Fokus Soins & Santé

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C E D O SS I E R E ST P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G AG E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D AC T I O N D U V I F / L ' E X P R E SS

OCT ‘19

SOINS & SANTÉ Technologie et santé Un mariage compliqué?

Mode de vie Vivre mieux pour vivre plus longtemps

Philippe Marchal La santé de demain? Plus numérique, assurément!

PATRICE CANI

« Je suis persuadé que la recherche fondamentale est un élément clé! C’est la base de tout ce que nous vivons aujourd’hui. » DÉCOUVREZ-EN PLUS SUR FR.FOKUS-ONLINE.BE. #FOKUSSANTÉ

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ÉDITO ALICE BAUDINE

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CONTENU... 04 Technologie et santé: un mariage compliqué 06 Vivre mieux pour vivre plus longtemps 07

Moins de paternalisme, plus d’autonomie

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Interview: Patrice Cani, UCLouvain

12 Conseils divers pour un paisible hiver 14

Philippe Marchal: La santé de demain? Plus numérique, assurément!

ÉQUIPE.

Le bien-être du vieillissement

COUNTRY MANAGER: Christian Nikuna Pemba RÉDACTEUR EN CHEF: Ellen Van Hoegaerden ÉQUIPE ÉDITORIALE: Louis Matagne Bastien Craninx Angelika Zapszalka

Selon le bureau du plan, la population belge de plus de 67 ans passera de 1,893 millions en 2018 à 3,032 millions en 2070, soit un accroissement de plus de 60%.

PHOTO EN COUVERTURE: Sarah Geerits

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n peut même prévoir que le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans va doubler - passant de quelque 640.000 à plus de 1,388 millions de personnes. Or on sait que la santé - sous toutes ses formes - de ce public est particulièrement fragile. La prévention et la détection précoce de la fragilité sont donc des éléments clés à prendre en considération dans l’élaboration des politiques du vieillissement, de même que les besoins en aide à domicile liés à la perte d’autonomie. En effet, selon l’enquête santé, plus d’une personne sur quatre de plus de 65 ans est limitée dans l’exécution des taches de la vie quotidienne et ce nombre atteint plus de 40% pour la population de plus de 75 ans. Or la plupart de ces personnes, 4/10 en moyenne, ne disposent d’aucune aide alors qu’elles en ressentent le besoin. Pour beaucoup, c’est un

La question du vieillissement sera à l’ordre du jour des prochains Gouvernements Fédéraux. aidant proche qui est le principal prestataire d’aide ou de soins, même s’il existe des Services d’aides au domicile.

souhaite vivre à domicile avec de l’aide sur place, contre 12,5% en habitat groupé participatif et 7 % en Maison de Repos. On le voit : la question du vieillissement sera à l’ordre du jour des prochains Gouvernements Fédéraux comme Régionaux. La déclaration de politique régionale wallonne a d’ailleurs fait du maintien au domicile, de la diversification des solutions et de la création de dispositifs innovants entre le domicile et l’hébergement de longue durée des priorités. Un défi que l’Agence pour une Vie de Qualité et l’ensemble de ses services sur le terrain sont prêts à relever, pour le bien-être de nos aînés et de leur famille !

Cette attente de davantage de solutions à domicile est vérifiée: 61% de la population

TEXTE ALICE BAUDINE, ADMINISTRATRICE GENERALE AVIQ

LAYOUT: Baïdy Ly IMPRESSION: Roularta

SMART MEDIA AGENCY SMART STUDIO Leysstraat 27, 2000 Anvers Tel +32 3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be studio@smartmediaagency.be

Bonne Lecture Sophie Farroul Project Manager

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Respect ! La maltraitance envers nos ainés peut prendre des formes multiples que traque, et tente surtout de prévenir, l’ASBL Respect Seniors.

plusieurs formes. « 30% de la maltraitance envers les aînés est psychologique », précise Dominique Langhendries. « Vient ensuite la maltraitance financière. Contrairement à certaines représentations, la maltraitance physique arrive en dernière position. »

Cette association lutte contre la maltraitance envers les adultes âgés. Comme nous l’explique Dominique Langhendries, son Directeur: « Il y a tout d’abord l’accompagnement des situations de maltraitance dont nous avons connaissance via notre numéro gratuit, 0800 30 330. Mais nous ne dépassons pas de notre rôle psychosocial. Si la victime désire porter plainte, elle devra donc s’adresser à d’autres services que les nôtres, mais nous pouvons l’accompagner dans cette démarche parfois difficile. Puis, il y a aussi tout le volet prévention. »

Enfin, on peut parfois être maltraitant sans le savoir. « Il arrive qu’un aidant proche pense faire le bien, alors qu’il va à l’encontre de la volonté de cet adulte âgé. Comme, par exemple, empêcher quelqu’un qui vient de faire une chute de bouger, alors qu’il n’aspire qu’à une certaine liberté. C’est à cause d’aspects comme ceux-ci qu’il est complexe de mesurer l’efficacité de nos actions. On en aura vraiment fini avec la maltraitance le jour où notre téléphone ne sonnera plus. Mais on a encore du travail, même si ce fléau recule d’année en année. »

« On peut être maltraitant sans le savoir ! Et ce volet préventif est indispensable, notamment parce que la maltraitance prend


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Une solution sans contact et innovante pour la détection de la chute en temps réel

Une personne sur 2 de plus de 75 ans chute chaque année. Tomber ou se perdre la nuit dans une institution médicale déclenche une peur de se déplacer et limite l’activité. Conserver sa mobilité et son autonomie sont indispensables pour préserver sa qualité de vie. Comment créer un environnement plus sécurisé pour être informé immédiatement de problèmes potentiels ? Kaspard est une société belge qui a développé une solution innovante et sans contact pour fournir une information au personnel soignant en temps réel en cas de chute ou de déambulation trop longue. La solution se base sur un petit dispositif non intrusif et sans image qui est placé au plafond dans la chambre. Les équipes médicales disposent aussi de rapports d’activités pour mieux encadrer les résidents la journée (médicaments, rythme de vie, …). Sur le terrain, nous avons observé que Kaspard diminue par 3 le nombre de chutes. Nous apportons sérénité aux équipes nocturnes et le jour, une objectivité sur les activités de la nuit. Kaspard représente une solution innovante pour un meilleur accompagnement de ses proches pour les familles.

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FOCUS TECHNOLOGIE

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Technologie et santé: un mariage compliqué Les avancées technologiques offrent un bel avenir au secteur médical. Encore faudrait-il pouvoir les intégrer le plus adéquatement possible en tenant compte des contraintes de financement.

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elon un rapport réalisé par le cabinet de conseil Deloitte, les dépenses mondiales en soins de santé devraient augmenter à un taux annuel de 4,1 % entre 2017 et 2021. Alors que le secteur de la santé grignote déjà plus de 10 % du PIB chez nous, il s’agirait de s’interroger sur la manière de gérer au mieux cette augmentation. Pour certains, cela doit inévitablement passer par une meilleure intégration des technologies modernes dans le système de santé. Ce n’est pas pour rien que les États-Unis (16 % du PIB en santé) placent de grands espoirs dans l’intelligence artificielle qui, d’ici 2026, leur ferait économiser pas moins de 150 milliards de dollars. « C’est un fait, l’utilisation de l’IA en santé permet d’anticiper certaines maladies et leur évolution, diminuant par là même le nombre de consultations et d’intermédiaires pour un meilleur traitement des patients », explique Carole Absil en charge du secteur Health Tech chez Agoria. Pour un problème de peau par exemple, un patient reproduira régulièrement un trajet de soins bien connu: prise de rendez-vous chez un généraliste qui le redirigera vers un dermatologue dont c’est la spécialité. Pour être sûr de son diagnostic, ce dernier préconisera ensuite éventuellement une biopsie ou une imagerie médicale. Entre la première et la dernière étape, plusieurs mois peuvent s’écouler diminuant ainsi l’efficacité de la démarche médicale. Or la numérisation des données, le big data, l’IA et ses applications permettraient dans certains cas de supprimer l’une ou l’autre étape. Il faut dire qu’aujourd’hui, nous disposons tous d’outils numériques qui nous permettent dans une certaine mesure, de suivre notre santé: le smartphone et ses nombreuses applications mHealth. En 2017, le Centre Jean Gol estimait

que plus de 100.000 applications de ce type étaient disponibles sur le marché. « Si certaines sont de simples gadgets, d’autres sont vraiment des dispositifs médicaux en passe de changer notre vie », insiste Carole Absil. À l’heure actuelle, il est possible de détecter entre autres des problèmes d’arythmies, de procéder à

une rééducation du genou après opération ou encore d’accompagner les patients souffrant de diverses maladies chroniques. Pourtant, si les concepteurs évoquent ces innovations avec beaucoup d’engouement, ils le font souvent au temps futur. Les

L’industrie ne peut pas se substituer aux professionnels de la santé et à leur expérience de terrain. — DAMIEN HUBAUX, CETIC

freins à cette évolution sont en effet nombreux. « La Belgique est un terreau intéressant pour tester ces applications, mais l’intégration de ces technologies dans le système de soins est complexe à cause de ses contraintes et de son organisation », évoque Damien Hubaux, directeur du CETIC (Centre d’Excellence en Technologie de l’Information et de la Communication). Alors, comment exploiter de nouvelles données utiles au travail du médecin? Un spécialiste pourraitil plébisciter une application mobile qui s’avère efficace, mais qui en même temps bouleverse, voire remplace des consultations classiques? Rien n’est moins sûr! L’adaptation du cadre légal semble donc être indispensable pour intégrer au mieux l’innovation dans le secteur de la santé. Sans oublier la nécessité d’un changement des mentalités. « L’industrie a beau avoir de nombreuses idées d’adaptation technologique, elle doit les mettre en œuvre avec les professionnels de la santé. L’informatique doit efficacement les aider et compléter leur expérience de terrain », prévient Damien Hubaux. « C’est d’eux que doit venir le besoin de telles innovations. » Or, selon les experts, ce qui coince, c’est la peur que la machine remplace inexorablement l’homme dans sa pratique. « Si certaines spécialisations comme celle du radiologue sont vouées à disparaître, le jour où le robot médecin remplacera le médecin de chair est pourtant encore loin », concluait Philippe Marchal, rédacteur en chef du magazine NumeriKare. « Peut-être devraiton justement profiter de ces avancées pour changer les habitudes et le comportement bénéfique au patient. » TEXTE BASTIEN CRANINX


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L’éthique pas toc chez Takeda Chez Takeda l’éthique n’est pas un vain mot, et encore moins une notion vaine. Car le respect du patient est au centre de toutes les préoccupations de la firme pharmaceutique japonaise.

Nous voulons avant tout apporter de réelles innovations, qui améliorent la vie des patients

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evenu un poids lourd du secteur pharmaceutique international et local (1200 travailleurs, dont 1000 dédiés à la production, ce qui en fait la 5e entreprise belge du secteur), Takeda articule son activité autour de trois axes principaux, tous solidement inscrits dans le développement hospitalier. Tout d’abord l’oncologie, surtout l’hématologie. Ensuite la gastro-entérologie. Et, enfin, les maladies rares. Parmi elles, on recense par exemple l’hémophilie, mais aussi d’autres maux nettement moins connus, comme les maladies lysosomales (Fabry, Hunter) ou encore l’angioœdème héréditaire (AOH). C’est dans ces domaines que Takeda a l’ambition claire d’être le leader du marché, et de prendre ses responsabilités auprès des patients. Par ailleurs, Takeda a toujours une activité de médications de première ligne vendues sans ou avec ordonnance. Ce qui lui donne, là aussi, un très large portefeuille en la matière. « Nous voulons avant tout apporter de réelles innovations, qui améliorent la vie des patients », s’exclame Laurent Henaux, directeur général de Takeda Belgique. « Pour cette raison nous devons faire des choix, et nous focaliser sur nos trois aires thérapeutiques principales. » Et tout cela guidé par un principe qui n’est pas qu’un vain mot chez Takeda: l’éthique, dans le sens d’un respect le plus total du patient dans toutes ses dimensions, et l’idée de mettre ce dernier au centre des préoccupations.

Laurent Henaux Directeur Général Takeda Belgium

Sa valeur principale, l’intégrité à toute échelle de l’entreprise, s’articule d’ailleurs autour de la notion maison de « PTRB », acronyme pour « Patient, Trust, Reputation and Business. » « Le patient arrive donc comme premier critère, et ce n’est pas un hasard. Nous nous demandons en permanence ce qui est bon pour lui, si nos décisions pourront générer la confiance de nos partenaires et ensuite, si tout ceci est bon pour notre réputation. Les possibilités de gain ne viennent que si ces trois premières cases sont bel et bien cochées. » En tant que directeur général de la structure, Laurent Henaux réfléchit de la même manière pour chacune de ses décisions au quotidien.

« Certaines décisions ne sont bien entendu pas simples à prendre, mais je veille toujours à les sceller en accord avec ces quatre principes. » C’est sans doute ce souci du respect qui fait que Takeda entretient d’excellentes relations avec les associations de patients, comme par exemple RaDiOrg. « Car elles savent bien que nous veillons avant tout à améliorer la qualité de vie des patients. Cela signifie que nous faisons plus que produire des médicaments, et nous trouvons également des solutions et des services pour faciliter ou améliorer la vie des patients au quotidien », poursuit Laurent Henaux. Qui enchaîne: « Nous bénéficions aussi de la confiance des professionnels de santé, ce qui va contribuer à développer notre activité. Bref, nous sommes dans une spirale positive. » Pour autant, le boss réfute toute notion d’hypocrisie. Car Takeda est une société commerciale, qui de plus est cotée en bourse. Elle doit donc aussi réaliser des profits. Ces derniers n’étant pas du tout incompatibles avec l’éthique. Et puis, surtout, Takeda suscite le respect et la compréhension des malades en faisant vivre, au plus près, leur existence aux autres. C’est par exemple le principe du projet « In Their Shoes », simulant la vie d’un patient atteint de la maladie de Crohn. « Nous recréons durant deux jours les conditions de vie d’un patient et son environnement. Ce programme passe d’abord par nos employés. Puis, nous y intégrons des médecins et des membres des services de gastro-entérologie actifs dans les hôpitaux, et éventuellement des médias ou des représentants de la collectivité. Résultat: cela crée plus d’empathie autour des malades car, en partageant vraiment ce qu’est leur vie, ils seront moins jugés, et mieux compris. Autre exemple, pour les patients souffrant de diverses formes de cancer du sang, nous avons développé un outil de test sanguin, en collaboration avec les organisations de patients. C’est un guide visuel et explicatif qui aide les patients à mieux comprendre les résultats de leurs tests sanguins.

Takeda est une entreprise biopharmaceutique orientée patients active à travers le monde dans environ 80 pays et régions, poursuivant la contribution à l’amélioration des soins de santé en donnant aux patients l’accès à des médicaments innovants. En Belgique, Takeda emploi plus que 1000 personnes (à Zaventem et Lessines) et concentre ses efforts dans des domaines comme la gastro-entérologie, l’oncologie et les maladies rares. Outre des médicaments destinés aux soins spécialisés, Takeda offre une large gamme pour les soins de première ligne et propose notamment des médicaments pour le traitement du reflux et de l’ostéoporose. Pour de plus amples informations, surfez sur www.takeda.be.


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MALADIES MODE DE VIE

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Vivre mieux pour vivre plus longtemps Le lien entre l’hygiène de vie et la santé des individus n’est plus vraiment à démontrer. Pourtant, au quotidien, on continue à sous-estimer le rôle de certains comportements sur le développement de maux tant physiques que psychologiques. Piqûre de rappel.

Ces amis qui vous font du bien C’est prouvé, le fait d’avoir des contacts sociaux réguliers, avec sa famille ou ses amis, a un effet bénéfique sur la santé. « Une étude montre que les gens qui n’ont personne vers qui se tourner en cas de problème, ou lorsqu’ils se sentent seuls, ont autant de chance de développer des maladies …qu’un individu fumant 15 cigarettes par jour! », explique Reginald Deschepper. Le fait de se fixer des buts et de se sentir utile jouerait également un rôle important dans la prévention d’affections.

Jamais trop tard En théorie, il faudrait adopter un mode de vie sain dès l’enfance. « Mais il ne faut pas avoir l’illusion que faire de la sensibilisation chez les enfants règlera entièrement le problème », tempère Chantal Vandoorne. « Les priorités liées à chaque âge jouent comme une contrainte sur nos comportements. Ainsi les adolescents ou les jeunes adultes sont souvent moins préoccupés par leur santé que les seniors.» Par contre, les études montrent qu’il n’est jamais trop tard pour adopter de bonnes habitudes. « Par exemple, un fumeur adulte qui arrête la cigarette diminue le risque de développer un cancer de 40% au bout de 5 ans. »

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elon l’enquête de santé publique publiée par l’Institut Sciensano en 2018, les cancers et maladies cardiovasculaires caracolent largement en tête des causes de décès dans la population belge. Deux maux dont on sait combien ils peuvent être liés à nos habitudes de vie. En se penchant sur le « profil de santé » établi par l’Union européenne en 2017, on découvre que 28 % des décès dans la population belge peuvent même être imputés à des facteurs de risques liés au comportement. Ces facteurs de risques, on les connaît bien aujourd’hui: alimentation déséquilibrée (trop de sucre, de viande et de produits transformés), consommation de tabac et d’alcool, trop grande sédentarité et manque d’activité physique. Ils ont un impact sur le développement d’affections aussi variées que l’hypertension, l’hypercholestérolémie, le diabète, les maux de dos, les allergies ou encore la fatigue chronique. « On en apprend également toujours plus concernant le rôle du stress et du sommeil sur la santé », précise Chantal Vandoorne, directrice de l’Appui en Promotion et Éducation pour la Santé (APES) à l’Université de Liège. « Le stress chronique, par exemple, contribue aux troubles cardiovasculaires et musculosquelettiques, mais aussi à l’apparition de troubles anxieux, de dépressions et de burn-out. » Il faut en effet rappeler que les « mauvais comportements » ne mettent pas seulement en péril notre santé physique mais aussi notre bien-être mental. « De plus, si de nombreuses études établissent clairement des liens entre une facette du mode de vie, par exemple le tabagisme, et un problème de santé, comme le cancer des voies respiratoires, on n’explique pas toujours

Il est conseillé d’avoir une routine de sommeil, et d’éviter l’exposition tardive aux écrans qui perturbent la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. — CHANTAL VANDOORNE, DIRECTRICE DE L’APES comment tous ces comportements diversifiés peuvent interagir chez un individu. » D’autant que le patrimoine génétique, l’environnement et la situation sociale viennent complexifier le tableau. Ce qu’on sait par contre, c’est qu’un certain nombre de bons gestes peuvent augmenter la probabilité de vivre longtemps en bonne santé, ce qui est non seulement une bonne chose sur le plan personnel, mais aussi pour les dépenses publiques liées aux soins de santé. « À moins d’avoir déjà des problèmes de santé avérés, je propose d’y aller petit à petit et de changer progressivement », explique Reginald Deschepper, médecin et président

de l’organisation LifeMe, qui milite pour une médecine du mode de vie. « D’abord il faut équilibrer son régime alimentaire en évitant les produits transformés et en mettant l’accent sur les fruits et légumes. Ensuite, il est important de pratiquer une activité physique modérée au moins 3 à 4 fois par semaine. Le simple fait d’aller au travail à pied est déjà une excellente chose. » Et comme on l’a dit précédemment, il ne faut pas non plus négliger l’esprit. « Les neurosciences ont clairement montré l’influence bénéfique de la méditation sur l’activité cérébrale, et par conséquent sur le stress, le sommeil, la douleur ou encore l’anxiété », appuie Ch. Vandoorne. « Mais le simple fait de s’asseoir et de lire un bon livre suffit à certaines personnes. » Et puis il y a bien sûr le sommeil. « Il est conseillé d’avoir une routine de sommeil, c’est-à-dire de se coucher et de se lever à la même heure, et d’éviter l’exposition tardive aux écrans qui perturbent la production de mélatonine, l’hormone du sommeil », explique R. Deschepper. Toutes ces bonnes habitudes, qui se renforcent l’une l’autre, ne vous garantissent pas de vivre centenaire mais diminueront les risques de développer une série de maladies. « Connaissezvous les zones bleues? », questionne le professeur Deschepper. « Il s’agit de régions du monde où les gens vivent vieux et en bonne santé. Les scientifiques qui les ont étudiées ont découvert des points communs comme une alimentation équilibrée, des activités qui réduisent le stress, ou encore un engagement social important. C’est une preuve que le mode de vie à un impact déterminant sur la santé. » À méditer donc, au propre comme au figuré. TEXTE LOUIS MATAGNE


PATIENT CENTERED CARE FOCUS

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Moins de paternalisme, plus d’autonomie Dans le secteur des soins et de la santé, la tendance est à l’empowerment du patient. Mais de quoi s’agit-il exactement? Zoom sur un concept qui transforme la pratique médicale.

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pparue aux États-Unis dans les années 1930, la notion d’empowerment fait l’objet d’une littérature anglosaxonne abondante depuis les années 1980 dans des champs aussi variés que l’action sociale, l’éducation ou encore le développement économique. Généralisée au niveau international dans les années 2000, elle investit de plus en plus le secteur des soins et de la santé depuis une dizaine d’années. En Belgique, l’empowermentest de plus en plus repris dans les programmes nationaux et régionaux d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, avec plus ou moins de succès. « Tout changement de culture, d’habitude, prend du temps », déclare Laure Istas, responsable Qualité et Sécurité au sein de la PAQS ASBL, Plateforme pour l’Amélioration continue de la Qualité des soins et de la Sécurité des patients. De plus en plus d’initiatives et de projets se mettent en place afin de sensibiliser le patient et le personnel soignant à cette nouvelle approche des soins. En tant que plateforme de soutien, la PAQS veille à accompagner les institutions de soins dans ces démarches. » L’empowerment du patient a pour objectif de favoriser la participation active du patient dans la relation de soins. « Il s’agit du processus que traverse le patient pour se sentir plus à l’aise, plus confiant et plus responsable de sa propre santé », explique Laure Istas. Le processus par lequel on lui donne le pouvoir et les moyens de participer au devenir de sa prise en charge médicale. Et ce, en l’impliquant dans ses soins, en étant partenaire avec lui dans la relation de soins. » Cette démarche émancipatrice vise à rompre avec les modalités d’intervention considérées comme paternalistes. Le patient co-construit avec l’aide du soignant une relation de soin efficace à travers une approche holistique de la santé. « Il ne s’agit plus seulement pour le patient de mettre à exécution les ordres du médecin, mais de lui donner la capacité de comprendre sa maladie et son traitement,

L’empowerment est le processus que traverse le patient pour se sentir plus à l’aise, plus confiant et plus responsable de sa propre santé. de lui fournir l’information qui lui permettra d’être plus attentif à ce qu’il doit faire ou ne pas faire en fonction de sa situation personnelle », précise le Dr Stéphane De Maeght, directeur médical adjoint du Centre Hospitalier Jolimont. L’empowerment n’est donc pas un résultat, mais bien un processus continu qui vise à motiver, conscientiser et faciliter la compréhension et le parcours du patient et du thérapeute dans les activités de soins.

Dans cette dynamique, de plus en plus de structures de soins mettent en place des projets de partenariat avec le patient, afin de l’impliquer dans les prises de décision institutionnelles et, par-là, d’améliorer les pratiques médicales. C’est le cas du Groupe Jolimont qui, il y a 4 ans, fut l’un des premiers hôpitaux belges à inclure des patients au sein de son Comité d’identitovigilance, destiné à réduire les erreurs d’identification lors de la délivrance des soins et qui, parallèlement, a créé un comité patients-partenaires dont la vocation est d’accompagner les candidatures de patients invités à intégrer les services de l’institution. « Cette année-ci, nous avons franchi une étape supplémentaire en incluant aussi le patient dans le Comité qualité et sécurité des soins, qui est l’organe au sein duquel sont prises les décisions institutionnelles en matière d’orientation stratégique, de budget affecté aux campagnes, d’hygiène des soins… C’est là où se discutent aussi les incidents, les plaintes… De cette façon, le patient peut se rendre compte des forces et des faiblesses d’un centre hospitalier, des erreurs ou des manquements, et donner son point de vue pour les solutionner. » Partenariat, co-construction, patient expert, autonomisation… La terminologie utilisée pour traduire l’empowerment est large et ne fait encore l’objet d’aucun compromis. Un point commun découle toutefois de toutes ces notions, l’idée selon laquelle les expertises du professionnel soignant (expert de la maladie) et du patient (expert de la vie avec la maladie) sont complémentaires et que, mises en commun, elles peuvent contribuer à améliorer l’expérience des soins et des services de santé dans son ensemble. TEXTE ANGELIKA ZAPSZALKA

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INTERVIEW PATRICE CANI

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La recherche joue un rôle clé pour la santé Chercheur au Louvain Drug Research Institute (UCLouvain), Patrice Cani publiait en juillet dernier, avec son équipe, une étude démontrant les bienfaits de la prometteuse bactérie « Akkermansia muciniphila » sur l’homme. L’aboutissement retentissant de 12 ans de recherches. TEXTE LOUIS MATAGNE

PHOTO SARAH GEERITS


PATRICE CANI INTERVIEW

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J’ai toujours eu en moi cette idée de vouloir aider les autres.

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41 ans, Patrice Cani jouit d’une certaine popularité auprès des médias, qui veulent rencontrer l’homme dont la bactérie pourrait « vaincre l’obésité ». Une idée pourtant tronquée, comme on le verra, et qui pousse aujourd’hui le chercheur à une certaine prudence dans ses choix d’interviews. Heureux d’être passés à travers le filtre, nous l’avons questionné sur sa découverte, bien sûr, mais aussi sur sa vision du rôle de la recherche fondamentale dans le secteur de la santé. Parlez-nous d’Akkermansia, cette bactérie qui a porté votre nom jusque dans les journaux étrangers. « Tout ça est arrivé par hasard! En 2007, nous menions des recherches sur l’impact des prébiotiques, qui sont des nutriments qui modifient notre “microbiote”, c’est-à-dire notre flore intestinale. En cartographiant cette dernière avec des séquenceurs, nous avons détecté des modifications liées aux prébiotiques dont une forte augmentation de cette fameuse “Akkermansia muciniphila.” » Vous la connaissiez? « Moi non, mais je réalisais ces analyses avec le chercheur qui l’avait isolée en 2004. Sur base d’observations et de travaux, j’ai senti qu’on tenait quelque chose d’intéressant. Ça a été le point de départ de 12 ans de recherches, sur des souris, puis sur des hommes, qui ont abouti à ce constat: la bactérie Akkermansia a des effets bénéfiques sur le métabolisme humain. Nous venons tout juste de publier les résultats de notre étude dans la revue Nature Medicine. » Quels sont ces effets bénéfiques? « La clé, c’est qu’Akkermansia semble renforcer la barrière intestinale, laquelle filtre les substances qui passent de l’intestin vers le sang. Chez les volontaires à qui on a administré cette bactérie sous forme de compléments nutritionnels, on observe une diminution de l’insuline et de la résistance à l’insuline, moins d’inflammations du foie, moins de cholestérol… c’est-àdire des facteurs de risque de diabètes de type 2 et de maladies cardiovasculaires. » On parle aussi parfois de bactérie « qui fait maigrir » ou « contre l’obésité. » « Oui on lit parfois ça, parce que c’est une accroche qui est peut-être plus compréhensible pour le grand public. Pourtant, ce n’est pas vraiment correct. C’est vrai qu’on a constaté une diminution du poids corporel dans nos études chez les souris, mais elle est nettement plus modeste chez l’humain. Le plus important,

c’est que cette bactérie limite l’augmentation de plusieurs facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. » En tant que chercheur, votre objectif de base était-il thérapeutique? « Je ne me suis pas levé un matin en me disant: “je vais trouver une bactérie bénéfique pour la santé.” Ce n’est pas comme cela que fonctionne la recherche fondamentale. Mais quand on travaille en recherche médicale, ça doit rester un rêve. J’ai toujours l’ambition qu’une de nos découvertes contribuera de près ou de loin à améliorer la santé des personnes. Ça ne veut pas nécessairement dire de trouver un traitement, mais au moins que nos travaux soient ce petit grain de sable, ce rouage du mécanisme, qui permette un jour d’y arriver. » Donc la recherche fondamentale reste essentielle dans le secteur de la santé. « Et malheureusement on l’oublie trop souvent, tant au sein du grand public que du monde politique, et même chez les acteurs financiers. Je suis persuadé que la recherche fondamentale est un élément clé! C’est la base de tout ce que nous vivons aujourd’hui. Tout découle de découvertes scientifiques, même si elles sont parfois très éloignées de l’application finale. Pour sortir du médical, pensez à nos téléphones par exemple. À l’origine, derrière cette application, il y a des recherches fondamentales en physique et en chimie. » Vous sentez une pression du résultat dans votre domaine? « Oui, mais il faut aborder cela de deux manières. C’est vrai qu’il y a une pression des acteurs financiers, qui veulent voir un aboutissement concret et rapide de nos recherches. Pareil du côté politique, où chaque législature veut avoir quelque chose de positif à montrer. Je peux tout à fait comprendre cela, mais à certains stades de la recherche c’est frustrant car on ne peut tout simplement rien garantir. Aujourd’hui j’accepte cette pression sur Akkermansia car nous avons 12 ans de recherches dans le dos et qu’on peut vraiment tendre vers le développement d’applications. Mais au départ je n’aurais pu m’engager à rien. » Et l’autre manière d’aborder cette pression? « J’ai de la chance de recevoir de l’argent, et notamment de l’argent public, via le FNRS par exemple, ou le WELBIO et le Télévie. Derrière cet argent, et je le dis souvent à mes chercheurs, il y a des personnes qui

soutiennent la recherche et espèrent voir un résultat. Nous avons donc une certaine responsabilité, au moins celle de montrer des avancées et de ne pas dormir sur nos lauriers. En tout cas je pense qu’un chercheur ne peut pas rester enfermé dans son laboratoire et dire “laissez-moi tranquille.” » À ce propos, les scientifiques essaient-ils suffisamment de valoriser leurs recherches pour les rendre utilisables? « Non, pas toujours. Mais je crois que les chercheurs ne sont pas suffisamment formés et stimulés à cette manière de réfléchir. À mon avis, c’est surtout aux universités de communiquer vers eux et de leur rappeler de garder à l’esprit la possibilité, et je dis bien “possibilité”, que leurs recherches soient exploitables et applicables. C’est par exemple ce que fait la Sopartec, société de transfert de technologie et d’investissement, au sein de l’UCLouvain. C’est aussi à cela que servent des instituts interuniversitaires comme le WELBIO en Wallonie, qui stimule les applications de la recherche fondamentale. Nous avons d’ailleurs eu la chance de bénéficier de financements de leur part depuis 7 ans. » Pour vous, cela va loin, puisqu’une spinoff a été mise sur pied dans l’optique de produire un traitement à partir d’Akkermansia. Jusqu’où espère-t-on aller avec cette bactérie? « AMansia est une spin-off créée avec l’université hollandaise de Wageningen. Honnêtement, l’idée ne me serait jamais venue. C’est la Sopartec qui a considéré que nos recherches étaient assez avancées que pour tenter ce développement. L’objectif principal de AMansia est de commercialiser un complément alimentaire à base de la bactérie pour lutter contre les risques cardio-vasculaires d’ici à 2 ans. »

SMART FACT. Si vous n’aviez pas été chercheur, vous auriez été… « Médecin-chirurgien! C’est un rêve d’enfant qui correspond à ma nature utopiste. J’ai toujours eu en moi cette idée de vouloir aider les autres. Petit, j’avais le sentiment que ce métier de chirurgien me permettrait d’améliorer la santé de personnes en posant des actions concrètes et visibles. Ce qui m’intéressait, c’était cette mécanique très concrète de réparation. »

3 QUESTIONS À...

GIANLUIGI ARIALDI CEO DU « BRUSSELS LIFE SCIENCE INCUBATOR »

Comment peut-on résumer vos activités? « Comme un lieu où se concentre l’écosystème de la santé bruxelloise, aussi bien économique qu’académique! Aujourd’hui, nous accueillons 31 start-up pour 97 employés. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé. En les guidant, par exemple, dans la vérification d’hypothèses business ou la recherche de subsides adaptée. Nous sommes aussi en mesure de les mettre en contact avec les laboratoires de l’UCLouvain ou les cliniques Saint-Luc avec lesquelles nous partageons le même campus. » Quel est le portrait type des gens qui s’adressent à vous? « Quelqu’un ayant déjà de 3 à 10 ans d’expérience dans une entreprise du secteur de la santé ou le monde des soins, et désireux de voler de ses propres ailes. Nous sommes les seuls à Bruxelles, et dans un rayon de 50 kilomètres autour, à fournir ce type de services intégrés! » Une structure comme BLSI est presque essentielle pour réussir le lancement de son projet et le pérenniser? « Un entrepreneur a significativement plus de chances de réussir s’il vient chez nous! Des spin-off très prometteuses, comme A-Mansia Biotech, par exemple, basées sur les recherches du Professeur Patrice Cani, sont passées par chez nous. »


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Cardiologie : un nouveau stent résorbable à l’étude Le Fonds pour la Chirurgie Cardiaque vient d’accorder son soutien financier à une recherche, menée à l’ULB par le Dr Quentin de Hemptinne, sur l’efficacité et la sécurité d’un nouveau stent biorésorbable à base de magnésium. Avec quels espoirs pour les patients ?

E

n cas d’infarctus ou d’angine de poitrine, le cardiologue recourt le plus souvent à l’angioplastie coronaire percutanée pour rétablir l’irrigation sanguine du muscle cardiaque. Utilisée depuis 1977, la technique consiste en l’insertion dans l’artère coronaire, jusqu’à la zone rétrécie, d’un cathéter équipé à son extrémité d’un ballonnet. Celui-ci y est gonflé pour rétablir la largeur normale de l’artère et déployer un stent, endoprothèse qui joue le rôle de « tuteur » au sein de l’artère et la maintient ouverte. Le ballonnet est ensuite dégonflé et retiré tandis que le stent demeure en place. Les stents métalliques permanents favorisent une inflammation locale à l’origine d’une prolifération cellulaire et d’une récidive de la sténose de l’artère. La recherche a permis le développement, dès 2001, de stents à élution médicamenteuse ou « actifs » qui libèrent progressivement une substance pharmacologique afin d’inhiber la prolifération cellulaire dans la paroi vasculaire.

Les stents actifs comportent cependant un risque de thrombose tardive ainsi que le désavantage de la persistance d’un corps étranger dans le vaisseau. La recherche s’est donc attelée à mettre au point des stents entièrement biodégradables, constitués non pas de métal mais d’un polymère qui a la propriété d’être naturellement résorbé par l’organisme au fil du temps. Ces stents biorésorbables libèrent ainsi l’artère de tout corps étranger endéans 1 à 3 ans.

«Les patients jeunes victimes

d’un infarctus aigu pourraient bénéficier davantage de l’effet à long terme de l’implantation du nouveau stent.

»

Les stents résorbables polymériques n’ont pas donné les bénéfices espérés. C’est pourquoi Quentin de Hemptinne et son équipe de recherche du service de cardiologie au CHU Saint-Pierre et du laboratoire de médecine expérimentale du CHU de Charleroi (ULB) ont entrepris

TEXTE: ELIANE FOURRÉ / FCC

d’étudier un nouveau modèle de stent biorésorbable, constitué d’un alliage à base de magnésium. Les premiers résultats cliniques de cette nouvelle technologie chez des patients souffrant d’une maladie coronaire stable sont prometteurs : l’alliage aurait moins tendance à produire un caillot suite à son contact avec le sang. Mais les mécanismes expliquant cette thrombogénicité réduite ne sont pas encore élucidés. Le Dr de Hemptinne veut donc évaluer in vitro les propriétés anti-thrombotiques du nouveau stent, par rapport au stent métallique à élution de médicament conventionnel et par rapport au stent polymérique. Les résultats devraient être connus dans quelques mois. L’équipe du chercheur conduit aussi une étude clinique sur l’implantation du stent résorbable à base de magnésium chez des patients atteints d’un infarctus aigu du myocarde, une catégorie de patients généralement plus jeunes, qui pourraient bénéficier davantage de l’effet à long terme de l’implantation du nouveau stent.

QUENTIN DE HEMPTINNE, CARDIOLOGUE CHEF DE CLINIQUE-ADJOINT AU CHU-SAINT-PIERRE

Financée par le Fonds pour la Chirurgie Cardiaque grâce aux contributions de ses donateurs, cette recherche prometteuse est à découvrir, parmi bien d’autres, sur le site de l’asbl. Pour accroître le soutien du Fonds à la recherche dans nos universités, tous les dons sont bienvenus sur le compte BE15 3100 3335 2730. n

www.fondspourlachirurgiecardiaque.be

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PolyPeptide, une société innovante à taille humaine. Le groupe PolyPeptide est un leader dans le développement et la production de peptides à finalité thérapeutique et cosmétique depuis la phase d’études précliniques jusqu’à la commercialisation.

des connaissances et de l’expérience approfondies au Groupe. Sa concentration exclusive sur les peptides et sa base financière solide offre une sécurité d’approvisionnement presque unique à ses clients.

Fort de plus de 50 ans d’expérience, PolyPeptide est résolument tourné vers l’innovation technologique et l’excellence opérationnelle afin de délivrer des services avec les plus hauts standards de sécurité et qualité. Cette approche permet d’établir des relations de confiance et des partenariats forts avec ses clients ainsi que les autorités réglementaires.

La dernière acquisition de la filiale belge, PolyPeptide S.A., en 2017 est une nouvelle déclaration de l’engagement du Groupe PolyPeptide à anticiper les besoins de ses clients et à assurer la flexibilité et la fiabilité pour les projets existants et futurs.

Depuis sa création, le groupe PolyPeptide a grandi grâce à l’acquisition sélective de l’expertise mondiale existante. Ceci lui a permis de se positionner, aujourd’hui, comme l’une des principales organisations de fabrication de peptides au monde. Ses capacités étendues de développement et de production GMP permettent au Groupe PolyPeptide de répondre aux plus hautes exigences de ses clients. Le Groupe possède des sites de production en Belgique, en Suède, en France, en Inde et aux États-Unis. En tant que multinationale comptant environ 800 employés, sa diversité permet l’apport des compétences,

PolyPeptide S.A. situé à Braine-L’Alleud est un site de développement et de fabrication de peptides GMP pour des projets de petite à grande échelle ce qui offre au Groupe des capacités et des technologies supplémentaires. La synthèse des peptides est réalisée soit en phase liquide soit en phase solide tandis que la purification et l’isolement reposent sur la chromatographie, la cristallisation et la distillation suivis de lyophilisation ou de pulvérisation. Le site de Braine, dynamique et à taille humaine, emploie actuellement 250 collaborateurs. Les débouchés restent concentrés sur les domaines où son savoir-faire est celui des principes actifs pharmaceutiques, c’est-à-dire les molécules au cœur de nouveaux médicaments sur le marché ou en cours de développement clinique.

Envie de nous rejoindre ? Rendez-vous sur notre page « Carrière » polypeptidebelgium.teamtailor.com Nous sommes impatients de vous connaître !

PolyPeptide S.A. • Chaussée de Tubize, 297 BE-1420 Braine-l’Alleud • Belgique • www.polypeptide.com • contact.braine@polypeptide.com


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Conseils divers pour un paisible hiver La période hivernale est à nos portes avec son lot de rhumes, refroidissements et virus en tout genre. Quels sont les conseils indispensables pour vous prémunir de ces petits désagréments?

ANNICK LAHO.

SIXTINE BRUNELLI.

DR LOKMAN CIFCI.

Naturopathe, membre de l’Union des Naturopathes de Belgique

Pharmacien titulaire

Médecin généraliste

Que doit-on faire pour se protéger des maladies avec l’arrivée de l’automne/hiver? « Éviter les refroidissements, porter une veste, une écharpe. C’est la manière la plus simple pour éviter certaines maladies et rhumes. En période de grippe, il faut se laver les mains régulièrement et utiliser des mouchoirs à usage unique, pour éviter la propagation des microbes. Si l’on souhaite booster son immunité, une des solutions courantes est de faire une cure de vitamine C en prenant chaque matin un comprimé dosé à 500 mg. Au niveau des plantes, l’échinacée est réputée pour soutenir notre organisme et améliorer notre immunité, en teinture mère ou en comprimé à raison d’une cure à l’entrée de l’automne/hiver. En aromathérapie, l’huile essentielle de ravintsara est également un bon allié. »

« Poser cette question à une naturopathe la fait figurer dans une problématique bien plus large. Une alimentation inadéquate, un stress permanent et mal géré, la fatigue, un sommeil de mauvaise qualité, le manque d’exercices physiques, d’oxygénation…, sont autant de facteurs qui vont mettre notre système immunitaire en berne, nous rendant ainsi plus vulnérables à notre environnement. Adopter une bonne hygiène de vie et prendre soin de soi est un bon début pour se prémunir des petits maux de l’hiver et de toutes les autres saisons d’ailleurs. Mais c’est aussi le moyen d’être bien dans sa tête et dans son corps, d’être de bonne humeur et plein d’énergie pendant les mois plus moroses de l’année. »

« Il est tout d’abord important de bien se couvrir. Consommer du miel chez les patients non diabétiques, dans le thé ou le café à la place du sucre de table est également souhaitable. Une alimentation saine et la consommation de 2 portions de fruits et 3 de légumes par jour sont aussi recommandées. Éviter le stress, pratiquer du sport, éviter la consommation excessive d’alcool, s’hydrater suffisamment (1,5 litre/jour), dormir entre 7 et 9 h par nuit sont encore d’autres conseils aussi simples qu’utiles à toujours appliquer. Enfin, dans certains cas, se faire vacciner contre la grippe chez les patientes enceintes, âgées de plus de 65 ans, diabétiques ou avec une maladie chronique est également important. »

Comment les vaccins aident-ils/agissent-ils sur notre corps? « Le vaccin consiste à exposer artificiellement le système immunitaire à un agent pathogène atténué, tué ou inactivé de manière à induire une réponse immunitaire qui protègera lors d’un contact ultérieur avec la bactérie ou le virus, grâce aux anticorps ainsi développés. Globalement, c’est plutôt positif. La pratique peut toutefois poser quelques questions: quid de la vaccination intensive des bébés dont le système immunitaire est encore immature? Quid de la combinaison importante de plusieurs maladies dans un seul vaccin? Quid de la vaccination de personnes dont le système immunitaire est déprimé?… Il appartient à chacun de se faire une opinion selon la personne ou la situation. »

« Les vaccins contiennent des fragments de virus qui sont soit atténués soit inactivés. Lorsque le vaccin est injecté, le corps va développer une réponse immunitaire qui va consister en la création d’anticorps spécifiques à un antigène. Ces anticorps pourront reconnaître le pathogène et l’anéantir si notre corps vient à le rencontrer par la suite. La vaccination est donc très importante et est une réelle protection contre certaines maladies. Dans le cas du virus de la grippe, il est important de la faire avant la période d’épidémie, soit vers octobre/novembre pour que le corps ait eu le temps de s’immuniser correctement. Il est recommandé de le faire chez quelques groupes de personnes à risques. »

« Le vaccin est composé d’une faible quantité d’un morceau de microbe qui est rendu inoffensif pour ne pas provoquer la maladie. La vaccination est essentielle chez les enfants afin d’éviter les épidémies qui sont en recrudescence (rougeole...) et avant le départ dans certaines régions du monde. La vaccination contre la grippe est recommandée chez les patientes enceintes, âgées de plus de 65 ans, diabétiques ou avec une maladie chronique (dialyse, prise d’immunomodulateurs...) et le personnel soignant. Dans le cas de la grippe, le virus mute chaque année et son enveloppe change, ce qui fait qu’une vaccination annuelle est recommandée. »

Comment bien prendre un traitement sans ordonnance? « Si vous souhaitez vous soigner de manière naturelle ou non sans spécialement consulter un médecin, votre meilleur conseil reste le pharmacien. Il pourra vous conseiller dans divers domaines pour soit booster votre immunité, soit traiter vos symptômes. Comme pour chaque traitement, le plus important est la rigueur. Pensez à prendre vos médicaments ou compléments tous les jours à la même heure environ. Certains traitements doivent être poursuivis même lorsque les symptômes ont disparu et d’autres peuvent être arrêtés dès la disparition des symptômes. »

« Aucun traitement ne devrait être pris sans ordonnance car ce serait sous-estimer l’impact de toute médication sur notre organisme, y compris des compléments alimentaires. Tous les aspects concernant la prévention peuvent être discutés avec un naturopathe. Ils sont formés pour aider chacun à aller vers une réforme de son hygiène de vie, et par conséquent, également prendre soin et booster son système immunitaire de manière à éviter de tomber malade ou surmonter aisément les petits tracas qui arrivent avec l’hiver. Par contre, une fois la maladie bien installée, il sera prudent et nécessaire de demander l’avis de son médecin pour apporter les soins nécessaires et adéquats. »

« C’est une pratique que l’on nomme l’automédication. Beaucoup de Belges y ont recours, mais il convient de rester prudent en limitant cette approche sur une courte période (max 2-3 j) à des pathologies bénignes, aux symptômes simples et déjà connus, dont l’intensité ou la gêne fonctionnelle n’est pas de nature à limiter les activités habituelles. Il vaudra mieux toujours demander conseil à son pharmacien ou médecin. Lire la notice et respecter la dose est primordial. Ce qui est à éviter absolument, c’est de prendre des antibiotiques déjà utilisés lors d’un précédent usage. »

TEXTE BASTIEN CRANINX


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CHRONIQUE PHILIPPE MARCHAL

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La santé de demain? Plus numérique, assurément! On n’est pas au rayon science-fiction, loin de là. De fait, le monde de la santé est entré dans une période de mutation induite par diverses technologies ayant pour trait commun l’interconnexion – des connaissances, des paramètres, des soignants et soignés par écrans interposés…

P

as plus tard qu’en juin, l’Institut national de l’Assurance maladie-invalidité (Inami) organisait un workshop interactif sur le thème de la télémédecine et des applications de santé mobile (Mobile Health). L’objectif, à terme, est d’inscrire ces pratiques nouvelles dans la nomenclature officielle des soins de santé. La plateforme «mhealthbelgium.be » présente déjà les applications de santé mobile validées. D’autre part, la circulation sécurisée des données de santé entre prestataires de soins s’intensifie par le biais des réseaux d’échanges régionaux – tous reliés au niveau fédéral. Le Réseau Santé Wallon, par exemple, annonçait récemment avoir dépassé 1,8 million de patients inscrits. Ce partage accru de données pertinentes pour la continuité des soins est synonyme de prise en charge améliorée. On voit également l’IA venir en soutien des médecins pour gérer des situations délicates, détecter précocement des maladies et prévenir des complications. À l’UZ Brussel, par exemple, les anesthésistes y recourent pour anticiper les chutes de tension artérielle en cours d’intervention chirurgicale.

Nouvelles technologies et qualité des soins, ce n’est plus de la science-fiction! Icobrain, un logiciel made in Belgium détecte les signes de démence dans les IRM cérébrales. L’hôpital universitaire d’Anvers utilise Aidoc, un programme capable de détecter des pathologies aiguës potentiellement mortelles sur les CT-scans. Une équipe de chercheurs belges, emmenée par l’Institut Interuniversitaire ULB-VUB de Bioinformatique (IB²), a mis au point une méthode permettant d’identifier, à partir d’une analyse informatique, les causes génétiques potentielles de maladies rares.

l’écrit le Pr Philippe Coucke de l’Université de Liège dans son livre sur la médecine du futur. Les nouvelles technologies au service du médecin et du patient, pour une meilleure qualité des soins, ce n’est plus de la science-fiction! Dans plusieurs établissements, des casques de réalité virtuelle contribuent à apaiser les peurs ou les douleurs des petits patients, ou le mal-être en chimiothérapie. Bientôt des transports par drones (de médicaments, de tissus humains, d’échantillons…) seront utilisés entre hôpitaux anversois. Ces avancées sur différents fronts techniques, qui s’accélèrent, ont de quoi interpeller les patients mais aussi bousculer les habitudes des professionnels de la santé. Pour se tenir au courant des innovations technologiques qui investissent leur milieu de travail, des médias spécialisés, comme NumeriKare, publie chaque semaine une newsletter digitale qui leur est destinée.

Ce ne sont que quelques exemples de technologies parmi des dizaines « qui nous sauvent déjà » comme

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TEXTE PHILIPPE MARCHAL, REDACTEUR EN CHEF NUMERIKARE


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Suivez votre santé, plus vite et de plus près ! Le Réseau Santé Wallon (RSW, www.rsw.be) permet l’échange sécurisé de données de santé électroniques entre prestataires de soins et patients. Désormais, plus de 1.840.000 citoyens y sont inscrits. Soit plus de 50% de la population wallonne. Le RSW progresse aussi en termes de multidisciplinarité parmi ses adhérents professionnels et de volume total de documents (para)médicaux disponibles. Sans compter qu’une partie croissante de ces documents deviennent accessibles au patient - et plus rapidement !

L

documents, un an plus tard, 42 millions, et à Une « libération » qui passe de 30 à 15 jours e nombre d’inscrits grimpe non-stop présent, plus de 73,5 millions. Jour après jour, le volume de documents de santé depuis le lancement du RSW, en 2006. mis à la disposition des professionnels via le RSW La barre de 1 million avait été franchie en Evolution notable : de plus en plus de documents s’accroît. Il s’agit principalement de résultats février 2017. Un an plus tard, on atteignait 1,4 que s’échangent les professionnels via le RSW d’analyses de laboratoire et d’examens d’imagerie, million. Aujourd’hui, on a dépassé 1,8 million. sont aussi consultables par les Autrement formulé : un Wallon patients concernés. C’est-àsur deux y adhère. Les 45-75 dire qu’un patient inscrit peut, ans sont proportionnellement Se connecter au RSW est devenu techniquement à partir de son espace privé et plus nombreux parmi les inscrits. sécurisé sur le portail du RSW, Une tranche d’âge où les soucis plus facile. De plus en plus d’émetteurs y non seulement faire défiler la liste de santé commencent souvent à de ses documents, mais aussi se manifester et se cumuler et où publient des données, avec une part croissante prendre connaissance de leur la circulation fluide d’infos entre contenu. les divers prestataires que l’on consulte prend encore plus de de documents accessibles au patient et C’est ainsi que, depuis octobre sens. 2018, le sumehr est accessible nouveauté - dans des délais plus courts. par défaut. S’il souhaite en Car c’est bien là la plus-value du réserver la lecture, le médecin RSW : contribuer à la qualité doit accomplir une manœuvre et à la sécurité de la prise en spécifique. Quelque 3.200 charge par le principe même généralistes (soit l’écrasante du partage de données utiles majorité des généralistes wallons) à la continuité des soins. Ce ont opté pour l’ouverture. partage est précieux tant pour les patients suivis régulièrement par En outre, un volume croissant plusieurs professionnels (comme de documents et de rapports les malades chroniques) que pour émis par des hôpitaux et des ceux qui sollicitent l’intervention laboratoires privés connectés rapide d’un médecin qui ne les au RSW deviennent aussi connait pas (dans un poste de accessibles au patient. « Ouvrir » garde ou aux urgences d’un les documents est un choix qui hôpital, par exemple). relève de chaque établissement. Au RSW, on se réjouit de voir Globalement, le RSW concourt que ceux-ci sont de plus en plus aussi à une meilleure gestion du nombreux à suivre le mouvement ! système des soins de santé et A ce jour, une bonne douzaine des moyens de la collectivité, d’hôpitaux agréés ont franchi le parce qu’il réduit la répétition pas, de même que 6 laboratoires d’actes inutiles, comme des privés. examens déjà effectués dans un La multidisciplinarité en marche autre établissement. Grande nouveauté de ce mois Plus de 18.600 professionnels adhèrent au RSW. Environ 12.600 d’entre eux sont d’octobre : ces documents Bref, après avoir obtenu la des médecins, toutes spécialités confondues. Mais ils sont désormais rejoints hospitaliers accessibles le confiance des professionnels, par d’autres métiers de soins. Cela marque pour le RSW une nouvelle étape sont aussi plus rapidement le RSW a gagné celle des de déploiement : l’entrée dans une réelle multidisciplinarité. Trio de tête des après publication. Le délai avant citoyens qui, manifestement, professions représentées : les infirmier/ères (+/- 2.700), les dentistes (+/- 1.200) et « libération » du document (dont ont perçu les avantages à la les kinésithérapeutes (+/- 1.100). le but est de permettre un contact fois individuels et collectifs de préalable entre médecin et patient, l’échange de données. Et qui, sur pour que ce dernier ne découvre pas, seul face à de rapports de consultation ou d’hospitalisation, le plan pratico-pratique, ont vu l’accès au RSW son écran, une mauvaise nouvelle ou un résultat ou encore de « sumehrs » (les dossiers résumés grandement facilité par l’app d’authentification d’examen difficile à interpréter) vient d’être ramené produits par les médecins généralistes). Au Itsme®, qui permet la connexion de partout, de 30 à 15 jours. printemps 2017, on recensait 25 millions de aussi à partir d’un GSM.


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