolerez vers le Cambodge. La petite ville de Siem Reap se trouve à quelques kilomètres seulement du célèbre temple d’Angkor Wat. Elle est un point de départ idéal pour découvrir deux parcours de golf extraordinaires, l’Angkor Course et le Phokeetra Golf. La visite des temples historiques fait bien entendu partie de ce voyage golf & culture.
Dates: 25 novembre – 9 décembre 2017
Prix: 5295 euros par personne en chambre double (14 nuitées avec petit-déjeuner, 7 green fees, transferts, le vol n’est pas compris) Plus d’informations sur www.golf-extra.com
Formby
Royal Birkdale
Les amateurs de links ne s’exaltent pas seulement à propos de parcours ayant accueilli The Open. Notre Spécial links présente trois destinations incomparables: la Golf Coast britannique, Dublin et l’Irlande du Nord.
Trois des neufs parcours de l’Open s’égrènent le long de l’English Golf Coast, audessus de Liverpool. Mais la côte longeant la mer d’Irlande ne se résume pas qu’à l’Open: c’est aussi un vrai paradis pour les amateurs de links.
Brigitte et Hannes HuggelEn lançant une recherche sur google, ce n’est peut-être pas un hasard si l’on tombe d’abord sur le terme «English Gold Coast». Cette bande de côte le long de l’Atlantique vaut de l’or pour tout amateur de links qui se respecte. La moyenne d’âge des dix-sept parcours de la région avoisine 115 ans. C’est ici que l’histoire du golf a été écrite et continue de l’être. Le Royal Birkdale organisera le vénérable Major pour la dixième fois en juillet, le Royal Liverpool en a été l’hôte il y a trois ans et le Royal Lytham & St. Annes a débuté sa longue histoire avec The Open Championship en 1926. C’est d’ailleurs dans ce club que s’est tenu, le 13 juin 1893, le premier British Ladies Amateur Golf Championship, le plus ancien tournoi féminin du monde.
Des clubs qui offrent de nombreuses occasions de mettre ses pas dans ceux des grands champions sur des parcours très exigeants. En plus des trois «grands», la côte a encore beaucoup d’autres parcours de qualité à offrir à proximité: le Royal Birkdale, par exemple, qui n’est à certains endroits séparé du Hillside Golf Club que par une simple clôture, ou le Formby Golf Club et le Formby Ladies Golf Club dont le parcours, chose probablement unique, est complètement englobé à l’intérieur du parcours messieurs.
Difficilement imaginable en Europe mais fréquent en Angleterre, des clubs séparés pour dames et messieurs, un concept poussé à l’extrême à Formby. Le clubhouse des messieurs est une somptueuse demeure en brique, alors que
celui des dames est une sympathique maison en bois. Les messieurs ont un autre grand avantage: on n’est pas seulement très bien accueilli dans leur clubhouse, mais on y trouve également le meilleur gâteau, servi dans leur petit restaurant! C’est en tout cas l’avis de certains membres du club et du pro qui travaille au shop. Ils ont certainement raison, mais si GOLFSUISSE s’est rendu sur la côte ouest de l’Angleterre, ce
4900 mètres mais il est très bien entretenu et se marie parfaitement à la nature. Le trou n° 12, un par 3 tout au nord du parcours, est particulièrement impressionnant avec ses 142 mètres. Si votre balle ne tombe pas sur le green, vous risquez des égratignures, pour autant que vous la retrouviez.
Le club des messieurs a été créé douze ans avant celui des dames. Pourquoi les ladies
ont-elles fondé leur propre club en 1896 et construit leur propre parcours à l’intérieur du parcours messieurs? Personne n’a pu ou voulu nous le dire. «Cela n’a pas d’importance, cela date d’il y a si longtemps.» Le parcours hommes, qui fait penser à un parkland, débute de façon beaucoup plus ouverte que celui des Royal
n’est pas pour tester des gâteaux mais bien des parcours de golf. Et le parcours ladies de Formby est digne d’éloge. Bien entendu il n’est pourvu que de départs rouges. Quand les hommes se mesurent aux dames sur ce parcours, le calcul est vite fait: les dames reçoivent cinq coups de plus. Le parcours ne mesure que
Afin que vous puissiez profiter au maximum de votre séjour de golf, Hanusel Hof a prévu un forfait green-fees illimité pour ses clients. Vous pouvez jouer aussi longtemps et autant que vous le voulez. Cependant, pour vous faire quitter le terrain de temps à autre, nous avons élargi notre catalogue d’activités. Il comporte maintenant une offre bien-être pour un moment de relaxation garanti, une offre massage et soins beauté avec compétence bien-être et une offre culinaire pour un moment de plaisir raffiné. Honnêtement, il faut déjà être très fort pour profiter du forfait green-fees illimité !
Notre semaine pour découvrir le golf
H 7 nuitées, pension Hanusel-Genuss comprise
H Apéritif de bienvenue le premier soir
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H Forfait green-fees illimité pour notre terrain de golf
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Prix par personne en chambre double à partir de 1.081,00 €
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Les travaux sur le parcours ne sont en principe réalisés que lorsque la nature l’exige, car dans les dunes tout est toujours en mouvement…Liverpool St. Annes
dames. Des pins longent les fairways des premiers trous. La nature reprend ses droits à partir du trou n° 7. D’abord «attaqués» par la mer, puis «avalés» par elle, les trous 7 à 10 ont dû être refaits dans les années 1990. Les travaux sur le parcours ne sont en principe réalisés que lorsque la nature l’exige, car dans les dunes tout est toujours en mouvement. Ces quatre «nouveaux» trous sont un rêve pour les fans de links: il arrive parfois qu’une petite dune avec ses plantes typiques traverse un fairway et qu’on se retrouve tout à coup devant 650 mètres de rough sauvage, ou, si l’on n’a pas de chance, en plein dedans.
Le Hillside Golf Club, voisin du Formby, passe pour être l’un des meilleurs parcours n’ayant pas encore accueilli un Open Championship, même si depuis 2014 on y joue régulièrement des Open Qualifying Courses, cette année aussi. Comme à Formby, la voie ferrée longe les neuf premiers trous. Un parcours facile au début qui change dès le trou n° 6, le plus difficile. Deux monticules traversent le fairway et le green est, comme souvent, légèrement
Formby Hall Golf & Spa Resort, Southport Old Road, Formby. www.formbyhallgolfresort.co.uk
Lytham Dormy House, Links Gate, Lytham St. Annes, Lancashire. bookings@royallytham.org
Leasowe Castle, Leasowe Road, Moreton. www.leasowecastle.com
The Vincent Hotel, 98 Lord St, Southport. www.thevincenthotel.com
surélevé. En plus, on doit jouer au-delà de la forêt en plein dans le vent. Facile d’imaginer ce que cela peut signifier sur un links.
«A wild looking links», a déclaré un jour Jack Nicklaus à propos de Hillside, estimant même que les neuf seconds trous sont «the best back nine in Britain». C’est certainement vrai. Les neuf seconds trous sillonnent des vallées de buissons d’ajoncs. Une splendeur lors de la floraison, mais surtout un obstacle redoutable. Certains des back nine offren de belles vues sur le parcours de l’Open du Royal Birkdale.
Il n’est pratiquement plus possible de jouer sur le parcours avant The Open, qui se tiendra du 20 au 23 juillet, mais ensuite l’afflux de fans de golf devrait être énorme. Les visiteurs sont les bienvenus, sauf les samedis. Le green fee en semaine coûte 165 livres, dont chaque penny est bien dépensé. Comme toujours sur les parcours très difficiles, mieux vaut oublier son score et profiter simplement du plaisir de jouer sur un links. Pour rappel: l’Irlandais Padraig Harrington a remporté The Open 2008 au Royal Birkdale avec un score de trois au-dessus du par… Ernie Els avait quant à lui remporté l’Open au Royal Lytham & St. Annes avec un résultat «dans les normes» de sept sous le par. Le trajet au nord de la Golf Coast est un peu long, mais le déplacement en vaut la peine.
Le Royal Lytham & St. Annes est un links tout ce qu’il y a de plus typique, même s’il commence de façon complètement inhabituelle par un par 3. Ce qui est marquant sur ce parcours, ce ne sont pas seulement les 166 bunkers (avant il y en avait encore plus), mais surtout l’atmosphère toute particulière qui y règne. Les fairways sont traversés de chemins pédestres et de pistes cyclables sur lesquels les non golfeurs ont un accès illimité. Avec pas moins de sept par 5, le parcours est un par 75 pour les dames, un par 71 seulement pour les messieurs, et un
par 70 pour les pros. Même si on ne trouve qu’un seul par 3 sur les neuf seconds trous, le parcours est quand-même rythmé. Le trou n° 12 passe pour être l’un des par 3 les plus difficiles des parcours de l’Open. Il fait 198 yards des départs les plus reculés et encore 151 yards des plus avancés. Il est suivi par six par 4, mais ce n’est pas ennuyeux. Une fois passé le trou n° 15, on éprouve du respect en apercevant pour la première fois le clubhouse derrière le 18, et quand on se retrouve au départ du dernier trou, il ne faut pas beaucoup d’imagination pour ressentir l’atmosphère de l’Open.
d’AU tre S per L e S SU r LA Côte
Outre ces adresses sélectes, on trouve de nombreuses autres perles historiques sur la Golf Coast. Le West Lancashire Golf Club est un exemple typique de la façon dont on construisait les parcours de links il y a plus de cent ans. Situé sur une plage entre les deux petites localités de Blundellsand et Little Crosby, il longe également la ligne de chemin de fer. Ce club fondé en 1873 passe pour être un pionnier du golf sur la côte nord-ouest de l’Angleterre. En pénétrant pour la première fois dans le clubhouse, on aperçoit depuis la terrasse un parfait exemple des links de la Golf Coast anglaise: un doux paysage de fairways ondulants, avec des greens magnifiques. Ce qui est atypique, c’est la parfaite intégration du parcours dans la nature en deux boucles de neuf trous. On a le temps d’observer des perdrix en pleine parade nuptiale et de terminer malgré tout la partie en 3 heures et 15 minutes (l’exigence du club est de 3 heures et 45 minutes pour un flight de quatre). La raison pour laquelle les parties se jouent bien plus rapidement en Angleterre est qu’on y pratique presque toujours le «ready golf», et surtout parce que les compétiteurs sont toujours prêts à jouer, à peine la balle de leur partenaire a-t-elle décollé.
Le Vincent Hotel sur Lord Street, le boulevard parisien de Southport, est tout à fait recommandable. Ce quatre étoiles dispose d’un restaurant avec une cuisine étonnamment bonne. On peut aussi commander au sushi bar un «gringo sushi», idéal pour tous ceux qui n’apprécient pas particulièrement la viande crue. Une autre possibilité de logement à proximité des parcours
de golf est le Formby Hall Golf Resort & Spa, à Formby, juste à côté d’un parcours de type parkland et à quelques minutes des deux links dont nous avons déjà parlé. Pour une expérience particulière, GOLFSUISSE recommande à ses lecteurs le Lytham Dormy House, juste à côté du parcours de Lytham, à quelques pas du vénérable clubhouse. Ce bâtiment pouvant accueillir seize personnes
www.kuenzli-optik.ch
offre un petit-déjeuner anglais typique mais dispose seulement de six salles de bains et de deux douches disposées sur les étages. Mais se faire réveiller tôt le matin par les machines des greenkeepers sur un parcours de l’Open et observer le spectacle les yeux embués de sommeil est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie.
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Si Rory McIlroy est devenu l’un des meilleurs golfeurs du monde, l’excellence des parcours de golf nordirlandais y est forcément pour quelque chose. Certains d’entre eux, comme le Royal County Down et le Royal Portrush, sont devenus aujourd’hui des lieux de pèlerinage pour amateurs de links.
stefan e ngert
L’histoire du golf nord-irlandais remonte à la fin du 19e siècle lorsque, en 1881, le premier parcours, le Royal Belfast, un magnifique parkland, a été construit en Irlande. Cette date marque le début d’un boom golfique, grâce auquel l’Irlande du Nord s’est dotée de nombreux et excellents parcours de golf jusque dans les années 1920. Des architectes de golf talentueux de la trempe de Harry Colt, Tom Morris ou Alister McKenzie (qui a dessiné l’Augusta National Golf Club), ont construit des parcours qui attirent encore aujourd’hui des passionnés de golf, prêts à faire pratiquement le tour du globe pour y jouer. La publicité nord-irlandaise vante les paysages magiques de la région comme des lieux créés pour le golf. Ce n’est même pas une exagération et ne vaut pas seulement pour les deux parcours les plus fameux, Royal County Down et Royal Portrush, qui figurent parmi les meilleurs links du monde dans tous les classements sérieux de parcours de golf.
Ce n’est donc guère par hasard que la petite Irlande du Nord produit régulièrement des golfeurs d’exception comme Fred Daly, Darren Clarke, Graeme McDowell et naturellement Rory McIlroy. La patrie golfique de ce fils prodige est le Holywood Golf Club qu’il a rejoint à 8 ans comme plus jeune membre. Trois ans plus tard, Rory signait son premier tour dans le par (69). Encore deux ans après, à 13 ans donc, il était scratch, dit-on. Holywood, dans la banlieue nord de Belfast, est un gentil 18 trous dont les larges fairways s’étendent sur un paysage vallonné. Pour seulement trente livres en semaine on peut y jouer sur les traces de Rory McIlroy.
Belfast vaut absolument un arrêt prolongé. On ne trouve pas moins de neuf parcours intéressants avec une tradition certaine dans les alentours de la ville. Le Malone Golf Club par exemple, fondé
en 1895, l’un des plus beaux parcours parkland de la région, n’est qu’à une trentaine de minutes en voiture depuis le centre-ville. On peut réserver sans problème des tee-times sur ce parcours de 27 trous, de même qu’au Royal Belfast d’ailleurs. Mais la ville animée offre bien plus que du golf, comme par exemple des restaurants bondés et des bars branchés comme le Duke of York, au cœur de Belfast, qui offre le plus grand choix de whiskey de toute l’Irlande du Nord, ou encore le palais d’exposition érigé en 2012 au prix de 120 millions d’euros pour le Titanic, construit naguère dans les chantiers navals de Belfast. Pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du conflit nord-irlandais, on recommande Shankill Road et Falls Road, des lieux à la réputation sulfureuse.
On peut rejoindre Belfast en avion depuis Londres Heathrow, mais le voyage en voiture depuis Dublin est plus rapide et plus intéressant. Le trajet de 170 kilomètres sur la M1 dure moins de deux heures. Si on a le temps, le détour par Boyne Valley et Trim Castle vaut la peine. Cet impressionnant château du 12e siècle était le lieu de tournage du film Braveheart. On peut aussi faire un crochet par Brú na Boinne, héritage culturel mondial de l’UNESCO, soit une série de sites pré-historiques qui remontent à l’époque entre 3500 et 2500 avant JC. Et l’on peut passer en chemin par un site de culte golfique, le Royal County Down Golf Club près de Newcastle, une soixantaine de kilomètres avant Belfast. Classé numéro un mondial en 2016 par Golf Digest, ce parcours situé dans la baie de Dundrum, dans la mer d’Irlande, avec à l’arrière-fond les Mountains of Mourne et le pic du Slieve Donard, à mille mètres d’altitude, ne
suscite que des superlatifs. Ce paysage de links classique en bordure de mer semble carrément coulé dans les collines près de la côte, recouvertes d’ajonc et de bruyère dont les fleurs jaunes éclosent au printemps. Sous le soleil, ce parcours ressemble alors à une toile de maître! Et son design séduit dès le premier départ, extrêmement beau mais tout aussi difficile avec parfois un carry incroyable depuis le tee, des coups à l’aveugle, des bunkers grands comme des cratères, de la mauvaise herbe et du rough à perte de vue ainsi que des greens rêches et ondulés. Les premiers neuf trous passent pour la séquence la plus réussie du genre links dans le monde. Les neuf trous suivants ne sont guère en reste et c’est seulement sur les tout derniers trous qu’il y a un peu de relâchement, ce qui arrive généralement aussi aux joueurs. Car tous ceux qui ne se contentent pas d’admirer ce parcours mais veulent également ramener un score convenable à la maison, doivent soit être des champions chevronnés, soit au moins jouer incroyablement bien, ou les deux à la fois de préférence! Mais trêve de louanges: il faut avouer que ce parcours est tout simplement trop difficile pour le golfeur lambda. Ceux qui s’y lancent malgré tout doivent être prêts à sacrifier des paquets de balles. De plus, ce plaisir est loin d’être bon marché: entre mai et octobre, le green fee se monte à dans les 250 euros en semaine, 280 euros le weekend. Mais honnêtement, chaque euro investi ici rapporte son lot de bonheur.
t he open 2019
Moins de cent kilomètres séparent Belfast de la côte nord de l’île. Là, les deux pôles d’attraction sont les links légendaires de Royal Portrush et Bushmills, où le premier whiskey aurait été
distillé en 1608. La visite de la fameuse distillerie s’impose donc, et si l’on en n’abuse pas lors de la dégustation, on parviendra sans peine à se rendre deux kilomètres plus loin à Portballintra, si possible jusqu’au ravissant hôtel Bayview. L’établissement de vingt-cinq chambres est situé au bord de la plage, devant une grande baie, et donne sur le bleu infini de l’Atlantique. Le lieu de pèlerinage pour adeptes de links ne se trouve qu’à huit kilomètres de l’hôtel. C’est bien évidemment le Royal Portrush. On y arrive en passant par le Giants Causeway, une route côtière à couper le souffle et cachant de nombreux vestiges, comme l’imposante ruine du Dunluce Castle.
Ferrari ou Lamborghini, Barça ou Real Madrid? Le dilemme n’est pas moindre quand il s’agit de savoir quel parcours, entre Dunluce à Portrush et County Down, est plus exceptionnel. Cette discussion qui soulève les passions dans le monde des golfeurs britanniques est pourtant superflue. Si vous êtes dans le coin, vous jouez les deux. Fondé en 1888, élevé au statut royal en 1895 par le prince de Galles et transformé dans les années 1940 par Harry S. Colt, Portrush peut revendiquer la gloire d’avoir accueilli, en 1951, l’unique Open Championship à avoir eu lieu ni en Ecosse ni en Angleterre. Et ce n’était pas par hasard: malgré sa situation en bord de mer, Dunluce ne déclenche pas le même effet d’éblouissement que County Down, mais les pros du Tour considèrent son design comme le nec plus ultra des links britanniques, à savoir long, exigeant du point de vue stratégique, dur mais toujours «fair» et sans un seul trou faible. C’est pour cette raison aussi que The Open Championship est revenu à Portrush en 2019.
Le trou n° 1, légèrement en montée, parallèle à la route, trompe un peu par rapport au caractère du terrain. Car par la suite on ne cesse de monter dans une sorte de staccato dans les dunes gigantesques, en découvrant des trous fantastiques, souvent mondialement connus comme White Rock’s, un par 4 de 400 mètres en dogleg vers la mer, ou Calamity Corner, un par 3 de 200 mètres, dont il faut atteindre le green sous peine de devoir rejouer une balle depuis le tee. Les greens relativement petits et fortement ondulés sont placés si naturellement entre les immenses dunes qu’ils ne paraissent pas avoir été construits de main d’homme,
mais semblent avoir toujours existé. La perfection du design est démontrée aussi par le fait que les greens n’ont souvent pas besoin d’être défendus par des bunkers. Le terrain naturel avec ses ondulations, ses creux, recouvert d’herbes sauvages à hauteur des genoux, d’ajonc ou d’autres buissons est largement suffisant. Comment Rory McIlroy a réussi, à l’époque de ses 16 ans, à rendre ici une carte de 61 lors du championnat du club en 2005, dépasse l’entendement.
portSteWA rt et LoUGh e rne Pas loin de Portrush, sur la Causeway Coast, on arrive à Portstewart. Le club possède un clubhouse spacieux, moderne et confortable ainsi que trois parcours 18 trous très différents: Old Course (par 64), The Riverside (par 68) ainsi que The Strand, le plus long, créé en 1920. L’architecte Willie Park Jun. a parfaitement exploité ici l’offre naturelle au bord de l’Atlantique – les dunes sont très hautes et séparent les trous les uns des autres, mais le joueur peut jouir la plupart du temps de la vue sur la mer, les Donegal Hills ou la paisible rivière Bann. Les trois premiers trous sont tout particulièrement des merveilles de design, à commencer par le premier départ en hauteur, un dogleg accompagné à droite d’une large bande de sable jusqu’au green.
Sur le chemin du retour à Dublin, un crochet par le Lough Erne Resort près d’Enniskillen est une bonne idée. Le pendant irlandais au fameux Gleneagles Resort en Ecosse est situé spectaculairement sur une presqu’île de 250 hectares au Lower Lough Erne. L’offre ici comprend l’équitation, la chasse, la randonnée, la pêche et des sorties en bateau. Sans oublier le golf, bien sûr! Commençons par le charmant 18 trous de Castle Hume, mais le must ici est le Faldo Championship Course, ouvert en 2009. Sir Nick Faldo a signé un design avec des accents de links et de parkland, qui compte désormais parmi les meilleurs parcours de l’île. Le tout nouvel hôtel au Lough Erne Resort est lui aussi très classe, combinant un style campagnard un peu vieillot avec le luxe 5 étoiles contemporain. Les restaurants utilisent par exemple des produits locaux de qualité, le spa thaï emploie uniquement des thérapeutes thaïlandais – et le Blaney Bar offre un choix de 101 sortes de breuvages aux amateurs de whiskey irlandais.
Dublin, la «Dirty Old Town» naguère chantée par le rockeur punk, Shane MacGowan, est entourée d’une région golfique de toute beauté, avec soixante (!) parcours qui en font le paradis des links.
Klaus PucH leitnerLorsque l’avion plonge sur Dublin, l’aile gauche passe par-dessus la presqu’île de Howth et sa petite ville pittoresque, aux faux airs de maisons de poupée depuis le hublot de l’avion. Trois parcours de golf vallonnés apparaissent, inhabituels dans ce paysage car les parcours d’Irlande sont plutôt plats. A l’arrière, on aperçoit l’île de Bull Island dans la baie de Dublin, sa plage de sable et le très traditionnel Royal Dublin Golf Course. De l’autre côté, on discerne les deux parcours de links de Portmarnock, dont l’un est signé Bernhard Langer.
Loin derrière à l’horizon: Malahide, la coquette petite ville touristique et son links The Island. Pour les golfeurs, la capitale de la République d’Irlande est un vrai paradis. On compte soixante parcours à Dublin et alentours, certains absolument sublimes. Les parcours de links qui s’étendent le long de la côte sont pour les Européens du continent souvent une terre inconnue à laquelle ils doivent s’habituer, mais qui a vite fait de les envoûter.
de S per L e S AU x porte S de LA V i LL e
Les links sont la quintessence du golf. Se retrouver sur une dune, l’âme bercée par les vents, devant l’immensité du paysage et des vagues, faire
face à des rebonds hasardeux, des greens d’une extrême dureté et des fairways laissés à l’état sauvage est un sentiment incomparable. Les buissons de genêts le long des fairways, qui fleurissent au printemps et transforment le parcours en une mer dorée, représentent en même temps un rough dramatique et menaçant. C’est ainsi que le golf avait été pensé à l’origine. Dublin est la capitale mondiale du jeu sur links, bien avant St.Andrews, en Ecosse. Cinq magnifiques parcours s’égrènent aux portes de la capitale comme les perles d’un collier, se faufilant entre ville et mer ou s’étendant au nord de Dublin, sans compter une bonne douzaine d’autres links dans les environs. Sur les îles britanniques, les links représentent toute zone de dunes herbeuses reliant la mer aux terres cultivables.
Moyra Cassidy, ancienne star du Ladies European Tour, dirige d’une main de fer le Portmarnock Links, un parcours dessiné il y a environ 25 ans par Bernhard Langer, voisin du Portmarnock Golf Club. Ce dernier est resté un club de tradition, dans lequel on pratique volontiers l’entre-soi. Il y a quelques années le club a remporté devant la Cour suprême le droit d’interdire les membres féminins en son sein. «Tout est très spécial ici», reconnaît Moyra Cassidy, qui, dans son club moderne, accueille aussi bien les femmes que les touristes.
En Irlande, certains départs restent éternellement gravés dans les mémoires des golfeurs. Par exemple le tee n° 1 du Portmarnock Links, dessiné par Bernhard Langer, dont le fairway longe le petit cimetière ancestral de la famille Jameson. C’est ici, sous les pierres tombales érodées, que reposent dans la simplicité quelques-uns des défunts de cette ancienne dynastie du whiskey. Pas de palissade, pas de mur, juste un petit panneau demandant de respecter le repos des morts. Il y a quelques
années, alors que le départ se trouvait encore à droite, les longs drives slicés risquaient chaque fois d’atterrir entre les tombes. Autre exemple inoubliable: le départ n° 4 du parcours The Island, un teebox surélevé avec une vue de rêve sur la mer d’Irlande. Ou encore le trou n° 9 du Golf Club de Howth, un petit par 4 avec un départ surplombant le green et le clubhouse,
avec à gauche la ville, à droite Portmarnock –et devant, l’immensité de l’Irlande. Quand on joue son drive, on a l’impression de frapper sa balle en plein dans le pays.
Les tarifs des green fees dans les célèbres clubs de Dublin sont élevés. Difficile de jouer à moins de 150 euros. Mais autour de Dublin, on trouve de nombreux parcours certes moins nobles, mais tout aussi bien soignés, sur lesquels il est possible de jouer à partir de 30 euros déjà, comme le parcours de Skerries, à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville.
The island
Un links à l’état naturel mais entretenu avec grand soin aux portes de Dublin. Ici on joue au golf comme il a été conçu à l’origine. Certains départs offrent des vues à couper le souffle sur la mer d’Irlande. Numéro 79 du classement de Golf Digest des meilleurs parcours des îles britanniques. www.theislandgolfclub.com
royal dublin
Un des plus vieux parcours d’Irlande, situé sur Bull Island, dans le port de Dublin. Ancien et sélect, très restrictif dans l’attribution des green fees. Se faire inviter par un membre peut être utile. Le grand challenge sur ce links, qui fonctionne selon le principe ancestral «nine out/nine in», est le vent, qui change de direction au milieu de la partie. www.theroyaldublingolfclub.com
portmarnock old
Numéro 25 des 100 meilleurs parcours de Golf Digest, un parcours de tradition sur une presqu’île qui appartenait jadis à la dynastie Jameson. Les trous soignés à la perfection sont entrecoupés de gorges et traversent des dunes allant jusqu’à 15 mètres de hauteur – une expérience. www.portmarnockgolfclub.ie
k illeen Castle
Un parkland qui peut rivaliser sans problème avec les meilleurs parcours de golf d’Europe. Spacieux et au design magnifique, avec des infrastructures luxueuses et un service excellent. Hôte actuel de l’Irish Ladies Open et organisateur de la Solheim Cup 2011. www.killeencastle.com
royal County down
Selon Golf Digest, actuellement le meilleur parcours de golf au monde. Bien qu’il soit un peu éloigné de Dublin en voiture, une visite s’impose. Le Royal County Down, au pied des Mourne Mountains, à la frontière nord-irlandaise, est incroyable surtout au printemps, avec ses buissons de genêts en fleurs, et terriblement difficile à jouer. www.royalcountydown.org
pembroke townhouse
Un hôtel familial 4 étoiles dans le quartier résidentiel de Ballsbridge près du centre-ville, dans une ancienne maison de style géorgien. A distance de marche de l’Aviva Stadium, le nouveau stade qui accueille l’équipe nationale irlandaise de football pour ses matches à domicile. www.pembroketownhouse.ie
The Conrad
Un agréable 5 étoiles au coin sud-est de Stephen’s Green. La Grafton Street, avec ses possibilités de shopping et ses bars, se trouve à un petit quart d’heure de marche. www.conraddublin.com
harcourt hotel
Idéal pour ceux qui cherchent un logement bon marché et des possibilités de danser toute la nuit. Les noctambules de Dublin se retrouvent vendredi et samedi soir dans la cour intérieure du Dicey’s Garden, un bar avec scène. En face: l’entrée d’Iveagh Gardens, un grand parc idéal pour ceux qui recherchent la tranquillité.
www.harcourthotel.ie
portmarnock Links hotel
Situé à l’entrée de Dublin et donnant directement sur le parcours de golf, un hôtel fraîchement rénové avec une plage de sable magnifique, qui invite à flâner aussi bien dans les dunes qu’au bord de l’eau. Des chambres de bonne qualité, un service excellent, de la bonne nourriture. Et juste devant la porte de l’hôtel, le links de Portmarnock dessiné par Bernhard Langer.
www.portmarnock.com
www.tourismireland.com
Le «heartland» irlandais se situe à l’ouest de Dublin. Le County Meath entoure la capitale de ses prairies grasses, ses rivières méandreuses et ses millions de vaches à taches noires. En début d’année, le soleil qui apparaît tardivement derrière les nuages matinaux fait ressortir le paysage rural. Aux abords de la petite ville de Trim, sur les rives de la rivière Boyne, on peut visiter le plus grand château normand des îles britanniques, à seulement une demi-heure de voiture de Dublin. Le parcours de Killeen Castle a accueilli durant quelques années les meilleures golfeuses de l’European Tour pour le Ladies Irish Open, ainsi que la Solheim Cup en 2011. Les 18 trous créés en 2009 par Jack Nicklaus forment un agréable parkland, agrémenté d’obstacles d’eau et de
de la Ryder Cup 2006) ou encore le Druids Glen. Tous se trouvent à une heure maximum de voiture de Dublin.
t hinGS to do
Depuis les années de boom du «tigre celtique», Dublin est une ville où il fait bon faire la fête. Si la vie nocturne s’était un peu calmée durant la crise économique, la situation s’est améliorée et aujourd’hui un nouveau local à la mode ouvre pratiquement chaque semaine. L’âme de la ville se révèle dans les nombreux pubs où coulent à flots la sombre Guinness, la Jameson couleur miel et le whiskey au goût amer. Les pubs de la ville, dans lesquels on joue de la musique traditionnelle, sont considérés par de nombreux Dublinois comme leur chez soi. Les bars irlandais se comptent par douzaines dans le Temple Bar, le quartier des plaisirs sur la rive
bunkers innombrables. Au printemps, la lumière matinale du soleil encore bas donne aux fairways et aux arbres une coloration chaude, aux tons chocolat. Les parcours dans les environs de Dublin sont de qualité variable, parfois bien entretenus, parfois un peu moins. Il arrive même qu’on doive partager les fairways avec des moutons, qui font office de tondeuses. On trouve aussi de tout petits parcours extravagants comme le pitch&putt de Hill of Skryne, qui fonctionne sans personnel – on règle simplement le green fee au pub du coin. Il existe aussi de vrais clubs de luxe, régulièrement classés par Golf Digest dans le top 100 des meilleurs parcours mondiaux. Outre Killeen Castle, The Heritage, par exemple, situé dans le petit village de Killenard (design de Severiano Ballesteros), le célèbre K-Club (hôte
sud de la Liffey, une arnaque à touristes très efficace qu’on a intérêt à éviter. Les nombreux restaurants, pubs, shops, bars et cafés autour de Grafton Street, qui s’étire du coin de Stephen’s Green, le grand parc central, jusqu’à Trinity College, méritent une visite.
Au haut de la rue, on passe devant la statue en bronze de Molly Malone, la marchande de poissons mainte fois chantée, l’un des symboles de Dublin. De l’autre côté, on entre sur le campus de l’université, qui héberge le plus grand trésor culturel de l’Irlande, le Book of Kells. Celui-ci se trouve depuis des centaines d’années au Trinity College et c’est l’attraction numéro 1 de la ville.
Mais pour le golfeur, hors de question de passer un séjour à Dublin à faire de banales visites, alors que tant de beaux parcours de golf, tous plus incroyables les uns que les autres, lui tendent les bras.
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Parution: 8 août / Clôture des annonces: 19 juillet
Droitière, Martina Hingis est l’une des plus grandes joueuses de tennis de l’histoire. Et pourtant, la Saint-Galloise préfère jouer au golf avec la main gauche. La championne, 36 ans, a eu «assez de compétition» dans sa vie, et n’a encore jamais participé à un tournoi de golf, révèle-t-elle à GOLFSUISSE.
Stefan Waldvogel
Qu’est-ce qui vous fascine dans le golf?
Les beaux coups, si possible droits, me donnent une satisfaction particulière. Contrairement au tennis, au golf on a nettement plus de temps pour étudier, c’est toujours un équilibre particulier pour moi, aussi dans la tête. De plus, les parcours de golf se trouvent généralement dans de beaux endroits. Comme avec l’équitation, l’air frais en pleine nature est toujours une expérience particulière. Mais j’ai malheureusement trop peu de temps pour pratiquer ces deux activités. Je passe actuellement 35 à 40 semaines par an sur le circuit des tournois de tennis.
Comment avez-vous commencé le golf?
J’ai essayé pour la première fois à 18 ans. Mario Widmer, le partenaire de ma mère, m’avait emmené sur un parcours près de chez nous, en Floride. Mais à l’époque, je n’avais pas réussi à m’enthousiasmer pour ce sport et je crois que j’avais surtout labouré le sol. Plus tard, je me suis un peu calmée et le golf est maintenant l’une de mes passions personnelles.
Vous avez été liée dans le passé à Sergio García. Vous a-t-il influencée au niveau golfique? Visiblement pas trop (rires). Il m’a donné quelques trucs, mais aussi ses balles personnelles et un putter. Nous ne sommes pas restés longtemps ensemble, mais j’ai pu l’accompagner à l’US Open, c’était passionnant. Il a joué dans le même flight que Tiger Woods et j’ai pu observer ces grands champions, même si cela ne m’a pas vraiment aidé au niveau golfique. Les différences entre le tennis et le golf sont quand même plus grandes qu’on ne pense, surtout en ce qui concerne le transfert du poids.
L’avez-vous félicité pour sa victoire à l’US Masters?
Pas encore. Mais j’aurai certainement l’occasion de me rattraper en le félicitant personnellement.
Vous pratiquez depuis l’enfance le tennis de la main droite, mais vous jouez au golf de la main gauche. Pourquoi?
J’ai essayé des deux côtés, mais j’ai le sentiment de pouvoir mieux bouger avec la main gauche. Cela est peut-être aussi lié au fait que le revers à deux mains est mon meilleur coup au tennis. Je me sens mieux en jouant à gauche et l’équilibre du corps est peut-être aussi meilleur.
La pratique du golf vous sert-elle pour le tennis?
Le golf est bon pour la concentration et une certaine attention. Je dois plutôt faire preuve de patience sur un parcours de golf. En plus, le golf est une jolie distraction pendant les longs tournois de tennis. Pendant les tournois d’Indian Wells et Miami ce printemps, je suis allée jouer au golf avec Mario Widmer. Les doubles ont lieu en général le matin ou l’après-midi, il reste donc assez de temps pour une partie de golf. Et au lieu d’aller faire deux fois du shopping, je suis allée une fois dans les boutiques et une fois jouer au golf. C’est plus raisonnable, et meilleur pour la santé et la récupération.
Votre mère joue-t-elle aussi au golf?
Assez rarement. Elle joue en général au Golfclub Küssnacht en voiturette avec son partenaire.
Vous êtes membre du Golf Club Saddlebrook Resort à Tampa, en Floride. Y jouez-vous souvent des tournois?
J’habite en partie sur le Resort, directement sur le départ du trou n° 10 du Palmer Golf Course. Mais je n’ai encore jamais joué de tournoi de ma vie. Je n’en ai ni le temps, ni l’envie. Je préfère jouer des parties amicales avec mes connaissances plutôt qu’une partie sérieuse avec des gens que je n’ai pas choisis.
Comment avez-vous obtenu votre handicap de 22?
Aux Etats-Unis, le handicap ne joue pas un grand rôle. Personnellement je préfère ce système. Là-bas, les tours privés comptent, on annonce ses résultats au club qui détermine le handicap avec les cartes jouées.
Quel est votre meilleur score pour le moment?
Un 76 au Newport Country Club. C’est là-bas qu’a eu lieu le tout premier US Open en 1895. J’ai presque tout réussi sur ce links, relativement court depuis les départs dames. Sur un par 4, je me suis retrouvée presque devant le green après le premier coup.
Avez-vous encore un objectif à atteindre au golf?
C’est certainement plus agréable de pouvoir toucher la balle correctement, mais au niveau du handicap je n’ai pas d’objectif concret. Comme je l’ai dit, j’ai déjà fait assez de compétitions en tant que joueuse de tennis, puis en hippisme. Pour moi, le golf c’est plus de la détente que du sport. Je ris souvent sur un parcours et j’essaie le plus possible de ne pas cogner trop fort. Ça va beaucoup mieux comme ça et c’est plus amusant.
Quel est votre flight de rêve?
Phil Mickelson, peut-être. Son petit jeu est cool et en plus il joue à gauche, comme moi. Mais en fait je préfère jouer avec des gens que je connais, comme par exemple Melanie Mätzler et son père Guido. J’ai toujours du plaisir à jouer avec eux, et grâce à Melanie je peux observer comment il est possible de driver lentement, mais de façon très élégante.
Vous faites partie de l’élite mondiale en double. Combien de temps votre «troisième» carrière va-t-elle durer sur les courts de tennis?
Je ne peux pas encore le dire. Aussi longtemps que je pourrai me maintenir au niveau des meilleures, je jouerai en double. J’ai davantage d’expérience, mais mon temps de réaction devient de plus en plus long, et pour cette raison le temps passé à l’entraînement aussi. Mais sans le tennis, il me manquerait quelque chose dans la vie. J’espère qu’après ma carrière tennistique j’aurai plus de temps pour le golf et l’équitation.
La plus jeune joueuse de l’histoire à accéder à la première place du classement mondial, qu’elle a occupé 209 semaines durant jusqu’en 2001, Martin Hingis est devenue à 16 ans et 3 mois la plus jeune championne d’un tournoi du grand chelem au 20e siècle. La Saint-Galloise était aussi la première joueuse à remporter la même année l’Australian Open et le tournoi de Wimbledon. Après deux opérations du pied, Martin Hingis a quitté le tennis professionnel en 2003. Trois ans plus tard, elle a effectué un comeback qui la conduisait encore une fois au 6e rang mondial. Le 1e novembre 2007, la championne quittait une seconde fois le sport professionnel après avoir été contrôlée positive à la cocaïne. De retour sur le WTA Tour depuis quatre ans, la Saint-Galloise se concentre maintenant sur le double, avec un succès éclatant. Pendant sa longue carrière, la Suissesse a remporté plus de 23 millions de dollars en prize money.
Martina Hingis a décroché – avec Timea Bacsinszky – la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Rio, l’un des «grands moments de l’année». Sa participation prévue avec Roger Federer en double mixte était tombée à l’eau en raison d’une blessure du Bâlois. La prochaine occasion pour les deux super-champions helvétiques de jouer ensemble serait dans trois ans à Tokyo. «Là, je serai probablement devant ma télévision à encourager les athlètes suisses, comme les autres fans», a-t-elle dit au sujet des prochains Jeux olympiques.
La seule Suissesse à faire partie du Tennis Hall of Fame ne parle pas volontiers de sa vie privée. Mariée de 2010 à 2013 à Thibault Hutin, cavalier de concours hippique français, elle ne souhaite pas dire avec qui elle est liée actuellement. «Le public le saura assez tôt», répond-elle à notre question.
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Le quatrième numéro de GOLFSUISSE présentera une foule d’informations et les moments forts suivants:
Le Major le plus ancien et le plus prestigieux fascine toujours le monde du golf. GOLFSUISSE a suivi la 146e édition et racontera des histoires que vous n’aurez pas pu voir à la télévision.
Vivre un été sans fin dans sa propriété golfique: le rêve de posséder une maison de vacances ou un appartement pour y passer sa retraite directement sur un parcours de golf attire toujours plus de Suisses à l’étranger. Nous montrons les bons plans.
Sur les hauteurs d’Adelboden, GolfMountain, le plus haut 18 trous pop-up d’Europe, sera ouvert cet automne aussi. Nous dévoilons qui est derrière ce projet.
Le Far West canadien est une destination de rêve pour amateurs de golf. GOLFSUISSE a fait le tour des meilleurs parcours dans la vaste province de British Columbia.
Des «people» parlent d’eux-mêmes et de leur rapport au golf. Ecoutez le lutteur Remo Käser.
Le prochain numéro de GOLFSUISSE paraîtra le 8 août. D’ici-là, vous trouverez des informations, photos et vidéos sur www.golfsuisse.ch.
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