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Le patient devient acteur
L’éducation thérapeutique du patient vise à aider la personne à acquérir savoirs et compétences qui lui permettront de mieux gérer sa maladie au quotidien. Une façon de susciter une meilleure adhésion aux traitements prescrits et de réduire le coût des soins pour les patients et la société.
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«D onnez un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprenez-lui à pêcher, il mangera toute sa vie », a formulé jadis le sage chinois Lao Tseu. Transposée à l’éducation thérapeutique du patient (ETP), cette citation pourrait se traduire comme suit : soignant, entretenez un homme de sa maladie, il reviendra le jour suivant ; apprenez-lui à la comprendre, il s’autogérera toute sa vie. Car il s’agit bien de cela : augmenter et mobiliser les savoirs, les connaissances, les compétences et les capacités des patients afin de les encourager à adopter les comportements adéquats pour leur santé et à vivre mieux avec la maladie et éviter les complications. « La finalité de l’ETP est véritablement l’amélioration de la qualité de vie des personnes et de leur entourage », déclare Marie-Madeleine Leurquin, chargée de projets au Centre d’éducation du patient.
Apparue dans les années 1970, l’ETP a commencé à prendre de l’ampleur suite à sa reconnaissance officielle par l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Europe) en 1998. « L’OMS a tiré la sonnette d’alarme et mis en évidence l’importance de former le personnel de santé à l’ETP après avoir constaté que, dans le monde, 80 % des maladies sont chroniques, et qu’à l’époque, moins de 50 % des patients suivaient leurs traitements correctement », explique André Nayes, infirmier-chef de service au CHU de Charleroi.
Définie comme un processus continu d’apprentissage et de soutien psychosocial, l’ETP doit s’appuyer sur des programmes structurés d’information et d’éducation, nécessitant des adaptations permanentes en fonction de l’évolution de la maladie, de la gestion de cette dernière par le patient luimême et de ses demandes ou besoins. « La manière dont ces programmes sont soutenus par les pouvoirs publics des différents pays permet une évolution différente de l’ETP », note M. M. Leurquin.
Alors qu’en France, par exemple, l’ETP est inscrite dans le code de la santé publique depuis 2009, en Belgique, l’approche ne
bénéficie pas de la reconnaissance officielle dans la prise en charge sanitaire. Néanmoins, le Plan conjoint en faveur des maladies chroniques approuvé en 2015 par les ministres de la Santé publique des entités fédérées et de l’autorité fédérale identifie l’empowerment du patient comme une composante des soins intégrés qu’il convient de développer. Cette notion transforme la relation thérapeutique en impliquant le patient comme partenaire de soins. « En matière de financement d’éducation du patient, les programmes sont surtout reconnus, chez nous, pour le diabète et la dialyse. »
Le monde médical est convaincu du bienfondé de l’approche. Néanmoins, dans la pratique, elle est encore trop peu présente. « Les prestations d’éducation menées par le personnel infirmier à domicile, par exemple, qui sont plutôt d’ordre intellectuel, ne sont pratiquement pas valorisées contrairement à des actes comme le changement de pansement, l’injection ou la toilette », observe A. Nayes. « D’une manière générale, les soignants sont tout à fait favorables à l’idée de consacrer du temps au patient pour l’informer et le former, mais il faut valoriser ce temps. »
De plus, former un patient requiert des compétences particulières, dont le personnel de soins doit lui-même se doter. « Les compétences éducatives ne sont pas innées », remarque M. M. Leurquin. « Pour favoriser l’ETP, il faudrait investir davantage dans la formation des soignants, la formation de base et la formation continue. »
TEXTE ANGELIKA ZAPSZALKA
Cet hiver, ne vous laissez pas mener par le bout du nez...
Votre nez est bouché? Il coule? Vous éternuez souvent? Vous souffrez peut-être d’une rhinite. Cette inflammation de la paroi du nez peut revêtir plusieurs formes et avoir des causes diverses.
Chacun d’entre nous a déjà attrapé un rhume dans sa vie. Le rhume est une forme de rhinite souvent causée par un virus. Cette forme de rhinite guérit en général toute seule après quelques jours ou quelques semaines. Certaines personnes souffrent de rhinite chronique, celle-ci est le plus souvent d’origine allergique. Mais elles peuvent aussi avoir d’autres causes.

Si vous avez un rhume des foins, vous faites partie des 29% de Belges touchés par la rhinite dite «allergique». Votre nez réagit de manière inappropriée au contact de certaines substances comme le pollen, les moisissures ou les poils d’animaux. La muqueuse de votre nez considère à tort ces substances comme nocives pour votre corps. Elle réagit alors en s’enflammant, en gonflant et en produisant beaucoup de mucus.
Pour déterminer de quel type de rhinite vous souffrez, votre médecin vous interrogera sur vos symptômes et sur ce qui déclenche habituellement la rhinite. Connaître le type de rhinite dont vous souffrez permettra à votre médecin de trouver le traitement le plus adapté... et donc le plus efficace!
Les compléments alimentaires, le coup de pouce au quotidien
Il est loin ce temps où de petites mains préparaient sur un coin de table de mystérieux remèdes. Les laboratoires du secteur du complément alimentaire, loin de cette image désuète, se sont depuis longtemps professionnalisés sous l’impulsion d’un encadrement strict, tant européen que national.
«Et c’est tant mieux ! Notre métier a gagné ses lettres de noblesse grâce à la règlementation et aux normes de production poussées, comme la GMP [NDLR. Good Manufacturing Practices]. » Diane Beunen est la CEO de l’un des acteurs wallons du secteur, le laboratoire Equi-Nutri. « On a encore parfois cette image de la recette de grandmère. Pourtant, le métier des compléments alimentaires ne s’improvise pas. Les laboratoires doivent répondre au label pharmaceutique HACCP, qui impose des normes de sécurité et d’hygiène strictes et certifie les procédés de fabrication. » Outre l’enregistrement auprès du SPF Santé publique et du contrôleur de l’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire), le secteur est également encadré par le législateur européen. D. Beunen le rappelle : « une directive UE 1924/2006 détermine les matières premières autorisées et l’EFSA (Agence européenne de sécurité des aliments) s’assure que les allégations formulées autour des compléments alimentaires soient scientifiquement prouvées. Cet encadrement est un gage d’efficacité pour le consommateur. » À cheval entre l’aliment et le médicament, le complément alimentaire a trouvé sa place sur les étagères des officines comme sur celles des magasins spécialisés. L’importance de leur consommation tient à notre mode de vie pour Diane Beunen. « L’agriculture intensive de nos jours fournit une alimentation très pauvre en nutriments, pourtant essentiels pour notre corps. Parallèlement, nous menons des vies trépidantes et stressantes. » Toutefois, comme l’explique la dirigeante, « Il ne s’agit pas de se substituer au médical, mais de le compléter grâce à une fonction physiologique et nutritive. » Le complément alimentaire joue un rôle sur 3 niveaux. « Ils aident à pallier les déficiences alimentaires », énumère D. Beunen. « Il apporte une réponse à certains inconforts du quotidien comme le stress, une digestion difficile, des difficultés à l’endormissement, l’hypertension, l’inconfort articulaire, etc. Et en soutenant notre équilibre physiologique, ils participent à nous maintenir en bonne santé. » Et le constat est là pour la CEO d’EquiNutri. « Les médecins modernes prescrivent régulièrement des compléments alimentaires. Ils en connaissent les effets et sont plus ouverts à davantage de naturalité. »
À propos de...
Depuis 20 ans, le laboratoire belge Equi-Nutri développe et fabrique des compléments nutritionnels de première qualité, en privilégiant toujours les dosages réellement efficaces. Forts de cette expertise et ce savoir-faire en Gemmothérapie, Nutrithérapie et Phytothérapie, nous repensons nos formulations régulièrement, au regard des avancées des dernières publications scientifiques. Equi-Nutri a mis en place sa propre charte de qualité, allant bien au-delà de la législation en vigueur. Elle inclut entre autres l’utilisation d’excipients naturels qui favorisent l’absorption des nutriments, la sélection d’ingrédients standardisés non testés sur les animaux, la traçabilité des produits. Notre approche holistique et notre engagement éthique et responsable nous ont valu d’être reconnus par les prescripteurs et par nos clients.
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LES vitamines et minéraux essentiels pour le système immunitaire*
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*La Vitamine C, la Vitamine D, le Zinc et le
Sélénium soutiennent le système immunitaire
