ANISHTA TEELUCK VICE-CHAMPIONNE D’AFRIQUE 100M ET 200M DOS UN RENFORT DE CHOIX POUR LA NATATION MAURICIENNE e-Magazine mensuel du sport de Maurice | No 45 | Août 2022
Pour sa toute première sortie sportive continentale, à la fois sur un plan personnel et sous les couleurs de Maurice, elle a fait ses preuves avec succès en devenant double vice-championne d’Afrique aux 100m et 200m dos à l’occasion du 15e rendez-vous continental de natation à Tunis.
Pour la nageuse de 21 ans, c’est donc toute une aventure qu’elle vient d’entamer avec la natation locale. Et de fort belle manière !
La natation mauricienne a-t-elle trouvé en la dossiste Anishta Teeluck un renfort de choix en prévision de futurs événements ? La réponse n’est pas vraiment difficile à deviner.
Alexandre Roussety et Guillaume Vielleuse ont atteint leur objectif.
RANDONNÉE OUVERTUREEN
C’est avec une grande satisfaction qu’ils décrivent brièvement leur randonnée, qu’ils ont démarrée à Cilaos, et qui les a amenés à la cime de la plus haute montagne
AU SOMMET DU DESPITONNEIGES
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« C’était une expérience extraordinaire et enrichissante », souligne le footballeur mauricien. « Je suis très heureux d’avoir réalisé une telle randonnée pour me retrouver au sommet de la plus haute montagne de l’océan Indien », explique pour sa part le traileur qui, deux semaines après, s’était aligné au 28 km du 12e Trail de Rodrigues.
techniques des activités physiques et sportives) à l’université de La Réunion au AprèsTampon.avoirpris contact, puis fait connaissance, les deux nouveaux amis se lancent ensemble vers ce défi.
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e Rodriguais Alexandre Roussety et le Mauricien Guillaume Vielleuse, qui ont fait connaissance et sont devenus amis à La Réunion, ont fait équipe pour effectuer l’ascension, le 2 juin dernier, du Piton des Neiges. Avec ses 3 070 mètres d’altitude, cette montagne constitue le pic le plus élevé de l’océan Indien.
de la région. A l’île sœur pour une dizaine de jours avec pour objectif de faire différents parcours, Alexandre Roussety, traileur de longue distance, cherchait quelqu’un pour effectuer l’ascension du Piton des Neiges. Un de ses amis mauriciens, qui était déjà sur place mais ne pouvait se libérer pour cette aventure, lui recommande alors un ami à lui, en l’occurrence Guillaume Vielleuse, ancien défenseur central de l’équipe nationale U20 qui avait représenté Maurice aux Jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017. Celui-ci entamait alors la phase finale de sa licence en STAPS (sciences et
Après plusieurs années, une formation en journalisme sportif est prévue 26 au 30 septembre prochain. Cette initiative du Media Trust, en collaboration avec l’Institut Français de Maurice, vise à aider les journalistes professionnels de la République de Maurice à développer les compétences nécessaires pour exercer leur noble métier.
SE FORMER POURéditoPROGRESSER
« C’était un moment de bonheur, de plénitude au sommet du Piton des Neiges. Nous sommes restés quelques instants avant de prendre le chemin du retour, au cours duquel nous avons rencontré d’autres personnes qui s’étaient aussi lancées dans cette aventure. »
De plus en plus, la formation prend une proportion significative dans divers secteurs, a priori pour donner les outils nécessaires à la personne avec pour objectif ultime de favoriser un rendement efficace.
Ils reconnaissent toutefois qu’une bonne condition physique est vitale pour entreprendre une telle randonnée. En dépit de leur forme, ils avouent avoir ressenti une légère difficulté à respirer à partir de 2 500 mètres. Et à s’acclimater avec le changement d’atmosphère qui survient en haute altitude…
Danielo RAMSAMY dramsamy@sporttogether.mu
d’ailleurs un processus sine qua non fortement encouragé dans les entreprises, instances sportives ou organisations non gouvernementales, la question demeure : la formation sert-elle tout simplement à glaner quelques bribes de connaissances ou sert-elle réellement à développer des compétences qui aident la personne à avancer dans son rôle ?
’est au moment où l’on accomplit une tâche, de quelque nature qu’elle soit, que l’on peut mesurer réellement si les connaissances et compétences acquises sont utilisées à bon escient. Ainsi est-on en droit de se demander si la formation, processus pourtant important, voire essentiel, aide vraiment l’individu, dans la majeure partie des cas, à progresser pour mieux remplir les rôles et responsabilités qui lui sont confiées.
C’est à 11 h 30 au Bloc de Cilaos qu’ils ont démarré leur randonnée pour boucler le parcours aux alentours de 15 heures. Une fois le sommet du Piton des Neiges atteint, les deux sportifs ont eu l’opportunité de contempler le paysage autour et, bien entendu, d’immortaliser cet instant à 3 070 mètres d’altitude en prenant des photos du panorama qui s’offrait à leurs yeux.
Ainsi, la formation, en tous genres et en tous lieux, semble être proposée de manière régulière pour convaincre ou pour attirer, souvent à grand renfort d’articles ou de citations de prétendus gourous venant de n’importe où ou qui racontent souvent n’importe quoi.
De manière générale, l’assimilation d’une formation est souvent exaltante pendant, voire tout juste après ; en revanche, sur la durée, c’est tout à fait autre chose, d’autant plus lorsqu’il s’agit pour le participant de mettre en pratique dans la vie réelle ce qu’il a acquis durant la formation suivie.
generating emotions through sports NO 45 - AOÛT 2022 | | 3 Directeur / Rédacteur en chef Danielo Ramsamy Conception / Réalisation AVDR (Sports Consulting and Communications) 5738 4587 @ contact@sporttogether.mu18,rueVolcyPougnet,Port-Louis
Pour Guillaume Vielleuse, l’ascension du Piton des Neiges était une nouvelle occasion de découvrir La Réunion dans une de ses splendeurs naturelles après avoir déjà passé trois ans dans l’île pour ses études. « C’est grâce à l’encouragement soutenu de ma famille et de l’équipe de 4-42 que j’ai relevé ce défi inattendu. Heureusement que je me maintiens dans une forme physique régulière, ce qui m’a permis de garder le rythme du début à la fin du parcours », fait ressortir cet habitant de Mangalkhan.
Il se trouve que certaines de ces formations se transforment parfois, hélas, en simples lieux de rencontre, le temps d’essayer de se faire voir ou alors pour signifier que l’on existe encore. Qu’importe l’impression que l’on laisse, l’essentiel, dit-on, est de participer…
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Or, sans occulter l’importance d’une bonne formation qui demeure
Gageons que cette formation, qui repose sur une approche « plurimédias », permettra aux participants d’être davantage formés et informés pour pouvoir, justement, mieux informer le public avec objectivité. Et, qui plus est, en toute simplicité.
4 | | NO 45 - AOÛT 2022 generating emotions through sports UN RENFORT DE CHOIX POUR LA NATATION MAURICIENNE INTERVIEW - ANISHTA TEELUCK VICE-CHAMPIONNE D’AFRIQUE, 100M ET 200M DOSCOUVERTUREEN
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Pour la nageuse de 21 ans, c’est donc toute une aventure qu’elle vient d’entamer avec la natation locale. Et de fort belle manière !
Anishta Teeluck, vous avez participé pour la première fois à une compétition continentale, les 15es championnats d’Afrique, avec l’équipe de Maurice. Quelles sont vos impressions
En ce qui concerne ma première participation à une compétition avec l’équipe nationale, je dirais que j’étais à la fois heureuse et émue ; heureuse dans le sens d’avoir réalisé mon rêve sur le plan sportif et émue d’avoir représenté le pays de mes origines avec lequel j’ai gardé un lien indélébile, surtout en présence de ma maman et de mon papa qui étaient venus assister à ces championnats d’Afrique.
Je pense que j’ai apporté, à ma manière, ma contribution à l’équipe par le biais de mes deux médailles d’argent. C’était un honneur pour moi de consentir des efforts afin de réaliser une bonne performance pour la moisson du pays.
D’ailleurs, à chaque fois que je venais au pays pour des vacances avec mes parents, cette envie de faire partie de l’équipe nationale devenait de plus en plus pressante. Au bout du compte, les conditions ont été réunies pour me permettre d’atteindre cet objectif.
D’abord, je tiens à remercier la Fédération mauricienne de natation d’avoir cru en moi. Représenter et défendre fièrement les couleurs de Maurice était une ambition que je nourrissais depuis l’adolescence.
Lors de cette compétition, vous avez été qualifiée pour disputer quatre finales. Vous avez obtenu deux médailles d’argent, aux 100m et 200m dos, qui font de vous la double vice-championne d’Afrique. Comment réagissezvous à cette performance ?
Pour sa toute première sortie sportive continentale, à la fois sur un plan personnel et sous les couleurs de Maurice, elle a fait ses preuves avec succès en devenant double vice-championne d’Afrique aux 100m et 200m dos à l’occasion du 15e rendez-vous continental de natation à Tunis.
a natation mauricienne a-t-elle trouvé en la dossiste Anishta Teeluck un renfort de choix en prévision de futurs événements ? La réponse n’est pas vraiment difficile à deviner.
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elle a représenté le CNSP en deux occasions cette année, en avril pour le Grand Prix et aux championnats nationaux d’hiver en juin. Anishta est fan de l’équipe de football AC Milan. « J’assiste par moments à des matches au stade San Siro ».
Fort heureusement, j’ai pu apporter une certaine satisfaction au sein du groupe. Tant mieux pour l’image et la cohésion. Cette performance me donne davantage de courage et de détermination pour appréhender les prochains événements.
Elle commence ce mois-ci sa troisième et dernière année d’études d’économie et finances à la Catholic University of the Sacred Heart. Elle parle l’italien, l’anglais, l’espagnol et, à un moindre degré, le créole mauricien.
C’est ma maman qui m’emmenait à la piscine. Je n’ai pas pris du temps pour prendre goût à nager. » Sa meilleure performance en natation en Italie a été une place en finale au 200m des Youth Championships en 2019. Si à Milan elle est licenciée du club ACQUA 13, à Maurice elle est sociétaire du CNS Pamplemousses
BIO
Qu’en était-il de l’entente avec vos coéquipiers ?
Mon objectif est d’aider l’équipe au maximum. Cela étant dit, je vais continuer à m’entraîner avec mon club ici à Milan (ACQUA 13) comme je le fais à raison de deux heures et demie à trois heures, six fois par semaine. Sans compter des séances de gym.
D’ailleurs,(CNSP).
Quelles sont vos perspectives avec l’équipe de Maurice ?
J’étais quelque peu inquiète à l’approche de l’échéance. Dans le souci de bien faire, l’inquiétude figure parmi les éléments qui font partie de manière générale de la réaction de l’athlète, surtout à l’entame d’une compétition, peu importe son importance.
Réalisée par Danielo Ramsamy
Comme je l’ai dit précédemment, faire de mon mieux pour aider l’équipe. Il se trouve que les Jeux des îles de l’océan Indien en 2023 font partie de mes objectifs tout comme d’autres compétitions. Mais le tout repose sur ma progression à travers mes séances d’entraînement pour être encore plus percutante à l’avenir.
Être double vice-championne d’Afrique dès votre première participation, c’est tout de même une performance remarquable…
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Née en mai 2001 à Milan, Italie, de parents mauriciens venant de Mahébourg, Anishta Teeluck débute la natation à l’âge de 6 ans au sein du club Gis Milano. Depuis, elle est baignée dans cette discipline. Elle a pratiqué brièvement le volley-ball. A l’école, elle faisait de l’athlétisme, plus précisément les longues «distances.
Avant ces championnats d’Afrique, je nageais des kilomètres par jour, puis mon entraîneur a apporté une modification à mon programme afin que je me concentre beaucoup plus sur la nage dos. Mais, désormais, il sera aussi question de la nage libre.
L’entente a été bonne. Je les ai déjà côtoyés du fait que j’ai participé à deux compétitions avec mon club de Maurice, qui est le CNS Pamplemousses, en avril et juin derniers. Ensuite, nous étions régulièrement en contact via un groupe sur WhatsApp pour ceux concernés par les championnats d’Afrique. Nous avons participé au préalable à des visioconférences. Tout cela nous a permis de mieux nous connaître et a également favorisé la bonne cohésion du groupe.
Grâce à vos performances chronométriques, vous êtes désormais la dossiste titulaire de l’équipe de Maurice avec déjà deux records nationaux en poche…
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Ces championnats étaient pour moi en quelque sorte un test grandeur nature surtout pour la suite de ma présence au sein de l’équipe de Maurice. Je pense que mes résultats prouvent que j’y ai ma place.
Je dois faire ressortir que mes entraînements dépendent aussi de mon emploi du temps universitaire. Tout cela se fait en harmonie pour que l’un ne prenne pas le dessus sur l’autre.
Quel était votre état d’esprit avant ces championnats africains ?
Pour être honnête, j’étais un peu tendue dans la mesure où je savais pertinemment que pour cette première sélection, le pays attendait quelque chose de moi. En quelque sorte, je devais faire mes preuves pour justifier ma place en sélection non seulement en termes de chrono, mais surtout en tentant de faire un podium en Tunisie.
EmbouteilléeEauValspringdeSourceparEau Val Ltée - St. Hubert, Le Val Tel: 633 6162 - Email: valspring@intnet.mu 2382 Bataz Lontan Linz asorti, rob ek palto Letan lontan, lepok disko
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15ES CHAMPIONNATS D’AFRIQUE SENIORS NATATION
Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître pour Anishta Teeluck, une Mauricienne qui vit à Milan. En effet, pour sa première participation à une compétition sous le quadricolore, elle a fait parler d’elle en devenant double vice-championne d’Afrique et nouvelle recordwoman nationale du 100m et 200m dos.
’est avec trois médailles d’argent que Maurice a terminé les 15es championnats d’Afrique seniors de natation qui se sont tenus du 20 au 24 août à Tunis. Cette moisson a été rendue possible grâce à Anishta Teeluck, qui a décroché deux médailles d’argent, au 100m et 200m dos, alors qu’Alicia Kok Shun a pris la deuxième place dans la finale du 50m brasse.
ALICIA KOK SHUN ET ANISHTA TEELUCK OFFRENT TROIS MÉDAILLES D’ARGENT À MAURICE
Le bilan est satisfaisant. Pour rappel, lors de ces championnats africains, l’équipe de Maurice était représentée par quatre éléments ; outre Anishta Teeluck et Alicia Kok Shun, on y retrouvait Gregory Anodin et Jonathan Chung Yee.
A 17 ans, Alicia Kok Shun est vice-championne d’Afrique chez les seniors au 50m brasse.
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« Je suis très contente d’avoir offert à Maurice ces deux médailles. C’était un honneur de nager sous les couleurs du pays. J’ai connu une bonne participation », a fait ressortir cette dossiste de 21 ans qui ne compte pas rester sur sa performance réalisée à Tunis.
Quatrième en finale du 50m brasse lors des championnats d’Afrique juniors l’année dernière en Tunisie, Alicia Kok Shun, qui évolue toujours dans la catégorie « juniors », n’a pas raté le coche cette fois en montant sur le podium du 50m brasse (33:31) avec neuf centièmes de plus que la Sud-Africaine Emily Visagie, vainqueur de l’épreuve.
Ce temps de 33:31 est tout de même un nouveau record national pour les 17 ans à monter, alors qu’Alicia Kok Shun était elle-même détentrice du précédent record avec un chrono de 33:53 réalisé lors des 10es Jeux des îles de l’océan Indien en 2019.
« J’étais un peu nerveuse avant la finale puisque à l’issue des séries, mon temps était parmi les quatre meilleurs. Ce qui veut dire que les chances de monter sur le podium étaient dans le domaine du possible. J’ai tout donné en finale et je suis contente d’avoir remporté la médaille d’argent et d’être vice-championne d’Afrique », fait ressortir la benjamine de la délégation mauricienne qui s’était rendue à CeTunis.n’est
C’est la Mauricienne Doreen Tiborcz, membre du comité directeur de la Cana et celui de la Fina, qui a effectué la remise des médailles du 100m dos, épreuve dans laquelle Anishta Teeluck, à gauche sur le podium, a remporté la médaille d’argent.
Elle sera finalement médaillée d’argent au 200m dos avec un chrono de 2:19:01 et médaillée d’argent à nouveau au 100m en bouclant l’épreuve en 1:04:59. Ces deux chronos constituent du reste deux records nationaux. Deux épreuves enlevées par les Sud-Africaines Hannah Colleen Pearse (200m en 2:16:19) et Kerryn Herbst (100m en 1:03:34)
Par ailleurs, Maurice a pris la septième place lors du relais 4x100m 4 nages, épreuve dans laquelle ont évolué les quatre nageurs retenus pour ce rendez-vous africain, qui a vu la participation de 29 nations.
Désormais double vice-championne d’Afrique, Anishta Teeluck ne s’attendait pas à un début pareil dans un championnat au niveau continental, mais n’en était pas moins consciente que pour son premier bain avec l’équipe nationale, il fallait réaliser quelque chose. Elle a disputé quatre finales lors de ces joutes : 100m nage libre et les trois épreuves de dos (50m, 100m et 200m).
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En finale du 50m dos (30:88) et celle du 100m nage libre (59:90), elle a terminé chacune des deux épreuves à la sixième place. « J’espère faire mieux la prochaine fois, surtout en nage libre. »
qu’après sa participation aux Jeux du Commonwealth de Birmingham (28 juillet au 8 août) qu’Alicia s’est mise à pratiquer beaucoup plus régulièrement la brasse du fait qu’elle était concentrée spécifiquement sur le 50m et le 100m nage libre.
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE KICK-BOXING
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ANNAËLLE CORET PREMIER TITRE ET QUALIFICATION POUR LES WORLD COMBAT GAMES
Une performance qui reflète bien la bonne dynamique de la discipline qui, pour rappel, décroche régulièrement des podiums dans différents événements. Cependant, le fait marquant de ces résultats demeure la performance d’Annaëlle Coret, devenue championne d’Afrique (-56 kg) pour la première fois de sa carrière sportive.
e kick-boxing mauricien a frappé un grand coup lors des championnats d’Afrique qui se sont déroulés du 26 au 28 août dernier à Benoni en Afrique du Sud. Avec dix médailles, dont quatre d’or et une d’argent, et notamment un titre de championne d’Afrique, il faut dire que la délégation mauricienne, composée de 11 tireurs, s’en est sortie à bon compte lors de cette compétition dominée par les représentants du pays organisateur.
Elle a obtenu une première victoire par forfait de son adversaire nigériane lors des quarts de finale. En demifinale, elle s’est distinguée face à une Sud-Africaine avant de prendre le dessus sur une Égyptienne dans l’ultime combat. Avec ce titre, la Mauricienne a fait d’une pierre deux coups. En effet, en tant que championne d’Afrique, Annaëlle Coret obtient également sa qualification pour les 3es World Combat Games prévus en octobre 2023 à Riyad, en Arabie saoudite.
Depuis cette performance mondiale, Annaëlle Coret a gagné en maturité et en expérience. Ce qui constitue un avantage certain, même si ce n’est que sur le ring que l’on en saura plus. « Je pense à l’expérience acquise ces derniers temps. Je me sens plus en confiance et déterminée à affronter les adversaires dans ma catégorie, quelles qu’elles soient. »
Pour ce qui est des World Combat Games, dont l’organisation revient désormais à la Global Association of International Sports Federations, elle se dit prête à assumer ce défi mondial en tant que représentante du continent africain chez les -56 kg. Annaëlle Coret se retrouvera ainsi dans une catégorie qui regroupe les championnes de chaque continent. Seules des catégories spécifiques sont, en effet, concernées par ces jeux.
« Je dois me préparer davantage pour ce challenge. Ce sera de haute facture. Mais je serai au rendez-vous pour défendre les couleurs du continent avec honneur », ajoute la jeune athlète, qui est également vicechampionne du monde de low kick depuis octobre 2021.
Maurice compte aussi une vice-championne d’Afrique en la personne de Sibela Leelah (-48 kg). Les médaillés de bronze, au nombre de cinq, sont Stania Rathbone (-52 kg), Jean-Noël Ravina (-60 kg), Emmanuel Dalon (67 kg), Jérémie Rabais (-86 kg) et Shanick Cousine (+91 kg).
Les membres de la délégation de Maurice réunis pour la photo souvenir à l’issue des championnats.
« Je suis très satisfaite d’avoir eu ma première consécration africaine. A vrai dire, c’est le premier titre que je décroche de ma carrière. Jusqu’ici, je n’avais pu me classer que deuxième », fait ressortir la kick-boxeuse de 23 ans.
La délégation mauricienne est rentrée au pays avec dix médailles en poche : quatre d’or, une d’argent et cinq de bronze. Avec quatre champions d’Afrique et un vicechampion, il va sans dire que le kick-boxing continue de faire honneur au pays et aussi de s’imposer comme une des disciplines phares du paysage sportif local.
Les World Combat Games regroupent les disciplines suivantes : aïkido, boxe, bras de fer, judo, jiu-jitsu, karaté, kendo, kickboxing, muay thaï, sambo, savates, sumo, taekwondo, lutte et wushu.
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Les quatre titres sont à mettre au crédit de Cedrick Dinally (-51 kg), Annaëlle Coret (-56 kg), Jean-Michel Lisette (-63.5 kg) et Denovan Lisette (75 kg).
4 D’OR, 1 D’ARGENT, 5 DE BRONZE
Par la suite, nos représentants se sont donc rendus à Birmingham, en Angleterre, pour disputer les Jeux du Commonwealth. Évidemment, avec le niveau très élevé de la compétition avec notamment des coureurs qui prennent part chaque année au Tour de France et aux autres grands Tours, il était difficile pour les Mauriciens de rivaliser. Ils ont tout de même porté haut le maillot national à l’instar d’Alexandre Mayer, qui a fait momentanément partie du groupe de tête dans la course en ligne qui a eu lieu le dimanche 7 août.
TOUR DE LA RÉUNION
CYCLISME
DE GRANDES AMBITIONS POUR CHRISTOPHER LAGANE
a sélection masculine de Maurice enchaîne les épreuves de haut niveau. Cette fois, il s’agit du Tour de La Réunion, prévu du 17 au 25 septembre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la saison 2022 est bien plus chargée en événements que les deux dernières qui ont été grandement perturbées par la pandémie de Covid-19.
Les coureurs avaient effectué un stage d’une durée de trois semaines en France au mois de juillet et avaient pris part à six courses en Normandie et en Bretagne pour préparer de manière optimale les Jeux du Commonwealth. Christopher Lagane avait même remporté l’une de ces courses, le Grand Prix Cycliste de Percy-en-Normandie.
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LES MAURICIENNESCOUREUSES REPRÉSENTÉES POUR LA TOUTE PREMIÈRE FOIS
Il ne sera pas surprenant de le voir sur la plus haute marche du podium final du Tour de La Réunion.
Ce Tour féminin comprend cinq étapes et commence le 17 septembre avec un contre-la-montre individuel de 9,9 kilomètres au Port. Suivra la deuxième étape le lendemain sur 52,8 km entre Le Port et Saint-Paul. La compétition reprendra le mercredi 21 septembre avec la troisième étape longue de 47,2 km avec départ et arrivée au Tampon. Le samedi 24 est prévue la quatrième étape qui est un contre-la-montre individuel de 9 km à Bras-Panon alors que le dimanche 25, un circuit de 56 km (20 tours de 2,8 km) viendra clôturer l’épreuve. La distance totale à parcourir sera donc de 174,9 kilomètres.
Les coureurs sont rentrés à Maurice et ont entamé un nouveau cycle de préparation en vue du Tour de La Réunion 2022. Le directeur technique national (DTN) Trevor Court a retenu Christopher Lagane, Alexandre Mayer, Aurélien de Comarmond, Hanson Matombé et Thibault d’Unienville pour le rendez-vous réunionnais. Le premier nommé n’a plus disputé le Tour de La Réunion depuis son sacre en 2018 – le deuxième d’affilée après celui de 2017 – et veut bien figurer.
Le Tour de Maurice sera le dernier événement important du calendrier d’activités 2022 de la Fédération mauricienne de cyclisme. La 41e édition se tiendra du 18 au 22 octobre. Selon les informations, le tracé sera assez semblable à celui de l’année dernière. Il devrait donc y avoir six étapes en cinq jours de course. Le comité organisateur a eu plusieurs réunions et la liste des équipes participantes devrait être finalisée sous peu. Pour rappel, l’année dernière, c’est Christopher Lagane qui s’était imposé devant le Français Étienne Tortelier et Alexandre Mayer.
TOUR DE MAURICE 2022
DU 18 AU 22 OCTOBRE DU TOUR
Les ‘Elles du Tour’ sont une épreuve exclusivement réservée aux femmes introduite il y a peu par les organisateurs du Tour de La Réunion. Cette année, pour la première fois, une sélection mauricienne sera en lice. Elle se compose d’Aurélie Halbwachs-Lincoln, de Lucie de Marigny Lagesse et de Célia Halbwachs. La première nommée sera en quête d’un résultat alors que les deux autres concurrentes seront davantage en quête d’expérience, n’ayant débuté le cyclisme de compétition que récemment.
Il y a eu celles du 14 et du 21 août qui avaient eu lieu dans le nord de l’île, puis les deux étapes du Circuit de Riche en Eau durant le week-end du 27 et 28 août (contre-la-montre individuel et étape en ligne) avant sa démonstration dans le Trophée des Grimpeurs le samedi 3 septembre lors duquel il a établi un nouveau record de la montée de Bassin Blanc en 21 minutes et 51 secondes pour les 8,8 km.
ELLES
Quand on voit la forme qu’il possède actuellement, il est évident qu’il peut nourrir de grandes ambitions. Depuis son retour d’Angleterre, le cycliste du Faucon Flacq SC a remporté toutes les courses organisées localement.
e mois de décembre s’annonce riche en événements sportifs destinés aux jeunes que le pays aura le privilège d’accueillir. D’abord, du 4 au 11 sont prévus les 12es Jeux de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien), qui seront suivis des championnats d’Afrique de badminton U19, dont les compétitions se tiendront du 11 au 17 au centre national de badminton, à Rose-Hill. « C’est un honneur pour le pays de s’être vu confier l’organisation des championnats d’Afrique U19. Notre candidature a été retenue en raison de notre dossier qui répond favorablement aux critères établis pour accueillir un tel événement », déclare Rajen Pultoo, responsable du comité organisateur de ces championnats Membreafricains.de l’Association mauricienne de badminton (AMB) et du conseil de la Confédération africaine de badminton (CAB), Rajen Pultoo, qui a participé à l’assemblée générale de l’instance suprême du badminton continental les 25 et 26 juin dernier à Johannesburg, indique à Sport Together qu’en accueillant cette compétition, le pays se voit offrir une belle occasion de se repositionner sur le continent, surtout après la pandémie de AvantCovid-19.deprésenter sa candidature à la CAB pour ces championnats, l’AMB a eu au préalable l’aval du ministère des Sports. « Au nom de l’association, je remercie le ministère et également tous nos stakeholders pour leur soutien en prévision de ces championnats d’Afrique U19 », fait ressortir le dirigeant de Enl’AMB.vue de constituer la sélection qui représentera le quadricolore à ces championnats, l’AMB tient un tournoi de classement en guise de sélection afin de déterminer les six joueurs et les six joueuses qui feront partie de l’équipe nationale participant à ces championnats, qui devraient accueillir une dizaine d’autres pays.
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CHAMPIONNATS D’AFRIQUE 2022 U19 BADMINTON
LES COMPÉTITIONS PRÉVUES DU 11 AU 17 DÉCEMBRE
ATTRIBUÉEL’ORGANISATIONÀMAURICE,
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Les championnats d’Afrique U19 achevés, l’AMB enchaînera avec les Africa School Championships, du 19 au 22 décembre, toujours au centre national de badminton. Selon les organisateurs, chaque pays aura droit à deux équipes masculines et deux équipes féminines. Dans cette optique, l’AMB compte organiser un tournoi qualificatif à l’intention des collèges publics et privés du pays.
Rajen Pultoo, membre l’AMB et de la CAB, est responsable du comité d’organisation de ces championnats africains destinés aux jeunes.
ENCHAÎNER AVEC LES AFRICA SCHOOL CHAMPIONSHIPS
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Le journaliste sportif David Aiello animera cette formation qui devrait se tenir du 26 au 30 septembre.
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Ainsi donc, par le truchement de cette formation longtemps attendue, les journalistes sportifs locaux auront sans aucun doute une réelle occasion de mettre à l’épreuve leurs savoirs et d’acquérir davantage de compétences afin de mieux exercer leur métier, qui est d’informer le public.
près avoir préparé et animé une formation sur les ‘fake news’ en novembre de l’année dernière à l’intention des représentants des médias mauriciens spécialisés dans l’actualité générale, le journaliste sportif français de L’Équipe et formateur David Aiello a été de nouveau sollicité pour assurer une formation sur le journalisme sportif du 26 au 30 septembre prochain au River Court.
Durant cette formation, l’accent sera mis particulièrement sur le savoir, le savoir-faire et le faire-savoir. Cela en rapport avec les divers sujets qui seront abordés et sur lesquels le journaliste et formateur français va s’étendre.
LE SAVOIR ET LA CULTURE À L’ÉPREUVE
JOURNALISME SPORTIF FORMATION
Une initiative du Media Trust, en collaboration avec l’Institut Français de Maurice, cette formation est destinée aux journalistes ayant un minimum de cinq ans d’expérience, sans oublier une maîtrise de l’outil informatique.
« Se former au journalisme sportif multimédia : du savoirfaire au faire savoir ». Tel sera donc le thème de cette formation. Le numérique a, certes, révolutionné le paysage médiatique, notamment avec la rapidité de diffusion de l’information. Mais il convient de souligner que les principes journalistiques, voire la déontologie, ne devraient en aucun cas être mis à l’écart en dépit de la férocité de la compétition pour la diffusion de l’information.
La culture générale demeure cruciale pour ceux et celles exerçant cette profession. Certes, la culture est aussi vaste que diverse, mais l’acquisition d’un minimum permettrait aux journalistes de mieux s’orienter dans le traitement de leurs sujets afin de captiver les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Sans oublier les internautes, qui sont de plus en plus nombreux à attendre impatiemment les nouvelles ‘express’.
L’acquisition des compétences passera par une évaluation quotidienne, notamment avec la production de contenus en conditions réelles : compte-rendu de compétitions, commentaires de matchs, interviews, portraits et reportages.
Cette formation de cinq jours aura bien sa résonance sur le savoir-faire, le savoir-être et le faire-savoir. Sans oublier également, n’en déplaise à certains, le savoir-vivre.
Lors du match d’ouverture le 31 août, Maurice affrontait le Mozambique au Nelson Mandela Bay Stadium. Les
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Il n’y a évidemment pas eu de miracle au cours de cette sortie même si, dans l’ensemble, quelques améliorations ont été notées en attendant la prochaine sortie internationale prévue pour 2023 à l’occasion des 11es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) à Madagascar.
UN GROS DÉFICIT À COMBLER ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
près presque trois années sans disputer la moindre rencontre, les footballeuses mauriciennes de l’équipe nationale ont pu renouer avec leur passion le temps du Cosafa Women’s Championship qui s’est tenu en Afrique du Sud.
Les choses ont toutefois été différentes au match suivant puisque les Mauriciennes se sont montrées bien plus appliquées face à l’Afrique du Sud le 3 septembre au Madibaz Stadium. Une nouvelle fois, cependant, la défaite a pointé le bout de son nez au terme des 90 minutes avec un score de 4-0.
C’est avec courage que les représentantes du quadricolore se sont donc rendues en Afrique du Sud pour disputer l’édition 2022 du Cosafa Championship dans le groupe A. A leur tête, Anielle Collet. La sélectionneuse qui, du reste, a déjà été la cheville ouvrière pour l’équipe nationale féminine dans le passé.
FOOTBALL
Après trois ans sans jouer et sans une ligue féminine à Maurice, il serait forcément difficile pour les footballeuses locales d’avoir le rythme pour se mesurer à leurs adversaires. Sans compter le fait que le manque de frottement sur la scène internationale n’aide certainement pas.
La sélectionneuse nationale avait sensiblement reconduit le même 11 contre l’Angola dans le cadre du dernier match du groupe A. Une rencontre qui avait eu lieu le 6 septembre. La formation mauricienne n’a pas résisté aux assauts des Angolaises et s’est inclinée 3-0.
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L’équipe nationale féminine lors du récent Cosafa Women’s Championship en Afrique du Sud.
Il convient néanmoins de souligner que la sélection mauricienne a réalisé un match abouti ce jour-là puisqu’il y a eu moins d’approximations dans le jeu. Même au niveau de la construction, il y a eu du bon. Cela n’a toutefois pas empêché l’élimination des protégées d’Anielle Collet après deux revers autant de sorties.
Mauriciennes n’ont jamais pu opposer la moindre résistance contre les Mozambicaines en concédant logiquement une première défaite (5-0). Que ce soit dans l’impact physique, la vitesse d’exécution ou la précision dans les passes, il n’y a pas eu grand-chose à signaler.
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Jerusha Ramasawmy reste une des satisfactionsrarescôtémauricien.
Même si le Conseil international des Jeux n’a pas encore rendu de verdict final quant aux disciplines sportives qui seront retenues l’an prochain à Madagascar, c’est une certitude que le football féminin sera présent.
LE FOOT FÉMININ AUX JIOI
C’est dans cette optique d’ailleurs que nos compatriotes devront se préparer. Rappelons que le football féminin figurait au programme des JIOI en 2015 à La Réunion. C’est l’île sœur qui avait remporté la finale aux dépens de Madagascar. L’équipe de Maurice avait tour à tour été battue par Madagascar 5-0 et La Réunion 3-1. L’unique but mauricien était l’œuvre de Martine Kelly.
EN 9 MATCHES, 0 BUT POUR, 59 BUTS CONTRE
Sur ses neuf rencontres disputées lors de trois éditions du Cosafa Women’s Championship (2017, 2019 et 2022), Maurice n’est jamais parvenu à trouver le chemin des filets. L’équipe nationale a, en revanche, concédé un total de 59 buts. Ce qui démontre une nouvelle fois le long chemin qui reste à parcourir pour nos joueuses.
adagascar se prépare à accueillir les prochains Jeux des îles de l’océan Indien en 2023. Et pour se montrer à la hauteur de cette 11e édition, les autorités de la Grande île ont fait plus que mettre les petits plats dans les grands avec la rénovation du stade de Mahamas. Et c’est un véritable bijou architectural
JIOI 2023 FOCUS
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LE STADE DE MAHAMAS FAIT PEAU NEUVE
La différence est frappante. Pourtant, on ne s’y attend pas vraiment. C’est au détour d’une ruelle que nous tombons sur les premières vues de cette imposante structure. En fait, c’est le meilleur moyen qu’a trouvé l’État malgache pour rendre hommage aux Barea, l’équipe nationale de football, qui avait réussi l’exploit de se qualifier pour la
dont dispose désormais le peuple malgache avec le Kianja Barea ; autrement dit, le stade Barea.
Il se trouve que la structure elle-même a connu un lifting complet. Le projet, inauguré en grande pompe et livré le 4 septembre 2021, est du reste un projet présidentiel « dont la réalisation a été assurée sur financement propre de l’État malgache », peut-on ainsi lire sur le site de la présidence.
accompli et devrait servir de motivation pour les prochaines générations », explique un journaliste malgache.
Notre interlocuteur, le journaliste malgache, va plus loin. « C’est une promesse faite par Andry Rajoelina, le président malgache, qui a voulu doter le pays d’un stade aux normes de la FIFA. »
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Ce n’est donc pas un hasard si, au moment où nous nous trouvons à Tananarive, la capitale malgache, les visages des héros de l’épopée historique de 2019 ornent la façade du stade de Mahamas. « Ce que les garçons ont fait est juste énorme. En sus des résultats, ils ont uni tout un peuple derrière eux. Cela vient nous rappeler ce qu’ils ont
première fois de son histoire pour une Coupe d’Afrique des Nations. C’était lors de la 32e édition organisée par l’Égypte en 2019. Qui plus est, les footballeurs malgaches avaient atteint les quarts de finale.
Mais il n’y a pas que dans le fond que les choses ont changé. Dans la forme, cet immense chantier a vu la mise en application de normes internationales. Ainsi, les vestiaires, souvent qualifiés de « lugubres » par les joueurs
e remodelage du stade de Mahamas se révèle à divers niveaux. De 20 000 places auparavant, le Kianja Barea peut maintenant accueillir plus de 40 000 spectateurs (40 260 pour être exact). En outre, un tout nouveau tartan a été posé. Ce qui confirme que les cérémonies d’ouverture et de clôture des 11es JIOI se tiendront bel et bien à Mahamas. Qui plus est, la finale de football se tiendra aussi sur cette pelouse refaite.
et autres visiteurs, ont laissé la place à des espaces qui rappellent ceux que l’on trouve en Europe. « C’est un peu normal. Nous avons des joueurs qui jouent en Europe. En outre, ce sera le stade qui accueillera les matches internationaux. Donc, nous nous devions d’avoir un stade qui réponde aux normes fixées par les instances mondiales », ajoute notre interlocuteur.
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L’enceinte même du stade de Mahamas a aussi connu une refonte totale. Des terrains de basket-ball ont été aménagés. Un terrain d’entraînement, avec une pelouse synthétique, a aussi été installé, et d’autres facilités, pour la pétanque, notamment, ont été mises en place.
40 260 SPECTATEURS
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D’autres affichent la confiance, même si une pointe d’ironie se fait sentir dans leurs propos. « A quelques mois des Jeux, l’État annoncera que chaque discipline sera sous la tutelle d’un ministre, comme en 2007, et offrira des primes aux médaillés d’or. Alors, disons que nous sommes dans les temps. » Quoi qu’il en soit, le Kianja Barea est un véritable hommage à Madagascar et à la passion du peuple malgache pour le sport…
les travaux rejoignent les idées du chef d’État malgache, qui dit avoir une vision à long terme. « Nous devons voir grand. C’est dans ce stade que nous défendrons notre honneur et nos couleurs », a ainsi déclaré Andry Rajoelina.
« Mais pour les autres, c’est un peu le flou. Pour le moment, on sait seulement où se tiendront les compétitions. Mais rien de plus », dit un des journalistes rencontrés sur place.
Des propos repris par les journalistes que nous avons rencontrés. « Le stade de Mahamas était déjà imposant.
Maintenant, il est à l’image de l’ambition de Madagascar. Nous avons déjà accueilli les Jeux de la Francophonie en 1997. Nous pouvons espérer tenir les Jeux d’Afrique un jour.
C.O.
Et pourquoi donc ? Selon eux, à un an du grand rendezvous indianocéanique, il n’y a eu aucun regroupement parmi les disciplines concernées. Tout au plus, la Fédération malgache de basket-ball (FMBB) a tenu une première répétition avec la tenue de l’AfroBasket U18 hommes et dames du 4 au 14 août.
La réfection du stade de Mahamas aura coûté la bagatelle de 77 millions de dollars. Converti en ariary, la monnaie locale, ce chiffre donne encore plus le tournis. Et pour cause ! Cela fait un total de 280 milliards d’ariary. Et en roupies mauriciennes ? Presque Rs 3 milliards (Rs 2 990 198 752).
Si la presse a usé de titres les uns plus dithyrambiques que les autres, en revanche, entre eux, les journalistes ne se cachent pas pour dire que ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. Ils se défendent d’être antipatriotiques. « Nous sommes réalistes. »
Le remise des clés du stade relooké de Mahamas a eu lieu le jour même de l’inauguration de cette mégastructure. C’est la société chinoise China State Construction Overseas Development (CSCOD) qui a pris en charge la réalisation des Justement,travaux.
Pour le moment, à défaut des Jeux d’Afrique, Madagascar abritera, dans un peu moins d’un an, les 11es Jeux des îles de l’océan Indien. Pour la troisième fois de son histoire, la Grande île accueillera les sportifs de la région. Et c’est dans ce stade qu’ils assisteront à la cérémonie d’ouverture des Jeux...
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LA PRESSE PARTAGÉE
A PROJET COLOSSAL, ENVELOPPE COLOSSALE…
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Jean-Claude Ah Kang est un des éléments essentiels dans le dispositif de l’organisation et du déroulement des trails à Rodrigues.
PHOTOS Sainte-MarieJean-Nathaniel
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Lors d’une séance de marquages durant le balisage.
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Il est déjà à l’œuvre en marge du 13e Trail de Rodrigues, prévu pour le dimanche 6 novembre. Depuis quelque temps, il sillonne et balise les différents parcours entourant cet événement phare du calendrier de la Rod Trail Association Jean-Claude(RTA).aété
Ainsi donc, les deux membres de la RTA analysent en profondeur le parcours et apportent des modifications, si besoin est, afin de rendre un parcours davantage accessible, voire moins compliqué ou dangereux, pour le bien des participants et aussi pour le bon déroulement des compétitions.
TRAIL DE RODRIGUES
JEAN-CLAUDE AH KANG BALISEURL’INFATIGABLEAVISÉ
l joue un rôle relativement discret durant les trails, mais Jean-Claude Ah Kang, alias Hoareau, fait pourtant partie des éléments essentiels dans le dispositif de l’organisation et du déroulement des trails à Rodrigues. C’est lui qui a la responsabilité de baliser les tracés des différents parcours.
introduit dans l’organisation par Arnaud Meunier, membre de la RTA et directeur de course. Pour le baliseur, s’aventurer dans les bois, c’est tout bonnement une promenade de santé, au sens propre comme au figuré. Il connaît les bois et les sentiers de son île natale comme sa poche. La majeure partie du temps, il s’en va seul pour le balisage. Comme quoi, il n’y pas d’heure pour les braves.
« Il n’y pas de moment spécifique pour faire le balisage. Cela peut se faire à n’importe quel moment et aussi dépendant de mon emploi du temps. Il se peut que ce soit dans le courant de la journée, dans l’après-midi ou même le soir », indique ce mécanicien-entrepreneur dont le garage se situe à Campdu-Roi. Cela fait pratiquement six ans qu’il s’adonne à cette tâche. Le balisage, avance-t-il, ne comprend pas seulement les marquages mais consiste aussi à déblayer le sentier pour faciliter le passage des coureurs.
Une fois le balisage des parcours réalisé, le travail ne s’arrête pas pour autant. Il s’agit d’un exercice collectif. Le baliseur attitré de la RTA transmet les informations et les données à son ami Michaël Allet, vice-président de la RTA et designer des parcours.
La situation sanitaire étant retournée à la normale, notamment avec la levée des restrictions liées à la Covid-19, ce membre volontaire de la RTA et également
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aventures dans les bois relatives au balisage terminées, le travail ne s’arrête pas là pour Jean-Claude puisqu’il est aussi responsable d’une équipe ayant pour objectif de trouver entre 125 et 150 volontaires venant de diverses régions et de les canaliser sur les différents points
Par tradition plus que par obligation, Jean-Claude ne dort presque jamais à la veille du Trail de Rodrigues. Il est déjà sur ses jambes, comme Arnaud Meunier, dès 2 heures du matin pour les dernières vérifications et aussi pour s’assurer que les volontaires soient bien au poste convenu et que la logistique soit bien organisée.
Le baliseur de la RTA en discussion avec Michaël Allet, vicepresident de la RTA et designer des parcours.
Son travail se poursuit tout au long des différentes courses et même après les arrivées à la réserve François-Leguat, à Anse-Quitor. Tout ce travail et toute sa contribution, dit-il, ont en point commun une implacable détermination. Que l’on lit d’ailleurs aisément sur son visage !
amateur de sensations fortes à travers les courses de moto, met les bouchées doubles pour finaliser les différents parcours de la 13e édition du Trail de Rodrigues, qui comprendra pour la première fois une course longue de 73 km, le Trail du Hibou, sans compter les quatre autres épreuves traditionnelles. Ce qui constitue un autre challenge pour le comité organisateur, présidé par Aurèle André.
La veille du Trail de Rodrigues, son domicile à Mont-Lubin se transforme en quartier général des volontaires. Avec Nicole Labour et Darry Roussety, autres membres de la RTA, il anime un briefing et d’autres réunions de préparation pour s’assurer que chaque volontaire qui officiera soit au courant dans le moindre détail de son rôle et de ses responsabilités. C’est toujours chez lui que les volontaires prennent leur petit déjeuner avant chaque trail. Une partie de son garage sert aux réunions de la RTA et aussi pour stocker les matériels de la logistique.
durant les diverses épreuves du trail, que ce soit pour la ligue ou pour le grand trail.
S’agissant de son volontariat, Jean-Claude considère que c’est avant tout un devoir. « Comme le Trail de Rodrigues est une activité populaire et sert aussi à promouvoir l’île dans toute sa splendeur, il est impératif de contribuer autant que possible à cette belle cause. D’abord, il s’agit de faire de cet événement un succès sur toute la ligne et, en deuxième lieu, de continuer à faire progresser au maximum le trail de Rodrigues », précise ce membre du Rod Riders Club. Il a une pensée spéciale pour Rody Leveque, décédé trois ans de cela. Ce dernier l’accompagnait par moments pour le Unebalisage.foisles
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