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Après une bonne première moitié de saison, la Grisonne Caroline Rominger, 28 ans, a enregistré peu de gains depuis l’automne dernier. Avec un équipement nouveau et une condition physique nettement améliorée, elle attend beaucoup plus de sa saison de golf 2012.
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A la fin de l’année 2011, Rominger occupait le 85e rang du classement de la Ladies European Tour (LET). Ce ne sont que les 80 meilleures qui obtiennent la carte illimitée du tour pour la saison suivante. Avec son 85e rang, elle intègre la catégorie des joueuses «9a». Lors de la Qualifying School qui s’est tenue en Espagne en janvier, elle n’a pas réussi à se classer parmi les 30 meilleures et a donc raté la catégorie «8» (obtenue par la néo-proette Anaïs Maggetti de Losone). Caroline Rominger estime cependant qu’avec son classement elle pourra participer à environ 90% des tournois de la LET 2012. Et elle ne manque pas d’optimisme comme le montre l’interview ci-dessous: caroline rominger, vous avez participé fin mars, à agadir, au Maroc, à votre premier tournois de la saison 2012. Vous aviez bien commencé avec un tour de 71, puis raté le cut avec un 77 le deuxième jour. c’est ce qui vous est arrivé la plupart du temps l’automne dernier. pas vraiment prometteur...
Caroline Rominger: «En étant réaliste, je ne pouvais pas attendre trop de ce tournoi. Il s’agissait pour moi de faire un état des lieux. C’est lié à la préparation de la saison que j’ai modifiée par rapport aux saisons précédentes.» comment se présente cette préparation?
«D’abord, j’ai fait une pause de quatre semaines pendant lesquelles je n’ai pas touché mes clubs. Cela m’a fait le plus grand bien. Ensuite, j’ai travaillé ma condition physique comme jamais auparavant. J’avais l’impression, au cours de la saison dernière, qu’en matière de fitness j’avais un certain retard par rapport à d’autres joueuses. Maintenant, je me sens en pleine forme physique et je suis prête!» et l’entraînement de golf?
«Je n’ai recommencé qu’au début du mois de mars. alors, logiquement, je ne suis pas encore au niveau que j’aimerais atteindre. Mais je suis rentrée avec des énergies positives du Maroc, même si j’y ai manqué le cut. Ce feeling positif, je le ramène du premier tour que j’avais bien réussi.» l’année dernière, vous aviez une excellente première moitié de saison mais un automne faible. pourquoi?
«Je n’ai pas de réponse définitive à cette question. Si je savais exactement ce qui n’a pas tourné rond, je l’aurais fait différemment. Le fait est que j’ai raté le cut pour quelques petits coups à plusieurs reprises. C’était sans doute aussi une question de chance... ou de malchance. Il se peut que la saison était trop intense et astreignante pour moi. J’ai beaucoup joué et j’avais beaucoup à faire. Si l’on tombe dans un trou en pleine saison, il est difficile d’en sortir. Cela devient aussi un problème mental.»
Y avait-il des domaines dans votre jeu qui ne fonctionnaient plus à l’automne?
«Non, au contraire. Je continuais de bien frapper la balle. Mon jeu était absolument ok. A la fin, mon problème était surtout mental. Après quelques mauvais tournois, il est difficile de retrouver le rythme. Mais quand vous alignez trois ou quatre bons tournois, ça marche tout seul. On n’y pense même plus.» quel est votre bilan pour la saison 2011?
«A la fin de l’année, j’étais vraiment déçue, cela fait longtemps que je n’ai pas été aussi déçue! J’ai ressenti comme un grand vide. Mais je pense que j’en ai tiré des leçons aussi. J’ai fait un gros travail pour surmonter cette expérience. Et pendant l’hiver j’ai mis les bouchées doubles. Je crois que tout cela m’a rendue plus forte.» avez-vous changé autre chose mis à part le déroulement des préparations pour la nouvelle saison? a partir de cette saison, vous ne serez plus la seule suissesse sur le tour grâce à l’arrivée d’anaïs Maggetti.
Oh oui! Par exemple le matériel. J’en suis extrêmement contente maintenant. Je suis allé au Center of Excellence de Martin Kaymer en Allemagne. J’ai de nouveaux fers, de nouveaux clubs tout court – adaptés au fitting. Ils me vont comme un gant, c’est vraiment ‚super cool’. A présent, je frappe même un bois 3 du fairway. Avant, j’avais bien de la peine avec ça. Mais les balles montent carrément dans l’air, exactement comme il faut. En plus, j’ai pu améliorer certaines choses dans mon quotidien, par exemple mon plan d’entraînement.
«J’en attends beaucoup, effectivement. A deux, nous pourrons désormais travailler plus souvent avec Steve Rey, notre coach national. Il nous a accompagnées au Maroc déjà. Avec Anaïs nous pourrons faire pas mal de choses ensemble. Pas tant les voyages, puisque Anaïs prendra le plus souvent l’avion depuis Milan et moi depuis Zurich, pour nous rendre aux tournois.» dans l’ensemble, vous avez l’air optimiste. «Je le suis. Car je peux continuer de jouer sur le Tour et c’est le plus important pour moi. Ce n’est peut-être pas un inconvénient si l’on ne peut pas participer à tous les tournois. On se donne à cent pour cent aux tournois auxquels on est admis. On a moins tendance à dire qu’il y a encore plein de compétitions qui viendront derrière. Ce n’est peut-être pas plus mal comme attitude.»
23 Jahre Quality Golf-Unterricht nach dem
„We don’t just teach a swing, we show you how to play on the golf course“