Automation Magazine 198 décembre 2014

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DEC 2014

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Hydropneuma

La référence pour l’automatisation industrielle

La transformation des ’big data’ en ‘smart data’ Le ’big data’ dans l’industrie : le volume des données traitées dans les entreprises de production augmente de manière exponentielle en raison de la complexité et de la pénétration croissantes de l’informatique dans ce secteur.

HT JAAROVERZIC

2014

G ATISERIN AUTOM STRIËLE

INDU

014

UEL 2 SOMMAIRE ANN

IELLE

17 - La danse des robots de l’usine Audi

P 309959 - 15 EURO

4ième trimestre - 44e année - Distribution Antwerpen X -

Périodique trimestriel de FIMOP et BELGITRANS -

TR N INDUS ATISATIO L’AUTOM

18 - Un entraînement pour presses hydrauliques lourdes

31 - Autodesk fait collaborer les concepteurs dans le nuage



Asbl FIMOP Tél: +32 (0)2 640 77 35 Fax: +32 (0)2 640 84 80 info@fimop.be www.fimop.be

Asbl BELGITRANS Tél: +32 (0)2 534 15 15 info@belgitrans.be www.belgitrans.be

CONSEIL D’ADMINISTRATION Yves Meulenijzer: Président Jo Verstraeten: Vice-président Marcel De Winter: Secrétaire Philippe Consiglio: Trésorier Hugues Maes: Administrateur Paul Vermeiren: Administrateur Jean-Pierre Vanderkelen: Administrateur

CONSEIL D’ADMINISTRATION Geert Heyvaert, MGH NV Ludo De Groef, ESCO DRIVES NV Luc Van Hoylandt, ACT IN TIME SPRL Luc Roelandt, GKN STROMAG BENELUX NV Bart Vanhaverbeke, VOITH TURBO NV Dick ter Welle, HANSEN INDUSTRIAL TRANSMISSIONS NV

VERIFICATEURS AUX COMPTES Jean Schauss, Atlas Copco Maciej Szygowski, Doedijns Fluidap

VERIFICATEURS AUX COMPTES Marc Goos, Transmo

COMMISSIONS CONFEDERATION AFFILIATIONS CONDITIONS GENERALES CETOP ENSEIGNEMENT – IHP EVENTS & SALONS REPERTOIRE REVUE AUTOMATION/HP MARCOM GROUP ENQUETES DE MARCHE - HYDRAULIQUE - PNEUMATIQUE - VANNES E-NEWS – WEBSITE DEONTOLOGIE

COMMISSIONS MARKETING EXPOSITIONS Recrutement de membres MEDIA WEBSITE

MEMBRES 2014 ABFlex Group ASCO NUMATICS BENELUX Atlas Copco Compressors Boge Compressors BOSCH REXROTH Brevini Fluid Power BURKERT CONTROMATIC CLIPPARD EUROPE CQS TECHNOLOGIES COMPAIR GEVEKE DECLEER-GAELENS & PARTNERS Doedijns Fluidap DONALDSON ULTRAFILTER EFC ERIKS + BAUDOIN Euregio Hydraulics FESTO BELGIUM FLUIDTECH GATES EUROPE Hansaflex HYDAC HYDRAULIC ASSISTANCE HYDRAUMEC INTERNATIONAL HYDRAUVISION Hydro Tools INGERSOLL RAND BENELUX IPAR Industrial Partners b.v. K-FLEX Manuli Fluiconnecto nv MOTRAC HYDRAULICS NORGREN PALL BELGIUM PARKER HANNIFIN PIRTEK BENELUX Poclain Hydraulics PROTEC NV REM B SERVICE HYDRO SDT INTERNATIONAL SMC PNEUMATICS Stäubli TESTO VAN DE CALSEYDE VB Parts Hydraulic VAMECO VEMOFLEX Vermeire Motion WTS Hydraulics

MEMBRES 2014 ABB - ASEA BROWN BOVERI NV ACT IN TIME SPRL ATB AUTOMATION NV AVD BELGIUM SPRL AZ HOLLINK BELGIUM BVBA BAUER GEAR MOTOR BEGE AANDRIJFTECHNIEK BVBA BRAMMER NV BREVINI BENELUX CET MOTOREN NV ERIKS NV - ERIKS+BAUDOIN ESCO DRIVES NV GKN SERVICE BENELUX GKN STROMAG BENELUX NV HABASIT BELGIUM NV HANSEN INDUSTRIAL TRANSMISSIONS NV KTR BENELUX BV MGH NV MOTOREN FRANCOYS OPTIBELT GMBH RB SOLUTIONS RENOLD PLC ROTERO BELGIUM BVBA SEW - EURODRIVE BELUX NV SIEMENS NV SKF BELGIUM NV/SA TAS L & CO BVBA TRANSMO NV VIALEC BVBA VOITH TURBO NV WEG BENELUX NV YASKAWA EUROPE GmbH

Hydropneuma

La référence pour l’automatisation industrielle

(foto: Siemens)

Association Belge pour les Techniques d’Entraînement (mécaniques, électriques, mechatroniques et hydro-dynamiques)

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BELGITRANS

Association Belge des Fabricants, Importateurs, Distributeurs de Matériel Hydraulique, Pneumatique et d’Automatisme pour l’Industrie et Techniques Associées. Membre du Comité Européen CETOP

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FIMOP

En couverture

COLOFON SECRETARIAT C. VAN KERCKHOVENSTRAAT 106 B- 2880 BORNEM Tél Fimop: +32 (0)2 640 77 35 Tél Belgitrans: +32 (0)2 640 84 32 Fax: +32 (0)2 640 84 80 automation@hydropneuma.be www.hydropneuma.be EDITEUR RESPONSABLE Yves Meulenijzer, FIMOP p/a CCIB 500 Avenue Louise - B – 1050 Bruxelles COMITE DE REDACTION Ing. René Decleer, Ing. Roger Stas, Ludo De Groef, Yves Meulenijzer

5 - Big data worden smart data - Le ’big data’ dans l’industrie : le volume des données traitées dans les entreprises de production augmente de manière exponentielle en raison de la complexité et de la pénétration croissantes de l’informatique dans ce secteur. Il existe par conséquent un vaste potentiel encore largement sous-exploité dans ce domaine, mais qui suppose de pouvoir enregistrer et analyser en continu et en temps réel les données appropriées – données de process et de production, par exemple – à partir des sources adéquates.

Contenu DEBAT “L’ouverture est essentielle pour accroître le niveau des connaissances” INTERVIEW

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Listen to the customer, give hem

REALISATION CxO Europe C. VAN KERCKHOVENSTRAAT 106 B- 2880 BORNEM

what he wants

PUBLICITE Dirk Vermant – gsm: +32 (0)477 270 787 e-mail: dirk.vermant@cxonet.be

REPORTAGE

RedactiON CxO Europe Arn Borstlap - tel: +32 (0) 3 889 52 59 e-mail: automation@hydropneuma.be

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La danse des robots de l’usine Audi SOMMAIRE ANNUEL 2014

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ABONNEMENT: prix: 60 euro

REPORTAGE

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AUTOMATION est une edition des associations Fimop et Belgitrans.

Autodesk fait collaborer les

Les annonces proposées dans Automation sont soumises à l’approbation du comité de rédaction. Elle doit obligatoirement concerner des produits ou services se rapportant aux techniques pour l’automatisation industrielle.

concepteurs dans le nuage

Les communiqués et les articles publiés dans les pages rédactionnelles de cette revue ont été selectionnés par le comité de rédaction. Ils sont édités gratuitement et sont exempts de toute publicité.

EXPO

Les auteurs sont responsables de leurs textes.

pratique de l’automatisation

IMPRESSION Artoos, Kampenhout DIFFUSION CONTROLEE 3.500 ex. FR + 7.500 ex. NL

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Indumation.be : un regard sur la

Prochain numéro: mars 2015 AUTOMATION verschijnt ook in het Nederlands Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

ACUTALITE

ISSN 0773-6252 Copyright FIMOP 2014

198 - DEC 2014 - P 3

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Avant-propos

Il n’y a pas de honte à engager de la connaissance professionnelle et des compétences Quand vous lirez ces lignes, une année de plus appartiendra à l’histoire tandis que le coup d’envoi de l’année du mouton a été donné. Au nom de toute la rédaction de Automation Magazine, Fimop asbl & Belgitrans, j’adresse à tous nos lecteurs mes meilleurs vœux de prospérité pour 2015. Comme de coutume, nous nous engageons cette année à vous proposer à nouveau des articles techniques passionnants, des récits relatant de réussites et des information intéressantes à propos d’innovations. Alors que jusqu’à présent ce rédactionnel ne vous était livré que sous forme du magazine imprimé que vous tenez en main, nous allons prochainement lancer automation-magazine.be. Vous trouverez dans les pages qui suivent plus de détails concernant cette initiative. 2014 aura été une année pour le moins mouvementée, en raison notamment d’une coalition politique suédoise au sein du gouvernement fédéral. Hélas, la croissance économique n’a pas répondu aux attentes. Chaque année, de nombreuses personnalités et organisations gouvernementales ou non, se lancent dans des pronostics de croissance. Et à chaque fois, nous ne pouvons que constater que ces prévisions doivent être revues à la baisse après quelques mois. Reste à savoir bien sûr ce que l’on entend par croissance et sur quoi elle se fonde. Au milieu de toutes ces modestes prévisions, il y toutefois des entreprises qui continuent à se développer au-delà de la moyenne et qui rencontrent des succès, malgré les charges salariales élevées et la pénurie d’ingénieurs et de techniciens dûment formés. Pourquoi ces entreprises réussissent-elles mieux que leurs collègues dans le secteur ? La concurrence grandissante, les attentes toujours plus élevées des clients, les exigences en termes de productivité,… les défis lancés à l’industrie valent aussi pour elles. P 4 - 198 - DEC 2014

En y regardant de plus près, on observe qu’il s’agit pour la plupart de firmes fortement et constamment focalisées sur l’innovation orientée clientèle, mais aussi qui bénéficient de partenariats solides. Il s’agit en outre d’entreprises qui n’hésitent pas à collaborer avec d’autres entreprises et à puiser des connaissances de l’extérieur. Les fournisseurs deviennent des partenaires en développement de produit et on ne se borne pas à vouloir tout faire soi-même. Aujourd’hui il n’y pas de honte à avoir recours aux connaissances professionnelles spécifiques et aux compétences de partenaires et de fournisseurs, ou qui plus est, de collaborer étroitement avec eux sur certains aspects afin de dépasser les limites d’un champ d’action trop réduit. Nul doute que cette stratégie demande un certain courage, mais à terme elle finit par payer. Dans les pays qui nous entourent, cela a été compris depuis longtemps et l’on voit des divisions entières d’entreprises augmenter leurs activités avec succès. Automation Magazine souhaite tendre la main à tous ceux qui veulent prendre l’engagement d’inspirer les autres et qui sont disposés à partager leur savoir. Que ce soit par le biais de l’édition imprimée ou de la version en ligne, nous voulons offrir une plate-forme où l’on puisse trouver à la fois des informations techniques et des réponses face aux questions pratiques et aux options technologiques qui se présentent à vous. Que de bonnes résolutions donc pour 2015 ! Yves Meulenijzer Président de la FIMOP Yves.meulenijzer@fimop.be n


REPORTAGE

Le ’big data’ dans l’industrie : le volume des données traitées dans les entreprises de production augmente de manière exponentielle en raison de la complexité et de la pénétration croissantes de l’informatique dans ce secteur.

La transformation des ’big data’ en ‘smart data’ Il existe par conséquent un vaste potentiel encore largement sous-exploité dans ce domaine, mais qui suppose de pouvoir enregistrer et analyser en continu et en temps réel les données appropriées – données de process et de production, par exemple – à partir des sources adéquates. Siemens propose à cet effet de nouveaux services basés sur l’exploitation des données : les Plant Data Services Des méthodes telles que le Lean Manufacturing et le Total Quality Management ont révolutionné la production depuis les années 80. Mais tous ces concepts se basent sur un ensemble de règles relativement simples et sont fortement influencés par des valeurs empiriques et par le contexte culturel. L’étape suivante consiste par conséquent à développer des critères de décision basés sur des faits. Il sera dès lors nécessaire à l’avenir de capturer et d’exploiter de gros volumes de données de production spécifiques, ce qui créera des opportunités totalement nouvelles : il sera ainsi possible de commander automatiquement la pièce de rechange dont une machine aura bientôt besoin et de la livrer alors que l’installation fonctionne toujours normalement. La pièce pourra être remplacée lors de la prochaine maintenance programmée, évitant de la sorte une panne de machine coûteuse et une immobilisation imprévue de l’installation. Autre exemple : une installation industrielle pourra ajuster sa production en fonction du prix des matières premières, afin de maximiser la rentabilité.

Prendre les bonnes décisions grâce aux Plant Data Services La division Customer Services de Siemens propose des services basés sur l’exploitation des données qui permettent aux entreprises de faire toute la transparence sur leurs processus industriels et de prendre à tout moment des décisions mieux fondées. Cette transformation des « big data » en « smart data » repose sur des analyses intelligentes des données.

Energy Analytics Parmi les Plant Data Services offerts par Siemens, l’Energy Analytics consiste en l’acquisition ciblée de données et leur analyse en profondeur en vue d’implémenter des économies d’énergie mesurables. Les experts de Siemens pourront aider les entreprises à collecter et à analyser systématiquement leurs données énergétiques afin d’identifier et d’implémenter ensuite des mesures en vue d’abaisser la consommation. Les services axés sur l’exploitation des données numériques vont des simples rapports énergétiques aux analyses détaillées, en passant par l’aide à l’implémentation des normes actuelles, telles que DIN EN ISO 50001.

Réduction de plus de 5 % de la consommation d’énergie Le seul fait d’améliorer la transparence des données a permis d’identifier des mesures abaissant les coûts énergétiques de plus de 5 % par an. Par exemple : éviter les augmentations de consommation d’énergie au niveau des machines, identifier les consommations inutiles pendant les périodes non productives et modifier les habitudes du personnel. Des mesures techniques ont également été définies, qui, une fois implémentées, permettront d’exploiter encore mieux le potentiel d’économie.

Asset Analytics Les Asset Analytics Services – la surveillance de l’état des systèmes en cours de fonctionnement – permettent quant à eux d’augmenter la disponibilité des machines et des installations. C’est une façon efficace d’éviter des défaillances imprévues ou des dégâts majeurs et fort coûteux. Les solutions de sécurité intégrée dédiées aux services de sécurité industrielle font également partie de l’offre de Siemens. Elles sont conçues pour protéger tous les systèmes d’information et de communication des installations industrielles contre les cyber-attaques et les dysfonctionnements internes. n

Le volume des données traitées dans les entreprises de production augmente de manière exponentielle.

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DEBAT

Débat sur les entraînements linéaires.

“L’ouverture est essentielle pour accroître le niveau des connaissances” Automation Magazine a organisé un second débat sur la technique linéaire, en mettant l’accent sur les entraînements linéaires. Tout comme lors du précédent débat (Automation Magazine, mars 2014), les participants ont lancé un appel en faveur de davantage de collaboration, d’ouverture et de sensibilisation à l’intégration. “Ne cloisonnons pas les techniques, mais combinons-les.” Ont notamment participé au débat des membres de la Fimop (Bosch RexRoth, Festo, Vermeire Motion) et de Belgitrans (Esco Drives, ATB Automation, SKF).

Les participants (d.g.a.d.): Joeri De Wolf, sales engineer motion control ATB Automation; Maxim Vansichen, directeur Vansichen Lineairtechnik; Dieter Godefroy, directeur Linak België; Koen D’Haese, sales engineer Drives Esco Drives; Dirk Vermant, modérateur; Guy Vandam, business manager mechatronica SKF; Johan Adriaens, sales engineer Festo; Rudi Sys, manager factory automation Bosch RexRoth en Yves Meulenijzer, business unit manager Vermeire Motion.

Bienvenue dans ce débat sur les entraînements linéaires. Quelles tendances observez-vous?

l’importance croissante que les entreprises accordent à la consommation d’énergie et aux émissions de CO2.”

Yves Meulenijzer (YM) : “Vermeire Motion allie une expérience dans les domaines des entraînements électromécaniques et de la technique linéaire à une bonne connaissance de la mécatronique. Une tendance que je constate, c’est l’utilisation croissante des servocommandes. Une explication réside dans la baisse du prix du moteur et de la commande.”

Koen D’haese (KD) : “Esco Drives est spécialisée dans les entraînements mécaniques et électriques et dans l’automatisation industrielle. Dans le domaine linéaire, nous réalisons des projets globaux : depuis la technologie linéaire jusqu’à la motorisation complète et à la commande du mouvement. J’observe également une demande croissante pour les servomoteurs. Les prix des moteurs synchrones et asynchrones convergent. Les moteurs synchrones sont davantage demandés, dans le but d’économiser l’énergie et d’améliorer le rendement.”

Guy Vandam (GV) : “Dans sa division Mécatronique, SKF met l’accent sur les composants mécaniques dont les groupes principaux sont : les vis à billes, les vis à rouleaux et les actionneurs. Nous nous concentrons sur les applications industrielles dont le facteur d’utilisation est supérieur à 70 pour cent. La tendance que j’observe, c’est

Maxim Vansichen (MV) : “Je remarque un grand décalage. D’une part, sur les salons importants, je constate une forte présence des moteurs linéaires, mais, d’autre part, je vois qu’en pratique, on utilise encore beaucoup les vis à billes et les courroies crantées traditionnelles. Je pense que nous sommes en présence d’une mode en faveur des moteurs linéaires.”

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DEBAT

Rudi Sys (RS) : “C’est vrai, dans certains secteurs, l’accent est plutôt mis sur les moteurs linéaires; dans d’autres secteurs, ils brillent par leur absence. Je vois deux tendances en matière de technologie linéaire. En premier lieu, il y a la combinaison de l’élément mécanique avec l’entraînement tel qu’un servomoteur ou, pour les applications de plus grande ampleur, un moteur à commande hydraulique ou pneumatique. Une seconde tendance, c’est l’électrification, où un servomoteur assure la ‘compensation’ intelligente. Je pense à l’amortissement des vibrations, au mouvement de fluides ou à l’élimination des résonances. Je pense que la combinaison de la mécanique et de la servotechnique, où l’électronique compense les imperfections mécaniques, constitue un atout important.” Johan Adriaens (JA) : “Festo est souvent confrontée à la pneumatique, mais la société dispose d’un département entraînements électriques en pleine croissance. Le marché électrique se développe : les servomoteurs deviennent meilleur marché et sont plus faciles à mettre en œuvre. Je vois aussi les moteurs linéaires apparaître plutôt dans un marché de niche, comme dans les machines qui sont utilisées pour le montage de composants électroniques. Une autre tendance, c’est que les logiciels de démarrage et de commande des drives deviennent plus simples et plus conviviaux.” Joeri De Wolf (JDW) : “ATB Automation propose deux groupes de produits, répartis dans les divisions Power Transmission, pour les techniques d’entraînement mécanique plus lourdes, et Motion Control, où l’automatisation et la servotechnique occupent une place centrale. Je rejoins les intervenants précédents : une tendance claire, c’est le passage aux techniques électriques.” Pieter Godefroy (PG) : “Linak développe et fabrique des actionneurs linéaires que nous proposons comme un ensemble intégré. Une tendance de notre marché, c’est la demande croissante de décentralisation de l’intelligence avec un positionnement au niveau de l’actionneur, alors qu’autrefois, il était géré à partir d’une unité centrale comme un PLC. Le positionnement se situe dans l’actionneur et est commandé via des ES ou un système de bus.”

Un intérêt accru pour une collaboration entre les techniques et pour leur intégration YM : “Les frontières entre mécanique, électricité et programmation disparaissent peu à peu. De plus en plus de gens se rendent compte qu’ils doivent décider ensemble de l’ingénierie à un stade précoce. Le constructeur de machines doit encore davantage voir le fournisseur comme un partenaire et un conseiller qui peut contribuer à l’étude et à l’amélioration de sa machine. Nous sommes fournisseurs de composants et de drives, mais également fournisseurs de compétences et de savoir-faire.” RS : “S’il pouvait y avoir encore davantage de collaboration entre les ingénieries mécanique et électrique, mais aussi avec l’ingénierie logicielle, nous franchirions une étape importante.” GV : “En Belgique, il y a une grande concurrence entre fournisseurs de composants. Leur valeur ajoutée réside dans le service, dans l’assistance au client en apportant des connaissances techniques et du savoir-faire. Ce dont nous avons besoin, c’est de gens qui travaillent par-delà les limites de l’entreprise et en liaison avec le projet.”

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RS : “Il y a encore un important savoir-faire qui reste protégé. Ce cloisonnement a pour conséquence que vous n’acquérez pas suffisamment de connaissances. L’ouverture est essentielle pour accroître le niveau des connaissances.” MS : “Je plaide en faveur de l’abandon de la culture insulaire et de la pensée insulaire. Il faut adopter un autre mode de pensée, davantage intégrateur, où un acheteur peut prendre une décision qui se justifie à la fois sur le plan des coûts et sur le plan de l’efficacité énergétique.” YM : “Oui, prenez l’exemple des standards d’efficacité énergétique CEI européens pour les moteurs. Certains constructeurs de machines souhaitent y échapper en raison de leur coût.”

Quelle est la raison d’être des standards d’efficacité énergétique CEI? KD : “Une directive européenne a été promulguée, qui encourage les fabricants de moteurs basse tension à innover dans le domaine de l’efficacité énergétique. Quatre classes d’efficacité énergétique ont ainsi été créées : IE1, IE2, IE3 et IE4, du rendement le plus faible au plus élevé. Ces normes européennes ont pour but de limiter les pertes principalement dans les moteurs asynchrones. Il s’ensuit un processus de production des moteurs plus coûteux, car les tolérances deviennent plus faibles. Le résultat, c’est une augmentation du rendement énergétique.” YM : “Comme il s’agit de normes européennes, le constructeur de machines qui travaille à l’exportation est moins concerné. Par ailleurs, cette problématique énergétique nous exclut du marché dans une certaine mesure.” RS : “La question de l’efficacité énergétique présente différentes facettes. Au premier rang, il y a le moteur, mais il y a aussi l’entraînement sous-jacent. Nous considérons encore trop peu l’efficacité énergétique au niveau du système global. La force de l’idée, c’est d’arriver à ce qu’un plus un égale trois.”

Quels sont les critères de base lorsqu’il s’agit d’opter ou non pour un entraînement linéaire? GV : “Je pense à des facteurs comme la charge, la précision, la masse, l’emplacement de l’entraînement, la durée de vie, le type d’application, le facteur d’utilisation, les vitesses souhaitées, ...“ YM : “C’est une question difficile. Des facteurs tels que la précision et les performances souhaitées jouent certainement un rôle, mais le fait que l’application nécessite un mouvement permanent ou variable intervient également.” JA : “Il est important que le client soit bien accompagné. Posez-lui les bonnes questions pour apprendre à connaître son application, de façon à éviter le risque de sous- ou de surestimation.” RS : “Je voudrais mettre trois questions au centre de la problématique. Un, quelle est la place d’un système linéaire en tant que composant, deux, quelle est la place d’un système linéaire en tant que ‘sub assembly’, et trois, quelle est sa place dans la solution globale? Sur base des réponses à ces questions, nous pouvons donner un conseil correct.”


DEBAT

Automation Magazine a organisé un second débat sur la technique linéaire. Une des questions était : existe-t-il suffisamment de littérature spécialisée sur la technique linéaire?

Existe-t-il suffisamment de littérature spécialisée sur la technique linéaire? YM : “J’utilise des manuels de base de l’entreprise THK, un pionnier de la technique linéaire. Malheureusement, ils ne sont plus disponibles. En outre, nous présentons toujours à nos clients une brève introduction de la technique linéaire, de sorte qu’ils puissent approfondir la matière. Cela accroît leur niveau de connaissances et les rend conscients de la complexité.” JA : “Un bon ouvrage standard, c’est ‘Roloff/Matek Machineonderdelen Tabellenboek’, un ouvrage sur la construction de machines en général avec une grande attention portée à la technique linéaire.” GV : “La technique linéaire présente une dimension encore plus complexe que la technique des roulements. La documentation m’intéresse, mais un bon ouvrage général, c’est le manuel technique de Schaeffler.” PG : “C’est un choix : soit vous faites de vos clients des experts, soit vous mettez l’expertise à leur disposition. Nous essayons d’épargner le travail de réflexion à nos clients, surtout s’il s’agit des servomoteurs de la périphérie. S’ils ont des questions à ce sujet, ils peuvent s’adresser à nous. A l’aide de cinq critères, ils sont en mesure de sélectionner le bon actionneur linéaire.”

Quelles sont les innovations récentes en matière de servomoteurs? YM : “Il y a une simplification du câblage : à la fois la puissance, la

commande du frein et les informations sur la position sont transmises au drive via un seul câble. Dans le cas de câbles séparés, on opte pour des connecteurs de raccordement plus simples.” KD : “Lors du dimensionnement d’un entraînement linéaire, on vise encore trop souvent des technologies de haute précision de pointe. Ce n’est pas toujours nécessaire. Souvent, vous pouvez déjà obtenir de très bons résultats avec un actionneur linéaire classique. Il est conseillé, dans la procédure de choix d’une machine, de bien déterminer des paramètres tels que la précision, le facteur d’utilisation, etc. Faites les choix essentiels dès le départ.” RS : “Je vois une nouvelle ouverture en direction du monde IT, où le développement logiciel est confié aux spécialistes IT. La raison, c’est que bientôt tout sera connecté, ce que l’on appelle Internet of Things. Via un réseau central unique, tout sera relié, l’intelligence étant intégrée dans chaque composant. Cela fait partie du modèle d’avenir allemand ‘Industrie 4.0’, qui décrit la façon dont nous pourrons fabriquer de manière très flexible dans le futur. Aux Pays-Bas, on appelle cela la ‘Smart Factory’; en Belgique, ‘Made Different’. En rendant les composants intelligents, les machines peuvent fabriquer de manière flexible, et même de manière autonome.” YM : “Une remarque importante à ce sujet, c’est que les personnes concernées par l’IT pendant la phase d’ingénierie doivent être conscientes qu’elles devront collaborer avec les spécialistes mécaniciens. Le défi de l’Industrie 4.0 réside en ce que nous devrons combiner les compétences techniques existants avec l’environnement IT et avec le logiciel.” n

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Interview

Après avoir dirigé Parker Hannifin BeLux pendant plus de 12 ans, le directeur général Frans Heirbaut a pris sa pension au début du mois de juillet. Son successeur, Eddy Vanswijgenhoven, prend la relève avec des objectifs ambitieux.

Listen to the customer, give him what he wants Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 13 milliards de dollars en 2013, Parker Hannifin est le leader mondial des systèmes et technologies de ‘motion and control’. Dans le BeLux, Eddy Vanswijgenhoven a repris sous sa responsabilité les activités et le personnel de la Sales Company BeLux de Frans Heirbaut. Son objectif est de doubler le chiffre d’affaires au cours des 5 prochaines années. Mettre l’accent sur le client est désormais le mot d’ordre. Une brève prise de connaissance. 55 personnes travaillent au département des ventes de Parker à Nivelles. “Nous formons la charnière entre la production et le client,” explique Eddy Vanswijgenhoven, qui a des objectifs ambitieux pour le BeLux : “Un doublement de notre chiffre d’affaires sur une période de cinq ans, avec un fort accent mis sur le client. J’ai trois principes : un, position yourself wisely to the market; deux, listen to the customer; et trois, give him what he wants. »

Pas plus que ce qui est nécessaire Que signifie la qualité pour Eddy? “Le produit doit réaliser ce qu’on attend de lui. Je plaide en faveur d’un arrêt de l’‘overdesign’, et ce, pendant l’entièreté du cycle de vie. Évitez l’overdesign et l’utilisation de “specials”, car le client n’y trouve pas toujours son compte. Je pense qu’en Europe, nous travaillons encore trop peu avec des standards fixes, il y a encore trop de variations.”

Le client en ligne de mire Mettre l’accent sur le client est clairement au centre des préoccupations d’Eddy. “Parker offre des solutions techniques. Grâce à une conception et une production intelligente, nous pouvons accroître les chances de succès de nos clients, par exemple en rendant les systèmes plus efficients, et en les concevant de telle sorte qu’ils soient plus productifs et puissent être montés plus rapide-

ment. Nos clients jouent d’ailleurs souvent un grand rôle dans l’amélioration de nos produits. L’innovation dans les produits trouve souvent son origine dans les demandes de nos clients.” Au niveau mondial, Parker emploie un peu plus de 57.000 personnes et dispose d’un réseau de 12.000 détaillants locaux. Parker opère selon une stratégie dont le moteur est la technologie, avec des technologies telles que l’automation, l’hydraulique, les joints d’étanchéité et les connecteurs. “En fait, nous équipons tout ce qui est en mouvement : des volets d’avions aux vérins hydrauliques, en passant par les flexibles, les manchons de raccordement, les raccords, les systèmes pneumatiques d’ouverture de portes de bus, la protection et l’étanchéité du câblage, les filtres pour carburants, les systèmes de filtrage pour air comprimé, les gros tuyaux, le raccordement de pompes, les filtres pour aliments et boissons, pour applications pharmaceutiques, etc.” “Au sein du groupe Parker, nous disposons d’une quantité particulièrement importante de données relatives à la vente et à la production, souvent ventilées par pays et même par région. En développant les liens entre ces données, nous sommes par exemple en mesure de déterminer quelles sont les technologies Parker pour lesquelles nous pouvons passer à la vitesse supérieure. Dans quels domaines occupons-nous une position de force et avec quels produits? Où pouvonsnous encore faire du chiffre d’affaires?”

Protéger l’emploi Eddy voit l’avenir de Parker positivement. L’an dernier, Parker a réorganisé sa structure en Europe. “Cela a surtout eu des conséquences dans les ‘high cost countries’ comme la Suède, l’Angleterre, la France et l’Italie. Avec une meilleure structure de coûts, nous avons maintenant davantage de marge de croissance en Europe. Nous voulons devenir le numéro un incontesté du Motion Control.” Eddy se fait davantage de soucis lorsqu’il s’agit du maintien des emplois de production en Belgique. “Du fait des coûts salariaux élevés, fabriquer ici coûte cher, alors que la productivité augmente dans les autres pays. Nous devons chercher des solutions. Notre valeur ajoutée est pour l’instant difficile à créer, et, pour cette raison, il convient d’entreprendre des actions tant au niveau belge qu’au niveau européen. Si le secteur manufacturier réussit à protéger ses emplois, il en résultera un effet automatique sur le maintien de l’emploi chez ses clients.” n Eddy Vanswijgenhoven, Directeur général de Parker Hannifin Belux.

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DOSSIER

Changement à la tête de SEW-EURODRIVE Belgique Depuis ce 1er octobre, Raf Vermeylen assume la fonction de DIRECTEUR GENERAL chez SEW-EURODRIVE Belgique. Cet ingénieur en électromécanique, diplômé de l’Institut De Nayer à Malines, a travaillé auparavant pendant 9 ans chez Rockwell Automation. Ces trois dernières années, il a dirigé l’entité Rockwell Automation Benelux. Après avoir terminé ses études en 1993, Raf a résolument opté pour un job de service en Belgique mais aussi dans toute l’Europe et en Afrique. Cela lui a appris à combiner l’aspect pratique de la pneumatique, de l’hydraulique, des techniques d’entraînement, PLC, … à l’importance essentielle d’une réflexion axée sur le client. Raf Vermeylen a ensuite endossé une fonction commerciale. Le domaine était particulièrement technique : des systèmes générant un vide presque absolu utilisés notamment dans les techniques de revêtement pour des secteurs comme la micro-électronique et la production de verre. Il s’agissait plutôt de ‘lesson learned’ et de conseils techniques avisés. En 2006, il est entré chez Allen Bradley/Rockwell Automation où il a évolué vers un poste managérial. Pour Raf, la priorité de l’organisation belge est d’être à l’écoute du client. Ne pas se cacher dans la zone de confort ‘nous sommes le leader de marché belge en motoréducteurs’ mais aussi positionner SEW-EURODRIVE Belgique comme leader de marché en ‘cinématique intelligente’. Pour arriver à cela, l’entreprise doit intensifier sa présence auprès des constructeurs de machines et des intégrateurs en tant que consultant et fournisseur de solutions d’entraînement révolutionnaires.

Raf Vermeylen, Directeur Général de SEW-Eurodrive Belgique. SEW-EURODRIVE Belgique veut s’engager dans le concept de cycle de vie total et proposer aux clients des interventions rapides ainsi que des conseils en cinématique pour leur prochaine génération de machines. L’organisation belge dispose d’une échelle suffisante et de toute l’infrastructure technique utile en interne. L’atelier à Marche-en-Famenne est le centre de compétences pour la réparation de réducteurs industriels SEW-EURODRIVE mais aussi de la concurrence actuelle ou disparue. n

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ACTUALITé

Automation Magazine cherche des participants et des partenaires pour une plate-forme en ligne Automation Magazine réalise un investissement important dans une toute nouvelle plate-forme en ligne. Un nouveau site web sera l’enseigne numérique et le canal de communication d’Automation Magazine. Ce site accueillera également l’‘Automation community’, pour laquelle Automation Magazine cherche des participants et des partenaires qui souhaitent contribuer à donner forme à cette communauté. Yves Meulenijzer, éditeur responsable, nous explique.

Quel est le but de cette plate-forme de connaissances numérique ? Yves Meulenijzer (YM) : “Nous sommes convaincus qu’une telle plate-forme de connaissances est utile pour le monde industriel, au même titre que les nombreux forums numériques et portails, souvent liés à l’IT. Il n’en existe pas encore en Belgique, sauf à petite échelle, dans un environnement qui est souvent axé sur un fabricant. Ce nouveau site d’Automation comprendra un emplacement réservé à une ‘Automation community’, avec un forum, des sous-forums et des groupes de travail traitant par exemple de pneumatique-hydraulique, des servomoteurs et des logiciels industriels. Un forum dédié à l’information donc, où les participants peuvent également se profiler.”

Qui peut participer? YM : “Il s’agit d’un forum numérique ouvert à toutes les personnes intéressées issues du secteur industriel. Automation Magazine cherche des profils techniques, des ingénieurs qui souhaitent participer à la réflexion au sujet de thèmes, de sujets de discussion et de sous-forums – mais aussi des fabricants, des fournisseurs, des utilisateurs finaux, et toute personne qui cherche des solutions techniques.”

Des partenariats sont-ils également possibles quant au contenu? YM : “Oui, les experts du secteur industriel, les organisations sectorielles, les associations d’ingénieurs, les instituts de formation et les médias spécialisés qui souhaitent apporter leur contribution à la constitution de cette plate-forme numérique et/ou qui souhaitent y participer activement sont les bienvenus.”

Le but est donc de partager le savoir dans le domaine de l’automatisation industrielle. YM : “C’est exact, nous vivons dans une période numérique et dans une ‘sharing economy’, où le savoir est également partagé. Nous remarquons que beaucoup d’entreprises isolent leur savoir et gardent pour elles leurs vues et leurs idées. Une mentalité plus ouverte peut créer une dynamique plus constructive dans notre industrie, avec de l’innovation à la clé.”

Quand ce nouveau site web verra-t-il le jour? YM : “Nous sommes au début du parcours. Nous espérons disposer d’une première version achevée pour le salon Indumation de mai 2015.”

Que contiendra encore le site web ? YM : “Il accueillera des actualités quotidiennes en provenance du secteur industriel ainsi que des membres de la Fimop et de Belgitrans, des communiqués de presse, une rubrique dans laquelle les entreprises pourront se présenter, des dossiers, des whitepapers, des vidéos instructives et une rubrique d’opinion rédigée par des spécialistes expérimentés du secteur. Naturellement, un emplacement est également prévu pour un agenda et des offres d’emploi.”

Il s’agit d’un canal numérique. La version imprimée d’Automation Magazine ne disparaît-elle pas? YM : “Il faut reconnaître que tout devient numérique, mais la version imprimée d’Automation Magazine subsistera à côté de la plate-forme en ligne. Les deux canaux sont compatibles. Via la plate-forme en ligne, nous pouvons réagir vite, publier des nouvelles récentes et lancer des forums de discussion. La version imprimée, qui pourra également être lue sur le site web, peut accueillir les articles de fond.” Pour participer à cette plate-forme numérique ou échanger des idées à ce sujet, contacter Automation Magazine via forum@automation-magazine.be. n

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FIMOP

Il y a six ans, Audi a construit une nouvelle usine à Bruxelles pour assembler le modèle A1 en versions 3 et 5 portes. Aujourd’hui, environ 2400 ouvriers y travaillent en deux équipes sur les modèles A1, A1 Sportback, A1 quattro, S1 et S1 Sportback.

La danse des robots de l’usine Audi En 2013, 120 000 voitures sont sorties des chaînes de montage de l’usine Audi. Au cours d’une visite guidée d’une durée de deux heures, les membres de la fédération FIMOP ont pu découvrir la méthode de production de la voiture bien connue aux 4 anneaux. Ils ont notamment appris qu’une Audi est fabriquée, peinte et assemblée au cours d’une période de 26 heures. Un spectacle impressionnant de technique robotique, de précision et de qualité de fabrication. Entre 2008 et 2010, environ 300 millions d’euros ont été investis dans l’usine de Bruxelles pour le lancement du modèle A1. Les chantiers les plus importants ont été la transformation des lignes de montage 1 et 2, la construction d’une nouvelle tôlerie avec 450 nouveaux robots, et l’ouverture d’un centre interne de lancement, d’essai et d’analyse. Depuis, le nombre de robots a augmenté pour atteindre un peu plus de 600.

La carrosserie Dans la tôlerie, environ 230 pièces sont assemblées pour constituer une carrosserie nue. On utilise à cette fin à la fois de l’acier normal, de l’acier à haute résistance et de l’acier façonné à chaud, assemblés l’un à l’autre. Les pièces proviennent de différents pays européens. Ce que l’on appelle les ‘grandes’ pièces de carrosserie (le ‘presswerk’) et les composants mécaniques viennent d’Allemagne, les sièges, des Pays-Bas, les vitres, d’Angleterre et d’Italie, etc.

La danse des robots Un peu plus de 600 robots sont utilisés pour la fabrication de l’A1, dans les applications les plus diverses : le chargement et le déchargement de conteneurs de pièces, l’assemblage et l’agrafage, le collage des matériaux adhésifs, le soudage de pièces, le contrôle géométrique et la surveillance des techniques de mesure en ligne commandées par des robots. Dans la tôlerie, les membres de la Fimop ont pu constater la souplesse des mouvements des centaines de robots ‘dansants’, principalement de fabrication Fanuc, Fujitsu et Kuka. Ces robots soudent et collent les unes

aux autres les pièces du châssis, des faces latérales de la carrosserie et du toit. Différentes techniques d’assemblage sont mises en œuvre, notamment le soudage par contacts de résistance par points, le soudage shift, laser et MIG/MAG, le soudage sous protection gazeuse, le soudage au laser, le vissage, le rivetage et le pliage. Environ 3 100 points de soudure sont réalisés au cours de la fabrication de la carrosserie. Quelque 200 boulons de diverses formes y sont ajoutés. Un cordon de soudure laser de 3 mm et une longueur de joint de collage de 8 mm permettent de réaliser une carrosserie de haute qualité. La précision des robots est belle à voir. Les traits de colle qui sont appliqués sur mesure entre les points de soudage ainsi que le travail d’équipe rythmé d’un robot opérationnel et d’un robot de contrôle qui vérifie aussitôt le travail effectué, constituent un modèle de travail de précision. L’étalonnage des robots est surveillé avec précision dans le centre de mesure.

Le montage Le montage est la 3e et dernière étape du processus de fabrication, après la tôlerie et la chaîne de laquage. Ici, la carrosserie peinte est transformée en une Audi prête à l’emploi en 140 séquences de travail environ. Chaque jour, des wagons de chemin de fer, des camions et des fournisseurs justin-time livrent des milliers de mètres cubes de matériel directement sur les chaînes de montage. Environ 800 à 1000 composants doivent être installés sur chaque voiture. Les premières pièces à être montées dans la carrosserie sont les haut-parleurs. Un peu plus loin, un opérateur place avec habileté et rapidité un échangeur de chaleur à huile. Il se tient debout sur un plancher flexible qui absorbe les vibrations. Lors de ces opérations à forte utilisation de main d’œuvre, l’ergonomie est en effet une préoccupation centrale. Les temps de repos sont ici respectés à la seconde près : une pause de dix minutes est prévue toutes les deux heures. Enfin, les nombreuses listes à cocher, diagrammes de Pareto et analyses de problèmes sur les tableaux sont le signe d’une recherche continuelle d’un travail cadencé de haute qualité. n

Le montage est la 3e et dernière étape du processus de fabrication, après la tôlerie et la chaîne de laquage.

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CASE STUDY

Un entraînement pour presses hydrauliques lourdes A la demande d’un constructeur de machines belge, Hydrauvision Systems a développé l’entraînement et la commande d’une presse hydraulique lourde. Le client est un fabricant de premier plan, notamment de tôles de toiture et de plaques de façade. L’entreprise est, en Belgique, le leader du marché en matière de solutions pour toitures, façades et murs. La presse hydraulique est utilisée pour «assécher» des plaques en fibrociment humides. En comprimant ensemble une pile de plaques sous haute pression, l’eau en est éjectée, pour ne laisser que des plaques sèches. Le pressage est encore suivi d’un processus qui confère aux plaques la résistance finale souhaitée. Afin d’assécher les plaques aussi complètement et aussi rapidement que possible, une force de pression de pas moins de 13.000 tonnes est nécessaire. La presse hydraulique se compose d’une armature comprenant 6 vérins. Ces vérins de pression ont une pression de travail maximale de 350 bar, ce qui correspond à une force de pression totale de 14.000 tonnes. L’entraînement se compose d’une pompe à piston hydraulique réglable avec réglage électrique de la pression et d’un moteur électrique de 90 kW.

Des paquets de 1,8 m x 2,6 m x 1,8 m Le chargement de la presse se compose de plaques en fibrociment humides, séparées les unes des autres par de minces plaques en acier inoxydable. La hauteur totale du chargement à comprimer est de 1,8 m et la surface de compression est de 2,6 x 1,8 m. Ce chargement est introduit dans la presse à l’aide d’un chariot. Dès que le chargement se trouve dans la presse, quatre vérins à déplacement rapide assurent que le bloc avec le chargement complet, y compris les vérins de pression inférieurs, est immédiatement amené contre le bloc supérieur de la presse. Pendant ce mouvement rapide, les 6 vérins de pression sont retirés, ce qui permet de créer une dépression. Ceci imposait des exigences spéciales en matière d’étanchéité. On a finalement opté pour une étanchéité triple avec détection des fuites.

Un contrôle 100 x par seconde La presse est pourvue d’un système de synchronisation composé de quatre capteurs qui mesurent la position du bloc inférieur. Ces capteurs ont une précision de 5 microns. La commande de la presse est assurée par un système

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PLC sophistiqué, qui «lit» et traite les signaux des capteurs de positionnement 100 x par seconde. Les quatre vérins à déplacement rapide et les 6 vérins de pression ont chacun leur propre servo-distributeur. Ces servo-distributeurs sont commandés par le PLC indépendamment les uns des autres, ce qui permet de régler la position des vérins de manière très précise. Le bloc inférieur de la presse est ainsi maintenu parfaitement plane, aussi bien pendant le mouvement rapide que pendant la course de compression proprement dite, avec un écart maximal de 1 mm entre les angles du bloc inférieur! Une fois le bloc inférieur arrêté, cet écart est même ramené à une valeur inférieure à 0,2 mm. La presse fonctionne en continu et effectue environ 48 pressages par jour, 5 jours par semaine. n


L’AUTOMATISATION INDUSTRIELLE

SOMMAIRE ANNUEL 2014

Entraînements pneumatiques Entraînements hydrauliques Compresseurs Vannes Techniques de vide Entraînements électriques Entraînements mécaniques Motion Control Capteurs sensorielles Bus de terrain Logiciels d’entraînement Systèmes de contrôle Logiciels de commande Techniques de montage Techniques de manutention Air comprimé


Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2014: Techniques d’entraînement et de commande Eléments de ressort pneumatique à basse fréquence

La nouvelle vanne electrique concue

Nouveau réducteur planétaire à prix très avantageux

Assemblages à vis d’arco exempts de chrome-6 et de nickel

Sysmac - Sécurité intégrée

Raccords compacts LIQUIfit® et LIQUIfit+ pour le marché des liquides

Guidages linéaires

Centre d’assemblage pour motoréducteurs

Une nouvelle série de moteurs Simotics FD

Actionneur rotatif

Commande de vannes proportionnelles compacte et pratique

Réducteurs angulaires

Pince miniature

Des nouveautés pour les vérins sans tige MY1B-Z et MY1H-Z

Caméra intelligente

Pour plus d’info: envoyez un e-mail avec la référence de la page et le titre de produit à automation@hydropneuma.be P 20 - 198 - DEC 2014


Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2014: Techniques d’entraînement et de commande Des compresseurs d’air respirable

EXLAR servoactuators

Solutions antidéflagrantes pour applications à risque

Système d’identification pour de grandes quantités de données

Mesure de la pression via le réseau EtherCAT

Système d’entraînement décentralisé : IndraDrive Mi

Fabriquer soi-même de l’azote à partir d’air comprimé

Nouvelle calotte échangeable igubal

Solutions d’entraînement écoénergétiques pour pompes

Système de vision compact

Le nouveau système de raccord Parker EO-3®

Presque sans contrecoup

DeltaPac sensor

Nouveau joint de compensation pour vérins pneumatiques

Convertisseur de mesure JUMPFLEX® – encore plus perfectionné

Pour plus d’info: envoyez un e-mail avec la référence de la page et le titre de produit à automation@hydropneuma.be 198 - DEC 2014 - P 21


Sommare Annuel

Les compresseurs d’air : véritables pompes à chaleur Saviez-vous que tout compresseur d’air génère autant de chaleur qu’il ne consomme d’énergie ? Ce qui signifie que pour 100 kW d’énergie dépensée, celui-ci restitue 100 kW sous forme de chaleur. Bien que la fonction première d’un compresseur soit de produire de l’air comprimé et non de générer de la chaleur, il serait toutefois dommage de ne pas exploiter cette source d’énergie, surtout si l’on tient compte de son prix actuel. En matière de récupération d’énergie, le plus difficile est bien souvent d’identifier les besoins et de voir comment amener la chaleur là où elle pourra être utilisée. En réalité, les possibilités sont multiples et dépendent du type d’unité considéré. Dans le cas d’un refroidissement par air, la chaleur dégagée par le système de ventilation de la machine pourra constituer un complément intéressant au système de chauffage existant pour un entrepôt ou une unité de production. Il est cependant important de noter que seules les unités refroidies par eau pourront être utilisées pour la production d’eau chaude moyennant une adaptation du circuit de refroidissement

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interne et l’installation d’un échangeur capable d’évacuer l’excédent des calories au cas où la totalité de la chaleur ne serait pas consommée. Lorsque l’on sait que plus de 70% des coûts générés par un compresseur tout au long de son cycle de vie résident dans sa consommation énergétique, on comprend aisément pourquoi il est intéressant de se pencher sur les possibilités de récupération de chaleur offertes par les centrales d’air comprimé. n


Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2014: Techniques d’entraînement et de commande TRIO contrôleurs de mouvement MC4N EtherCAT

Capteur optoélectronique haute résolution BLA

Vannes Robolux

Nouvelles vannes à levier

La fonctionnalité d´un relais de surcharge pour PKE

Gamme d’adaptateurs

Régulateurs de niveau pour mesure

Réducteurs à couple conique

Distributeur mécanique à longue durabilité

Un flexible hydraulique extrêmement souple

Ecrans tactiles programmables

Borne sur rail de puissance

Vérin compact LA25: restez en mouvement

Des cameras intelligentes

Harnais de transmission pour tubes rotatifs

Pour plus d’info: envoyez un e-mail avec la référence de la page et le titre de produit à automation@hydropneuma.be 198 - DEC 2014 - P 23


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Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2014: Techniques d’entraînement et de commande High-end actuator de Parker

Nouvelle génération de modèles BOS 6K avec autorisation Ecolab

Gamme de transmis-sions en acier inox

Récupération de chaleur avec de petits compresseurs

Capteurs pour applications spéciales

Gaine de protection pour flexibles hydrauliques

Palier hybride drylin W

Des capteurs robustes pour l’industrie agro-alimentaire

Nouvelle série de lecteurs de codes à caméra

Installation de refroidissement de centres de données

Motoréducteurs Simogear à variateur G110M intégré

Electrovanne compacte polyvalente

Nouvelle famille de robots

La série de contrôleurs PFC200

Nouveau moteur à aimant permanent

Pour plus d’info: envoyez un e-mail avec la référence de la page et le titre de produit à automation@hydropneuma.be 198 - DEC 2014 - P 25


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Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2014: Techniques d’entraînement et de commande Un seul connecteur, peut-il tout faire?

ROULEAU MOTORISÉ: une motorisation compacte pour convoyeur

Mini deshydrateur sous vide

Des réducteurs à un étage pour l’industrie lourde

Des entreprises flamandes en Afrique de l’ouest

Des clés de serrage dynamométriques hydrauliques

Siemens et KUKA annoncent leur collaboration

WEG et KSB fournisseurs des moteurs et des pompes pour le projet Water-link à Walem

Association Plate-forme Hydraulique : rassembler les connaissances en matière d’hydraulique

Carotteuse au diamant hydraulique et mobile

Des servomoteurs dynamiques concus pour les espaces les plus réduits

Guider l’énergie, un jeu d’enfant

Condamnation mécanique des prises électriques

Partenariat entre REM-B Hydraulics et Fluidgreen Belgique

Mecatronic Connection à Grenoble

Pour plus d’info: envoyez un e-mail avec la référence de la page et le titre de produit à automation@hydropneuma.be 198 - DEC 2014 - P 27


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Sommaire annuel

REM-B Hydraulics : la rapidité et la mobilité sont des paramètres importants 2014 a été une année très intéressante pour REM-B Hydraulics. Quatre nouvelles implantations ont été créées à quatre endroits différents sous forme de joint-ventures. Une au Ghana et les autres en Belgique. Ces extensions n’ont pas été décidées sans mûre réflexion. La rapidité et la mobilité sont aujourd’hui les critères les plus importants dans le choix et de l’appréciation d’une entreprise de service et de réparation. REM-B Hydraulics ne s’est pas seulement étendue géographiquement en 2014, elle a également consenti des investissements importants dans l’extension de son stock de produits de marques de premier plan : les marques Eaton Vickers, Kawasaki/Staffa, Enerpac et Bosch RexRoth ont vu s’accroître leur stock de pièces de rechange et de composants.

REM-B Hydraulics en 1985.

30 ans d’existence En 2015, REM-B célébrera son 30e anniversaire. REM-B Hydraulics a été créée en 1985 comme spin-off de Metallo Chimique (Beerse). Cette entreprise avait alors besoin d’une personne locale pour les réparations et la maintenance hydrauliques. Depuis 1985, REM-B Hydraulics, qui était alors une petite entreprise locale qui effectuait des réparations, s’est développée pour devenir une entreprise qui offre ses services à des clients situés dans plus de 40 pays répartis dans le monde entier. Après être restée plus de vingt ans sur son site d’origine, REM-B Hydraulics a décidé de s’étendre. Depuis 2010, REM-B Hydraulics est hébergée dans un nouveau bâtiment moderne de 2500 m2, équipé de bancs d’essai dernier cri et d’un parc de machines modernes (notamment, un système de basculement à vérins unique et innovant). L’accent a été mis sur la flexibilité, l’ergonomie et une consommation d’énergie modérée et rationnelle (notamment : 540 panneaux solaires, des pompes à chaleur, une récupération des eaux de pluie, la filtration et l’épuration de toutes les huiles des essais et des huiles résiduelles des bancs d’essai,…).

REM-B CONNECT En 2014, les efforts se sont concentrés sur la création d’un portail d’information et business en ligne (incl boutique en ligne). Ces dernières années, REM-B Hydraulics a consacré beaucoup de ressources à la gestion des stocks : en 2013, plusieurs systèmes de stockage automatisés Kardex ont été installés. Logiquement, les stocks ont fait l’objet de nouveaux investissements. Mais les clients ne viennent pas seulement chez REM-B Hydraulics pour l’importance de son stock. REM-B n’est pas un ‘transmetteur de boîtes’. REM-B Hydraulics est en quelque sorte un centre de connaissances pour l’hydraulique : elle dispose d’une très vaste bibliothèque comprenant des listes de pièces et des informations sur les produits. Comment le client peut-il profiter encore davantage des fruits de ces investissements dans le stock et de la mise sur pied de cette banque d’informations et de connaissances? Grâce à un accès externe au contenu de ce stock et de cette banque de données. C’est dans ce but qu’au début du mois de janvier, un portail d’information et business et une boutique en ligne ‘REM-B CONNECT’ ont

REM-B Hydraulics en 2012 été lancés. Grâce à ‘REM-B CONNECT’, les visiteurs peuvent accéder rapidement et facilement à toutes sortes d’informations utiles sur les produits : depuis leur prix et leur disponibilité jusqu’à la documentation technique qui les concerne. REM-B CONNECT va faire gagner du temps aussi bien au client qu’à REM-B Hydraulics. Le client peut poser des questions ciblées, et, chez REM-B Hydraulics, le personnel peut se concentrer davantage sur des questions plus difficiles, non standard. Et ce, que vous vous connectiez, en déplacement, via une tablette ou un GSM, ou bien, à votre domicile, à partir de votre fauteuil, en dehors des heures de bureau. Le savoir-faire de REM-B est désormais accessible à tout un chacun et partout.

SERVICE CENTERS EATON & KAWASAKI REM-B est déjà le distributeur officiel de nombreuses grandes marques (Enerpac, Eaton, Kawasaki, Amca, etc). Ceci s’applique principalement à la vente de produits, mais devenir un centre de service agréé officiel, c’est encore mieux. En tant que distributeur agréé officiel, REM-B Hydraulics est depuis des années déjà un ENERPAC SERVICE CENTER (Service level 3). A partir de 2015, REM-B pourra fièrement annoncer qu’elle devient un Service Center à la fois pour Eaton/Vickers et pour Kawasaki/Staffa. REM-B Hydraulics deviendra donc en 2015 Eaton Services Center (pour Eaton Hydraulics) et Kawasaki Service Center. Bien que l’entreprise (toutes marques) effectue déjà des réparations pour les deux marques depuis des années avec succès, elle interviendra donc maintenant en tant que point de service agréé officiel, avec le support du fabricant. n

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Sommaire Annuel

1889-1954-

2014

devient Après 125 ans d’existence dont 60 années dans le domaine des fluides, Doedijns Fluidap membre du groupe Fluid industry, s’offre un lifting en devenant Doedijns Fluid Industry et, malgré son âge, démontre son dynamisme par la création d’une nouvelle division «Water». En effet, forte de son expérience historique dans les domaines de l’oléohydraulique et de la pneumatique, Doedijns Fluid industry ajoute une nouvelle compétence au service de l’industrie, dans le domaine du traitement thermique des fluides, en devenant, à la fois distributeur officiel et service partner d’Alfa Laval pour la Belgique et le Luxembourg. Cette division s’intègre dans la société, en proposant comme pour les autres divisions : la vente de composants, le service (maintenance et réparations) ainsi que Composants Service

la conception et la réalisation d’installations complètes. Grâce à ses partenariats avec des leaders mondiaux, tel que Total et Pall dans le domaine de l’huile, Beko dans le domaine de l’air et désormais Alfa Laval et Eletta dans le domaine de l’eau, Doedijns Fluid industry, avec ses agences à Liège et Anvers, propose un service complet et se profile désormais, comme leader dans le domaine du Fluid management pour l’industrie. Doedijns Fluid industry continue évidemment de vous proposer la réalisation d’installations hydrauliques et Pneumatiques ainsi que sa gamme d’instrumentation. Comme un petit dessin vaut mieux qu’un long discours voici en résumé ce que les équipes d’ingénieurs et de techniciens de Doedijns Fluid industry vous proposent :

Oil

Water

Air

Pompe, distributeurs Filters, vérins Accessoires

Echangeurs thermiques Filters Accessoires

Distrubuteurs, sècheurs Filters, vérins Accessoires

Maintenance Réparations Revamping Tuyautage Analyses d’huile

Maintenance Réparations Revamping Tuyautage

Maintenance Réparations Revamping Tuyautage

Engineering Centrales hydrauliques Unités d’échange Armoires pneumatiques Bancs d’essais Installations Unités de gestion d’air Unités de filtration Unités de filtration Unités de filtration

Quels que soient vos besoins en gestion et utilisation de fluides, vous pouvez vous adresser à un partenaire créateur de solutions : Pour en savoir plus sur la gamme de services et produits, voyez également www.fluidindustry.com Schoonmansveld 17 - B-2870 Puurs Tel: 0032(0)3 570 93 83 - Fax: 0032(0)3 570 12 30

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Parc industriel allee 2 Nr 4 - B-4540 Amay Tel: 0032(0) 85 51 96 96 - Fax: 0032(0) 85 51 96 97


Reportage

Automation Magazine a été invité à l’Autodesk University, la conférence annuelle des utilisateurs d’Autodesk ; il s’agit d’une des plus importantes conférences de l’année en matière de CAO/FAO, de conception et d’automatisation de la fabrication.

Autodesk fait collaborer les concepteurs dans le nuage Aujourd’hui, les projets de conception nécessitent toujours un travail en équipe, plus personne ne travaille de manière isolée. Mais bien souvent, il est extrêmement difficile de constituer des équipes et de mener des projets de conception complexes à bonne fin. Autodesk a pour objectif de supprimer ces problèmes à l’aide de l’A360 et de Fusion 360 – autrement dit, à l’aide de la conception et de la collaboration dans le nuage.

ment de produits. Ici, c’en est fini de la gestion traditionnelle des données : les équipes peuvent disposer en permanence des conceptions les plus récentes, mais elles peuvent aussi procéder à un «rollback» si nécessaire et, naturellement, échanger des projets à tout moment. Elles peuvent également développer des projets alternatifs provisoires et éventuellement les intégrer ultérieurement dans leur conception finale – ce qui était impossible avec la gestion classique des données. À cela s’ajoute un point important : Fusion 360 peut être mis en œuvre à la fois pour la conception industrielle et pour l’ingénierie et la fabrication mécaniques.

Les fichiers de très grande taille contenant des modèles 3D, les visualisations 3D, les données décrivant des détails très précis, exigent une forme totalement nouvelle de collaboration et de partage de l’information, qui est inconcevable avec l’e-mail et les outils traditionnels de gestion de projet. Les concepteurs sont ici quelque peu abandonnés à leur sort et doivent se débrouiller avec des pis-aller qui ne contribuent pas vraiment à la productivité.

Le tout dans un navigateur

Une collaboration dans le nuage Lors de sa dernière conférence des utilisateurs, Autodesk University, le spécialiste des logiciels de CAO/FAO et de conception Autodesk a annoncé la disponibilité de l’A360 Team, le premier outil de collaboration dans le nuage spécifiquement axé sur les projets de conception et d’ingénierie. L’accent est mis ici sur trois caractéristiques : la simplicité – la mise sur pied d’une équipe est simple et ses membres peuvent se concentrer sur leur travail sans se soucier des différences de formats de fichiers, de versions ou d’emplacements. La transparence – tout se passe automatiquement en arrière-plan, plus de frustrations dues aux différences de versions, d’outils ou de plates-formes. Et l’intégration – l’A360 est une plate-forme de collaboration sans frontières, sur laquelle des tierces parties peuvent également développer des applications intégrées via des API librement disponibles. Une première application pratique de l’A360 Team, c’est Fusion 360, un outil de CAO/FAO 3D basé sur le nuage et destiné au développe-

L’A360 Team, qui a été lancé en Amérique au mois de septembre et compte déjà plus de 60.000 utilisateurs, sera disponible dans le monde entier à la fin de ce mois. Il comprend plus de 100 formats de conception 2D et 3D qui peuvent être utilisés dans un navigateur web sans téléchargements ni plug-ins – et donc sur n’importe quel appareil, sur de petits ordinateurs portables, des tablettes ou même sur un smartphone. Prochainement, A360 Collaboration for Revit arrivera également sur le marché, un service dans le nuage qui ne nécessite pas d’installation ni d’entretien onéreux et qui permet aux membres d’une équipe appartenant à différentes disciplines et à plusieurs entreprises de disposer d’un accès central aux modèles Revit. En outre, les collaborateurs du projet qui ne disposent pas de Revit peuvent, eux aussi, consulter et commenter des données de projet BIM via un outil de conversation en ligne intégré. Et surtout : pour la première fois, vous pouvez emporter toutes ces informations, au sens propre, jusque sur le chantier, et les consulter via votre tablette par exemple...

Un partenariat avec Hewlett-Packard En mai, Autodesk a lancé Spark, une plate-forme logicielle ouverte d’impression 3D, qui doit faciliter l’utilisation de l’impression 3D tant pour les fabricants de matériel que pour les développeurs et les concepteurs de produits. En même temps, la société a lancé une première imprimante 3D basée sur cette technologie, Ember, dont un premier modèle opérationnel a été présenté aux 10.000 participants à la conférence. A l’Autodesk University, elle a également fait part d’un partenariat avec HP pour intégrer la plate-forme Spark dans les imprimantes 3D Multi Jet Fusion de HP. Une étape importante pour l’industrie de l’impression 3D, qui peut également inciter d’autres fabricants à supporter la plate-forme Spark, selon les dires d’analystes présents à la conférence. Auteur: Frans Godden n

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REPORTAGE

La KHLim à Diepenbeek remporte le concours «Teste ton Talent pour la Technique».

Concours sur la technique pour les écoles SMC Pneumatics a organisé pour la deuxième fois le concours « Teste ton Talent pour la Technique » : 484 élèves et/ ou étudiants de différentes écoles ont répondu à l’appel. Christoph Jannis, un étudiant en 3e année en Technologie énergétique à la KHLim à Diepenbeek a été proclamé vainqueur de l’édition 2014. En Belgique, 484 personnes ont participé au concours. « La société actuelle ne pourrait plus se passer de la technique. C’est la clef pour construire un meilleur avenir », déclare Frank Musman, collaborateur Communication & Marketing chez SMC Pneumatics. « En tant que société, nous mettons tout en œuvre pour attirer l’attention des jeunes sur la technique. » Selon SMC Pneumatics, la technique ne s’apprend pas dans les livres. Musman : « Non, il faut s’exercer en pratique. C’est suffisant pour encourager les jeunes à travailler personnellement à la technique. Dans le cadre de ce concours, nous avons invité des jeunes de l’enseignement secondaire et supérieur qui suivent des études techniques à composer, via notre site Internet, le code de produit d’un actionneur qui doit satisfaire à quelques spécifications prédéfinies. Nous tentons ainsi de familiariser les jeunes avec le secteur de la pneumatique. »

Gagnant Christoph Jannis (22 ans) a été déclaré vainqueur. Lors du concours, il était encore étudiant en 3e année en Technologie énergétique à la KHLim (Katholieke Hogeschool Limburg) à Diepenbeek. Depuis, il a terminé sa formation de bachelier et travaille comme assistant-chef de projet chez CKS Elektrische Installaties Bordenbouw bvba. « Pour l’instant, je ne me sers pas de la Pneumatique, mais je n’exclus rien pour l’avenir. Ce domaine m’a toujours intéressé. »

Garantie d’emploi « Dans le cadre de la formation de bachelier en 3 ans pour le département Sciences industrielles et Technologie, nous nous réjouissons d’initiatives telles que ce concours », affirme Bart

Vandervoort, professeur en Pneumatique et Hydraulique à la KHLim à Diepenbeek. « En effet, il est important que nos étudiants entrent en contact avec ce genre de multinationales au cours de leurs études. Ce n’est pas un hasard si nous entretenons de bonnes relations avec ces sociétés. » Vandervoort explique que la demande en personnel technique est très forte dans la région. « Notre école réagit positivement à cette demande. La majorité des étudiants qui suivent notre formation ont déjà reçu une proposition d’emploi, voire décroché un poste, avant même d’être diplômés ! Tous nos étudiants ont actuellement la certitude de trouver du travail. Ces dernières années, dans l’enseignement secondaire, nous notons toutefois une stagnation du nombre d’étudiants dans les options techniques. Alors que le nombre d’étudiants optant pour une formation à la KHLim pourrait de ce fait baisser, nous constatons ces dernières années une légère hausse de 10 % du nombre d’étudiants en 1re année. »

Recrutement d’étudiants Les autorités belges mènent une politique active afin d’attirer l’attention des jeunes sur la technique. Et la haute école met également tout en œuvre pour maintenir l’afflux. « Nous recrutons ainsi des élèves dans les écoles secondaires techniques du Limbourg, nous participons à des journées SID-in et nous organisons des cours ouverts et des journées d’information pour les élèves des écoles secondaires de la région », précise Vandervoort.

Déroulement de la formation La KHLim fait partie de l’association KULeuven. Elle organise des formations axées sur la pratique. Chaque année, le département Sciences industrielles et Technologie attire à lui seul 800 étudiants. Il s’intéresse plus particulièrement à l’électromécanique, à la technologie énergétique, à l’électronique, aux TIC, à la chimie et la protection de l’environnement. La Pneumatique et l’Hydraulique sont enseignées dans les deux premières disciplines citées. n

De gauche à droite : Lode Colson, gérant de CKS Elektrische Installaties Bordenbouw bvba, Filip van Horenbeeck, manager distribution & didactics SMC Pneumatics N.V./S.A., Bart Vandervoort, professeur en Hydraulique et Pneumatique à la KHLim, Christoph Jannis, gagnant du concours et étudiant à la KHLim, et Sabine Pannemans, gérante de CKS Elektrische Installaties Bordenbouw.

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EXPO

La prévention explosion est le défi le plus important de l’industrie belge des processus À quels sujets les ingénieurs de l’industrie des processus ont-ils besoin du plus d’informations ? Pour obtenir une réponse à cette question, l’organisateur de salons professionnels easyFairs a effectué un sondage en ligne ciblant les visiteurs du salon M+R, Techniques de Mesure & Régulation pour la pétrochimie, la chimie, les sciences de la vie, l’énergie et l’alimentaire. Pas moins de 230 ingénieurs ont ainsi donné leur avis. Leurs réponses servent de base au programme de conférences de l’édition 2015 du salon M+R.

La prévention des explosions est un défi majeur pour l’industrie belge des processus Quelque 42 % des 230 ingénieurs sondés mentionnent l’ «ATEX» comme principal défi au sujet duquel ils souhaitent plus d’informations. L’autre thème important relatif à la sécurité est le «SIL - niveau de sécurité intégrée» est avec 33% à la troisième place. En termes de mesure c’est la «mesure du débit» qui est en deuxième place avec 37%. Il est évident que pendant le salon M+R 2015, les deux thèmes sécurité : ATEX et SIL auront une place de choix dans le programme de conférences. Le top 10 des réponses quant au besoin d’information des ingénieurs est mentionné dans le tableau ci-dessous.

6 thèmes pour un programme de conférence complet Grâce aux résultats de l’enquête, le programme de conférence répond aux besoins du public cible. Les 6 thèmes suivants serviront de fil rouge au contenu proposé: • ATEX et SIL pour l’huile, le gaz, l’énergie, la chimie et les usines alimentaires • Mesures de l’huile, du gaz, de l’énergie, de la chimie et de l’alimentaire • Gestion du parc d’instruments

• Les pièges les plus fréquents après une faute d’installation • Communication (sans fil, protocoles) • Etalonnage des instruments | Entretien préventif

Une offre de contenu informatif, une valeur ajoutée Créer une valeur ajoutée pour les visiteurs du salon est un souci constant pour l’équipe d’organisation de M+R. L’édition 2015 du salon M+R prévoit d’ores et déjà : un contenu technique neutre, des moments de réseautage, une petite restauration, une visite en entreprise et la plus grande offre d’instrumentation du Benelux.

Visite en entreprise: EuroChem Antwerpen EuroChem Antwerpen fait partie, depuis le 1er avril 2012, du groupe russe EuroChem. Avec l’acquisition des activités de production d’engrais de BASF, EuroChem s’est assuré un accès à une toute nouvelle région en Europe. EuroChem Antwerpen est une entreprise unique où tant les liquides que les solides sont utilisés dans un environnement de processus de production sensibles à l’explosion : en bref, une visite en entreprise idéale dans le cadre d’une visite aux salons M+R et Solids.

Organisation simultanée Simultanément à M+R, le salon professionnel Solids est organisé. 50% des entreprises qui visitent le salon M+R travaillent non seulement avec du gaz et des liquides, mais aussi avec des poudres, des granulés et d’autres matériaux en vrac. Ainsi, une visite combinée permet au public de rencontrer 100 exposants sur le salon M+R et 140 exposants sur le salon Solids. En 2013, la combinaison de ces deux événements avait déjà satisfait 2270 visiteurs, et M+R n’avait ouvert ses portes que durant 1 journée. En 2015, tant Solids que M+R seront ouverts au public durant 2 jours !

Infos pratiques M+R et Solids sont organisés les mercredi 11 et jeudi 12 mars 2015 dans les hall 1, 2 et 3 de Antwerp expo. Plus d’informations sont disponibles sur le site internet www.m-r.be n

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CASE STUDY

Plateforme de travail mobile fonctionne «comme sur des roulettes»

Après un inventaire minutieux, ATB Automation a pris en charge l’ingénierie des systèmes d’entraînement.

La hauteur de la plateforme de travail mobile se règle avec des systèmes à vérins de levage Pfaff-Silberblau.

Mechanisatie Industrie Boonen NV et Grontmij Industrie NV ont récemment construit une plateforme de travail élévatrice pour le compte d’un utilisateur final renommé. La sécurité avait la priorité dans ce projet étant donné que de nombreuses personnes sont à bord de la plateforme pendant son déplacement et lors des mouvements de levage. Grontmij Industrie NV a dès le début fait appel à ATB Automation pour les systèmes d’entraînement, comme pour le mouvement de levage de la plateforme.

entraînements Stöber garantissent un entraînement en douceur des roues.

Système de levage Ce vaste projet comprend de multiples facettes du secteur de l’ingénierie d’entraînement lors desquelles ATB a joué un rôle important dans le cadre du suivi du projet. Pour le levage de la plateforme élévatrice, on a opté pour les éléments de levage CMCO, plus connus sous le nom de systèmes à vérins de levage PFAFF. Grâce au large programme de livraison, Pfaff a été choisi dans ce projet car il s’agissait d’une solution intégrale de levage comprenant les boîtes de transmission, les arbres d’accouplement et les entraînements. L’ avantage : un fournisseur qui est responsable du système complet, de l’ingénierie à la mise en service. La plateforme de travail est, en outre, équipée d’un système de guidage de Faro. Le déplacement latéral est réalisé par des roues de grue ayant une forme spéciale, conformément à la volonté du client. Les

Ingénierie et assistance La coopération entre Boonen, Grontmij et ATB Automation a permis de laisser un maximum de place au développement d’idées. ATB Automation n’a pas uniquement livré les composants, elle a également fourni des prestations de service, tels que l’ingénierie, le suivi du projet et l’assistance pendant les phases d’installation et de mise en service des systèmes d’entraînement et de commande. Outre ses plus de 50 ans d’expérience, ce sont aussi le caractère personnel et les contacts directs avec le client qui font la force de cette entreprise et qui ont aidé à faire de ce projet une réussite. ATB Automation a, à partir d’un inventaire minutieux, pris en charge l’ingénierie du système d’ entraînement et s’est occupée de la sélection des entraînements et des commandes. L’installation complète a été montée en prétant attention aux exigences du système et à la sécurité des collaborateurs travaillant sur la plateforme.

Réglages précis La valeur ajoutée d’ATB Automation s’est traduite par le réglage précis de tout le système de l’entraînement et de levage. C’est pourquoi la plateforme de travail réalisée par Mechanisatie Industrie Boonen NV fonctionne maintenant… comme sur des roulettes ! Plus d’informations: info@mijnsbergen-atb.eu; www.mijnsbergen-atb.eu n

Consortium Bordenbouw : un bon cru 2014 Le Consortium Bordenbouw présente un bilan positif. En 2014, 30 écoles secondaires et supérieures se sont mises à travailler avec l’Education Cabinet : un kit qui aborde tous les aspects de la fabrication de tableaux électriques. Grâce à cette armoire de commande industrielle, les écoliers et les étudiants acquièrent à l’école une expérience en matière de construction d’une application réelle de fabrication de tableau électrique. L’Education Cabinet répond

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aux objectifs du programme d’études et permet aux jeunes de faire connaissance, d’une manière très axée sur la pratique, avec la fabrication de tableaux électriques, un secteur qui jouit d’une bonne réputation dans notre pays et offre de belles opportunités de carrière, mais qui n’est pas toujours bien connu parmi les jeunes. En 2014, 30 écoles techniques et supérieures ont déjà décidé de travailler avec l’Education Cabinet. Au cours de cette même année, plus de 30 enseignants ont suivi cette formation. En outre, à partir de 2015, des formations sur le thème ‘Conception d’un tableau industriel’ seront spécifiquement organisées pour l’industrie. Afin de familiariser les enseignants avec les directives et normes applicables à la construction d’une armoire de commande, et avec les technologies utilisées par l’Education Cabinet, Anttec/Limtec organise en collaboration avec le Consortium Bordenbouw une formation spéciale de deux jours. Le partenaire Anttec/Limtec organisera également cette formation en 2015. n


INDUMATION 2015

Indumation.be : un regard sur la pratique de l’automatisation Du 6 au 8 mai 2015, Kortrijk Xpo ouvre ses portes à Indumation.be, avec le soutien des partenaires initiateurs FIMOP, Belgitrans et Agoria. Pour cette dernière édition, c’est l’organisateur Invent Media qui a peaufiné le concept. “Le marché demande un salon d’automatisation industrielle qui permet de négocier des contrats effectifs, d’examiner de près la technologie «down to earth», et de discuter avec les fournisseurs de solutions concrètes. Ce sont précisément ces opportunités qu’offre Indumation,” explique Karl D’Haveloose. “Vous devez oser vous réinventer vous même,” affirme Karl D’Haveloose d’Invent Media, qui suit de près le monde de l’automatisation belge depuis de nombreuses années. “Les temps changent, la technologie évolue, les marchés bougent, les perceptions du public se modifient. L’automatisation passe aujourd’hui par l’efficience et l’innovation. Elle joue un rôle stratégique dans l’optimisation de la gestion industrielle globale. C’est dans cette optique que nous souhaitons proposer des solutions et des services via nos exposants. Notre volonté n’est pas de développer Indumation.be sur de grandes quantités de mètres carrés : le salon reste limité à 17.000 m2. De cette manière, nous obligeons les exposants à se focaliser sur l’essentiel, et nous n’exposons que les principales nouveautés et optimisations. Il en résulte un salon d’automatisation industrielle très transparent pour les visiteurs, dont les lignes directrices sont immédiatement visibles. Cette stratégie a d’ailleurs été développée en étroite concertation avec nos pères fondateurs Agoria, Belgitrans et la Fimop. Ces fédérations participent également de manière active à la composition de l’offre et à la politique d’invitation des visiteurs et des écoles.”

Une formule perfectionnée La troisième édition d’Indumation conserve le concept original, mais sous une forme parachevée. Karl d’Haveloose : “Chaque entreprise envisage l’automatisation industrielle à partir de son domaine de référence limité. Pour l’une, il s’agit de l’automatisation de la chaîne de l’offre; pour l’autre, de la robotisation d’une ligne d’emballage; et pour une autre encore, il s’agit de la visualisation de processus de production, du traitement de données rassemblées, d’un mode de fonctionnement sans fil (que ce soit ou non dans le nuage). Vu l’étendue et le caractère évolutif de l’automatisation, et la diversité de l’offre présentée au salon, notre mission, en tant qu’organisateur, est en premier lieu d’assurer le caractère représentatif de l’offre, et, en second lieu, via le site, de mettre d’avance le visiteur en rapport avec ce qu’il cherche, et avec ce qu’il trouvera au salon à ce sujet. L’automation d’usine, de processus et d’infrastructure reste le thème principal. Mais, à l’intérieur de ce cadre, nous constatons une demande croissante du visiteur pour des solutions d’automatisation logistique, d’automatisation de grands sites industriels en tant qu’entités (surveillance énergétique, contrôle d’accès, protection automatisée, détection et prévention contre les catastrophes et les erreurs), la cyber-sécurité, etc.”

Une perspective économique et réaliste

foires mondiales. Mais vous venez à Indumation.be pour négocier des solutions pratiques. Karl d’Haveloose : “Alors qu’à la foire de Hanovre les innovations sont lancées, à Indumation.be, nous présentons celles-ci dans une perspective économique et réaliste. En d’autres termes : est-il justifié pour le client d’investir dans une technologie donnée et de la mettre en œuvre? Afin de favoriser le contact entre fournisseurs et visiteurs, nous mettons à la disposition de chaque exposant un espace de rencontre individuel. Chaque invitation est enregistrée et attribuée à un exposant. De cette manière, lorsqu’une entreprise se présente, l’exposant sait immédiatement de quoi il peut s’entretenir avec elle.”

Flexible Ce qui fait l’originalité d’Indumation.be, c’est que l’on ne se place pas seulenent au niveau du matériel, mais que l’on se pose aussi la question de savoir comment les processus et les usines du client peuvent être modernisés et optimisés grâce à une application correcte des nouvelles technologies d’automatisation. Karl d’Haveloose : “Indumation.be attache de l’importance à la présence d’intégrateurs et de partenaires du secteur de la maintenance, ainsi qu’à la présence de fabricants qui exposent du matériel tel que des capteurs, des contrôleurs, de la robotique, des dispositifs de commande, des moteurs, etc. dans un contexte opérationnel ou dans le cadre d’une application opérationnelle. Un simple cloison de présentation de dispositifs de commande, personne n’en a besoin. “ n

Quoi? Indumation.be Où? Kortrijk Xpo Quand? Les mercredi 6 mai (10 - 18 h) - jeudi 7 mai (10 - 22 h - nocturne) – vendredi 8 mai (10 -18 h) Acces? Accès gratuit pour les professionnels et le secteur de l’enseignement, moyennant un enregistrement sur www.indumation.be

Pour voir les premières mondiales, vous vous rendez dans les

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CASE STUDY

Tout dépend de l’application Les circuits de contrôle pneumatiques sont très rentables et sont, par conséquent, un moyen efficace d’optimiser les processus. Ces avantages sont de plus en plus reconnus par les acteurs du traitement de l’eau et des eaux usées. Mais quel degré de contrôle de position est requis pour quelle application? En matière d’automatisation d’une station de traitement de l’eau et des eaux usées, trois niveaux de contrôle en circuit fermé sont possibles : • Basique avec l’intégration du positionneur CMSX de Festo. • Pour un niveau supérieur, on fera appel à la plateforme d’automatisation CPX. Les systèmes équipés de cette dernière ne requièrent aucun positionneur. La plateforme d’automatisation intégrée avec le module CPX-CEC traite les signaux électriques et contrôle l’actionneur pneumatique via des distributeurs 5/3 voies. • Le troisième niveau est donc un ensemble complet comprenant le positionneur et l’actionneur issus d’un seul fournisseur. Cette solution correspond à l’actionneur linéaire pneumatique DFPI avec positionneur intégré de Festo.

Niveau 1 : contrôleur économique pour maintenir la position Le premier niveau consiste en l’utilisation d’un positionneur externe conventionnel tel que le CMSX. Le rapport prix/performance est son atout majeur. La position du distributeur peut être déterminée librement via un signal analogique. En circuit fermé, le CMSX compare continuellement le signal de départ avec la position réelle de l’actionneur quart de tour. Tout écart peut donc être immédiatement détecté et corrigé. Dans sa

version standard, la position du distributeur s’affiche constamment. Cette information est également disponible en extérieur via un signal analogique. Lors d’une coupure de courant, le distributeur peut être placé en position de sécurité, minimisant ainsi les risques et accidents.

Niveau 2 : positionnement dans le terminal de distributeurs Aussi bien pour les petites stations d’épuration que pour les installations des grandes villes, le concept d’automatisation doit être décentralisé, flexible et pouvoir combiner les composants pneumatiques et électriques. Dans ce domaine, la plateforme d’automatisation décentralisée CPX équipée de l’îlot de vannes MPA et du contrôleur CPX-CEC a fait ses preuves. En effet, elle contrôle localement les distributeurs pneumatiques, gère les signaux électriques, contrôle la filtration et assure le lien entre l’application et le personnel. Chaque filtre possède sa propre armoire de commande dans laquelle la plateforme d’automation décentralisée est intégrée. Un panneau de contrôle manuel permet au système d’être opérationnel depuis l’armoire de commande, même en cas de défaillance ou de panne électrique. Le contrôle en circuit fermé des distributeurs pneumatiques est caractérisé par deux éléments : le boîtier capteur SRAP avec signal de sortie analogique 4...20 mA qui fournit l’information quant à la position du distributeur et la plateforme d’automation intégrée CPX avec îlot de vannes MPA, associée au contrôleur CPX-CEC, qui gère les signaux et entraîne l’actionneur pneumatique. Avantages de la plateforme d’automatisation CPX : • Les exigences imposées sur la qualité de l’air comprimé sont réduites comparé à un positionneur classique. • Le débit élevé des distributeurs permet des mouvements rapides et augmente la sécurité, également avec des actionneurs de grandes tailles. • Grâce au mode manuel, le distributeur peut être ajusté aisément, même en l’absence de courant électrique. • L’opérateur ne doit plus descendre sur le terrain : les paramètres peuvent être modifiés directement dans l’armoire de commande.

Niveau 3 : actuateur linéaire avec contrôle en circuit fermé Le troisième niveau consiste en l’intégration de la fonction de contrôle en circuit fermé au sein de l’actionneur même. L’ajout d’éléments externes cause fréquemment des problèmes : les leviers doivent souvent être ajustés, les conditions ambiantes agressives amènent la corrosion et le dépôt de poussière provoque l’usure des pièces mobiles. Sans oublier que ces mêmes éléments externes peuvent être endommagés durant l’installation et le fonctionnement de l’installation. n La position du distributeur est facilement déterminée via un signal analogique. P 38 - 198 - DEC 2014


ACTUALITé

Automation Day (1) : les tendances dans la vente Au début du mois d’octobre, Automation Magazine a organisé au MAS d’Anvers son premier Automation Day, un événement réseau pour professionnels du monde de l’automatisation industrielle. Le principal orateur était le professeur Dr. Régis Lemmens de l’Antwerp Management School & Cranfield University. Préalablement à l’exposé du professeur, ont eu lieu une visite guidée du MAS et une réception proposée par Viki Geunes du restaurant ‘t Zilte.

et qui fournissent des produits ou des services sur mesure.” Dans son livre, Régis Lemmens résume les tendances des dix dernières années dans le domaine de la vente, et envisage la façon dont elles évolueront au cours des dix prochaines années. La globalisation, l’internet et le développement de la réglementation modifient le travail des commerciaux. Le représentant volubile, habile, fait place au vendeur académique, qui pense de manière analytique et rassemble toutes les informations pour donner l’avis qui convient à son client.

Une innovation ouverte Régis Lemmens a également parlé de l’innovation ouverte, qui consiste à développer le produit avec l’aide du client. “L’avenir de la vente réside dans la cocréation”, affirme Lemmens. Son livre ‘From selling to co-creating’ contient de nombreux outils pratiques et plus de vingt études de cas. Quelques participants ont pu en emporter un exemplaire. Ce fut un beau coup d’envoi pour ce premier Automation Day. A suivre. n

L’innovation dans la vente Le titre de la conférence interactive du professeur Régis Lemmens s’intitulait : l’innovation dans la vente : trends, practices and tools to upgrade your sales force. Régis Lemmens : “Aujourd’hui, les conseillers en vente doivent de plus en plus participer à la recherche de solutions avec le client. Celui-ci n’attend plus des brochures abondamment documentées, mais plutôt des conseils spécialisés et avisés. Les entreprises consacrent plus volontiers du temps aux fournisseurs qui les aident à résoudre leurs problèmes

Geert Heyvaert, Président de Belgitrans et Yves Meulenijzer, Président de Fimop.

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ACTUALITé

Les adaptateurs magnétiques maintiennent la trajectoire des chaînes porte-câbles

Le TPD silencer rend l’hydraulique silencieuse

Le sécheur d’air HYDRA-D

Ajout simple et rapide de ces clips sur des systèmes de chaînes portecâbles déjà installés De nombreux produits novateurs signés igus naissent des souhaits concrets de clients ou de la collaboration avec ceux-ci. Leur nouveauté les rend parfois intéressants pour un grand nombre de clients, comme c’est le cas pour les «magsnap». Les «magsnap» sont de petits adaptateurs magnétiques qu’il suffit de clipser sur les entretoises ouvrables des chaînes porte-câbles. Ils ouvrent à ces dernières de nouvelles perspectives d’utilisation dans des applications suspendues ou pour des mouvements circulaires verticaux.

Les nuisances sonores dans le domaine de l’hydraulique sont un sujet difficile à traiter, car le bruit se propage dans beaucoup de directions et est véhiculé par l’huile hydraulique. Dans les cas où des pulsations de pression (dues à la pompe) sont responsables de la propagation du bruit, le TPD silencer d’IPAR offre une solution simple et efficace. Ces pulsations vont faire vibrer la tuyauterie et se transmettre à la construction, par exemple par l’intermédiaire des étriers de fixation des conduites. Il s’ensuit que la construction va vibrer, elle aussi, et générer du bruit. Le TPD silencer réduit ces vibrations à l’aide d’une atténuation réactive. La pulsation entrante est réfléchie en opposition de phase, avec pour effet un amortissement pouvant atteindre 97%. Les silencers fonctionnent dans une plage de fréquences de 80-2500 Hz. En outre, grâce au silencer, le risque de fuite est fortement réduit, car les pulsations sur la tuyauterie et les joints d’étanchéité statiques sont fortement réduites. Le TPD silencer universel ne contient pas d’éléments mécaniques, n’entraînant ainsi aucun encrassement ni usure. La simplicité du montage permet de le monter également dans les installations existantes.

La gamme Hydra-D utilise le procédé PSA (pressure swing adsorption) pour sécher efficacement l’air comprimé, ce qui diminue le risque de contamination par l’eau et élimine la majorité des problèmes associés aux sécheurs traditionnels. L’air comprimé contient de la vapeur d’eau qui, en se refroidissant, se condense en gouttes d’eau qui occasionnent des dégâts aux équipements ainsi qu’une contamination au cours du processus. Ces dernières peuvent être à l’origine du développement de micro-organismes. Il est par conséquent essentiel pour des industries opérant dans le domaine de l’emballage, de l’alimentaire, de la chimie ou pharmaceutique, que l’air soit aussi propre et sec que possible. La conception modulaire des séchoirs Hydra-D abrite deux tours froides. Chaque colonne contient une cartouche déshydratante avec un filtre intégré à l’entrée et à la sortie. Le sécheur est contrôlé par un système de commande électronique (PLC) qui enclenche régulièrement les électrovannes en cours d’opération, inversant de la sorte la fonction de chaque colonne et assurant un apport d’air sec en continu.

www.igus.be n

www.norgren.com/dryers n

www.ipar.be n

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Maintenance & gears Heyvaert

Spécialiste en transmissions de puissance • Révision et entretien • Réparations • Vente • Travail sur mesure MGH est LE partenaire qui maintient l’industrie en mouvement grâce à ses solutions totales, durables et marques indépendantes pour les groupes d’entraînement électromécaniques de puissance

Service 24/24h Servicecenter Machelen: Rittwegerlaan 2B - B-1830 Machelen Servicecenter Antwerp: Luithagen Haven 2 Unit K - B 2030 Antwerpen Tél 24/24: +32 (0)2 753 00 40 Fax: +32 (0)2 753 00 49 • Mail: info@MgH.be

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ACTUALITé

Des nouveaux relais de securité

Actionneurs linéaires électromécaniques

Des embases enfichables avec relais miniature

Les trois modèles de relais de sécurité de la nouvelle gamme G9SR d’Omron couvrent pratiquement toutes les exigences de sécurité des systèmes de contrôle courants dans les applications autonomes. Les caractéristiques clés des nouveaux modules de relais de sécurité sont notamment leur certification de catégorie PLe conformément à la norme EN/ISO 13849-1, un temps de réponse rapide pour des temps d’arrêt réduits au minimum, des sorties statiques pour une plus longue durée de vie et une meilleure résistance à l’usure, des boîtiers compacts pour gagner de la place sur les panneaux de contrôle et des bornes à ressort amovibles pour une installation simple et rapide. Toutes les unités sont équipées d’une sortie de surveillance supplémentaire qui fournit des informations de diagnostic pour le système de contrôle standard. L’unité standard de la gamme G9SR a une largeur de seulement 17,5 mm et présente des entrées de sécurité à canal simple ou double, ainsi que des sorties de sécurité statiques à canal double. Les sorties ont une intensité nominale de 2 A : elles conviennent donc pour la commutation directe, même des contacteurs de grande taille.

La nouvelle série innovante et puissante d’actionneurs linéaires électromécaniques de Parker Hannifin comprend des packages complets avec moteur et réducteur. Commandés par vis ou courroie crantée, ces nouveaux actuateurs sont conçus pour des performances optimales. Avec ses trois tailles initiales 150, 180 et 240 mm et son profil en deux versions - de base et renforcée-, ainsi que sa très grande flexibilité, l’HMR couvre un large éventail d’applications de positionnement précis, de mouvement très dynamique et propose également des économies considérables lors de l’installation et de la mise en service. Une gamme d’options entièrement intégrées est disponible, telles que la détection de proximité pour des positions limites et de référence, des capteurs de position absolus, des systèmes de freinage et une protection contre les chocs ainsi que les caches pour atteindre l’indice de protection IP54, et les embouts pour une lubrification aisée et centralisée, accessibles de l’extérieur. Ces options offrent aussi à l’utilisateur la sécurité et la fiabilité d’un système de transmission complet avec un actionneur linéaire, un réducteur, un moteur et un servodrive comme une solution système fournie depuis une seule source.

Même dans les applications difficiles, telles que les grandes longueurs de câblage, les détecteurs 2 fils actifs 230 VAC, les courants de fuite sur sorties AC, les embases enfichables WAGO avec relais miniature et circuit RC garantissent le relâchement de la bobine. Pour que le fonctionnement du relais soit fiable, il faut que la bobine soit constamment alimentée entre la tension de fonctionnement et la tension de retombée. Or, dans la phase de désexcitation de la bobine et de part les couplages capacitifs, les courants de charge de base ou les courants de fuite, la tension d’entrée peut fluctuer entre la tension de maintien et la tension de retombée. Dans ce cas, le fonctionnement n’est plus fiable. En revanche, grâce au circuit RC situé à l‘entrée du module relais 857358/006-000, le détecteur sera plus fortement chargé et la tension se produisant à l‘entrée du module relais sera réduite. Ce qui permet d’être sûr de rester en dessous de la tension de retombée. L’embase enfichable est aussi disponible avec contacts dorés (857-368/006-000). Ces deux composants de la série 857 ont une largeur de 6 mm et sont prévus pour un montage sur rail DIN TS 35. Ayant le même profil, chaque embase enfichable peut être pontée sur tous les points de serrage.

www.parker.com

www.wago.be

www.Industrial.omron.nl/g9sr n

n

n

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ACTUALITé

Détection complète de problèmes de chaleur

Entraînement compact à densité de puissance accrue

Un actionneur électrique compact

Le TG165 FLIR combine les thermomètres IR qui mesurent sur un endroit et les caméras FLIR d’imagerie thermique. Avec la combinaison de ces deux FLIR TG165 offre un travail plus rapide et plus précis ce qui donne plus de confiance à l’utilisateur pour ne pas avoir de mauvaises surprises qui surgissent par après. Le FLIR TG165 change la manière de repérer les problèmes. Il peut facilement détecter des tuyaux chauds dans les murs, de la surchauffe mécanique, mettre en carte des problèmes électriques et détecter des courant d’air, des fissures et des crevasses électriques. En tant qu’utilisateur, vous pouvez être sûr que vous ne manquez rien de vital. Et cela est plus agréable à travailler, pour vous mais également pour votre client. Les modèles thermiques sont visibles avec le FLIR TG165, vous mesurer de manière fiable la température et vous identifier rapidement les problèmes potentiels à travers le pointeur laser. Le menu intuitif rend l’utilisation du ‘Temperature Gun’ très facile. Images et données sont stockées sur une carte micro SD et peuvent également être téléchargés via le port USB de votre PC ou ordinateur portable pour utiliser dans des rapports.

La deuxième génération de Sinamics G120 de Siemens est un entraînement modulaire compact doté d’une densité de puissance accrue grâce au nouveau module de puissance PM240-2. La gamme d’entraînements remaniée est désormais disponible en trois tensions pour raccordement 200 V, 400 V et 690 V. Les appareils de la deuxième génération sont encore plus résistants aux fluctuations de tension du réseau, grâce notamment à un inducteur intégré au circuit intermédiaire courant continu. Bénéficiant du degré de protection IP21 qui le rend étanche au ruissellement, l’entraînement peut être monté à l’extérieur de l’armoire de commande même dans les environnements humides. Siemens propose sept tailles de construction avec des puissances échelonnées de 0,37 kW (kilowatts) à 250 kW. Les dispositifs sont conçus pour répondre à une large palette d’exigences industrielles et commerciales, par exemple dans l’ingénierie mécanique, l’automobile, le textile, le conditionnement et la chimie.

La série LEM voit sa durée de vie multipliée par trois par rapport à la série E-MY2 antérieure, grâce à de nouveaux modèles de courroie et de paliers, qui permettent de réduire les coûts de maintenance et de production tout en optimisant la productivité. Le montage de la courroie est simplifié par une construction décentrée, et le raccordement amélioré entre l’unité motrice et l’unité de guidage, qui sont séparables. La série LEM offre un encombrement réduit grâce à une conception compacte et à un centre de gravité bas, permis par une hauteur de table réduite, ce qui en fait la solution idéale dans les espaces restreints. Cette conception efficace évite les interférences avec le moteur, même lors de l’utilisation de pièces de grande taille. Les dimensions de montage de la série LEM sont par ailleurs interchangeables avec celles de la série E-MY2. La série LEM est disponible en deux tailles différentes, avec quatre types de guides et quatre options de montage du moteur. La productivité est optimisée par des durées de cycle réduites, avec des vitesses pouvant atteindre 2 000 mm/s et une accélération/décélération pouvant atteindre 20 000 mm/s avec le moteur pas à pas. Ces nouveaux actionneurs LEM sont compatibles avec la gamme de contrôleurs de SMC, notamment avec le modèle LECP1 sans programmation et le modèle programmable LECP6.

www.sensorpartners.be n

www.siemens.com/sinamics-g120 n

www.smcpneumatics.be n

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Nouveautés et Actualités Catalogue courroies agricoles 2015 Gates, fabricant de courroies automobile, industrielles et agricoles, a publié une mise à jour de la version papier de son catalogue courroies agricoles. Le catalogue 2015 (E2/20142) présente la gamme la plus vaste et la plus complète de courroies agricoles de rechange disponibles sur le marché. La version papier compte plus de 750 pages et présente plus de 15 000 courroies de première monte destinées aux ensileuses, aux moissonneuses-batteuses et aux tracteurs. En outre, il est possible de vérifier dans le catalogue la compatibilité entre la courroie de première monte et la courroie de remplacement Gates. Un guide de dépannage très complet présente des mesures de maintenance préventives et permet de trouver les actions correctives adéquates selon le problème.

Rebranding IMI - Norgren Norgren est membre du groupe IMI plc, un groupe d’engineering mondial spécialisé dans le contrôle des fluides dans des applications critiques. Intégrant sa stratégie de devenir un acteur d’engineering de classe mondiale, IMI plc a créé 3 nouvelles divisions pour supporter ses activités. Elles stimulent les meilleures compétences et innovations au sein du groupe. A partir de 2015, Norgren est intégré à l’une de ces 3 divisions : IMI Precision Engineering. Celle-ci supporte les différentes marques qui portent désormais les noms de : IMI Norgren, IMI Buschjost, IMI FAS, IMI Herion et IMI Maxseal.

Nouveaux mini-convertisseurs de fréquence alliant performances et compacité optimales WEG, l’un des fournisseurs de technologies de commande et d’entraînement, de solutions de génération et de distribution d’énergie et d’automatisation, vient d’ajouter le mini-convertisseur de fréquence CFW100 à sa gamme de convertisseurs de fréquence. Ce convertisseur ultra compact est disponible en trois tailles (A, B et C) pour une puissance moteur assignée de 0,18 à 0,75 kW et courant nominal compris entre 1,6 et 4,2 A. Avec une hauteur de 100 à 126 mm, une largeur de 55 mm et une profondeur de 129 mm, les unités CFW100 font partie des convertisseurs de fréquence les plus petits du marché, compatibles avec un très large éventail d’applications. Les mini-convertisseurs de fréquence avec micro-automate programmable intégré sont particulièrement bien adaptés pour les applications techniques simples à destination du secteur commercial et grand public, comme les pompes de piscine, les lits d’hôpital motorisés, les portes d’ascenseur et les équipements de culture physique, ainsi que les ventilateurs et les mélangeurs de petite taille et les machines à usage spécial. Grâce à son alliance de fonctionnalités complètes et de compacité extrême, le CFW100 est facile à intégrer dans des armoires électriques et des machines. Il offre ainsi à l’utilisateur une solution compacte particulièrement économique pour réguler la vitesse des moteurs à induction triphasés. IHM Outre le micro-automate programmables intégré, compatible avec la norme de programmation CEI 61131-3, le CFW100 inclut également une interface homme-machine (IHM) intuitive dotée d’un afficheur LCD. La conception «prêt à l’emploi» du nouveau convertisseur de fréquence en simplifie particulièrement l’installation et la mise en service. Dans le cadre de l’approche modulaire de la plateforme CFW100, WEG propose un large choix de terminaux de base enfichables, notamment des interfaces de communication USB et Modbus RTU, pour faciliter l’accès aux principaux systèmes de bus de terrain, comme Modbus, DeviceNet et CANopen. Moteurs triphases Le CFW100 commande les moteurs triphasés à partir d’une source d’alimentation monophasée de 200 à 240 V (50/60 Hz). Il a une capacité de surcharge de 1,5 fois le courant nominal pour une durée de 60 secondes toutes les 10 minutes. Les modes de contrôle par vecteur de tension (VVC) et de contrôle scalaire U/f sont pris en charge pour la commande des moteurs à induction triphasés. Le CFW100, qui intègre de protection thermique électronique pour éviter les risques de surchauffe du moteur, comprend quatre entrées numériques en standard – une capacité qu’il est possible d’augmenter à l’aide d’un module d’extension. L’indice de protection du boîtier est IP20, et il est possible d’utiliser le micro-convertisseur de fréquence à des températures ambiantes jusqu’à 50 °C sans déclassement.

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INDEX

Index des sociétés

Service Hydro

42

SEW Eurodrive

47

Siemens

24

TITRE

PAG.

ABB

34

SMC Pneumatics

41

Asco Numatics

34

Tas&Co

26

ATB Automation

32

Testo

28

Atlas Copco

24

Vermeire Motion

10

Belgitrans

44

Wago

14

Boge

18

Brevini

28

Doedijns Fluidap

30

Easyfairs

INDEX DES ARTICLES

2

Esco Drives

26

TITRE

Euregio

40

La transformation des’ big data’ en ‘ smart data’

Festo

48

Debat linair aandrijvingen

Fimop

44

Automation Magazine zoekt deelnemers en partners voor online platform

15

Hansa-Flex

12

La danse des robots de l’usine Audi

17

Hydrauvision

32

Listen to the customer, give him what he wants

11

Igus

40

Un entraînement pour presses hydrauliques lourdes

18

Invent Media

6

Sommaire annuel 2014

PAG. 5 7

19 – 30

Linak

22

Autodesk fait collaborer les concepteurs dans le nuage

31

MGH

42

Concours sur la technique pour les écoles

33

Norgren

13

Indumation.be : un regard sur la pratique de l’automatisation

37

Parker

40

Automation Day

39

Promebat

42

Actualité

41

REM-B

16

Nouveautés et actualités

46



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