
2 minute read
Du riDicule à l’affaire commerciale
Fascinating time.
Final day, hole 18, shot for an eagle …
Advertisement
Dans le domaine professionnel, les Belly putters ont été passablement sur le devant de la scène ces derniers temps. Actuellement, la discussion tourne autour de cette question: Faut-il règlementer davantage les putters au manche long à l’avenir?
Tous les golfeurs sont placés devant le fait accompli: la balle doit entrer dans le trou. La distance est parfois d’à peine deux mètres. Mais dans les situations décisives d’un tournoi, elle semble souvent insurmontable. Dans de tels moments, les mains commencent à trembler, le mouvement des bras manque de relâchement et celui des poignets est trop brusque. Et, bien entendu, la balle passe à côté du trou. Si cela arrive régulièrement et que le joueur ne parvient plus à contrôler les tremblements des doigts ou de la tête, on parle de «yips». Des vainqueurs de majors tels Bernhard Langer ou Ian Woosnam en étaient sujet. Charlie Owens, pro senior sur l’US Tour, a également dû lutter contre cette «maladie du putt». En guise de solution, il a développé, en 1986, un putter avec un long manche: le broomstick putter (putter manche à balai) ou long putter était né. Depuis un peu plus de douze ans, une version raccourcie, le Belly putter, a trouvé des adeptes.
Problème résolu
Peu importe, que ce soit Owens, Woosnam ou Langer, ils ont tous résolu leur problème de yips en échangeant le modèle court standard contre la version longue. Dave Pelz, le champion du jeu court, donne son avis: «Le Belly putter apporte la solution aux deux plus grands problèmes du putting: la rotation inutile de l’avant-bras et les mouvements brusques du poignet au moment de l’impact». Grâce au manche extrêmement long du putter, les bras et les mains sont neutralisés pendant le mouvement. Ce ne sont pas les petits muscles des doigts, des mains, des poignets et des bras qui sont les plus sollicités mais les grands muscles de la poitrine, du dos et des épaules. Théoriquement, il faut différencier le Belly putter et le soi-disant long putter ou broomstick putter. En utilisant le Belly putter, le plus répandu, avec lequel des joueurs ont gagné récemment sur le Tour, le bout du manche est ancré à hauteur du ventre, tandis que le bout du manche du broomstick putter appuie à hauteur de la poitrine.
Pendant des décennies, le Belly putter et le broomstick putter étaient considérés comme des putters pour tous les joueurs qui ne pouvaient plus exécuter normalement les coups sur le green. Leur réputation était plutôt négative et un golfeur ordinaire s’exposait au ridicule en choisissant cette version inhabituelle de club.
Les Victoires Sont Loquentes
Entre temps, la situation a changé. La liste des pros qui ont opté pour un Belly putter ces dernières années, est longue. En fait, seuls certains d’entre eux sont confrontés au yips. Que ce soient Adam Scott, Vijay Singh ou Phil Mickelson, tous ces champions ne recherchaient qu’un moyen de rehausser leurs statistiques de putts. C’est surtout le Belly putter qui semble garantir de meilleurs résultats de façon constan-