Actives magazine - Décembre 2012

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handiski

ACCESSIBILITÉ : ça

bouge !

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LES 2 SAVOIE FONT FIGURE DE PIONNIERS. AUJOURD’HUI, GRÂCE AU SOUTIEN ACTIF DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES, LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP PEUVENT PROFITER PLEINEMENT DES JOIES DU SPORT D’HIVER. PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE, MATÉRIEL DE PLUS EN PLUS PERFORMANT, LE HANDISKI VIT UNE VÉRITABLE MUTATION DANS NOS MONTAGNES.

e handiski se démocratise. Aujourd’hui, une quarantaine de stations réparties sur nos 2 départements bénéficient d’équipements adaptés et d’un encadrement, professionnel ou bénévole. Et ce phénomène procède d’une véritable volonté des communes à accroître la qualité de leurs structures, et à offrir une plus grande accessibilité à leurs domaines. Les remontées mécaniques et le matériel évoluent, les restaurants d’altitude s’équipent. Et le handiski, qui fait partie de la Fédération Française du Handisport, compte chaque année plus de licenciés.

2015, L’ÉCHÉANCE Etablissements scolaires, musées, gymnases, tous les établissements ouverts

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au public ont jusqu’à 2015 pour devenir accessibles à tous. Stations de ski comprises, et certaines n’ont pas attendu l’échéance. En Savoie, le domaine de La Toussuire est une pionnière. Dès l’an 2000, la station profite du financement du Conseil Général de la Savoie pour s’équiper et entreprend les modifications sur le domaine. La station est bâtie sur un vieux modèle des années 30, difficile pour l’instant d’adapter toutes les structures. Mais le domaine skiable dans son ensemble est revalorisé. Stéphane Deroo, moniteur, en explique les enjeux : “Ce sont des enjeux humains et c’est une logique. C’est formidable de voir un enfant en situation de handicap découvrir les joies du sport d’hiver ! Et puis, ne nous voilons pas la face, le côté économique est à prendre en compte !”

LA FORMATION, UNE ÉTAPE IMPORTANTE

© D-Echelard

Par Pascale Godin

Moniteur accompagnateur de handiski exige une formation particulière, et Stéphane Deroo déplore qu’elle ne fasse pas partie de la formation classique : “C’est une approche du ski plus complexe, qui n’a rien à voir avec une heure de monitorat classique. Il serait bon que le cursus normal contienne un volet d’approche du handiski. Il existe des formations parallèles dans l’accompagnement et dans l’enseignement, mais pour l’instant, je pense que c’est encore une vocation.” D’autant que l’évolution constante du matériel et des techniques permet aujourd’hui à toute personne en situation de handicap de se confronter aux pistes et de vivre des sensations fortes. Ça bouge !

decembre 12

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