CE
DOSSIER
EST
PUBLIÉ
PA R
SMART
MEDIA
NOS AVANS L' RITCHESSE
ET
N'ENGAGE
NOVEMBRE 2015
PA S
LA
RESPONSABILITÉ
PASCALE DELCOMMINETTE La Wallonie, c'est sexy!
DES
ÉDITEURS
NI
DE
LA
SANG-HOON DEGEIMBRE Délices de notre terre
RÉDACTION
DU
VIF/L'EXPRESS
L'AMOUR FOU Au grand coeur wallon
Tourisme Un petit tour
Entreprendre Sans crise
Retour vers le futur
Les villes se modernisent
DÉBORAH FRANÇOIS
‘J'habite à Paris mais je reviens souvent à Liège pour ma
famille et mes amis. Et parce que j'aime ma région!’
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www.ouftitourisme.be © Gianni Di Puma ▪ GareSNCB de Liège-Guillemins - Arch.Ing Santiago CALATRAVA
2 ÉDITO PASCALE DELCOMMINETTE Bonne Lecture
La Wallonie, c'est sexy!
Eva Biltereyst, Project Manager
Fiabilité, traçabilité, conformité: la qualité constitue notre gage de crédibilité dans un univers hautement concurrentiel. Elle est le passeport à l’international de nos entreprises, chercheurs, créateurs pour perpétuer notre tradition d’ouverture sur le monde.
ÉQUIPE
TEXTE PASCALE DELCOMMINETTE, ADMINISTRATRICE GÉNÉRALE AWEX ET WBI
W
allonie-Bruxelles dans le monde recensent 109 attachés économiques et commerciaux, 5 prospecteurs « Invest », 18 délégations internationales, 6 agents de liaison scientifique, 14 bureaux APEFE (Association pour la Promotion de l'Éducation et de la Formation à l'Étranger) et 10 bureaux de promotion du tourisme. Résultat? Une présence sur plus de 120 pays. Notre objectif: positionner tous nos opérateurs économiques, scientifiques, académiques, culturels et touristiques dans leur développement à l’étranger.
POUR ASSURER LE succès et la survie de la qualité, nous devons viser l’excellence et répondre aux exigences d’un client ou d’un partenaire. La qualité se conjugue désormais en mode global. Elle se nourrit de concepts novateurs en technologies, design, marketing, management et environnement. En 2013, la Wallonie a été reconnue parmi 40 régions de l’UE, comme district européen de créativité. Une belle reconnaissance pour une région qui a fait de l'inventivité et l’innovation deux de ses principaux vecteurs de développement économique. POUR ARRIVER À SES FINS, la région a développé des pôles de compétitivité, soutenu des clusters, lancé des programmes comme Creative Wallonia, et aidé des pépites en croissance. La Wallonie s'est aussi inscrite dans un vaste plan d’intégration du numérique dans toutes les sphères sociétales: école, industrie, santé, culture, services publics ou bien-être en ville.
CONTENU
CES MESURES ENTRAÎNENT de profondes mutations. Elles doivent rendre notre région plus compétitive encore. Elle
La Wallonie est reconnue comme district européen de créativité qui ne manque pas d’atouts avec ses universités, sa main d’œuvre, ses capacités technologiques, sa position géographique, son cadre de vie, ses 30 restaurants étoilés ou sa multiculturalité. Toutes ces conditions séduisent notre clientèle étrangère comme les investisseurs (26.000 emplois créés et 10,6 milliards injectés depuis 2000), les touristes (5,3 millions de nuitées en
2014) et les étudiants (38.800 en 2014). Sans oublier l’exportation! En moyenne les entreprises wallonnes réalisent 70% de leur chiffre d'affaires à l'étranger, soit plus de deux fois la moyenne de l'UE. UNE GRANDE PARTIE de l’internationalisation est réalisée grâce à des multinationales et des PME spécialisées dans le secteur industriel. Les produits médicaux représentent 25% de l’export. Cependant, la mise en marché concerne aussi nos milieux culturels, à travers le cinéma et l’animation, qui combinent talents et technologies audiovisuelles. 'WALLONIE DESTINATION QUALITÉ', tel est l'intitulé du récent label donné par les responsables du tourisme. 'Wallonie, ouverte sur le monde', c'est le positionnement phare défini par le cabinet de conseil McKinsey. Ces deux logiques sont indissociables et doivent s’imposer à tout acteur impliqué dans l’attractivité de notre territoire, comme à tout partenaire étranger, telle une source d’inspiration!
Project Manager: Eva Biltereyst Country Manager: Ellen D’hondt Rédacteur en chef: Elke Ramsdonck, redactie@smartmediaagency.be Équipe éditoriale: Bastien Craninx, David Hainaut, Cécile De Forton, Frédéric Vandecasserie Photo en couverture: ©François Berthier Layout: Baïdy Ly Impression: Roularta Smart Media Agency BE Leysstraat 27, 2000 Anvers, Tel +32 3 289 19 40, meerinfo@smartmediaagency.be
À PROPOS DE SMART MEDIA Smart Media est un acteur de renom en matière de content marketing et de native advertising. Nos campagnes paraissent sous forme numérique mais également en format print dans les journaux majeurs. Une priorité mise sur le sujet, des médias créatifs: ce sont nos ingrédients pour vous assurer une visibilité percutante auprès de votre groupe cible. Grâce à nos contenus qualitatifs, nous veillons à ce que vos clients, nos lecteurs, passent à l'action.
PREMIUM PARTNER
04 Ma petite entreprise sans crise
« Faire de la Wallonie une terre d’Excellence »
05 Retour vers le futur 06 Un petit tour en Wallonie 08 Interview: Déborah François
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Fondé en 1999, Le Mouvement Wallon pour la Qualité est une plate-forme de compétences, de savoirs et de pratiques en gestion de la Qualité. Il est actif dans tous les secteurs d’activités et est un acteur et partenaire du développement de la Wallonie.
10 La Wallonie dans l'assiette 12 Des personnalités au grand coeur wallon 14 La modestie, c'est fini!
Nos campagnes ont tant à vous offrir ! La Wallonie, terre naturelle de saveurs, de culture et de patrimoine riche d’histoire… C’est dans cette région aux multiples facettes qu’Accueil Champêtre en Wallonie propose une multitude d’activités à la ferme et à la campagne. En famille ou entre amis venez jouer un golf champêtre au milieu des vaches qui, attisées par leur curiosité, n’hésiteront pas à s’approcher. Pour les plus sportifs, des circuits à vélo vous proposent de découvrir la région. Les plus gourmands seront ravis de découvrir de nombreux produits fermiers et régionaux dans nos magasins pour mitonner de bons repas. Et si
la perspective de cuisiner ne vous tente pas nos restaurants à la ferme pourront ravir vos sens. Enfin, nos gîtes et chambres d’hôtes vous accueilleront pour vos courts ou longs séjours à deux ou en groupe. Vous souhaitez sortir des sentiers battus, découvrir un hébergement atypique, original, ludique ? Les hébergements insolites sont faits pour vous. Que vous rêviez d’être Robinson, Geronimo ou simplement d’avoir la tête dans les étoiles, vous reviendrez comblés de cette expérience unique. Pour les plus jeunes, Accueil Champêtre en Wallonie propose son réseau de fermes pédagogiques
qui accueillent les écoles tout au long de l’année et proposent des stages durant les congés. Enfin, certaines fermes proposent l’organisation de fêtes d’anniversaire pour vos enfants et leurs amis. Accueil Champêtre en Wallonie, c’est la promesse d’un accueil authentique, convivial et chaleureux dans des cadres d’exception. En choisissant un hébergement à la ferme, vous aurez en outre, la possibilité de rencontrer et d’échanger avec les propriétaires et pourquoi pas suivre l’agriculteur pour une visite personnalisée. Pour toutes vos envies, découvrez notre offre sur www.accueilchampetre.be
Un label pour la qualité de la Wallonie D
epuis un peu plus de deux ans, la Wallonie a mis les petits plats dans les grands pour renforcer son image en Belgique et à l’international. Et quoi de plus normal que de demander à ses prestataires touristiques de porter fièrement leurs propres couleurs ? Sous la bannière « Wallonie Destination Qualité », plus de 200 entreprises touristiques se sont aujourd’hui rassemblées avec un seul but : améliorer continuellement leurs services à la clientèle. Une union qui fait la force et qui s’emploie, avant toute chose, à développer le plaisir et le bien-être du touriste-client. Belge ou étranger, le visiteur est roi.
A la base de cette initiative, on retrouve le Commissariat général au Tourisme. Si l’organisme régional tend à donner l’impulsion aux différents prestataires, il se refuse pourtant à leur imposer son diktat. Ce positionnement est pour le moins louable. Il fait d’ailleurs la force du label « Wallonie Destination Qualité » : le CGT propose non pas sa vision du tourisme, mais une méthodologie flexible applicable suivant le projet singulier de chaque prestataire. Devenir labellisé « Wallonie Destination Qualité », c’est avant tout faire un choix volontaire amenant à désigner un membre de son personnel « Quality
Coach». S’ensuit dès lors une formation de 2 jours et demi durant laquelle ce « Quality Coach » sera sensibilisé à trois points de vue différents : l’évaluation de sa structure propre, la gestion des réclamations, de la satisfaction et de l’insatisfaction et, enfin, l’empathie avec le client. Parmi les 211 prestataires touristiques s’inscrivant dans la démarche « Wallonie Destination Qualité », l’organisation des Lacs de l’Eau d’Heure semble synthétiser à elle seule le pari ambitieux de ces deux dernières années en termes de tourisme wallon. Un microcosme touristique où prestataires privés et ASBL doivent travailler de concert afin
de délivrer un service harmonieux et de grande qualité. Sophie Boutefeu, responsable de la communication pour l’ASBL « Les Lacs de l’Eau d’Heure » a accepté de nous en dire plus.
« Chez nous, on vous écoute Chez nous, votre avis compte Votre avis nous fait grandir »
« Ici, vous vous sentez bien – Ici, en Wallonie, nous répondons à vos attentes et c’est avec le sourire que vous partirez! »
Qu’est-ce qui vous a décidé à revêtir ce label « Wallonie Destination Qualité »? En un mot : la satisfaction optimale du touriste-client. Il faut savoir que le site des Lacs de l’Eau d’Heure est le pôle d’attraction de différents publics : d’un côté, une clientèle belge ponctuelle venant passer une journée dans les attractions et, de l’autre, des touristes internationaux qui profitent du cadre durant un week-end. Pour contenter ce public diversifié, il fallait motiver l’ensemble de nos partenaires présents sur le site. Leur faire adopter une ligne directrice commune. Que vous a apporté concrètement ce label ? Des outils flexibles à la gestion et à l’organisation du site. Lorsqu’un client arrive chez nous, il a l’impression que l’ensemble du site est géré par une et une seule entité. Or, les Lacs de l’Eau d’Heure, c’est une multitude d’acteurs différents. Cette impression de la part de nos clients, nous la devons aux procédures que nous avons mises en place grâce au label. Nous disposons dorénavant d’un tableau de bord pour la gestion des réclamations par exemple. Chaque acteur du site sait ce qu’il a à faire. Ce sont des procédures établies qui ont été remises en question, pensées et réfléchies.
Avez-vous ressenti certaines contraintes imposées par ce label ? Lorsqu’on a cette envie de progresser et d’améliorer ses services à la clientèle, il y a toujours des contraintes. Mais ce n’est pas le label « Wallonie Destination Qualité » qui les a imposées. La participation au label est d’ailleurs libre et totalement gratuite. Ces contraintes, vous vous les imposez vous-mêmes quand vous décidez d’intégrer ce label. Vous avez un but commun : le professionnalisme et le besoin d’excellence. Et pour ce faire, vous pouvez compter sur le soutien de la grande famille du tourisme wallon. La démarche est donc essentielle pour vous… Sans aucun doute ! Le tourisme évolue continuellement et ne concerne pas seulement une clientèle de proximité. Nous sommes un petit pays. Si nous voulons être concurrentiels sur le plan international, nous ne devons pas être qu’un pays de passage. Nous devons marquer les esprits de nos voisins qui ont parfois des attentes plus élevées en termes de service que les Belges. Il nous faut donc revoir continuellement nos critères d’exigence. Et il n’y a pas de meilleur moyen que de le faire tous ensemble.
4 FOCUS ENTREPRENDRE
Il ne faut pas oublier les TPE et les PME wallonnes qui représentent 97% des entreprises en Wallonie - Jonathan Lesceux
Ma petite entreprise sans crise La qualité wallonne passe par les entreprises. Pour l'entretenir, chaque société peut bénéficier des aides gouvernementales à sa disposition. Tout est fait pour encourager leur croissance. Le point clé? Une bonne communication. TEXTE BASTIEN CRANINX
C
’est un fait avéré aujourd’hui en Wallonie: le monde de l’entreprise évolue positivement. Les mentalités changent et les visions entrepreneuriales pénètrent des sphères de plus en plus étendues. « La preuve la plus flagrante de cette évolution s'observe dans le milieu estudiantin », explique Didier Paquot, directeur du département Économie et R&D de l’Union Wallonne des Entreprises (UWE). « Les programmes d’entreprenariat envahissent les universités et ces dernières aménagent leur cursus pour permettre aux étudiants de lancer leur entreprise. » À l’image de ces percées dans l’enseignement, les programmes de soutien à l’entreprenariat se multiplient en Wallonie.
POURTANT, PEU D’ENTREPRISES sollicitent
ces aides. « Le manque d’information dont les entreprises, en particulier les PME, disposent sur les aides explique en partie pourquoi peu d’entre elles en sollicitent », évoque Jonathan Lesceux, conseiller au Service d'Études, de Représentation et de Positionnement (SERP) de l’Union des Classes Moyennes (UCM). Si des sites d’orientation, comme aides-entreprises.be, existent bel et bien, plus de 67,6% des entreprises actuelles avoueraient pourtant ne jamais avoir bénéficié d’aide publique.
trielle et aux pôles de compétitivité, il ne faut pas oublier les TPE (Très Petites Entreprises) et les PME wallonnes qui représentent 97% des entreprises en Wallonie », affirme Jonathan Lesceux. SELON NOS INTERLOCUTEURS, les princi-
pales difficultés que rencontrent les entreprises à l’heure actuelle sont le financement, l’emploi et le facteur psychologique lié au sentiment de solitude de l’entrepreneur. Heureusement, pour chacun de ces problèmes, il existe une solution. SI LES BANQUES hésitent à prêter aux
À L’HEURE où la Wallonie tente un
redressement de son économie depuis plus de 10 ans avec le Plan Marshall, cette information s'avère nécessaire. « Si le Plan Marshall s’intéresse à une politique indus-
entreprises sans historique de paiement, des financements alternatifs sont possibles. On pense notamment à la Sowalfin et à la Socamut, qui garantissent des prêts bancaires à l’entreprise et le complètent parfois
avec un cofinancement. On peut aussi se tourner vers les particuliers ou le crowdfunding. « Le recours à ces modes de financement alternatifs est encouragé via diverses mesures comme le futur prêt citoyen wallon et le tax shelter fédéral, des incitants à l’investissement et au prêt personnel dans les PME », poursuit Jonathan Lesceux. Suivant cette dernière mesure, investir par exemple 100 000 € dans une TPE vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt de 45 000 €. EN TERMES D’EMPLOI, les entreprises nouvellement créées sont très frileuses, surtout si un licenciement intervient au bout du contrat. « Pour enrayer cette méfiance, des mécanismes comme le tax shift permettent aux entreprises de ne plus verser de
cotisations sociales pour les trois premiers emplois ». Une belle avancée selon Didier Paquot. QUANT À LA SOLITUDE qui touche les
entrepreneurs, nos interlocuteurs insistent sur la nécessité de bien s’entourer. L’importance du guichet d’entreprise et du secrétariat social n’est plus à démontrer. Véritables béquilles professionnelles, elles vous assistent dans vos démarches administratives et dans la gestion du personnel. De son côté, l’UCM vous accompagne dans la création de votre business plan, alors que des banques comme la CBC préparent des dossiers à l’investissement avec vous. Des soutiens non négligeables à ajouter à ceux des intercommunales de développement, de l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation et des Invests de votre région.
L’Intercommunale du Brabant wallon, partenaire économique et environnemental de votre entreprise
Q
ue vous cherchiez un laboratoire, des bureaux ou un entrepôt aux portes de Bruxelles, nous pouvons vous aider. Comment ? En mettant à votre disposition, dans les parcs d’activité économique que nous gérons, des terrains et des bâtiments dans un environnement à l’architecture soignée, au cadre agréable et, surtout, à l’accès facile par voie autoroutière. Mais aussi, en accompagnant votre projet: aides à l’investissement, à l’emploi, à la recherche et au développement... Aujourd’hui, ce sont 1.200 entreprises (soit près de 29.000 emplois directs) qui sont implantées dans les parcs de l’IBW. Pourquoi ne pas les rejoindre à Nivelles Sud (45 ha), Hélécine (7 ha) ou Tubize II (65 ha) où les travaux débuteront très prochainement ?
Notre rôle est également de mettre des infrastructures d’accueil à la disposition de start-ups, spinoff, PME et TPE. Au total, ce sont 80.000 m² de bureaux, entrepôts et laboratoires que nous louons aux entreprises porteuses d’emplois. Nous avons ouvert récemment deux centres d’entreprises: Le Centre Monnet situé dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve à proximité immédiate de la N4 et la E411 accueille des entreprises dont les activités nécessitent des laboratoires de recherche. Ceux-ci sont équipés et peuvent être couplés à des bureaux. Le Centre Monnet dispose également d’un centre de conférence. Le cadre de travail est absolument exceptionnel. Le Mazerin Business Center à Genval offre des bureaux contemporains (louables à partir de 18 m2) dans un bâtiment entièrement rénové suivant les
standards du passif. L’environnement est boisé, à proximité immédiate des commerces et à un jet de pierre des gares de Genval et La Hulpe. Le Mazerin Business Center est le lieu propice pour le développement de vos activités dans un cadre agréable et de qualité. Grâce aux services partagés (accueil, courrier, salles de réunion, restaurant d’entreprise, parkings, etc.), nous vous aidons à vous concentrer sur le développement de votre activité, et ce, à des conditions flexibles et avantageuses.
Mazerin Business Center, Genval
Rue de la Religion, 10 - 1400 Nivelles | www.ibw.be | 067/21.71.11 | economique@ibw.be
URBANISME AVENIR 5
Retour vers le futur
3 QUESTIONS À...
Après avoir longtemps regardé dans le rétroviseur, la Wallonie semble enfin envisager un avenir serein. Celui-ci passe, entre autres, par la modernisation en cours de ses villes. Un tour d’horizon s’impose. TEXTE DAVID HAINAUT
I
ndéniablement, la Wallonie se trouve à un tournant. Si l’on connaît et mesure l’importance de son riche passé industriel, qui a si longtemps permis sa renommée internationale, la région prend conscience que le futur peut lui offrir un nouveau souffle. Le train est en marche. Lentement mais sûrement, aciéries et mines sont en passe de laisser place à de nouvelles perspectives, notamment dans le secteur des services et des nouvelles technologies notamment. Une mutation qui va de pair avec le développement actuel des villes.
DE CHEZ NOUS, on peine sans doute à s’en apercevoir, mais la Wallonie est bien l’une des premières régions, il y a une dizaine d’années, à avoir réagi au phénomène de désindustrialisation et à la récession. Comment? En investissant, grâce à diverses aides, dans la recherche, l’innovation, la formation et en créant de l’emploi. Et, c’est un fait, comme l’a annoncé Paul Magnette, le Ministre-Président wallon: « La prospérité de la région passera par les secteurs de la digitalisation de l’économie, de la robotisation et même de la culture. » Grâce à la réceptivité de la région, le FEDER, le Fonds européen de développement régional a octroyé une aide d’1,1 milliard d’euros à l’horizon 2014-2020. Non négligeable!
sentir les effets, au point que certains la surnomment le « nouveau Berlin ». Namur, la capitale, prévoit de doper son centre ville d'un nouveau et vaste centre commercial et même, d’une nouvelle gare. Classée parmi les dix plus belles d’Europe, la gare impressionnante de Liège a été inaugurée quelques temps avant l’Opéra Royal de Wallonie, considéré comme le plus moderne du continent.
d’autres projets, dans des villes comme Arlon, Dinant, Mouscron ou Tournai! En parallèle, on assiste à l’arrivée de nouvelles formes d’urbanisme ambitieuses. Et, cerise sur le gâteau, les pouvoirs publics et les partenaires privés semblent saisir l’importance de leur osmose, en prenant exemple sur d'autres autres villes européennes, comme Bilbao, Leipzig ou Rotterdam.
BREF, LA RÉORGANISATION des villes MAIS LA WALLONIE garde les pieds sur
AURÉOLÉE CETTE ANNÉE capitale euro-
péenne de la culture, Mons n’a fait que confirmer une politique rondement menée dans le secteur, tout en mettant en avant un impressionnant pôle de nouvelles technologies, de Google à Microsoft, en passant par Hewlett-Packard ou IBM. Sans parler
PARTOUT, ON VOIT les grandes villes wal-
lonnes se métamorphoser. Fort d’un aéroport dont l’essor n’est plus à prouver, Charleroi remodèle complètement son centre ville. Un travail de longue haleine, mais dont on commence à
D’ici 2020, le Fonds européen de développement régional va octroyer une aide d’1,1 milliard d’euros pour le développement de la Wallonie - IWEPS
faire déplacer. C’est la raison pour laquelle les instances locales envisagent, outre de nouveaux réseaux de métros et de tram, de rallier par le rail les principales villes à trente minutes entres elles, et quarante minutes de Bruxelles, éternelle plaque tournante du pays. Un vaste mais indispensable chantier.
terre. Elle sait que les défis qui l’attendent sont nombreux. Démographique surtout. L’Institut Wallon de l’Évaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) a indiqué que « D'ici 2050, près d’un demimillion d’habitants arriveront sur ses terres ». Qu’il s’agira de (re)loger ou
wallonnes est bel et bien effective. L’immobilisme semble avoir laissé place à une philosophie active et constructive. Comme l’a d’ailleurs déclaré cette année Paul Magnette: « Prétendre que tout est rose pour la Wallonie serait mentir, mais on peut à présent mettre le holà aux discours caricaturaux sur son état »
DOMINIQUE LOROY DIRECTRICE DU MWQ, MOUVEMENT WALLON POUR LA QUALITÉ Quelles sont les principales évolutions en matière de qualité ? « Aujourd’hui, la démarche qualité ne se limite plus à l’application des recommandations d’une norme. Il s’agit d’un terme général qui couvre tous les aspects liés à l’amélioration. Le changement dans l’entreprise est devenu permanent. L’importance aujourd’hui est de pouvoir anticiper le changement et d'accompagner les collaborateurs, dans celui-ci, tout en rendant du sens à la démarche. »
Pourquoi la démarche qualité est-elle importante ? « Elle aide à donner du sens aux démarches et confiance à l’humain. En travaillant sur les modes de structures et de fonctionnement, on rend les organisations plus agiles. C’est quitter le réactif pour l’anticipation et le pilotage. Montrer que l’on fait du travail en profondeur, pas du travail cosmétique ou supercifiel. »
Citez un outil qui vous permet d’accompagner ces évolutions. « Dans le cadre du Prix Wallon de Qualité créé en 2005, les candidats, entreprises privées, organisations publiques ou associations, concourent dans la catégorie du prix qui correspond à leur niveau de maturité. Leur optique est d'évoluer tout en pérennisant leur démarche sur ce long mais passionnant chemin de l'excellence. »
Remportez
des entrées pour 2 personnes !
Descente de la Lesse en kayak Bateaux sans permis Challenge Aventure Croisières sur la Meuse
Quelle est la longueur du bateau Le Sax ? event@dinant-evasion.be
Réponse avant le 20/12/2015 - consultez le règlement sur notre site.
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6 APPROFONDIR TOURISME
LE TOURISME 2.0 À notre époque interconnectée, il va de soi qu’une entreprise absente d’internet peinera à se développer. Force est de constater que les opérateurs touristiques doivent également prendre leur ascendant sur l’offre numérique. Actuellement, il s’agit de ne pas rater le coche. Chaque opérateur doit se doter d’un site internet professionnel et être présent sur les réseaux sociaux.
OUFTI! Les opérateurs touristiques sont souvent amenés à intégrer des agrégateurs de réservations en ligne comme ceux proposés par Booking ou Tripadvisor. Mais les prix demandés par ces derniers sont souvent très élevés. Du coup, les opérateurs ne s’y affilient pas. Le touriste peut alors passer à côté de belles choses. C’est dans ce contexte que la Province de Liège a eu l’idée de lancer la première plateforme e-commerce touristique. Son nom? Ouftitourisme.be. Encore précurseur en Wallonie, cette plateforme permet de faire son shopping à travers les offres touristiques de la Province. Réservez un vélo, une place pour le théâtre et une nuit dans un hôtel en un seul clic!
Un petit tour en Wallonie « La Wallonie a tout pour plaire. Même en hiver! », explique Guy Lemaire, l’ex-monsieur Télétourisme de la RTBF. Alors, pourquoi aller chercher plus loin? Suivez le guide! TEXTE BASTIEN CRANINX
B
ourrasques de vent, pluies abondantes et températures plus fraîches, nous y sommes! La Belgique entre dans sa période hivernale. On enfile à contrecœur son manteau, son écharpe et ses gants, en rêvant déjà des prochaines vacances d’été. Mais faut-il vraiment attendre jusque-là pour se dépayser? Non! La Wallonie, même en hiver, regorge de joyaux touristiques et d’activités qui combleront vos envies d’évasion. Et pour cause, le secteur touristique atteignait en 2012 pas moins de 6,12% du PIB de la Région Wallonne (contre 4% en moyenne en Europe). À L’ABRI DES regards, enterrée sous une butte légendaire, une attraction historique vous attirera sans aucun doute dans le Brabant Wallon: le Mémorial 1815 à Waterloo. « Remis à jour 200 ans après la bataille de Waterloo, le Mémorial se dote d’une infrastructure professionnelle rivalisant avec les plus grands sites mondiaux du genre », estime Guy Lemaire. Le Mémorial est l’expérience culturelle et familiale par excellence avec reconstitutions, panorama 3D et expérience multisensorielle. Laissez-vous guider au cœur de la bataille! VOUS EN VOULEZ encore? Troquez
vos livres d’histoire contre vos chaussures d’aventuriers et vivez le frisson d’une journée au cœur des nombreux parcs d’aventures que nous offre notre belle région. « Accrobranche, paintball, sauts à l’élastique ou encore spéléologie… Vous trouverez toujours l’activité
qui vous convient pour vous dépasser », évoque Catherine Langue, responsable communication du Commissariat général au Tourisme. La bonne nouvelle? Il n'est plus nécessaire de vous rendre à Durbuy Aventure pour en profiter. « Aventure Parc » à Wavre, « Forestia » à Liège ou « Dinant Evasion » à Dinant répondront aussi à vos envies d’escapades dans des coins de verdures retirés.
C’EST AUSSI AU CŒUR de ces magnifiques paysages que se vivent les plus belles randonnées, à pied, à cheval ou à vélo. Dans le Bois de La Louvière qui s’illuminent de fleurs au printemps, par exemple. On pense aussi aux régions de la Vallée de l’Ourthe dont les méandres font le plaisir des kayakistes et des grimpeurs. « Un paysage spectaculaire que l’on agrémente souvent d’une bonne dégustation de jambon ou de saucisson d’Ardenne », ajoute
d’aventures mouvementées dans nos contrées? Vous trouverez de quoi vous détendre au cœur de la Wallonie! Une offre bien-être 100% zen. « La ville de Spa et ses thermes restent sans aucun doute l’endroit le mieux équipé chez nous. Son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco dans 3-4 ans devrait d’ailleurs lui apporter encore plus de crédit », estime Guy Lemaire. La Wallonie compte aussi pas moins de 3700 gîtes, hôtels, campings et chambres d’hôte dans lesquels vous profiterez du calme absolu.
pas démunis en termes de loisirs touristiques en Wallonie. Et, cerise sur le gâteau, le tourisme d’affaires, lui aussi, est bel et bien présent. Le site meeting-tourismewallonie.be en est la preuve. « Aujourd’hui, le tourisme d’affaires ne se passe plus exclusivement par les centres de conférences », évoque Nadine Verheye, chargée de la valorisation de ce type de tourisme. Plus de 80 châteaux et fermes à louer peuvent effectivement accueillir des conférences, des banquets ou des activités de team building. Sans oublier des lieux plus insolites comme des péniches. On part à l'aventure?
Il n’est plus nécessaire de se rendre jusqu’à Durbuy pour s’exercer à l’accrobranche, au paintball ou aux diverses randonnées - Catherine Langue
Le Village de Noël
27/11/2015 > 30/12/2015 PLACES ST-LAMBERT ET DU MARCHÉ
La Patinoire de Noël
Ice Star Wars
14/11/2015 > 3/1/2016 • PLACE DES GUILLEMINS
Happy Kids Village
28/11/2015 > 3/1/2016 • PLACE DE LA CATHÉDRALE
Le 25e Festival du Cirque européen
WWW.LIEGE.BE
ET SI ON se prélassait, après tant
VOUS EN CONVIENDREZ, nous ne sommes
055_VIF_250X50_171115:Mise en page 1 20/11/15 12:25 Page1
DU 27.11.2015 AU 03.01.2016
Olivier Lefèvre, directeur de La Roche Tourisme. Et comment ne pas citer la Forêt de Saint-Michel-Freyr à Saint-Hubert, la plus grande du pays. Partez y observer les animaux sauvages, vous ne serez pas déçus. Et puis, c’est une bonne transition avant la réouverture en avril du paradis animalier Pairi Daiza.
10/12/2015 > 3/1/2016 • PARC D'AVROY
9/12/2015 > 31/12/2015 PLACE DES GUILLEMINS
Les Noëlies de la Cathédrale 18/12/2015 > 21/12/2015 CATHÉDRALE ST-PAUL
On ralentit le pas à Spa
Le point de départ de la promenade est la source riche en soufre de Géronstère, reconnue pour ses vertus curatives des maladies respiratoires. C’est ici que le tsar
Exploration: Eric Thomas – Wander Magazine
©Wallonië-Brussel Toerisme
Thermes de Spa
Wallonië Ardennen
r
À partir de là, dirigez-vous vers les vastes fagnes de Malchamps et passez le monument dédié aux pilotes anglais. Revenez au Domaine de Berinzenne et suivez le ruisseau jusqu’à la source Pia, au milieu de la forêt. Ensuite, rejoignez la fameuse source d’eau rafraîchissante, Barisart. Et pour terminer en beauté, profitez des nombreux spas de Spa.
Wandeltoc hten in de Arden nen
ermagazin .de, N. Glatte
Cette ville pittoresque wallonne est le lieu idéal pour une randonnée magnifique, dynamique mais relaxante. Marchez pendant 14 kilomètres à travers les Fagnes de Malchamps, le long des ruisseaux et des sources de Barisart, Pia et Géronstère. Dans le centre de Spa, vous trouverez la source la plus abondante et gazeuse de la ville, appelée Pouhon Pierre le Grand, du nom du tsar.
venait se soigner. Sur le chemin, à travers le bois de Berinzenne, vous atteindrez la Maison de la Nature, en face du musée de la Forêt et des Eaux. Admirez le paysage grandiose des environs de Spa depuis la tour panoramique.
© www.wand
P
rendre l’air, se balader, oublier votre travail et vous détendre totalement…Le rêve, n’est-ce pas? Faites de ce rêve une réalité lors d’une journée ou un weekend à Spa.
Pouhon Prince de Condé
26 wandelt ochten in de Ardennen
©www.pays-des-sources.be
Au biais d’un téléphérique, vous arrivez dans ce centre rénové dédié à la beauté, la santé et le bien-être sur le sommet de la Colline d’Annette et Lubin. Plongez dans l’eau des piscines intérieures et extérieures, hammams, bains vapeur et saunas.
L’eau de la source du Pouhon est très riche en minéraux, grâce à son long chemin parcouru depuis le soussol de la terre. En plus du centre de bien-être, vous pouvez y admirer la galerie d’art, réalisée par le centre culturel de Spa.
thermesdespa.com info@thermesdespa
centreculturelspa.be info@ccspa.be
©Manoir de Lébioles
©Silva Hotel
Manoir de Lébioles
Silva Hotel Spa – Balmoral
Le “petit Versailles des Ardennes” est niché dans le cœur des bois ardennais. Profitez de la nature environnante, du restaurant gastronomique et des multiples installations de spa et bien-être.
Grâce à sa situation unique sur la colline de Balmoral, surplombant la vallée de Warfaaz, cet hôtel s’impose comme un joyau dans la région. Dans le centre bienêtre, laissez-vous tenter par le sauna finlandais, le jacuzzi extérieur, le solarium, la piscine ou un massage relaxant.
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8 INTERVIEW DÉBORAH FRANÇOIS
« Le cinéma francophone se diversifie » Révélée il y a dix ans par les frères Dardenne grâce à L’Enfant, Déborah François a bien mené sa barque depuis. La comédienne de 28 ans sera à l’affiche de trois long-métrages en 2016. Césarisée en 2009, elle a rejoint le cercle restreint des actrices talentueuses du cinéma belge francophone. TEXTE DAVID HAINAUT
Comment allez-vous? « Très bien! Pour le moment, j’avoue que mon temps est compté, car je suis en plein tournage de Fleur de Tonnerre. Le premier film de Stéphanie PilloncaKerven, une adaptation assez libre d’un livre de Jean Teulé. »
Un ouvrage que connaissait bien la littéraire que vous êtes? « Je n’avais pas lu le roman, mais j’ai lu ce scénario avec passion. Il m’a étonnée, intriguée et j’ai tout de suite eu envie de jouer ce rôle de Bretonne empoisonneuse du 19e siècle. Elle a été, paraît-il, la tueuse en série la plus prolifique de France, si pas du monde! »
À une époque, vous avouiez avoir parfois du mal à rentrer dans un scénario. C’est moins le cas maintenant? « Oui, car au fur et à mesure du temps, j’ai fini par m’y habituer. Je dirais même que ma fibre littéraire me sert beaucoup. Elle m’aide à me projeter dans l’histoire. La façon dont un scénario de film est écrit, les mots qui sont choisis, les tournures de phrases et même la mise en page: tout ça signifie quelque chose. Ma sensibilité naturelle m’aide à avoir de l’instinct. »
Pour quelqu’un qui apprécie les rôles en costume et à tendance féministe, vous êtes comblée? « Oui, j’aime tout ça. Ça fait partie de moi. Les gens qui m’appellent
Editeur responsable : Jacques MOISSE – SPW – Place Joséphine-Charlotte, 2 – 5100 NAMUR
De la
PHOTO FRANÇOIS BERTHIER
connaîssent mes convictions. Après, je ne proclame pas que les femmes doivent absolument tuer (rire). C’est surtout un film sur l’enfance maltraitée, l’inné et l’acquis, comment grandir en étant complètement destructucturé. La fin est d’ailleurs un peu inéluctable mais c’est ce qui m’intéresse: comment juger quelqu’un sans savoir ce que la personne a vécu. »
Ma fibre littéraire me sert beaucoup On retrouve aussi d’autres belges dans le film, comme Jonathan Zaccaï ou Jean-Claude Drouot. « Oui, c’est une réjouissance! Aux côtés également de Benjamin Biolay et Miossec. »
Nous nous entretenons un jour de relâche. À quoi êtes-vous occupée? « Je relis mes textes, je continue d’écrire quelques notes car comme c’est un personnage historique, il a fallu travailler en amont. Et puis, je vais me détendre, car je tourne six jours sur sept pendant un mois, ce n’est pas rien. Et comme il fait beau en Bretagne pour le moment et que c’est rare, je vais en profiter! »
Votre vie à Paris se passe bien? « Oui, très bien, c’est une
jolie ville. Un peu stressante, mais qui jouit d’une belle âme et d’un certain esthétisme. Il y a franchement des villes plus moches! »
Dire que vous disiez il y a quelques années ne jamais vouloir y habiter! « J’ai dit ça, moi? C’était il y a longtemps, alors! (rire) Je voulais surtout dire que je ne deviendrai jamais Française! Paris est idéal pour moi car je ne conduis pas. Les quartiers s’entremêlent, ce qui donne parfois l’impression de petits villages dans la ville. Puis, il y a des activités culturelles en permanence à portée de main. On découvre tout le temps de nouvelles expos, de nouveaux restos. Les gens ont tendance à être plus nerveux que chez nous, mais en étant bien entouré, on peut retrouver une convivialité à la belge. »
Professionnellement, c’est l’endroit idéal, non? « Oui, c’est d’ailleurs pour cette raison que ça devenait compliqué de faire sans cesse les allersretours à Liège. Au bout d’un moment, c’est fatigant. Ce qui ne veut pas dire que j’y resterai jusqu’à la fin de mes jours. »
Être acteur belge à Paris, ça reste tendance? « Ah mais oui, les Belges sont toujours tendance (rire)! Je suis une solitaire qui aime se retrouver seule. Je lis, je pense, je regarde la
'Les gens à Paris ont tendance à être plus nerveux, mais en étant bien ent
Wallonie à l’espace
du 26 octobre au 15 janvier 2016 Devenez les premiers « Wallastronautes » de l’histoire !
EMBARQUEMENT IMMÉDIAT pour la
« Wallonian Space Station » (WSS).
ESPACE WALLONIE DE CHARLEROI - Rue de France, 3
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du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30, pour tous publics. Fermé le 2ème lundi de chaque mois
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touré, on peut retrouver une convivialité à la belge.'
9 3 QUESTIONS À...
Je ne fais pas partie de ceux qui n'ont pas de télé et qui ne le regardent pas
télé, je vais au cinéma, et je prends de longs bains. Je suis quelqu’un de très calme, en fait. Puis, je reviens souvent à Liège, pour ma famille et mes amis. Et parce que j’aime ma région. »
Chez nous, justement, vous sentez que le paysage du cinéma change? « Clairement. Il y a de plus en plus de films produits ou coproduits en Belgique, comme celui que je tourne en ce moment. J’en suis ravie. Le cinéma francophone se diversifie. Derrière les frères Dardenne, Jaco Van Dormael ou Frédéric Fonteyne, de nouveaux univers surgissent, même si parfois, ça semble proche du cinéma français ou américain. Puis, le cinéma flamand est très dynamique, c’est peut-être contagieux. On ne peut que s’en réjouir. Peut-être seraisje un jour moi-même impliquée dedans, car c’est toujours bien de se diversifier. Même si pour l’instant, ma carrière d’interprète me fait vibrer. »
On sent, dans votre filmographie que vous ne vous dispersez pas… « Je ne sais pas, je l’espère. J’ai la chance de pouvoir tourner ce que j’ai envie. Là, je joue un film intense, sombre et intrigant. Cette année, j’ai tourné Cézanne et moi, un biopic réalisée par Danièle Thompson avec Guillaume Gallienne et Guillaume Canet. Un peu avant, Ma Famille t’adore déjà, une comédie de et avec Jérôme
Commandeur. J’ai donc le panel complet! Après, on peut tourner plus de comédies une année, plus de drames une autre. Le hasard joue. C’est l'aspect le plus grisant de mon job: je ne sais jamais ce que je vais faire demain. »
Il y a quelques semaines, plus de cinq millions de personnes ont regardé J’ai épousé une inconnue, sur France Télévision. Un joli succès! « Oui, j’en ai été très contente. C’est un plaisir de voir que les gens regardent des fictions à la télé. Car il ne faut pas le négliger, tout le monde ne va pas au cinéma. Moi, en tout cas, je ne fais pas partie de ceux qui n’ont pas de télé et qui ne la regardent pas. »
L’Enfant, qui vous a révélé, fête cette année ses dix ans. Si l’on dresse le bilan de cette décennie, alors que vous n’avez pas trente ans, il est plutôt satisfaisant, non? « Complètement. Jusqu’ici, j’adore ma vie, je suis sincèrement comblée et heureuse…»
SMART FACTS Si vous n’étiez pas devenue actrice, vous seriez… « J’ai été si vite propulsée à 18 ans, que la question reste difficile. Ma grande passion, c’est la littérature, mais les sciences aussi. Plus jeune, je me voyais bien faire de la recherche fondamentale. Ou prof! »
OLIVIER PITANCE ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ CHEZ DINANT ÉVASION En quoi Dinant est-elle une ville idéale pour le tourisme? « La ville jouit d’une belle diversification sur son territoire. Les possibilités sont nombreuses. Depuis une soixantaine d’années, les activités touristiques y évoluent en phase avec leur temps. Les bateaux de croisière ont d’abord fait sa force. Ensuite, il y a eu la célèbre descente de la Lesse en kayak, ou encore le parc Dinant Aventure. Puis, aujourd’hui, les bateaux sans permis. L’axe autour des cafés, hôtels et restaurants est aussi bien fourni. »
Quel public participe à ces activités? « C’est le grand public qui est d’abord visé. Cela va des familles à des groupes d’amis, en passant par les écoles ou les entreprises. Mais le panel d’activités s’élargit chaque année, pour que chacun y trouve son compte: le passionné de culture, le sportif ou l’aventurier. On voit également arriver de plus en plus d’associations de jeunesse et de groupes de seniors. Ce qui amène chaque année 200 000 personnes. »
Qu’est-ce qui se développe à l’heure actuelle? « Principalement les activités autour des entreprises, comme les séminaires ou les team building, assez en vogue. Le bien-être s’inscrit de plus en plus dans la philosophie d'entreprise, car cela noue de nouveaux liens entre employés. Le renouvellement est permanent. »
10 APERÇU DÉLICES
La Wallonie dans l'assiette! Soucieux de faire connaître le patrimoine culinaire wallon, Sang-Hoon Degeimbre, chef du restaurant deux étoiles L’Air du Temps, élu chef de l!année 2016 par Gault&Millau, est l’un des fondateurs de Génération W. Un mouvement dont la philosophie est de mettre en valeur la créativité, tout en sublimant le terroir contemporain en cuisine. Ce passionné connu pour sa rigueur nous révèle ses six produits phares.
Une bière identitaire
Une viande qui se bonifie
« Les bières wallonnes ont la particularité d’être reconnaissables selon les régions, les provinces et même les villages. On peut parler de bières identitaires. D’ailleurs, on voit naître en ce moment des micro-brasseries partout en Wallonie. En moyenne, cinq naissent sur le marché tous les mois! Sans conteste, c'est une de nos forces. »
« On a encore tendance à consommer trop de viandes étrangères. Mais les choses bougent et beaucoup de producteurs tentent de remettre au goût du jour ce qu’on appelle le blanc bleu belge, qui donne une valeur ajoutée à la viande wallonne. C’est un travail de longue haleine, de passionné voire d’historien. La Belgique se trouve à un carrefour d’influences. On a aussi d’excellents producteurs de viande limousine. Pour nous, les restaurateurs, il est capital de les soutenir. »
Du vin léger et convivial
La tradition des biscuits
« Le vin wallon a une longue histoire, souvent méconnue. Ce qu’on retient des vins locaux, c’est leur légèreté mais aussi leur convivialité. On a très vite envie de finir la bouteille! Leur typicité reste étroitement liée à la personnalité des Wallons, des gens chaleureux dont la mentalité est très proche des habitants du sud de l’Europe. »
« Avec des emblèmes comme la couque de Dinant ou le spéculoos, typiquement wallons, nos biscuits restent traditionnels. Mais les produits sont en train de bien évoluer, avec une influence venue de la capitale, via la maison Dandoy notamment. Après s’être peut-être reposée sur ses lauriers, la Wallonie fait preuve d'une belle marge de progression, y compris dans la confiserie et la pâtisserie, où l’on voit poindre pas mal de nouveautés. »
Des fromages artisanaux
La nouvelle aura du chocolat
« On a de remarquables fromages en Wallonie, peut-être sousestimés. Ce qui fait leur différence, c’est avant tout la personne qui les fabrique. On dénombre à Herve une multitude de variétés. Mais si on prend celui de Munnix, on constate qu’il y a derrière un authentique créateur. C’est important de mettre en valeur l’humain derrière le produit. Un peu comme la bière, le fromage wallon est un produit territorialement marqué. »
« Le paradoxe intéressant, c’est que la Belgique, qui n’est pas un pays producteur de cacao, utilise à merveille sa capacité de transformer le chocolat. Des gens comme Pierre Marcolini ou Jean-Philippe Darcis tirent incontestablement la qualité vers le haut, jusqu’à fabriquer leur propre chocolat. Cela lui redonne une valeur, après une période où le chocolat belge et wallon s’est peut-être un peu égaré. Mais son aura reste formidable pour notre pays et notre région. »
TEXTE DAVID HAINAUT
La Fromagerie Biologique de Vielsalm
Saveurs & Plaisirs
DES FROMAGES ET UNE RÉGION DE QUALITÉ
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Au cœur des Ardennes belges, la Fromagerie Biologique de Vielsalm produit de savoureux fromages bio à pâte dure : 1815 Waterloo, Waterloo, Vieux Liège, Ardenner, Campagnard. Notre philosophie ? Des méthodes traditionnelles, des produits biologiques de qualité ainsi qu’une approche moderne de la production.
Vieux Liège, un fromage plein de goût et tendre en bouche. Tels sont les accents de ce fromage à pâte dure… C’est un vrai régal !
Le résultat ? Ce sont des produits simples et sains qui surprennent agréablement par leur onctuosité et leur goût. Des fromages bio créés et fabriqués dans le même esprit de qualité qui animait nos grands-parents !
Inspiré d’une recette ancestrale, le 1815 Waterloo s’affine pendant plus de deux mois pour s’inviter avec délice dans toutes vos préparations culinaires (croque-monsieur, escalope milanaise,…) ou sur un plateau de fromages.
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VENEZ VISITER LA MOUTARDERIE BISTER - L’IMPÉRIALE Cette entreprise familiale, créée en 1926, existe depuis 3 générations. On y fabrique différentes sortes de moutardes, du piccalilli, des oignons, cornichons et câpres au vinaigre, et des sauces froides. VISITES POUR LES GROUPES : Visites guidées toute l’année sur réservation (min 15 pers – max 100 pers). Exposé, montage vidéo, dégustation, découverte de l’atelier de fabrication et parcours du petit musée de la moutarde. Durée : +/- 1h30. Cadeau à chaque participant. Possibilité d’acheter nos produits sur place. Tarif : 5€/ pers. Restauration pour les groupes : nous vous accueillons pour vos repas concoctés à base de nos produits (sur commande préalable). VISITE POUR LES INDIVIDUELS : De mi-août au 5 décembre inclus. Billetterie ouverte tous les jours à partir de 9h30, sauf le vendredi (fermé). Visites guidées à 10h00 et 14h00. Réservation souhaitée. Tarif : 6,50€/ pers. UNE JOURNÉE COMPLÈTE ? Les visites à la Moutarderie sont gérées par l’asbl Tourisme et Tradition qui organise des circuits personnalisés en Province de Namur auprès d’autres artisans et petites entreprises (bière, escargots, café, safran, …) Moutarderie Bister Rue du Parc Industriel, 10 B-5590 Achêne (Ciney) 0496/ 437.738
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12 EXPERTS AMOUR POUR...
Des personnalités au grand cœur wallon C’est un fait, le Wallon est fier de sa région. Le Ministre-Président wallon Paul Magnette l’évoquait encore lors des Fêtes de Wallonie. Curieux, nous avons demandé à quatre wallons ce qui les faisait vibrer dans leur région et, surtout ce qu’ils souhaiteraient améliorer s’ils en avaient le pouvoir! TEXTE BASTIEN CRANINX
ANNE RUWET JOURNALISTE / PRÉSENTATRICE POUR RTL SPORT
ELIO DI RUPO ANCIEN PREMIER MINISTRE ET PRÉSIDENT DU PS
PATRICK ALEN CHANTEUR DE « LES GAUFF' AU SUC' », COMÉDIEN ET RÉALISATEUR
ADRIEN JOVENEAU PRÉSENTATEUR ET ANIMATEUR RADIO POUR VIVACITÉ ET LA PREMIÈRE
Quelle partie de la Wallonie a volé votre cœur?
« C’est la Province de Liège qui, sans conteste, occupe une grande partie de mon cœur. C’est là que je retrouve ma famille et mes amis. Si j’ai désormais rejoint la capitale dans le cadre de mon travail, c’est là que j’ai grandi donc l’attachement est sans faille. La ville de Liège est le point central de cette province. L’animation générale y est très agréable et la convivialité des Liégeois n’est plus à démontrer. À chaque période de l’année, il y a toujours un évènement qui me ramène à Liège. Les festivités et les possibilités de découvertes et de balades font la force de cette province. »
« Mon histoire personnelle me rattache au Hainaut. Je suis né et j’ai vécu à Morlanwelz avant d’aller faire mes études et de m’établir à Mons. J’ai un sentiment très particulier pour toute la région, pour les souvenirs d'enfance que j’y garde, mais pas seulement. J’ai eu un coup de cœur pour le patrimoine montois et je n’ai eu de cesse, depuis des années, de favoriser la rénovation de la ville pour en faire ce lieu magnifique qu’elle est devenue aujourd’hui. Je suis très heureux que, grâce à Mons 2015, des visiteurs de toutes les régions du pays aient l’occasion de découvrir notre ville, son âme, son caractère, sa beauté. »
« Je suis né à Liège et donc je suis un pur liégeois et fier de l’être. J’aime bien me retrouver chez mes amis. C’est souvent dans les restaurants mais aussi dans les salles de spectacle: les Sabots d’Hélène, le Macherroni, le café-théâtre, la Comédie Centrale. Néanmoins, j’ai fait une partie de mes études à Spa où j’ai rencontré des amis très chers et il n’est pas impossible que j’y finisse mes jours. L’école d’hôtellerie, le festival des Francofolies sont probablement les dénominateurs communs entre moi et mes accointances avec Spa. J’y ai vécu des émotions particulières depuis plus de 30 ans. »
« Namur, mon amour… Un beau jour de l’hiver 1985, j’y suis arrivé, presque par hasard. Au fait, le patron de la RTBF cherchait une bonne poire pour animer les petits matins à la radio. Et j’ai accepté. J’ai loué un petit studio, rue des Brasseurs et je n’ai (presque) jamais quitté la capitale wallonne. Bon d’accord, je la délaisse, au moins une fois par mois, pour aller voir si c’est aussi bien ailleurs… Mais j’y reviens toujours, c’est devenu mon port d’attache et le berceau de mes émissions. C’est par exemple ici, au confluent de la Sambre et de la Meuse, qu’est né "Le Beau Vélo de RAVeL". »
Comment manifestez-vous votre amour pour la Wallonie au jour le jour?
« C’est avec beaucoup de fierté que je souligne, quotidiennement, le fait que je proviens de Liège. Je pense que, dans l’esprit de tous les Liégeois, se crée une certaine forme de solidarité. La joie de vivre, l’accueil, l’esprit positif et festif sont des qualités fréquemment reconnues chez nous. Via mon métier de journaliste sportif, j’essaie au maximum de mettre en avant les performances de sportifs de la région ou les événements qui s’y déroulent. Je réponds positivement aux soirées-conférences ou aux demandes d’animation afin de renforcer la visibilité de ces événements qui se déroulent en Wallonie. »
« Par mon travail quotidien, ma première préoccupation est de défendre des mesures favorisant le mieux-vivre des Wallons et des Bruxellois, le développement économique de nos régions, la création d’emploi. À titre personnel, j’essaie aussi de profiter autant que possible des trésors de nos régions. Dès que j’ai un micro-espace libre dans mon emploi du temps, je vais faire quelques pas, souvent dans les rues de Mons. J’essaie aussi de multiplier les visites partout en Wallonie, d’aller à la rencontre des citoyens, de découvrir les activités créatrices et sociales qui se développent un peu partout dans la région. »
« En 1993, mon groupe de rock comique "Les Gauff' au Suc'" voyait le jour. Tout le concept de cette joyeuse bande était basé sur la culture wallonne. Tous ses aspects culturels et sociaux se retrouvent dans nos chansons. Et cela dure depuis plus de 23 ans maintenant. Je me souviens encore d’un concert mémorable à la Citadelle de Namur où nous avons joué pour les 25 ans de la Région Wallonne avec 25 artistes comme Annie Cordy, Adamo, Jean Luc Fonck et bien d’autres. Une Wallonie bien représentée! J’adore aussi les artistes wallons. Ils sont singuliers et se prennent moins le melon que d’autres. Je les trouve souvent meilleurs. »
« En y organisant, chaque week-end, depuis presque 20 ans, des balades découvertes à bicyclette. Pour moi, l’aventure est aussi au bout de la r(o)ue. Cette année 100.000 "Beaux Héros du RAVeL" ont pédalé en direct sur VivaCité. Je suis fier de redécouvrir avec eux tous les paradis perdus de nos régions. Du Parc naturel des plaines de l’Escaut, en passant par les Fagnes, les Lacs de l’Eau d’Heure, les Forêts d’Ardenne, les vergers du Pays d’Aubel, les vignobles au pied des éoliennes, nous avons sur notre petit territoire, une infinie diversité de paysages et d’accents. J’adore les traverser, puis réunir les gens qui viennent parfois de loin pour savourer ces p’tits coins de chez nous. »
Que feriez-vous pour améliorer la région si tout était possible?
« Il faudrait y développer une culture de la gagne, renforcée par un esprit d’initiative et de créativité. La formation sportive des jeunes me parait essentielle afin que certains sportifs de la région fassent figure d’exemple à suivre à travers tout le pays. Peu importe la discipline qu’ils souhaitent pratiquer, les jeunes doivent être soutenus, s’épanouir dans des infrastructures de qualité et être encouragés dans leur développement. Je pense qu’il faudrait également stimuler l’esprit d’initiative en augmentant les incitants financiers lorsqu’il s’agit de se lancer dans la création d’une PME, avec toujours ce même objectif de renforcer la volonté d’entreprendre.»
« Déjà aujourd’hui, nous faisons le choix de tout miser sur les politiques d’avenir, comme l’emploi des jeunes. Nous y consacrons une grande partie de nos efforts, avec le Plan Marshall, avec le contrat d’insertion et avec l’amélioration du système d’aides à l’emploi. Je pense aussi à l’accueil de la petite enfance via la création de places en crèche et à l’accompagnement des personnes âgées à domicile aussi longtemps que possible s'ils le souhaitent et en maison de repos ensuite. Si tout était possible, nous consacrerions encore plus de moyens à ces politiques, fondamentales tant pour notre avenir économique que pour le bien-être de la population. »
« Si j’avais une baguette magique, je tenterais d’abord de trouver une solution au problème de mendicité dans la ville de Liège. J’ai encore été secoué dernièrement par le nombre de pauvres gens sans domicile se baladant juste avec un sac sur le dos. Je trouve inadmissible que dans notre pays, il y ait encore une telle précarité. Et puis, à l’inverse des flamands qui sont bien plus chauvins, nous ne soutenons pas assez nos jeunes et nos artistes locaux! Comme les Canadiens, il faudrait se décomplexer et plus soutenir nos productions propres! Devons-nous absolument passer la frontière pour être reconnu? »
« J’essaierais de la rendre encore plus cyclable. Je crois que la mobilité douce, c’est bon pour la santé, mais aussi pour celle de notre planète et pour le moral de nos concitoyens. C’est aussi positif pour fluidifier le trafic et dynamiser l’économie locale. N’ayons pas peur de nous inspirer des "knooppunten" (système de fléchage d'itinéraires cyclables, ndlr.) de nos amis flamands. À ce propos, je préfère jeter des ponts entre nos communautés. Lors du concours de la Belgodyssée, je suis séduit par ces jeunes Flamands et Wallons qui travaillent ensemble. Ils s'enrichissent mutuellement. Nous avons plus de ressemblances que de différences. »
LA BLEUE DES PRÉS, LA QUALITÉ WALLONNE DANS VOTRE ASSIETTE Consommer de la viande 100 % wal-
en oméga 3. Cet acide gras est réputé pour
plus âgée, ce qui donne plus de goût à la
lonne et riche en oméga 3, une utopie ?
avoir des vertus bénéfiques pour la santé.
viande », explique Eric Coheur.
Ces vaches paissent dans les pâturages
Ce type de vache fait partie des produits
pendant minimum deux saisons. « La Bleue
« filière qualité Carrefour », ce qui implique
La recherche d’une viande de qualité su-
des Prés a beaucoup de saveurs, est encore
le respect d’un cahier des charges très
périeure est l’une des raisons qui a poussé
tendre et a du goût. Cette bête est un peu
strictes à toutes les étapes, de la naissance
Carrefour relève le défi et propose la viande de vache « Bleue des prés ».
Carrefour à lancer la « Bleue des prés », une
jusqu’au magasin. Ces vaches sont élevées
vache commercialisée née, élevée et abat-
dans les exploitations selon des normes
tue en Wallonie.
strictes. Elles sont ensuite envoyées dans un abattoir de la région pour éviter le stress
Dans la ferme d’Eric Coheur, éleveur de
dû au transport. Christian De Vidts, Cate-
Bleue des Près dans la région de Liège,
gory Manager Boucherie, se rend person-
les bêtes sont élevées en circuit fermé,
nellement trois fois par semaine dans les
c’est à-dire qu’elles sont nées et élevées
abattoirs pour classifier et tester la viande.
dans la même exploitation. Leur nourriture provient également de cette ferme : maïs,
N’attendez plus une seconde : courez dans
herbe, pulpes surpressées de betteraves et
votre magasin Carrefour (hypermarchés et
céréales. Une attention particulière est d’ail-
Carrefour market) en Wallonie et à Bruxelles.
leurs accordée à l’alimentation des vaches
Vous y découvrirez cette viande exclusive de
bleues des prés afin de renforcer l’oméga
qualité et bien de chez nous !
3. Minimum trois mois avant l’abattage, les bêtes sont nourries avec un aliment enrichi en protéines à base de lin et complémenté
14 CHRONIQUE CULTURE
La modestie, c'est fini! Souvent méconnue, parfois trop modeste, mais généralement plurielle, la culture wallonne possède plus d’un atout. TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
T
out le monde connaît les frères Dardenne. Il y a aussi les toiles et les dessins du Namurois Félicien Rops. Ses célèbres œuvres « Tentation de Saint-Antoine » ou « La Dame au cochon ou Pornokrates » ont influencé plus d’un artiste. On peut également citer la plume de génie d’un Georges Simenon, la créativité d’un Franco Dragone, la renommée incontestée de l’éditeur carolo Dupuis… Sans oublier le succès du carnaval de Binche ou de la ducasse de Mons. Et la tenue de Mons 2015! Le patrimoine culturel wallon se résume-t-il à ces illustres exemples, d’hier et d’aujourd’hui? Souvent méconnue, l’histoire culturelle de la Wallonie est en réalité bien plus riche et complexe qu’on l’imagine. CAR C’EST BIEN là une caractéristique
de l’histoire culturelle wallonne: sa (trop?) grande modestie. Voire son ancien complexe d’infériorité vis-à-vis de ses voisins, qu’ils soient bruxellois, parisiens, flamands, allemands ou hollandais. En témoignent notamment ces nombreux artistes qui, de tout temps, ont migré vers d’autres terres jugées plus propices à la création. Rogier de la Pasture, peintre tournaisien de la Renaissance
a préféré s’installer en Flandre, tout comme le compositeur César Franck, né à Liège mais naturalisé français, ou encore Georges Simenon, qui n’a pas pu résister aux sirènes hexagonales. « Pendant longtemps, les artistes wallons ont dû passer par Paris et se faire connaître là-bas. Pour enfin bénéficier d’une belle notoriété en Belgique », pointe l’acteur Benoît Poelvoorde. « Cela a été mon cas! C’est seulement quand je suis passé à Canal+ que j’ai enfin commencé à devenir très populaire en Wallonie. Alors que j’avais déjà plusieurs films au compteur! Maintenant, les choses ont changé: nos artistes sont enfin reconnus en tant que tels. »
Maintenant, nous sommes enfin fiers de venir de Wallonie
AU FINAL, nous sentons-nous d’abords Wallons, Belges, Liégeois, Namurois, ou Carolos? Si la Flandre semble depuis toujours animée d’un désir émancipateur et revendicatif sur le plan culturel, la Wallonie apparaît plus effacée. « L’identité wallonne se cherche encore un peu. Mais sa culture, à la fois qualitative et quantitative, est sans aucun doute son ciment. », estime Luc Dardenne, cinéaste wallon qui a réussi à poétiser les hauts-fourneaux, le chômage et la misère. Ce qui n’est pas une moindre victoire de la culture en Wallonie.
Amnésique en musique Philippe Leygnac | Julien Feder
;zxe Réveillon de l’An au Théâtre de Liège Jeudi 31/12
Partenariat avec le Ramada Plaza Liège Chambre double, petit-déjeuner compris : 100 € Parking offert, hors city tax, sous réserve de disponibilités
© Bohumil Kostohryz
Spectacle + Champagne + Menu 4 services, vins compris : 125 €
www.theatredeliege.be
Le Hainaut au service de la qualité La plus grande province wallonne œuvre chaque jour en faveur de la qualité de vie ! En Hainaut, la Province est à la barre pour dynamiser la culture et le tourisme. Elle a aussi en charge l’enseignement et le développement territorial. Avec comme priorités : favoriser le durable et l’esprit d’innovation. Focus sur quelques actions provinciales dictées par la recherche du bien-être, du bien-manger et des loisirs de qualité.
Trois lieux classés pour allier culture et architecture
Les sentinelles de l’environnement
Le goût de l’innovation
En Hainaut cet hiver, la Province vous suggère un parcours entre l’art nouveau, l’architecture industrielle et les créativités contemporaines. Point de départ : Charleroi. Le BPS 22, édifice industriel de verre et de fer néoclassique, est rénové. « Les mondes inversés », expo labellisée Mons 2015, sur les liens entre les cultures contemporaines et populaires, marque sa réouverture de manière spectaculaire.
L’eau, l’air, la terre sont sources de vie. Mais ils peuvent rapidement se transformer en poison. Pour maintenir la confiance, des mesures s’imposent. C’est précisément ce à quoi s’attellent les différents laboratoires regroupés au sein du réseau Hainaut Analyses.
Permettre aux élèves d’acquérir les gestes professionnels sur du matériel de pointe, telle est l’ambition des Centres de Technologies Avancées. L’enseignement provincial en possède trois. Le premier à Leuze, en mécanique automobile ; le second à Charleroi, dans le domaine de l’hydraulique et de la pneumatique. Le troisième est hébergé à Saint-Ghislain, au sein de la section hôtelière. L’école était déjà fournisseur officiel du Palais. Elle vient de mettre les bouchées doubles en inaugurant son Centre d’Excellence dédié aux métiers de la restauration.
Deuxième étape : Mons. La Maison Losseau, perle d’architecture Art Nouveau, y a été restaurée. Elle offre une plongée dans le temps en pleine atmosphère « Horta ». La Province vient d’inaugurer, sur le site, un centre d’interprétation et un Centre de Littérature hainuyère. Gabriel Lefèvre y expose ses illustrations du « Traité des fées » de Fernand Dumont et Verhaeren y sera à l’honneur à partir du 15 janvier. Dernière étape, au cœur du Borinage. Le site provincial du Grand-Hornu abrite le Centre d’Innovation et de Design (CID). Outre le plaisir de découvrir cet ancien charbonnage inscrit à l’UNESCO dans ses couleurs hivernales, le CID invite à la découverte du travail de deux praticiens du textile, Masson et Chevalier. Des « choses à faire » !
Des boues de dragage aux sources d’eau potable, des denrées alimentaires aux rejets toxiques, les hommes en blanc collectent, détectent, quantifient « tout ce qui est dégueulasse et porte un joli nom » ! La légionnelle dans les spas, les chloramines dans l’air des piscines, les coliformes dans les cuisines de collectivité,... Les écoles font appel à ses services pour auditer leurs cantines, les cimentiers pour la valorisation énergétique des déchets, les particuliers pour identifier la mérule. A Ath, le Centre pour l’Agronomie et l’Agro-industrie traque inlassablement un autre champignon, le mildiou, pour améliorer le rendement des récoltes de pommes de terre, mais aussi, et surtout, diminuer le recours aux fongicides et favoriser les techniques durables. Touche pas à ma patate !
L’outil est flambant neuf. Né avec le joli de mois de mai, il présage d’un renouveau culinaire basé sur l’innovation, la créativité et la transmission des savoir-faire. L’école des marmitons, sous la forme de stages pour les enfants, avait déjà tracé la voie. Désormais, ce sont les futurs toqués qui vont pouvoir prendre du galon en s’initiant aux secrets de la cuisine sous vide, de la basse température et des réactions moléculaires. La cerise sur le gâteau, avant, qui sait, de décrocher l’étoile...
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Véritable mine d’information, ce portail constitue une vitrine interactive qui a pour objectif de promouvoir les savoir-faire agroalimentaires hainuyers et de contribuer au développement des circuits-courts en permettant à quiconque de trouver les producteurs et produits issus de sa région. Actuellement, plus de 800 producteurs et près de 4000 produits sont recensés. La Province entend soutenir les initiatives de structuration des circuits-courts, notamment par la mise en place de rayons de produits locaux dans la grande distribution. Le Hainaut favorise, également, le développement des circuits-courts alimentaires par la promotion et la recherche de produits locaux pour les professionnels du secteur agroalimentaire (restauration collective, grande et moyenne distribution, grossistes, traiteurs, restaurateurs,...).
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