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play! Alors jouons tous les coups à «fond la caisse» et assumons les positions désastreuses que ce choix impliquera forcément.

Comme on le sait, le golf est une chose complexe où se mêlent émotions, caractère, égo et amour propre. Signalons quand même à l’attention des «vrais mecs» que les joueurs les plus capés sur le circuit sont généralement les plus ennuyeux! Même Tiger Woods a présenté parfois un jeu très prudent et peu spectaculaire (The Open Championship à Hoylake l’an dernier) pour ramasser le trophée. Une prudence exceptionnelle et idéale en fait.

Une position délicate et difficile dans le bunker: jouer une balle avec les genoux extrêmement pliés et garder le contrôle du swing est une performance qui varie d’un joueur à l’autre. Dans cette situation, on doit toujours s’attendre à un mauvais coup et être convaincu que le jeu en vaut la chandelle. Il serait peut-être plus simple de sortir en visant à gauche et de chipper ensuite sur le green.

En général, dans cette situation, on a droit à un free drop (ce n’est pas le cas partout). Mais qui nous oblige alors à dropper derrière l’arbre, car c’est l’endroit le plus proche où l’on n’est plus gêné par l’obstruction inamovible (le chemin goudronné). On peut aussi se dropper avec un coup de pénalité en arrière, dans la ligne de la balle et du drapeau, mais imaginons qu’il y ait un rough profond? Il est alors envisageable de jouer la balle où elle repose, même si le chip par dessus le bunker n’est pas facile.

Alarme! Dans cette situation, le danger d’être blessé par le coup est grand. La meilleure solution est certainement de déclarer la balle injouable et de prendre un drop avec pénalité.

Anyway: le message est passé depuis longtemps. Avec le pro Paris Buckingham, nous avons parcouru et photographié une série de situations typiques que vous rencontrerez obligatoirement sur le parcours un jour ou l’autre. Paris, qui participe à tous les événements du Swiss Pro Tour, est toujours confronté au choix de la raison ou de la passion. Un coup de plus peut signifier quelques centaines de francs de différence – il n’est donc pas surprenant qu’il se décide, la majeure partie du temps, pour l’option raisonnable. Le pro fait son commentaire et donne son avis dans chaque cas – les amateurs peuvent donc «apprendre avec le pro».

Un bunker de fairway avec une arête élevée – un cas typique de naufrage probable! Il est difficile de définir quel club est le plus approprié pour ne pas toucher la lèvre du bunker. Il vaut mieux donc choisir le club le plus court pour replacer la balle sur le fairway. Si l’on se coince sous la lèvre, on va être ensuite dans une situation encore plus pénible!

Ici aussi il est plus sûr de se dropper avec un coup de pénalité. Car on a toutes les chances de toper la balle et de terminer dans l’obstacle d’eau si l’on tente le diable.

A l’évidence, une position inconfortable, cette fois dans un bunker de fairway. Un long coup est irréalisable: tout juste peut-on imaginer sortir la balle du bunker avec un sandwedge. Et encore…

Tout ce qu’un golfeur peut désirer Revitalisez votre corps

«Quand je porte Trion:Z, je me sens revigoré.

Je quitte le 18e green aussi frais qu’après le premier tee. Je sais que ça marche».

Certes, une telle position est plutôt rare et n’intervient qu’en automne, lorsque les champignons foisonnent. La question se pose de savoir où se trouve le green et si l’on joue en gaucher ou en droitier…?

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Un parcours avec Jean-Marc Mommer

Le boss du course rating

On peut cumuler les responsabilités au sein d’une entreprise, d’un club de golf et du comité de l’ASG et se donner le temps d’apprécier la douceur d’une après-midi ensoleillée sur le parcours du Golf Club Montreux. Jean-Marc Mommer nous l’a aimablement démontré!

Elégant, sympathique, Jean-Marc Mommer est l’archétype du partenaire de golf idéal: un bon joueur, toujours d’humeur égale. Son swing est rôdé, puisqu’il a découvert le golf à Crans-Montana où il vivait étant enfant. Comme certains disent: il est tombé dans la marmite et il a tout bu! Après ses études universitaires, dont il est sorti avec une licence en psychologie de la faculté de Neuchâtel, il a rejoint le Golf Club Montreux où il est membre depuis une trentaine d’années. Trente ans? Difficile à croire quand on regarde cet homme à la silhouette élancée: «j’ai 55 ans», glisse-til en souriant. Il en a donc des parties de golf derrière lui et ces quelques trous sur le parcours revu et corrigé par Ronald Fream il y a deux ans démontrent l’expérience acquise sur ce golf très réputé et très apprécié des joueurs visiteurs. «Actuellement, j’ai un handicap de 6. J’ai d’ailleurs été single handicap assez rapidement, car j’aimais la compétition. Je suis assez crocheur et perfectionniste». Mouvement huilé, petit jeu performant, il excelle dans les coups de fers moyens et les drives, mais souffre au putting, sa faiblesse avouée. Mais est-ce que le fait de ne pas parvenir à mettre la balle dans le trou ne voudrait pas signifier un traumatisme de l’enfance ou une phobie du vide, Monsieur le psy? «Je ne m’entraîne pas assez», déclare-t-il en souriant et en évitant l’analyse! «En fait, je joue sur mes acquis et mon expérience et je ne viens au golf qu’une seule fois par semaine. J’apprécie surtout le golf pour son aspect social et d’ailleurs je ne joue jamais seul. J’aime par exemple faire un parcours avec ma femme Mary et avec ma fille. Je pense que je jouerai davantage quand je serai à la retraite. En tous les cas, je suis senior depuis le début de l’année et je n’ai pas senti de grandes différences…»

Un président heureux

Bien installés sur la terrasse ensoleillée du club-house, nous apprécions la chaleur incroyable de ce mois d’avril. Un moment de détente qui lui permet de répondre à cette interview. «Professionnellement, j’ai travaillé essentiellement dans des entreprises, en Europe et aux Etats-Unis.

C’est d’ailleurs là-bas que j’ai rencontré ma femme. Depuis huit ans, je suis directeur des ressources humaines et de la communication chez Firmenich SA à Genève et je vis à Blonay.» Dans la présentation de ce CV, on sent la maîtrise de l’homme qui a l’habitude d’engager du personnel! Mais venons-en plutôt au sujet principal de cette rencontre et qui concerne le golfeur aux responsabilités «officielles». «Je suis membre du comité du Golf Club Montreux depuis 1998. Le comité était démissionnaire et un groupe de membres, dont Jacques-Alphonse Orsat, notre capitaine, est venu me proposer de prendre la présidence, alors que je n’avais jamais occupé de fonctions au sein du club. J’ai accepté en raison de la motivation de ce nouveau comité.» Et pour un début, ce n’est pas le plus simple des dossiers qu’il a dû mener: l’achat du terrain en 1999! Qui a ensuite été suivi de l’organisation du centenaire du club en 2000 et de la transformation du parcours entre 2004 et 2005. «Il a fallu convaincre certains «anciens», ce qui ne fut pas forcément évident. Mais on sentait qu’il y avait beaucoup d’enthousiasme au sein du club et la rénovation s’est finalement parfaitement déroulée.» Il est vrai qu’aujourd’hui il est difficile de critiquer les travaux réalisés par Ronald Fream; le parcours est transformé sans être dénaturé, puisque les 35 hectares du golf ne pouvaient autoriser un complet remaniement. C’est donc un président heureux qui s’exprime dans Golf Suisse!

Attiré par l’aspect technique

Certainement précédé d’une réputation flatteuse à la suite de toutes ces performances, Jean-Marc Mommer a été sollicité pour entrer au comité de l’ASG. L’assemblée des délégués a entériné cette élection en janvier 2006: «le comité est venu me chercher dans le but de remplacer Paul Quéru, qui ne souhaitait pas renouveler son mandat de président de la Commission Technique. Ce qui m’a décidé, c’est le principe d’une activité au niveau national sur la technique du golf. Quelque chose qui a trait à l’éthique et à l’esprit du sport, car je ne suis pas attiré par l’aspect spécifiquement politique de la fonction. C’était un challenge et un choix intéressants à côté de ma passion pour le golf.»

C’est donc avec une curiosité constructive que notre président s’est investi dans l’étude du course rating et du handicaping, suivant même une formation pour intégrer une équipe d’évaluation de parcours. Il a notamment participé à des séminaires de l’USGA (United States Golf Association) et de l’EGA (European Golf Association): «je voulais comprendre les principes en détail.»

Aujourd’hui en Suisse, tous les parcours ont été évalués selon les principes du course rating initié par l’USGA et dont les exigences sont assez simples: tous les nouveaux terrains reçoivent un rating après la visite de l’équipe d’évaluation. Ces parcours sont réévalués tous les 4 ans. Après dix ans d’ancienneté et de maturité, ils ne seront réévalués que tous les dix ans, sauf en cas de rénovation, bien entendu. Est-ce que les clubs sont contents de leur rating? «Généralement oui, car il n’y a que très peu de plaintes. On discute d’ailleurs en direct avec le comité du club et ce gros dialogue permet d’éviter les conflits.»

Le lancement du CSA

Le golf a connu un boum extraordinaire depuis une quinzaine d’années et un affinage de la gestion des handicaps paraissait nécessaire. «L’idée était d’appliquer une plus grande rigueur dans un système qui était alors très «flexible». Je pense que le système du course rating nous a permis d’y parvenir et aujourd’hui, les handicaps sont plus proches de la capacité des joueurs. D’ailleurs la méthode est reconnue et appliquée dans un grand nombre de pays.» En 2007, une innovation majeure a été lancée: le CSA ou Competition Stableford Adjustement. Cette méthode permet de tenir compte des conditions de jeu du jour, que les golfeurs expérimentés connaissaient à l’époque sous le nom de SSS. Cela ajoute une dimension supplémentaire au course rating, grâce à la statistique établie à la fin d’une compétition: si tout le monde joue mal ou au contraire joue bien, cela signifie que le parcours était plus difficile ou plus facile que d’habitude. Ce qui implique que le programme informatique ajoute ou enlève des points stableford aux participants. Et ce n’est qu’ensuite que le changement de handicap sera effectué.

«L’avantage de ce système est qu’il est directement appliqué par le programme PC caddy. Cela a donc été très rapidement intégré dans les secrétariats des clubs.»

D’autres changements en 2008

Mais d’autres changement attendent déjà nos golfeurs en 2008! Le comité de l’EGA continue de militer pour que le handicap reflète au plus près les capacités du joueur. Il faut donc l’encourager à jouer beaucoup et souvent des compétitions, mais également à «rendre des cartes». La période d’hiver va donc être supprimée en Suisse! Cela sera possible en appliquant la Règle des «preferred lies». «Il s’agira de placer la balle à 15 centimètres, sans se rapprocher du trou, comme de coutume. Les conditions seront alors remplies pour comptabiliser le handicap et le modi- fier en conséquence.» Cela va donc marquer la fin de ce que l’on appelait les «Règles d’hiver». «Nous allons également demander aux clubs, dès 2008, une révision annuelle des handicaps actifs des membres. Il faudra que le joueur rende au moins 4 cartes par année, sinon son handicap deviendra inactif. Et un handicap inactif ne devrait pas être éligible pour une distribution de prix dans un tournoi!» Jusqu’à présent, il y avait une règle tacite qui permettait au capitaine de relever le handicap d’un coup lorsque le membre ne jouait pas ou peu de compétition pendant une saison. Il s’agissait en fait d’un dialogue avec le joueur et le capitaine avait une sorte de libre-arbitre. Cette règle est abolie. Désormais, le membre au handicap inactif devra présenter trois cartes «test» en partant de son ancien handicap et on le lui corrigera ensuite. Par exemple, un handicap 10.0 qui rend trois scores médiocres – hors buffer zone – se verra attribuer un handicap de 10.3. Mais ce n’est pas fini! Pour le premier handicap, on demandait récemment trois cartes et l’on prenait la moyenne des scores. A l’avenir, on lui attribuera un handicap de 36 et on le laissera jouer trois cartes: s’il joue bien, on lui donnera directement le handicap de son meilleur score. «C’est pour encourager les gens qui s’entraînent et qui progressent vite. Cela va accélérer leur descente. Cette modification conséquente a été adoptée par l’EGA, mais pas encore par l’USGA. Avec la multiplication des golfeurs, il faut se montrer de plus en plus rigoureux, mais également transparents. Cela n’est pas scientifique, mais c’est juste!» Ces mesures sont établies pour éviter les surprises désagréables et limiter les discussions inutiles. «L’éthique du golf est la chose la plus importante et il s’agit de la préserver. Nous allons donc faire de gros efforts de communication au niveau des clubs et des joueurs pour faire passer le message. Nous y travaillons activement à l’heure actuelle. Et je profite ici de dire que le secrétariat de l’ASG se montre extrêmement conciliant dans cette démarche; travailler avec ces collaborateurs est un vrai plaisir, car ils se montrent positifs, concernés et intéressés.»

Maintenant que l’on sait que notre handicap risque de remonter, mon Cher Jean-Marc, nous devrions peut-être retourner sur le parcours et nous entraîner?

Jean-Jacques Mommer reste avant tout un golfeur. Et un golfeur doué, comme son handicap de 6 le prouve.

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