Fokus Facility Management

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C E D O SS I E R E ST P U B L I É PA R S M A R T M E D I A E T N ' E N G AG E PA S L A R E S P O N S A B I L I T É D E S É D I T E U R S N I D E L A R É D AC T I O N D U V I F / L ' E X P R E SS

JUILLET ‘20

FACILITY MANAGEMENT Dominique Demonté Pour le bien-être des utilisateurs

Digitalisation La révolution du secteur

Tanja Barella Le facility manager en permière ligne

WOUTER OMMESLAG « Tout ce qui concerne l’utilisation des IOT et de l’Intelligence Artificielle devrait connaître un incroyable essor dans notre secteur au cours des prochaines années. » Découvrez-en plus sur fr.fokus-online.be. #fokusfacilitymanagement

En route pour l’instant bonheur

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ÉDITO DOMINIQUE DEMONTÉ

FR.FOKUS-ONLINE.BE

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CONTENU... 04 Les « hard facilities », fondation du métier 06 Digitalisation : une évolution prometteuse 10

Interview : Wouter Ommeslag, Facilicom

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Infographie : retour au bureau et sécurité

16 Panel d’experts : les « softs facilities »

Améliorer l’expérience des occupants S’il est un slogan qui colle parfaitement aux enjeux du Facility Management, c’est bien celui d’Agoria, « improving quality of life ».

pour capter les talents, et les garder !

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Nudging au travail

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Tanja Barella : le facility manager

en première ligne

ÉQUIPE. COUNTRY MANAGER: Christian Nikuna Pemba RÉDACTEUR EN CHEF: Ellen Van Hoegaerden Julie Garrigue ÉQUIPE ÉDITORIAL:

A

travers notre plateforme Smart Building, regroupant utilisateurs et fournisseurs de services en la matière, nous sommes de fins observateurs de l’évolution de ce que l’on qualifie de « Facility Management ». Bien plus que de la simple gestion de bâtiments ou de l’optimalisation des coûts, les objectifs sont de rendre les bâtiments plus sûrs, d’améliorer l’expérience utilisateur, d’accroître le bienêtre et le confort des occupants et d’intégrer une gestion intelligente des flux et des consommations. Bref améliorer la gestion et la qualité de vie, rien de moins. Contrairement à ce que le terme pourrait laisser penser, ceci concerne aussi bien les bâtiments industriels que les hôtels, les centres commerciaux, les maisons de repos, les hôpitaux et même les résidences privées. Les exemples sont aujourd’hui nombreux et ils illustrent la puissance des approches transdisciplinaires et de l’intégration forte du digital. Le développement des technologies digitales, des objets connectés, de l’intelligence artificielle et du monitoring à distance a en effet donné au Facility Management une toute nouvelle dimension. Si les gains d’énergie et la maintenance prédictive restent des défis essentiels, les avancées technologiques récentes y apportent de réelles solutions et élargissent le champ des possibles en permettant d’intégrer l’expérience utilisateur.

Cette stratégie visant à l’intégration maximale des multiples aspects de la gestion des bâtiments mais aussi de leurs utilisateurs n’est plus une option mais bien une nécessité dont l’importance est encore renforcée par la crise sanitaire que nous traversons.

Le facility management doit améliorer la gestion et la qualité de vie, rien de moins.

La crise dont nous sortons à peine a en effet mis en lumière de nouveaux besoins en matière de santé et de bien-être des occupants et des utilisateurs des bâtiments. Peu importe qu’ils s’agissent d’espaces résidentiels, de complexes commerciaux, de bureaux, de sites de loisirs etc. Notre monde change et les exigences sont croissantes. En tant que fédération des entreprises technologiques, nous sommes convaincue que le Facility Management fait partie des solutions qui vont permettre d’intégrer les préoccupations légitimes en termes de santé, de climat, d’énergie, de mobilité, de sécurité mais aussi de rentabilité. Les professionnels du Facility Management y sont tous déjà confrontés et le seront encore plus à l’avenir.

TEXTE DOMINIQUE DEMONTÉ, DIRECTEUR GÉNÉRAL AGORIA WALLONIE

Frédéric Vandecasserie Louis Matagne Frederic Petitjean PHOTO EN COUVERTURE: Facilicom Group Belgium LAYOUT: Baïdy Ly IMPRESSION: Roularta

SMART MEDIA AGENCY Leysstraat 27, 2000 Anvers Tel +32 3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be

Bonne Lecture Cyril Bagot Project Manager


LD2 Architecture

Un nouvel espace Coworking à Zaventem Implanté dans un complexe de bureaux situé en bordure de la chaussée de Louvain à Zaventem, le projet est innovant pour le site. En effet Bemmo, associé à Silversquare, propose de compléter l’offre de bureaux par un vaste espace Coworking. Ce concept novateur parie sur la exibilité, sur le partage des espaces ainsi que sur la mutualisa�on des services, le tout dans un esprit d’échange d’expériences diverses et variées tant personnelles qu’à l’échelle du groupe. L’u�lisateur choisit donc un espace de travail qui correspond en�èrement à ses besoins actuels ; en fonc�on de l’évolu�on de ceux-ci, l’espace mis à disposi�on peut être adapté à souhait ! Les aménagements se déclinent tant en bureaux cloisonnés qu’en espaces paysagers ; des salles de réunion et autre coffee-corner complètent l’offre.

Un restaurant d’entreprise occupant déjà un des plateaux contribue également au confort des occupants sur place. La exibilité est donc op�male, les services proposés sont de qualité, le confort intérieur est soigné. L’espace coworking s’étend sur 2 immeubles que nous avons réunis par un passage couvert double hauteur ; il marque l’entrée du site. Zone de circula�on entre les bâ�ments, ce passage central est doté en façade arrière de larges baies vitrées escamotables qui, en�èrement ouvertes transforment le lieu en un espace mixte dédié à des événements ponctuels. Végétaux ou minéraux, de nouveaux aménagements extérieurs prolongent l’expérience en dehors du bâ� en perme�ant aux occupants de s’approprier les lieux : bancs linéaires, zones de pelouse ; un ltre végétal isole cet espace du parking voisin. Enn un large auvent fait le trait d’union entre espaces intérieurs et extérieurs. Projet: IKAROS COWORKING Auteur de projet: LD2 ARCHITECTURE Aménagements intérieurs et décora�on: NAIF - LADY JANE Maître de l’Ouvrage: BEFIMMO - SILVERSQUARE Entreprise générale de construc�on: AMART - BPC

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BÂTIMENTS BIEN-ÊTRE

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Les « Hard Services », fondation du facility management ! Les « hard services » se conçoivent et se pensent souvent dès la recherche, ou la construction, d’un nouveau bâtiment. Un défi de taille pour les Facility Managers, appelés à se pencher sur tous les aspects du fonctionnement d’une société dès la première pierre.

A

vant de penser aux « soft services », tout facility manager qui se respecte se doit de se pencher sur les « hard services » ; c’est-à-dire les services correspondant aux travaux, aux bâtiments et à ce que l’on nomme l’aspect « multi-technique ». Autant d’éléments essentiels lors de la recherche d’espaces de travail. « Nous tenons effectivement compte du facility management dès la construction ou la recherche d’une location de nouveaux espaces de travail », confirme Henri Loncke, Responsable des opérations dans les bâtiments Proximus. Il poursuit : « toute réflexion débute chaque fois par une estimation du nombre de mètres carrés nécessaires. Ainsi que par une étude poussée des choses liées à l’aspect “hard” du facility management, comme les sanitaires, la restauration, la maintenance et même le design des espaces, à la fois pratique et agréable à l’œil. Et tout cela se fait en parfaite collaboration entre les “FM” et les autres services. »

ascenseurs et des installations électriques). L’autre partie, discutée en amont avec les syndicats, sera vérifiée par les services de facility management maison. « À ceci s’ajoute également le fait qu’une partie des “facilities” est dictée par des normes générales

en fonction du nombre d’occupants d’un bâtiment, comme c’est le cas pour la surface minimum des parkings à vélo, des vestiaires ou des douches. Le reste étant plus facultatif et dépendant de chaque employeur », détaille C. Malou.

Nous tenons compte du “Facility Management” dès la construction ou la location. — HENRI LONCKE, PROXIMUS

Une tâche aussi multiple que complexe, puisque le rôle des facility managers couvre toutes les disciplines susceptibles d’optimiser l’environnement de travail au sein d’une organisation. Et la crise du Covid-19 ne devrait rien simplifier : « les comportements vont changer, c’est une certitude », détaille Marc Moris. Avec beaucoup de questions : « que va-t-on faire des mètres carrés ainsi libérés ? Les louer, les vendre, ou les utiliser différemment ? » À ce titre l’avenir se niche aussi dans le concept du « flex desk ». Charlie Malou : « Cela fait déjà un moment que certaines entreprises ne prévoient plus un bureau unique par employé. » Le homeworking, mis en avant par la crise du Covid, va sans doute encore renforcer le concept de flex-desk. Ce qui entrainera une rationalisation encore plus forte des surfaces construites de bureaux… Et, question subsidiaire, cette mutation des « hard services » va-t-elle être… facilitée par l’arrivée du digital ? « Bien entendu », Charlie Malou n’en doute pas. « Le numérique a modifié une tellement large partie des activités des sociétés, il serait presque impensable qu’il n’aide pas les “hard services” dans les transitions futures. » Des expériences ont déjà été tentées avec l’internet des objets (IOT) en matière de facility management, notamment pour fluidifier les flux des employés sur les lieux de travail tout en leur facilitant, aussi, le boulot en dehors des murs de l’entreprise. Parce que, le futur, c’est déjà demain.

Une logique adoptée bien plus largement que chez Proximus, d’ailleurs. « J’observe en effet que, de plus en plus souvent ces dernières années, les facility managers participent aux réunions de construction », pointe Charlie Malou, architecte au cabinet Assar Architects. « Nous établissons toujours une sorte de check-list de facilities », continue Marc Moris, Directeur Corporate Protection and Prevention chez Proximus. Il en sort donc un cahier des charges très détaillé contrôlé en partie par les instances légales compétentes en la matière (exemple des

TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

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BRAINMOVE BRAND REPORT

#FOKUSFACILITYMANAGEMENT

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La crise, accélérateur d’un environnement de bureau innovant Comment exploiter notre environnement de travail comme levier de la stratégie et culture d’entreprise ? La crise actuelle nous contraint à une profonde réflexion, déclare Anton Maes, du bureau-conseil Brainmove.

«L

e bureau » a longtemps été purement fonctionnel, avec des postes de travail et salles de réunion parfaitement interchangeables dans presque toutes les entreprises. Chez Brainmove, on constate un revirement ces dernières années. Brainmove accompagne les entreprises dans la « nouvelle façon de travailler » et assure le changemanagement inhérent. « Car il ne s’agit pas de réaménager ou repeindre des locaux », explique Anton Maes, fondateur. « Les entreprises y adhérant doivent impérativement repenser leurs processus primaires », dit-il. « Que faisons-nous exactement ici ? Comment ? Comment le lieu de travail peut-il soutenir nos objectifs ? Quel est notamment le rapport collaboration-

travail de concentration ? Quel est l’impact du télétravail accru sur notre surface de bureaux ? Ces questions guideront nos besoins en lieu de travail. » Avant, les travailleurs étaient réunis dans une grande pièce pour clôturer des dossiers toute la journée, type de tâches ayant presque disparu avec l’automatisation. En outre, un nombre croissant de travailleurs pratiquent le télétravail. « Le coronavirus a renforcé la situation », estime Anton Maes. « Les employeurs s’interrogent sur l’utilité d’un grand immeuble de bureaux et attendent des travailleurs qu’ils s’y rendent surtout pour travailler sur des projets et innover. » Cette évolution est renforcée par les nouvelles générations arrivant dans

les entreprises. Elles peuvent travailler de façon entièrement numérique, tout gérer par écran, sans jamais rien imprimer. Elles sont familiarisées avec les vidéoconférences. Ce n’est pas pour autant la fin de l’environnement de bureau classique, souligne Anton Maes. « À l’avenir, nous travaillerons (encore) beaucoup plus par projets, peut-être pour différents clients. Au bureau, dans un espace de coworking et à domicile. Mais je ne crois pas au télétravail à 100 %. Il y a un juste milieu. Les personnes ne venant jamais au bureau ont moins d’interactions, d’esprit d’équipe et d’accès à des informations de qualité. C’est par exemple souvent à la machine à café entre collègues qu’on trouve une solution à un problème, en discutant

spontanément. Les outils numériques ne peuvent toujours pas rivaliser avec cela. » Il n’existe en outre pas de « moule » universel pour toutes les entreprises. « La salle de rédaction d’un journal, avec une interaction constante entre collègues, semble totalement différente d’un cabinet d’avocats, lieu de travail exigeant une grande discrétion et des bureaux fermés. La question est de savoir ce qui convient au processus de l’organisation. »

Anton Maes fondateur

Á propos de... Brainmove aide les entreprises à définir leurs besoins en lieu de travail et à introduire de nouvelles façons de travailler. Ce n’est pas une entreprise de construction ou un bureau d’architectes. L’entreprise se compose d’une équipe de psychologues organisationnels et du travail soutenant ce processus avec pragmatisme. Des entreprises tant publiques (SPF Justice, SNCB, INAMI...) que privées (DKV, BMW, Durabrik...) font déjà appel à Brainmove.

Histoires d’eau ! En matière d’adoucisseurs, de l’eau a coulé sous les ponts ! Puisque, pas moins efficace, nettement plus écologique et moins chère, l’adoucissement de l’eau peut aussi faire appel au CO2 en lieu et place du sel. Un succès croissant tant chez les particuliers qu’auprès des entreprises ! En ces temps où « l’or bleu » devient une denrée rare et où il s’agit donc de la soigner au mieux, SoluCalc s’impose grâce à son mécanisme révolutionnaire d’injection de CO2 dans l’eau. « Pour résumer, la solution au CO2 SoluCalc se différencie d’un adoucisseur au sel traditionnel par plusieurs aspects », pointe Antoine Wibrin, General Manager de SoluCalc. « Tout d’abord, l’adoucisseur au CO2 ne requiert ni utilisation de sac de sel ni entretien. Il est donc plus respectueux de l’environnement et plus économique. Enfin, l’étape de régénération, indispensable dans les appareils “sel” et rejetant de l’eau qui coûte cher à l’utilisateur et qu’il faudra, en outre, ensuite épurer, est inexistante ici. Bref, l’adoucisseur d’eau au CO2 est, pour résumer, une option bien moins chère et plus écologique que n’importe quelle autre solution anti-calcaire. » Seule contrainte pour l’utilisateur : remplacer la bouteille de CO2 en moyenne une fois par an

pour une famille de quatre personnes, dont on évalue la consommation moyenne à 100 mètres cube par an. Pour terminer, on mentionnera encore que l’appareil est très peu encombrant et, surtout, que le goût de l’eau (dans laquelle est donc ajouté du CO2 alimentaire comme celui que l’on retrouve chez des marques d’eau à faire gazer chez soi) s’avère bien meilleur que celle qui a été mélangée avec du sel. Des arguments qui ont visiblement convaincus. Puisque ces deux dernières années, le chiffre d’affaires de la société a été multiplié par cinq. Une percée qui touche tant les particuliers que le secteur professionnel. « Puisque nous devons compter en moyenne 20 % d’entreprises dans notre portefeuille de clients. Parmi elles : “Aqualibi”, qui a remplacé tous ses adoucisseurs au sel par notre modèle. Et je me dis toujours que c’est un signe, car ces gens doivent s‘y connaitre en matière d’eau ! » plaisante Antoine Wibrin. Plus sérieusement, une eau traitée de manière plus écologique et qui revient moins cher ne pourra de toute façon que trouver le chemin des robinets les plus avisés. On prend les paris…

Le SoluCalc est fabriqué en Belgique depuis 2008. La société a été rachetée il y a deux ans et emploie actuellement 20 personnes pour des activités déployées dans toute l’Europe. Si vous souhaitez vous équiper d’un adoucisseur au CO2 SoluCalc, il vous suffit d’en faire la demande chez SoluCalc, qui vous renseignera les coordonnées d’un installateur agréé proche de chez vous. Celui-ci pourra également répondre à toutes les questions sur le sujet.


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DIGITALISATION ENTREPRISES

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Nouvelles technologies : se frayer un chemin dans la jungle Le nerf de la guerre Comment l’arrivée de défis importants et de technologies complexes va-t-elle impacter le statut du facility manager ? « Je pense que tout cela fait prendre conscience aux directions d’entreprise que le facility management est bien plus que du simple support », avance Jean-Baptiste Jacquemin. « C’est un secteur qui va permettre à l’entreprise de progresser et de faire des économies. Les facility managers ont donc un véritable rôle stratégique. »

Des bases solides Pour Axel Tasiaux, l’autre sujet important dans le secteur est définitivement le « jumeau numérique » issu du BIM, dont toutes les entreprises sont encore loin d’être dotées. « Il augmente les données disponibles sur l’entreprise, et donc l’intelligence du facility manager. Mise en place progressivement, et d’une façon qui a du sens, cette maquette digitale est une base incontournable pour développer de nouvelles solutions. »

L’ère numérique ouvre de larges perspectives et pourrait changer drastiquement le métier de facility manager. Mais, afin d’éviter les désillusions et les dépenses inutiles, les entreprises doivent avant tout se poser les bonnes questions.

«C

es dernières années, beaucoup de mots nouveaux font leur entrée dans le monde du facility management », annonce d’entrée Axel Tasiaux, manager chez AREMIS, une société de conseil spécialisée dans les technologies de gestion immobilière et la mise en œuvre des nouveaux environnements de travail. « On entend parler de BIM, de jumeau numérique, de smart building ou encore de maintenance anticipative. Cela confirme l’existence d’une évolution numérique importante dans le secteur. » Toutefois, selon l’expert, cette évolution se traduirait actuellement par une telle émulation qu’il y a de quoi donner le tournis aux facility managers. L’apparition des logiciels de dessin (notamment le BIM, Building Information Modeling) ont changé la donne en matière de gestion des espaces, d’inventaires, de maintenance ou encore de déménagements. « Ils sont devenus de plus en plus ergonomiques et ont offert de plus en plus de solutions, grâce à internet puis aux applications mobiles », raconte Axel Tasiaux.

La dernière grosse révolution est celle des données. « Ce qu’on appelle le big data, l’explosion des données, a eu un énorme impact sur le facility management ces dernières années », confirme Jean-Baptiste Jacquemin, cofondateur de la société SpaceID, spécialisée en audit des environnements de travail. « Aujourd’hui, le gestionnaire de bâtiment a des milliers de données

d’automatisation et d’intelligence artificielle, avec un champ immense de solutions à développer », termine Axel Tasiaux. « Mon métier, c’est d’analyser le comportement de l’humain, et de trouver les meilleurs outils pour accompagner ce dernier dans son espace de travail », explique JeanBaptiste Jacquemin. On touche en fait ici au vrai grand défi de notre temps pour le facility manager :

Mon métier, c’est d’analyser le comportement de l’humain. — JEAN-BAPTISTE JACQUEMIN, SPACEID à sa disposition assez rapidement. Des capteurs ou les équipements eux-mêmes apportent ainsi des informations sur l’occupation d’un lieu, la qualité de l’air, l’usure… » Sans oublier les données issues du plan du bâtiment, a fortiori si c’est un « jumeau numérique » (une maquette 3D informatisée créée par le BIM), et celles disponibles sur le cloud. « Ces sources d’informations ouvrent évidemment des perspectives remarquables en matière

le changement des habitudes au sein des environnements de travail. « Les travailleurs sont de plus en plus nomades. Nous vivons à une époque de bureaux partagés, de télétravail et d’accès à distance. » Cette nouvelle organisation, que les entreprises encouragent tant pour des raisons économiques, que de bien-être au travail et d’attractivité, nécessiteront évidement de nouvelles connaissances. « L’idée pour une société, c’est de pouvoir

mesurer, comprendre et anticiper les réalités complexes de ce nouveau type d’occupation », analyse Axel Tasiaux. « Quelle est l’occupation réelle des espaces ? Est-ce que ceux-ci ne sont pas proches d’une saturation ? Comment les occupants s’y sentent-ils ? Trouvent-ils toutes les facilités dont ils ont besoin ? » L’acquisition éventuelle de technologies digitales et autres objets connectés devrait donc aujourd’hui être guidée par la nécessité de répondre à ces questions. « En cette période d’évolution numérique intense, je pense en tout cas que chaque entreprise, en fonction du contexte et des besoins qui lui sont propres, devrait songer à poser de bonnes bases pour ensuite avancer sereinement vers les nouveautés », analyse le manager d’AREMIS. Comprenez également : ne pas répondre trop vite aux sirènes des technologies les plus coûteuses (beaucoup de société possèdent déjà des données et des ressources qu’elles ignorent) et ne pas négliger le facteur humain. TEXTE LOUIS MATAGNE


SPACEWELL BRAND REPORT

#FOKUSFACILITYMANAGEMENT

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Et si on écoutait ce que nos bâtiments ont à nous dire ? Les nouvelles technologies ont fait une entrée fracassante dans l’immobilier d’entreprise. L’avènement du « bâtiment intelligent » a de l’avenir, car il bénéficie à tous les acteurs qui l’investissent, tant sur le plan social que financier.

L

e point commun entre une habitude et un bâtiment ? Il n’est, en théorie, pas facile de les faire bouger. Pourtant, il semblerait que le domaine de la gestion des espaces de travail, un peu en retard sur d’autres secteurs en matière d’innovation, soit en train de connaître un changement fulgurant. « Depuis quelques années, il est devenu assez facile d’équiper les bâtiments de capteurs sans fil pour récolter des données », explique Eric Van Bael, CEO de Spacewell. « Il s’agit principalement d’informations sur l’occupation, et sur ce qu’on appelle le confort, c’est-à-dire la température, l’humidité et le taux de CO2. Si on ajoute à cela les progrès faits dans l’accessibilité des données (open data), nous sommes face à une révolution importante. » Mais un bâtiment est-il intelligent uniquement parce qu’il capte de

l’information ? Non : il faut encore savoir lire et corréler les données récoltées de manière utile. « Cela peut revêtir deux grands aspects », nous explique Steven Lambert, le directeur opérationnel de Spacewell. « D’une part, il est possible de créer, via des logiciels, des tableaux de bord qui éclairent le gestionnaire sur différents facteurs, comme le taux d’occupation ou le bien-être des collaborateurs. D’autre part, on peut, grâce à l’info récoltée, déclencher automatiquement des actions préventives en temps réel. » Exemple : le lancement d’une alerte lorsque des employés sont trop nombreux dans une pièce et risquent de mettre à mal le principe de distanciation physique. De manière plus générale, les données issues des capteurs permettraient en fait de rencontrer

trois besoins actuels du monde du travail : « l’optimisation de l’occupation des espaces sans diminuer le bien-être des travailleurs, la maintenance proactive à distance, et le suivi des mesures de sécurité et d’hygiène dans un monde touché par un virus. » « Saviez-vous que, dans le cycle de vie d’un bâtiment, 80 % des frais sont liés à sa gestion ? » interroge Eric Van Bael. Voilà qui pourrait expliquer en partie l’intérêt croissant des gestionnaires de bâtiments pour des technologies de maintenance proactive. Une proactivité que l’utilisation d’un jumeau numérique – plan en 3D auquel sont rattachées des données concernant chaque élément constitutif – pourrait permettre avant même la construction du bâtiment. « Si on obtient ces données lors de la conception, on peut très

bien établir à l’avance le budget de maintenance sur 30 ans », s’enthousiasme Steven Lambert. « C’est une perspective totalement inédite et qui implique le facility manager dès le début de projet ! Toutefois, il est également important de dire qu’il n’est jamais trop tard pour rendre un bâtiment, même existant, intelligent. » On l’aura compris, le « smartbuilding » a de beaux jours devant lui, d’autant que, s’il fait gagner de l’argent aux propriétaires, chefs d’entreprises et fournisseurs de services, il vise aussi directement l’amélioration du bien-être des travailleurs. « Les grandes entreprises ne sont par ailleurs pas les seules à s’intéresser au sujet », explique Eric Van Bael. « Beaucoup de start-up misent sur la flexibilité de l’espace de travail et sont donc également demandeuses. Et c’est d’autant plus vrai avec la crise sanitaire... »

Á PROPOS DE... Au sein du groupe allemand Nemetschek, la division Spacewell est spécialisée dans la gestion des bâtiments en phase d’exploitation. Grâce à la récolte et au traitement de données clés, Spacewell entend booster l’intelligence du portefeuille immobilier d’un client, dans le but de créer des espaces de travail flexibles, agréables et rentables. La société, qui emploie 300 personnes, se distingue par le déploiement de technologies standardisées de pointe, mais aussi de conseillers experts dans différents domaines.

Solutions environnementales, de santé et de sécurité, basées sur l’IA À l’ère de l’usine 4.0, les milieux de l’industrie, de la recherche et de la fabrication adoptent rapidement de nouvelles technologies pour optimiser l’efficacité, la qualité et la sécurité de leur activité principale. L’intelligence artificielle joue un rôle essentiel dans la numérisation de l’industrie manufacturière en introduisant de nouvelles techniques qui peuvent être utilisées pour optimiser le rendement, augmenter la qualité, réduire la maintenance ainsi que pour assurer la sécurité des travailleurs. Optimiser à la fois la qualité et le rendement grâce à l’apprentissage informatique Faktion permet aux principaux fabricants d’intégrer rapidement des données provenant de systèmes d’entreprise, de sources opérationnelles, de réseaux de capteurs et de fournisseurs externes pour alimenter des modèles d’apprentissage informatique qui génèrent des aperçus prédictifs. Ces informations prédictives et normatives permettent d’atteindre des objectifs importants tels que la réduction des stocks, l’élimination des déchets dus à des défauts de qualité et la création de millions de valeur économique chaque année pour les fabricants mondiaux.

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Garantir la sécurité des travailleurs en temps réel dans les environnements industriels du futur Pouvoir découvrir et prévenir les accidents avant même qu’ils ne se produisent, et garantir un environnement de travail plus sûr est un argument de plus en plus convaincant qui pousse à l’utilisation de l’IA au niveau du conseil d’administration. En utilisant des données vidéo et des capteurs, les organisations peuvent non seulement réduire considérablement les blessures, mais aussi automatiser leur conformité en matière d’EPI et leurs processus de notification EHS. En complétant la sécurité et la conformité avec le contrôle d’accès, on peut optimiser une multitude de processus supplémentaires qui rendront votre entreprise et votre environnement de travail plus sûrs, plus sécurisés et mieux gérés à moindre coût.

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Les mesures prises par le gouvernement pour contrôler la propagation du virus COVID-19 ont forcé les entreprises à mettre massivement en place le travail à domicile. Pour celles qui avaient déjà une politique de télétravail, il s’agissait d’une formalité. Pour les autres, le défi n’a pas été une sinécure !

Les défis sont aussi nombreux : si on implémente une politique de travail à domicile structurée, il faut penser à l’ergonomie de l’environnement de travail à la maison, à investir dans la technologie qui permet de collaborer de façon virtuelle et apprendre aux managers à gérer des équipes à distance.

A l’heure d’un retour imminent au bureau, il faut se poser une question : à quoi serviront nos bureaux dans le futur ?

Tous ces changements auront forcément un impact sur les aménagements de bureaux dans le futur. En effet, en fonction de la manière dont le travail à domicile (ou télétravail) sera implémenté, le type d’espace nécessaire dans les bureaux sera différent. Les organisations, les équipes et les individus devront structurer et programmer davantage leur semaine en identifiant clairement les périodes de concentration à la maison et celles de collaboration au bureau. Attention, cela ne veut pas dire qu’il ne sera plus possible de travailler de manière concentrée au bureau ou que les rencontres heureuses qui créent de l’innovation (sérendipité) seront moindres, bien au contraire ! Il faudra rester vigilant sur la gestion de ces équilibres vitaux à la bonne santé des entreprises.

Les employés expriment, lors d’une enquête menée par Colliers International, leur désir de continuer à travailler de la maison. 49% voudrait travailler entre 1 et 2 jours par semaine à leur domicile et 21% de 3 à 4 jours. 51% trouve que leur productivité n’a pas changé en travaillant de chez eux et 26% trouve même qu’elle a augmenté. Si on demande ce qui leur manque le plus, la réponse est de pouvoir collaborer en étant physiquement présent, rencontrer des collègues de façon spontanée, avoir des interactions sociales. Les autres enquêtes réalisées par différents acteurs confirment ces chiffres. Est-ce que le travail à domicile (homeworking) va être maintenu après la crise sanitaire ? Pour y répondre explorons les avantages de la formule mais aussi les défis à soulever. Les avantages sont par exemple : l’impact positif sur l’environnement grâce à une diminution de la circulation, sur le stress des employés qui perdront moins de temps derrière leurs volants. Cette réduction de temps de transport peut permettre également aux employeurs de recruter plus facilement des talents habitant loin du siège social de l’entreprise. Cette liste peut encore être agrémentée de nombreux autres exemples.

Dernier point, le taux de présence dans les bureaux (qui pourrait être moindre si on évite de faire venir tout le monde au bureau le même jour) permettra de récupérer une partie de ces m² afin de les allouer à des nouvelles fonctions de collaboration ou de les supprimer tout simplement en réalisant des économies substantielles. Chez Colliers International, nous n’avons pas de boule de cristal mais avec notre longue expérience de développement de bureaux performants, nous possédons l’expertise et les outils afin de vous aider à trouver votre équilibre.

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L’internet des objets transforme le monde de mesure et contrôle D

ans le monde de la mesure et de l’automatisation, les microcontrôleurs connectés à Internet font de plus en plus leur apparition. Logique, vu leurs capacités techniques au niveau du nombre et du type de capteurs analogues, de convertisseurs numériques et leurs multiples façons de communiquer vers les utilisateurs. Le tout pour un coût de matériel très abordable. La programmation en language C ou Micro Python nous offre les moyens d’introduire une fonctionnalité permettant d’exécuter des tâches très complexes. Dans notre offre, nous avons ajouté la possibilité d’envoyer et de recevoir des données ou des tâches à exécuter non seulement par Internet mais aussi via GSM, Narrow Band IoT ou LoRa, qui est un ‘long range wireless network.’ Il est possible de tout contrôler à partir de notre

serveur applicatif mais les objets peuvent aussi communiquer entre eux et collaborer pour exécuter une tâche. La sécurité est couverte par l’utilisation de SSL et en cas de LoRa, NBIot ou GSM du cryptage est mis en place. Pour les endroits où il n’y a pas d’électricité, nous déployons des objets comportant des batteries

avec une fonction ‘sommeil’ pour en limiter la consommation. Une application dans le cloud vous permet de configurer et de contrôler les objets ainsi que de visualiser vos données. Cela implique que nous pouvons offrir des solutions dans différents domaines comme l’agriculture où l’on contrôle la température, l’humidité, l’arrosage, la qualité de l’environnement, le suivi du niveau d’eau dans les ruisseaux, le contrôle des écluses pour prévenir des inondations, etc... Bref, L’IoT sur mesure est notre métier.»

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INTERVIEW WOUTER OMMESLAG

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« Le travail de l’agent d’entretien est beaucoup trop sous-estimé » Le facility management n’a pas encore l’attractivité de secteurs comme l’informatique ou les RH. Pourtant, ce secteur, qui emploie des dizaines de milliers de personnes, connaît une période très dynamique et se prépare à un virage numérique généralisé. Wouter Ommeslag, directeur général de Facilicom Solutions, en est l’un des témoins et initiateurs. TEXTE FREDERIC PETITJEAN

PHOTO FACILICOM GROUP BELGIUM


WOUTER OMMESLAG INTERVIEW

#FOKUSFACILITYMANAGEMENT

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otterdam, 1960 : Johan Geurts ouvre une droguerie spécialisée dans les produits d’entretien et accepte quelques années plus tard de s’occuper du nettoyage de locaux appartenant à la ville. Ainsi commence l’aventure. Un demi-siècle plus tard, Facilicom emploie près de 35 000 personnes au Benelux, au Royaume-Uni et en Irlande ; 5 500, rien qu’en Belgique. Comment une entreprise qui emploie 35 000 personnes conserve-t-elle une aura familiale ? « La société est toujours détenue à 100 % par la famille et n’est pas cotée en bourse. L’entreprise y gagne une réelle agilité puisque les processus de décision sont courts. Et dans une période telle que la crise du COVID, le soutien de toute la famille est un atout de poids. » Quels sont les évolutions auxquelles est confronté le secteur ? « Il y a un avant et un après ‘‘coronavirus’’. Les entreprises ont découvert les avantages du télétravail, qui requiert moins d’espace de bureau. Elles ont donc moins besoin de services de sécurité par exemple, même chose pour l’entretien des locaux. De façon générale, on voit un certain nombre d’entreprises prêtes à rogner sur ces dépenses. La profession d’agent d’entretien est beaucoup trop sous-estimée selon moi. Dans cette course effrénée aux économies, la fréquence moyenne du nettoyage des locaux professionnels diminue chaque année. Mais de façon presque paradoxale, le nettoyage et l’hygiène, mis en lumière par la crise sanitaire, deviennent un incontournable dont il est impensable de se passer. »

La fréquence moyenne du nettoyage des locaux professionnels diminue chaque année. Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de l’Integrated Facility Management. Que couvre cette expression ? « Dans le facility management, il y a deux branches principales. La première, les hard facilities, regroupe tout ce qui a trait aux installations : chauffage, ventilation, électricité, entretien des bâtiments etc. La deuxième, les soft facilities, aux services : nettoyage, accueil, réception, sécurité, restauration. Ces deux branches sont traditionnellement assurées par des entreprises différentes. Cofely par exemple joue typiquement sur le marché des hard facilities, alors que nous sommes actifs sur celui des soft facilities. La gestion intégrée des facilities intervient lorsque ces deux branches sont prises en charge par une même entreprise. Cela reste toutefois une tendance peu suivie. » Une tendance peu suivie ? « Ce sont des métiers complètement différents... Ce en quoi je crois en revanche,

La profession d’agent d’entretien est beaucoup trop sous-estimée. c’est le ‘‘tout hard’’ (multitechnique) ou le ‘‘tout soft’’ (multiservice). C’est-à-dire aux entreprises qui proposent toute la gamme de services associés à une même branche. Chez Facilicom par exemple, nous proposons le nettoyage, mais aussi les services de restauration et de sécurité. Nous maîtrisons l’ensemble de la chaîne, en soustraitant certains aspects tels que l’entretien des extérieurs ou la gestion des déchets. » Quels sont les avantages du FM multiservice pris en charge par une seule entreprise ? « Le grand avantage est d’offrir des services et des équipes complémentaires. Un agent de sécurité croise une machine à café qui fuit ? Il prévient ses collègues. L’employé du réfectoire est absent ? L’agent d’entretien peut tenir sa caisse. Nous considérons notre offre de soft facilities comme un tout, en termes d’équipe et de budget. Au Pays-Bas, nous avons déjà instauré cette approche depuis plus de 7 ans maintenant ; en Belgique, cela prend un peu plus de temps, mais ça arrive (rires). » Pourquoi cela prend-il plus de temps ici ? « Parce que cela demande au facility manager de nous déléguer certaines de ses responsabilités, et donc une partie de son travail. D’un autre côté, cette évolution vers une offre de services multiples est déjà en route: les synergies ne peuvent qu’augmenter, tout comme les avantages qu’offre cette solution. Et je ne doute pas qu’une partie des facility managers, également aux commandes des flottes de véhicules et des achats par exemple, ne seront que trop heureux de nous confier les services opérationnels, pour se concentrer sur d’autres tâches. » La technologie peut-elle répondre aux nouveaux défis ? « Je pense que oui. Tout ce qui concerne

l’utilisation de l’Internet des objets (IOT) et de l’Intelligence Artificielle devrait connaître un incroyable essor dans notre secteur au cours des prochaines années. Si l’IA peut prédire le nombre de personnes qui dineront au réfectoire, vous pouvez prévoir les stocks alimentaires en conséquence et limiter le gaspillage. Les capteurs ont aussi un potentiel énorme pour le nettoyage et l’entretien. Il est possible de déterminer la fréquence de nettoyage d’une pièce en fonction de son utilisation réelle. Les distributeurs de papier-toilette, savon, serviettes en papier et les poubelles, équipés d’IOT, pourront prévenir le technicien de surface via une tablette lorsqu’ils auront besoin d’être rechargés ou vidés. La sécurité y gagnerait également : si elle reçoit une alerte de mouvement concernant un espace sensé être vide, elle pourra réagir rapidement. C’est un vrai tournant digital pour le secteur. » Y aura-t-il encore des agents de surface dans dix ans ? Ou simplement des robots ? « Certaines tâches seront sans doute effectuées par des robots, mais toutes ? Non. Un entrepôt ou l’entrée d’une usine, avec peu de coins et recoins, peut déjà être nettoyé par des robots aujourd’hui. Mais pour des zones aux dispositions plus torturées, avec des matériaux spéciaux ou pour des opérations spécifiques, l’humain restera la norme.

SMART FACT. Si vous n’étiez pas directeur général de Facilicom Solutions, vous seriez… « Le droit m’a toujours attiré. Alors je serais peut-être devenu avocat ? Mais un avocat pénal, un avocat de terrain, plaidant tous les jours au tribunal ! »

Une gestion plus performante des bâtiments Les solutions SAP et Honeywell, ensemble, proposent une plateforme pour collecter, rassembler et analyser les données d’un bâtiment, permettant aux propriétaires et gestionnaires des installations une vue complète de la situation. Avec en ligne de mire la durabilité (empreinte carbone) et l’optimisation des performances (énergétiques).

La demande de bureaux satellites explose Huit belges sur dix souhaitent travailler moins loin de chez eux, après la crise du coronavirus. Conséquence : la demande de bureaux satellites a augmenté de 300 %, selon une étude de Workero, un site web offrant des espaces de bureaux inutilisés. Du côté de l’offre, de plus en plus d’entreprises disposent d’espaces vides dans leurs locaux et les proposent à la location pour les rentabiliser. Une solution ingénieuse entre la maison et le bureau ?


Sécuriser, inciter, rassurer La crise du COVID-19 aura révélé au grand jour l’importance du rôle du facility manager. Le facility manager pré-crise était déjà le garant du bien-être et des conditions de travail des collaborateurs de l’entreprise. Post-crise, il est désormais celui de leur sécurité à l’heure où chacun reprend le chemin du bureau, en première ligne pour lutter contre la propagation du coronavirus.

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OCCUPATION DE L’ESPACE

Il est important de repenser l’aménagement et la distribution de l’espace pour respecter les distances de sécurité entre les collaborateurs. D’un simple calendrier de présence aux applications de réservation, en passant par des capteurs de présence en temps réel, des solutions existent pour gérer le roulement des travailleurs dans les locaux. Ces mêmes outils peuvent permettre d’organiser les flux d’arrivée et de départ. Enfin, favoriser le télétravail, lorsque c’est possible, allège les présences et facilite le cloisonnement des différentes équipes.

2.

On le sait bien désormais, le COVID-19 se propage en partie via l’inhalation de microgouttelettes. D’où l’importance à porter aux ventilations, qui présenteront aussi l’avantage d’assainir l’air. Outre le fait d’aérer régulièrement les bureaux, les entreprises ont tout à gagner en assurant un maximum d’air frais plutôt que de recycler l’air ambiant. Il faudra penser également à respecter les instructions de nettoyage des filtres, une sécurité supplémentaire pour toutes les personnes présentes. Un nettoyage général plus intensif et adapté est également nécessaire.

3.

4.

NUDGING AND FRAMING

Il n’est bien sûr pas inutile de rappeler les gestes barrières : la distance de sécurité, le lavage des mains, la toux dans le coude, les poignées de mains et bises à éviter. Via par exemple un affichage dans les lieux stratégiques (sanitaires, cuisine, espace de repos et machine à café). L’installation de bornes de gel hydroalcoolique aux entrées et sorties ainsi que des marquages au sol invitant à respecter une distance minimale dans la file du réfectoire ou un itinéraire de circulation dans l’open-space sont aussi des mesures incitatives qui ont prouvé leur efficacité.

5.

DÉSINFECTION DES SURFACES USUELLES

Il s’agit sans doute de l’un des aspects les plus importants, parce que l’un des plus invisibles : la désinfection de toutes ces surfaces que l’on touche si souvent, sans y prêter attention ou parce que nous n’avons pas le choix. Les boutons d’ascenseurs et les rampes d’escaliers, le mobilier et les poignées de portes, les interrupteurs, les téléphones fixes et les écrans tactiles… Les exemples sont infinis. A nettoyer au moins quotidiennement avec un produit désinfectant.

NETTOYAGE ET CLIMAT INTÉRIEUR

INSTALLATIONS SANITAIRES

Une attention particulière doit être portée aux sanitaires. Le lavage des mains (déjà fortement recommandé en temps normal) est le premier des gestes barrières. Posez-vous cette question : est-ce que chaque sanitaire dispose bien de savon liquide et de recharge de serviettes en papier ? Côté poubelle, on privilégie un mécanisme automatique ou à pédale (pour éviter tout contact) et on les vide tous les jours bien entendu. Les portes des sas, qui donnent sur les sanitaires, restant ouvertes, elles limiteront les contacts inutiles.


DELABIE BRAND REPORT

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Un flot de nouvelles habitudes ! Les mesures de sécurité imposées pour la pandémie de Covid ont bien entendu charrié leur lot de prises de conscience pour les sanitaires installés dans les lieux publics, tant pour les infrastructures que pour les utilisateurs. Que faire pour une hygiène des mains en dehors de chez soi ? Réponse en compagnie d’un expert du secteur.

S

i la pandémie a remis le souci de l’hygiène des sanitaires publics audevant de nos préoccupations, le sujet n’est pas neuf pour autant. « On en parle depuis une bonne vingtaine d’années », confirme Benoît Morren, Sales Manager Belux chez Delabie, l’un des principaux acteurs du domaine. Question robinetterie, l’expert de Delabie conseille deux produits-phares pour une bonne hygiène des mains. Le premier : la « robinetterie électronique », qui intègre une détection infrarouge active. Elle se déclenche automatiquement lors de la présentation des mains dans le champ de détection et s’arrête après leur retrait. La force de l’habitude : principal ennemi de l’hygiène collective ! Le deuxième produit phare, la « robinetterie temporisée à bouton poussoir », permet

genre de cas », poursuit Benoît Morren. « Généralement, les sanitaires de nombreuses petites collectivités sont installés par des professionnels surtout habitués à travailler dans le résidentiel. Ils ont donc tendance à travailler avec du matériel qui ne répond pas aux besoins d’hygiène collectifs. Dans cette optique, les revendeurs de matériel ont un rôle essentiel en tant que véhicules d’information. » Allier qualité et solidité !

l’écoulement de l’eau pendant une durée définie, une fois le robinet ouvert. « Cette seconde option s’avère très performante en termes d’économies d’eau et d’énergie, grâce à la fermeture automatique et au fractionnement du puisage. » Ce système « temporisé » offre également une excellente hygiène à chaque utilisation : « puisqu’il ne faut pas toucher au robinet lorsque l’on s’est rincé les mains et qu’il s’éteindra tout seul. »

Un autre atout : son prix, comparable à celui d’une robinetterie « résidentielle », d’autant plus quand on tient compte des économies d’eau potentielles. Une bonne nouvelle pour les petites collectivités, forcées d’adapter leurs sanitaires, et dont le portefeuille a déjà été mis à rude épreuve récemment. « Plus que les prix, c’est la force de l’habitude qui peut poser problème à l’hygiène dans ce

Outre la robinetterie, l’autre indispensable est bien entendu le distributeur de savon ou de gel hydroalcoolique. Là aussi, pas question lésiner sur la qualité. « Dans une école, par exemple, on estime que le nombre de poussées par jour sur le distributeur est égal au nombre d’élèves multiplié par deux ! Tous les matériaux constituant une installation sanitaire publique doivent donc non seulement être bien pensés, mais aussi solides. Car, question hygiène, rien de pire qu’une installation qui ne fonctionne pas. »

Á PROPOS DE... Référence dans la robinetterie et le sanitaire pour les Établissements Recevant du Public (les « ERP »), Delabie s’est rapidement imposé comme un acteur incontournable dans ce secteur. Aujourd’hui leader Européen, le Groupe continue à se développer à l’international par le biais d’ouvertures de filiales ou d’acquisitions de sociétés qui lui permettent d’élargir encore son offre par la même occasion. Bref, de l’eau va encore couler sous les ponts. Infos : www.delabiebenelux.com/fr

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BRAND REPORT D’IETEREN

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Un besoin croissant de mobilité flexible Plus que jamais les partenaires de la mobilité font face à de nouveaux défis : développer des produits et des services qui répondent aux besoins tant des professionnels que des particuliers, et anticiper ceux de demain. Solutions financières, leasing et nouvelles mobilités, les entreprises doivent regarder vers l’avenir.

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ien avant la crise, de nouvelles tendances avaient fait leur apparition », explique Didier Willems, directeur général des opérations chez Volkswagen D’Ieteren Finance, né du partenariat entre D’Ieteren et Volkswagen. « La voiture électrique et les préoccupations écologiques par exemple, qui continueront à faire partie des priorités, une fois la crise passée. » D’ici 2025, la proportion de voitures électriques et hybrides sur nos routes devraient atteindre les 30 %, contre à peine 10 % aujourd’hui ! « Une autre solution qui gagne en popularité depuis la crise du COVID-19 : les vélos électriques en leasing. Le grand défi de notre secteur, aujourd’hui, est de répondre à ces besoins variés, flexibles, multi-véhicules. » Les dernières recherches montrent que les priorités des utilisateurs ont changé. M. Willems : « Plus que le luxe, ils cherchent la fiabilité et la rapidité pour se rendre sur leur lieu de travail. Pour les y aider, nous proposons entre autres une application multimodale. Elle permet aux employés de choisir chaque jour le moyen de transport le plus adapté en leur allouant un budget de mobilité », explique M. Willems. « Le but est d’offrir des solutions simples, complètes

et surtout flexibles. On pense par exemple à des formules qui incluent non seulement un véhicule électrique, mais aussi sa borne de recharge, ou qui proposent un vélo électrique en leasing, très populaire depuis la crise du COVID-19. » « Chaque client est différent, donc se mettre à son écoute est primordial »,

mobilité qui fait la valeur d’une société de leasing, et non plus seulement la fiabilité et la qualité de sa flotte. Le bon partenaire pour votre mobilité sait se projeter, au-delà de la voiture. » Il y a une autre tendance à ne pas manquer selon le directeur général des opérations chez Volkswagen D’Ieteren Finance

Les clients ont besoin d’un partenaire fiable et d’un conseiller proactif, qui approfondit et répond aux dernières tendances du marché. — DIDIER WILLEMS, DIRECTEUR GÉNÉRAL DES OPÉRATIONS CHEZ VOLKSWAGEN D’IETEREN FINANCE continue Didier Willems. « Nous devons être en mesure de répondre autant au besoin d’un véhicule personnel que qu’à celui d’une utilisation ponctuelle. Les deux courants sortent renforcés de la crise : avec, d’une part, des clients convaincus par la voiture partagée ; et de l’autre, ceux qui le sont par l’usage privé, encouragés par une certaine crainte de la contamination. C’est la capacité à répondre aux besoins variés de

: « l’achat en ligne d’une voiture augmente visiblement, c’est pourquoi nous devons nous concentrer de plus en plus sur la digitalisation. Même si aujourd’hui, la plupart des clients passent encore par un processus de vente hybride : ils choisissent le modèle approprié en ligne et signent le contrat après un essai de conduite dans la concession. Une bonne expérience omnicanale devient ici cruciale. Le processus en ligne et

Á propos de... Volkswagen D’Ieteren Finance est issue d’un partenariat entre D’Ieteren Auto et Volkswagen Financial Services. La société est spécialisée dans les formules de leasing et de financement pour les entreprises et les particuliers. Des solutions intégrées, comprenant l’assurance, la maintenance, les bornes de recharge - EDÌ – ainsi que des formules de mobilité alternatives telles que Bike-Moby, Flex-Moby et Olympus. Elle offre un accès privilégié à des marques telles que Volkswagen (voitures et utilitaires), ŠKODA, Audi, SEAT, Porsche, Bentley, Lamborghini, Yamaha, My Way et MAN. Aujourd’hui, l’entreprise, qui compte plus de 200 employés, gère une flotte de plus de 100 000 véhicules.

l’expérience physique doivent se compléter parfaitement. Chez D’Ieteren, nous avons déjà déployé beaucoup d’efforts pour créer un environnement de vente en ligne sûr et convivial. Grâce en partie à l’intégration de l’ITSME, vous pouvez immédiatement acheter votre voiture et souscrire à une solution de financement, entièrement en ligne. » « En ces temps particuliers, nous sommes convaincus que les solutions de leasing et de financement sont la clé d’une mobilité sans heurts », conclut M. Willems. « Alors que les besoins en mobilité évoluent à toute vitesse, le fait que ces solutions n’impliquent pas le même investissement financier que l’achat d’une voiture est très intéressant. Opter pour une gestion simple de la flotte, avec un TCO (Coût Total de Possession) transparent est un réel atout pour le client, qui dispose toujours d’une vision claire du coût réel de sa flotte. Les clients d’aujourd’hui ont plus que jamais besoin d’un partenaire fiable et d’un bon conseiller. Un conseiller proactif, qui réalise ses propres études de marché pour approfondir les dernières tendances du marché, et qui y répond. Et en tant que filiale de D’Ieteren, nous pouvons répliquer avec toute une panoplie de solutions intégrées. »


En route pour l’instant bonheur

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Faire évoluer la mobilité : on a tous à y gagner. Nous savons à quel point la mobilité est cruciale dans le développement de votre business. Et nous savons à quel point Touring, en tant qu’acteur de premier rang, a un grand rôle à jouer dans la mobilité de demain. Une mobilité bénéfique à l’efficacité de votre entreprise et donc à votre succès. C’est pourquoi nous travaillons déjà à de nouvelles solutions et réfléchissons à l’avenir. En effet, Touring est maintenant là aussi pour donner un coup de boost à votre voiture électrique et vous permettre de continuer votre route jusqu’à une borne de chargement. Car aujourd’hui comme demain, votre mobilité est notre priorité. Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous au 02 233 24 53 ou via tbs@touring.be

touring.be Touring Club – Rue de la Loi 44 – 1040 Bruxelles – 02 233 22 02 – touring.be Les prestations garanties en Belgique sont opérées par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., dont le siège social est établi en Belgique, à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREGBEBB, FSMA n° 011210 cA.

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PANEL D’EXPERTS MANAGEMENT

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Soft facilities : garants du bien-être, capteurs de talents Pour s’avérer à la fois optimale et efficace, l’implémentation des soft services doit répondre à des critères bien précis, mais également variables selon le type d’activité. Bonnes pratiques et bons conseils en compagnie d’experts du secteur.

OLIVIER DIEU. Facility & Service Manager, Allianz Benelux

NATHALIE TRAMONTE. Coordinatrice Master en Facility Management, Haute Ecole de la Province de Liège

LOÏC BOLOGNE. Head of Facility & Procurement, EVS Broadcast Equipment

Comment les « soft services » sont-ils mis en place ? « Un facility manager peut bien sûr proposer des idées et des projets de services car le propre de celui-ci est d’avoir une vision à 360° de son entreprise et de ce qui peut y être utile. Toutefois, le Facility Manager est également à l’écoute des besoins des autres services. Au sein de notre Master en Facility Management, qui est unique en Belgique, certains de nos étudiants alternants (mi-temps en entreprise, mi-temps à l’école) sont directement rattachés aux RH. Il existe aussi une association professionnelle propre au métier (l’IFMA) où les Facility Managers issus de divers horizons se rencontrent et échangent leurs bonnes pratiques et des exemples de services novateurs à implémenter de leur côté, ou pas. »

« Nous venons juste de déménager, mais les ‘‘soft services’’ sont pensés dès que l’on commence à songer à notre installation dans le nouveau bâtiment. Nous avons mis en place un petit groupe missionné pour penser à ces services, sans oublier un apport extérieur venant de tout le personnel, sous forme d’une enquête. Celle-ci sondait, par exemple, les préférences des collaborateurs en matière de catering. Et plus précisément le type de nourriture et les horaires. Pour le cleaning, nous disposons également d’un retour d’expériences, mais déformé car il venait de notre ancienne implantation. Où le bâtiment était ancien et donc moins adapté aux formules de cleaning plus modernes. »

« Bien que certains ‘‘soft services’’ s’imposent d’eux-mêmes (comme le nettoyage, la réception, etc.), d’autres diffèrent d’une organisation à l’autre. EVS est une ‘‘learning organisation’’ orientée ‘‘Employee Caring’’. Pour nous, le bien-être de nos collègues sur le lieu de travail est primordial. Et cela se reflète dans les services mis en place. Nous discutons énormément avec le Comité de Coordination (composé de collègues de différents départements) et le département des ressources humaines afin de challenger en permanence les services rendus, d’en mettre de nouveaux en place, et de bonifier les actuels. Nous sommes donc dans un processus évolutif et permanent. »

Quel sont les services les plus importants à implémenter dans une entreprise ? « Il y a des services qu’une entreprise se doit légalement d’implémenter, comme le nettoyage. D’autres sont plus spécifiques et dépendent soit de la taille de l’entreprise, soit du budget disponible. Notamment l’offre de catering, classique, exclusivement bio, ou autres. Vient ensuite la brochette de services dits ‘‘à la personne’’. De la possibilité de se faire livrer ses colis sur son lieu de travail jusqu’à la sieste ou même un cours de yoga pendant les heures de travail. Une chose est sûre : le salaire ‘‘money’’ n’est plus le seul argument pour attirer et conserver les talents. Les softs services possèdent un rôle ‘‘capteur’’ de talents. Et la tâche des Facility Managers en devient de plus en plus indispensable. »

« Dans notre cas, le déménagement aidant, nous partons d’une feuille blanche en matière de ‘‘soft services’’. Tout est possible, même si cela ne signifie pas, bien entendu, que tout sera réalisé. Il y a des questions de budgets et de priorités. Nous avons donc récolté les demandes du personnel grâce à notre fameuse enquête. Nous distinguons les services obligatoires, et les autres. Nous n’avons pas encore pris de décision définitive. Il n’en reste pas moins que les services les plus importants tournent généralement autour du confort sur les lieux de travail. Avec, justement, des choses comme le nettoyage et la nourriture. »

« Parmi la multitude de services mis à disposition chez EVS, nous retiendrons notamment une cafétéria qui propose des plats sains et bio, une salle de sieste permettant de réaliser des micro-siestes ou encore la mise à disposition d’un service de repassage… Les services les plus importants à implémenter sont ceux qui ont du sens pour l’organisation. La règle n’est pas de suivre une tendance, mais de comprendre le contexte, la culture et les besoins de l’organisation dans laquelle nous travaillons. EVS étant présent aux quatre coins du globe, nous devons aussi adapter nos services aux législations locales. Enfin, la variété et la qualité des services mis en place aident aussi à attirer de nouveaux talents. »

Comment voyez-vous l’évolution de ces « soft services » aux employés et à l’entreprise ? « Nous observons que le télétravail semble faire ses preuves. Beaucoup d’entreprises, qui ne l’envisageaient pas, sont désormais assez enthousiastes. Cela signifie que les facility managers devront travailler pour mettre des outils adaptés à disposition du personnel. En même temps, avec le déconfinement, il faudra probablement augmenter le budget de nettoyage. L’aspect ‘‘équipements de protection’’ ne devra pas être négliger non plus. Les entreprises ont été prises de court par ce COVID-19. Mais je pense qu’elles ne se feront pas avoir deux fois. Les facility managers mettront probablement très vite en place des plans afin que ce genre de crise n’impacte plus leurs activités comme cela a été le cas. »

« La crise fait que nous allons encore faciliter le télétravail. Concernant l’aspect «facility», la tâche s’avérerait double : le département pourrait devoir fournir durablement le matériel technique adapté. Et pourrait être aussi impliqué dans l’aspect ergonomique, c’est-à-dire le confort de travail à la maison. Avec, entre autres, de bonnes chaises et des bureaux à la bonne hauteur pour éviter le mal de dos par exemple. Et puis, qui dit plus de gens chez eux dit également moins de personnes au siège. Et donc, là aussi, il faudra se pencher sur les conséquences. Notamment en termes d’espace, mais aussi de besoins quotidiens comme l’eau et le café. En clair, tout est lié… »

« Les services doivent continuer à évoluer. Chez EVS, notre lieu de travail et nos méthodologies font que beaucoup de personnes sont présentes ‘‘physiquement’’ dans nos bâtiments. L’après Covid-19 aura bien entendu un impact sur la façon dont nous vivrons dans nos bâtiments. Avec la mise en place de mesures de prévention supplémentaires. Après, le Covid-19 a amené une généralisation du télétravail. Durant la pandémie, nous avons veillé à ce que nos collègues puissent travailler confortablement depuis la maison. A l’avenir, le télétravail se généralisera sans doute plus vite qu’attendu, mais nous sommes aussi convaincus que nos bâtiments resteront des lieux d’échange, de collaboration, de créativité. »

TEXTE FREDERIC VANDECASSERIE

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NUDGING ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

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Repenser l’environnement de travail La culture d’entreprise ne cesse de changer : des bureaux « old school » aux locaux ludiques des GAFAM. Chaque organisation souhaitant redéfinir son fonctionnement doit aussi repenser ses locaux et, surtout, accompagner ses employés vers ces changements. Toute une stratégie…

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eaucoup d’entreprises veulent repenser leur environnement de travail » explique Evi De Bruyne, Senior Workplace Consultant chez Brainmove, qui accompagne le changement auprès des entreprises et des gens qui travaillent pour elles. « Et plus encore après la période COVID qui a démontré l’efficacité du télétravail. » « La première étape est donc de mettre au point la vision de l’avenir souhaitée par l’entreprise, puis la stratégie d’aménagement des bureaux » continue la consultante et psychologue. Pour faciliter la transition pour les employés, de nombreux consultants et facility managers recourent au nudging, que Evi De Bruyne définit comme une méthode d’incitation via des signaux, des « coups de pouce » en français. Les nudges suggèrent implicitement le « bon » usage ou comportement. « L’un des moyens les plus efficaces pour modifier le comportement d’une personne est en effet de le lui suggérer de façon naturelle. » Marc Bertier, architecte, sociologue et workplace strategist au sein de Kardham prend l’exemple d’un environnement remodelé en vue de renforcer la collaboration et la créativité entre les équipes. « Il faut provoquer les rencontres

» explique Marc Bertier. « On part du principe que 2 personnes assises à 30m l’une de l’autre n’ont qu’une faible chance de se rencontrer. On recrée donc un environnement de travail sur le modèle d’une ville : avec un espace central

L’un des moyens les plus efficaces pour modifier le comportement d’une personne est de le lui suggérer de façon naturelle. — EVI DE BRUYNE, SENIOR WORKPLACE CONSULTANT, BRAINMOVE qui concentre une forte activité, un lieu de rencontre. Un exemple très simple, c’est de n’installer qu’une seule zone de repas ou machine à café. Et comme une ville, il faut un continuum d’activités, qui rende la communication fluide

et l’équipe cohérente. » Si la disposition est importante, d’autres éléments, tel que le mobilier compte tout autant. « Pour créer un sentiment collectif par exemple, mieux vaut une table ronde que rectangulaire, une table haute que basse. Les gens sont beaucoup plus mobiles et osent davantage prendre la parole ou se lever pour aller écrire sur le tableau. » Dans les exemples de Marc Bertier, les nouveaux aménagements incitent les personnes à quitter leur cocon et à collaborer. Et les exemples de nudging sont nombreux, concernent tous les domaines. Et sont parfois simples à instaurer : rappeler à vos collaborateurs les règles d’hygiène ? Installez des bornes de gel hydroalcoolique aux entrées et sorties. Les inciter à respecter les distances de sécurité dans la file ? Des stickers au sol. « À côté de cela, certains processus ou espaces ne peuvent pas signaler suffisamment sur leur bon usage. Dans ces cas-ci, le nudging ne fonctionne pas forcément… » déplore la Workplace strategist Evi De Bruyne. Le framing, ou l’instauration d’un cadre et la communication des nouvelles règles, est alors complémentaire : « ll est alors possible de recourir à des guides ou des modes d’emploi par exemple. »

La nouvelle façon de travailler ne se limite pas à la conception du lieu de travail Y aura-t-il une période post-corona ? Les virologues parlent aujourd’hui de ‘vivre avec Corona’. La nécessaire distanciation sociale a évidemment un impact sur notre lieu de travail et sur la façon dont nous nous organisons. Comment gérez-vous cela en tant qu’organisation ? Et ne vaudrait-il pas mieux que nous prenions des mesures qui la rendent un peu plus large et plus durable ?

Pour de nombreuses mesures qui ont dû être appliquées récemment, il peut être opportun d’examiner comment elles doivent être adaptées afin de garantir un fonctionnement optimal (à court et à long terme) pour votre organisation et vos employés. Nous devons également oser l’envisager dans une perspective plus large que la simple conception des postes de travail et les TIC qui y sont associées.

Quickscan de l’organisation du travail flexible :

Grâce à un nombre de quickscans, Freestone peut déterminer vos quickwins, mais certainement aussi vos bigwins:

Quickscan TIC :

Quickscan de l’organisation du lieu de travail : Au bureau il a besoin d’une infrastructure adaptée pour pouvoir suivre les mesures de distanciation sociale et d’hygiène. Outre la conception du lieu de travail, il faut également tenir compte de la circulation dans le bâtiment, des matériaux utilisés et de l’hygiène, de la restauration et de l’accueil...

Le travail à domicile deviendra plus standard pour un plus grand nombre de fonctions. Pensez à des questions pratiques telles que l’ergonomie, une chartre des RH pour le travail à domicile et la mobilité, mais il faut également être attentif à la coopération et à la dynamique d’équipe, ainsi qu’au bien-être des collègues.

Les outils et les connaissances nécessaires sont-ils déjà présents pour travailler ensemble de manière virtuelle optimale ? Nous rédigeons une liste des matériels et logiciels disponibles et nécessaires et pouvons établir un plan de formation. Quickscan de la gestion des contrats : Beaucoup de nouvelles mesures introduites auront un impact sur de nombreux services (et conditions contrac-

« La gestion du changement est souvent sous-estimée, mais elle est tout aussi importante lorsque des changements nombreux ou majeurs sont apportés dans une entreprise. Il est essentiel d’impliquer, de guider et de communiquer correctement avec toutes les parties prenantes afin de mener à bien la transition. » — Marjan Decat, Transition Manager Freestone

tuelles) qui seront utilisés : restauration, TIC, nettoyage, sécurité, ... Les heures d’ouverture ou d’intervention et les niveaux de service peuvent devoir être modifiés. Il faut renégocier certains contrats et ajuster la gamme de services et des niveaux de service. Change Management : Comment réussir la transition vers une nouvelle méthode de travail qui soit soutenue par toutes les stakeholders ? Grâce à un processus de changement et de communication adapté, les employés, les cadres, les syndicats, les clients, les services internes, ... sont convaincus de l’importance des ajustements nécessaires dans votre entreprise. Les experts de Freestone assistent des entreprises avec les questions ci-dessus depuis de nombreuses années. sales@freestone.be https://freestoneadvisory.be/en/distant-working

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CHRONIQUE TANJA BARELLA

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Le gestionnaire facilitaire comme un mille-pattes En cette période exceptionnelle, certaines professions ont enfin reçu la reconnaissance qu’elles méritent. Je songe aux infirmières et infirmiers, au personnel des maisons de repos, aux équipes de nettoyage et au personnel des caisses de supermarchés. Mais je pense tout autant au facility manager.

C

ela me fait énormément plaisir de voir combien on souligne aujourd’hui l’importance de notre secteur. Nous contribuons aux immeubles sûrs, agréables, durables et intelligents de demain. Mais peu en ont assez conscience. L’amélioration de la notoriété de notre profession figure dès lors en bonne place à notre agenda. Le gestionnaire facilitaire est aujourd’hui un mille-pattes qui joue souvent un rôle crucial en vue des grandes décisions qui doivent être prises. Une réflexion stratégique et une réponse intelligente aux défis actuels et futurs s’imposent. L’obtention de certificats, tels que WELL et BREEAM, est aussi de plus en plus appréciée. Ceci est une indication de plus que notre façon de travailler est en train d’évoluer radicalement. Les entreprises se doivent de remettre en question les recettes traditionnelles. La crise du Corona a en tout cas déjà amené son lot de difficultés supplémentaires sur ce plan. Un autre sujet d’actualité est le climat. Les bâtiments européens, qui sont gérés pour une bonne part par des facility managers, représentent 40 % de la

consommation énergétique. Cela fait du facility manager l’un des principaux partenaires en vue de réduire les émissions de CO2 et dans le débat sur le changement climatique. Penser à des bâtiments économes en énergie en se tournant vers l’avenir est évidemment lié à l’idée de l’économie circulaire qui se répand de plus. Mais il faudra aussi rendre plus écologiques les flux de biens et de services dans les bâtiments. Comment le nettoyage se fait-il ? Quels est la quantité de déchets qui pourrait être évitée et recyclée ? Quel impact auront les initiatives climatiques sur les activités principales de l’entreprise et sur le confort des travailleurs ? Ces prochaines années, les gestionnaires facilitaires devront prendre des décisions difficiles, en concertation avec leur client interne.

Peu ont assez conscience de l’importance du Facility management.

Et cela sans parler de l’utilisation du BIM, du big data et de la robotisation. Ou encore des actions qu’entreprennent les gestionnaires facilitaires en matière de mobilité et de responsabilité sociétale. TEXTE TANJA BARELLA, DIRECTOR INTERNATIONAL FACILITY MANAGEMENT ASSOCIATION (IFMA)

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Découvrez le plus compact des Goupil: le nouveau G2

G4M et G4L: les références en matière d’utilitaire compact électrique

Nous vous présentons le nouveau G6 de GOUPIL en première Belge!

Design moderne, conduite souple et facilité d’utilisation, le G2 est homologué route et peut embarquer jusqu’à 600 kg de charge utile. Ses batteries lithium lui garantissent une grande autonomie et sa cabine aluminium associée à une plateforme tubulaire en acier lui confère légèreté et résistance. Son gabarit ultra compact vous permettra d’évoluer dans les voies les plus étroites.

Vous recherchez un utilitaire compact 100% électrique, robuste et performant ? Le G4 s’adapte à votre métier grâce à ses nombreux carrossages et équipements disponibles. Doté de batteries au lithium, le Goupil G4 offre un des rayons de braquage les plus courts du marché (4 mètres), une charge utile jusqu’à 1,2 tonne et la possibilité de tracter une remorque de 1,4 tonne.

Dernier né de la gamme, le G6 offre des prestations de haut niveau dans la catégorie des VUL électriques. Fidèle à l’ADN de la marque, le G6 propose une charge utile de plus d’une tonne, pour un volume allant jusqu’à 9 m3. Adapté à chaque usage professionnel, le G6 propose 3 places et est décliné en plusieurs carrosseries.

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‘Flexez’ votre équipe La nouvelle collection de DASSY avec stretch a tenu compte des dernières attentes et exigences des professionnels ainsi que des tendances dans des différents secteurs comme la féminisation. Soyons honnête, les équipes mixtes ne constituent plus l’exception dans de nombreux secteurs. Grâce à la nouvelle gamme avec stretch pour hommes et femmes, il est maintenant encore plus facile d’habiller toute une équipe ou entreprise d’une tenue de travail uniforme, de haute

« Du tissu à la finition, nous optons résolument pour des matériaux de haute qualité qui répondent aux tests les plus rigoureux. Notre collaboration avec des partenaires de premier plan nous permet d’offrir aux professionnels la liberté de mouvement et la résistance à l’usure dont ils ont besoin pour tirer le meilleur parti de leur travail. » explique Stefan Van Ende, directeur général de DASSY professional workwear.

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Spécialiste de vêtements de travail DASSY Europe bv est un fabricant belge de vêtements de travail avec son siège à Bruges. La marque DASSY® professional workwear est conçue spécifiquement pour des professionnels de divers secteurs tels que la construction, l’aménagement de routes et la logistique. Avec plus de 45 ans d’expérience dans la production de vêtements de travail, la marque DASSY est dans toute l’Europe garant de qualité, de fonctionnalité et de durabilité.