C E D O S S I E R E S T F O U R N I PA R S M A R T M E D I A P U B L I S H I N G E T N ’ E S T PA S C O U V E R T PA R L A R E S P O N S A B I L I T É D E L A R É D A C T I O N D E L’ AV E N I R
NOTRE PLUS CHÈRE POSSESSION
SEPTEMBRE 2015
MAGGIE DE BLOCK Réformer et simplifier
DR. STEVEN LAUREYS Matière grise en tête
EXPERT Réussir avec sa différence
Ouïe
L’acouphène
Food
Manger ce qu’on peut
OLIVIER KAISEN
« La cardiologue qui m’a annoncé ma fin de carrière l’a fait avec clarté et élégance. J’ai apprécié »
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Santé des yeux
Tenons-les à l’œil PR
EMIUM
PA R T N E R
2 ÉDITO MAGGIE DE BLOCK
« Le patient est associé aux décisions » Les soins à la mesure du patient nécessitent une concertation entre le prestataire de soins et ce patient. Car si le prestataire est l’expert médical, le patient est expert de ce qu’il vit. Voilà pourquoi Maggie De Block veut accorder à ce dernier une place à part entière dans notre paysage de soins de santé. TEXTE MAGGIE DE BLOCK, MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ PUBLIQUE
activement sa santé, conjointement aces les prestataires de soins. Je veux stimuler cette dynamique. Nous mettons l’accent sur sa connaissance en matière de santé afin qu’il agisse en tenant compte des informations fournies par son prestataire de soins ou par les autorités. Cette démarche va bien au-delà d’une visite chez le docteur Google !
J
e place le patient au centre de ma politique. Je veux donc des soins de santé accessibles, abordables, de qualité, autant pour les patients que pour les pouvoirs publics. Pour y parvenir, nous devons réformer, simplifier et veiller à ce que chaque euro soit affecté à bon escient. L’ACCESSIBILITÉ IMPLIQUE AUSSI que le patient soit bien informé et qu’il puisse « co-gérer » sa santé. Aujourd’hui, le patient demande de l’information sur la meilleure qualité des soins, pour cogérer
À L’AVENIR, les prestataires de soins
devront encore plus qu’aujourd’hui informer leurs patients dans une langue compréhensible et correcte sur les traitements possibles, les effets attendus et les effets non désirés, le prix... Le patient pourra ainsi prendre ses responsabilités en ce qui concerne sa propre santé. JE PENSE AUSSI à la cogestion lorsque je constate à quel point les applications dans le domaine de la santé se sont multipliées dernièrement. Le marché est
PREMIUM PARTNER
inondé de gadgets servant à mesurer notre tension artérielle, notre pouls, et cætera.
Le patient pourra ainsi prendre ses responsabilités en ce qui concerne sa propre santé. CES TECHNOLOGIES OUVRENT de nouvelles
perspectives. Transmettre des informations de santé ciblées, envoyer et recevoir des rappels pour les médicaments, échanger des données sur la tension et d’autres paramètres : applications, gadgets et sites web rendent déjà tout cela possible. Il revient aux pouvoirs publics de structurer ces nouveau-
tés et de garantir la qualité des appareils et de l’enregistrement des données. Les prestataires de soins et les patients quant à eux doivent utiliser correctement les nouvelles applications. L’OBJECTIF FINAL EST que toutes les données de santé, y compris celles des applications approuvées, se retrouvent dans le dossier patient électronique (DPE). Ce DPE permet au patient de recevoir rapidement les soins les plus indiqués, même lorsqu’il est pris en charge par les urgences loin de chez lui. Néanmoins, ce n’est possible que si le patient donne à différents prestataires de soins son autorisation pour qu’ils puissent consulter et partager entre eux les données pertinentes de son DPE, ce que je conseille de faire à chaque citoyen belge. Vous pouvez donner vousmême cette autorisation sur le site web www.patientconsent.be ou demander à votre médecin traitant de s’en charger pour vous.
Bonne lecture
Eva Biltereyst, Project manager
ÉQUIPE FOKUSNOTRECORPS.BE
Project manager: Eva Biltereyst eva.biltereyst@smartmediaagency.be Country manager: Ellen D’hondt Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck, redactie@smartmediaagency.be Équipe éditoriale: Gabriel Hahn, David Hainaut Photo en couverture: Nico Van Dam Layout: Baïdy Ly Impression: Corelio Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Antwerpen, Tel +32 3 289 19 40, infos@smartmediaagency.be
À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom en matière de content marketing et de native advertising. Nos campagnes paraissent sous forme numérique mais également en format print dans les journaux majeurs. Une priorité mise sur le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre groupe cible. Grâce à nos contenus qualitatifs, nous veillons à ce que vos clients, nos lecteurs, passent à l’action.
La Ligue Alzheimer, association de patients, proches et professionnels, est active en Belgique dans la recherche, l’in(formation) et l’AIDE de proximité aux personnes concernées par une démence. L’objectif : la qualité de vie malgré la maladie. Aidez-nous à les aider ! BE89 3601 1596 3405 – plus d’informations : www.alzheimer.be
CONTENU 04 Les jeunes se font tirer l’oreille
10 Santé connecté
05 Rien que pour vos yeux
12 Réussir avec sa différence
06 Manger ce qu’on peut
13 Votre propre corps, le meilleur remède
08 Interview: Olivier Kaisen
14 La conscience naît dans le cerveau
04
04 1008
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Vivre de minéraux et d’eaux fraîches L’eau, essentielle à la vie L’eau est source de toute vie, elle est indispensable au bien être comme à la santé ! Saviez-vous que le corps humain est composé en grande majorité d’eau ? Et que son pourcentage dans l’organisme diminue avec les années ? Le petit corps du nourrisson en compte jusqu’à 75 % : un pourcentage qui passe à 60 % chez l’adulte et à 50 % chez la personne âgée.* C’est dire combien l’apport en eau est fondamental pour vivre en pleine santé.
1 L de VITTEL® couvre 30% de vos apports de référence en calcium.
Le besoin en eau varie en fonction de l’âge mais aussi du mode de vie. Boire un minimum d’1,5** litre, soit 8 verres d’eau, par jour constitue dès lors davantage qu’une bonne habitude, il s’agit d’un geste essentiel pour le corps. Pour les femmes enceintes et allaitantes la consommation journalière recommandée augmentera respectivement à 1,6 litre et à 2,1 litre d’eau par jour.*** * Jecquier et al. Water as an essential nutrient: the physiological basis of hydration. EJCN 2010, 64: 115-23 Mentes J. Orale hydration in older adults. AJN 2006; 106(6): 40-49 **Jequier E., Constant F. « Pourquoi faut-il boire de l’eau ? Pour maintenir la balance hydrique. » Cahiers de nutrition et diététique. Septembre 2009 : 44, 190-197. ***EFSA, 2010. Scientific opinion on dietary reference values for water.
A chaque eau sa saveur unique et ses effets bénéfiques 56% des apports de référence en calcium sont couverts en buvant 1L de CONTREX®
Mon Partenaire Minceur®. Source de vitalité.* L’eau trouve sa source au coeur des Vosges. Chargée de minéraux tout au long de son parcours souterrain de plusieurs années, l’eau de VITTEL® est reconnue pour ses bienfaits naturels par l’Académie de Médecine depuis 1903. 1.5L de VITTEL® permet de couvrir 45% des apports de référence en calcium (240 mg/l). 52% des consommateurs sont convaincus que VITTEL® est l’eau idéale lors d’activités sportives**. *Pour un mode de vie sain, mangez équilibré et varié. Consommer 2L d’eau toutes sources confondues contribue au maintien d’une fonction physique et d’une fonction cognitive normales. **GfK Tracking – Bilan annuel 2012
Reconnue depuis plus de 140 ans par l’Académie de Médecine, CONTREX® est l’eau reconnue complice de toutes les femmes. Boire 1.5L de CONTREX® aide à éliminer* et permet de couvrir 87% des apports de références en calcium et 29% de ceux en magnésium**, deux minéraux souvent déficitaires lorsque l’on fait attention à sa ligne.
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Unique à bien des égards. Déclarée d’utilité publique en 1903 et reconnue pour son goût unique, HÉPAR® est dotée d’une forte concentration en magnésium* (119mg/l).
POUR LA LIGNE, CERTAINEMENT, MAIS PAS SEULEMENT : CONTREX® peut également contribuer à diminuer le risque de déminéralisation osseuse liée à l’âge, telle l’ostéoporose : elle permet, en complément des produits laitiers, de contribuer à la couverture des besoins journaliers en calcium plus importants chez les personnes âgées. CONTREX® constitue le choix par excellence pour les femmes enceintes et allaitantes. Afin d’assurer le bon développement du foetus, il est recommandé de boire 1,6L d’eau pendant la grossesse et 2,1L d’eau pendant l’allaitement par jour. Ces périodes particulières de la vie demandent également davantage d’apports nutritionnels en calcium et magnésium. Le calcium est en effet nécessaire au maintien d’une ossature normale. Le magnésium quant à lui contribue notamment au fonctionnement normal du système nerveux. *Près de 9 femmes sur 10 déclarent que CONTREX® les aide à éliminer. Etude TNS Sofres 2008 sur 100 consommatrices régulières de CONTREX® de plus de 50 ans. ** calcium : 468 mg/l - Magnésium : 74.5 mg/l
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La consommation d’1 litre d’HEPAR® permet de couvrir 31% des apports de référence en magnésium et plus de 68% de ceux en calcium (549 mg/l). HÉPAR®, l’eau minérale naturelle par excellence, est bénéfique au transit intestinal** et notamment aux problèmes de constipation qui touchent une personne sur cinq, et plus encore pendant la grossesse où elle toucherait environ 30% des femmes enceintes***. HÉPAR® est la seule eau minérale naturelle a avoir prouvé cliniquement son effet sur le transit. Tout comme CONTREX® et VITTEL®, elle convient également pour un régime pauvre en sodium.**** *HÉPAR® est une eau minérale naturelle magnésienne **HÉPAR® peut être laxative. Boire 1L d’HÉPAR® par jour dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et d’un mode de vie sain. ***Environ 30% des femmes sont concernées par la constipation Traité d’Obstétrique. Pathologies digestives et grossesse.p.267-270. Ed Elsevier Masson, 2010 ****Dupont C, Campagne A, Constant F. Efficacy and safety of a magnesium sulfate-rich natural mineral water for patients with functional constipation. Clin Gastroenterol Hepatol., 2014;12:1280-7
4 FOCUS L’ACOUPHÈNE
Les jeunes se font tirer l’oreille Un concert, un lecteur MP3 vissé au tympan : attention aux décibels poussés à fond, ils sont dommageables pour l’audition. De plus en plus de jeunes souffrent d’acouphènes. Permanents ou intermittents, ceux-ci sont toujours dérangeants. Comment savoir si vous aussi êtes victime de ces sons lancinants ? TEXTE GABRIEL HAHN
J
ulien D., 26 ans, a fait partie pendant 3 ans d’un groupe de rock/metal. Répétant dans son garage sans aucune protection auditive, il souffre aujourd’hui d’acouphènes permanents. « Ma vie a ainsi pris un tournant. » L’acouphène, tinnitus en anglais, est une sensation auditive sous forme de sons, sifflements, tintements ou bruissements perçus uniquement par la personne affectée et qui n’a pas d’origine sonore. Signe potentiel d’une anomalie du système auditif, l’acouphène peut se déclarer de façon soudaine comme progressive. IL SE RÉVÈLE être soit un problème
isolé soit en lien avec une pathologie. On peut ainsi entendre un sifflement « dans l’oreille » ou « dans la tête » jour et nuit sans aucun stimulus sonore externe. « Je ne peux plus écouter de la musique comme tout le monde », dit Julien D. « Et j’ai dû limiter ma pratique du tennis car cela me fatigue trop. » Il doit se reposer très régulièrement dans un environnement sans bruit. « Et je porte presque tout le temps des bouchons d’oreille pour atténuer les sons ‘naturels’. » JULIEN D. n’est pas le seul qui souffre d’acouphènes. Une étude de l’Université d’Anvers en 2012 indique que 18 % des jeunes de notre pays souffrent de bourdonnements d’oreilles à la sortie d’un concert, d’une boîte de nuit ou
après écoute d’un lecteur MP3. Parmi eux, 2 sur 10 en subissent de façon permanente. D’après une étude récente de l’Université de Gand dirigée par Bart Vinck, les cas d’acouphènes ont progressé de 12 %. « L’oreille encaisse des doses de son et les accumule. Sur 100 personnes en club, peut-être seules 2 d’entre elles ressentent un souci instantanément. Mais d’autres sont touchées et emmagasinent des doses dont les dommages peuvent se manifester plus tard », explique Léon Delobbe, administrateur de l’association Belgique Acouphènes. « Si l’on écoute son MP3 puis que l’on va en concert ou en club, on multiplie les facteurs de risque.
Si l’on est fatigué ou enrhumé, les symptômes peuvent se déclencher plus facilement. » AU MOINS 1 jeune sur 5 serait concerné par les acouphènes en Belgique. Un véritable enjeu de santé publique. Le seuil de danger est estimé à 85 décibels. Un lecteur MP3 à volume maximum atteint 100 dB, l’équivalent d’un marteau-piqueur. Une discothèque, un concert développent 100 dB - 105 dB et un réacteur d’avion franchit le cap des 120 dB, seuil de la douleur. Les jeunes représentent donc une population particulièrement à risque. Deux types d’acouphènes sont à distinguer. Les acouphènes objectifs,
qui peuvent être perçus par des personnes extérieures. Les acouphènes subjectifs, 95 % des cas, sont uniquement ressentis par le patient touché. Chez les jeunes de moins de 25 ans, l’exposition au bruit intensif, prolongée ou répétée provoque de graves lésions, parfois irréversibles LES ACOUPHÈNES PEUVENT créer une
forme d’isolement social, entraîner une baisse des résultats scolaires et même mener à la dépression. Il est donc important de savoir comment vous en prémunir. Utilisez des bouchons d’oreilles en concert, en boîte de nuit et dans tout environnement bruyant. Dans ces situations,
faites des pauses de 10 min toutes les 45 min. Certaines boîtes de nuit, qui proposent un environnement mieux préservé des risques, ont créé le label Quality Nights en Belgique. Boire de l’alcool ou consommer des drogues atténue la sensation de douleur auditive mais n’en empêche pas les effets. Évitez l’exposition prolongée au bruit, réglez votre MP3 à un volume raisonnable. Contactez les groupes de parole organisés par les associations. Delobbe : « Ces groupes permettent de dédramatiser le phénomène, de se sentir moins seul en partageant son expérience, de mettre des mots sur les maux. » SI DES SYMPTÔMES apparaissent, les
Si l’on est fatigué ou enrhumé, les symptômes peuvent se déclencher plus facilement – Léon Delobbe
premières 24 h sont décisives. Reposez vos oreilles au calme. Si les acouphènes persistent, consultez en urgence un ORL spécialiste en la matière. Les médicaments existants s’avèrent efficaces s’ils sont pris dans les 24 h suivant le traumatisme. Une « thérapie acoustique d’habituation » peut être mise en place pour mieux vivre avec cet inconfort. Relaxation, acupuncture ou méditation peuvent également se révéler des solutions très efficaces. Consulter un spécialiste vous permettra d’adapter votre traitement. Il vous aidera dans les démarches à entreprendre pour vivre plus sereinement avec vos acouphènes.
FUTUR VISION 5
Chez nous, le nombre de cataractes a certainement augmenté par rapport à il y a 15 ou 20 ans – Bernard Mathys YEUX SAINS : QUELQUES CONSEILS…
Rien que pour vos yeux Ordinateurs, smartphones, tablettes numériques et télévisions : jamais nos yeux n’ont été autant sollicités. Pour certains spécialistes, ils seraient les grandes victimes de la vie moderne. Mais il y aussi de bonnes nouvelles. « Les choses vont s’améliorer dans les années à venir. » TEXTE DAVID HAINAUT
P
asser des heures devant un écran est devenu commun. Sollicités comme jamais, nos yeux en pâtissent. Plus vite fatigués, ils clignent moins, s’assèchent et s’irritent plus vite. Avec davantage de troubles de la vision, voire de maladies oculaires, à la clé. Lunettes et lentilles ne se sont jamais autant portées DE LA MÊME manière que la peau se ride, que les articulations se grippent ou que la colonne vertébrale se tasse, les yeux vieillissent – déjà – naturellement. On peut deviner les conséquences de l’usage intensif d’écrans. Sans même évoquer de facteurs aggravants – pollution, stress, variation de température – ou encore, les troubles de sommeil qui y sont souvent liés. SI L’EUROPE CONSTATE une
augmentation significative des troubles oculaires, certains pays d’Asie s’inquiètent au point de considérer la myopie comme une épidémie. Là-bas, 24 » des étudiants sont myopes au terme de leur secondaire avec, pour certains, de sérieux risques de cécité. L’utilisation accrue de téléviseurs et d’ordinateurs dans leur chambre n’y est pas étrangère. En France, selon l’Académie française d’ophtalmologie, la dégénérescence maculaire
liée à l’âge (DMLA), première cause de malvoyance là-bas, devrait doubler son nombre de victimes dans les 20 années à venir, avec 3.000.000 de personnes concernées en 2020. Soit plus du double qu’en 2000 ! L’UNIVERSITÉ DE CAMBRIDGE a mené
en 2012 une étude sur des enfants chinois, un groupe vivant à Singapour, un autre en Australie. Les premiers étaient sujets à 10 fois plus de troubles oculaires que les
seconds. Et pour cause, ceux de Singapour pratiquaient 3 h d’activité en plein air par semaine, contre 14 h chez les autres ! Le docteur Bernard Mathys, Secrétaire général de la BSCRS (Belgian Society of Cataract & Refractive Surgeons), fait le point en Belgique : « Ici, le nombre de cataractes a certainement augmenté par rapport à il y a 15 ou 20 ans, mais il est difficile d’établir que les facteurs environnementaux en soient l’unique raison : mieux
informés, les gens consultent plus tôt. Les opérations s’améliorent, aussi. » CHERCHEURS ET MÉDECINS du monde
Il est essentiel de travailler dans une pièce bien éclairée, en plaçant son écran si possible perpendiculaire à la fenêtre. Important aussi d’ajuster son siège pour pouvoir regarder par-dessus l’écran et s’habituer à cligner fréquemment des yeux. De même que faire des pauses régulières à l’extérieur, boire beaucoup d’eau – afin de rester hydraté –, maintenir une activité physique et une bonne hygiène de vie. En évitant les excès (cigarettes, alcool) et en privilégiant des nuits de 8h à 9h. Bonne nuit !
entier s’activent depuis quelques années : aux ÉtatsUnis, une technique permettrait à un écran de… corriger automatiquement les défauts de la vue de celui qui le regarde, sans l’apport de lentilles de contact ou de lunettes. EN CORÉE DU SUD, des chercheurs ont testé avec succès des lentilles intelligentes, dotées d’un afficheur à la manière des lunettes Google, qu’ils envisagent déjà de relier à une connexion sans fil via un smartphone. «D’une manière ou d’une autre, la médecine trouvera toujours une solution ou un remède aux problèmes qui se poseront de plus en plus, en faisant davantage de recherche ou de développement. Comme c’est le cas pour les troubles et maladies oculaires. On ne laissera bien sûr pas les choses aller comme ça », nous rassure encore le Docteur Mathys. EN ATTENDANT, les spécialistes
recommandent de faire contrôler sa vue annuellement. Mathys : « Attention, à moins d’une urgence, il faut en général compter de 3 à quatre 4 mois d’attente. » Nous voilà prévenus !
… ET QUELQUES ALIMENTS Si la célèbre carotte est bien connue pour améliorer la vue, prévenir la cataracte et même le cancer, les myrtilles, les oignons et les épinards sont tout aussi recommandables. Les noix du Brésil préviennent, elles aussi, la cataracte. Idem pour les fruits et les légumes frais, riches en glutathionne, un excellent antioxydant pour la santé de l’œil. Même chose pour une plante comme le curcuma. À noter que le pourpier, un légume souvent oublié, reste une source richissime en oméga-3. Bon appétit !
6 ACTUALITÉ CONTRAINTES ALIMENTAIRES
Manger ce qu’on peut Viande, lactose, gluten, arachides, sucre, graisses… Il s’avère parfois compliqué de surfer entre les aliments autorisés ou non, selon nos choix de vie, intolérances alimentaires et allergies. TEXTE GABRIEL HAHN
VERS DE NOUVEAUX TRAITEMENTS Et si l’avenir passait par l’ « immunothérapie épicutanée » ? Le laboratoire DBV a mis au point deux patchs nommés Viaskin Peanut traitant l’intolérance aux cacahuètes et Viaskin Milk pour l’intolérance au lait. Leur efficacité a été prouvée, ils seront commercialisés d’ici 5 ans d’abord aux États-Unis où l’arachide fait entre 100 et 150 morts par an. Le principe du patch est d’administrer une micro-dose d’allergène à travers la peau durant 3 ans. Infos : www.dbv-technologies.com
SANS GLUTEN MAIS PAS SEUL La maladie cœliaque (ou « cœliaquie ») est une maladie auto-immune définie par une intolérance aux aliments contenant du gluten. Son origine peut être génétique, infectieuse, virale ou bactérienne. Les personnes atteintes doivent suivre toute leur vie un régime strict sans gluten. L’allaitement maternel est reconnu comme une manière de s’en prémunir. La Société belge de la Cœliaquie informe les cœliaques, tient des permanences téléphoniques, publie le trimestriel Cœliaque-Info, distribue des produits sans gluten et organise une rencontre annuelle. Contact : asbl.sbc@gmail.com
V
égétariens et végétaliens, recherche d’un régime équilibré, allergies, intolérances alimentaires ou maladies comme le diabète sucré : le repas s’avère parfois un véritable casse-tête chinois.
SI VÉGÉTARIENS ET végétaliens font un choix strict, d’autres souhaitent simplement une alimentation équilibrée. Certains critères sont alors à respecter : variété d’aliments, quantités modérées, consommation régulière de fruits et légumes – qui diminuent le risque de maladies cardiovasculaires, de cancers et abaissent la pression sanguine – , alimentation riche en hydrates de carbone – comme des légumes secs, céréales, haricots, sucres, pain complet –, au moins 1,5 l de liquide par jour pour un adulte, et modération des graisses. Optez pour les produits bios et ceux des producteurs locaux qui garantissent fraîcheur et traçabilité. Marchés, petits commerçants et AMAP, paniers hebdomadaires d’aliments de saison et provenant des environs sont de bonnes résolutions.
générant des symptômes comme l’éternuement, la toux, les démangeaisons. L’intolérance alimentaire peut entraîner des symptômes identiques mais ne concerne pas le système immunitaire. Elle se définit par l’impossibilité pour l’organisme de digérer correctement une denrée. L’intolérant pourra donc consommer cette dernière à petites doses sans forcément s’exposer à de dramatiques conséquences. Ce n’est pas le cas pour l’intolérance aux sulfites et au gluten. SI UNE PERSONNE sur trois pense être al-
lergique, la prévalence de l’allergie n’est estimée qu’à environ 2 % de la population. Bien que la majorité des réactions allergiques restent bénignes, un nombre restreint d’individus s’expose à une réaction
parfois mortelle, l’anaphylaxie (diminution de la tension artérielle pouvant aller jusqu’à l’arrêt cardiaque). Certaines allergies ont la faculté de disparaître ou de s’estomper avec le temps comme celles au lait de vache et aux œufs. D’autres comme celles aux légumes, noix, poissons ou fruits de mer peuvent persister tout au long de la vie. À partir de 3 ans, 80 % à 90 % des enfants ne sont plus allergiques. Les enfants de parents ayant une allergie alimentaire ont deux fois plus de risques d’en présenter une à leur tour. PARMI LES INTOLÉRANCES les plus com-
munes, on trouve celle au lactose ou « sucre du lait ». La lactase, enzyme produite par l’intestin transforme le lactose en sucres
CÔTÉ INTERDICTIONS, il faut distinguer
l’allergie de l’intolérance alimentaire. L’allergie est une forme particulière d’intolérance, qui active le système immunitaire. Une protéine de l’aliment problématique, appelée allergène, envoie au système immunitaire le signal de libérer des anticorps. Ces derniers vont eux-mêmes lâcher des molécules, par exemple l’histamine,
À partir de 3 ans, 80 % à 90 % des enfants ne sont plus allergiques - Léon Delobbe
simples. Or 70 % de la population (5 » en Europe) n’en produit pas suffisamment. L’intolérance au gluten touche, elle, 1 personne sur 100. Il s’agit d’une maladie de l’intestin, certains ne tolérant pas cette protéine que l’on retrouve dans épeautre, froment, seigle, avoine et orge. Faiblesse, perte de poids, diarrhée et crampes abdominales : Mathieu M., 34 ans, a de l’expérience en cette matière. « J’ai découvert, il y a 5 ans, mon intolérance au gluten. Depuis, je ne fais plus mes courses ni la cuisine de la même manière. » Son tuyau ? «Les épiceries bios. Mais aussi les associations de malades qui s’indiquent les restaurants sans gluten ou les supermarchés proposant des produits adaptés. » ALIMENTAIRE, MON CHER Watson ! Comment mieux vivre avec ces contraintes ? Une fois qu’elle est identifiée, la seule façon de prévenir une allergie est d’éloigner l’allergène. Pour l’intolérance, une simple diminution des quantités ingérées peut s’avérer efficace. Bonne connaissance des aliments qui vous sont néfastes et lecture attentive des étiquettes alimentaires sont nécessaires. L’aide d’un diététicien peut s’avérer également précieuse. On prête à l’allaitement maternel le pouvoir de réduire les risques d’allergies. Bien cuire les aliments, préparer les plats soi-même, acheter des produits de qualité si on le peut, être vigilant au restaurant, autant de réflexes à privilégier.
Aubel, l’authenticité comme seule recette.
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8 INTERVIEW OLIVIER KAISEN
Arrêt… cardiaque Février 2014, la cardiologue est formelle : Olivier Kaisen, 31 ans, coureur professionnel chez Lotto, doit mettre fin à sa carrière. Il a bien rebondi depuis, retour sur cet épisode avec lui. TEXTE DAVID HAINAUT
D
es déboires financiers évités de justesse ; un nouveau métier ; un quotidien à partager avec sa championne de femme, coureuse cycliste, elle aussi ; et parfois un petit tour dans les coulisses du Tour pour saluer les copains. Aujourd’hui, l’ancien coureur a le cœur gros. Tellement gros qu’il doit le réentraîner, mais sans excès, pour éviter d’autres problèmes de santé.
Où en êtes-vous aujourd’hui ? « Je me sens bien. Après les quelques mois de doute qui ont suivi ma fin de carrière brutale, je suis délégué commercial pour la marque de vêtements que j’ai portée 9 ans chez les pros. Cette société recherchait quelqu’un de bilingue pouvant gérer le territoire wallon et luxembourgeois, cela tombait à pic pour chacun. Surtout que j’aime ce job ! »
C’est une aubaine d’avoir retrouvé un emploi un peu « cousin ». « C’est sûr, même si j’avais vécu quelques mois difficiles sur le plan humain juste avant. Mon ancien employeur avait garanti le paiement de mon contrat jusqu’à la fin du mois de décembre 2014. Mais l’a soudainement rompu en mai, une fois l’emballement médiatique autour de ma fin de carrière retombé. Je suis devenu chômeur du jour au lendemain. Pire, suite
PHOTO NICO VAN DAM
à des soucis administratifs, je n’ai reçu mes premiers émoluments qu’en octobre. Quand on a plusieurs prêts en cours, la vie peut vite s’avérer compliquée. »
Est-ce qu’aujourd’hui, vous gardez encore un œil sur ce qui se passe en vélo ? «Je lis et suis un peu, oui, mais sans être fanatique au point de regarder une course en entier à la télé. Notez, c’était déjà le cas quand j’étais coureur (sourire). »
Franchement, je ne retiens que du positif de mon passage chez les professionnels Cela dit, quand on vit avec une ancienne championne de Belgique (Ludivine Henrion, coureuse cycliste également, NDLR), on imagine qu’on parle encore souvent vélo à la maison… « On parle surtout de tout ce qui tourne autour du vélo, des coulisses. Moins des courses. Les commenter à la télévision, par exemple, ce ne serait pas vraiment mon truc. Mais la présence et le
soutien de Ludivine ont bien sûr été primordiaux pour garder le cap moralement. »
Pour en revenir à votre fin de carrière subite, vous aviez déclaré dans la presse avoir apprécié la manière dont les choses s’étaient produites. Que vouliez-vous dire ? « Mes premiers soucis cardiaques remontent exactement à novembre 2013. Chaque année, avec l’équipe, nous faisions des tests de routine au CHU de Liège. Moi, à partir de fin 2013, j’ai dû en refaire beaucoup d’autres. À force, la cardiologue est presque devenue une amie. Si, dans un premier temps, nous avions décidé que je pouvais continuer la compétition, dès la première course de 2014 (au Tour Down Under, en Australie, NDLR), je ne me suis pas bien senti du tout. J’ai pressenti la mauvaise nouvelle et c’est elle qui, avec plusieurs autres médecins, m’a rapidement annoncé mon arrêt définitif. Avec clarté et élégance. C’est cela que j’avais apprécié. »
Vous n’aviez jamais eu de souci particulier jusqu’à 30 ans. Comment une telle anomalie surgit-elle aussi tard ? « On ne le saura peut-être jamais. Un virus ? Le résultat de 10 ans d’efforts violents et répétés ? Avec le temps, une fibrose – une sorte de cicatrice – s’est posée sur le cœur. Comme si une couverture
Smoothie kaki, fraise et mandarine
Smoothie détoxifiant vert au fenouil et au céleri
Conseil petit-déjeuner
A utiliser pendant les 1 à 2 premiers mois
Ingrédients pour 1 personne 1/2 fenouil 1 grande branche de céleri 1/4 de citron vert 7 à 9 g de Total Detox Mix ou d’autres Super Foods verts Sel de l’Himalaya
Préparation 1. 2.
Poivre noir du moulin Poivre de Cayenne Poudre de paprika 1/2 cc de bouillon de légumes (option)
Centrifugez le fenouil, le citron vert et le céleri. Ajoutez le Total Detox, le bouillon de légumes et les épices.
Ingrédients pour 1 personne 1,5 dl de lait de riz ou de coco 1 à 2 mandarines 1 à 2 kakis 5 à 8 fraises séchées 20 g de mûres séchées 2 cuillers à soupe de yaourt
Aromatisants: jus d’1/2 à 1 citron vert 1 cc de poudre de lucuma ou de baobab 1 ct de pollen d’abeilles 1 cc de poudre de cacao poudre de vanille selon votre goût
Préparation 1. 2. 3. 4.
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« Un virus, peut-être 10 ans d’efforts violents et répétés, so
Faites macérer le Super Fruit la veille dans le lait de riz ou de coco. Coupez les fruits frais en morceaux, ajoutez le jus de citron vert et les Super Fruits macérés. Placez le tout dans un blender avec le yaourt entier et mélangez bien. Ajustez l’assaisonnement avec la vanille, le lucuma et la poudre de cacao non sucré.
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J’ai dû stopper le vélo par obligation. Non pas par choix, comme la plupart des coureurs l’enrobait, le rendant moins souple. Il était devenu complètement impossible de m’opérer. »
Vous devez continuer le sport ? «Oui. Mon cœur est devenu tellement gros qu’il faut le faire travailler pour qu’il diminue de taille petit à petit. Une sédentarité totale aurait pu poser d’autres problèmes. Je fais donc du vélo 2 à 3 fois par semaine. Avec plaisir car j’ai dû renoncer au cyclisme professionnel par obligation, contrairement à la plupart des coureurs qui, eux, font le choix d’arrêter autour de 40 ans. »
C’est certes arrivé tôt, mais ça aurait pu l’être encore plus ! « Oui, comme Niels Albert et, tout récemment, Romain Zingle qui ont rendu leur vélo à 28 ans. Je suis quand même déçu d’avoir dû arrêter à 31 ans, je me voyais bien finir à 35 ans minimum. »
Plus jeune, vous rêviez déjà de faire du vélo un métier ?
ont les causes possibles de mon arrêt »
« Même pas. Je jouais au football. Je me suis blessé et, pour que je reste actif pendant l’arrêt de foot, mon père – cyclotouriste –, m’a suggéré le vélo. Je pouvais pédaler malgré ma blessure. J’ai ensuite pratiqué les deux, avant d’opter pour le vélo. Je n’étais pas spécialement fort, régulièrement lâché dans les courses, même. J’ai
progressé coup de pédale par coup de pédale au point de me voir offrir, en 2005, un contrat professionnel chez RAGT, une équipe française. Une opportunité impossible à refuser. »
UN MOMENT DE PLAISIR
« Tout dépendrait des conditions, j’ai un boulot stable qui me plaît, une vie de famille, une petite fille. Alors, m’éloigner longtemps de la maison... Cela dit, j’ai connu récemment quelques expériences sympathiques, comme directeur de course au Tour de Namur ou chauffeur invité au Tour de Wallonie. »
Rituel incontournable pour maintenir une peau en parfaite santé, le soin du visage se généralise. Grâce aux évolutions des produits (cotons, lingettes…), cet instant, autrefois considéré comme rébarbatif, est devenu particulièrement plaisant! Utile, bien sûr, pour éliminer n’importe quel maquillage féminin, mais aussi toutes sortes d’impuretés accumulées au quotidien, l’hydratation de la peau est d’ailleurs pratiquée par de plus en plus d’hommes. De nombreux sportifs prennent volontiers soin de leur visage. Tel, peut-être, qu’Olivier Kaisen ! D’autant que sèche ou sensible, chaque peau peut facilement y trouver son compte.
…ainsi qu’une course qui porte votre nom.
N’OUBLIONS PAS…
Vous vous verriez revenir dans les pelotons ? Par exemple, dans l’encadrement d’une équipe.
«L’ancien Grand Prix de Hesbaye, qui se tient près de chez moi, une sorte de kermesse qui réunit élite et espoirs, avec presque 200 partants. C’est un ami qui l’organise, je l’ai autorisé à utiliser mon nom. »
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SMART FACT Si vous n’étiez pas devenu cycliste, vous seriez devenu…? « J’ai consacré tellement de temps au vélo, dès le plus jeune âge, que c’est difficile à dire. Devenir footballeur était néanmoins un premier rêve. »
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Cinq minutes quotidiennes peuvent suffire à cet exercice. Le soin du visage peut se pratiquer plusieurs fois par jour : il diminue le stress du quotidien et permet de s’évader en se retrouvant un instant seul. Certaines femmes avouent profiter de ce moment seule face au miroir comme une sorte de réconciliation ! Utilisez des produits appropriés, doux et frais afin d’éviter allergies ou irritations.
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10 UTILE GADGETS
Santé connectée
De plus en plus confronté aux nouvelles technologies, l’homme va voir émerger dans les années à venir une flopée d’inventions qui risquent de bousculer encore un peu plus son quotidien. Certains parlent déjà de « gadgétisation » du corps humain. Benoît Herman, coordinateur du Louvain Bionics, un centre d’expertise de l’UCL, lui, parle surtout de «révolution évidente dans le domaine médical actuel. » Et nous aiguille.
Tout dans la montre
Des smartphones révolutionnaires
Dans un futur plus ou moins proche, la montre connectée – dite intelligente – devrait plaire aux utilisateurs toujours plus nombreux de smartphones. Si certains modèles permettent déjà les paiements mobiles, adaptés pour les commerces, les magasins et les restaurants, d’autres fournissent des conseils précis d’entraînement. Mieux encore, la montre, disposant d’un GPS peut informer sur le nombre de pas effectués au quotidien, les calories brûlées, le rythme cardiaque, la température du corps ou la tension. Et donc devenir à terme un outil précieux pour la santé.
Le développement actuel des téléphones intelligents est tel qu’il risque de susciter à lui seul une minirévolution dans le domaine médical. Grâce à des applications déjà existantes, un patient, s’il a encodé certaines données, comme poids, tension, taux de sucre, pression de sang. peut être suivi à distance par son médecin. Aujourd’hui, certains téléphones calculent le pouls – avec l’index placé sur la caméra –, contrôlent le sommeil, évaluent la qualité de l’audition. Entre autres.
La magie des bracelets
Des organes bientôt imprimés
Moins coûteux et encombrant que la montre connectée, le bracelet électronique est en vogue. Un objet particulièrement plébiscité par les sportifs, ceux-ci pouvant utiliser des fonctionnalités allant bien au-delà du simple chrono: les calories, la distance, la fréquence cardiaque, le nombre de pas. Un véritable tracker d’activités très utile pour s’autoévaluer et même garder un œil sur sa santé, y compris au quotidien. Certains bracelets peuvent également vibrer en cas d’appel sur votre téléphone.
Spectaculaire invention de ces dernières années, l’imprimante 3D n’en est qu’à ses débuts. Si l’impression de prothèses en titane est en plein , le meilleur reste à venir avec l’impression… d’organes. Car, oui, en remplaçant cartouches d’encre et feuilles blanches par des cellules humaines et du collagène, l’assemblage du premier cœur humain transplantable en 3D sera possible d’ici quelques années. Des essais ont déjà été réussis, notamment sur un foie et une oreille. Réparable à l’infini, l’homme deviendra-t-il ainsi éternel ?
L’ère de la médecine robotisée
Une puce implantée dans votre corps
Même si son coût reste encore élevé, la chirurgie robotisée se développe partout dans le monde. Grosse machine dotée de quatre longs bras télécommandés, dont un avec une caméra, ce robot est maîtrisé par les chirurgiens via joysticks et pédales. Avec effets bénéfiques pour le patient : réduction des douleurs à long terme, cicatrices réduites et hospitalisation moins longue. Une aubaine pour les ablations de prostate, de tumeurs et utérus, entre autres. Et dire que cette chirurgie assistée n’en est, elle aussi, qu’à ses débuts.
Bientôt, grâce à une puce intelligente implantée sous la peau, il sera possible de commander l’ouverture d’une porte ou même d’effectuer un achat. Avec un dispositif aussi grand qu’un grain de riz, cette puce a déjà été testée en médecine. Une fois prescrite, elle pourra servir d’instrument de mesure de notre métabolisme. Par exemple pour le cholestérol, le glucose, le lactate, et cætera. En temps réel et avec plus de précision qu’une prise de sang. Une médecine personnalisée, utile pour les diagnostics et les dosages de médicaments.
TEXTE DAVID HAINAUT
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Serez-vous notre nouveau collègue ? Smart Media Agency Belgique SA est une entreprise média jeune en pleine croissance qui développe, produit et publie des suppléments thématiques pour la presse. Ces suppléments sont distribués via des magazines et des quotidiens de renom, comme Le Vif, L’Avenir, Knack, Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen en de Krant van West Vlaanderen. Smart Media se caractérise par une culture d’entreprise orientée prestations. Nous faisons de notre mieux pour être influents sur les marchés que nous sélectionnons. Smart Media a pour objectif de devenir rapidement un des acteurs de renom dans ce secteur en pleine croissance. Nous sommes pour l’instant présents en Suède, en Norvège, aux Pays-Bas, en Suisse et en Belgique. Fonction Vous réalisez un supplément, de A à Z. L’accent est essentiellement mis (85 %) sur les ventes à court terme où vous vendez des annonces de qualité. Vous travaillez en étroite collaboration avec deux journalistes qui écrivent des articles pour vous. Vous approuvez les articles et veillez également à obtenir une interview géniale d’une personnalité wallonne, qui sera à nouveau rédigée par un de nos journalistes. Vous êtes responsable de la recherche de clients potentiels, du contenu, de la production, des délais et du budget. Bref, un touche-à-tout, un manager. Pour connaître le succès, vous devrez travailler de façon structurée, stratégique et orientée objectif. Les ventes sont la clé du succès d’un supplément. Profil Vous êtes dans la démesure. Lors d’une balade à vélo avec des amis, vous faites toujours la course pour arriver le premier. Un jeu n’est amusant que si vous gagnez. Et si vous sortez avec des amis, on fait ce dont vous avez envie ou vous ne participez pas. Mais personne ne s’en irrite, car votre personnalité fantastique veille à ce que tout le monde vous apprécie. Par ailleurs, vous pensez plus vite et êtes plus stratège qu’un jeu d’échecs électronique. Pour chaque défi, vous trouvez une solution en une fraction de seconde.
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12 EXPERTS UNLIMITED
Réussir avec sa différence Un top joueur de tennis en fauteuil roulant, une comédienne née avec un bras incomplet et un acteur atteint du syndrome de Down. Au delà du handicap, ces trois-là ont en commun de réussir leurs vies professionnelle et privée avec leur différence. Habités d’une force et de convictions qui leur permettent de repousser les barrières du corps et de l’esprit. TEXTE GABRIEL HAHN
JOACHIM GÉRARD JOUEUR PROFESSIONNEL DE TENNIS EN FAUTEUIL ©BPC - LUC DEQUICK
MARIE LIMET AUTEUR ET COMÉDIENNE, NÉE AVEC UN BRAS INCOMPLET ©LAURA ZUALLAERT
PASCAL DUQUENNE ACTEUR DANS LE HUITIÈME JOUR ET ARTISTE ©CRÉAHM BRUXELLES
KLISON MAPRENI PARALYMPIEN EN GOALBALL ©OLIVIER PAPEGNIES
Au cours de votre vie, avez-vous perçu votre handicap comme une limite ?
« Bien sûr, il y a toujours une limite mais ce n’est pas un frein dans les activités que j’ai menées. Il y en a une dans la vie en général, la mienne est venue plus tôt avec mon handicap. Mais celle des gens sans handicap est finalement proche de la mienne. C’est tout à fait possible d’être au niveau des autres, en bossant on peut y arriver. »
« Oui, par exemple pour faire de la musique, du sport et certaines choses en cuisine. Au niveau professionnel, il y aussi des limites pour les jobs qui sollicitent le corps. Lors d’un remplacement en théâtre de rue, ça m’a énormément plu de faire partie d’un spectacle qui n’a rien à voir avec le handicap. L’air de rien, il y a encore du chemin à faire. Comme il a fallu un temps avant que les blacks, n’aient pas que des rôles de bad boys au cinéma. »
« Je suis trisomique, je n’aime pas le mot ‘handicapé’. Je préfère le ‘différent’, tout le monde est différent. J’ai ma famille, ma maman, mon papy, mon frère, je vis dans un appartement à Bruxelles. Je fais des courses, le ménage, je cuisine aussi, je regarde la télé. Je prends les transports en commun, le métro, le tram, le bus, le train aussi pour aller chez ma maman un week-end sur deux. J’apprends chaque jour à être autonome. Je m’amuse bien et j’ai des copains. »
« Dans une école normale qui n’est pas adaptée aux malvoyants. Or j’ai suivi ma scolarité dans une école spécialisée donc je n’avais pas vraiment de problèmes pour suivre. Je remarque maintenant que cela peut occasionner de petites perturbations. Lire au tableau ou prendre des notes par rapport aux inscriptions au tableau n’est pas toujours facile. Je ne suis pas aussi rapide qu’une personne sans handicap. Après il y a toujours une solution, la technologie, l’entraide avec les autres. Globalement tout est franchissable. »
Cette différence modifie-t-elle votre rapport au quotidien, l’organisation de votre vie ?
« Elle influe tous les jours mais on n’est pas des déchets. Il faut connaître ses limites et se dire qu’on peut le faire. Si on y arrive, c’est une chose en moins à adapter. La maison où j’habite est aménagée comme, par exemple, le plan de travail de la cuisine. Question déplacements, les transports en commun sont inadaptés en Belgique même si ça évolue vers plus d’accessibilité. Je préfère prendre ma voiture adaptée, c’est coûteux mais on a des aides. »
« Au quotidien, j’ai toujours essayé de me débrouiller seule et j’y arrive bien. Je bénéficie d’allocations d’intégration qui m’aident bien vu mon métier. Il y a toutefois une chose qui a beaucoup joué dans mon rapport au monde, c’est le regard des gens. Certains jours, ça me passe par-dessus la tête et, d’autres, ça me touche. Et c’est quelque chose qui n’aura pas de fin car il y aura toujours des gens qui ne m’ont jamais vue, qui seront curieux de cette différence. »
« Chez nous, quelqu’un nous montre comment ça marche. Parfois on va boire un verre, on sort (restaurant, cinéma, bowling). J’aime le sport, le football, la natation. Je m’entraîne pour les Jeux olympiques, j’ai plein de médailles, je suis un champion sur 25 m, 50 m et le relais. Je monte à cheval, je fais du ski, du tennis, du basket, de la voile. Je travaille aussi au Créahm-Bruxelles (asbl Créativité et Handicap mental Bruxelles, NDLR.) comme artiste. »
« Cela modifie mon rapport aux transports, à l’organisation d’une journée type. Quand je vais dans un endroit que je ne connais pas je m’y prends un peu plus à l’avance. Je regarde les alentours de l’endroit où je vais sur internet car je ne vois pas les plaques des rues. Ayant encore 1/10ème de vue j’arrive à lire sur internet même si j’utilise une loupe. J’essaye de connaître visuellement l’endroit. Je demande aussi aux personnes que je croise sur mon chemin. Souvent je rencontre quelqu’un qui est très content d’aider et en général cela se passe presque toujours très bien. »
Comment avez-vous réussi à faire de cette différence une force ?
« J’ai toujours voulu me dépasser et être au niveau des gens. Issu d’une famille sportive, je me suis naturellement mis au sport. Je suis un compétiteur, j’essaye de tout faire mieux que n’importe qui. Cela réduit un peu mon handicap. J’aime concocter de bons petits plats, de bons desserts, je passe des heures dans la salle de sport. Je ne veux pas me différencier mais montrer qu’on est pareils. Seul l’aspect physique change. Un handicap n’est pas une différence en soi. »
« Il est parfois difficile de savoir ce qui est lié au handicap. Ça a forgé mon caractère et une certaine sensibilité au monde. Très jeune, j’ai essayé de comprendre comment l’être humain fonctionne, pour m’adapter et me sentir appartenir. Ça m’a appris beaucoup de choses, de bonnes et de moins bonnes. Ça a donné lieu à un spectacle solo : ‘Tout le monde, ça n’existe pas’,qui a reçu un bel accueil du public et une reconnaissance au niveau professionnel. »
« J’aime tout, j’ai beaucoup voyagé. Au Créahm Bruxelles, tout le monde participe, dessine, on fait du théâtre. Je regarde toujours Le huitième jour avec émotion, c’est une belle histoire. Je vais faire un nouveau film avec Jaco Van Dormael. Je garde beaucoup de copains dans le cinéma, comme Michele Maes, Daniel Auteuil. Ma maman est très contente pour moi quand je joue, mon frère aussi. Je suis un artiste, je m’amuse et suis curieux de tout. »
« C’est paradoxal car mon handicap me gêne dans certaines tâches quotidiennes mais je lui dois beaucoup. Grâce à lui j’ai pu venir en Belgique, le sport m’a fait vivre des choses que des gens de mon âge ne vivront peut-être jamais. J’ai voyagé, communiqué avec beaucoup de personnes de cultures différentes ce qui est très enrichissant. Je dois vraiment beaucoup à mon handicap. Souvent on en parle entre amis et si je devais repartir de zéro et que je ne devais pas avoir de handicap je ne pense pas que cela m’irait. Je suis très content de ma vie actuelle. »
APPROFONDIR RECUPERER 13
Votre propre corps, le meilleur remède Le corps humain est une donnée miraculeuse, surtout parce que dans de nombreux cas il est capable d’assurer son autoguérison. De la production de nouvelles cellules, par la guérison de fractures au renouvellement de notre sang. TEXTE FLEUR BOURGEOIS
N
otre corps est composé de millions de cellules constituant les éléments de notre organisme. Chaque vie nait d’une seule cellule qui se divise continuellement jusqu’à ce qu’elles forment un homme parfait. Mais leur tâche ne se limite pas à cela. Tout au long de notre vie, elles assurent autant que possible notre équilibre. Les cellules ont la capacité de guérir et de produire de nouveaux exemplaires pour remplacer celles qui sont endommagées. C’EST POURQUOI NOTRE ORGANISME produit à chaque seconde 25 millions de nouvelles cellules. Bien que chaque jour de nombreuses cellules soient endommagées, notre organisme parvient toujours parfaitement à amortir le problème en les remplaçant directement. Mais parfois le destin nous mène à un accident, endommageant d’extrêmes quantités de cellules. Tudor Momoiu peut en témoigner. Le 20 octobre il fut renversé de son vélo en cours de route vers le travail. Depuis lors, il est paralysé à partir de la poitrine. Un coup dur tant au sens propre qu’au sens figuré. APRÈS UN ACCIDENT il est souvent nécessaire de suivre une rééducation. Dans ce cas, il s’agit toujours d’une approche multidisciplinaire impliquant la coopération de médecins, physiothérapeutes, ergothérapeutes, logopédistes, psychologues et assistants sociaux. Lors de la rééducation, les physiothérapeutes vont se
concentrer sur des exercices de mobilisation et/ou de renforcement musculaire, des exercices d’équilibre et des méthodes de traitement qui favorisent la circulation sanguine. Ces interventions renforcent le corps dans son processus de guérison et augmentent les
Pourtant, il est partiellement possible d’établir de nouvelles liaisons dans notre cerveau –Wouter Lambrecht chances de guérison des cellules. « Je monte tous les jours sur un vélo mécanique afin de maintenir mes muscles en mouvement, sinon ils vont s’atrophier », nous raconte Tudor Momoiu. « Je travaille très dur et je me repose suffisamment. Je sens que je fais des progrès et que je peux déjà à nouveau utiliser mes mains. La route est encore longue, mais pas impossible. » UN ACCIDENT est généralement
accompagné de fractures, de plaies ouvertes et de lésions cérébrales. Ainsi Tudor a gardé de son accident une sévère commotion cérébrale. Il s’en est rétabli en se reposant suffisamment. Seulement, le
traumatisme cérébral peut tout aussi bien être plus grave tandis que la victime se retrouve avec une lésion cérébrale permanente. Selon Wouter Lambrecht, neuropsychologue clinique, rattaché à l’unité NAH de PC Caritas et à la Pratique des Lésions Cérébrales, la plupart des études montrent qu’une fois les cellules du cerveau sont détruites ou endommagées, elles ne peuvent en majeur partie plus se régénérer. « Pourtant, il est partiellement possible d’établir de nouvelles liaisons dans notre cerveau, car certaines zones du cerveau peuvent compenser ou reprendre certaines fonctions des parties endommagées. » LORS D’UN ACCIDENT, les plaies
ouvertes saignantes, sont presque inévitables. À l’endroit de la blessure les vaisseaux sanguins vont se contracter pour arrêter le saignement. Ensuite, les plaquettes vont coaguler le sang pour former un bouchon au même endroit. Les globules blancs à leur tour, vont se rassembler pour détruire les cellules mortes. Ainsi, les substances mortes sont éliminées pour faire de la place aux nouvelles cellules. Ce processus remarquable et automatique s’arrête dès que la guérison est complète.
endommagées, comme celles de la peau, de la bouche, de l’intestin ou du sang. Voilà la raison pour laquelle le niveau du plasma est rétabli 24 heures après un don de sang. Ceux que cèdent des globules rouges par contre, devront attendre un peu plus longtemps, car de
Nous avons découvert que le sommeil est très important lorsqu’il s’agit de la récupération – Jan Bourgois plus grandes quantités sont extraites ce qui fait que vous devrez compter sur quatre à six semaines de rétablissement. LA FRACTURE d’un os guérit
également de soi-même, le plâtre emballant la partie fracturée, aide simplement à accélérer le processus de guérison. Et si nous sommes forcés de prendre des médicaments, ce sera seulement pour donner un coup de pouce à notre propre pouvoir de guérison.
CE PROCESSUS DE GUÉRISON ne
vaut pas seulement pour les blessures, mais il assure également le remplacement des nombreuses cellules mortes ou
BIEN QUE LE CORPS soit lui-même
capable d’assurer une partie importante d’auto-guérison, il existe quand-même
certains facteurs qui peuvent favoriser le rétablissement et la guérison, tels que le repos, le sommeil, l’alimentation et l’approvisionnement en eau. Le professeur Jan Bourgois, rattachée à la faculté des sciences de l’éducation physique et du sport de l’Université de Gand, est spécialisé dans la matière de la récupération des athlètes, mais là aussi s’appliquent des règles qui valent pour tout le monde. « Nous avons découvert que le sommeil est très important lorsqu’il s’agit de la récupération. Le sommeil est indispensable pour le rétablissement à la fois physique et psychologique ». LA MÊME CHOSE vaut pour la
nutrition ; une alimentation suffisante et variée est essentielle tout comme boire de quantité suffisante est essentiel pour l’hydratation. Bourgois: « L’avantage est que le suivi est facile, et qu’en plus, il est gratuit. » Cependant, il faut qu’il y ait un équilibre suffisant entre le repos et l’activité. Le manque d’exercice dans notre société est la principale raison pour laquelle nous sommes confrontés à une augmentation des maladies chroniques. Selon Jan Bourgois au point de vue évolutif, l’homme n’est génétiquement pas fait pour rester assis pendant toute la journée. Lorsque vous manquez d’exercice, l’organisme va commencer à protester parce qu’il ne produira pas certaines protéines dont il a justement besoin pour fonctionner convenablement.
14 CHRONIQUE DR STEVEN LAUREYS
La conscience naît dans le cerveau Comment se fait-il qu’un organe vivant puisse être la base de ce que nous sommes et définir notre être, nos pensées, nos sensations et émotions? La science peut-elle expliquer l’émergence de la vie et de la conscience? TEXTE DR STEVEN LAUREYS, AUTEUR* ET DIRECTEUR DE RECHERCHES FNRS, CHU ET UNIVERSITÉ DE LIÈGE
N
os atomes, notre ADN et nos organes ne sont pas autonomes, ils viennent à la vie dans notre corps, grâce à un mécanisme complexe d’échanges biochimiques. Les couplages physiques de ces particules constituent la vie. L’interaction dynamique entre ces différents niveaux, dans et entre les molécules, dans et entre les cellules, dans et entre les organes, donne vie à notre corps en tant qu’entité, dont le poste de contrôle central est le cerveau. CE CERVEAU se compose de cellules
cérébrales ou neurones. Dix-sept milliards de neurones interagissent au sein de notre matière grise par le biais de milliers de milliards de connexions dans notre matière blanche. Ces échanges électriques et neurochimiques cérébraux nous permettent de réfléchir, de percevoir, de ressentir du plaisir et de la douleur, bref d’être conscients. Nous pensons, sans avoir compris le mécanisme causal, que ces interactions physiques constituent notre état de conscience. LES RECHERCHES DE mon laboratoire à
l’Université et CHU de Liège ont démontré que la détérioration ou le rétablissement de la communication au niveau d’un réseau cortical spécifique influence notre contenu de conscience. Or la vie et la conscience ne peuvent
exister sans tous ces éléments matériels sous-jacents, mais ne peuvent pas non plus y être réduits. Le tout vaut plus que la somme de ses parties. LA PERCEPTION du plaisir ou de la dou-
leur, la conscience, tout comme la vie, sont des caractéristiques émergentes de systèmes biologiques complexes. On ne peut les réduire à la seule activité des cellules ou des molécules. Il s’agit d’une interaction ou d’une collaboration complexe et dynamique entre des parties qui engendrent une nouvelle fonction ou une nouvelle caractéristique. Tout comme les molécules d’eau qui se transforment en flocons de neige – c’est ce que nous appelons une propriété émergente, le principe fondamental de toute la création et de l’organisation de la matière et de l’énergie de l’univers. NOTRE CERVEAU et le code neuronal complexe de la conscience n’ont pas encore livré tous leurs secrets. Probablement, il faudra attendre patiemment les générations suivantes de neuroscientifiques passionnés et créatifs pour en savoir plus. La science, comme la vie, est un voyage, pas une destination.
*Un si brillant cerveau – Les états limites de conscience, éditions Odile Jacobs, collection Sciences.
Dix-sept milliards de neurones interagissent au sein de notre matière grise par le biais de milliers de milliards de connexions dans notre matière blanche
ADVERTORIAL
Le Réseau Santé Wallon (RSW) :
Inscrivez-vous ! La médecine évolue, la gestion de votre dossier médical aussi. Le Réseau Santé Wallon permet un échange informatisé d’informations (rapport d’hospitalisation, traitement en cours, résultat d’une prise de sang, radio ou scanner...) entre médecins pour un même patient. Il assure ainsi une prise en charge plus rapide et évite le temps (et l’argent) parfois perdu en examens inutiles. Inscrivez-vous, c’est gratuit !
Quelques exemples : vous rentrez chez vous après une hospitalisation et votre médecin généraliste doit assurer votre suivi, vous êtes victime d’un accident et transporté dans un hôpital qui n’a pas de dossier sur vous, ou plus simplement vous consultez différents médecins/centres de soins pour différentes pathologies… Le Réseau Santé Wallon (RSW) constitue une plate-forme informatique hautement sécurisée d’échanges d’informations médicales. Il permet le partage des documents vous concernant entre les médecins et les soignants qui vous prennent en charge, et ce uniquement dans le cadre de la continuité des soins.
Le patient reste maître du jeu En tant que patient, vous restez en permanence maître de votre dossier : outre un accès à l’index et prochainement au contenu des documents qui vous concernent, vous pouvez ajouter des informations dans votre dossier (nouveaux symptômes, remarque sur certains rapports…). Vous gérez vous-même l’accessibilité aux documents de votre dossier aux spécialistes de votre choix et pouvez à tout moment savoir qui les a consultés et quand. Vous pouvez aussi interdire l’accès à un médecin, voire vous désinscrire quand vous le souhaitez.
« Un gain de temps considérable » Président du RSW, le Dr Philippe Olivier illustre son utilité : « Prenons un patient dans le coma, accueilli en pleine nuit dans un service de soins intensifs. Imaginons que son dossier est tenu dans un autre hôpital et également chez son généraliste. Le réanimateur va alors pouvoir directement le consulter en ouvrant un onglet RSW, où il verra apparaître la liste exhaustive des examens qui ont été réalisés dans l’autre hôpital et par le médecin généraliste. Ce sera un gain de temps exceptionnel, qui donnera sans conteste plus de chance à ce patient de s’en sortir » On l’aura compris, l’apport du RSW permet ni plus ni moins de sauver des vies !
Une haute sécurisation reconnue Les accès aux documents médicaux sont autorisés uniquement aux médecins et soignants qui vous prennent en charge (lien thérapeutique obligatoire). Ils sont interdits aux médecins des assurances, mutuelles, employeurs, etc. Le système mémorise les échanges et les accès aux documents médicaux, la traçabilité est donc assurée. Le Réseau Santé Wallon respecte la loi sur les droits des patients et la loi relative à la protection de la vie privée, et dispose d’un service de médiation. Il a obtenu l’autorisation du conseil national de l’Ordre des médecins et de la Commission de la vie privée. Lancé en 2006, le RSW a été reconnu comme organisme d’intérêt public par le gouvernement wallon.
Convaincu(e) ? Inscrivez-vous ! L’inscription est gratuite. Elle peut se faire : directement en ligne sur www.rsw.be auprès des services administratifs des hôpitaux auprès de votre médecin généraliste auprès des mutuelles auprès du service administratif du RSW info@rsw.be + tél : 04 224 81 75
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