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AvAnt-pRemièRe

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Les clubs de golf de la nouvelle génération viennent d’arriver dans les vitrines des pro-shops et l’on se demande, comme chaque année, ce qui a été amélioré? Est-ce que les fabricants sont capables de lancer sur le marché de meilleurs clubs ou est-ce qu’ils nous ven dent du rêve? Il n’est pas facile de répondre à cette question, mais, chez Golf Suisse, nous avons une nouvelle fois tenté de le faire en réalisant des tests pour nos lecteurs.

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Il faut rester modeste: ici en suisse, nous n’avons pas la possibilité de tester des clubs de golf avec les meilleurs «outils». Pour connaître les caractéristiques d’un club de golf, il faut non seulement beaucoup de connaissances, mais également des aides techniques: un robot pour frapper les balles, un swing analyzer complexe et un laboratoire de 300 mètres de long sous la forme d’un driving range. Rien que sur ce plan-là on peut imaginer que le sol suisse est beaucoup trop cher pour réaliser un tel investissement – on parle quand même d’une surface équivalente à trois terrains de football! Il existe une telle installation à st. Andrews; il est utilisé par le R&A pour ses propres tests de matériel, pour vérifier la conformité des clubs et des balles. Mais au moment de boucler le magazine, il y avait encore de la neige… sENsATION DANs LEs DOIgTs

De toute façon, il ne s’agit pas de publier un tas de mesures et de chiffres, mais de présenter les clubs qui seront disponibles en suisse et à quel type de golfeur ils sont destinés. Nous cherchons aussi à vérifier si les fabricants présentent dans leurs publicités les véritables caractéristiques des clubs.

Nous décrivons les spécificités des clubs et nous donnons ensuite des recommandations à nos lecteurs, afin qu’ils ne s’orientent pas vers un set de fers, un driver ou un bois de parcours qui ne soit pas adapté à leur niveau de jeu.

En parallèle, il faut que nous décrivions aussi les tendances actuelles du marché. Alors que ce sont les sensations dans nos dix doigts qui nous permettent de bien ressentir les caractéristiques d’un club, c’est notre petit doigt qui nous renseigne sur les évolutions du marché… Toute plaisanterie mise à part, il y a aussi chez les fabricants de clubs des modes, des tendances, qui vont même parfois dans la mauvaise direction – de nombreux produits ont été lancés avec fracas ces dernières années, avant d’être retirés discrètement des rayons des pro-shops en raison d’un flop commercial évident. Mais il y a aussi l’exemple inverse, avec des clubs qui ont du succès depuis plusieurs saisons. On peut donner l’exemple du putter 2-Ball de la marque Odyssey, qui a été lancé en 2001 et que l’on trouve toujours à la vente, même si le principe de base a été largement développé depuis.

WhAT ’s hOT?

Les changements dans les drivers sont très rapides. Chaque année il faut se faire à l’évidence. Voilà présenté en quelques lignes les qualités qui pourraient permettre à notre jeu de faire un bond en avant:

• La forme des têtes des drivers est de plus en plus harmonieuse. Les designs extrêmes (têtes carrées par exemple) sont de plus en plus rares. Il n’y a plus que Nike qui joue cette carte-là.

• Des lignes élégantes, des proportions équilibrées sont générales; la forme classique «en poire», chère à Ping et Titleist est désormais adoptée par l’ensemble des marques. Des lignes racées ou parfois des designs fantastiques de la semelle nous font penser aux cabriolets des années soixante, comme l’AC Cobra ou l’Aston Martin.

• Les têtes extrêmement larges ont disparu, au profit de faces plus hautes et d’un sweetspot arrondi, qui permet non seulement de produire des effets, mais aussi d’avoir un bon contrôle de la trajectoire (lire à ce sujet l’article en page 44).

• Les fabricants accordent de l’importance à l’aérodynamique. On se rappelle de certains clubs, dont la résistance à l’air n’était pas optimale – par exemple le Taylor Made R7 Limited (sorti en 2008) – et dont les turbulences produisaient un souffle véritablement désagréable.

• Le poids général du club est important, notamment pour les joueurs peu athlétiques. La technologie actuelle permet de produire des clubs légers, malgré un volume de tête de club de 460 cm3. Un poids que l’on peut parfois redistribuer selon ses besoins à l’arrière de la tête du club, avec des visses interchangeables.

• Il y a aussi un grand développement dans le poids des shafts: on passe régulièrement sous la barre des 60 grammes pour les manches des drivers destinés aux joueurs de clubs, avec pour objectif plus de confort et de facilité.

• On a constaté que l’utilisation du graphite dans la conception de la tête des drivers, spécifiquement dans la partie supérieure, ne s’est pas généralisée. A l’évidence, une bonne répartition du poids a été trouvée d’une autre manière.

• Enfin, la mode des clubs «adaptatifs» ou «transformables» est incontournable. Presque tous les fabricants présentent des drivers avec des visses interchangeables ou modulables pour la répartition du poids et des shafts orientables pour la recherche d’effets. Et les outils qui les accompagnent sont très hig-tech et parfois surprenants!

Il y a un dernier élément qu’il ne faut pas négliger: la beauté des drivers génération 2010, qui est supérieure aux précédents millésimes. Est-ce que c’est important? Nous pensons que oui. On ne peut certes pas mesurer la beauté en grammes, inches ou millimètres, mais lorsque l’on adresse sa balle avec une tête de club splendide, le plaisir de jouer en est décuplé!

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