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Gestion des côuts de l’énergie

Consommation personnelle Vous êtes en télétravail plusieurs jours par semaine et souhaitez agir pour ne pas alourdir votre facture énergétique ? Envisagez de réaménager votre espace de travail dans une pièce exposée au sud et bénéficiant ainsi de la chaleur naturelle du soleil. Pour vos multiples appareils électroniques, optez pour l’acquisition d’une prise de courant ou bloc multiprise avec bouton on/off afin de les éteindre tous ensemblet et d’éviter ainsi toute perte énergétique.

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Électrification Dans les foyers comme dans les entreprises, anticiper une future crise énergétique passera par un shift important, celui de l’électrification. Dans le bâti, ce shift se traduira par l’installation de systèmes de chauffage électrifiés (pompes à chaleur) à très haut niveau d’efficacité énergétique. En matière de mobilité, l’électrification des véhicules est en marche et sera d’application pour tous les véhicules d’entreprise dès 2026.

Hold-up énergétique : comment limiter la casse ?

Face à la crise, réduire sa consommation, et par conséquent sa facture, est devenu une priorité. En attente de mesures à la hauteur de l’ampleur du problème, comment faire face à cette hausse des prix sans précédent ?

Pour comprendre l’ impact de la crise énérgétique et les solutions à y apporter, il est essentiel de reprendre le problème à la racine et d’apporter des éléments de contexte susceptibles de comprendre la variation des prix que nous connaissons aujourd’hui.

« Historiquement, les prix de l’énergie ont toujours été plus bas en Belgique que chez nos voisins néerlandais et allemands. De ce fait, ceux-ci ont dû s’adapter, baisser leur consommation et anticiper la rénovation du bâti afin d’améliorer leurs performances énergétiques. Chez nous, l’impact de ces prix extrêmement volatiles et élevés est une nouveauté qui met tous les usagers en grandes difficultés. Cette crise est une crise de l’offre sur le marché du gaz. Nous devons donc impérativement maîtriser la demande d’électricité et de gaz pour faire pression sur les prix », explique Stéphane Bocqué, porte-parole de la fédération belge des entreprises électriques et gazières (FEBEG).

Pour ce faire, la première mesure à prendre consiste à définir son profil de consommation et à adopter la sobriété énergétique solidaire, un effort d’économie collectif visant à réduire la consommation là où cela peut être envisagé. De cette manière, citoyens et entreprises participent ensemble à la préservation des stocks et à la diminution de la demande, faisant ainsi pression sur les prix de gros. Après tout, l’énergie la plus durable - et la moins chère - est celle que vous ne consommez pas. Jusqu’à il y a peu, ménages et entreprises belges bénéficiaient de tarifs énergétiques attractifs avec un prix de gros à un niveau aussi bas que 25 euros/MWh pour le gaz. Désormais, celui-ci s’élève à 150 euros/MWh. L’heure est donc au bilan énergétique global. consommation et agir pour limiter l’étranglement passera par la préparation de l’après-crise », envisager des mesures de rénovation visant à agir sur l’efficience énergétique des bâtiments sera une seconde action incontournable. Cette hausse des prix lance un signal d’action et d’investissement très fort pour des mesures plus structurelles en vue de consommer moins d’énergie, et éventuellement de l’auto produire. Jamais les investissements en autoproduction d’énergie renouvelable et en mesure d’efficacité énergétique n’ont été aussi rentables qu’aujourd’hui, tant pour les ménages que pour les entreprises. En vue de sortir de la crise énergétique, agir sans délai, investir et réduire notre consommation dès maintenant seront donc les maîtres-mots.

Existe-t-il une solution à l’échelle nationale ? Pour Damien Ernst, elle rejoint la même problématique, « le meilleur moyen d’être préparé est de mettre en place une stratégie où le prix du gaz est réduit, mais n’atteint plus les seuils très bas d’avant-crise. Avec un prix “moyen” du gaz, de 75 euros/MWh par exemple, un schéma de taxation (tax shift) pourrait voir le jour et promouvoir des incitants et aides mettant en avant l’investissement énergétique. Pour limiter la casse, il faut réduire sa consommation et penser à demain. »

La sobriété énergétique solidaire, c’est lorsque les plus forts font la plus grande partie de l’effort, pas les plus faibles.

— Stéphane Bocqué, porte-parole de la FEBEG

Rénovation du bâtiment : 2030, c’est maintenant

Face au réchauffement climatique et à la crise des ressources énergétiques, changer nos modes de production d’énergie et améliorer les performances de nos foyers devient de plus en plus indispensable.

Àl’heure où « la facture énergétique belge est l’une des plus élevées d’Europe », comme l’affirme la Ministre fédérale de l’Énergie Tinne Van der Straeten, tirer la sonnette d’alarme n’est pas suffisant. Et si l’accord européen bien connu sous le nom de “Green Deal” officialise bien l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 (-55 %), le caractère urgent de cette transition écologique, cumulé à l’inflation des prix énergétiques, a de quoi effrayer. Cette transition est-elle réaliste et peut-elle être implémentée au niveau du parc immobilier belge ? Oui et non, en fait. On vous explique.

Oui, la transition énergétique du bâtiment peut être envisagée de manière abordable, sans devoir casser la tirelire de plusieurs générations. D’abord parce que 2030 c’est quasi aujourd’hui et qu’il est donc impératif de s’y mettre. Ensuite, parce qu’il n’est pas obligatoire de réaliser toutes ces améliorations en une seule opération. Pour autant, non, cette transition ne sera ni gratuite ni simple. Car l’investissement dans les énergies renouvelables et dans des technologies performantes a un coût. Cependant, sans cet investissement, il sera impossible de garantir l’autonomie énergétique du bâti. Est-ce inaccessible ? Non plus. Sur base des prix de l’énergie actuelle, c’est même plutôt le contraire, les investissements énergétiques seront rentabilisés sur une plus courte durée.

Pour Eric Piers, CEO de Techlink, il est évident que la vague de rénovations à grande échelle et durables du parc immobilier belge ne sera pas une mince affaire. Elle n’en reste pas moins obligatoire. « L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. Dans la région de Bruxelles-Capitale, le constat est sans appel : 85% du parc immobilier date d’avant 1960 et 30% de ces bâtiments ne sont pas correctement isolés. Il est donc clair que le défi à relever est considérable. » Dans ce contexte écologique et économique du Green Deal, les systèmes énergétiques et les installations innovantes seront déterminants. « Aujourd’hui, 40 % de la consommation d’énergie et 36% des émissions de gaz à effet de serre proviennent du bâtiment », préciset-il.

À la maison ou au bureau, la technologie se met au service d’un bâti intelligent dont les performances sont grandement améliorées. Pour contribuer à bâtir le futur de la transition énergétique et à l’installer durablement, il est alors crucial de miser sur l’information et la sensibilisation à la rénovation de nos habitations. « Nous formons un écosystème regroupant les acteurs du secteur des installations multifonctionnelles. À savoir, les importateurs, distributeurs, fabricants, revendeurs, installateurs et entreprises actives dans la maintenance technique et la gestion de l’énergie. Ensemble, nous devons être à la base du progrès, sans nous limiter à sa simple exécution. Nous devons regarder au-delà et jouer un rôle actif pour stimuler la demande dans cette nouvelle réalité énergétique et assurer que les clients soient conseillés par leurs installateurs. » Vous vous posez des questions sur les prix, mais aussi sur quel type de pompe à chaleur choisir ? Comment évaluer le nombre idéal de panneaux photovoltaïques ou encore savoir si la géothermie est envisageable ? Vous n’êtes pas seul.e dans le cas. Contribuer à la diminution des émissions polluantes, c’est-à-dire à la décarbonisation, et comprendre les mesures à mettre en place chez soi pour une consommation plus économique n’est pas de tout repos. « Le prix de l’énergie est tel que l’époque où les particuliers et entreprises abordaient les installations sous un seul angle, en n’installant qu’un appareil à la fois, est révolue », assure Eric Piers.

En véritable moteur de la société, ces systèmes et installations innovantes permettent non seulement l’approvisionnement en énergie et en eau de l’immobilier résidentiel, tertiaire, industriel et mixte, mais surtout la gestion écologique et économique de nos ressources. Dès lors, si l’on ne devait retenir qu’un seul fait, ce serait celui-ci : le défi climatique, économique et social auquel nous faisons face impose le coup d’envoi d’une rénovation impérative du parc immobilier belge. Et cette révolution laisse augurer un énorme impact sur les systèmes énergétiques et le secteur des installations multifonctionnelles.

D’ailleurs, n’oublions pas de le signaler, qui dit croissance de la demande, certes durable, dit également pléthore de postes à pourvoir… et ça, c’est aussi une excellente nouvelle !

Aujourd’hui, 40 % de la consommation d’énergie et 36  % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du bâtiment.

Eric Piers

CEO

Techlink « Linking Techniques » est la fédération professionnelle belge des fabricants, distributeurs, installateurs et entreprises actives dans le domaine de la maintenance technique et de la gestion de l’énergie au sein de l’écosystème des installations multifonctionnelles. Association unique en Europe, Techlink traduit les politiques européennes, nationales et locales en directives pratiques pour tous les acteurs de l’écosystème afin d’assurer une collaboration essentielle face aux défis qui attendent le secteur.

L’influence du vitrage sur l’énergie et l’isolation du bâtiment

À l’heure d’une transition écologique indispensable et d’une course globale vers la neutralité carbone, la recherche d’économie énergétique bat son plein. Et pour y parvenir, il convient de ne pas lésiner sur les efforts en envisageant tous les angles possibles.

En Belgique, la rénovation énergétique du parc immobilier existant, soit toutes les transformations visant à réduire la consommation d’énergie d’un bâtiment, s’inscrit dans les priorités et principaux défis de cette transition durable et est au cœur d’une stratégie à long terme. Et en matière d’efficacité énergétique des bâtiments, entreprendre des travaux afin d’améliorer les performances de son habitation s’articule autour de 3 grands axes : le système de chauffage, l’isolation et la ventilation.

De manière générale, l’isolation et le chauffage vont de pair. Car rien ne sert d’équiper votre habitation d’une chaudière dernier cri si ses prestations isolantes sont insatisfaisantes. Logique, nous direz-vous ! Si l’isolation du toit, qui permet de réduire les déperditions thermiques jusqu’à 30%, est une initiative répandue afin de réduire sa consommation d’énergie, l’isolation des murs, du plancher, mais aussi du vitrage doivent également faire l’objet d’une attention particulière. Oui, vous l’avez bien lu, le vitrage a une réelle influence sur l’économie énergétique, l’isolation du bâtiment et le bien-être à la maison. Car en cas de mauvaise isolation, les fenêtres peuvent laisser s’échapper entre 10 et 15% de la chaleur présente au sein du logement, soit des déperditions thermiques conséquentes.

Votre habitation est principalement équipée de doubles vitrages, et ce, depuis 15 ans ? Ce point n’est pas pour autant à rayer de votre checklist énergétique ! En effet, comme de nombreux matériaux de construction, les performances des vitrages bénéficient régulièrement de nouvelles évolutions.

Pour Laure Gardier, chief commercial officer chez Sprimoglass, il est primordial de souligner que « la qualité isolante du double vitrage placé en 2007 n’est pas la même que celui installé en 2021. Au même titre qu’elle ne sera pas aussi performante que ce qui pourra être proposé en 2030 ! Sans évaluation des performances de son vitrage, on passe à côté d’un élément permettant de faire baisser sa facture énergétique, mais aussi d’offrir un bien-être et un confort optimal tant thermiquement qu’acoustiquement. »

Vous souhaitez connaître les performances de vos fenêtres ? Il existe un coefficient thermique pour mesurer la quantité d’énergie perdue entre le vitrage intérieur et le vitrage extérieur (sans le cadre de la fenêtre) : le coefficient Ug exprimé en W/m²K (watt par mètre carré-kelvin). « Plus cet indicateur de performance est faible, plus la vitre offrira une meilleure isolation thermique. En moyenne, un double vitrage, soit un vitrage composé de deux feuilles de verre séparées par un espace rempli de gaz, présente un coefficient Ug de 1.0 W/m²K, alors qu’un triple vitrage peut atteindre un coefficient entre 0.8 et 0.5 W/m²K. » Et si ces indicateurs peuvent vous sembler abstraits, Laure Gardier décrit la chose de manière simple : « mesurer les performances de son vitrage, c’est connaître le niveau de conservation de sa chaleur intérieure en hiver, et de fraîcheur, en été. Ce qui engendre de gros coûts énergétiques et peut être résolu soit par une simple rénovation du vitrage, soit par un remplacement complet du vitrage et de son châssis. »

Parallèlement, évaluer la qualité isolante de ses fenêtres, c’est aussi prendre le temps de réfléchir à l’orientation de cellesci dans la maison (ou l’appartement). « Le vitrage a une réelle incidence sur la diffusion de la lumière naturelle et la conservation de la chaleur. Votre façade avant, composée de vos pièces de vie principales, est orientée sud alors que vos chambres situées à l’arrière sont orientées nord ? Il existe des solutions adaptées à l’exposition de chaque pièce. Dès lors, pensez à répondre aux différents besoins de lumière naturelle de ces espaces en optant pour un vitrage distinct à l’avant et à l’arrière. Une personnalisation du vitrage qui reste esthétiquement cohérente et plus économique sur le long terme. »

Grâce à son rôle énergétique, acoustique et essentiel au confort visuel (lumière naturelle) et thermique (courants d’air devant les fenêtres), l’enjeu du vitrage est multiple. Pour éviter les déperditions thermiques et optimiser votre bienêtre à la maison, une bonne pratique consiste donc à auditer les performances de vos fenêtres tous les 10-15 ans.

La qualité isolante du double vitrage placé en 2007 n’est pas la même que celui installé en 2021. Au même titre qu’elle ne sera pas aussi performante que ce qui pourra être proposé en 2030 !

Laure Gardier

Chief commercial officer chez Sprimoglass

Sprimoglass une entreprise 100% belge active dans la transformation du verre plat depuis plus de 125 ans. Une valeur sûre dans l’industrie, l‘entreprise a pour mission de répondre aux besoins de ses clients professionnels en leur proposant des services de qualité et des solutions techniques adaptées. En cherchant constamment à innover, Sprimoglass s’est établi en tant que leader du marché et a connu une forte croissance ces dernières années.

La grande rénovation des bâtiments publics est lancée

Rénover mieux, plus vite et plus de bâtiments publics pour les rendre plus énergétiquement efficaces, voici le chantier monumental auquel doit s’atteler la Belgique face à la crise énergétique, écologique et l’augmentation des prix.

Et si la majorité du parc immobilier public belge a été érigé avant 1945, le constat est fondamentalement identique du nord au sud du pays, leur vétusté a un coût élevé. Pour autant, ce bilan ne s’applique pas qu’à nos bâtiments publics, il s’étend au secteur résidentiel ainsi qu’à l’ensemble du parc immobilier européen.

C’est pourquoi, pour Salma Lasri, directrice de la centrale d’achats RenoWatt, l’enjeu que représentent la rénovation énergétique et l’importance d’inciter les acteurs publics à rénover leurs bâtiments est de taille. Des villes aux communes en passant par les provinces, sociétés de logements sociaux, CPAS, hôpitaux, zones de police, et j’en passe, cette mission s’inscrit tant dans le cadre des objectifs de décarbonisation fixés par l’Union européenne que dans un souhait de réduction des factures énergétiques. « Au travers d’un accompagnement neutre, gratuit et personnalisé, nous coordonnons les étapes indispensables de la rénovation pour réduire l’impact environnemental des bâtiments publics et ainsi contribuer à construire un monde durable. »

Pour ce faire, la première démarche consiste à diagnostiquer l’état général de chaque bâtiment, ses usages, pathologies et consommations énergétiques. « Nous traitons tous les composants des bâtiments ayant un impact sur leur consommation énergétique, à savoir, l’enveloppe et les systèmes. De même, le recours aux énergies renouvelables s’impose comme solution naturelle de réduction de la facture énergétique » souligne Salma Lasri. Rien que pour sa phase actuelle (entre 2018 et 2022), le projet a permis la rénovation de 454 000 m2 pour un montant total d’investissement s’élevant à plus de 214 millions d’euros. Une performance dont la portée sera amplifiée au-delà de la phase actuelle puisque la Wallonie a récemment opté pour une prolongation de 4 ans de la mission menée par RenoWatt, soit jusqu’en 2026. En route vers une transition énergétique accélérée, le succès de cette mission repose sur deux formules innovantes : le contrat de performance énergétique (CPE), et le pooling, c’est-à-dire la technique de l’allotissement. « En réunissant les entités publiques, nous sommes en mesure de créer des parts de marché plus intéressantes qui leur permettent de bénéficier d’économies d’échelle. Grâce au CPE, un accord contractuel entre le bénéficiaire et le maître d’œuvre visant à améliorer l’efficacité énergétique, vérifiée et surveillée pendant toute la durée du contrat, les entités publiques parviennent à diminuer leur consommation d’énergie à long terme. » Par exemple, la rénovation énergétique d’une maison de repos, pour un montant investi de 1,1 millions euros de travaux, permettrait de diminuer son impact CO2 de 61 % et de réaliser 218 000 euros d’économies annuelles sur base des prix actuels de l’énergie, soit un investissement rendu rentable en moins de 20 ans.

Là où cet effet wagon offre les mêmes avantages à tous les acteurs publics impliqués, et ce, peu importe leur taille, la rénovation permet également d’améliorer le confort des utilisateurs, de renforcer le tissu économique en sollicitant des intervenants locaux. « Depuis son extension à l’ensemble du territoire wallon en 2018, RenoWatt s’est révélé être un véritable facilitateur régional pour atteindre la neutralité carbone et a connu un franc succès par l’adhésion d’une centaine de pouvoirs publics. C’est pourquoi le Gouvernement nous a renouvelé sa confiance en juin 2022 afin de l’aider à accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics. En effet, la Région, qui finance maintenant la mission à 100%, souhaite atteindre un taux de rénovation annuel de 3% et compte sur l’expertise de RenoWatt renforcée par les enseignements tirés du terrain pour réaliser la moitié de ce chiffre. Concrètement, cela représente une surface chauffée totale de plus de 500.000 m², et surtout, une économie de 13.350 t eq CO2 par an ! » clôture Olivier Bouchat, Vice-président de la Société Régionale d’Investissement de Wallonie qui chapeaute la mission déléguée menée par RenoWatt.

Offerte gratuitement à tous les pouvoirs publics belges, le succès rencontré par la grande rénovation est à la hauteur des besoins du parc immobilier belge. Et une chose est sûre, pour un avenir meilleur et plus durable, tous les efforts seront nécessaires.

Le recours aux énergies renouvelables s’impose comme solution naturelle de réduction de la facture énergétique.

Salma Lasri

Directrice Renowatt

Olivier Bouchat

Vice-président de la Société Régionale d’Investissement de Wallonie

De la sélection des bâtiments à la mise en œuvre du chantier et au lancement des procédures de marché public, RenoWatt est une centrale d’achat, une mission déléguée soutenue par la Région wallonne pour accompagner gratuitement l’ensemble des entités publiques dans leurs projets de rénovation. À leurs côtés, RenoWatt coordonne les différentes étapes en apportant une solution clé sur porte et en rendant l’ouverture des adhésions accessibles à tous les pouvoirs publics.

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