Automation Magazine décembre 2013

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Hydropneuma

La référence pour l’automatisation industrielle

Dossier Safety : la directive Machines En Europe, un producteur de machines peut difficilement échapper aux obligations de la directive Machines. Mais dans les faits, cette réglementation n’est pas toujours appliquée de manière aussi correcte ou complète. Ce qui peut être lourd de conséquences. En cas d’accident, votre responsabilité peut en effet être engagée. Un producteur averti en vaut deux...

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10 - SAFETY Le Concertgebouw à Bruges: une solution flexible en recette P 309959 - 15 EURO

4ième trimestre - 43e année - Distribution Antwerpen X -

Périodique trimestriel de FIMOP et BELGITRANS -

N ATISATIO L’AUTOM

16 - HUILES ET LUBRIFIANTS Les mécanismes de la lubrification à la graisse dans les systèmes de roulements

22 - SALONS Retour sur Matexpo 2013



Association Belge pour les Techniques d’Entraînement (mécaniques, électriques, mechatroniques et hydro-dynamiques)

Asbl FIMOP Tél: +32 (0)2 640 77 35 Fax: +32 (0)2 640 84 80 info@fimop.be www.fimop.be

Asbl BELGITRANS Tél: +32 (0)2 534 15 15 info@belgitrans.be www.belgitrans.be

CONSEIL D’ADMINISTRATION Yves Meulenijzer: Président Jo Verstraeten: Vice-président Marcel De Winter: Secrétaire Philippe Consiglio: Trésorier Hugues Maes: Administrateur Paul Vermeiren: Administrateur Jean-Pierre Vanderkelen: Administrateur

CONSEIL D’ADMINISTRATION Geert Heyvaert, MGH NV Ludo De Groef, ESCO DRIVES NV Luc Van Hoylandt, ACT IN TIME SPRL Luc Roelandt, GKN STROMAG BENELUX NV Bart Vanhaverbeke, VOITH TURBO NV Steven Cassiers, SIEMENS NV Dick ter Welle, HANSEN INDUSTRIAL TRANSMISSIONS NV

VERIFICATEURS AUX COMPTES Jean Schauss, Atlas Copco Maciej Szygowski, Doedijns Fluidap

VERIFICATEURS AUX COMPTES Steven Bergia, MEA Marc Goos, Transmo

COMMISSIONS CONFEDERATION AFFILIATIONS CONDITIONS GENERALES CETOP ENSEIGNEMENT – IHP EVENTS & SALONS REPERTOIRE REVUE AUTOMATION/HP MARCOM GROUP ENQUETES DE MARCHE - HYDRAULIQUE - PNEUMATIQUE - VANNES E-NEWS – WEBSITE DEONTOLOGIE

COMMISSIONS MARKETING EXPOSITIONS MEDIA WEBSITE

MEMBRES 2013 ABFlex Group AF BELGIUM ASCO NUMATICS BENELUX Atlas Copco Compressors Boge Compressors BOSCH REXROTH Brevini Fluid Power BURKERT CONTROMATIC CLIPPARD EUROPE CQS TECHNOLOGIES COMPAIR GEVEKE DECLEER-GAELENS & PARTNERS Doedijns Fluidap DONALDSON ULTRAFILTER EFC ERIKS + BAUDOIN Euregio Hydraulics FESTO BELGIUM FLUIDTECH GATES EUROPE Hansaflex HYDAC HYDRAULIC ASSISTANCE HYDRAUMEC INTERNATIONAL HYDRAUVISION Hydro Tools INGERSOLL RAND BENELUX IPAR Industrial Partners b.v. K-FLEX LinMotion Manuli Fluiconnecto nv NORGREN PALL BELGIUM PARKER HANNIFIN PIRTEK BENELUX Poclain Hydraulics PROTEC NV REM B SERVICE HYDRO SMC PNEUMATICS Stäubli TESTO VAN DE CALSEYDE VB Parts Hydraulic VAMECO VEMOFLEX Vermeire Motion WTS Hydraulics

MEMBRES 2013 ABB - ASEA BROWN BOVERI NV ACT IN TIME SPRL ATB AUTOMATION NV AVD BELGIUM SPRL AZ HOLLINK BELGIUM BVBA BAUER GEAR MOTOR BEGE AANDRIJFTECHNIEK BVBA BRAMMER NV BREVINI BENELUX CALDIC TECHNIEK BELGIUM CET MOTOREN NV ERIKS NV - ERIKS+BAUDOIN ESCO DRIVES NV GKN SERVICE BENELUX GKN STROMAG BENELUX NV HABASIT BELGIUM NV HANSEN INDUSTRIAL TRANSMISSIONS NV KTR BENELUX BV MEA BVBA MGH NV MOTOREN FRANCOYS OPTIBELT GMBH RB SOLUTIONS RENOLD PLC ROTERO BELGIUM BVBA SEW - EURODRIVE BELUX NV SIEMENS NV SKF BELGIUM NV/SA TAS L & CO BVBA TRANSMO NV VIALEC BVBA VOITH TURBO NV WEG BENELUX NV YASKAWA EUROPE GmbH

Hydropneuma

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BELGITRANS

Association Belge des Fabricants, Importateurs, Distributeurs de Matériel Hydraulique, Pneumatique et d’Automatisme pour l’Industrie et Techniques Associées. Membre du Comité Européen CETOP

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FIMOP

La référence pour l’automatisation industrielle

En couverture

COLOFON SECRETARIAT C. VAN KERCKHOVENSTRAAT 106 B- 2880 BORNEM Tél Fimop: +32 (0)2 640 77 35 Tél Belgitrans: +32 (0)2 640 84 32 Fax: +32 (0)2 640 84 80 automation@hydropneuma.be www.hydropneuma.be EDITEUR RESPONSABLE Yves Meulenijzer, FIMOP p/a CCIB 500 Avenue Louise - B – 1050 Bruxelles COMITE DE REDACTION Ing. René Decleer, Ing. Roger Stas, Steven Cassiers, Yves Meulenijzer REALISATION CxO Europe C. VAN KERCKHOVENSTRAAT 106 B- 2880 BORNEM PUBLICITE Dirk Vermant – gsm: +32 (0)477 270 787 e-mail: dirk.vermant@cxonet.be RedactiON Arn Borstlap - tel: +32 (0)2 640 77 35 e-mail: automation@hydropneuma.be IMPRESSION Artoos, Kampenhout

7-8-9 - Dossier Safety : la directive Machines En Europe, un producteur de machines peut difficilement échapper aux obligations de la directive Machines. Mais dans les faits, cette réglementation n’est pas toujours appliquée de manière aussi correcte ou complète.

Contenu REPORTAGE Deuxième colloque belge sur la construction de tableaux électriques

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DOSSIER SAFETY La directive Machines

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Le Concertgebouw à Bruges: une solution flexibele en vedette

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DOSSIER HUILES LUBRIFIANTS Les mécanismes de la lubrification à la graisse dans les systems de roulements SOMMAIRE ANNUEL 2013

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DIFFUSION CONTROLEE 3.500 ex. FR + 7.500 ex. NL ABONNEMENT: prix: 50 euro AUTOMATION est une edition des associations Fimop et Belgitrans. Les annonces proposées dans Automation sont soumises à l’approbation du comité de rédaction. Elle doit obligatoirement concerner des produits ou services se rapportant aux techniques pour l’automatisation industrielle. Les communiqués et les articles publiés dans les pages rédactionnelles de cette revue ont été selectionnés par le comité de rédaction. Ils sont édités gratuitement et sont exempts de toute publicité. Les auteurs sont responsables de leurs textes. Prochain numéro: mars 2014

PROFIL D’ENTREPRISE La passion de l’hydraulique et une stratégie de croissance claire

p. 37

ACTUALITE

p. 45

DOSSIER HYBRID HYDRAULICS Des entraînements hydrauliques-hybride (2): les années 2006-2009

p. 48

Nouveautés et actualités

p. 54

AUTOMATION verschijnt ook in het Nederlands Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

ISSN 0773-6252 Copyright FIMOP 2013

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Avant-propos

Replacez notre pays parmi les leaders en matière d’innovation Au moment où vous lirez ce numéro, 2013 ne sera plus qu’un souvenir et 2014 aura fait sa grande entrée. Certains d’entre vous auront probablement de nouvelles idées plein la tête. Un vent de fraîcheur souffle également sur Automation Magazine en cette nouvelle année. Que cela ne nous empêche pas de revenir encore une fois sur l’année écoulée : notre rétrospective souligne entre autres quelques nouveaux produits de 2013 et nous revenons sur la bourse Matexpo à Courtrai avec un reportage photos. L’article thématique ‘Safety’ vous en dira davantage sur la directive « Machines ». En effet, les constructeurs européens n’échapperont pas aux obligations de cette directive. Cette réglementation ne semble néanmoins pas toujours être appliquée de manière correcte ou complète. Par conséquent : un homme averti en vaut deux. Automation Magazine tourne également le regard vers le futur. La Hannover Messe du mois d’avril sera organisée sous le signe d’‘Integrated Industry – NEXT STEPS’. Cet important salon professionnel se penche ainsi sur l’avenir du secteur tout en s’orientant vers l’usine intelligente.

Plus d’ingénieurs L’avenir du secteur industriel fait couler beaucoup d’encre dans plusieurs médias et suscite des avis variés. Dans ce contexte, la forte croissance du nombre d’étudiants inscrits aux études d’Ingénieur industriel me paraît être un fait marquant de l’année dernière : près de 14 pour cent de plus que les années précédentes. Le fait que la formation est désormais donnée par les universités explique peut-être cette croissance soudaine. L’intérêt accru pour cette orientation cannibalise les inscriptions de la filière d’Ingénieur civil, mais pas tout à fait heureusement. L’augmentation dans la première filière est supérieure à la diminution que connaît la deuxième, il y a bel bien un regain significatif dans l’ensemble.

Termes de l’échange belge Ces derniers mois, on a également tiré la sonnette d’alarme au vu de la détérioration des termes de l’échange : le rapport entre la valeur de l’exportation et de l’importation. Autrement dit, nous vendons moins et avec une marge réduite, alors que nous achetons plus ou plus cher au-delà de nos frontières. Une baisse prolongée des termes de l’échange rogne sur la rentabilité de l’économie belge, sapant ainsi notre prospérité à terme. Cette tendance persiste depuis déjà quelques années : il est donc grand temps de renverser la vapeur. Augmenter les exportations est une réponse évidente, mais hélas, nous constatons qu’en 18 ans, les

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entreprises belges ont perdu près d’un quart de leur part de marché. La raison principale est le fait que nous avons raté le train de l’exportation vers les pays émergents. En regard de notre position concurrentielle faible en raison de charges salariales élevées, on comprend qu’augmenter les exportations n’ira pas de soi. Heureusement, il existe une autre façon de renforcer nos exportations. Une plus grande part de produits de pointe au niveau qualité et/ou technologie parmi nos exportations peut accroître les marges, ce qui nous permettra de passer devant la concurrence des “copieurs”. Au sein des marchés de croissance, les produits et les marques du vieux continent symbolisent toujours la qualité et l’ingéniosité. Nous devons continuer à jouer sur cette image en gardant toujours une longueur d’avance sur la concurrence grâce à des produits et des machines innovants. Le facteur prix aura alors beaucoup moins d’effet, les termes de l’échange augmenteront automatiquement, garantissant ainsi notre niveau de prospérité. Nos exportations vers les marchés émergents évoluent beaucoup trop lentement par rapport à la forte demande qui s’y est développée ces 20 dernières années. Nous devons donc accélérer davantage le développement des produits technologiques de pointe. Dans ce contexte, la recherche et le développement sont logiquement la pierre angulaire. Se pose alors d’emblée la question des moyens. La combinaison de marges plus faibles et de la pression fiscale liée aux charges salariales met à mal la créativité et l’innovation. C’est pourquoi je plaide pour un “Fonds d’épargne R&D” dans lequel les entreprises versent un pourcentage du précompte professionnel et de l’ONSS. Si ces montants ne sont pas réinvestis dans un délai défini dans la recherche et le développement, ils seront transférés vers un fonds d’investissement régional et mis à disposition des entreprises qui nécessitent plus de capital créatif. Abaisser le seuil, étendre la définition de la R&D et limiter la paperasserie administrative. Ce n’est qu’ainsi qu’on dissipera l’impression de voir tous les bénéfices d’un dur labeur disparaître dans un puits fiscal sans fond. Redonner à nos ingénieurs les moyens d’inventer de nouveaux concepts et de replacer notre pays parmi les leaders en matière d’innovation. L’espoir fait vivre ! Je vous souhaite une année 2014 pleine de joie et de réussite.

Yves Meulenijzer Président FIMOP yves.meulenijzer@fimop.be

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Actualité

Switching on the Future 2.0

Deuxième colloque belge sur la construction de tableaux électriques Le deuxième colloque belge sur la construction de tableaux électriques fut à nouveau une réussite. Le 22 octobre, les spécialistes se sont retrouvés à Zellik pour le rendez-vous annuel du secteur. Ils y ont été accueillis par ABB, EPLAN, Phoenix Contact, Rittal et leur nouveau partenaire Festo, les membres du consortium d’entreprises spécialisées dans la fabrication de tableaux électriques. Le thème principal de ce colloque était le concept éducatif. D’après les résultats du colloque de l’an dernier et d’une enquête réalisée au sein du secteur, l’une des plus grandes difficultés est la recherche de personnel qualifié. Les participants à l’événement le déclaraient d’ailleurs à l’unisson: les écoles ne préparent pas suffisamment leurs élèves à la pratique quotidienne et il y a de graves carences en formations spécialisées.

Education Cabinet Le consortium a donc mûrement réfléchi la mise au point d’un ‘Education Concept’, dont l’objectif est de diffuser les connaissances suffisantes, jeter une passerelle entre les entreprises et l’enseignement technique et stimuler l’arrivée de collaborateurs bien formés. Cela se traduit concrètement par le développement de l’Education Cabinet, un tableau industriel avec dossier électrique, mode d’emploi et formation pour enseignants. Il est proposé aux écoles afin de familiariser les élèves à la construction de tableaux électriques. Benny Siemons, directeur de Limtec – Anttec (le centre de formation de l’industrie technologique) a qualifié l’Education Cabinet de moyen à la réalisation de ‘best practices’. Le projet séduit, car de nombreuses écoles ont déjà profité de la possibilité d’inscription préalable. Lucas Brion, collaborateur du cabinet du ministre flamand de l’Enseignement, Pascal Smet, a confirmé les difficultés rencontrées par les participants à dénicher les bons profils professionnels. Dans son exposé, il a rappelé les initiatives des autorités flamandes censées imprimer un élan positif tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif. L’apprentissage sur les lieux du travail, la structure qualifiante (VKS) et le plan d’action STEM (Science, Technology, Engineering & Mathematics) sont des éléments évoqués dans son plaidoyer pour la création de cadres d’apprentissage efficaces, une gestion poussée des compétences, une collaboration intense entre enseignement et entreprises ainsi qu’un renforcement des flux humains en sciences techniques et exactes.

Sous le titre ‘Naar win-win door samenwerking tussen school en industrie’ (Situation gagnant-gagnant par la collaboration entre écoles et industrie), Wannes Schoeters d’Audi Brussels a présenté un exemple pratique de la façon de tisser cette collaboration. Le projet actuellement en cours implique des échanges étroits et intenses avec l’institut KTA de Hal. Il montre déjà qu’une formation ciblée sur le lieu du travail et la mise à disposition, à l’école, de matériel spécifique (par exemple un robot), profitent aux élèves, à l’institut d’enseignement ainsi qu’à l’entreprise participante.

Projet de parrainage Le consortium d’entreprises va déjà plus loin en lançant un projet de parrainage. Un fabricant de tableaux électriques, désigné comme parrain, prend sous son aile des élèves d’une école technique déterminée. Les avantages sont multiples : pour l’entreprise qui décèle des talents et résorbe les carences en personnel, pour l’école qui améliore le professionnalisme de ses formations et propose un développement ciblé, et bien entendu pour l’élève qui augmente ses chances sur le marché du travail. «Nous considérons ce projet de parrainage comme un investissement important dans le secteur», explique Jo Verstraeten, General Manager Festo. «Le rôle du consortium est clair : initier les contacts et faciliter la collaboration entre les principaux acteurs.»

Ressort et innovation Dans son exposé ‘Creëer veerkracht en wendbaarheid in de huidige turbulente markt’ (Dynamisme et réactivité sur un marché perturbé), Ives De Saeger de P41 a invité les participants à mettre de côté les idées reçues et réfléchir sur la façon de réagir aux défis d’un marché en mutation constante. Marc Hufkens de Ridley, fabricant belge de (pièces pour) vélos, a clôturé le colloque au titre d’acteur de l’asbl Flanders Bike Valley. Ce groupement d’entreprises spécialisées dans les cycles est un bel exemple d’innovation ouverte. Le croisement entre divers secteurs favorise entre autres le transfert de l’innovation depuis les départements R&D vers l’industrie manufacturière, renforce la résistance économique et attire les talents. C’est un avantage qui a su plaire aux chefs d’entreprise du colloque belge sur la construction de tableaux électriques. n

V.l.n.r.: N.De Baerdemaeker (EPLAN), G. Van der Veken (Rittal), K. Declercq (Phoenix Contact), L. Nysten (ABB), J.P. Stragier, B. Siemons (LimtecAnttec), J. Verstraeten (Festo)

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SAFETY

Jusqu’à la fin des années 80, la « sécurité » des machines était une matière régie séparément par chaque État membre. Mais avec l’ouverture des frontières européennes (et la libre circulation des marchandises), une réglementation univoque générale était nécessaire sur l’ensemble du territoire de l’UE. C’est la raison pour laquelle la Commission européenne a lancé la « directive Machines » en 1989.

La directive Machines est globalement respectée, même si des améliorations sont possibles ! En Europe, un producteur de machines peut difficilement échapper aux obligations de la directive Machines. Mais dans les faits, cette réglementation n’est pas toujours appliquée de manière aussi correcte ou complète. Ce qui peut être lourd de conséquences. En cas d’accident, votre responsabilité peut en effet être engagée. Et il y a les amendes et sanctions infligées par le SPF Economie, PME et Classes moyennes et Énergie, qui peuvent aller, en cas d’infraction flagrante, jusqu’à un retrait du produit de la vente. Un producteur averti en vaut deux... Jo Boullart, Conseiller Agoria Mechatronica: « La directive Machines est une énumération d’exigences essentielles auxquelles les machines doivent satisfaire pour être considérées comme “sûres” pour leurs utilisateurs. Tous les types de risques sont abordés : rayonnement, contamination, explosion, dangers électriques, une foule de dangers mécaniques… Sa portée est particulièrement étendue: tous les produits qui correspondent à la définition de machine figurant dans la directive doivent y satisfaire. Les exceptions sont l’électro-ménager, les machines de bureau, l’appareillage de connexion et de commande d’installations haute tension, les véhicules et certaines machines utilisées à des fins spécifiques (qui relèvent d’une réglementation spécifique – comme les attractions dans les parcs d’attractions ou les fêtes foraines). Elle touche donc à la fois les installations de production et d’emballages entièrement automatiques, les machines de terrassement et les treuils, les grues, les machines agricoles, le petit outillage à main… » Jo Boullart, Conseiller Agoria Mechatronica: «La directive Machines est une énumération d’exigences essentielles auxquelles les machines doivent satisfaire pour être considérées comme “sûres” pour leurs utilisateurs. »

tion de conformité. » En 2006, la directive Machines a subi une troisième modification (2006/42/CE). Cette révision n’a pas apporté de changement fondamental par rapport aux versions précédentes. Tout juste explicitait-elle et renforçait-elle quelques dispositions afin d’en faciliter l’application. Maureen Logghe, Attachée au Service Sécurité du Consommateur du SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie: « Nous n’attendons pas de quatrième modification à court terme. Mais le nouveau règlement concernant la surveillance du marché, qui est actuellement discuté au Conseil et au Parlement européen, aura un impact sur la directive Machines. Il permettra notamment une amélioration des moyens de surveillance du marché et une meilleure collaboration entre les autorités d’un pays et les autres Etats membres. »

Maureen Logghe, Attachée au Service Sécurité du Consommateur du SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie: « Le nouveau règlement concernant la surveillance du marché, qui est actuellement discuté au Conseil et au Parlement européen, aura un impact sur la directive Machines. »

Des normes apportent la clarté... Les Etats membres doivent transposer la directive Machines dans leur propre législation. Pour la Belgique, c’est l’AR du 12 août 2008 relatif à la mise sur le marché de machines. Dans la pratique, il s’agit d’une copie presque littérale de la directive 2006/42/CE. La seule obligation imposée est que l’installation réduise à un minimum absolu tous les risques pour l’utilisateur (et que le producteur déclare qu’il satisfait à la réglementation en apposant un marquage CE sur son produit/installation).

Deux modifications

La manière dont on procède dans la pratique, c’est-à-dire les composants, matériaux, méthodes et techniques utilisés, est spécifiée dans les normes publiées au Journal officiel de l’Union européenne. Jo Boullart: « Cependant, ces normes ne sont pas contraignantes : le producteur a le choix de les appliquer ou non.

Une modification apportée en 1995 impose de pourvoir la machine d’un marquage CE lors de sa mise sur le marché. Jo Boullart: « Le fabricant doit ainsi montrer au monde extérieur qu’il respecte la réglementation. Le marquage est associé à une déclara-

Mais s’il décide de ne pas le faire, il doit pouvoir démontrer que sa manière de travailler offre un niveau de sécurité égal ou supérieur à celui qu’il atteindrait s’il appliquait la norme. La seule façon de le faire consiste à procéder à une analyse des risques très éten-

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due et étayée. Car seule une analyse des dangers et des risques qui y sont associés peut vous permettre de prendre les mesures adéquates. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est obligatoire. Sauf que nous avons remarqué que c’est précisément à ce niveau que le bât blesse : l’absence (ou le caractère trop limité) de l’analyse des risques est l’infraction la plus constatée par le SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie. »

... mais pas toujours Autre obstacle : il n’existe aucune norme pour tous les systèmes qui relèvent de la directive Machines. Maureen Logghe: «D’un côté, c’est logique, puisqu’on innove constamment. Dans ce cas, une analyse des risques étendue et étayée est, avec le dossier technique, la seule preuve que l’on respecte la réglementation.» Parfois, il n’est pas si aisé de savoir si un produit ou composant relève ou non de la directive Machines. Surtout lorsqu’il s’agit d’innovation. C’est ce qui a poussé la Commission européenne à publier un guide sur l’application de la réglementation. Celui-ci peut d’ailleurs être téléchargé gratuitement sur http://ec.europa. eu/enterprise/sectors/mechanical/machinery/index_fr.htm. Maureen Logghe: « En cas de doute, il est recommandé de prendre contact avec notre service ou Agoria à un stade suffisamment précoce. Car plus vous savez rapidement que vous devez tenir compte de la directive Machines, plus vous pourrez adapter l’objet aux obligations. Lorsqu’on développe une machine, on pense en premier lieu à la fonctionnalité. Celle-ci peut cependant être en conflit avec la sécurité. Si vous commencez à réfléchir à ces deux

Les « organismes notifiés » jouent également un rôle L’annexe IV de la directive Machines mentionne également une liste de machines pour lesquelles l’intervention d’un « organisme notifié » (comme AIB Vinçotte International, TÜV Nord, Bureau Veritas...) est impérative (vous trouverez une liste des organismes compétents pour les différents types de machines sur Marc Vanderhaeghe, Product ec.europe.eu). Il s’agit de Manager Machinery chez AIB machines qui étaient consiVinçotte International. dérées comme particulièrement dangereuses par le passé : traitement du bois, presses mécaniques avec alimentation manuelle, machines de moulage par injection, bennes à ordures… Marc Vanderhaeghe, Product Manager Machinery chez AIB Vinçotte International: « Une telle procédure dure entre quelques jours et quelques semaines, en fonction de la technicité de la machine et de l’applicabilité des annexes VIII, IX et X. Pour les producteurs, elle représente évidemment un surcoût. Heureusement, il s’agit généralement d’un “examen CE de type”, ce qui signifie qu’il est possible de mettre

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aspects dès la phase de conception, vous pourrez souvent réaliser d’importantes économies. Ou arriver à la conclusion que votre innovation n’est pas viable, parce que les directives en matière de sécurité font obstacle à sa fonctionnalité. » Enfin, il est possible qu’un conflit intervienne entre l’application de la directive Machines et d’autres directives, par exemple relatives à l’environnement. Maureen Logghe: « Cela sera rarement le cas, car ces directives sont assez harmonisées. Mais si cela devait arriver, le producteur doit appliquer la directive qui présente les conditions les plus strictes. La manière dont ce principe doit être interprété n’est pas très claire, et il est recommandé de s’informer auprès de notre service ou d’Agoria. »

Les contrôles existent Ne vous faites pas d’illusions : l’administration examine bel et bien si la directive Machines est respectée. En Belgique, c’est la tâche du SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie. « Concrètement, nous travaillons par échantillons. Chaque année, nous choisissons quelques domaines d’application dans lesquels nous analysons une série de machines », explique Maureen Logghe. « En outre, nous menons des enquêtes sur la base de plaintes ou d’informations transmises par nos collègues de l’Inspection du travail. En cas d’accident, ils doivent en effet vérifier s’il est la conséquence d’un acte ou d’une utilisation incorrecte. Si ce n’est pas le cas, on nous demande de contrôler si l’installation répond effectivement à la directive Machines. »

sur le marché plusieurs machines d’un type approuvé. Vous pouvez comparer cela à un nouveau modèle de voiture. C’est en tout cas une manière d’étaler les coûts. »

Y compris pour les autres machines Les organismes notifiés peuvent également jouer un rôle dans l’application de la directive Machines pour les machines qui ne figurent pas dans la liste limitative de l’annexe IV. Ainsi, ils fournissent aux constructeurs de machines une expertise technique et un avis en matière de conformité, de sécurité et de contrôle du respect des conditions de toutes les directives applicables. Marc Vanderhaeghe: « Attention : il ne s’agit pas d’une approbation officielle. Nous conseillons, assistons, accompagnons le constructeur de machines dans l’établissement du dossier technique prévu dans l’annexe VII de la directive. Ce service est intéressant pour des machines simples, mais aussi pour des machines “composées”. Car selon la directive Machines, un ensemble de plusieurs machines (partielles) qui fonctionne comme un tout est également considéré comme une machine. Dans la pratique, ce n’est toutefois pas si simple, car de tels projets rassemblent généralement plusieurs fabricants et installateurs et sont visés par plusieurs directives. Dans de tels cas, nous pouvons non seulement donner des conseils sur la manière dont il faut satisfaire à chaque directive, mais aussi apporter une “approche globale”. En d’autres termes : nous recherchons le plus grand dénominateur commun et nous donnons une évaluation neutre des aspects de conformité qui s’appliquent à chaque fournisseur. »


SAFETY

il est évident qu’une preuve de non-conformité à la directive Machines sera utilisée par l’avocat de la victime pour démontrer la responsabilité du producteur. » Lors des contrôles par échantillon, on se contente généralement de vérifier le dossier technique. S’il est en règle, aucun test supplémentaire ne sera effectué. Mais cet examen du dossier technique peut être assez approfondi.

Heureusement, la directive Machines est assez connue.

Inspection Lorsque l’on procède à une inspection, on commence par demander le dossier technique. Celui-ci doit notamment contenir la déclaration de conformité, l’analyse des risques et les éventuels rapports de tests. Maureen Logghe: « Si nous remarquons que le dossier technique manque ou est incomplet, nous demandons au fabricant de se mettre en règle dans un délai de deux à quatre semaines. S’il se montre coopératif, nous n’allons pas infliger d’amende. S’il ne satisfait pas à notre demande, nous pourrons infliger des sanctions qui peuvent aller jusqu’au retrait de l’installation de la vente. En outre, nous allons également avertir nos collègues à l’étranger, afin que les produits ne puissent plus être vendus dans aucun État membre de l’UE jusqu’à ce qu’ils satisfassent à la directive Machines. Attention : notre rôle ne consiste pas à déterminer les responsabilités. C’est la compétence du tribunal. Mais

Parfois, il n’est pas si aisé de savoir si un produit ou composant relève ou non de la directive Machines.

Ainsi, le service peut par exemple vérifier s’il n’y a pas d’incohérence dans les résultats des tests. En cas d’accident ou de plaintes, ce sera systématiquement le cas. Maureen Logghe: « Il peut également arriver que nous testions ou fassions tester les machines. La loi prévoit la possibilité de faire tester la machine par une partie indépendante, et ce, aux frais du producteur.»

Demandez de l’aide ! Nos interlocuteurs jugent la situation actuelle globalement positive. « Les produits des plus grandes entreprises sont généralement en règle », explique Jo Boullart. « Elles disposent généralement de collaborateurs spécialisés dans l’application de la directive Machines. Chez les PME, la situation est différente, car elles ne possèdent ni le personnel, ni les moyens pour se pencher sur cette question dans le détail. Heureusement, la directive Machines est assez connue. De ce fait, il est rare (du moins en Belgique) qu’un fabricant ne respecte pas la réglementation parce qu’il ne savait pas qu’il y était obligé. De même, tous les fabricants prennent les mesures de sécurité fondamentales. Il est parfois possible de faire mieux, et c’est généralement la conséquence d’une connaissance insuffisante de la directive Machines ou d’une certaine nonchalance. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons que conseiller aux innovateurs et aux PME en particulier de nous contacter en cas de questions en la matière. Nous guidons volontiers les entreprises dans la réglementation. Souvent, il suffit de les mettre sur la bonne voie et de leur indiquer où elles pourront trouver les informations nécessaires. Mais le cas échéant, nous assurons un accompagnement approfondi, dans le cadre duquel nous calculons les commandes ou nous mettons sur pied un plan d’analyse des risques, par exemple. En outre, nous organisons régulièrement des formations dans ce domaine. Mieux vaut prévenir que guérir ! Car même si le risque d’une amende n’est pas tellement important, personne ne veut que sa machine cause des accidents. Outre la souffrance humaine que vous voudrez éviter, les dédommagements peuvent atteindre des montants très élevés. Et nous ne parlons pas encore des conséquences financières qui résultent de la détérioration de l’image de l’entreprise... » Auteur: Els Jonckheere n

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Safety

Le Concertgebouw a été inauguré en 2002, lorsque Bruges était la capitale culturelle de l’Europe. Depuis lors, la grande salle de concert a déjà accueilli plusieurs centaines de représentations englobant les genres musicaux les plus divers.

Le Concertgebouw à Bruges: une solution flexible en vedette L’acoustique de la salle a pour spécificité de pouvoir être adaptée au style musical à chaque concert, grâce à l’utilisation de plafonds mobiles et de rideaux acoustiques. La tour de scène peut se fermer acoustiquement, ce qui en fait une caisse de résonance. Par ailleurs, l’immeuble est posé sur plusieurs milliers de ressorts pour empêcher les vibrations extérieures d’en influencer l’acoustique. On notera également que la zone d’orchestre, à l’avant de la scène, peut être déplacée en hauteur. A son niveau le plus élevé, elle s’intègre à la scène. Au niveau de la salle, elle peut faire office de fosse d’orchestre ou offrir un espace supplémentaire pour le public. La zone peut aussi être abaissée au niveau de la cave, sous la scène, et servir ainsi de monte-charge. Avec son architecture remarquable et son acoustique exceptionnelle, le ‘Concertgebouw’ à Bruges jouit d’une renommée internationale. Le système élévateur qui permet de positionner l‘avant­scène à différents niveaux constitue l’un des nombreux dispositifs techniques de pointe du bâtiment. La sécurité de cette application est l’Tmuvre de SafetyBridge, un système flexible et configurable de Phoenix Contact. La zone d’orchestre à l’avant-scène est actionnée par des élévateurs à spirale, un système ingénieux qui ne prend pour ainsi dire pas de place.

Élévateurs à spirale La zone d’orchestre se compose de deux espaces situés l’un derrière l’autre qui sont en réalité deux élévateurs de 16 m de large chacun et à commande individuelle. L’un fait 3 m de profondeur,

Dimitri De Coninck poursuit: «Les contrôles d’assiette et de la tension de la chaîne sont raccordés aux entrées/sorties sûres parce qu’en cas de problème, le moteur doit s’arrêter immédiatement. l’autre 1,5 m. Chaque zone est posée sur six élévateurs en spirale qui génèrent le mouvement. Les spirales sont poussées vers le haut par une bande métallique verticale coulissant entre les rainures des spirales. Grâce aux rainures, la bande reste à la verticale entre les cylindres qu’elle écarte, ce qui pousse l’ensemble vers le haut. Dimitri De Coninck, Software Engineer chez Van Vooren: « Nous utilisons souvent des composants de Phoenix Contact parce que nous sommes satisfaits de leur prix et de leur fonctionnalité ». Le système est ingénieux, car particulièrement compact en position basse: la spirale se trouve alors rétractée sur elle-même et la bande est enroulée sur une bobine séparée. Il n’est donc pas nécessaire de prévoir un espace supplémentaire sous la scène pour loger le mécanisme d’entraînement. C’est pour cette raison que les élévateurs à spirale sont fréquemment utilisés en technique de scène. La commande et la protection sont capitales, car en cas d’utilisation inappropriée, une bande verticale risque de se dégager des rainures et de déstabiliser le dispositif.

Structure modulaire

Configuration du boîtier avec, à droite, les modules du SafetyBridge.

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«Les six spirales sous une zone sont actionnées par un seul moteur dont le mouvement est transmis au moyen de chaînes», explique Dimitri De Coninck, de l’entreprise d’installation industrielle Van Vooren. «La transmission mécanique garantit la synchronisation du mouvement des six élévateurs. Un détecteur d’assiette est prévu pour le contrôle et la tension des chaînes est vérifiée en per-


Safety

manence, de sorte que le moteur s’arrête automatiquement en cas de problème. Van Vooren s’est vu confier la tâche de moderniser tout le système, mis en place à l’époque avec des composants fonctionnant sur du 110 Volts AC. Ceux-ci sont particulièrement difficiles à se procurer chez nous et la norme en Europe est de 230 Volts AC. En outre, les anciennes commandes posaient parfois problème. Pour une raison inexpliquée, il arrivait qu’elles se bloquent, ce qui immobilisait l’élévateur, avec des conséquences néfastes pour les représentations. Pour le nouveau système de commande, Van Vooren a choisi un ILC de Phoenix Contact doté de modules Safety-Bridge pour configurer les nombreuses fonctions de sécurité. « Nous utilisons souvent des composants de Phoenix Contact parce que nous sommes satisfaits de leur prix et de leur fonctionnalité », explique Dimitri De Coninck. « Dans le cadre de ce projet, il fallait tout intégrer dans un boîtier d’un mètre sur un. Grâce à la structure modulaire, cela n’a posé aucun problème. » Le système a été équipé d’une interface très simple : les commandes sont regroupées sur un boîtier à touches, et des lampes sur le boîtier principal indiquent aux techniciens l’état du système et les éventuels problèmes.

Fonctions de sécurité dans le SafetyBridge Le concept de SafetyBridge se compose d’un module de base et d’extension de huit ou six entrées/sorties (I/O) dont la fonctionnalité est configurée dans les modules proprement dits. Les modules communiquent entre eux via un protocole ProfiSafe et peuvent être reliés à n’importe quel PLC via le module de base. Le PLC a ainsi accès aux entrées et sorties sûres, mais en situation d’urgence, il est supplanté par les fonctions de sécurité du SafetyBridge. Ces fonctions sont configurées avec SAFECONF, un logiciel intuitif qui n’exige aucune expérience de programmation spécifique. A côté de cela, il y a les protections plus classiques, comme un bouton d’arrêt d’urgence et des butoirs. Les portes sont également munies de contacts qui stoppent l’élévateur quand quelqu’un pénètre dans la fosse d’orchestre.»

«Le système de commande peut lire toutes ces entrées/sorties sûres et actionner les témoins lumineux correspondants sur le boîtier, qui permettent de savoir pourquoi le système a marqué un arrêt de sécurité. Les techniciens sur place peuvent ainsi résoudre le problème et redémarrer l’installation. » Un tableau synoptique identique est installé tant sur le podium que sur le boîtier principal dans la fosse d’orchestre.

Intégration des fonctions normales et de sécurité Le PLC utilise pour la commande une série d’I/O normales qui communiquent la position, ainsi que des I/O des modules de sécurité, qui servent donc à la fois pour la commande et pour la sécurité. La flexibilité rend le SafetyBridge intéressant: il offre les possibilités d’un PLC de sécurité pour un coût d’installation bien moindre. L’intégration des fonctions normales et de sécurité permet en outre de développer un système très transparent et convivial pour l’utilisateur. «Nous allons encore améliorer la simplicité pour les utilisateurs en installant des encodeurs absolus qui se remémorent leur position en cas de panne de courant », ajoute Dimitri De Coninck. «L’objectif est de permettre aux techniciens d’utiliser pleinement le système sans devoir se plonger dans la technologie d’automatisation qui a permis de construire l’ensemble. Pendant les représentations, il est important que le système fonctionne en toute fiabilité. Le tableau synoptique peut permettre de remédier aux petits problèmes pour que la représentation puisse se poursuivre. A l’aide d’une clé d’override dont peuvent disposer uniquement les personnes compétentes, les contacts de portes et les butoirs peuvent être «bypassés» quand le problème les concerne. Il est alors possible de commander l’élévateur manuellement. La transparence du PLC et du SafetyBridge offre une interface simple qui dessert et contrôle tous les aspects de l’application. n

La zone d’orchestre se compose de deux espaces situés l’un derrière l’autre qui sont en réalité deux élévateurs de 16 m de large chacun et à commande individuelle.

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Profil d’entreprise

Le regroupement de toutes nos forces et compétences L’investissement de ces ressources garantissent aux clients de Vermeire Motion un soutien technique et logistique. Vermeire Motion veut devenir le leader du concept «Total Drive Train Solution». Des guidages linéaires jusqu’aux systèmes drive et motion, en passant par les réducteurs et les servomoteurs. Nous sommes convaincus que cette nouvelle Business Unit contribuera à renforcer notre présence sur le marché belge, et en particulier sur le marché de la construction de machines.

Un guichet unique linear motion Vermeire Motion bénéficie pleinement de l’expérience acquise au cours des 30 dernières années par le groupe Vermeire en matière de technique de transmissions linéaires. A première vue rien de neuf donc, si ce n’est que tout est désormais rassemblé dans un centre de compétences. Notre ambition est de soutenir et accompagner le client dans le choix des composants et systèmes les plus appropriés. Benoit et Roland Vermeire, Directeurs groupe Vermeire.

Depuis août 2013, nous avons travaillé en interne au développement d’une nouvelle Business Unit au sein du groupe Vermeire. Aujourd’hui, c’est avec une certaine fierté que nous vous présentons Vermeire Motion, notre département dédié aux techniques et transmissions linéaires. Profitant de notre expertise et de nombreuses années d’expérience dans ce domaine, ainsi que de la pleine confiance de nos fidèles partenaires tels que NTN-SNR, THK, Servomech et autres, nous voulons grâce au lancement de Vermeire Motion prouver notre engagement dans ce segment en pleine évolution. C’est dans ce but que nous avons voulu donner à notre nouvelle Business Unit une structure et une organisation propre axée sur le soutien de vos projets en matière de technique linéaire et mécatronique. Nous sommes convaincus de la nécessité de pouvoir travailler ensemble dès le début de votre projet et de vous accompagner dans la recherche de la meilleure solution. L’offre dans la technique linéaire a explosé au cours de ces dernières années. Vermeire Motion veut vous guider en tenant compte des performances souhaitées, des contraintes techniques et du budget établi. Le groupe Vermeire Belting est toujours resté fidèle à son ADN: la vente avec le support technique, une plus-value pour vos solutions de transmissions. C’est ainsi que nous surpassons la distribution classique: pas moins de 45 collaborateurs vous garantissent des conseils techniques, des calculs de préconisations, de l’assemblage, un support lors de la mise en route et de la programmation des drives. Notre magasin de 15.000 m2 abrite un stock comme nulle part ailleurs en Europe; notre centre de montage certifié pour les motoréducteurs, les machines pour couper les courroies, les chaînes de transmission, les guides linéaires et l’assemblage de modules trouvent également place dans un atelier de 1.500 m2.

Le département Projets de Vermeire Motion va encore plus loin et vous assiste dans le développement de solutions motion complètes. En plus d’une gamme très complète de composants linéaires et de transmissions, nous vous proposons un large choix de systèmes complets. Des mouvements linéaires simples à des systèmes multi-axes pour des applications pick & place notamment. Systèmes livrés prêts à être assemblés comme un mécano même avec réducteurs, moteurs et drives. Vous n’avez plus qu’à faire l’assemblage, le programmer et le tester. Nous offrons également un support de première ligne dans le réglage et la programmation des drives et controllers.

Mission • Soutien de votre département engineering • Etablir un contact privilégié avec le client • Solutions flexibles et sur mesure • Concept «Total Drive Train Solutions» • Créer de la valeur ajoutée avec nos services

Yves Meulenijzer, Business Unit Manager Vermeire Motion.

• State of the art supply chain www.vermeire-motion.com n

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DOSSIER

Des éoliennes et les entraînements hydrauliques L’‘Académie offshore pour le futur’, tel est l’intitulé du cours d’introduction à la technique des éoliennes organisé par Syntra West. Les formateurs traitent des parcs d’éoliennes situés dans la mer du Nord. Des éoliennes bel et bien ‘offshore’, donc. Un bref compte rendu d’un hydraulicien expérimenté, qui a assisté à une quinzaine d’heures (5 x 3), parfois avec enthousiasme, parfois avec étonnement. Les premières éoliennes ‘HMZ Windmaster’ étaient équipées d’hydraulique, principalement pour les aligner dans la direction du vent (yawn) et faire pivoter les pales de 0° à 90° (pitch) lors de leur mise en drapeau. Un autre type d’hydraulique est utilisé pour la lubrification de la boîte d’engrenages (gearbox), qui convertit la faible vitesse de rotation en une vitesse élevée pour le générateur et les freins à commande hydraulique.

hydraulique(s). La seule solution est de recourir à un système de maintenance à distance. En quatrième lieu : le degré de pureté de l’huile est - selon la prescription ci-jointe - ISO 19/17/14, ce qui, en fait, est à la limite de ce qui est autorisé. - Le degré de pureté d’un système hydraulique est important pour la durée de vie du système. - Il est recommandé de remplacer les filtres (ou les éléments de filtre) au moins tous les six mois, ou plus fréquemment, en fonction du degré de pollution de l’huile. - Durée d’utilisation : huile minérale : 8000 heures ou au moins une fois par an ; autres fluides : 2000 heures ou au moins une fois par an. En cinquième lieu : dans la plupart des boîtes d’engrenages, l’huile de graissage est remplacée deux fois par an; cela s’avère suffisant, même si une sonde de chauffage électrique a été placée dans la boîte. D’autres boîtes sont équipées d’un système en dérivation avec filtre, refroidisseur, appareil de chauffage. En sixième lieu : les schémas qui ont été projetés sont dépassés. Selon l’enseignant, il existe encore des turbines équipées de circuits tels que des filtres à aspiration entre le réservoir et la pompe; parfois, des filtres à pression avec by-pass; des filtres d’aération avec crible intégré; des éléments magnétiques dans le réservoir, etc. Et tout cela, sur une machine fonctionnant 7 jours sur 7, 24 h sur 24. Conclusion : pendant le cours, quelques parcs d’éoliennes de la côte belge ont été examinés. Les concepteurs et constructeurs ne sont pas vraiment des familiers de l’hydraulique. En outre, il s’avère que la maintenance de l’hydraulique n’est pas enseignée de manière correcte. Comme chez les médecins, poser un diagnostic est ce qu’il y a de plus difficile. Il en va de même des systèmes hydrauliques. Même avec une multitude de capteurs placés à de nombreux endroits, les connaissances, la logique, la compréhension et l’implication restent nécessaires.

Quelques constatations Un premier constat, c’est que toutes les éoliennes ne possèdent pas un entraînement hydraulique pour le ‘yawn’ et/ou le ‘pitch’. Lorsqu’une boîte d’engrenages est présente, de l’huile est nécessaire pour la lubrification. En deuxième lieu : l’entretien normal est réalisé deux fois par an (off shore). En troisième lieu : une éolienne fonctionne 7 jours sur 7, 24 h sur 24. Il est donc recommandé d’utiliser un CMS (Condition Monitoring System), ce qui est généralement le cas, mais pas pour le(s) circuit(s)

Citation extraite de ‘Molens maken’ d’Amanda Verdonk : “Les éoliennes terrestres sont inspectées 4 fois par an. En mer, il s’agit d’une solution trop coûteuse, car certains parcs d’éoliennes sont situés à quelques heures de navigation de la côte. Pour cette raison, les éoliennes situées en mer sont dotées d’équipements techniques qui surveillent leur état, comme la température de leurs différents éléments. Beaucoup d’éoliennes maritimes, à la différence des éoliennes terrestres, ne nécessitent quasiment pas d’huile de graissage. En effet, elles ne possèdent pas de boîte d’engrenages, explique David Pieter Molenaar du fabricant d’éoliennes Siemens. Normalement, une boîte d’engrenages est nécessaire pour convertir la faible vitesse de rotation des pales en vitesses plus élevées, qui entraînent le générateur. Une boîte d’engrenages doit être lubrifiée. A cette fin, 700 litres d’huile sont nécessaires, qui doivent être renouvelés régulièrement. Nous remplaçons donc le générateur par un plus grand, qui fonctionne également à une faible vitesse de rotation et qui n’a presque pas besoin d’huile.’’ Auteur: René Decleer n

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DOSSIER HUILES LUBRIFIANTS

La lubrification à la graisse offre des avantages indéniables par rapport à la lubrification à l’huile : la graisse a moins tendance à fuir, elle contribue à l’étanchéité et protège les surfaces des roulements contre la corrosion. Ses points faibles résident dans sa durée de vie et un pouvoir de refroidissement limités. De plus, dans certaines applications, il existe un risque de sous-alimentation en graisse qui compromet le maintien d’un film lubrifiant.

Les mécanismes de la lubrification à la graisse dans les systèmes de roulements Cependant, lorsque le choix de la graisse, du système d’étanchéité et/ou du système de lubrification est adapté, la lubrification à la graisse s’avère nettement plus avantageuse. Cet article, qui s’inspire d’un nouvel ouvrage écrit par des ingénieurs SKF, résume les différents aspects des mécanismes de la lubrification à la graisse dans les roulements. La lubrification à la graisse repose sur un processus dynamique qui se divise grossièrement en trois phases. À l’issue du garnissage initial ou d’une relubrification, la graisse est contenue entre les éléments roulants et subit ainsi un pétrissage important au démarrage ou lors du rodage. Pendant cette phase, dite de pétrissage, elle est poussée vers les espaces non balayés du roulement (contre les joints ou contre les épaulements des bagues du roulement) ou se retrouve contre la cage. À partir de ces différents endroits, elle se répand lentement pour lubrifier les pistes sous l’effet du ressuage ou du cisaillement. Au cours de cette seconde phase, dite de ressuage, le film lubrifiant dépend d’un mécanisme d’alimentation et perte qui consiste en l’alimentation des pistes en graisse à partir des réservoirs, combinée à une perte de lubrifiant due au refoulement vers les côtés et à l’oxydation. Ce mécanisme peut conduire à une sous-alimentation, en particulier dans des roulements étanches où les réservoirs de graisse sont plus petits. Un autre mécanisme d’alimentation est l’appoint occasionnel produit par le ramollissement de la graisse dans la zone de contact sous l’effet d’un échauffement local provoqué par une rupture occasionnelle du film.

Il arrive un moment où les réservoirs sont vides ou détériorés au point que l’appoint ne peut plus avoir lieu. En l’absence de relubrification, une rupture sévère du film se produit – on parle de fin de vie de la graisse – entraînant un endommagement puis une défaillance du roulement.

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Formation des réservoirs La rapidité de formation des réservoirs dépend des propriétés d’écoulement de la graisse, également appelées propriétés rhéologiques. Celles-ci vont également déterminer la dégradation physique de la graisse. La graisse lubrifiante présente un comportement viscoélastique, ce qui signifie que sa viscosité est fonction à la fois du cisaillement et du taux de cisaillement. La Fig. 2 représente la viscosité en fonction du taux de cisaillement selon les modèles rhéologiques souvent utilisés. On constate une viscosité très élevée au niveau des taux de cisaillement les plus faibles. Autrement dit, la résistance à l’écoulement est très élevée lorsque la graisse n’est pas manipulée, ce qui correspond au volume non balayé. Cette propriété est également appelée consistance. Lors de la phase de pétrissage, la graisse peut subir une perte de consistance. Cette propriété est appelée stabilité mécanique. Au niveau des taux de cisaillement les plus faibles, la viscosité de la graisse lubrifiante est si élevée que seul l’écoulement dû au fluage est possible, autrement dit, la graisse affiche un comportement solide. Comme le montre la Fig. 2, la graisse présente une fluidification par cisaillement : sa viscosité diminue de façon substantielle lorsque le cisaillement augmente. À des taux de cisaillement très élevés, la viscosité de la graisse peut s’approcher de la viscosité de l’huile de base. De tels taux de cisaillement s’observent dans les films lubrifiants qui séparent les éléments roulants des pistes. Avec le ressuage de la graisse, c’est la raison pour laquelle l’épaisseur du film dans des roulements lubrifiés à la graisse est généralement calculée à partir de la viscosité de l’huile de base, ηhuile. La rhéologie de la graisse peut être décrite selon différents modèles représentés sur la Fig. 2.


DOSSIER HUILES LUBRIFIANTS

Comportement dynamique Une lubrification maigre se traduit par une diminution progressive de l’épaisseur du film jusqu’à ce que le roulement ne soit plus correctement lubrifié. Le contact métal sur métal endommage le roulement et peut également générer un dégagement de chaleur suffisamment important pour réduire la viscosité du lubrifiant à proximité du contact où s’opère l’appoint, ce qui conduit à une défaillance. Dans le deuxième cas, l’épaisseur du film se rétablit, assurant une lubrification suffisante jusqu’à ce que la défaillance se produise à nouveau. Le problème peut se produire un certain nombre de fois, selon la capacité de récupération de la graisse qui dépend de sa capacité à conserver sa fluidité. La Fig. 4 fournit un exemple de profil thermique d’un roulement à rouleaux cylindriques soumis à une température de fonctionnement auto-induite.

On sait que l’huile de base comme l’épaississant pénètrent tous deux dans le roulement. L’épaisseur du film lubrifiant dans les roulements lubrifiés à la graisse est déterminée par les couches limites formées par la substance épaississante hR et par l’action hydrodynamique de l’huile de base hEHL (lubrification élasto-hydrodynamique, LEH). Concernant cette dernière, l’huile de base peut également être prise en compte pour les raisons sus-mentionnées. L’épaisseur de film, hT, est alors définie comme suit : hT = hR + hEHL (1) Les roulements lubrifiés à la graisse fonctionnent souvent dans des conditions dites de lubrification maigre où seules de très fines couches d’huile sont disponibles et où l’épaisseur du film dépend principalement de l’épaisseur de ces couches (Fig. 3). La variation de l’épaisseur de ces couches est donnée par la différence entre les débits d’alimentation (ressuage) et de perte de lubrifiant au niveau ou hors des pistes. L’huile présente dans le chemin de roulement est perdue en raison de l’écoulement transversal causé par la pression élevée à l’intérieur des zones de contact entre les éléments roulants et les pistes. Un appoint peut s’opérer. Toutefois, à moins d’être en présence de vitesses très faibles et d’huiles de base de faible viscosité, ce processus est extrêmement lent. Le cisaillement et la traînée dus à la rotation des billes auront probablement un impact supérieur. La rotation des billes et les zones de contact plus étroites favorisent l’appoint pour les roulements à billes dans une plus grande mesure que pour les roulements à rouleaux. C’est l’une des raisons pour lesquelles les roulements à rouleaux nécessitent une graisse avec un taux de séparation d’huile supérieur par rapport aux roulements à billes. À des températures supérieures, l’oxydation et l’évaporation ont un impact sur l’épaisseur du film. L’oxydation et l’évaporation entraînent une perte de matière. Toutefois, la viscosité et le pouvoir lubrifiant sont également modifiés.

Durée de vie de la graisse et relubrification Une graisse a atteint sa fin de vie lorsqu’elle n’est plus en mesure de lubrifier le roulement. Ce moment peut intervenir après une période très longue, ce qui explique que la durée de vie des graisses est difficile à mesurer sur un banc d’essai de roulements. Pour diminuer la durée de ce type d’essai, la bague extérieure du roulement est chauffée de manière à accélérer le processus de vieillissement et réduire la viscosité de la graisse. Le banc de test de graisse R0F+, par exemple, est basé sur ce principe.

Pour un fonctionnement sûr Les graisses lubrifiantes sont développées pour être utilisées à l’intérieur d’une plage de température définie. La température maximale, appelée limite supérieure de température (HTL), est déterminée à partir du point de goutte, quand la graisse perd sa structure de manière irréversible. Cette température ne doit à aucun moment être dépassée. La température maximale pour un fonctionnement en toute sécurité se situe en dessous de cette limite. Il s’agit de la limite de performance de température supérieure . La limite de température inférieure (LTL) est déterminée par la température à laquelle la graisse permet au roulement de démarrer sans difficulté. Elle est généralement mesurée par le biais d’un essai de couple au démarrage. La température minimale pour un fonctionnement en toute sécurité est par conséquent supérieure. Il s’agit de la limite de performance de température inférieure (LTPL). À l’intérieur de la plage déterminée par les limites ci-dessus, la température influe sur la durée de vie de la graisse qui, de manière générale, est divisée par deux à chaque palier de 15 ºC.

Modèles de durée de vie de la graisse Il existe plusieurs modèles pour prédire la durée de vie des graisses (ou les intervalles de relubrification). Tous les modèles sont des modèles empiriques basés sur des essais de durée de vie des graisses. La durée de vie de la graisse est définie comme la durée L10 : durée à partir de laquelle 10 % d’une large population de roulements présentent des défaillances. Une relubrification doit être effectuée avant la fin de la durée de vie de la graisse pour éviter d’endommager le roulement. Le modèle de relubrification SKF est basé sur la 194 - DEC 2013 - P 17

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Épaisseur de film


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valeur L01 définie par l’équation L10 = 2,7 L01 et qui correspond à la durée à partir de laquelle 1 % seulement des défaillances se produisent. La relubrification est une tâche complexe. En effet, une quantité excessive de graisse condamne le roulement à rester au stade du pétrissage avec des pertes par frottement et des températures élevées. La Fig. 5 présente la durée de vie de la graisse pour des roulements rigides à billes protégés faiblement chargés en fonction de la vitesse de rotation, du diamètre moyen du roulement, de la température de service et du type de graisse (facteur de performance de la graisse). Des facteurs de correction peuvent être appliqués pour tenir compte de l’impact de la charge. Les modèles adaptés à d’autres types de roulements sont basés sur ce modèle auquel sont appliqués d’autres facteurs de correction. Ils figurent dans le catalogue de roulements de SKF.

Vieillissement Les propriétés mécaniques et chimiques de la graisse se modifient sous l’effet du malaxage et de l’oxydation qui s’opère à l’intérieur du roulement. Le type d’oxydation dépend des conditions de service : le vieillissement physique prédomine dans des conditions de faibles températures combinées à des vitesses élevées, tandis que l’altération chimique est prépondérante en cas de températures élevées. Le vieillissement physique a pour conséquence une modification des propriétés rhéologiques de la graisse qui se traduit par des fuites, une diminution des propriétés de séparation d’huile et une moins bonne capacité de remplissage des contacts. Le vieillissement chimique est dû en premier lieu à l’oxydation. Ce processus peut être retardé par le biais d’antioxydants, mais une fois ces derniers consommés, l’oxydation conduit à une perte de lubrifiant résultant d’une réaction des produits volatils et à la formation d’un vernis qui ne permet plus la lubrification du roulement.

l’écoulement des impuretés est fortement ralenti. En cas de différences de pression à travers le joint, une partie seulement de la graisse s’écoule en entraînant les impuretés.

Systèmes de lubrification Dans des cas où la graisse ne peut offrir une durée de service suffisante pour le roulement, ou encore en présence d’impuretés solides ou d’eau, une relubrification peut être mise en œuvre au moyen de systèmes de lubrification. Ces systèmes sont constitués de pompes, tuyaux, vannes, distributeurs et contrôleurs. Il arrive souvent qu’il faille résoudre des conflits entre des propriétés de la graisse adaptées au pompage par un système de lubrification et des propriétés adaptées au roulement. Le système de lubrification doit être conçu pour pouvoir gérer la graisse la plus adaptée au roulement. La conception est régie par les propriétés d’écoulement de la graisse, autrement dit la pompabilité. SKF a mis au point un programme d’essais de pompabilité des graisses (SKF Grease Pumpability Test) qui tient compte de plusieurs aspects énumérés ci-après avec, indiquée entre parenthèses, la méthode d’essai SKF correspondante : 1. Débit : (a) résistance à l’écoulement (FTG5 et essai Lincoln) ; (b) compressibilité (FTG1) ; (c) évacuation de la pression (FTG3 et essai Lincoln). 2. Propriétés d’écoulement : (a) pression d’écoulement ; (b) pénétration non travaillée ; (c) indice d’écoulement pour l’unité de pompage (FTG4) ; (d) fonctionnement de l’unité de pompage. 3. Séparation de l’huile (et durcissement) : durcissement de la graisse sous pression (FTG2).

Maintenance conditionnelle La surveillance en ligne de l’état (lubrification) du roulement repose généralement sur la mesure des niveaux de vibrations. Toutefois, les techniques basées sur les émissions acoustiques sont de plus en plus utilisées. Les techniques de surveillance hors ligne de l’état des graisses portent sur la séparation de l’huile, la teneur en huile, la consistance, le degré de contamination par des impuretés et l’oxydation (par spectroscopie IRTF). Des méthodes sont disponibles pour déterminer la durée de vie restante de la graisse avec les résultats de ces méthodes.

Mécanismes de lubrification à la graisse des joints Les principales différences entre lubrification à la graisse et lubrification à l’huile des joints portent sur la sous-alimentation (remplissage de la lèvre du joint) et la formation du film limite par la substance épaississante. L’appoint en lubrifiant au niveau du contact s’opère sous l’effet du cisaillement et du ressuage de la graisse. L’action d’étanchéisation de la graisse provient de sa rigidité, autrement dit du fait qu’elle ne s’écoule pas facilement en dehors du contact d’étanchéité. De plus, la graisse forme des poches au niveau des joints à plusieurs lèvres dans lesquelles

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Conclusions Au cours des dernières décennies, les connaissances de SKF en matière de graisses lubrifiantes ont beaucoup progressé. Aujourd’hui, il est possible de prédire de façon satisfaisante la durée de vie des graisses lubrifiantes et de surveiller leur durée de vie restante. L’étanchéité prolonge la durée de service du roulement dans les environnements contaminés, or la graisse vient renforcer cette étanchéité. Des systèmes de lubrification peuvent être utilisés pour fournir au roulement un apport ponctuel en graisse fraîche. Source: Evolution SKF (3-2013) n


DOSSIER HUILES LUBRIFIANTS

Lubrifier et recycler Faire reprendre ses huiles usagées par un collecteur agréé, ça roule! Depuis quelques années, il existe une obligation de reprise pourles huiles usagées. Comme il est difficile pour les entreprises de répondre de façon individuelle à cette obligation de reprise, les fédérations concernées ont conclu des Conventions Environnementales (CE) avec les différentes régions. L’huile est nécessaire pour bien faire tourner les machines. Dans les moteurs l’huile sert à assurer une bonne lubrification. Vous la retrouvez également dans les transformateurs, les boîtes de réduction, les systèmes hydrauliques et bien d’autres applications industrielles. Mais au bout d’un moment, cette huile est usagée... et doit être remplacée! Saviez-vous qu’une seule goutte d’huile usagée peut polluer 1.000 litres d’eau ? Les huiles usagées sont en effet des déchets dangereux non seulement pour l’eau, mais aussi pour les sols, la faune et la flore. C’est pour cette raison que le stockage et le transport d’huile usagée sont soumis à une réglementation sévère. Grâce à ces CE, les entreprises peuvent répondre à leurs obligations via l’asbl Valorlub. Dans la CE il est convenu de quelle façon cela se déroule. Ainsi, les vendeurs d’huiles ne doivent plus reprendre d’huile usagée de leurs clients. L’obligation de reprise est d’application pour les producteurs et importateurs d’huiles, mais aussi pour les huiles en tant que partie intégrante d’un produit fini comme par exemple des véhicules, de l’outillage, des machines,...

Ne laissez pas s’échapper les huiles usagées Utilisateurs professionnels: en tant qu’utilisateur profession-

nel vous devez toujours faire appel à un collecteur agréé par les autorités régionales. C’est la garantie que cette huile sera recyclée écologiquement. Conservez toujours vos huiles usagées dans un récipient qui satisfait aux exigences légales. Et séparez toujours vos huiles usagées des autres flux de déchets. Ainsi vous ne polluez pas et vous épargnez nos sources d’énergie. La collecte de vos huiles usagées est également avantageuse pour votre portefeuille. Les petites quantités collectées vous donnent en effet droit, sous certaines conditions, à des compensations forfaitaires. Alors, ça roule !

Valorlub s’en charge Valorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté en tant qu’organisme par les trois autorités régionales. Déjà plus de 180 entreprises confient l’exécution de leurs obligations légales à Valorlub. 14 collecteurs d’huile usagée déclarent à Valorlub les quantités collectées et la façon dont l’huile usagée est traitée.

Recyclage L’huile usagée collectée en Belgique, dans les parcs à conteneurs et chez les utilisateurs professionnels, est presque totalement recyclée en huile de base pour la production de nouveaux lubrifiants ou traitée pour la production de divers combustibles. Valorlub est une initiative du secteur privé avec le soutien des trois régions. Vous trouverez les collecteurs homologués par Valorlub sur www.valorlub.be n

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L’AUTOMATISATION INDUSTRIELLE

SOMMAIRE ANNUEL 2013

Entraînements pneumatiques Entraînements hydrauliques Compresseurs Vannes Techniques de vide Entraînements électriques Entraînements mécaniques Motion Control Capteurs sensorielles Bus de terrain Logiciels d’entraînement Systèmes de contrôle Logiciels de commande Techniques de montage Techniques de manutention Air comprimé


SALONS

Retour sur Matexpo (septembre 2013) Avec BAUMA (Munich) et INTERMAT(Paris), le salon MATEXPO, qui accueille un peu plus de 40.000 visiteurs à Courtrai Expo, est un des salons les plus importants d’Europe. Nous y avons rencontré des ‘anciens’ collègues, nous y avons vu quantité de machines et nous avons constaté à notre plus grande joie que plusieurs hectares d’hydraulique peuvent y être visités sur tous les genres de machines. Depuis les machines qui creusent profondément dans le sol jusqu’aux machines qui travaillent à une hauteur de plus d’une centaine de mètres. Un peu plus de 70 photos y ont été prises. La rédaction en a sélectionné cinq.

Grue de chantier : toujours plus haut. Attention au devant ‘noir’; les quatre vérins; il s’agit de ‘linear motion’!

Grue de forage verticale mobile; vérins hydrauliques, flexibles et vannes à commande électrique; attention à la commande manuelle en cas d’urgence.

Treuil à entraînement hydraulique sur grue de forage, attention aux moteurs à pistons radiaux pour l’entraînement du treuil - Bosch Rexroth.

Ouvrier routier mobile, moteurs à chenille à entraînement hydraulique et de très nombreux flexibles.

Tout de même une machine équipée de motoréducteurs électriques; le reste est hydraulique et l’ensemble est bleu-noir.

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Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2013: Techniques d’entraînement et de commande Accélération puissante, amortissement délicat

Flexibiliser encore la transmission

La nouvelle force de Parker

EZM/EZS moteurs servo-actionneurs

Nouveau système de glissières linéaires

Une hydraulique économe en énergie et facile à intégrer

Système compact d’entraînement par servomoteur pour le contrôle de profils SinaDrives

JUMPFLEX®-To-go

Amortisseur Mega-Line de Weforma

La gamme VG de Festo

Brevini mondialement

Moins de consomation d’énergie

Électrovannes à sécurité intrinsèque pour atmosphères explosibles

Nouveaux variateurs de fréquence

Commande des machines et des appareils via Smartphone ou Tablet PC

Pour plus d’info: envoyez un e-mail avec la référence de la page et le titre de produit à automation@hydropneuma.be 194 - DEC 2013 - P 23


ACTUALITé

Un seul connecteur, peut-il tout faire? Les machines et appareillages modernes ne nécessitent bien souvent pas uniquement de connexions pour le courant, l’hydraulique, les fluides réfrigérants et les énergies pneumatiques mais également pour le transfert de données, fibre optique et thermocouples. La gamme de connecteurs modulaires CombiTac de Stäubli permet de réaliser toutes ces connexions en une simple operation: gain de temps et amelioration de l’intégrité du circuit. La gamma a été introduite pour répondre à la nécessité croissante pour des multi-connexions sur des machines et appareillages modernes. Le CombiTac combine la diversité de sélectionner les connecteurs les plus appropriés et de les mettre sur une seule module de connexion, facile d’usage et de faible encombrement. Il y a plus de 6 millions configurations possible.

Pas de risque de connexion éronnée ou croisée Les avantages les plus importants sont la rapidité de la réalisation de la connexion et l’ élimination de toute possibilité d’une connexion éronnée parce que multiconnecteurs ne peuvent être connectées que dans une seule position. Des systèmes de guidage et verrouillage de haute performance assurent des connexions sécurisées. Des connecteurs ‘dry break’ évitent la perte de fluides pendant la (dé)connexion ainsi que la penetration des particules qui contaminent les circuits. La gamme CombiTac est IP65 (IP68 sur demande) et prévoit

une solution sur mesure pour chaque application. Les modules peuvent être construit comme suit: • 7 types de raccords rapides pour fluides et gaz (3 à 8 mm) • De nombreux contacts électriques dont des modules avec 4 et 2 pôles (1 à 8 mm) – jusqu’au 26 contacts par module – capacité jusqu’au 600 V et 125 A • Transfert de données par CAT 5 et CAT 6 • Ethernet IEEE 802.3 • Profibus, Interbus, CANbus Chaque module CombiTac peut se placer dans un boîtier mobile pour des connexions manuelles ou dans une solution ‘rayonnage’ pour connexion automatique. La gamme de Stäubli permet toutes les configurations. (www.staubli.com) n

ROULEAU MOTORISÉ: une motorisation compacte pour convoyeur Le tambour moteur et le rouleau moteur sont des rouleaux motorisés surtout utilisés pour motoriser des convoyeurs à bande et des convoyeurs à rouleaux. Doté des tambour moteurs LAT d’une part et des rouleau moteurs DAVID d’autre part, ACT IN TIME dispose d’une gamme couvrant toutes les applications. Un rouleau motorisé est composé d’un rouleau et de son système de transmission interne. Fermé par 2 flasques il est suspendu sur ses 2 axes de part et d’autre du rouleau. Un des axes fait sortir un câble électrique ou est équipé d’une boîte à bornes. L’énergie électrique introduit est converti en une puissance mécanique rotative appliquée sur le rouleau moyennant le motoréducteur interne. Le tambour moteur (Ø 50 à Ø 800 mm) transmettra sa rotation à la bande par la friction et épargne ainsi: une chaise de moteur, la chaîne ou la courroie en V, des protections supplémentaires pour la transmission, entretiens et lubrifications réguliers et des séances pour tendre et réaligner. C’est donc une solution plus compacte et plus simple mais aussi plus hygiénique, parce qu’elle permet le nettoyage à haute pression. Il peut être équipé d’une brosse ou d’un revêtement. Un rouleau moteur par contre (Ø 89 ou 114 mm) est directement en contact avec la palette ou la charge isolée. C’est par le double pi-

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gnon à chaîne, monté sur un de ses 2 axes, qu’il actionne d’autres rouleaux. Un seul rouleau moteur peut fournir une force de traction de 2 tonnes à une section d’une vingtaine de rouleaux. La construction du convoyeur est à nouveau simplifiée, plus basse et plus compacte. L’accroissement permanent d’installations équipées de rouleaux motorisés prouve qu’ils ont du succès. Parce qu’ils amènent les avantages suivants: moins de coûts, moins de composants, un montage plus rapide et une production plus efficace qu’un convoyeur équipé d’un motoréducteur classique. Tout le programme comprenant les caractéristiques et les dimensions peut être consulté sur www.actintime.be. n


Sommaire Annuel

Nieuwe elektrische ‘plug in’ ventiel

Sommaire annuel 2013: Techniques d’entraînement et de commande

Le nouveau cylindre IVAC de Norgren offre une réduction considérable des frais d’énergie et de fonctionnement

Connecteurs et prises multicontacts

Système d’autorisation pour milieu sensible

Nouvelle série d’IHM riche en fonctions

Variateurs de vitesse AC30V

Nouveaux servomoteurs intégrés signés JVL

Nouveaux moteurs 1MD5 antidéflagrants de la classe de rendement IE2

TAS & Co. conclus un accord avec MAX GmbH

Une nouvelle vanne électrique «plug in»

Raccords mécaniques rapides Teekay

TS IT-rack ‘Ready To Use’

Le bornier Wieland : Selos

Contrôle de procédés pour gestion d’alarmes

Ecrans tactiles avec boutons électromécaniques

Fitness Check de Bosch Rexroth

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Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2013: Techniques d’entraînement et de commande Actionneurs linéaires électriques à haute vitesse RoboCylinder RCP4

REM-B conclut un accord avec EATON

Des connecteurs ESD surmoulés

Débitmètre destiné à mesurer le débit volumétrique

Gamme de compresseurs Blade: une qualité d’air exemplaire

Régulateur de pression de filtre en acier inoxydable

La servotechnologie pour tous: Optimised Motion Series

HiTeX réunit une série de composants d’entraînement populaires

La polyvalence dans l’armoire électrique

Un robot polyvalent pour le constructeur de machines

STÖBER motion control solution haute précision

La quadrature du cercle enfin réalisée

Disjoncteurs modulaires et de puissance

Réducteurs à couples coniques légers

Capteur de couleur

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Sommaire Annuel

La HANNOVER MESSE 2014 est placée sous le thème «Integrated Industry – NEXT STEPS». Le salon de l’industrie le plus important au monde aborde ainsi le thème sectoriel majeur du futur et décrit les prochaines étapes vers l’usine intelligente auto-organisée.

Hannover Messe 2014 (7-11 avril): Integrated Industry – NEXT STEPS

«Pour rester compétitives, les entreprises industrielles doivent assurer une production efficace en ressources, réagir rapidement aux fluctuations du marché et satisfaire en même temps le besoin croissant de produits individuels», déclare le Dr Jochen Köckler, membre du directoire de Deutsche Messe. « La réponse à ces exigences est la suivante : Integrated Industry – c’est-à-dire des processus de production garantissant un maximum de flexibilité. De nombreuses technologies ont été développées ces dernières années pour mettre en œuvre cette évolution. La prochaine étape va consister à synchroniser ces technologies, à les coordonner entre elles et à les intégrer en réseau à la production industrielle. Les besoins d’information, de débat et de concertation dans ce domaine sont considérables. Actuellement, la standardisation notamment représente un défi de taille. Pour pouvoir connecter en réseau des modules, des machines et des usines, il faut que les logiciels soient compatibles. Le plus important salon de l’industrie au monde avec les volets Automatisation, Énergie, Soustraitance ainsi que Recherche et développement est la plateforme idéale dans ce domaine. » Environ un quart au total des exposants de la HANNOVER MESSE est impliqué dans les thèmes de la production, de la distribution ou du stockage de l’énergie. Dans ce contexte, « Integrated Industry – NEXT STEPS » illustre la transformation en cours du système énergétique. En l’occurrence, il s’agit principalement de la transformation et du développement des réseaux de conduites et de données et de la manière dont le système existant composé de douzaines de centrales de grande capacité peut être remplacé par des centaines de milliers de petites installations électriques exploitant le gaz naturel, l’énergie solaire, éolienne et la biomasse.

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Les Pays-Bas seront le pays-partenaire en 2014 La présence de cette nation high-tech et exportatrice en tant que partenaire commercial de premier plan est une évidence sur le plus grand salon industriel du monde. Ineke Dezentjé HammingBluemink, présidente du groupement technologique néerlandais FME-CWM, explique: «Les Pays-Bas sont à bien des égards un pays atypique : petit, densément peuplé, doté d’entreprises à la fois innovantes et pragmatiques ; des conditions qui permettent aux entreprises néerlandaises de connaître une expansion rapide et d’exporter leurs innovations techniques à l’étranger. L’Allemagne est notre premier partenaire commercial et la HANNOVER MESSE le salon de l’industrie le plus vaste et le plus important au monde – en somme un environnement idéal pour nous. C’est la raison pour laquelle je suis heureuse et fière que les Pays-Bas aient été choisis comme pays-partenaire de la HANNOVER MESSE 2014. Les entreprises néerlandaises ont de nombreux solutions de pointe innovantes à proposer – et ce salon leur donne une excellente opportunité de se faire connaître du public allemand et du public international. »

Informations pratiques Pour plus d’informations: www.messe.be ou +32 16 73 45 51. Vous pouvez commander une carte d’entrée gratuite en envoyant un mail à info@messe.be avec le code promo “Automation Magazine”. n


Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2013: Techniques d’entraînement et de commande Des nouveaux capteurs Omron

Parker FRL Moduflex Lite P3X

Valves proportionnelles

Micro-broches à écrou pour applications mécatroniques

Capteur de vision optimalise le contrôle de qualité et l’efficacité en production

La nouvelle série KQ2 de SMC

Un nouveau référentiel de performance : la série de contrôleurs PFC200

Entraînement à vitesse variable avec micro API intégré

Distributeurs 3/2 Viking Xtreme, compacts et extrêmement fonctionnels

Nouveau thermomètre infrarouge

Chaînes Porte-Câbles igus + salles blanches

Des connecteurs industriel

Nouvelle gamme de sécheurs frigorifiques DEiTech

Des compresseurs sans huile

Gamme d’appareillage de protection électrique intelligent

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Sommaire Annuel

Sommaire annuel 2013: Techniques d’entraînement et de commande Une interface entre Eplan et Teamcenter

GlobalSpiral Maximum™: une solution «no skive» jusqu’à 2’’

Refroidisseurs hybrides

16 Bar dans le creux de la main

Un démarreur-inverseur électronique avec protection moteur

Sysmac – sécurité intégrée

La nouvelle pompe VP1-130

Moteur CC sans balais à stator sans fer et sans encoches

Nouveau catalogue de mors de serrage SCHUNK

Des caméras intelligentes: Pictor M16xx

Le capteur de distance OD Mini

Un nouveau produit dans la gamme d’actionneurs électriques

Elargissement du programme

Un nouveau référentiel de performance : la série de contrôleurs PFC200

Aligner les brides de manière plus rapide, plus simple et plus sûre

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Sommare annuel

Le monde de l’entreprise en mouvement La technique évolue à une rapidité fulgurante. Les exigences et la réglementation deviennent plus strictes, et les marchés ainsi que ses acteurs sont continuellement en proie au changement. Bref, le monde des entraînements est en mouvement accéléré – au sens propre comme au sens figuré. Qui veut mener la course en tête a besoin d’un état d’esprit alerte et flexible, de connaissances étendues, d’une grande expérience et d’un excellent sens de la qualité. Hydrauvision héberge ces caractéristiques dans une seule et même organisation. Roland Picavet, Directeur des ventes, décrit comme suit l’approche adoptée par Hydrauvision : «Chez Hydrauvision, nous cherchons des solutions, tout en assurant la continuité des processus de production de nos clients.»

La qualité La qualité est à cet égard un sujet incontournable et omniprésent. La qualité commence par celle des produits : de haute qualité, solides, durables et fiables. “Prenez par exemple les produits de Danfoss, pour lesquels nous avons déjà été sélectionnés en 2004 comme Appointed Service Center aux Pays-Bas et en Belgique. Ce n’est pas seulement Danfoss qui nous a choisis – il en va de même dans le sens inverse. La durabilité et la supériorité technologique qui font la réputation de Danfoss constituent la raison pour laquelle nous recourons depuis des années à cette marque pour le développement de nos propres solutions de construction de systèmes hydrauliques sur mesure.» Et même après le processus de livraison, Hydrauvision continue à mettre l’accent sur la qualité : résoudre le problème, rapidement, efficacement. Picavet s’explique : “La qualité va au-delà du produit lui-même. Le même haut niveau de qualité s’applique aussi à nos services, à l’organisation et aux processus. Des lignes courtes, une communication claire, une interaction continue avec les clients et une technologie de pointe sont des concepts qui ca-

ractérisent l’organisation de notre entreprise et qui contribuent à la qualité qui est la nôtre.”

Distributeur et importateur de composants de qualité Le souci de la qualité intégrale est donc la raison pour laquelle le fabricant de composants Danfoss a choisi Hydrauvision comme distributeur. Hydrauvision est l’interlocuteur unique des clients de Danfoss en Belgique pour toutes les questions techniques et commerciales. Pieter Bal vous recevra avec plaisir pour tout ce qui concerne Danfoss et d’autres composants de qualité. Outre Danfoss, Hydrauvision est en effet importatrice des pompes rotatives et moteurs à engrenages Turolla, distributrice des pompes Siro (des pompes super-silencieuses au rendement uniforme), et importatrice des composants de conduites d’aspiration ASA pour installations hydrauliques. En outre, l’entreprise dispose en interne d’une gamme complète de refroidisseurs hydrauliques. Il ne fait aucun doute que la bonne couverture géographique d’Hydrauvision dans le Benelux joue également un rôle important. Des relations client-fournisseur étroites sont d’une importance capitale, aussi bien pour les fabricants de ces produits de qualité que pour Hydrauvision. En effet, un stock de produits, des délais de livraison et de réaction courts et une assistance technique sont essentiels pour les clients de ces entreprises (vous trouverez de plus amples informations sur le site www.hydrauvision.com). n

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Sommaire Annuel

Petit compresseur, grandes idées Atlas Copco a étonné le marché avec son nouveau compresseur rotatif à vis à injection d’huile très compact de 7 à 37 kW : le 7-37 GA VSD+. De faible encombrement, il représente un bond en avant en matière de débit d’air libre (améliorations jusqu’à 12 %) tout en offrant une meilleure efficacité énergétique. En effet, il nécessite en moyenne 50 % d’énergie en moins qu’un compresseur inactif équivalent. Ce nouveau type de compresseur à vitesse variable (commandé par variateur de fréquence) convient à la plupart des industries et vise à contribuer de manière significative à l’économie verte. Avec ce nouveau type de compresseur, Atlas Copco a répondu aux besoins les plus souvent exprimés par ses clients : meilleures performances, consommation d’énergie réduite, faibles niveaux de bruit et encombrement minimal. Un ventilateur plus efficace, un système d’admission d’air robuste, éliminant les mises à l’atmosphère, et les meilleurs composants électroniques associés au nouveau train d’entraînement contribuent à économiser 50 % d’énergie en moyenne par rapport à un compresseur classique du même type. Le nouveau GA VSD+ augmente encore le rendement de 15 % par rapport à l’actuel compresseur à entraînement à vitesse variable d’Atlas Copco.

Le GA VSD+ à entraînement à vitesse variable atteint de meilleures performances que n’importe quel compresseur stationnaire équivalent. Cette innovation permettra à tóus les utilisateurs d’air comprimé de passer à des compresseurs vraiment économiques, et contribuer en même temps à une industrie plus durable. n

ACTUALITé

Mini deshydrateur sous vide Le VUD 1 est un purificateur d’huile sous vide compact autorisant une utilisation aisée et rapide sur tout type d’huile (minérale ou synthétique). Cette unité EFC / HYPRO permet de traiter tous les type d’installation jusque +/- 1000 L de contenance (autres types disponibles pour volumes supérieurs): 100% d’extraction d’eau et de gaz libre et > 90% pour l’eau et les gaz dissous. Filtration particulaire complémentaire combinée avec média haute performance DFE (Dynamic Filter Efficiency) – tous validés BetaX©1000. L’unité VUD 1 est 100% mobile et déplaçable à la main, même dans les situations exigües. Cette unité munie de préchauffage et de condenseurs garanti un traitement des huiles hydrauliques et de lubrification contaminées par l’eau les gaz et les particules. Prolonge la vie des huiles et protège l’installation contre les dérives de l’oxydation et l’usure prématurée des composants. Info : www.efc-belgium.be n

Des réducteurs à un étage pour l’industrie lourde Hansen Industrial Transmissions (HIT) a réussi à vendre des réducteurs à un étage pour l’industrie de la ventilation. Comme il n’y avait pas de solution standard disponible pour les plus grandes tailles, une nouvelle solution était conçue avec, le carter horizontal et parallèle d’un réducteur à deux étages de la gamme ‘Hansen P4”. Ce qui, au départ était un projet unique, est devenu un business régulier avec des commandes répétitifs. HIT distingue un potentiel significatif du marché pour des réducteurs similaires à un étage, principalement dans l’industrie minière (p.e. pour des pompes centrifuges), des ventilateurs, des compresseurs, des raffineurs et l’équipement pour l’industrie chimique et le secteur de l’énergie (pas seulement en Europe). Les grandes tailles des réducteurs P4 à un étage en carter monobloc ne sont pas appropriées pour ses applications. C’est pour cela que HIT utilise ses carters P4 existants, robustes, prévu pour les deux trains d’engrenages. Grâce à l’usage de ses propres ressources, HIT a créé un grand nombre de combinaisons possibles de jeux d’engrenages. Sur cette base optimisée, nous avons conçu une série de jeux d’engrenages extrêmement précis, en étudiant les caractéristiques dynamiques et en respectant les critères sonores. n

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PROFIL D’ENTREPRISE

VB Parts Hydrauliek

La passion de l’hydraulique et une stratégie de croissance claire Nous sommes reçus par Rik Vanwynsberghe et son frère Filip. Nous avions déjà fait la connaissance de Filip lors d’un mini-salon professionnel chez Howest à la fin d’un projet Tetra. Il était alors sur le point de s’affilier à FIMOP. Un coup d’œil sur ce nouveau membre. VB Parts Hydrauliek est née à la suite d’un litige entre deux associés d’une société de Roeselare, en 1989. Jacques Vanwynsberghe l’a quittée, a ouvert un garage à son domicile et s’est mis en route pour chercher ‘sept jours sur sept’ d’anciens et de nouveaux clients pour son entreprise unipersonnelle de pièces détachées pour automobiles, avec notamment des pièces importées de France. Six mois plus tard, il lançait une nouvelle entreprise. VB Parts Hydrauliek était née, à laquelle il a ajouté la vente de composants hydrauliques - au début, des raccords de tuyaux et des raccords à sertir, des vérins, des pompes à engrenage et des moteurs orbitaux (l’équivalent de Danfoss).

Mettre les choses en mouvement Filip Vanwynsberghe : “L’hydraulique transmet des forces. Qu’y a-t-il de plus beau que d’entendre une machine (se remettre à) tourner et de savoir que votre intervention ou votre pièce de rechange a rendu cela possible ?” Filip Vanwynsberghe et son frère Rik, qui ont récemment succédé à leur père et précurseur, Jacques, à la tête de VB Parts Hydrauliek, associent une passion pour l’hydraulique à une stratégie de croissance très claire. Filip : “En à peine deux décennies, VB Parts Hydrauliek s’est forgé une solide réputation comme fournisseur d’applications hydrauliques. Nos clients sont des constructeurs de machines destinées aussi bien à l’industrie qu’à l’agriculture ou à la construction : depuis les machines à pommes de terre jusqu’aux remorques et aux véhicules à chenilles. Souvent, ces clients se chargent de l’assemblage de ces machines ; pour d’autres, nous équipons l’entièreté de la machine avec l’installation hydraulique, clé en main. Nous mettons les choses en mouvement. C’est peut-être là que réside la source la plus pure de notre satisfaction professionnelle : transmettre des forces et faire tourner des machines, c’est particulièrement beau.”

Stock & service “Notre clientèle s’est développée à un tel point au cours des dernières années que nous avons dû nous étendre à trois reprises en déménageant vers un bâtiment plus grand. Notre recette est simple : le stock et le service sont les deux grands moteurs de croissance. L’hydraulique est un monde assez restreint. Les nouvelles circulent donc vite pour signaler que vous pouvez trouver ce que vous cherchez chez nous, ainsi qu’une

Filip Vanwynsberghe: “Qu’y a-t-il de plus beau que d’entendre une machine tourner et de savoir que votre intervention ou votre pièce de rechange a rendu cela possible.”

En à peine deux décennies, VB Parts Hydrauliek s’est forgé une solide réputation comme fournisseur d’applications hydrauliques.

aide rapide et pertinente.” “Un stock important vous expose naturellement à un grand risque, mais, en revanche, il est certain qu’il constitue aussi un atout très solide vis-à-vis de notre clientèle qui peut souvent, par exemple, trouver chez nous tous les composants d’un hydrosystème donné et être ainsi plus rapidement dépannée. Nous essayons d’être beaucoup plus flexibles que les autres, qui ne travaillent que pendant les heures de bureau. Nous sommes également disponibles le samedi.”

Après la philosophie : l’hydraulique proprement dite La liste des marques représentées comprend de grands noms comme SAI, LINDE, SALAMI et DUPLOMATIC, qui existent déjà depuis au moins 50 ans. Les autres composants, une dizaine, complètent la très vaste gamme de produits. Sans oublier les raccords et flexibles TIEFFE et SEMPERIT. Les raccords de tuyaux et les raccords à sertir en inox sont également de stock. Tous ces composants sont disponibles en grandes quantités dans l’énorme magasin de 3500 m2. En 45 ans d’hydraulique, nous n’avons jamais vu un magasin aussi vaste, les magasins des constructeurs de composants mis à part. On peut y trouver non seulement une masse de composants séparés, mais aussi des blocs modèles prévissés tout prêts.

La construction de groupes La construction de groupes est un article standard dans le programme, sur mesure ou normalisé selon les normes ISO. L’entretien et les contrats d’entretien font partie des tâches quotidiennes, et des pannes viennent régulièrement remplir la liste des ‘to do’. La réparation de vérins (également pour les machines mobiles) ne représente plus un défi. Installer, mettre en service, donner des conseils, être capable de résoudre les problèmes, mettre les systèmes à jour, tout cela constitue la force d’une entreprise comme VB Parts Hydrauliek, qui occupe 16 personnes, dont trois en service extérieur, un ingénieur qui concocte les systèmes et les schémas, et un bachelier qui assure le suivi. VB Parts Hydrauliek est une entreprise certifiée VCA. n VB Parts Hydrauliek Abraham Hansstraat 7 8800 Roeselare Tel: 051/24 06 05 Fax: 051/ 24 04 34 info@vbparts.be www.vbparts.be

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ACTUALITé

Des entreprises flamandes en Afrique de l’ouest

Des clés de serrage dynamométriques hydrauliques

REM-B Hydraulics, Beerse et Shippartner bvba, le port d’Anvers, ont fondé ensemble une entreprise dans la ville portuaire de Tema au Ghana (Afrique de l’ouest): REM-B Hydraulics West Africa. Cette entreprise répondra à tous les besoins hydrauliques du marché ghanéen.

Atlas Copco dispose depuis peu dans sa gamme de clés de serrage dynamométriques hydrauliques. Le groupe a repris l’entreprise Rapid-Torc, qui est établie aux Etats-Unis et qui fabrique et vend de tels outils. Grâce à cette reprise, Atlas Copco élargit sa gamme de produits ainsi que sa clientèle. RapidTorc possède des bureaux à Houston/Texas et à Bruxelles, et a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 11 millions de dollars (environ 8 millions d’euros) avec une trentaine de collaborateurs. La société américaine est spécialisée dans les clés de serrage dynamométriques hydrauliques pour des couples pouvant atteindre 72.000 Newton-mètre (Nm), mais elle livre aussi des visseuses d’écrou ainsi que des accessoires connexes pour les applications qui exigent des couples de serrage élevés. Rapid-Torc est hébergée dans la division technique industrielle d’Atlas Copco, la division à laquelle appartient également Atlas Copco Tools Central Europe GmbH établie à Essen (Allemagne). n

Cette nouvelle entreprise fut créée en raison de l’absence au niveau local de réparateurs et distributeurs spécialisés en hydraulique, d’une évaluation positive des expériences passées, de la composition des secteurs économiques et de la stabilité politique du Ghana. REM-B Hydraulics, sise à Beerse, est leader du marché belge au niveau des réparations, de la distribution et de l’entretien de matériel hydraulique. Riche de 25 ans d’expérience, REM-B Hydraulics assure une expertise et des connaissances technologiques du marché hydraulique. En partant du principe ‘think global, act local’, l’entreprise souhaite étendre son marché à l’aide d’ancrages au niveau local. Afin de faciliter cette expansion internationale et d’aborder de nouveaux marchés, REM-B Hydraulics a fondé une société sœur en novembre 2013: REM-B International. n

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Application

Des temps de transfert plus courts grâce au système d’assemblage linéaire WEISS LS280.

La clé du succès A première vue, les serrures à cylindre qui parcourent chez Aumat le système de montage de serrures à cylindre entièrement automatique à l’aide d’un système linéaire WEISS LS280, sont toutes identiques. L’entreprise allemande s’est notamment spécialisée dans les machines d’usinage et les lignes d’assemblage pour la fabrication de serrures à cylindre. Le système actuel assemble le mécanisme d’une serrure à cylindre de manière entièrement automatique. Du fait qu’il y a un très grand nombre de tiges et de plaques différentes, le nombre de combinaisons de serrures est énorme. La précision du positionnement, combinée à un temps de cycle faible, était d’une importance primordiale lors de la conception du nouveau système. Le grand nombre de stations d’usinage a imposé le recours à un système de transfert. Outre les tables tournantes conventionnelles, WEISS propose le système de transfert linéaire LS280. Une technologie éprouvée et minutieusement mise en œuvre, qui a fait la réputation de WEISS. Des supports de pièce, couplés l’un à l’autre, roulent sans aucun jeu sur un dispositif de guidage en forme de V, trempé et rectifié. Le support de pièce est pressé contre une bande transporteuse et est mis en mouvement.

Système linéaire avec DNA de table tournante : dans les stations de verrouillage, une came du support de pièce suit un profil CAM. Elle se positionne et reste en place avec une précision maximale et un temps de transfert minimal.

Module de positionnement Que le système de transfert LS280 est un produit typique de Weiss se manifeste avec évidence dès le moment où le support de pièce pénètre dans le module de positionnement. Les cames des supports de pièce s’introduisent dans un profil CAM et les supports de pièce se détachent de la bande transporteuse. Ensuite, ceux-ci sont déplacés et positionnés pour l’assemblage du produit. Ce concept a déjà fait ses preuves des centaines de milliers de fois dans les tables tournantes WEISS. Le transport et le verrouillage constituent ainsi une seule étape du processus de déplacement. Le support de pièce se déplace rapidement, avec précision, et se retrouve exactement à l’emplacement suivant. Le système WEISS LS280 est un système de transport qui combine les avantages d’une table tournante – temps de cycle court, précision du positionnement et démarrage progressif – avec la flexibilité et l’étendue d’un système de transfert linéaire.

Table tournante Pour Aumat, cette ‘longue’ table tournante était, au sens le plus large du terme, l’argument clé en faveur du nouveau système. Le temps de transfert, d’une demi-seconde seulement, convenait parfaitement. Il

360 serrures à cylindre parcourent le système chaque heure.

était maintenant possible de commencer à travailler avec le système de montage des serrures à cylindre. Le résultat consiste en un système rectiligne de douze mètres de long, avec deux courbes, 15 stations d’usinage et 42 supports de pièce en circulation. Les serrures sont placées dans le support situé sur le porteur de pièce, au niveau d’un poste de travail manuel. Les serrures à cylindre prémontées sont mesurées à l’aide d’un laser, elles sont complétées par les tiges et les ressorts qui conviennent, elles font l’objet d’une inspection visuelle et sont serrées avec des chevilles.

Système stable Aumat apprécie l’exécution stable du système. Les modules du système linéaire sont livrés complets, avec un châssis de machine solide. Il n’est donc plus nécessaire que nous fabriquions un bâti. Les armoires de commande sont également incorporées dans ce bâti, et elles incluent la commande du système linéaire à l’aide d’un PLC maître. Le logiciel d’application WEISS WAS.LS prend en charge la communication avec la commande du système de niveau supérieur. Tous les paramètres pertinents sont déjà préprogrammés. Seuls les bits de commande destinés aux signaux d’interface définis doivent être introduits pour notre commande du système, afin d’assurer l’intégration du LS280. C’est là que réside la simplicité du système.

Le système linéaire LS280 combine un système CAM et un système de bande transporteuse. Les temps de positionnement sont considérablement raccourcis.

En collaboration avec ATB Automation. n

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Publireportage

Grâce à ses connaissances spécifiques et à sa vaste gamme de produits, la société AZ Hollink Belgium est solidement implantée sur ce marché, où elle s’inscrit comme le spécialiste des accouplements pour tous secteurs et toutes applications.

Le premier spécialiste des accouplements Grâce à ses connaissances spécifiques et à sa vaste gamme de produits, la société AZ Hollink Belgium est solidement implantée sur ce marché, où elle s’inscrit comme le spécialiste des accouplements pour tous secteurs et toutes applications. La société AZ Hollink Belgium sprl est partenaire et distributeur exclusif pour la Belgique, la France et le Luxembourg de RENK, leader mondial des paliers, transmissions et grands réducteurs. La société AZ Hollink Belgium sprl est une filiale de la multinationale AZ Hollink Group. Au cours de la dernière décennie, le spécialiste des accouplements est passé du statut d’entreprise locale à celui de groupe évoluant sur le marché mondial des accouplements. Fort de ses quatre filiales et de son réseau de revendeurs, AZ Hollink Group dessert les marchés locaux, développe son réseau européen de revendeurs et s’est aussi implanté en Afrique il y a deux ans. L’un de ses moteurs pour l’Europe est son extension vers la France, avec la gamme produits RENK.

Renk En important RENK dans 38 pays, AZ Hollink fait partie des principaux distributeurs RENK au monde. RENK est un grand nom dans le domaine des techniques d’entraînement mécanique. Le fabricant allemand, qui fait partie du groupe MAN, produit des paliers lisses, des accouplements à denture bombée, des accouplements à broches et des réducteurs turbo. Depuis plus de 30 ans, AZ Hollink est le partenaire attitré de RENK en Belgique et aux Pays-Bas, et cette collaboration n’a jamais cessé de s’intensifier au fil des années. Frans Cools-Ceuppens, Managing Director d’AZ Hollink BeLux: “Pour nous, RENK est un partenaire stratégique capital. Les produits RENK nous permettent de proposer ce qui se fait de mieux dans le domaine des techniques d’entraînement. Notre portefeuille de clients RENK se développe en permanence, surtout parmi les grands noms de l’industrie. Il faut dire que nous touchons ici à des applications d’une extrême complexité: générateurs, éoliennes, moteurs de navire, etc. Ici, les accouplements peuvent atteindre 4000 kNm et le diamètre des paliers lisses peut avoisiner le mètre. Les produits RENK que nous proposons s’inscrivent comme les solutions les plus qualitatives à une demande d’entraînement. Un dossier RENK réclame de la part de nos collaborateurs un important support technique, un suivi de projet, une communication expérimentée avec le département d’ingénierie du fabricant,… Souvent, la demande concerne le remplacement d’une seule pièce, mais une pièce située en plein cœur de la ligne d’entraînement. Ce suivi minutieux revêt donc une importance cruciale, et nos trente années d’expertise sont ici notre atout majeur.»

AZ Hollink Belgium bvba Ce savoir s’est aussi transmis à la société AZ Hollink Belgium bvba. Frans Cools-Ceuppens: “Nous pouvons nous targuer des connaissances techniques spécifiques dont nous disposons ici, à Stabroek. Grâce à la gamme de RENK, mais aussi à plusieurs marques complémentaires, comme Warner, Wichita, Stieber, Schmidt, etc., que nous commercialisons depuis bien longtemps aux Pays-Bas et en Belgique. Nous sommes ainsi en mesure de proposer des solutions adaptées à tous nos clients. Dans ce cadre, nous consacrons le temps nécessaire à la réflexion et au calcul d’un accouplement. Souvent, il s’agit de petits composants que

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nous avons en stock, mais il arrive aussi fréquemment que nos clients nous demandent une solution spécifique au sein de cette gamme. Dans ce cas, nous les conseillons ou réfléchissons à leur côté. Du vrai travail d’ingénierie ou de gestion de produit, somme toute. Il arrive aussi régulièrement que notre département Projets développe lui aussi des solutions spécifiques. L’un de nos clients conçoit par exemple des ascenseurs permettant aux occupants d’immeubles très élevés de rejoindre le rezde-chaussée à très grande vitesse en cas d’urgence. Nous l’avons aidé à mettre au point un système de freinage adéquat.»

HiTeX AZ Hollink Group ne limite pas ses activités à l’importation exclusive des produits RENK et d’autres lignes de produits. Le groupe possède également la marque HiTeX, qui comprend une série de composants d’entraînement qui représentent la norme sur leur marché. Des produits très courants, souvent interchangeables et faciles à mettre en œuvre. Cette gamme englobe notamment des accouplements, des réducteurs, des bagues de serrage, etc.» “Avec AZ Hollink Group, et principalement sa filiale European Transmission Company, nous avons cherché l’an dernier de nouveaux canaux qui nous permettraient de commercialiser HiTeX dans d’autres pays. Avec succès, puisque l’on pourra bientôt se procurer des accouplements HiTeX sur le marché anglais. Un magasin en ligne sera également disponible pour ce marché. Dans le BeLux et la France, HiTeX continue d’être distribué par notre bureau AZ Hollink Belgium sprl, situé à Stabroek. AZ Hollink Belgium bvba, Conservenweg 4C, 2940 Stabroek, Tél: +32 (0)3 722 11 18, F +32 (0)3 722 11 19, E-mail: belgium@azhollink.eu, Website: www.azhollink.eu, Website: www.azhollinkgroup.com. n


Actualité

Du 30 septembre au 3 octobre 2014, l’industrie de l’automatisation sera présente au World of Technology & Science, lors du salon annuel d’Utrecht.

Le World of Technology & Science se présente aux entreprises belges En collaboration avec la FHI (la fédération néerlandaise des disciplines technologiques) et la FEDA (l’association néerlandaise du secteur des techniques d’entraînement et d’automatisation), les salons ‘Het Instrument’ et ‘Industrial Automation & Drives’ ont créé le ‘World of Technology & Science’, en abrégé WOTS. La FHI et la FEDA ont organisé, spécialement pour les entreprises belges, une après-midi d’information à Malines. Le titre du salon ‘World of Technology & Science’ évoque à la fois les mondes de la technologie et de la science. Ce salon représente donc l’ensemble de la chaîne technologique. WOTS se compose de 4 branches : la technologie de laboratoire, l’automatisation industrielle, le mouvement et les dispositifs de commande et l’électronique industrielle. “Chaque branche a son propre hall avec ses propres projets,” explique Linda Bos, directrice de la communication de la FHI. “Les exposants et les visiteurs des branches concernées se voient attribuer une identité propre : le World of Automation, le World of Laboratory, le World of Electronics et le World of Motion & Drives. Les quatre branches que la FEDA et la FHI représentent sont ainsi regroupées. Les groupes cibles du salon sont très divers : depuis la construction de machines, l’équipement industriel, l’industrie (pétro)chimique, l’industrie pharmaceutique, l’industrie alimentaire, jusqu’aux universités et aux instituts, aux entreprises biotechnologiques, aux laboratoires d’essai et environnementaux, aux hôpitaux et aux compagnies distributrices d’énergie. Nous prévoyons 15.000 mètres carrés, 15.000 visiteurs et un peu plus de 400 exposants.”

Le transfert de connaissances et l’expérience La FHI et la FEDA ont organisé, spécialement pour les entreprises belges, une après-midi d’information à Malines pour présenter le salon au marché belge. Les exposants belges ont ainsi pu partager leur expérience du salon avec les participants. En outre, les présentations ont abordé en détail le concept du salon ainsi que le contenu de ses séminaires et projets. L’après-midi s’est conclue sur la communication de brèves informations pratiques, comme le plan du salon, les frais de participation et l’emplacement des stands. “Dynamisme, expérience et enthousiasme sont les mots clés de WOTS,” précise Linda Bos. “Pendant le

salon, il y aura beaucoup à voir et les activités seront particulièrement nombreuses : des parcours thématiques et des projets pilotes seront organisés pour enthousiasmer les membres et les visiteurs. Nous voulons transmettre la technologie en mettant l’accent sur sa beauté, son caractère innovant. Les étudiants qui souhaitent approfondir leur spécialisation sont également les bienvenus. Ils sont notre avenir, ils apporteront avec eux l’innovation. Lors de ce salon, ils peuvent élargir leur réseau de relations et créer de nouveaux contacts”.

L’intégration “En fait, la collaboration entre la FHI et la FEDA constitue une démarche logique. Avec une palette de services commune relevant du monde de la technique d’entraînement, de l’automatisation industrielle, de la technologie de laboratoire et de l’électronique industrielle, le mot clé est : l’intégration. Nous croyons en la force de la collaboration, car ces différents domaines s’interpénètrent”.

La technologie en une seule semaine, en un seul endroit Pendant le salon WOTS, dans le cadre du salon annuel d’Utrecht, se tiennent également trois autres salons technologiques : ‘Macropak’, ‘Industrial European Dairy Show’ et ‘Industrial Processing’. En une seule semaine, en un seul endroit, le visiteur peut embrasser un large éventail de technologies. “Il reçoit un seul badge pour les différents salons,” ajoute Linda Bos de la FHI. n

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ACTUALITé

Eléments de ressort pneumatique à basse fréquence

La nouvelle vanne electrique concue

Nouveau réducteur planétaire à prix très avantageux

Parce que les vibrations à basse fréquence ainsi que les chocs excessifs et les pics de puissance peuvent fortement influer sur l’exactitude, la qualité de production et la productivité de machines haute performance et de précision, ACE vient désormais en aide aux utilisateurs avec les éléments de ressort pneumatique de type de PLM. Leur basse fréquence incroyablement faible constitue leur principale force. Elle est de 3 Hz dans des conditions optimales. En état hors-pression, les isolants présentent une fréquence naturelle d’environ 10 Hz, de sorte à isoler de manière significative les perturbations allant jusqu’à 14 Hz. À partir de 5 Hz déjà, les modèles PLM garantissent des effets saisissants dans l’apaisement des appareils de surveillance métrologique, des machines de précision ou d’autres dispositifs sensibles comme les appareils d’IRM. Les effets montrent également le fait qu’avec un ratio de 1:1 entre la fréquence d’énergie horizontale et verticale, la stabilité horizontale est excellente. Comparé aux produits habituels, il s’agit là d’un réel avantage. Cela permet donc aux éléments de ressort pneumatique de gagner en stabilité et de minimiser de manière efficace les vibrations perturbantes. Les machines haute performance peuvent ainsi être parfaitement isolées, cessant donc de déranger les employés et leurs tâches telles que la mesure ou la production.

Une vanne qui fonctionne sans air comprimé, ne rejette pas d’air d’échappement, occasionne moins de bruit et fonctionne à 12 watts maximum seulement, satisfait aux exigences actuelles de protection de l’environnement et d’économie d’énergie. Elle vous fera également gagner un temps précieux en installation et en maintenance: un simple branchement électrique suffit. · Auto-ajustement et auto-initialisation dès la première mise sous tension. Visualisation de son état à 360° grâce à 3 LEDS intégrées. Une grande flexibilité de gestion en cas de coupure électrique: si la vanne est fermée, ouverte ou en train de se fermer/s’ouvrir, elle maintiendra sa position. Robuste, elle est conçue pour véhiculer tous types de fluides, même chargés, Elle s’installera indifféremment à l’intérieur comme à l’extérieur sans devoir être mise en armoire du fait de sa protection IP 65 et des matériaux qui la composent. Développée pour véhiculer tous types de fluides, même chargés, la vanne électrique subvient aux besoins de diverses applications de process et de leur contrôle (réseaux et traitement d’eau, chauffage, lavage de voiture, hydrothérapie, pulvérisation de produits pour l’agriculture, embouteillage…). Elle s’installe indifféremment à l’intérieur comme à l’extérieur sans devoir être mise en armoire du fait de sa protection IP65 et des matériaux qui la composent : corps de vanne en acier inox AISI 316L, presse-étoupe en PBT chargé à 30 % de fibre de verre, tige en acier inox AISI 303, joint presse-étoupe, racleur et garniture de clapet en NBR.

Stöber a ajouté à sa large gamme de réducteurs planétaires pour servomoteurs la série PE aux prix très attractifs. Ce réducteur planétaire compact à denture hélicoïdale présente un jeu de 8 minutes d’arc (1 train d’engrenages) ou 10 minutes d’arc (2 trains d’engrenage). La denture hélicoïdale réduit le niveau sonore par rapport aux réducteurs conventionnels à denture droite. Le réducteur planétaire PE est particulièrement approprié pour les applications dynamiques, notamment dans l’industrie de l’emballage et les systèmes de manutention.

www.aceolator.eu n

Le réducteur planétaire PE est fourni avec une bride d’adaptation et un accouplement sans jeu permettant de le connecter à tous les modèles de servomoteurs, quel que soit le fabricant. Pour les servomoteurs les plus fréquents, un modèle très avantageux est disponible avec accouplements directement intégrés dans le carter du réducteur. En outre, le réducteur planétaire PE est disponible monté directement sur les servomoteurs Stöber EZ. Il en résulte un servo-entraînement compact et dynamique, sans adaptateurs ni accouplements intermédiaires. www.atb-automation.be n

www.asconumatics.be n

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ACTUALITé

Assemblages à vis d’arco exempts de chrome-6 et de nickel

Sysmac - Sécurité intégrée

Raccords compacts LIQUIfit® et LIQUIfit+ pour le marché des liquides

Dans le monde entier, l’utilisation du chrome-6 fait l’objet depuis longtemps de discussions sur le plan de la santé. Une alternative consiste à utiliser des traitements de surface en chrome-3. Cette protection de surface de couleur argentée est la dernière innovation d’Arco. Le procédé innovant est le résultat de travaux de recherche intensifs dans le domaine de la technique de galvanisation. Il s’agit d’un traitement de surface spécial à base de zinc, qui est appliqué galvaniquement. La couche de zinc est passivée avec un procédé spécial. Tous les accouplements arco sont pourvus en standard d’une épaisse couche exempte de chrome-6. L’assortiment vaste et varié comprend des bagues de compression à la fois pour les systèmes de freinage et les systèmes hydrauliques. La clientèle est composée de fabricants de véhicules utilitaires, d’engins de chantier, de machines agricoles, de machines-outils, ainsi que de fabricants de systèmes hydrauliques, de fournisseurs de composants et d’entreprises de commerce international. IPAR représente la gamme de produits dans le Benelux.

Le nouveau NX a été créé à l’aide de technologies de pointe et intégré au dernier système I/O NX. Nanosynx est la nouvelle technologie novatrice, offrant des performances et une vitesse exceptionnelles, avec une résolution en nanoseconde fournie par le réseau EtherCAT qui redéfinit les nouveaux niveaux de vitesse et de précision dans le domaine de l’automatisation. La couche de communication de sécurité, FSoE (Safety over EtherCAT) transporte des données de sécurité entre le NX et les périphériques d’E/S de sécurité. Le lancement du NX dans l’architecture Sysmac permet l’adaptation des systèmes de sécurité Omron aux applications répondant à la catégorie 4 et au niveau de performances (PLe) conformément à la norme ISO 13849-1. L’un des avantages des contrôleurs de sécurité avancés par rapport aux solutions de sécurité câblées classiques réside dans la souplesse et la capacité de recyclage du code. Les NX sont programmés conformément à la norme IEC 61131-3, et reprennent l’environnement de développement intégré Sysmac Studio utilisé pour le reste de l’équipement Sysmac.

La division Fluid System Connectors Europe (anciennement Legris) de Parker Hannifin, le leader mondial des technologies du mouvement et de son contrôle, a lancé LIQUIfit® et LIQUIfit+, de nouvelles gammes « éco-conçue » de raccords instantanés fiables et compacts, ainsi que de tubes et de produits associés pour toutes les applications de transfert de liquides. Le corps des raccords LIQUIfit® est fabriqué à partir d’un bio-polymère haute performance. En effet, Parker privilégie la protection de l’environnement lors du développement et de la fabrication de ses produits ; le bilan environnemental de LIQUIfit® sur toute sa durée de vie a ainsi été pris en compte. Comparé à un produit standard existant, par exemple, le raccord LIQUIfit® dégage en moyenne cinq fois moins de CO2 pendant toute son existence. Les technologies brevetées du système d’accrochage et du joint évitent tout effet de pompage, garantissant ainsi un rendement optimal, et assurant une parfaite étanchéité en position statique et dynamique, grâce à un accrochage unique sur tubes inox sans rainurage préalable.

www.ipar.be

industrial.omron.eu

www.parker.com/be

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DOSSIER HYDRAULIQUE HYBRIDE

Des entraînements hydrauliques-hybrides (2): les années 2006 – 2009 Un système d’entraînement hydraulique hybride est une combinaison d’un moteur à combustion interne et d’entraînement par l’intermédiaire de l’huile hydraulique. Ce développement a été principalement en vogue dans l’industrie automobile américaine. Ce dossier est la suite de l’article dans le Automation Magazine de septembre. En 2006, l’entreprise logistique UPS (United Parcel Service, flotte des 91.000 camionnettes) a tenté de réaliser des économies de carburant de 70% et une réduction des émissions de CO2 de jusqu’à 40%. «Il est évident que la conservation de carburant est très critique pour notre entreprise,” explique Frank Whalley, vice-président d’UPS. L’entreprise avait déjà réalisé des tentatives avec des piles à hydrogène, du gaz naturel liquide, du propane et même de l’électricité de puissance. Jusqu’à ce que toutes ces techniques soient rejetées pour élaborer un projet à partir d’une feuille blanche, dans le but de réduire drastiquement la consommation de carburant en recourant à la ‘technologie hydraulique hybride’. L’entreprise a constitué une équipe avec Eaton Corp. International Truck and Engine, l’EPA (Environmental Protection Agency), et le National Automotive Center de l’armée américaine. Voici ci-contre le schéma d’une camionnette Class-6, le premier prototype d’entraînement hybride (voir l’illustration). Celui-ci se compose d’une pompe, d’accumulateurs (basse pression et haute pression), et d’un entraînement hydraulique hybride intégré sur l’essieu arrière, et renfermant trois unités de pompe/moteur. Le second prototype est équipé d’un autre ensemble comprenant un entraînement hydraulique hybride sériel et une unité de pompe/moteur unique, couplé à une transmission automatique à quatre vitesses pilotée par ordinateur.

2008 : les entraînements hydrauliques hybrides ont de plus en plus la cote La ville de New York effectue des recherches au sujet de l’utilisation de la technologie de véhicules hybrides pour les camions d’enlèvement d’immondices. La société Bosch Rexroth a été choisie par le Calstart’s Hybrid Truck Users Forum (HTUF) pour contribuer au projet avec son système hydraulique parallèle Hydrostatic Regenerative Brake (HRB), qui sera installé et testé à New York. Le système HRB comprend un entraînement hybride hydrostatique qui recourt à l’hydraulique en lieu et place de batteries, afin de réaliser une réduction importante de la consommation de carburant, même dans des véhicules très lourds (voir le dessin). L’objectif est d’obtenir une réduction de 30 à 50% de la consommation de carburant et des émissions de CO2.

2008 : réduction des déchets avec les hybrides Les essais ont commencé avec le premier ‘Parallel hydraulic hybrid system’, utilisé sur un véhicule d’enlèvement d’immondices. Waste Management Inc., au Texas, a ajouté à sa flotte de Fort Worth quatre véhicules d’enlèvement à entraînement hydraulique hybride-diesel parallèle, pour étudier le système hybride et optimiser son renDans le numéro précédent d’Automation Magazine, le FendtVario a été présenté (1995-8) comme un premier système d’entraînement ‘power split’ d’un tracteur agricole. Dans le numéro d’octobre 2013 de FLUID, figure la nouvelle version, la série 700, qui confirme le succès du Vario. L’hydromoteur est retourné, mais la pompe est à zéro (pas de déviation) et il n’y a donc pas d’effet de pompage; le tracteur est à l’arrêt.

Comme il n’y a pas de liaison mécanique entre l’ICE et les roues, il est possible d’arrêter le moteur, par exemple lors des ralentissements ou des arrêts. Cela signifie que lors d’un ‘stop-and-go’ en environnement urbain, l’ICE ne fonctionne que pendant 50% du temps. Le surcoût d’un entraînement hydraulique hybride est estimé à 7.000 dollars, moins de 15% du prix du véhicule de base. Avec les prix actuels du carburant, la technologie employée est amortie en moins de trois ans. L’EPA a calculé que pendant la durée de vie du véhicule (20 ans), les économies de carburant et d’entretien s’élèvent à plus de 50.000 dollars. Un ‘détail’ important : les accumulateurs utilisés dans ces prototypes sont en fibres de carbone. De ce fait, ils sont 90% plus légers que les accumulateurs comparables en acier et délivrent un rendement de plus de 98% entrée/sortie. Ils sont calculés à une pression de fonctionnement de 5000 psi (~350 bar).

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DOSSIER HYDRAULIQUE HYBRIDE

dement et sa fiabilité. Les quatre véhicules utilisent le système Hydraulic Launch Assist (HLA), développé par Eaton Corp. (voir les illustrations ci-dessous). Le système accumule et stocke l’énergie pendant le freinage, ce qui non seulement améliore le rendement, mais réduit aussi l’usure des garnitures de frein. La durée de vie des freins est accrue de 2 à 4 fois dans les véhicules qui procèdent à des arrêts fréquents. L’énergie stockée est convertie pour accélérer le véhicule jusqu’au point d’enlèvement suivant, ce qui réduit la consommation de carburant et l’usure du moteur. B. Bohlman pense qu’un véhicule d’enlèvement qui démarre et s’arrête 1000 fois par jour réduit sa consommation de carburant de 19 à 28 %.

2008 : Volvo FE Hybrid L’hybride de Volvo est un hybride parallèle, c’est-à-dire que le moteur diesel et le moteur électrique peuvent être utilisés aussi bien simultanément que séparément. Le moteur électrique remplit trois tâches : entraîner le véhicule, faire fonction de générateur lors du freinage et faire fonction de moteur de démarrage pour le moteur diesel. Lors du départ, le moteur électrique est utilisé jusqu’à ce que le véhicule prenne de la vitesse. Ensuite, le moteur diesel est démarré et prend la relève. Lorsque le véhicule s’arrête, par exemple près d’un feu de signalisation, le moteur diesel cesse de fonctionner avant que le véhicule ne s’arrête. Le moteur électrique fonctionne comme frein-moteur et l’accumulateur est chargé avec l’énergie de freinage. Si le véhicule doit aborder une côte, le moteur électrique peut assister le moteur diesel en apportant de la puissance supplémentaire. (Données techniques : moteur diesel : Volvo D7; puissance : 300-340 CV (220-250 kW); moteur électrique : moteur électrique synchrone à aimant permanent triphasé, 600 V; puissance max. : 120 kW; couple max. : 800 Nm; boîte de vitesse : I-Shift; accus : Lithium-ion 600 V)

2008: Eaton - Hybride électrique Eaton fut depuis longtemps la seule à mettre sur le marché à la fois l’hybride électrique et l’hybride hydraulique. 2008 et 2009 ont été la période de la course pour être le meilleur. La pompe/le moteur hydraulique est ici remplacé(e) par un moteur électrique et les accumulateurs à huile sont ici des batteries électriques. Le couple du moteur électrique assiste le couple ICE et cet ensemble ‘blended’ ou système intégré présente un certain nombre d’avantages comme : - jusque 60% de réduction de la consommation de carburant

Dans le prochain numéro, vous lirez le dénouement : elec. ou hyd. Auteur: René Decleer n

- jusque 87% de réduction du fonctionnement au point mort - un entretien réduit et des coûts de cycle de vie plus faibles - des émissions réduites - un moindre bruit de fonctionnement et de meilleures reprises

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ACTUALITé

Un gain de place de 40 % dans l’armoire électrique Pepperl+Fuchs complète sa gamme de modules d’E/S avec des modules d’entrées digitales à huit voies dont la taille a été réduite de moitié, proposant ainsi la solution d’E/S déportées la plus compacte du marché pour l’automatisation des processus. Pour les créer, Pepperl+Fuchs a dû mettre au point une nouvelle conception de l’électronique. Les nouveaux boîtiers de ces modules d’entrées digitales haute densité sont deux fois plus fins que ceux de la version précédente, notamment grâce à leurs fiches de raccordement compactes.

Huit contacts Les deux connecteurs enfichables situés à l’avant du boîtier disposent chacun de huit contacts. En outre, les nouveaux boîtiers intègrent des LED d’état pour chacun des huit voies disponibles, ce qui facilite le diagnostic et accélère la mise en service et la maintenance. Les nouveaux modules prennent jusqu’à 40 % de place en moins pour un système d’E/S déportées complet comprenant un coupleur de communication et une alimentation, selon la combinaison des signaux. Ce gain de place à l’installation fournit une flexibilité accrue lors de la conception de solutions d’automatisation à l’aide de systèmes d’E/S déportées Pepperl+Fuchs. Ces modules innovants et fins peuvent être installés dans des en-

droits où on ne peut pas implanter d’armoires de grandes tailles. Les étroits modules haute densité ont une taille réduite de moitié et leur épaisseur réduite permet de gagner de la place pour l’installation d’autres modules. Les versions analogiques déjà disponibles depuis un certain temps sont le fruit d’une conception de l’électronique innovante. n

Récupération de chaleur

Le vérin Techline® intelligent

Un compresseur est l’outil idéal pour la récupération de chaleur. Il génère une opportunité d’économie simple offrant un rendement important puisque pas moins de 80% de la chaleur produite est relativement simple à récupérer. C’est pourquoi CompAir, fabricant de compresseurs, a rendu possible la récupération de chaleur, même avec de petits modèles de compresseurs. Dorénavant, les compresseurs à vis CompAir L15 - L29 (puissances de 15 à 29 kW) peuvent être équipés d’un kit de récupération de chaleur. Ce kit peut être monté en usine, mais peut également être monté ultérieurement sur le compresseur. Le système de récupération de chaleur de CompAir est doté d’un changeur de disques intégré. Grâce à son propre thermostat à huile, le système est extrêmement efficace. Il permet d’atteindre des températures d’eau jusqu’à 70 °C. La chaleur ainsi récupérée peut, entre autres, être utilisée pour préchauffer l’eau de traitement dans des applications industrielles, pour fournir de l’eau chaude pour le chauffage et pour produire l’eau chaude sanitaire. En Belgique, CompAir est représentée par CompAir Geveke à Vilvorde. www.compair-geveke.be n

Le LA36 TECHLINE est l’un des actionneurs les plus puissants et les plus solides de notre gamme. Il est spécialement conçu pour fonctionner dans des conditions extrêmes. Il est utilisable pour une grande variété d’applications comme par exemple dans l’agriculture et la construction. Le LA36 élève désormais la technologie du vérin linéaire à un niveau supérieur. La division TECHLINE est fière de vous présenter le LA36 version iFLEX (toutes options), un actionneur capable de s’adapter à tous vos besoins et qui vous donne la possibilité d’intégrer rapidement et facilement un mouvement intelligent dans votre application. Choisissez parmi les options suivantes: IC Basic, IC Advanced, Bus et Parallel. www.linak.be n

Modules innovants

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ACTUALITé

Guidages linéaires

Centre d’assemblage pour motoréducteurs

Une nouvelle série de moteurs Simotics FD

Des solutions spécialement adaptées aux industries alimentaire, médicale et pharmaceutique Rollon, fabricant de systèmes linéaires de guidage et d’entrainement, étend sa gamme de produits Telescopic Rail avec la nouvelle série synchronisée DSS 43 Syn entièrement extensible. Cette nouvelle gamme de guidages linéaires rend possible le mouvement contrôlé et régulier de chacune des parties extensibles. Composée de plusieurs variantes, la nouvelle série DSS 43 comprend deux rails de guidage qui, combinés avec un élément intermédiaire en S, forme un système fermé. Elle se décline en trois modèles, dont le DSS avec glissière unilatérale, le DSB avec verrouillage à l’état rentré pour glissières unilatérales, et le DSD à glissières bilatérales. Avec ces nouvelles glissières, les rails de guidage fixes et mobiles peuvent être synchronisés via une courroie crantée. Cela permet de réaliser un mouvement contrôlé et régulier de chaque élément extensible. Lors de ce mouvement, il est important que les dimensions du produit et la capacité de charge restent inchangées. La gamme de glissières télescopiques résistant à la corrosion a également été étendue. Les glissières à extension complète LFX de la série Light Rail et les guidages curvilignes en acier zingué de la gamme Curviline forment les nouveaux produits de ce segment. A côté du développement de nouvelles lignes complètes, Rollon améliore également ses produits existants. Actuellement, les produits d’origine de la gamme DSS 43 ont été optimisés et la flexibilité de la partie télescopique extensible du Rail ASN 28 a été augmentée de dimensions de construction similaires.

Depuis plus de 20 ans, VermeireBelting est certifié comme centre d’assemblage pour les motoréducteurs de la marque autrichienne Watt-Drive et de la marque italienne Motovario. Elle dispose à cet effet d’un stock très important de composants qui lui permet d’assembler la gamme complète de ces deux fabricants dans un délai extrêmement court (1 heure si besoin). Début 2013, la société VermeireBelting a décidé de construire sur son site d’Ensival-Verviers juste à côté de son centre de stockage (15.000m2) un tout nouveau centre d’assemblage pour motoréducteurs de 1000m2. Ce nouveau centre d’assemblage opérationnel depuis le 1er novembre 2013 est équipé des outils les plus modernes pour faciliter le montage des gammes actuels et démarrer aussi l’assemblage de motoréducteurs de plus grande puissance, tels qu’une gamme de réducteurs planétaires jusqu’à 30.000Nm. Plus de 3000 réducteurs prémontés, plus de 3000 moteurs IE1, IE2, Atex, avec diverses options comme frein, codeur, ventilation forcée, … garantisse une flexibilité et livraison ultra rapide. n

Avec la nouvelle série de moteurs Simotics FD, la Division Drive Technologies de Siemens introduit un type de conception de moteur inédit dans une plage de puissance allant de 200 à plus de 1 600 kW pour la configuration maximale. Basée sur un système modulaire intelligent, la structure des moteurs se caractérise entre autres par la présence d’ailettes de refroidissement internes. Cela permet d’avoir le choix entre différents types de refroidissement et diverses positions de montages, ce qui simplifie d’autant la planification des installations et multiplie les applications pour les moteurs – pompes, ventilateurs, compresseurs, installations de manutention, équipements de levage, etc. Comme les convertisseurs de fréquence Sinamics sont optimisés pour les moteurs basse tension, Siemens est également en mesure d’offrir un système complet efficace à haute densité de puissance et bas niveau sonore dans le cadre de sa stratégie IDS (systèmes d’entraînement intégrés). Siemens est ainsi en mesure d’offrir un système complet économique caractérisé par une haute densité de puissance, un faible encombrement et un bas niveau sonore. Comme les courants assignés des moteurs sont adaptés aux courants de sortie des variateurs, et que les moteurs sont dimensionnés pour la fréquence d’impulsion nominale de ces derniers, il n’est pas nécessaire de surdimensionner les variateurs et la tension est utilisée de façon optimale. www.siemens.com/industry n

www.rollon.be n

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ACTUALITé

Actionneur rotatif

Commande de vannes proportionnelles compacte et pratique

Réducteurs angulaires

Doté en standard d’un axe non traversant, le nouvel actionneur CRB2-Z s’ajoute au modèle à axe traversant. Il offre un raccordement simplifié grâce au positionnement parallèle des orifices, qui peuvent être latéraux ou axiaux, et témoigne de notre engagement à améliorer continuellement les performances et les fonctionnalités de nos produits. Avec quatre angles de rotation compris dans une plage de 90° à 270°, l’actionneur CRB2-Z est idéal pour les applications en espaces restreints ou de robotique et de manutention. Il est également capable de supporter de lourdes charges grâce à sa double palette. Celle-ci offre en effet deux fois la capacité de couple du modèle à simple palette, et ce dans un format identique. D’une grande flexibilité, le modèle CRB2-Z offre également en option une unité de détection et/ou un kit de réglage d’angle, toutes deux directement montables sur le corps de l’actionneur. Le positionnement des détecteurs est simple et flexible car pouvant être fixé dans toute position circonférentielle.

Large plage de courant, nombreuses fonctionnalités : avec une largeur de seulement 12 mm, le module de vanne proportionnelle (750-632) constitue une solution tout aussi efficace que compacte pour relier des vannes hydrauliques ou pneumatiques au WAGO-I/O-SYSTEM 750. Deux vannes à simple bobine ou une vanne à double bobine peuvent être commandées de manière unidirectionnelle ou bidirectionnelle. Dans le mode à 1 canal, le courant s’élève à 2 A et dans le mode à 2 canaux, à 1,6 A par canal. En relation avec un faible écart de valeur de consigne / effective, on peut commander de manière fiable aussi bien des petites vannes que des plus grosses, et ce, avec une plus grande précision de répétition. Le module de vanne proportionnelle dispose de deux sorties PWM régulées en courant (24 V) avec dithering réglable. Le réglage séparé de la fréquence de dither permet au niveau de la vanne un mouvement défini minimal autour de la position de repos. Cela présente l’avantage de pouvoir fixer la valeur de consigne sans avoir à prendre en compte le frottement. De plus, on empêche le collage de la vanne en raison de résidus provenant du milieu. On peut adapter la valeur de consigne à l’application aussi bien par calibrage que par rampes de montée/ descente paramétrables. Par réglage de paramètres, on peut réaliser des adaptations de caractéristiques comme le décalage du point zéro, la compensation de point d’inflexion ou les limitations de zone. Deux entrées digitales supplémentaires configurables permettent le raccordement direct de capteurs ou commutateurs, par exemple pour la surveillance des positions de fin de course.

Wittenstein augmente les performances de ses réducteurs. Avec des vitesses nominales de 30% en plus et des accélérations et des couples admis augmentés de 20% , les nouveaux réducteurs de Wittenstein surpassent de loin le standard actuel. La nouvelle gamme de réducteurs angulaires, comprenant trois modèles différents au design élégant, a été montée dans un segment où une dynamique et une précision maximales sont nécessaires, avec des vitesses de sortie très élevées. La nouvelle gamme de réducteurs angulaires a été développée pour offrir une solution extrêmement puissante destinée aux applications qui requièrent un faible rapport de réduction. La version à un seul train couvre les rapports 1:1 et 1:2, et délivre un couple d’accélération maximal de 10 à 315 Nm, avec un jeu de torsion maximal de 4 minutes d’arc. Elle surpasse ainsi facilement les standards industriels actuels dans cette plage. Les modèles à deux trains à faible perte et à transmission planétaire intégrée sont disponibles avec une sortie à arbre (SPC+) ou à bride (TPC+), et des rapports de réduction de i=4 à i=10. Leurs prestations sont tout autant convaincantes: un couple d’accélération compris entre 30 et 1600 Nm et un jeu de rotation angulaire compris entre 2 et 4 minutes d’arc.

www.smcpneumatics.be n

www.wittenstein.biz n

www.wago.be n

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Nouveautés et actualités Siemens et KUKA annoncent leur collaboration Siemens Drive Technologies Division et KUKA Roboter GmbH ont annoncé au salon EMO leur collaboration portant sur l’intégration des robots KUKA et des solutions CNC de Siemens pour le chargement des machines-outils. « Cette approche commune permet aux deux entreprises de renforcer le concept fondamental de fabrication intégrée et, par exemple, de créer de nouveaux débouchés grâce à une interaction étroite entre les tâches de chargement et celles des machines-outils », a déclaré Manfred Gundel, CEO de KUKA Roboter GmbH. « La commande CNC de Siemens et les commandes de robots de KUKA constituent une combinaison idéale pour l’intégration des technologies robotique et CNC. Cette collaboration traduit notre volonté de resserrer encore davantage les liens de coopération qui nous unissent depuis de nombreuses années et de développer ensemble les solutions d’automatisation intelligente préconisées par le projet ‘Industrie 4.0’, à l’avantage des deux partenaires et dans l’optique d’élargir nos activités », affirme Robert Neuhauser, CEO de la Business Unit Motion Control Systems de Siemens.

Un nouveau directeur général chez Bosch Rexroth Benelux Ron van den Oetelaar est le nouveau directeur général de Bosch RexRoth, le spécialiste des techniques d’entraînement et de commande. Ron possède une connaissance étendue du domaine de l’engineering et de la gestion de projet, ainsi qu’une grande expérience du monde de l’entraînement et de la commande. Il a auparavant été Vice President Global Sales Marine & Offshore Technology chez Bosch RexRoth. Ron van den Oetelaar succède à Jörg de la Motte, qui a accepté une nouvelle fonction de gestion internationale au sein du groupe Bosch, en Allemagne.

WEG et KSB fournisseurs des moteurs et des pompes pour le projet Water-link à Walem De plus en plus de clients finaux dans l’industrie de l’eau considèrent avec intérêt l’intégration de moteurs à haut rendement. C’est également le cas pour le projet Water-link à Walem, où l’on installe une nouvelle canalisation d’eau potable vers TMVW à Buggenhout. KSB a fait appel à WEG pour la fourniture des moteurs pour six pompes.

Nouvelle entreprise en matière d’hydraulique REM-B Hydraulics S.A. et Indupro S.A. ont uni leurs forces au sein d’une nouvelle entreprise : REM- B Indupro S.A. Dans la région d’Ostende, REM-B Indupro sera au service de ses clients pour satisfaire leurs besoins en matière d’hydraulique. Une attention spéciale sera accordée au secteur énergétique offshore, en particulier l’entretien de turbines éoliennes existantes et futures.

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Association Plate-forme Hydraulique : rassembler les connaissances en matière d’hydraulique Automation Magazine a eu un entretien intéressant avec Ivo Willemsen, président de l’Association Plate-forme Hydraulique néerlandaise. Cette association, fondée en 1997, est une plate-forme destinée à toute personne qui s’intéresse à la discipline de l’hydraulique, ou qui a une affinité avec cette spécialité. Le président Ivo Willemsen : “L’association compte aujourd’hui plus de 130 membres enthousiastes qui sont membres à titre personnel. Ils unissent leurs efforts pour atteindre l’objectif de l’association : “conserver et transmettre les connaissances au sein de la branche hydraulique.” Les entreprises belges sont également les bienvenues. A cette fin, l’Association organise cinq fois par an une visite d’entreprise au cours de laquelle un sujet hydraulique pertinent est discuté, avec la possibilité d’établir des contacts mutuels.”

INDEX

Symposium L’Association organise également une fois tous les deux ans, en collaboration avec la fédération néerlandaise de l’entraînement et de la commande FEDA (Nederlandse Federatie Aandrijven en Besturen), le ‘Symposium hydraulique’, où un programme d’une journée est consacré à un thème actuel de la spécialité hydraulique. Le symposium possède également son propre site : pour de plus amples informations, voyez le site www.het-hydrauliek-symposium.nl et lancez “Le Vade-mecum Hydraulique”, un must pour toute personne dont l’activité a un rapport avec l’hydraulique. Les membres belges sont les bienvenus. S’inscrire est très simple via notre site www.platform-hydrauliek.nl. Une affiliation coûte 100 euros par an. L’Association Plate-forme Hydraulique organise une visite d’entreprise cinq fois par an. Il s’agissait cette fois d’une visite de la société Conrad Stanen, fabricant de foreuses verticales.

Index des sociétés

Tas & co

40

Testo

38

Valorlub

20

TITRE

PAG.

ABB

46

Vermeire Motion

44

Act in Time

26

Wago

6

Asco Numatics

14

ATB Automation

14

Atlas Copco

30

AZ Hollink

30

TITRE

Belgitrans-Fimop

52

Deuxième colloque belge sur la construction de tableaux électriques

Boge

43

La directive Machines est globalement respectée, même si des

Bosch RexRoth

56

améliorations sont possibles !

7

Brevini

38

Le Concertgebouw à Bruges : une solution flexibele en vedette

10

Euregio Hydraulics

32

Des éoliennes et les entraînements hydrauliques

15

Festo

2

Les mécanismes de la lubrification à la graisse dans les systems

Hansa-Flex

12

de roulements

Global Fairs

34

Sommaire annuel

21

Hydrauvision

36

Hannover Messe 2014 (7-11 avril): Integrated Industry – NEXT STEPS

28

MGH

32

Le monde de l’entreprise en mouvement

33

Omron

32

La passion de l’hydraulique et une stratégie de croissance claire

37

Parker

39

La clé du success

41

Pepperl + Fuchs

40

Le premier spécialiste des accouplements

42

REM-B

46

Actualité

45

Service Hydro

12

Des entraînements hdrauliques-hybride (2): les années 2006-2009

48

SMC Pneumatics

19

Nouveautés et actualités

54

Staubli

26

INDEX DES ARTICLES PAG. 5

16

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