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Hole 19. Johnny storJohann

Secrétaire général quittant l’ASG après 30 ans, chef de l’EGA (Association Européenne de Golf), passionné par tous les sports, militant infatigable pour le développement du golf en Suisse, Johnny Storjohann est connu, reconnu pour son engagement dynamique sur la scène golfique suisse. D’origine suédoise, Storjohann quittera l’entreprise familiale d’importation de cellulose installée à Zurich pour se dévouer corps et âme au golf. Ce membre de l’équipe nationale, plusieurs fois champion, ouvra le premier secrétariat de l’ASG dans sa cave à l’image du fondateur de Microsoft.

LE GOLF EN ALTITUDE – QUEL PLAISIR.

La famille Rainalter vous souhaite la bienvenue dans son charmant hôtel Hanusel-Hof. Chez nous vous profitez de votre sport dans une région alpine avec des vues à couper le souffle. Altitude 95

Le golf qui nous appartient vous offre :

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H 18 parcours dans les environs dont 5 avec réduction de greenfees

Séjourner et vous reposer comme au paradis

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Notre offre de golf comprend :

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H utilisation du practice, de la piscine couverte et des installations de wellness

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Prix par personne en chambre double : dès Euros 679.-

Prix par personne en chambre single : dès Euros 819.-

Vous allez fêter vos 30 ans avec l’ASG?

Alors on peut parler de l’ère Storjohann?

Je crois que oui, 30 années au service de l’ASG, 25 années avec l’Association Européenne de Golf (EGA) et mille souvenirs et anecdotes à raconter, c’est une belle histoire n’est-ce-pas!…

Quand vous regardez en arrière, quels sont vos meilleurs souvenirs?

Tout ce qui a trait au domaine purement sportif fait partie de mes plus beaux moments, en tant que joueur ou qu’organisateur. J’ai eu la chance de jouer dans l’équipe suisse pendant une bonne dizaine d’années, j’ai participé si je me souviens bien à 5 championnats du monde et je crois 7 championnats d’Europe avant d’entamer ma carrière au niveau administratif. C’est évidemment pour moi mes plus beaux souvenirs de golf, ceux que je garderai toujours en mémoire, sans aucun doute.

De quoi êtes-vous particulièrement fier?

Je suis particulièrement fier du développement du golf d’une manière générale. Le golf en Suisse a pris un essor assez extraordinaire ces dernières années. Quand j’ai commencé, il y a 30 ans, il y avait très exactement 8500 golfeurs licenciés pour 28 clubs; aujourd’hui il y a une centaine de clubs pour quelques 75 000 golfeurs officiellement enregistrés. Je n’ai pas la prétention de dire que c’est grâce à moi mais j’estime avoir apporté ma pierre à l’édifice.

Qu’est-ce qui a déclenché le boom du golf en Suisse?

Il faut admettre que les circonstances ont joué un grand rôle. Nous devons beaucoup au développement du golf public, notamment à l’ASGI et à la Migros, avec lesquelles nous avons eu beaucoup de discussions et qui sont maintenant officiellement reconnues par l’ASG. Quand la Migros s’est mise au golf, c’est une nouvelle population, qui s’ouvrait à ce sport.

Y-a-t-il eu aussi un moment de déception? des regrets?

C’est plutôt au cours de ces derniers temps que j’ai été quelque peu déçu du peu de cas qu’on fait du progrès du golf suisse en général. C’est vrai, nous n’avons pas été capable de produire régulièrement de grands champions de renommée internationale. C’est aussi dû à des faits qui s’expliquent et qu’il faut essayer d’améliorer à l’avenir. Au niveau amateur pourtant, nous avons des résultats excellents.

Croyez-vous au potentiel de la Suisse sur les tours professionnels?

Il faut toujours faire très attention à ce qu’on dit, on se fait parfois des illusions. Est-ce que vous savez qu’il y a plus d’Anglais que de Suisses qui skient. Connaissez-vous des champions de ski Anglais? Nous sommes un pays golfique de taille modeste et à la base pas une nation qui historiquement était vouée à la pratique du golf mais nous nous sommes extrêmement améliorés. N’oublions pas que nous avons 2 ou 3 talents sur les Tours. L’excellence des jeunes golfeurs portera ses fruits à long terme. J’en suis persuadé et je m’en réjouis.

Qui êtes-vous dans la vie?

Je pense être un homme qui se fait facilement des relations, qu’on apprécie pour sa bonne camaraderie, son énergie et qui aime faire avancer les choses dans l’harmonie.

Qu’est-ce qui vous attend maintenant?

Maintenant, je fais encore une année à l’EGA puis ensuite je suis ouvert. J’espère bien trouver quelques mandats, internationaux peut-être, et pourquoi pas d’ordre bénévole. Je me réjouis aussi, finalement, de trouver le temps pour jouer un peu plus au golf.

Que voudriez-vous transmettre aux jeunes?

Dans ma jeunesse, j’étais un grand passionné de sport (ski, foot, hockey, tennis) mais à l’époque loisir ne rythmait pas avec travail. Je jouais bien au tennis et après avoir remporté le titre de champion vaudois junior, mon père m’a dit: «maintenant il faut faire un petit peu plus d’études et un peu moins de sport». Je me suis dit que j’allais pratiquer le golf d’une manière ludique mais évidemment, c’est exactement à ce moment que je me suis qualifié. Le succès arrive souvent quand on ne l’attend pas. C’est la volonté qui compte.

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