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l igne de tem P s: chiffres et faits à ProPos de rory
4.5.1989
Date de naissance de Rory McIlroy, fils de Gerry et Rosie McIlroy. Son père est un excellent golfeur – il a même joué handicap 0. Il commence très tôt la formation golfique de son fils.
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1996
À sept ans, Rory devient le plus jeune membre de tous les temps du Holywood Golf Club. Deux ans plus tard, il gagne le World Championship des 9 à 10 ans en Floride, sa première victoire internationale. Il y a déjà longtemps que sa mère s’est cherché un emploi dans une fabrique et que son père a accepté plusieurs activités annexes pour pouvoir financer la carrière golfique de leur fils.
2004
Participation à la Junior Ryder Cup.
2007
Pour une semaine, McIlroy est en tête du classement mondial des amateurs et inscrit un 68 le premier jour du British Open à Carnoustie, le seul tour du jour sans bogey. À l’Alfred Dunhill
Links Championship, il arrive en troisième place. C’est son deuxième tournoi professionnel après son passage dans le camp des pros avec un handicap +6. Il s’assure ainsi son droit à jouer en 2008. Aucun autre golfeur avant lui n’a réussi cette performance aussi vite.
2010
Son 63 au premier tour du British Open représente le tour le plus bas qui ait jamais été joué dans ce tournoi.
Dans sa première intervention à la Ryder Cup, il obtient deux des quatre points possibles et s’assure un demi-point décisif contre Stewart Cink.
2011
En avril, Rory McIlroy est en tête avec quatre coups d’avance le jour de la finale au Masters mais termine avec un score de 80. Il se remet de sa défaite et gagne l’US Open en juin.
2012 imprévisible. Le vent siffle sur les greens en hauteur, avec leurs breaks affreux, et en hiver, le brouillard très épais s’étend sur les fairways. Rory McIlory a joué d’innombrables tours de golf sur ce terrain. Avec des amis du club, lors des matchs hebdomadaires entre clubs, à l’occasion des tournois pour juniors. Puis, comme Darren Clarke et Graeme McDowell, au Royal Portrush qui compte aussi au nombre des meilleurs parcours du monde en bord
En mars 2012, à 22 ans, il est le golfeur numéro 1 mondial.








dePuis toujours sûr de soi
«Rory a tout», déclare Hank Haney, ex-coach de Tiger Woods, pour expliquer les raisons du succès. «Il tape la balle loin et son swing est d’une technique solide. Son modèle de coup ne varie pas beaucoup. Il possède la combinaison dont on a besoin sur le Tour pour réussir: power et putting». Pour l’US Masters de l’an passé, Rory McIlroy est passé en tête avec quatre coups d’avance dans le tour final, mais il s’est écroulé à partir du dixième trou. Après avoir raté un putt après l’autre, il a finalement eu besoin de 80 coups. «Ce qui est fantastique chez Rory est simplement qu’il ne fait jamais deux fois la même erreur», explique Denis Pugh, coach des frères italiens Molinari, qui étaient aussi au départ à Augusta. «Il fait une erreur, la reconnaît et continue». Des défaites comme celle d’Augusta auraient ruiné d’autres collègues. «Revenir et gagner l’US Open après ce qui s’était passé au Masters, était remarquable», analyse Pugh. «C’est une preuve suffisante de sa force mentale». Le nouveau numéro 1 du classement mondial pense la même chose – sans donner une impression arrogante: «J’ai toujours été assez sûr de moi. Mais maintenant, je crois en moi quand il s’agit de la victoire à la fin d’un tour».
de mer. Royal Portrush et les parcours des environs sont les points de rencontre des jeunes.
les enfants se lancent tôt Pendant que Darren Clarke père remportait le British Open au Royal St. Georges en juillet 2010, ses fils Tyrone et Conor, 14 et 11 ans, jouaient au Portrush Golf. «Ils avaient justement un tournoi où ils jouaient avec ces fringues John-Daly, vert et rouge vif», se rappelle la secrétaire du club, Wilma Erskine. «La division de la jeunesse à Portrush est très active – ici, les enfants commencent très tôt à jouer».
Recherche De Talents Effective
Observé avec curiosité, le succès des Irlandais du Nord, depuis les trois victoires majeures et l’ascension de Rory McIlroy, se base sur un système peaufiné d’encouragement des talents initié par les clubs. «La Golf Union of Ireland dispose d’un système d’entraînement très efficace et structuré», explique Davis Willis, secrétaire de Royal County Down. «Il existe un programme d’identification pour les talents qui nous permet de placer les plus talentueux dans des équipes sélectionnées de niveau régional et national». C’est ainsi que Darren Clarke est devenu un pro du golf, et ensuite Rory McIlroy. Dans le golf féminin, les jumelles Lisa et Leona Macguire se font remarquer depuis plusieurs années: à 17 ans, elles comptent parmi les joueuses les plus performantes d’Europe. L’autre voie souvent suivie dans d’autres pays européens, le golf de collège américain, n’est pas absolument indispensable pour les Irlandais. Graeme McDowell a joué pour une équipe de collège, mais Darren Clarke et Rory McIlroy n’ont jamais quitté le système amateur d’Irlande du Nord. Aujourd’hui, les deux peuvent acquérir des biens

i rish oPen comme test
Les succès des meilleurs golfeurs de la partie de «l’île verte», qui ne compte que 1,5 million d’habitants, sont certainement une raison justifiant la réalisation du tournoi traditionnel Irish Open de cette année, du 28 juin au 1er juillet, sur le Dunluce Links du Royal Portrush Golf Club. Une telle manifestation a eu lieu pour la dernière fois en 1953 avec l’Irish Open au Park Golf Club de Belfast, Irlande du Nord. Le Royal Portrush n’a pas seulement la réputation d’être l’un des meilleurs terrains de golf du monde. En dehors de l’Angleterre et de l’Écosse, ce club a été le seul, en 1951, à héberger le British Open. L’organisateur du British Open, le Royal and Ancient Golf Club of St. Andrews, avait déjà annoncé l’an passé qu’il allait examiner si Portrush pourrait convenir comme lieu de la rencontre sportive «The Open». C’est pourquoi l’Irish Open est aussi un test visant à savoir si le plus ancien et le plus important des tournois de golf du monde peut revenir en Irlande du Nord après plus de 60 ans d’absence.
immobiliers où bon leur semble, qu’il s’agisse d’une villa en Californie ou de la maison de rêve à Dubaï. En fait, non seulement Darren Clarke mais aussi Rory McIlroy ont trouvé leur maison de rêve en Irlande du Nord, à Holywood. Au fond du jardin se trouve un trou au par 3, un profond pot bunker et un aménagement de bunkers américains. Bref, un terrain d’entraînement hors pair. S’y ajoute le temps typique pour l’Irlande du Nord: vent, beaucoup de pluie, froid humide. Après l’entraînement, on peut rentrer à la maison ou aller dans le pub le plus proche. On y célèbre les victoires des champions, les alertes à la bombe d’antan sont presque oubliées.