Magazine Il était une fois - Janvier 2025

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Janvier 2025

• Les maires de Saint-Lazare : Joseph Leduc

• Lancement du livre Patience vaincra — L’histoire de Saint-Lazare

• L’héritage de nos ancêtres

• Retraite de Daniel Bissonnette du musée de Vaudreuil-Soulanges

• Familles souches de Saint-Lazare : La famille Castonguay

• Les armoiries et devise de Saint-Lazare

• Un bunker à Saint-Lazare

Merci à Nos précieux collaborateurs

Il était une fois est le magazine historique de la Société historique de Saint-Lazare publié 3 fois par année, soit en janvier, mai et septembre.

Le contenu de cette publication peut être reproduit avec mention de la source à la condition expresse d’avoir obtenu, au préalable, la permission de la Société historique de Saint-Lazare.

Éditeur: Paul Lavigne

Correctrice: Lyne Boutin

L’adhésion est totalement gratuite pour devenir un membre civil à vie de la Société historique de Saint-Lazare. En devenant membre à vie, vous recevrez le lien électronique vers notre magazine 3 fois par année et vous bénéficierez de tarifs préférentiels pour nos événements.

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Dans le magazine ce mois-ci

Les maires de Saint-Lazare : Joseph Leduc

Lancement du livre Patience vaincra L’histoire de Saint-Lazare

L’héritage de nos ancêtres

Retraite de Daniel Bissonnette du musée de Vaudreuil-Soulanges

Familles souches de Saint-Lazare: La famille Castonguay

Les armoiries et la devise de SaintLazare

Un bunker à Saint-Lazare

Les tarifs pour devenir membre corporatif ou institutionnel de la Société historique de Saint-Lazare sont les suivants:

Membre OR (Publicité 1/4 page): $200.00 par année

Membre ARGENT (Publicité 1/8 page): $150.00 par année

Membre BRONZE (Publicité 1/16 page): $100.00 par année

Pour devenir membre corporatif ou institutionnel, veuillez vous informer au info@shsl.ca et nous vous présenterons tous les autres avantages.

Le conseil d’administration de la Société historique de Saint-Lazare

Président: Donald Simpson

Vice-présidente: Anick Chevrier

Trésorière: Emma Mergl

Secrétaire: Paul Lavigne

Administrateur: Robert Rozon

Administratrice: Manon Leroux

Administratrice: Gisèle Gareau

Administratrice: Lyne Arbec

Dans le cadre des commémorations entourant le 150e anniversaire de Saint-Lazare, la Société historique de Saint-Lazare profite de l’occasion pour souligner l’apport des maires qui ont marqué l’histoire de notre municipalité. Dans ce quatrième volet, nous soulignons l’apport et la vie de Joseph Leduc.

Les maires de Saint-Lazare Joseph Leduc

Maire de Saint-Lazare de 1923-1927 1931-1937

Par Paul Lavigne

Joseph Leduc est né le 18 juin 1889 à Saint-Lazare. Fils de Pascal Leduc et de Victorine Crevier, il épouse Marie-Joseph Couturier le 26 juillet 1909 à Saint-Lazare. Fermier et laitier, il a servi la ville de SaintLazare pendant plus de 45 ans, d'abord comme conseiller municipal de 1917 à 1920, puis comme maire de 1923 à 1927 et de 1931 à 1937, et enfin comme secrétaire-trésorier de 1937 à 1962. Il est décédé le 27 juillet 1967 et est enterré au cimetière de Saint-Lazare.

Joseph Leduc fut une figure marquante de la vie politique et civique de Saint-Lazare. Ayant occupé la fonction de maire pendant deux pé-

périodes clés, de 1923 à 1927 et à nouveau de 1931 à 1936, Leduc a joué un rôle central dans le développement de la communauté à une époque de grands changements économiques et sociaux. Son leadership se caractérisait par un engagement envers l'amélioration des infrastructures de la ville, le soutien aux entreprises locales et la gestion des défis posés par la Grande Dépression.

Premières années et contexte Joseph Leduc est né dans une famille profondément ancrée dans la communauté. Peu d'informations sont disponibles sur sa jeunesse, mais son enracinement régional et ses liens avec les industries locales l'aideront plus tard à comprendre les besoins spécifiques de Saint-Lazare et de ses habitants. À une époque où de nombreuses villes rurales du Québec étaient encore largement agricoles, Leduc comprenait l'importance de concilier les traditions agricoles de la ville avec la nécessité de modernisation et d'améliorations des infrastructures.

Saint-Lazare passait d'une communauté totalement rurale à une ville commençant à intégrer des commodités modernes. Son administration s'efforça d'améliorer les infrastructures de la ville, notamment les routes et les services publics, essentiels pour assurer une meilleure connectivité tant pour les habitants que pour les entreprises locales. Pendant son mandat, des travaux publics majeurs furent réalisés, essentiels au développement de la ville et pour attirer les investissements ainsi que les nouveaux habitants. Les efforts de Leduc ne se limitaient pas aux infrastructures physiques, mais incluaient aussi l'amélioration de la qualité de vie des résidents de Saint-Lazare. L'éducation était un enjeu important et il soutint le développement des écoles locales.

La Grande Dépression et son second mandat (1931 -1937).

Premier mandat de maire (19231927). Le premier mandat de Leduc en tant que maire débute en 1923, à une époque où

Le second mandat de Leduc en tant que maire coïncida avec l'une des périodes les plus difficiles de l'histoire moderne : la Grande Dépression. La récession économique mondiale eut un impact majeur sur les communautés rurales comme Saint-Lazare, dont l'économie reposait principalement sur l'agriculture et les petites industries locales. De nombreuses familles étaient en difficulté et le taux de chômage était élevé.

Le leadership de Leduc pendant cette période difficile fut crucial pour maintenir la stabilité et nourrir un esprit de communauté. Malgré les difficultés économiques, il s'efforça de maintenir les services publics et d'assurer la poursuite des projets d'infrastructures essentiels. Il se concentra sur le maintien des taxes municipales à un niveau bas, offrant un soulagement aux personnes touchées par la crise économique,

Joseph Leduc âgé de 20 ans

tout en continuant à pousser pour des projets de modernisation qui apporteraient des bénéfices à long terme à la ville. Son approche pragmatique permit à Saint-Lazare de traverser les pires années de la dépression, et la ville continua de croître, bien que plus lentement.

Joseph Leduc et son épouse

Marie-Joseph Couturier

L'impact de Joseph Leduc sur Saint-Lazare s'étend au-delà de son mandat de maire. Son leadership posa les bases de nombreuses infrastructures modernes de la ville et des services publics. Bien que son mandat n'ait pas été exempt de défis, notamment face aux difficultés économiques des années 1930, son dévouement à la communauté a contribué à faire de SaintLazare une ville plus connectée et résiliente. Aujourd'hui, l'héritage de Leduc est rappelé à Saint-Lazare comme celui d'un maire qui comprenait les besoins de ses concitoyens et travaillait sans relâche pour améliorer leurs conditions de vie. Son leadership fut crucial pendant une période de transformation, et son travail a ouvert la voie au développement futur de la ville. Le mandat de Joseph Leduc en tant que maire est un exemple de leadership local en période d'adversité et de changement, laissant une empreinte indélébile dans l’histoire de Saint-Lazare.

Merci à Nos précieux collaborateurs

Le conseil d’administration de la Société historique de Saint-Lazare (Donald Simpson, co-auteur, Manon Leroux, Emma Mergl, Gisèle Gareau, Lyne Arbec, Anick Chevrier, Robert Rozon et Paul Lavigne, coauteur) lors du lancement du livre Patience vaincra, L’histoire de Saint-Lazare, le 21 novembre 2024

Lancement du livre

Patience Vaincra, L’histoire de Saint-Lazare

C’est en présence de nombreux citoyens, d'élus, de représentants de la Caisse Desjardins de Vaudreuil-Soulanges, de Peter Schiefke, député fédéral de Vaudreuil-Soulanges et des médias que la SHSL présentait l’ouvrage tant attendu le 21 novembre dernier.

Titre qui reprend la devise de note ville, livre sur l’histoire de Saint-Lazare, lancé dans le cadre du 150e anniversaire de notre municipalité. Depuis 1975, l’année du centenaire Saint-Lazare, un premier carnet avait été écrit par Louise Chaîné. En 2000, pour le 125e, un livre de type album avait été rédigé par Céline Camirand.

Pour 2025, année du 150e, c'est un 3e livre, un ouvrage hors du commun, que nous inaugurons ce soir. Cette œuvre est le fruit d’une initiative de

Merci à Nos précieux collaborateurs

la SHSL et dont les auteurs sont nos collègues et amis Donald Simpson et Paul Lavigne.

Donald et Paul ont pu compter sur les membres du comité du livre qui ont collaboré aux recherches d’informations, d’archives et de photos pour les appuyer. On retrouve parmi ce groupe : Manon Leroux, Andrée-Anne Lavigne, François Bourbonnais, Éric Béliveau et moi-même.

Je dois vous dire que notre contribution est bien modeste à côté du travail titanesque qu’ont accompli Donald et Paul ! Ils en ont épluché des archives et des photos et ils en ont lu des documents et des découpures de journaux! C’est avec brio qu’ils ont assuré les délicates tâches d’écriture, de relecture et de correction de ce fabuleux recueil.

Donald et Paul ont passé au peigne fin toutes les archives sur Saint-Lazare : au centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges et chez Viva Média ; donc les tirages de L’écho, de L’étoile et de Première Édition. Comme on pouvait s’y attendre, des textes et certains numéros avaient été détruits ou perdus au fil du temps. Mais, dans mon ramassis personnel de documents accumulés, se trouvaient justement des articles et des photos non répertoriés ailleurs! Je suis contente et émue que des archives dont plusieurs ont été dé-

coupées et annotées des mains de ma mère et de mon père aient pu servir à la SHSL et au livre. C’est la même chose pour tous les gens de Saint -Lazare qui nous ont si généreusement partagé leurs trésors, leurs documents, photos et souvenirs conservés depuis longtemps.

Quelques mots au sujet des deux auteurs du livre :

Donald, c’est aussi mon cousin (nos mères sont sœurs) nos ressemblances ne se voient pas dans nos traits physiques, mais dans nos valeurs, nos intérêts et ce qui nous tient à cœur.

Donald est un des membres fondateurs de la Société historique de Saint-Lazare, créée en 2016 et il est le toujours actif au sein de l’organisme et en assure la présidence depuis 2018 avec distinction.

Natif de Saint-Lazare et issu de familles pionnières, Isaac Simpson, un des premiers colons de l’Angleterre à s’installer à Saint-Lazare en 1833 est son arrière-arrière-grand-père. Du côté maternel, les Bédard, 2 familles fondatrices éta-

Anick Chevrier, vice-présidente de la SHSL
Jean-Rey Ragazzi, Directeur général de la Fédération Histoire Québec

blies sur la Côte Saint-Charles. Il est passionné d’histoire, connaisseur et fervent promoteur du passé de Saint-Lazare et a également collaboré au sein du comité du livre du 125e en 2000.

• Bénévole pendant 22 années consécutives au sein du hockey mineur de la région :

• Entraîneur, hockey La presqu’île de 2001 à 2004,

• Président, hockey HRS 2004 à 2010

• Président, hockey des Trois Lacs 2010 à 2018

• Vice-président de l’Arsenal de 2013 à 2023

Jeune retraité du SPVM en 2022, il est rapidement recruté par le US State Department ; il entre en fonction quelques jours après avoir célébré son départ.

Il est également un époux et père de 2 enfants, Emily et William. Nous soulignons ici la compréhension et la grande complicité de son épouse Céline face aux nombreux domaines où Donald est impliqué!

Paul est originaire de Chibougamau, mais il a passé son enfance dans l’Outaouais. En 1998, lui et son épouse amménagent à Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, pour ensuite venir s’installer en 2010 à Saint-Lazare. Les aïeux de Paul s’étaient établis dans la Seigneurie de Vaudreuil et ses arrière-arrière-grands-parents paternels sont Jean-Baptiste Poudrette, dit Lavigne et Célanie Pilon. C’est d’ailleurs ce couple qui, en 1875,

a cédé les terres à la nouvelle paroisse de SaintLazare afin d’y ériger l’église, le presbytère et le cimetière.

Son arrière-grand-oncle Napoléon Lavigne, une figure bien connue au tournant du 20e siècle, était propriétaire d’une des scieries de SaintLazare et de l’Hôtel Lavigne situé au cœur du village qui est l’ancêtre du Bar Chez Maurice ;

Pour la petite histoire

C’est Roméo Chartrand qui avait acheté l’hôtel de Napoléon Lavigne. Roméo Chartrand lèguera l’entreprise à son fils Maurice qui garde les vocations d’hôtel-magasin-général et ajoutera plus tard l’espace bar-taverne et par la suite, l’aire discothèque-orchestres. Les 3e et 4e générations de Chartrand ont assuré le relais en faisant et maintenant l’endroit comme étant LE lieu de divertissement qu’on connaît toujours aujourd’hui pour son ambiance, son resto-pub, ses spectacles de musique et d’humour.

Revenons à Paul. Il a œuvré dans le milieu de l’aviation, au niveau du contrôle de la circulation aérienne et a terminé sa carrière en 2014 comme directeur canadien de la Sécurité dans l’aviation chez NAV Canada.

Donald Simpson et Paul Lavigne, les auteurs du livre Patience vaincra, L’histoire de SaintLazare
Geneviève Lachance, mairesse de SaintLazare lors du lancement.

Passionné de l’histoire du Québec, de VaudreuilSoulanges et particulièrement de Saint-Lazare, il est membre de plusieurs Sociétés historiques et de généalogie au Québec, il rejoint la SHSL en 2020 où il assure le secrétariat et l’édition de notre magazine.

Paul, président du comité du livre du 150e, est également président du comité des fêtes du 150e de SaintLazare et supervise tous les sous-comités ; une tâche énorme… et toujours assumée bénévolement.

En octobre 2021, il lance l’excellent roman historique

La Quête, L’Odyssée d’André Poutré, le premier tome d’une saga historique au sujet des ancêtres de nombreuses familles de la région. Dans ses temps libres, Paul se met à l’écriture du second roman…

Paul est parallèlement un époux, père de 3 enfants, Andrée-Anne, Marie-Annick et Alexandre et grandpère d’un petit fils, Benjamin. Nous saluons son épouse Lyne, elle aussi pour sa compréhension et sa grande complicité dans tous les projets où Paul est impliqué!

Je suis essoufflée juste à dresser un résumé des profils de Donald et Paul

Nous savons combien ils ont trimé fort depuis les dernières années à l’écriture et la réalisation du livre. C’est un travail de recherche et d’écriture de très longue haleine qui a nécessité des heures de leur temps.

Il faut une grande passion et une volonté affirmée de partager l’histoire de chez nous pour investir toutes ces énergies et mettre à profit les connaissances et les découvertes accumulées au fil du temps.

Depuis longtemps, la SHSL chérissait le rêve d’un livre pour le 150e. Ce projet est maintenant chose devenue réalité! C’est bien plus qu’un défi relevé : c’est un énorme aboutissement!

saluons votre engagement remarquable dans ce noble et beau projet et nous applaudissons le travail plus que formidable que vous avez fait. Vous êtes tous les deux, une source d’inspiration et de fierté pour la SHSL.

Merci! et bravo à vous deux!

Revenons sur les ouvrages qui ont été écrits sur l’histoire de Saint-Lazare

Le premier livre en 1975 lors du centenaire

C’est en 1975 qu’un premier livre faisant un tour d’horizon sur l’histoire de notre belle paroisse est écrit par madame Louise Chaîné. Elle avait été appuyée par un comité de recherche formé de Huguette Dunn et de Lise et Rachel Lauzon. La page couverture est ornée des armoiries et de la devise récemment créées en cette année du centenaire par Robert Rozon. Tous les exemplaires ont été vendus et ne sont plus disponibles. Il est cependant possible d’en consulter une sur place à la bibliothèque de Saint-Lazare ou d’en faire la lecture en version numérisée sur le site web de la ville de SaintLazare sous la rubrique « loisirs, sports et culture  » dans la catégorie « livres de Saint-Lazare ».

Le second livre en 2000 lors du 125e

En 2000, c’est un superbe livre de type album pour souligner les 125 ans de Saint-Lazare, qui

En mon nom et celui des collègues de la SHSL, nous

Livre commémoratif du 125e de Saint-Lazare, paru en 2000.

est rédigé par Céline Camirand, appuyée par un comité de recherche formé de Manon Leroux, Chantal Faubert, Gaëtan Ménard, Bertrand Myre, Roger Sénécal, Ralph et Donald Simpson. Ce livre présentait, entre autres, de nombreuses photos jusqu’à ce jour inédites ou peu connues du grand public. Tous les exemplaires ont été vendus et ne sont plus disponibles. Il est cependant possible d’en consulter une sur place à la bibliothèque de Saint-Lazare ou d’en faire la lecture en version numérisée sur le site web de la ville de Saint-Lazare sous la rubrique « loisirs, sports et culture » dans la catégorie « livres de SaintLazare ».

Rangée arrière : Roger Sénécal, Gaëtan Ménard, Donald Simpson, Bertrand Myre, au centre de part et d’autre : Chantal Faubert, Céline Camirand et devant : Manon Leroux, Ralph Simpson

Depuis plusieurs années, la SHSL et le comité de recherche pour le livre du 150e ont travaillé à rassembler des archives, des documents historiques, des photos et toutes les informations pertinentes afin de produire un recueil historique des plus complets sur l’histoire de Saint-Lazare.

Le titre du livre, reprend la devise de Saint-Lazare, en hommage à Robert Rozon, pour son legs historique puisqu’en 1975, il crée les armoiries et rédige la devise de Saint-Lazare : « Patience vaincra ».

L’ouvrage historique que nous présentons pour le 150e en est un des plus exhaustifs à ce jour. En effet, il relate notre histoire en commençant par les tout débuts ; avant l’arrivée des premiers colons en passant par l’époque où Saint-Lazare faisait partie intégrante de la Seigneurie de Vaudreuil jusqu’à ce qu’en 1854 la Seigneurie passe au comté de Vaudreuil et qu’en 1875 SaintLazare devienne une paroisse à part entière au sein du comté de Vaudreuil jusqu’à nos jours.

C’est l’œuvre inédite de Gisèle Lapalme, résidente et artiste-peintre et aquarelliste qui orne la jaquette du livre. La peinture, qui porte le titre « Au petit trot, les mémoires de SaintLazare » est une aquarelle d’une grande beauté où l’on peut admirer plusieurs spécificités qui caractérisent Saint-Lazare. La SHSL a fait l’acquisition de l’œuvre ainsi que des droits d’auteurs. Nous conserverons l’original qui sera éventuellement exposé dans un des édifices de la Ville.

Gisèle Lapalme, artiste Lazaroise
Livre commémorant les 150 ans de Saint-Lazare Patience vaincra, L’histoire de Saint-Lazare

Étant natif de Saint-Lazare, j’ai encore de beaux souvenirs du Saint-Lazare de ma jeunesse.

Héritage

de nos ancêtres

Je me souviens très bien de l’époque où l'on se promenait dans nos chemins paisibles à pied ou à vélo, qu’on se souciait beaucoup moins de l’achalandage du trafic. Du temps où l’on pouvait encore voir de magnifiques terres agricoles, des animaux en pâturage

Il fut un temps ou Saint-Lazare était beaucoup moins connu, un temps ou nos grandsparents et arrière-grands-parents cultivaient encore leurs terres. Un travail très dur, mais qui rendait combien fiers les gens du temps.

Ma grand-mère m’a raconté à plusieurs reprises la fierté que mon grand-père avait à regarder sa terre en faisant un détour après

Merci à Nos précieux collaborateurs

avoir été à la messe du dimanche. Des terres propres, entretenues avec des moyens très rudimentaires.

Imaginez labourer, roulotter, herser la terre, faucher les foins à l’aide de chevaux, et je n’ai pas besoin de vous dire qu’on devait marcher derrière les instruments pour effectuer le boulot. Pour désherber sous les clôtures ou en bas des fossés, c’était à l’aide de la faux à la main.

Le travail n’était jamais terminé, il fallait également songer à assurer l’entretien des terres, c’està-dire réparer une partie d’une clôture ou bien en restaurer une au complet, nettoyer et refaire les fossés de ligne pour aider au drainage naturel des terres. Il n’y avait jamais de temps de répit, l’hiver c’était la coupe de bois pour vendre ou bien pour ses propres besoins.

Mais être cultivateur voulait aussi dire avoir des animaux, bœufs, vaches, cochons, moutons,

poules, on pouvait ainsi subvenir à ses principaux besoins avec les produits de la terre.

Plusieurs avaient un travail à temps plein en plus.

Aujourd’hui, quand je me promène, j’ai encore les mêmes souvenirs, mais d’un paysage très différent. Le bois a repris son espace là où mes ancêtres avaient défriché de leurs mains à l’aide de chevaux ou de bœufs, des fossés de ligne sont laissés à eux-mêmes, des bords de chemin avec des arbres morts dont personne n’est responsable avec de la mauvaise herbe à la hauteur d’un homme, là où c’était fauché à la main. Des bâtiments à l’abandon, très souvent construits avec l’aide du voisinage

Et c’est là ma question, on a fait quoi avec l’héritage de nos ancêtres ? On doit écouter la chanson Dégénérations du groupe Mes Aieux afin de trouver la réponse.

Merci à Nos précieux collaborateurs

Retraite de Daniel Bissonnette, directeur du musée régional de Vaudreuil-Soulanges

Par Lyne Arbec

Pour diriger un musée, ça prend beaucoup de vision, de dévotion et surtout de la passion. La passion est cette émotion qui a guidé plusieurs de mes choix de carrière dans ma propre vie. Je vibre donc sur les mots de Daniel qui, avec les yeux remplis de cet enthousiasme, me raconte sa grande passion pour le musée. Daniel Bissonnette, directeur général du Musée Régional de Vaudreuil-Soulanges depuis 38 ans, a quitté ses fonctions à la fin de 2024 pour une retraite bien méritée après 40 ans de service au musée !

Son récit d’amour avec ce dernier débute alors lorsqu’il devient bénévole au musée afin d’accueillir, entre autres, les visiteurs. Il ne se doutait pas qu’il en cheminerait un jour pour en être son directeur. Un parcours d’études en histoire présageait déjà une carrière dans ce domaine et même ses emplois d’été tournaient autour du sujet à titre de guide à la pointe du moulin en 1980. Mais avec son BAC en enseignement, il croyait éduquer plutôt que gouverner et il ne s’imaginait jamais y rester pendant 4 décennies.

Daniel Bissonnette, Directeur du musée régional de Vaudreuil-Soulanges

Diriger, il l’a fait avec brio ! Quand j’ai demandé à Daniel sa plus grande fierté, la première chose qu’il lance spontanément est d’avoir bâti une organisation forte et loyale au fil des années. Pas étonnant alors que j’ai questionné l’équipe afin de savoir ce qu’ils appréciaient le plus de leur directeur, ils m’ont tous répondu « son leadership humain », qu’il était très facile d’approche et accessible. Ils m’ont tous aussi fait part de sa dévotion envers non seulement le musée, mais pour toute la région. Sa passion est contagieuse ont-ils dit ! On doit préciser que Daniel a toujours été ouvert aux suggestions et a sans cesse encouragé les initiatives de son équipe, composée maintenant d’une douzaine d’employés et d’une vingtaine de bénévoles. En 1997, on lui remet la distinction du mérite patrimonial et quelques années plus tard le prix Charles III.

On doit comprendre à priori que le musée régional n’est pas un organisme à but non lucratif, mais bien une entité sous gestion privée. Daniel a su le faire briller à travers plusieurs mandats qu’il a accepté de chapeauter et a fait partie de différentes associations connexes afin de tisser des liens avec les milieux municipaux, sociaux et gouvernementaux dont les chambres de commerce, les regroupements des gens d’affaires, le centre local de développement, le conseil des arts et de la culture, la société des musées du Québec, pour en nommer que quelques-uns ! En 2018, il crée un grand partenariat avec la ville de Pointe des cascades pour la réalisation du projet du Parc des Ancres qui connait un immense succès !

La bâtisse, aussi magnifique qu’elle soit, apporte non moins son lot de défis. Érigée en 1840, cette ancienne école de garçons de la rue Saint-Charles à Vaudreuil a non seulement été agrandi à quelques reprises, mais a dû subir de l’entretien et des restaurations très spécifiques au fil des années, bien que les plus gros travaux ont eu lieu au milieu des années 60 afin de transformer cette école en musée historique. C’est d’ailleurs pourquoi nous soulignons les 60 ans du musée en 2025. Une exposition a justement été montée au 1er étage à cet effet dans le but de permettre aux citoyens de bien comprendre son évolution. Daniel a su être ingénieux et persévérant pour trouver les fonds requis pour réaliser les tâches nécessaires tout au long de son mandat !

Et ce qui était au départ un établissement qui servait surtout à préserver le patrimoine régional, il a évolué en centre culturel où se déroulent des lancements, des expositions flottantes et une exposition permanente en constante mutation. Sans passer sous le silence le volet éducatif qu’il a su développer avec son équipe au fil du temps afin de recevoir les écoles ainsi que de livrer à celles-ci des trousses pédagogiques !

Daniel dit ne pas avoir vu les années passer ! Il a vraiment aimé le fait que ses journées étaient loin d’être routinières, comportaient beaucoup de défis et lui permettaient de faire preuve de beaucoup de créativité. Il ajoute même que ce fut un privilège d’avoir cet emploi. En 40 ans au musée, il a initié l’acquisition de plus de 8000 objets pour la collection et a chapeauté des centaines d’expositions. Il lègue donc à son successeur, Sébastien Daviau, un musée qui, disons-le fièrement, est l’un des plus respectés à la grandeur du Québec.

Daniel Bissonnette (INFOSuroit)

Familles souches de Saint-Lazare

La famille Castonguay

Par Donald Simpson

Famille fondatrice de Saint-Lazare

Au moment de la création de Saint-Lazare en 1875, plusieurs familles y sont déjà établies depuis environ 100 ans! La concession de la côte Saint-Louis est ouverte en 1774, tandis que celle de la côte Saint-Charles l'est en 1811.

Dans cette rubrique, je vous présente une de ces familles fondatrices, les Castonguay.

Le premier Castonguay

Gaston Guay est né le 4 septembre 1630 à Montreuilsous-Bois en France. Il est le fils de Mathieu Guay et de Nicole Adam. Celui-ci est vigneron et vers 1650 il épouse Jeanne Prévost à Montreuil-sous-Bois en France. Vers 1671, le couple immigre en NouvelleFrance.

Octave Castonguay (fils de Pierre Castonguay et Suzanne Brazeau) et sa seconde épouse

Pomela Martel

Le ménage s’établit dans la seigneurie de Gaudarville en 1673. En 1678, il achète la moitié du fief de SaintFrançois, près de Québec. Il sera par la suite connu comme le seigneur Gaston Guay.

Le couple aura un total de 7 enfants : Mathieu, Nicolas, Elizabeth, Marguerite, François, Jean-Baptiste et Charles. Charles étant le seul né en Nouvelle-France.

Gaston décèdera le 6 janvier 1682 et son épouse Jeanne le suivra en avril 1699. Tous deux sont inhumés à Québec.

Seconde génération :

Mathieu Guay est né le 12 novembre 1654 à Montreuilsous-Bois en France. Il est baptisé en la paroisse SaintPierre.

Celui-ci épousera Marguerite Balan le 17 août 1695 à Québec et le couple s’établira également dans la région de Québec. Préalablement à cette union, Mathieu avait marié Thérèse Poirier en 1681 et Anne Brisson en 1694.

Mathieu aura un total de 19 enfants avec ses trois épouses : François, Jean-François, Thérèse, Noël, Raymond, Charles, Anne-Félicité, René, MarieCharlotte, Geneviève, Claude-Catherine, VincentMathieu, Marguerite, Simon-Edmond, Marie, François, Pierre, Marie-Geneviève et Marie-Anne. La plupart de ceux-ci porteront dorénavant le patronyme Castonguay.

Mathieu décèdera le 4 juillet 1719, Anne le 27 novembre 1694, Thérèse le 26 septembre 1693, et Marguerite le 19 octobre 1758. Ils furent tous inhumés à Québec.

Troisième génération :

Vincent-Mathieu Guay, dit Castonguay, est né le 21 août 1700 et sera baptisé dans la paroisse de Québec.

Celui-ci épousera Marguerite Roy le 24 février 1727 en la paroisse Notre-Dame de Montréal et le couple aura 2 enfants : Marguerite et Pierre

Ce couple viendra s’installer dans la seigneurie de Montréal ou Vincent-Mathieu deviendra maçon.

Celui-ci décèdera le 2 décembre 1729 et Marguerite le précèdera le 26 février 1706. Les deux seront inhumés à Montréal.

Quatrième génération :

Pierre Castonguay, qui était forgeron, est né le 26 novembre 1729 dans la paroisse de Montréal. Celui-ci épousera Anastasie Raizenne le 12 octobre 1750 en la paroisse Notre-Dame de Montréal.

Le couple s’établira éventuellement dans la région d’Oka ou ils auront au moins six enfants dont : Marguerite, Marie-Louise, Pierre, Angélique, Marie-Amable et Jean-Baptiste.

Pierre décèdera le 15 mai 1811, Anastasie le précèdera le 29 octobre 1798 et tous les deux seront inhumés à Oka.

Cinquième génération

Pierre Castonguay est né le 18 août 1754 à Oka. Le 20 octobre 1777, il épousera Palagie Gauthier en la paroisse de Vaudreuil.

Le couple aura 12 enfants : Josephte, PierreBernard, Michel, Michel-Antoine, Rose, PierreLacroix, Pierre-Jean, Pascal, Pierre-Cyprien, Guillaume, Luc, et Adélaïde.

Il est le premier à s’établir sur le territoire de ce qui deviendra Saint-Lazare. Celui-ci, ainsi que son fils Pascal, apparaît comme résident de la côte Saint-Louis lors du recensement de 1825 et Pascal servira également pendant de la guerre de 1812.

Il décèdera le 14 février 1838 tandis que son épouse Palagie le précèdera d'un an. Les deux seront inhumés à Vaudreuil.

Sixième génération

Pierre-Lacroix Castonguay est né le 14 septembre 1788 à Vaudreuil. Le 17 février 1817, il épouse Josephte Desrochers en la paroisse de Vaudreuil et le couple aura 11 enfants : Pierre, Julienne, Cyprien, Calixte, Antoine, Hilaire, Octave, Mathilde, Anastasie, Moise et Emery.

Des 1831, ils apparaissent comme résidents de la côte Saint-Louis.

Il mourra le 1er mars 1873 et sera porté en terre à Vaudreuil tandis que Josephte, elle, décèdera le 27 octobre 1880 et sera inhumée à Saint-Lazare.

Septième génération

• Pierre Castonguay est né le 25 septembre 1818 à Vaudreuil et il épouse Suzanne Brazeau le 23 novembre 1847 à Vaudreuil. Le couple aura onze enfants : Pierre, Antoine, Octave, Evelina, Anastasie, Angélique, Emery, Anastasie, Zelima, Julie et Joseph. Pierre décèdera le 14 janvier 1886 et sera inhumé à Saint-Lazare.

• Cyprien Castonguay est né le 7 décembre 1822 à Vaudreuil et il épouse Célanie Roquebrune le 9 février 1847 en la paroisse de Vaudreuil. Il marie en secondes noces Mathilde Crevier le 22 juillet 1872 à Montréal. Il fut conseiller municipal de 1884 (Vaudreuil) à 1886 (Saint-Lazare). Cyprien aura 11 enfants avec ses deux conjointes : Cyprien, Célanie, Izaide, Pierre, MarieAzilda, Evangéliste, Philomène, Marie-Celima, Marie-Louise-Elisa, Paul et Marie-Louise-RoseAnna.

• Antoine Castonguay est né le 13 juin 1827 à Vaudreuil et il épouse Emmelie Dupont le 23 février 1852 en la paroisse de Vaudreuil.

Celui-ci était voyageur et le couple aura neuf enfants : Antoine, Elvina, Émelie, Isaïde, Ferdinand, Henriette, JosephEmery, Narcisse et Paul. Antoine décèdera le 18 octobre 1910, Emmelie le 18 décembre 1909 et tous les deux furent inhumés à Saint-Lazare.

• Octave Castonguay est né le 11 janvier 1832 dans la paroisse de Vaudreuil. Il épouse Julienne Leduc le 16 octobre 1857 en la paroisse de Vaudreuil. Il fut conseiller municipal de Saint-Lazare de 18861888 et le couple aura au moins trois enfants : Malvina-Alvina, Ovila et Clara. Octave décèdera le 17 mai 1912 et Julienne le 27 août 1900. Les deux seront enterrés à Saint-Lazare.

• Moise Castonguay est né le 29 septembre 1840 à Vaudreuil et il épouse Rosalie Chevalier le 12 septembre 1871 en la paroisse de Vaudreuil. Comme son frère Antoine, il était voyageur. Le couple aura cinq enfants : Jean-Baptiste, Rosalie, Isaïe, Guillaume-William et Clerilda. Moise décèdera le 11 décembre 1907, Rosalie le 20 juillet 1936 et le couple est inhumé à Saint-Lazare.

Paul Castonguay (fils d'Antoine Castonguay) avec son épouse Émelie Rozon et quelques-uns de leurs enfants.

• Emery Castonguay est né le 29 septembre 1840 à Vaudreuil (jumeau de Moise). Il épouse Philomène Rozon le 4 mars 1867 en la paroisse de Vaudreuil. Il fut conseiller municipal (SaintLazare) de 1875 à 1878 et maire de Saint-Lazare de 1880-1883. Le couple aura sept enfants : Emery, Alexandre, Paul, Ludger, Marie-Louise, Marie et Noé. Emery décèdera le 8 mai 1910, Philomène le 8 janvier 1929 et le couple est in-

Une histoire plutôt originale se cache derrière l’origine des Castonguay (et Gastonguay) du Québec. Alors que beaucoup de noms de famille témoignent d’un métier ou d’un lieu en lien avec nos différents pionniers, les Castonguay font bande à part.

Ces 6 familles fondatrices de Saint de la municipalité en 1875.

Leur nom vient littéralement de la combinaison du nom et prénom de leur ancêtre, un dénommé Gaston Guay! Selon les générations, certains descendants adopteront les noms de Gastonguay (nom toujours préhui), Gastongué puis Castonguay. À noter que le pionnier Gaston est ancêtre de nombreux Guay du Qué-

Le 27 septembre 1975, en compagnie de M. Roland Bédard, maire de l’époque, Robert Rozon participe au dévoilement officiel dans le cadre des fêtes du centenaire de SaintLazare et prend la pose à côté de l’œuvre.

Robert Rozon posant fièrement devant ses armoiries.

C'est à l'occasion de ses 100 ans que la Ville de Saint-Lazare s'est dotée d'armoiries. C'est à monsieur Robert Rozon que nous devons sa création en 1975 et la description qui suit : «  Patience vaincra » représente bien l'ardeur des dirigeants, citoyens et citoyennes de la ville de Saint-Lazare à préserver leur environnement, leurs institutions ainsi que leur identité propre.

Les armoiries et devise de Saint-Lazare

La bande symbolise la voie ferrée et la piste d'aviation, les trois coquilles (charges de la bande) représentent l'origine de la Ville de Saint -Lazare (dont le territoire était autrefois submergé par les eaux de la mer de Champlain) et les sources d'eau de la Ville. Au chef senestre de l'écu, une fleur de lys représente la population francophone et à dextre de la pointe, une rose représente l’élément canadien-anglais. Les branches auxquelles sont rattachées les feuilles d'érable et qui servent de soutien à l'écu symbolisent l'appartenance de notre ville au Canada tandis que les feuilles représentent les espaces verts et le caractère résidentiel de notre ville au

au Canada tandis que les feuilles représentent les espaces verts et le caractère résidentiel de notre ville. La couronne murale, dont l'écu est timbré, est l'emblème de la dignité et de la forteresse de la ville tandis que le buste de lion, qui surmonte la couronne murale signifie une ville naissante, le prestige, l’honneur et l’expansion croissante de notre ville.

Soulignons que M. Rozon et la ville ont pu compter sur les services d’accompagnement de la firme

Heraldic House of Montréal dans le processus de création des armoiries et de son homologation auprès des instances gouvernementales. La firme a également réalisé une sculpture de nos armoiries sur une pièce de chêne remise à la ville comme on peut voir sur la photo lors du dévoilement à l’hôtel de ville en septembre 1975.

Armoiries de Saint-Lazare sur plaque de chêne, préservées à l’Hôtel-de-Ville.

Le logo de la ville de Saint-Lazare, adopté en janvier 1993 et présenté par monsieur Terry Oliver, correspond aux caractéristiques particulières à Saint-Lazare, soit : l'eau souterraine, le sable, le couvert forestier et la qualité de vie environnementale de même que la vocation équestre.

En 2008, la Ville a révisé son logo afin de le rendre conforme aux exigences de l’Office québécois de la langue française. L’adjectif « saint » sera dorénavant écrit en toutes lettres.

La Ville a actualisé son logo, d’abord dans les tons de noir et blanc utilisé dans les différents écrits et parutions de la Ville.

Une récente version dans les tons de blanc, gris et noir est maintenant utilisée dans les différents écrits et parutions de la Ville.

Le logo et la devise de la SHSL

Le logo de la Société historique de SaintLazare a été réalisé par les membres du conseil d’administration et avec la collaboration d’Infografilm en 2019. Il a été inspiré des armoiries de Saint-Lazare qui avaient été réalisées par monsieur Robert Rozon de SaintLazare dans le cadre du centenaire de la municipalité en 1975.

Parchemin et devise : La devise de la Société historique de Saint-Lazare a été rédigée en 2019 par Anick Chevrier membre de l’exécutif, vice-présidente de la SHSL.

Les calendriers commémoratifs lancés par la SHSL de 2020 à 2025 marquaient le décompte

jusqu’au 150e de Saint-Lazare

Voilà notre dernière édition du calendrier commémoratif lancée pour 2025 ; année des 150 ans de notre municipalité. La Société historique de Saint-Lazare a pu mener ce projet grâce à la participation de commanditaires et d’une subvention de la ville. Cet article promotionnel nous a permis de nous faire connaître tout en permettant aux gens de mettre la main sur un item de collection qui regorge de photos d’archives très peu connues du public.

Une trouvaille inusitée en 2024 sur le territoire de Saint-Lazare

Source informations et photos : Robert Rozon

Été 2024, un abri « bunker » datant de la 2e guerre mondiale a été découvert sur la propriété d’un résident de Saint-Lazare. Notre collègue Robert Rozon a eu un accès privilégié à l’installation et obtenu l’autorisation de la photographier et obtenir l’autorisation pour la SHSL de partager les images. Afin de préserver la vie privée des propriétaires de l’endroit, Robert s’est engagé en son nom personnel et celui de la SHSL à garder le lieu et les identités de ces résidents anonymes.

Vue de face
Vue de face et côté supérieur
Vue de l’intérieur

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