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Yves
Lorsqu’il est question de produits emblématiques, certains objets s’imposent d’eux-mêmes tant ils cristallisent un héritage riche et une réputation solidement ancrée. En Suisse, l’un d’eux occupe une place à part, reconnu bien au-delà des frontières pour son raffinement et son exigence : la montre.
Certes, il serait possible d’objecter que mon appréciation est quelque peu biaisée. Mais il ne s’agit pas seulement de mon humble avis car une intelligence artificielle bien connue, ChatGPT, place également les montres suisses en tête des produits emblématiques de notre pays. Symbole d’excellence et de précision, les garde-temps helvétiques incarnent l’innovation, la tradition et l’artisanat d’exception.
L’héritage horloger suisse est à la fois fascinant et unique. Des expressions telles que « ponctuel comme une montre suisse » (« punctual as a Swiss watch ») sont connues dans le monde entier et témoignent du prestige de notre industrie. Difficile, dès lors, de trouver un produit qui suscite plus d’émotions qu’une montre suisse. Cette dimension émotionnelle est l’une de ses plus grandes forces, mais aussi un facteur de vulnérabilité, car la confiance des consommateurs
Symbole d’excellence et de précision, les garde-temps helvétiques incarnent l’innovation, la tradition et l’artisanat d’exception.
joue un rôle clé dans ce succès. En période d’incertitude économique, les priorités peuvent changer et les consommateurs se recentrent sur les biens de première nécessité en limitant ainsi les dépenses discrétionnaires. Les turbulences économiques
actuelles en Chine, l’un des marchés les plus importants pour notre secteur, en sont un exemple concret, avec des répercussions directes sur nos exportations.
Mais dans l’industrie horlogère –nous le savons depuis plus de 400 ans – les crises économiques ne sont que temporaires. En revanche, les atouts de la montre suisse traversent le temps : son prestige, sa fiabilité, sa durabilité, son ADN profondément ancré dans le savoir-faire helvétique et son fort pouvoir émotionnel restent intacts. L’emblématique label « Swiss made » est le garant de ces valeurs à travers tous les segments de prix et pour les consommateurs du monde entier. Selon l’étude Swissness de l’Université de St. Gall par exemple, un consommateur sud-coréen est prêt à débourser le double du prix pour une montre lorsqu’elle est estampillée « Swiss made ».
Même à l’heure du changement permanent, nous pouvons donc rester confiants. La montre suisse continuera à faire briller l’excellence et le savoir-faire helvétique à travers le monde !
Texte Yves Bugmann, Président de la Fédération de l’industrie horlogère Suisse FH
Contenu.
04 Industrie 4.0
10 Interview: Alexandre Catton
12 Watch dreamer
20 E-commerce
28 Rénovation vs. reconstruction
Responsable
Rédactrice
Laurane Saad
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Océane Ilunga, Léa Stocky, Maévane Mas, SMA
Image de couverture
NiseriN
Canal de distribution
PME
Impression
Swissprinters
Smart Media Agency SA
Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss
CHEZ VICRO SA, NOTRE DÉVOUEMENT À L’ART DE L’HORLOGERIE EST INCARNÉ PAR UN SAVOIR-FAIRE D’EXCEPTION, DESTINÉ À SATISFAIRE LES MARQUES LES PLUS PRESTIGIEUSES.
ERP, trois lettres qui peuvent parfois faire peur aux entreprises. Pourtant, ces systèmes sont aujourd’hui incontournables à toute organisation qui souhaite se moderniser et évoluer pour continuer de répondre aux besoins du marché. Dans cette interview, Jean Bourgeois, CEO de Aubep SA, partage son expertise sur l’implémentation d’un ERP et les nombreux avantages que peut apporter ce type de système à une entreprise.
CEO, Aubep SA
Jean Bourgeois, à quoi une entreprise doit-elle faire attention avant l’installation de son logiciel ERP ?
Avant de s’attaquer à l’installation d’un logiciel ERP, une entreprise doit poser les fondations nécessaires pour en tirer pleinement parti. En premier lieu, cela passe par une bonne gouvernance IT de son entreprise. Les processus de l’architecture IT sont souvent composés de nombreux logiciels qui diffèrent selon les départements, tels que le dessin CAO, les logiciels de production, les solutions métiers qui s’ajoutent à l’ERP, sans oublier les programmes d’intelligence artificielle qui amènent de nouveaux défis. Sans une gouvernance claire et bien pilotée qui organise l’entreprise, il sera difficile de la faire évoluer.
Il est ensuite essentiel que l’IT soit alignée avec la stratégie globale de l’entreprise. Cela permet de choisir les outils réellement adaptés, de les intégrer efficacement, de les sécuriser et de les maintenir dans le temps.
Enfin, une démarche structurée est indispensable : il faut définir des objectifs précis, s’appuyer sur les compétences humaines et adopter une approche itérative. Implémenter un ERP en plusieurs phases permet d’obtenir des résultats rapidement, tout en gardant un contrôle sur les efforts et les ressources mobilisées. Le fait d’implémenter par itération
permet d’obtenir des résultats plus rapides avec un effort mesuré, tout en contrôlant les résultats.
Pourquoi installer un logiciel ERP dans son entreprise ?
Installer un logiciel ERP revient à industrialiser sa gestion d’entreprise, de la même manière que l’on industrialise sa production. Cette démarche apporte une valeur considérable. Premièrement, l’ERP permet d’organiser l’entreprise et de s’assurer de l’efficacité des processus dans les différents départements, tout en évitant la ressaisie ou le manque d’information. Le référentiel commun – ce que j’appelle le master data – devient un atout majeur pour piloter efficacement l’entreprise et la fluidité.
Ensuite, l’ERP automatise les tâches répétitives, ce qui améliore significativement la productivité. Dans un contexte de concurrence internationale, c’est un véritable avantage pour les entreprises suisses.
Aujourd’hui, les entreprises doivent en effet évoluer de plus en plus rapidement. C’est pourquoi il faut s’assurer de la maîtrise du changement, en particulier avec le développement de l’intelligence artificielle. Cette dernière permet d’améliorer les offres des ERP, en particulier l’optimisation des processus de production et de planification, ou encore la prédiction des goulets d’étranglement dans le processus de production. Les technologies d’aujourd’hui permettent de planifier l’heure exacte des opérations, les séquences à faire et les opérations de maintenance de la manière la plus optimale possible.
Enfin, un ERP améliore la qualité
et la fiabilité des données. C’est un critère crucial, notamment dans une perspective de transmission ou de revente de l’entreprise : sans ERP structurant l’information et le savoir-faire, cela devient presque impossible.
Quels autres avantages ces solutions offrent-elles ?
L’installation d’une solution ERP apporte des bénéfices stratégiques et opérationnels pour une entreprise. Tout d’abord, elle permet la fiabilisation des données, les rendant exploitables pour l’IA ou pour le pilotage stratégique. Ensuite, elle permet de sécuriser l’information, grâce à un meilleur contrôle, une meilleure protection et une meilleure traçabilité. L’ERP réduit massivement les tâches administratives grâce à l’automatisation, libérant du temps pour des missions à forte valeur ajoutée. Sur le plan financier, il fournit des états financiers réguliers, fiables et mensuels, facilitant ainsi le pilotage économique. La relation entre les clients et leurs fournisseurs est également améliorée grâce à des échanges fluides et transparents. De plus, l’ERP minimise les erreurs humaines et assure la conformité réglementaire, deux aspects cruciaux pour toute entreprise. Enfin, il offre une scalabilité permettant de soutenir la croissance de l’entreprise, tout en générant des économies par une meilleure gestion des stocks, une planification optimisée et une diminution des charges machines, des retards et des erreurs.
Implémenter une solution ERP représente-t-il aussi des défis ?
Oui, bien sûr. Le principal défi est humain : un ERP change profondément les habitudes,
l’organisation et la manière de travailler. Certains collaborateurs peuvent résister à ce changement. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir une bonne gestion du changement : cela passe par un accompagnement adapté, des formations, un leadership fort et bienveillant.
Il est également important de posséder des compétences solides en systèmes d’information, de bien contrôler ses données et d’intégrer les normes de son métier. Parmi ces normes, on retrouve de plus en plus les normes environnementales et relatives aux empreintes carbones aux côtés des normes ISO de qualité ou de sécurité. Se faire accompagner par des professionnels comme Aubep permet ainsi de s’assurer une implémentation réussie et de faire face à ces défis. Détermination et résilience sont les clés du succès.
Forte de 20 ans d’expérience, Aubep SA fournit des solutions informatiques de gestion d’entreprise. Elle compte plus de 500 déploiements de systèmes de gestion d’entreprise dans les PME romandes, notamment dans le secteur industriel. Véritable spécialiste en accompagnement du changement, Aubep SA participe aux programmes de la Trust Valley pour la confiance numérique et la cybersécurité, et collabore avec l’EPFL depuis deux décennies pour la recherche et le développement dans le secteur.
La transformation digitale des entreprises industrielles n’est plus une option, mais une priorité stratégique. De la conception à la relation client, c’est tout un modèle économique qui est en train de se réinventer à la faveur des technologies numériques.
L’Industrie 4.0 désigne la quatrième révolution industrielle : celle de l’intégration du digital à tous les niveaux de la chaîne de valeur. Il ne s’agit pas simplement d’ajouter des outils technologiques, mais de transformer en profondeur l’organisation, les métiers, l’offre et même le modèle économique. Avec plus de 900 milliards de dollars investis chaque année dans le monde depuis 2020, selon une étude du cabinet d’audit et de conseil PwC, la digitalisation est désormais au cœur des priorités des industriels.
Face à une concurrence accrue, à l’arrivée rapide de nouvelles technologies et à des attentes clients en mutation, cette transformation est devenue essentielle. Les enjeux sont clairs : plus de flexibilité, une
production accélérée, une meilleure productivité, des délais et des coûts réduits, et une rentabilité renforcée.
La transformation numérique touche l’ensemble de l’écosystème industriel. Elle commence dès la phase d’ingénierie, avec des technologies comme la réalité augmentée, l’impression 3D ou les maquettes BIM, se poursuit sur les lignes de production avec l’automatisation, les robots intelligents et les objets connectés, et va jusqu’à la maintenance prédictive ou la traçabilité des produits via des capteurs et le big data.
Sur les 185 métiers recensés dans l’industrie, près de la moitié pourraient être automatisés dans les 20 ans à venir. Mais cette mutation ne se limite pas à l’automatisation : elle implique
aussi la refonte des méthodes de travail. Les plateformes collaboratives décloisonnent les services, favorisent la coopération entre métiers et accélèrent la circulation de l’information. Grâce à des systèmes d’information intégrés, toutes les fonctions – de la production au service aprèsvente – accèdent en temps réel à une base de données centralisée.
La digitalisation touche aussi les produits eux-mêmes. Véritables sources de données, ils permettent de mieux comprendre les usages, d’enrichir l’expérience client et d’adapter en continu les offres. Ce lien renforcé avec le client est aussi visible dans la relation commerciale, désormais multicanale, interactive et personnalisée, de la configuration du produit jusqu’au suivi post-livraison.
Enfin, au cœur de cette transformation, il y a la donnée. Face à la montée en puissance des usages digitaux, les entreprises ne se différencient plus uniquement par les prix, mais par la qualité de l’analyse et de l’exploitation des données. Or, encore selon PwC, si 80 % des dirigeants industriels estiment que le data analytics sera essentiel à la prise de décision, seuls 17 % se disent prêts à relever ce défi.
La révolution digitale dans l’industrie est en marche. Reste à chaque entreprise de saisir cette opportunité pour bâtir une industrie plus performante, plus connectée et résolument tournée vers l’avenir.
Texte SMA
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un produit de
« De nombreuses entreprises ignorent où elles en sont en matière de sécurité OT »
Le nombre de cyberattaques visant les entreprises suisses est en augmentation. Pourtant, les industriels ne doivent pas seulement se préoccuper de la sécurité de leur IT, mais aussi de celle de leurs technologies opérationnelles (OT – Operational Technologies). Comment protéger son parc de machines contre les attaques ? Nous avons posé la question à un expert de ControlTech Engineering AG.
Michael
Gempp
IT System & Security Architect, CTE AG
Michael Gempp, la sécurité OT prend de plus en plus d’importance dans l’Industrie 4.0. Pourquoi ?
Lorsque nous parlons d’OT (Operational Technologies), nous faisons référence à toutes les technologies qui servent directement à l’exploitation des installations de production. Il s’agit généralement d’un réseau de machines, à la différence de l’IT, qui connecte principalement des personnes entre elles. Or, puisque l’Industrie 4.0 et les usines intelligentes reposent sur des équipements hautement communicants et entièrement interconnectés, la sécurité OT joue un rôle fondamental dans ce contexte.
Quels sont les principaux risques de sécurité OT qui menacent les entreprises industrielles ?
De nombreuses entreprises industrielles utilisent encore des systèmes anciens, conçus pour des cycles de vie dépassant parfois 25 ans. Ces machines, en raison de leur fonctionnement en continu, ne peuvent être mises à jour que de manière très limitée, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux cyberattaques. Nous constatons d’ailleurs une augmentation des attaques ciblant les PME, car, contrairement aux grandes entreprises, elles ne disposent ni des ressources humaines ni des moyens financiers pour se protéger pleinement. Pour
Une cyberattaque entraîne toujours des coûts et des efforts bien plus importants que la mise en place de mesures préventives.
– Michael Gempp, IT System & Security Architect, CTE AG
donner des chiffres concrets : selon l’« Étude sur la cybersécurité 2024 », 4 % des PME suisses interrogées ont été victimes d’une cyberattaque grave au cours des trois dernières années. Rapporté à l’ensemble des entreprises du pays, cela représente environ 24 800 sociétés. Dans trois cas sur quatre, les pertes financières ont été considérables.
Existe-t-il des secteurs particulièrement vulnérables aux attaques sur les systèmes OT ? Oui, certaines industries sont plus exposées que d’autres, notamment celles soumises à une réglementation stricte. Les cybercriminels savent pertinemment que ces entreprises ne peuvent pas simplement modifier leurs systèmes ou installer des correctifs de sécurité en raison des exigences réglementaires. Chez CTE, nous intervenons principalement dans les secteurs pharmaceutique et agroalimentaire et avons déjà accompagné des clients ayant subi des attaques. Dans un cas concret, seule la partie administrative de l’entreprise avait été touchée, empêchant la propagation de l’attaque vers la production. Néanmoins, cet incident a généré des pertes financières considérables. C’est pourquoi nous misons sur des plans d’urgence et des
procédures éprouvées pour nos clients. Par ailleurs, nous recommandons une combinaison de plusieurs mesures de sécurité afin d’éviter le pire.
Quelles sont les nouvelles réglementations et normes, comme NIS2 ou les standards IKT, qui concernent les entreprises ? Quelle est l’urgence d’agir selon vous ?
Nous considérons que les réglementations et standards en Suisse sont globalement positifs, car ils aident les entreprises à minimiser les risques et à garantir leur conformité. La directive européenne NIS2 s’applique également aux entreprises suisses qui commercent avec l’UE. Quant au standard IKT minimal, il s’agit d’un cadre défini par la Confédération pour établir un niveau minimum de cybersécurité dans les entreprises. Bien sûr, ces nouvelles réglementations impliquent des défis et une charge administrative supplémentaire. Mais elles offrent aussi une opportunité de revoir et d’améliorer sa stratégie de cybersécurité. Enfin, il ne faut pas oublier qu’une cyberattaque entraîne toujours des coûts et des efforts bien plus importants que la mise en place de mesures préventives. Or, de nombreuses PME ne savent même pas où elles en sont en matière de cybersécurité. Chez CTE, nous leur apportons de la
transparence et les aidons à répondre aux exigences réglementaires.
Comment CTE AG accompagne-t-elle concrètement ses clients dans la protection contre les cyberattaques OT ?
Une stratégie globale de protection des infrastructures OT est essentielle. C’est pourquoi nous réalisons une évaluation systématique des risques pour assurer un fonctionnement stable et sans interruption. Nous commençons toujours par une analyse de la situation initiale et proposons, avec notre « KMU Security Check », un premier diagnostic gratuit. Cette évaluation permet à une entreprise de savoir dans quelle mesure sa production est protégée contre les cyberattaques. Nos experts examinent minutieusement la sécurité OT, de manière rapide, sans engagement et sans frais. Sur la base des résultats, nous émettons des recommandations et, si une collaboration est envisagée, nous mettons en œuvre les mesures nécessaires.
Plus d’informations sur www.cte.ch
Réservez dès maintenant votre « KMU Security Check » gratuit !
Au cœur de la Swiss Watch Valley, easyDec se distingue par son expertise en décolletage de précision. À l’aube de ses 20 ans, l’entreprise familiale poursuit son développement avec une ambition marquée pour 2025 : agrandissement des locaux, verticalisation, diversification dans le secteur médical et intégration des nouvelles technologies.
Fondée en 2004 à Delémont, easyDec s’est imposée comme un acteur clé dans le domaine des micro-composants complexes, répondant aux exigences de miniaturisation des secteurs horloger et médical. Avec plus de 60 collaborateurs qualifiés et un parc de plus de 100 machines CNC, l’entreprise a su allier tradition et innovation. Depuis 2021, elle fait partie du groupe Acrotec,
ce qui lui a permis d’accélérer son développement tout en consolidant son indépendance. L’année dernière easyDec a célébré ses 20 ans avec une expansion significative : une extension de 2500 m² prévue pour mai 2025, portant son site de production à 5700 m². Une croissance qui reflète le dynamisme de l’entreprise et sa volonté de relever sans cesse de nouveaux défis. « Nous sommes une société en constante évolution, et nous osons nous lancer dans des projets audacieux. Nous ne sommes pas frileux, nous aimons les défis ! » confie Emilie Rebetez, directrice de l’entreprise.
Un développement ambitieux pour 2025
L’un des projets phares de l’année à venir est la verticalisation de sa production, avec pour objectif d’être totalement autonome dans la fabrication et la terminaison
de certaines pièces. « Le nouveau bâtiment va nous permettre d’absorber de nouveaux défis et de maîtriser notre destin sur certains composants », précise Emilie Rebetez. Par ailleurs, l’obtention récente de la certification ISO 13485 ouvre de nouvelles perspectives, notamment dans le secteur médical, où easyDec entend renforcer sa présence. « Cette certification est un grand pas en avant qui va nous permettre de grandir dans ce domaine » souligne la directrice. L’entreprise s’engage également dans une démarche d’innovation en intégrant l’intelligence artificielle à ses processus industriels. « Si l’on ne prend pas aujourd’hui le train en marche, on restera en gare. Nous nous sommes entourés de personnes compétentes pour mener à bien ces projets et bénéficions du soutien non-négligeable d’Acrotec R&D », explique Emilie Rebetez.
Enfin, en 2025, easyDec prévoit de créer une cellule de prototypage au sein de son nouveau bâtiment afin de répondre aux besoins spécifiques de ses clients et d’explorer de nouvelles pistes technologiques. Avec son goût prononcé pour les défis, easyDec confirme son statut d’entreprise innovante, prête à conquérir de nouveaux marchés tout en restant fidèle à son ADN : celui d’une société audacieuse qui n’a pas peur de repousser les limites du décolletage de précision.
Informations supplémentaires : +41 32 421 06 06 sales@easydec.ch www.easydec.ch
Productec • Brandreport
À la tête de Productec SA, Cyrille Monnin pilote une transformation profonde pour répondre aux exigences de l’industrie manufacturière. Automatisation des processus, digitalisation des ateliers, intégration progressive de l’intelligence artificielle et montée en compétences des utilisateurs : l’entreprise suisse accompagne ses clients dans chaque étape de leur performance industrielle, sans jamais perdre de vue les enjeux d’efficacité énergétique et la nécessité de rester proche du terrain.
Cyrille Monnin CEO, Productec SA
Cyrille Monnin, comment Productec SA répond-elle aux nouvelles exigences de l’industrie manufacturière ?
Deux éléments ont été particulièrement impactés : nos processus de travail et les compétences de notre équipe. Du côté des processus, nous avons fortement misé sur l’automatisation afin d’offrir à nos clients un service plus rapide et de meilleure qualité. En ce qui concerne le personnel, chaque renouvellement a été l’occasion de renforcer les compétences internes, tout en restant toujours connectés aux réalités de l’atelier de nos
clients. Cette proximité nous permet aujourd’hui de bien comprendre leurs enjeux et de leur apporter des conseils pertinents et adaptés.
La compétitivité industrielle passe aussi par la montée en compétence des opérateurs et ingénieurs. Comment accompagnez-vous vos clients dans cette transition ?
Nous proposons une offre de formations complète, couvrant l’ensemble des besoins de nos clients, depuis les formations de base à l’utilisation du logiciel jusqu’aux accompagnements les plus complexes, directement sur leurs pièces, afin de répondre à des problématiques spécifiques. Ces formations sont assurées par des experts praticiens, capables de parler le langage de nos clients et disposant d’une expérience approfondie de leurs applications.
Comment vos solutions permettent-elles de concilier performance et responsabilité environnementale ?
La montée en puissance des micromachines démontre qu’il est désormais possible de répondre pleinement aux exigences d’efficacité des ateliers, tout en réduisant la consommation d’énergie. Nous veillons donc à intégrer ces nouvelles machines dans notre portefeuille de post-processeurs, afin de garantir leur pilotage optimal. Par ailleurs, nous proposons à nos clients différents modules conçus pour accroître la productivité de leurs équipements de production.
Quelles sont les grandes tendances qui vont, selon vous, redéfinir l’industrie manufacturière ?
L’industrie fait aujourd’hui face à deux
défis majeurs : le manque de personnel qualifié et la nécessité de se protéger efficacement contre les risques liés à la cybersécurité. Dans nos domaines d’expertise, nous partageons des bonnes pratiques concrètes pour aider nos partenaires à renforcer leur sécurité face aux cyberattaques. Dans une recherche constante d’efficacité, nous avons lancé nos premiers développements intégrant l’intelligence artificielle, afin de pallier le manque de main-d’œuvre spécialisée.
Aujourd’hui, l’équipe Productec, forte de plus de 20 experts, met à profit sa vaste expérience pour accompagner ses clients dans leurs projets de CFAO et l’automatisation de leurs processus.
Plus d’informations sur www.productec.ch
Entreprise familiale indépendante basée à La Neuveville (BE), Auchlin SA célèbre cette année huit décennies d’activités dans le domaine du polissage de haute précision. Entre investissements technologiques, engagement environnemental et fidélité à des valeurs humaines fortes, Maxime Auchlin revient sur les clés d’une longévité exemplaire et sur sa vision pour l’avenir.
Maxime Auchlin
Responsable développement & qualité
Maxime Auchlin, l’entreprise fête ses 80 ans cette année. Quels ont été les jalons qui ont façonné son histoire et comment abordez-vous l’avenir en tant que troisième génération à sa tête ?
L’histoire d’Auchlin SA, c’est d’abord celle de mon grand-père, un ouvrierpolisseur de la Tavannes Watch Co. qui s’est mis à son compte en 1945. Mon père, qui a rejoint l’affaire familiale en 1975, a réussi à élargir notre champ d’action avec le polissage mécano-chimique (PMC) et le rodage
Brandreport • RédaTech
plan, ouvrant notre activité à d’autres secteurs comme l’automobile, la défense ou l’électronique. Rejoint par ma mère en 1990 à l’administration, ils ont supervisé la construction du nouveau bâtiment en 2001. Malgré les différentes crises traversées, nous avons su préserver une grande stabilité, tant au niveau de notre personnel que de nos clients, dont certains nous sont toujours fidèles depuis la fondation de l’entreprise ! Je suis moi-même arrivé dans l’entreprise en 2021, avec de nombreux défis à relever. Aujourd’hui, je prends les rênes d’une structure saine, héritière d’un savoir-faire précieux et d’une réputation solide.
Depuis votre arrivée à la direction, quelles évolutions avez-vous initiées ?
Nous n’avons jamais autant investi que ces dernières années, notamment pour verticaliser les traitements thermiques et
le polissage vrac de petites pièces, afin de mieux maîtriser l’entier de la chaîne de terminaisons. Depuis récemment, nous avons intégré la décoration horlogère ou le polissage électro-chimique de pièces issues de la fabrication additive. L’enjeu était de capitaliser sur nos points forts : la qualité, notre honnêteté, notre transparence avec nos clients, et notre capacité à nous ouvrir à d’autres secteurs.
Vous visez la certification
ISO 9001 ?
Oui, c’est un objectif clair. Cette certification incarne une rigueur méthodologique dans la gestion de la qualité. Nous visons ensuite l’ISO 14 001, afin de valoriser nos efforts environnementaux. Ces certifications sont de véritables leviers pour s’établir dans de nouveaux secteurs comme le médical. Elles renforcent notre crédibilité et ouvrent de nouvelles perspectives.
RComment parvenez-vous à fidéliser vos talents et à préserver cet esprit d’entreprise tout en préparant l’avenir ?
L’indépendance nous est chère et nous tenons à rester une entreprise familiale. Nous connaissons chacun de nos collaborateurs et leurs familles. Il y a peu, nous avons même embauché la fille d’une collaboratrice partie à la retraite, c’est dire ! Nous formons nous-mêmes nos collaborateurs, ce qui demande du temps, mais cela crée aussi un fort attachement à l’entreprise. Le respect, la bienveillance et la valorisation du travail accompli sont au cœur de notre projet d’avenir.
Plus d’informations sur www.auchlin.ch
claire et précise des modes d’emploi, manuels d’utilisation et tutoriels qui accompagnent les produits.
Quels sont les avantages pour une entreprise de déléguer cette partie ?
Yvon Cosandier Directeur général
édiger et créer les manuels d’utilisation est un incontournable du lancement de produits. Plutôt que de mobiliser ses ressources en interne, déléguer ce savoir-faire à une équipe experte et pluridisciplinaire comme RédaTech participe à la compétitivité des entreprises industrielles suisses. Explications avec Yvon Cosandier, directeur général.
Yvon Cosandier, que recouvre la communication technique ? Elle fait partie de la communication post-vente de l’entreprise et participe à son image de marque. Il s’agit pour les fabricants de concevoir d’une manière
Elle mobilise plusieurs compétences très spécifiques : la rédaction, la didactique, l’illustration, l’animation 3D, le graphisme, la gestion des données, le développement web, la traduction et la diffusion. Toutes ces compétences, difficiles à maîtriser dans une entreprise dont ce n’est pas le métier, sont réunies dans notre équipe de 18 collaborateurs. Nous mettons notre savoir-faire au service de nos clients, essentiellement des entreprises suisses, dans tous les secteurs d’activité, de l’horlogerie à l’agroalimentaire, en passant par l’énergie, l’électronique, etc.
Une de nos grandes forces est que nos rédacteurs sont ingénieurs, ils comprennent rapidement le fonctionnement des équipements et savent l’adapter au public cible.
D’un point de vue commercial, il est essentiel pour les fabricants de diffuser une documentation technique de qualité car elle fait partie intégrante du produit. Nous proposons de prendre en charge toutes les tâches liées à la documentation technique, qui ne sont pas leurs compétences propres, pour qu’ils puissent se consacrer au développement de leurs produits.
Votre entreprise existe depuis 1990, vous avez dû intégrer sans cesse les nouvelles technologies ?
Oui, c’est ce qu’apprécient nos clients. Il y a 30 ans, les manuels étaient sur papier, puis au format numérique et pdf, maintenant sur le web au format html, ou intégré dans les systèmes. Le digital multiplie les possibilités didactiques et de navigation.
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Retrouvez-nous du 3-6 juin 2025
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’ère de l’industrie moderne impose de nouveaux standards aux entreprises : intelligence artificielle (IA), cybersécurité renforcée, infrastructures flexibles, outils collaboratifs performants… Autant de mutations technologiques qui demandent aux entreprises de réinventer leurs processus, sécuriser leurs données et adopter des solutions plus agiles pour rester compétitives. Face à ces enjeux, Dina se positionne comme un acteur clé en apportant des solutions technologiques innovantes, adaptées aux réalités des entreprises et aux exigences du secteur.
Faire de la technologie un accélérateur de croissance L’industrie moderne impose une mutation profonde des modèles existants. La transformation digitale n’est plus une option, mais un impératif pour rester compétitif. En adoptant des solutions adaptées et en intégrant les bonnes stratégies, chaque entreprise peut faire de cette évolution une véritable opportunité de croissance et de différenciation. Parce que chaque organisation est unique, nous mettons l’humain et la performance au cœur de nos solutions IT. L’objectif est simple : permettre à nos clients de se concentrer sur leur activité en bénéficiant d’une infrastructure informatique fluide, sécurisée et performante.
Pour relever les défis de l’industrie moderne, nous nous appuyons sur quatre piliers essentiels, véritables leviers de transformation et de performance :
Consulting - Décupler ses performances avec une stratégie digitale sur mesure Réussir sa transformation numérique ne se résume pas à l’adoption de nouvelles technologies. C’est avant tout une démarche stratégique qui doit répondre aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Optimiser les processus métiers,
structurer les infrastructures IT et utiliser la puissance de l’IA sont des étapes essentielles pour assurer une transition réussie. De l’audit initial à l’implémentation des solutions de pointe, chaque décision doit être guidée par une vision claire et une approche pragmatique. En modernisant leurs infrastructures, en automatisant leurs processus et en exploitant pleinement la puissance des données, les entreprises gagnent en agilité et en réactivité, facilitant ainsi une prise de décision plus rapide et éclairée.
Cloud - Gagner en flexibilité et sécurité avec les bénéfices du Cloud L’évolution des nouvelles technologies nécessite des infrastructures agiles et évolutives. Les entreprises doivent pouvoir accéder à leurs ressources où qu’elles soient, tout en garantissant une sécurité optimale. Le Cloud est un atout certain pour renforcer l’innovation, assurer la continuité des services et offrir les capacités nécessaires au fonctionnement de nouvelles applications. En intégrant des solutions Cloud hybrides, privés ou publics, les entreprises optimisent leur gestion IT tout en réduisant leurs coûts. Une infrastructure bien pensée leur permet de s’adapter en temps réel aux évolutions du secteur, d’absorber les montées en charge tout en assurant une sécurité optimale. Cette flexibilité est aujourd’hui un facteur clé de succès pour les entreprises qui souhaitent évoluer sans contraintes.
ERP - Optimiser la gestion et la performance avec un système d’information intelligent Actuellement, la compétitivité des entreprises repose sur une gestion rigoureuse des ressources et une prise de décision rapide. Disposer d’un système d’information intelligent est ainsi devenu un véritable avantage stratégique pour chaque entreprise.
L’automatisation des processus métiers, l’amélioration du suivi des performances et l’exploitation intelligente des données permettent aux entreprises de rationaliser leurs opérations tout en maximisant leur efficacité. En intégrant et en optimisant des solutions comme SAP, les entreprises bénéficient d’une vision globale et précise de leurs activités, facilitant ainsi la gestion des stocks, la logistique et la relation client. Un système d’information performant ne se limite pas à simplifier les tâches : il devient un levier de croissance, capable de soutenir le développement et l’innovation.
Sécurité - Protéger l’entreprise et assurer sa pérennité face aux cybermenaces
Les menaces numériques évoluent constamment, mettant en péril la continuité des activités. Les entreprises qui intègrent une approche globale et préventive de la cybersécurité garantissent non seulement leur protection, mais aussi leur capacité à évoluer en toute confiance. Nos dispositifs de surveillance, de détection et de prévention assurent une protection proactive des systèmes d’information, garantissant ainsi la continuité des activités et la conformité aux réglementations en vigueur.
Un partenaire de confiance pour une transformation digitale réussie
Dina accompagne les entreprises suisses dans leur transformation numérique pour leur permettre d’exploiter pleinement le potentiel du digital. L’objectif ? Accélérer leur croissance et renforcer leur compétitivité face aux défis de l’industrie moderne.
« Notre mission va au-delà de la simple adoption technologique : nous aidons les entreprises à tirer pleinement parti des innovations, en intégrant des solutions performantes
et sécurisées, adaptées à leurs besoins spécifiques. Grâce à notre expertise et à nos solutions de pointe, nos clients optimisent leur performance, sécurisent leur avenir et gagnent en sérénité, tout en restant concentrés sur leur cœur de métier.
Chez Dina, nous sommes convaincus que la technologie est bien plus qu’un outil, c’est un levier d’efficacité, de croissance et de différenciation. Notre engagement ? Être le partenaire stratégique des entreprises, les accompagner vers l’avenir et leur offrir la liberté d’innover en toute confiance », déclare M.Nicolas Roch-Neirey, CEO et associé de Dina.
Ensemble, bâtissons l’avenir numérique de votre entreprise.
Année de fondation 1971
Chiffre d’affaires +50 M de CHF en 2024
Nombre de collaborateurs en Suisse 210
Succursales
Matran (FR), Morges (VD), Genève (GE), Martigny (VS)
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Alexandre Catton
À la tête du salon EPHJ depuis 2016, Alexandre Catton œuvre à en faire bien plus qu’un simple rendez-vous annuel. Avec succès, il a transformé cet événement en véritable plateforme stratégique pour les acteurs de l’horlogerie, des medtechs et de la microtechnique. Entre innovations technologiques, enjeux environnementaux et transmission des savoir-faire, il nous partage sa vision des grandes tendances qui dessinent l’avenir de l’industrie de haute précision.
Interview SMA Image màd
En tant qu’acteur privilégié de l’industrie de haute précision à travers le salon EPHJ, quelles évolutions majeures avez-vous constatées ces dernières années, notamment dans les secteurs horloger, medtech et microtechnique ?
Le marché évolue rapidement, avec plusieurs tendances marquantes. Dans l’horlogerie, la montée en gamme se confirme, ainsi qu’une adaptation aux nouvelles attentes des consommateurs, notamment sur les marchés secondaires. Les medtechs sont en pleine expansion, bénéficiant en partie des transferts technologiques issus de la microtechnique et de l’horlogerie. Aujourd’hui, plus de 400 de nos exposants affichent une activité médicale, faisant du salon EPHJ un véritable hub medtech. La microtechnique continue d’innover, avec des percées dans le domaine du laser, des revêtements fonctionnels et de l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus de production. L’évolution la plus frappante est sans doute la transversalité croissante entre ces secteurs, qui accompagne, voire précède, l’augmentation des besoins en miniaturisation et en fiabilisation.
Le développement durable est devenu un enjeu central pour l’industrie de haute précision. Quelles initiatives ou solutions innovantes voyez-vous émerger parmi les exposants du salon ? L’industrie de la haute précision prend progressivement le virage du développement durable, avec des avancées notables telles que l’écoconception des composants horlogers, l’utilisation de matériaux recyclés, de nouveaux procédés de fabrication moins énergivores, ou encore la réduction des déchets grâce à des techniques avancées de recyclage des métaux et alliages précieux. L’économie circulaire, avec la revalorisation des pièces et des matériaux, est également en pleine expansion.
Le recyclage des métaux précieux et des matériaux est un défi de plus en plus pris en compte par les entreprises
du secteur. Avez-vous remarqué des avancées concrètes présentées lors des récentes éditions du salon ?
Absolument ! On peut notamment citer des procédés de recyclage optimisés pour l’or et les alliages précieux, permettant de récupérer un maximum de matière avec une empreinte carbone réduite. Les revêtements et traitements de surface plus durables, nécessitant moins de matières premières et offrant une résistance accrue, en sont un autre exemple. L’essor des matériaux alternatifs, notamment dans l’horlogerie, avec des polymères haute performance et des alliages innovants plus écoresponsables et recyclables, est également particulièrement intéressant.
Chaque année, le salon met en avant des innovations technologiques qui façonnent l’avenir du secteur. Quelles sont celles qui vous ont le plus marqué et qui pourraient transformer durablement l’industrie ?
Je pense aux nouvelles technologies FEMTO laser pour l’usinage de haute précision, qui apportent des gains en rapidité, en micro-précision et en durabilité des matériaux traités. L’intégration de l’intelligence artificielle dans les procédés de fabrication est également de plus en plus présente, permettant d’optimiser les chaînes de production et d’améliorer la qualité des pièces produites. Citons aussi les avancées en micro-fabrication additive, qui ouvrent
la voie à la création de composants plus complexes et personnalisés. Mais le développement de nouveaux matériaux est tout aussi fascinant.
L’attractivité des métiers de la haute précision est un enjeu clé pour le futur du secteur. Quel rôle peut jouer un événement comme l’EPHJ pour favoriser la transmission des savoir-faire et attirer de nouveaux talents ?
L’EPHJ crée un contexte d’échanges entre jeunes talents, écoles spécialisées et entreprises, notamment en accueillant les étudiants des écoles horlogères et microtechniques pour leur offrir une véritable immersion. Nos débats abordent les enjeux de la formation et de l’évolution des compétences face aux nouvelles technologies, tout en dédiant un espace au recrutement et aux postes ouverts. L’objectif est clair : faire découvrir ces métiers d’exception et attirer une nouvelle génération d’experts passionnés.
La digitalisation et l’automatisation modifient en profondeur les processus industriels. À travers les discussions et les innovations présentées à l’EPHJ, comment percevez-vous l’évolution du rapport entre haute précision et nouvelles technologies ?
L’intégration des nouvelles technologies dans les processus industriels est une tendance de fond. L’automatisation accrue des lignes de production, avec des robots capables de réaliser des tâches
de haute précision, en est un exemple. L’utilisation de l’intelligence artificielle pour optimiser la qualité et la gestion des flux de production en est un autre. Ces avancées permettent un gain de productivité et un niveau de précision jamais atteints jusque-là, tout en exigeant une montée en compétences des opérateurs. Il ne s’agit pas de remplacer la compétence humaine, mais de lui apporter de nouveaux outils.
Le salon EPHJ réunit des acteurs suisses et internationaux. Quelles tendances globales observez-vous et comment la Suisse se positionne-t-elle face à la concurrence mondiale ?
La Suisse reste un leader incontesté dans le domaine de la haute précision. Certains industriels américains n’hésitent pas à traverser l’océan pour venir chercher des compétences microtechniques suisses. La force de la Suisse réside d’abord dans un savoir-faire historique d’exception et une capacité d’innovation constante, avec un écosystème performant combinant entreprises, start-ups et centres de recherche. Face à la concurrence internationale, l’enjeu est de maintenir cette avance technologique.
Vous êtes en contact direct avec les principaux acteurs de la haute précision. Quels sont aujourd’hui les défis majeurs exprimés par les exposants et participants du salon ?
La priorité de la branche horlogère est d’absorber, sans trop de dégâts, le ralentissement du marché. Ce contexte valide la diversification multisectorielle clairement défendue à l’EPHJ depuis de nombreuses années. Plus globalement, les défis actuels des acteurs de la haute précision se résument en trois axes majeurs : la gestion des coûts de production, dans un contexte de hausse des matières premières et d’exigences réglementaires accrues ; le recrutement et la formation des talents avec des expertises de plus en plus pointues ; et enfin, l’adaptation aux nouvelles exigences des marques ou des clients finaux, notamment au niveau environnemental.
Le contexte économique actuel pèse lourdement sur l’industrie horlogère, la microtechnique et la construction de machines. Les entreprises font preuve de prudence, les projets ralentissent, et les recrutements marquent le pas.
Benoît Fontaine Directeur, Job Watch
Chez Job Watch, les équipes constatent chaque jour cette tension : les offres se raréfient et les processus de sélection s’allongent.
Mais il serait réducteur de ne voir que le verre à moitié vide. Car certains métiers, eux, continuent de résister – et même de tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas des spécialistes de la qualité et de l’amélioration continue. Dans une
période où chaque erreur coûte cher, ces profils sont devenus des piliers de la performance industrielle.
Même constat du côté de la construction mécanique : les entreprises recherchent encore des compétences techniques pointues pour concevoir, adapter et fiabiliser leurs équipements.
Enfin, dans l’horlogerie, les métiers de la terminaison (anglage, polissage, décoration,
emboîtage…) restent très prisés, reflet d’un savoir-faire unique que la Suisse continue de défendre avec fierté.
Ce sont ces métiers, à forte valeur ajoutée, qui maintiennent la flamme allumée. Et si la prudence est de mise à court terme, les besoins structurels demeurent. Les entreprises qui sauront miser sur le long terme, en anticipant la reprise, auront une longueur d’avance.
Chez Job Watch, nous restons convaincus que le marché de l’emploi rebondira.
En attendant, restons lucides… mais résolument tournés vers l’avenir.
Plus d’informations sur jobwatch.ch
Entre le e-commerce, le marché de la seconde main et les attentes croissantes en matière de durabilité, le secteur horloger doit sans cesse se transformer. Comment ces marques jonglent-elles entre tradition et modernité pour séduire une clientèle toujours plus diversifiée ?
Nicolas Hildenbrand, fondateur de Watchdreamer, une plateforme de montres de luxe en ligne, revient sur les enjeux du monde horloger.
Nicolas Hildenbrand, comment les marques horlogères ont-elles adapté leur stratégie de vente face à l’essor du e-commerce ?
La pandémie de Covid-19 a contraint de nombreuses marques horlogères à adopter le e-commerce, souvent dans l’urgence, avec des plateformes conçues à la hâte et parfois peu fonctionnelles. Aujourd’hui, la donne a changé : presque toutes les marques ont désormais des sites optimisés, allant de simples vitrines à de véritables plateformes de vente en ligne. Ces dernières offrent des interfaces conviviales et permettent un accès complet à leur gamme de produits, un service rarement proposé en magasin.
Les ventes directes aux consommateurs prennent-elles le pas sur le modèle des détaillants et revendeurs ?
Certaines marques horlogères ont tenté de reprendre le contrôle total de la distribution en réduisant le nombre de points de vente et en ouvrant leurs propres boutiques. L’objectif était d’établir un contact direct avec le consommateur et de mieux cerner ses besoins. Cependant, cette stratégie n’a pas convaincu tous les acteurs du marché. De nombreux clients préfèrent les boutiques multimarques, où ils peuvent comparer les produits ou en découvrir d’autres si l’article recherché n’est pas disponible. Aujourd’hui, plusieurs marques réajustent leur stratégie. Elles maintiennent leurs boutiques en propre, mais retournent également vers les détaillants pour remettre leurs produits en avant dans des points de vente multimarques.
Les éditions limitées et les collaborations exclusives sont-elles devenues incontournables pour stimuler les ventes ?
Pas nécessairement. Bien que des collaborations comme celle entre Swatch et Omega pour la
MoonSwatch aient rencontré un succès mondial, il s’agit d’un cas assez exceptionnel. Toutefois, les collaborations deviennent de plus en plus courantes dans l’industrie horlogère. Les marques cherchent désormais à capter l’attention d’une clientèle plus jeune, essentielle pour leur avenir. Cette génération, plus attirée par la technologie, consulte souvent l’heure sur son téléphone ou opte pour des montres connectées. Pour séduire cette cible, les marques doivent se réinventer, s’associer à des partenaires qui résonnent avec ce public et prouver qu’elles peuvent évoluer tout en restant fidèles à leurs valeurs fondamentales.
L’essor du marché de la seconde main et des plateformes certifiées change-t-il la manière dont les marques conçoivent la commercialisation de leurs modèles ?
Ces dernières années, les plateformes de seconde main ont été soutenues par un environnement économique favorable, qui a permis à des marques comme Rolex, Audemars Piguet et Patek Philippe de voir leurs prix s’envoler. Face à cette évolution, les marques ont réagi en lançant des programmes pour mieux contrôler ce secteur. Rolex, par exemple, a pris les devants en régulant les ventes de ses montres d’occasion, qui restent les plus prisées au monde. Toutefois, l’incertitude économique actuelle bouleverse cet équilibre, et de nombreuses plateformes de seconde main ont dernièrement rencontré des difficultés, certaines allant jusqu’à faire faillite.
Peut-on s’attendre à une évolution vers un modèle plus éthique et durable de la commercialisation horlogère ? Il existe une véritable volonté au sein des marques horlogères de s’orienter vers un modèle plus éthique et durable, et cette évolution devient quasiment incontournable. Hublot a par exemple pris la décision de retirer les bracelets en cuir exotique, comme ceux de crocodile ou d’alligator, afin de protéger ces espèces menacées.
Dans un registre plus avant-gardiste, Tag Heuer a lancé des montres équipées de diamants de laboratoire il y a deux ans, et Cartier a également fait des progrès notables en matière de pratiques éthiques et durables. Ces initiatives témoignent clairement du fait que l’industrie horlogère prend des mesures concrètes pour s’aligner sur les attentes des consommateurs en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Interview Maévane Mas
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Apiendanti alit, sandant lam dus, se parisquam, officipitias dolorum, ariorep.
Fondée en 1926, Léon Jaccard SA travaille dans le domaine du décolletage et de l’emboutissage pour une large clientèle suisse et internationale. Située dans le Jura vaudois, cette entreprise familiale s’est progressivement imposée grâce à son savoir-faire artisanal et à son engagement envers l’innovation.
Un savoir-faire de pointe
Notre entreprise est spécialisée dans la production de pièces de précision pour divers secteurs, notamment l’horlogerie, la connectique, les appareils médicaux et la construction de machines. L’entreprise utilise des technologies de pointe pour assurer une qualité optimale et des tolérances strictes. Chaque pièce est conçue avec minutie, ce qui témoigne de l’expertise et de la passion des artisans qui y travaillent.
En 2024, les 650 m2 d’atelier ont subi de gros travaux de rénovation dont l’objectif principal est d’améliorer l’efficacité de la production. L’atelier a été repensé pour favoriser une circulation fluide des matériaux et des opérateurs, réduisant ainsi les temps d’attente et augmentant la
pièces qui nécessitaient auparavant des interventions externes, renforçant ainsi sa maîtrise de la chaîne de valeur.
La rénovation de l’atelier s’accompagne d’une restructuration du personnel, grâce à sa nouvelle équipe et son programme de formation pour le personnel, Léon Jaccard SA met un accent particulier sur le développement
fondamentales, Léon Jaccard SA est bien positionnée pour continuer à prospérer dans un marché en constante évolution. Que ce soit par son savoirfaire artisanal ou son approche durable, cette entreprise incarne l’excellence suisse dans le domaine du décolletage.
Rendez nous visite
Décolletage Fraisage Etampage
Matière : acier, acier inoxydable alliages cuivreux et aluminium, plastique, titane, ...
Matières : acier, acier inoxydable, cuivre, laiton, maillechort, aluminium
Basé à Cortaillod depuis plus de 60 ans, Sferax s’est spécialisé dans la fabrication de roulements linéaires et axes de haute précision et sert aujourd’hui une clientèle internationale à travers plus de 70 pays dans le monde. Rencontre avec Horia Grossu, CEO de l’entreprise.
Horia Grossu CEO, Sferax
Monsieur Grossu, pouvez-vous nous présenter Sferax en quelques mots, quelle est votre expertise et quels sont vos marchés cibles ?
Sferax est une entreprise basée à Cortaillod, qui compte 42 employés. Nous fabriquons une large gamme de roulements linéaires et axes de haute précision. Nous maîtrisons toute la chaîne de production, de l’étude de faisabilité à l’emballage, en passant par l’usinage et l’assemblage. Sferax possède toutes les compétences en
Brandreport • Robert Laminage
interne pour la conception intégrale de ses produits. Ceci nous permet aujourd’hui d’accompagner nos clients dans leur développement et de leur proposer une solution sur mesure. Nous sommes constamment à la recherche de nouvelles opportunités. Nous ouvrons ainsi nos portes à tous les acteurs du médical, de l’automobile, de l’aéronautique, de l’automation,… pour n’en citer que quelques-uns.
Quels sont les avantages d’une production 100 % suisse en termes de durabilité ?
Depuis sa création, Sferax s’engage sans relâche à garantir à ses clients une qualité irréprochable. Nos roulements linéaires, axes et supports sont intégralement fabriqués à Cortaillod, en Suisse. Chaque pièce est contrôlée visuellement et mécaniquement à chaque étape de la chaîne de
production et fait l’objet d’un double contrôle final avant de quitter l’usine. Nos produits sont connus pour leur précision, leur robustesse et leur durabilité. Cela garantit à nos clients une plus grande durabilité, limitant ainsi les arrêts machines, les remplacements fréquents et l’impact environnemental lié à la production et au transport de nouveaux produits.
Quelles initiatives avez-vous mises en place pour réduire votre empreinte écologique ?
Conscients des enjeux environnementaux actuels, nous privilégions l’utilisation d’emballages
recyclables pour limiter les déchets et favoriser l’économie circulaire. Nous travaillons activement sur des projets liés à l’énergie solaire pour réduire notre consommation d’énergie fossile. Ces initiatives ne sont qu’un début. Nous poursuivons nos recherches et développons de nouvelles solutions pour allier performance et respect de la planète. Chez Sferax, nous croyons en un avenir où innovation et durabilité vont de pair.
Interview Océane Ilunga
Plus d‘informations sur sferax.ch
Depuis sa fondation en 1836, Robert Laminage s’est imposée comme une référence incontournable dans la fabrication, à partir de différents alliages, d’une vaste gamme de produits sous forme de : bandes en rouleaux, bandes coupées en longueur, rondelles découpées et barquettes répondant à tous les besoins de ses clients. En effet, avec plus de 70 alliages différents, l’entreprise offre une palette étendue pour satisfaire les applications les plus spécifiques.
Ancrée dans la tradition, Robert Laminage n’a cessé d’évoluer pour répondre aux exigences les plus pointues des industries modernes. C’est pourquoi elle est aujourd’hui un partenaire de choix pour les industries en quête de solutions métalliques de haute précision, sur-mesure et respectueuses de l’environnement.
L’innovation et le surmesure au cœur de l’ADN de l’entreprise
Au-delà des services proposés, Robert Laminage réussit à anticiper les tendances du marché et à développer des solutions novatrices. Grâce à son expertise dans la conception de solutions sur mesure, elle sait s’adapter aux besoins uniques de chaque client.
Robert Laminage fournit ainsi des produits qui répondent aux normes de qualité les plus rigoureuses, destinés à des secteurs variés tels que : l’horlogerie, l’aviation, l’automobile, l’électronique, la défense, la musique, etc. Son expertise technique et son savoir-faire acquis au fil des décennies permettent aujourd’hui à RLSA d’offrir des tolérances d’épaisseur ultra-précises (+/-0.001 mm) et des états de surface allant du standard au poli miroir.
Un engagement fort envers l’environnement et les normes en vigueur Bien plus qu’une entreprise experte dans son domaine, Robert Laminage est également consciente de sa responsabilité environnementale. C’est pourquoi l’entreprise s’engage à respecter les normes en vigueur et à intégrer des pratiques durables dans ses activités. Le rapport complet ESG2go RSE, disponible sur le site web, témoigne de cet engagement.
Retrouvez le stand de Robert Laminage au salon de l’EPHJ (H06), du 3 au 6 juin 2025 au Palexpo de Genève.
Plus d‘informations sur www.robertlaminage.com
Si vous fréquentez Airloop et le Village du Soir à Genève, ou pratiquez un sport au Village 48 à Yverdon, vous côtoyez déjà l’univers de HIAG sans forcément le savoir. Cette société immobilière cotée à la bourse suisse se distingue par une approche singulière : transformer d’anciens sites industriels en véritables lieux de vie intégrés dans leur environnement. Rencontre avec Patrick Japhet, Directeur Suisse romande de HIAG.
Patrick Japhet
Directeur Suisse romande de
HIAG
Quelle est l’étendue de la présence d’HIAG en Suisse romande et quels types de sites y développez-vous ?
HIAG est active sur sept sites répartis entre les cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel et du Valais. La Suisse romande représente environ 20 % de notre portefeuille global de deux milliards de francs, avec un potentiel d’investissement supplémentaire de trois milliards.
Nous parlons délibérément de « sites » et non « d’immeubles ». Un site possède une histoire, des valeurs intrinsèques et un état initial à partir duquel nous réfléchissons à son repositionnement. Il s’agit souvent d’anciennes zones industrielles dont l’activité s’est transformée ou a cessé, offrant un cadre bâti propice au développement.
Cela se traduit par des réalisations variées : nouveaux cœurs d’activités liés à la ville du quart d’heure à Yverdon ou Neuchâtel, pôles d’excellence industrielle comme The Hive, ou lieux de destination comme Porte Sud à Genève. Nous développons des écosystèmes autour de thématiques précises, créant une cohérence pour nos locataires et leurs activités.
HIAG propose une vision holistique qui va au-delà de la simple gestion d’actifs. Nous possédons les compétences de développement et de commercialisation permettant d’intégrer dans nos projets les besoins des entreprises et les transformer en solutions immobilières pertinentes.
De nombreux Romands fréquentent Porte Sud ou le Village 48. Quel est votre rôle derrière ces lieux emblématiques ?
Nous créons les conditionscadres et portons la vision globale qui permet à ces lieux de s’épanouir via des partenariats stratégiques avec des entrepreneurs innovants. Des projets comme Airloop ou le Village du Soir représentaient initialement de véritables paris avant de devenir des succès reconnus.
À The Hive, nous avons développé un pavillon s’inspirant des principes architecturaux de Mies van der Rohe, conférant une signature distinctive au site. Au Village 48, nous avons transformé les anciennes usines Leclanché en un écosystème de plus de 120 entreprises, dont un centre national de performance dédié au judo, créant ainsi un lieu d’identité fort.
Notre philosophie s’inscrit sur le long terme, en collaboration avec nos locataires et les autorités locales.
Vous préparez un projet d’envergure à Meyrin. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Ce site à Meyrin présente un potentiel remarquable. Situé en zone industrielle et artisanale, il s’inscrit dans la continuité de l’orientation technologique initialement impulsée par Hewlett-Packard.
Notre approche privilégiera un concept de campus plutôt qu’un bâtiment monolithique, proposant une alternative à ce qui a été développé ces dernières années dans la zone industrielle de Plan-les-Ouates. Nous restons fidèles à notre vision qui valorise la qualité et l’évolutivité des espaces.
Vous êtes intervenu lors d’une table-ronde sur la revitalisation du bâti au MIPIM 2025. Quels défis voyez-vous en Suisse romande ?
Cette thématique, mise en lumière par l’association Horizon Léman, est ancrée dans l’ADN de HIAG. La revitalisation représente un défi d’équilibre entre valeurs patrimoniales, considérations économiques, ambitions environnementales et réalités du marché.
L’enjeu majeur concerne les performances énergétiques. Les anciennes structures industrielles présentent généralement des enveloppes thermiques médiocres. Il faut donc trouver le juste équilibre entre préservation patrimoniale et exigences énergétiques contemporaines.
Votre modèle commercial met en avant l’importance de la durabilité. Comment cette approche se matérialise-t-elle concrètement dans vos projets romands ?
Notre engagement est structuré et mesuré annuellement par des évaluations GRESB (Global Real Estate Sustainability Benchmark), pour lesquelles nous avons obtenu la double distinction Green Star développement et actifs. Au-delà de l’optimisation des bâtiments existants et leur approvisionnement en énergie, nous allons désormais contrôler les émissions de CO2 sur toute notre chaîne de construction, depuis nos mandataires jusqu’à nos sous-traitants, avec des objectifs d’émission maximum.
Nous collaborons également avec des startups de l’EPFL, comme Medusoil, qui traite les sols pollués directement sur site, ou Enerdrape, qui installe des panneaux dans les parkings pour alimenter les pompes à chaleur. Enfin, nous gérons nos sites en direct, sans régie intermédiaire.
Quels sont selon vous les principaux défis auxquels font face les PME romandes en matière immobilière ?
La rareté du foncier constitue le défi majeur. Les entreprises doivent concilier trois impératifs : fonctionnalité, localisation stratégique et accessibilité.
Nous observons un paradoxe réglementaire : les cadres législatifs mis en place par les cantons pour lutter contre la spéculation foncière peuvent parfois entraver l’agilité entrepreneuriale.
Le décalage entre les ambitions environnementales à long terme et leur mise en œuvre immédiate constitue également un point de tension. Les nouvelles exigences énergétiques, bien que nécessaires, imposent des investissements substantiels que toutes les PME ne peuvent absorber simultanément, créant une pression supplémentaire sur leurs ressources limitées.
Face à ces défis, je recommanderais aux dirigeants de PME de considérer leur immobilier comme un levier stratégique plutôt qu’une simple charge opérationnelle. L’immobilier ne devrait pas détourner les capitaux et l’énergie entrepreneuriale du cœur de métier de l’entreprise. Des solutions comme le « sale and lease back » peuvent par exemple constituer une alternative judicieuse pour libérer des fonds tout en maintenant une implantation géographique stable.
Plus d‘informations sur www.hiag.com
Depuis plus de 80 ans, Emissa SA incarne un savoir-faire unique en mécanique de précision. Son expertise et la qualité de ses prestations en font un acteur phare du secteur. À l’occasion du salon EPHJ 2025, l’entreprise dévoilera son nouveau centre d’usinage PreciMill. Christine Bourquard-Boschi, CEO, et Antony Bondier, commercial, nous en parlent dans cette interview.
En quoi consistent les activités principales d’Emissa SA ?
Fondée en 1943 au Locle, Emissa SA conçoit et produit des centres d’usinage sur-mesure, principalement pour l’industrie automobile et horlogère. Indépendante et familiale, l’entreprise de taille humaine privilégie une production locale avec une approche qui repose sur la réactivité, la confiance et l’écoute.
Quels sont les produits ou
services que vous proposez ?
Nous travaillons sur cahier des charges, ce qui nous permet de fournir des centres d’usinage adaptés aux besoins spécifiques des clients. Nos machines généralement dédiées à la grande production sont accessibles à tout opérateur et permettent de réaliser des opérations d’usinage dans de nombreux matériaux. Nous proposons des solutions complètement intégrées grâce à notre maîtrise de la robotique, des systèmes de vision industrielle et le développement de nos interfaces utilisateur personnalisées.
Pouvez-vous nous parler de votre nouveau centre d’usinage PreciMill ?
Nous avons décidé de créer une machine standard intégrant toutes nos technologies sur une surface de seulement 2,25 m². Avec ses 5 axes et sa broche haute fréquence,
ce centre de fraisage-tournage
UGV (Usinage à Grande Vitesse) garantit des performances optimales sans compromis sur les exigences techniques. Sa grande flexibilité, ses performances et sa zone d’usinage personnalisable en font la machine idéale pour la production de pièces mécaniques dans des secteurs de pointe tels que l’horlogerie, le médical, l’automobile ou l’aéronautique.
Quels sont ses caractéristiques techniques ?
Le PreciMill est conçu avec une base robuste pour un maximum de précision et une structure en fonte alvéolée afin d’alléger les masses en mouvement.
Les axes sont entrainés par des moteurs linéaires et moteurs couples à entrainement direct, ce qui assure des mouvements ultra-dynamiques. Ils sont également thermiquement
De la micro-série au grand volume, nous innovons pour répondre à vos besoins.
régulés et équipés de règles optiques pour une précision et une répétabilité optimales. L’absence de vis à bille permet, en outre, de réduire les opérations de maintenance.
Son électro-broche haute performance (50k t/min) avec interface HSK-E25 est équipée de l’option arrosage haute pression par le centre et d’un stop bloc pour le verrouillage des outils de tournage.
Le magasin d’outils et son changeur à double pince permettent d’embarquer jusqu’à 100 outils qui peuvent être gérés par technologie RFID.
Le PreciMill est également un centre innovant prédisposé pour l’usinage au CO2 supercritique offrant de nombreux avantages en termes d’efficacité énergétique et de longévité des outils.
À Moutier, berceau du décolletage, VNSA SA demeure un acteur clé de cette industrie, tout en continuant d’innover pour répondre aux besoins de plus en plus complexes de ses partenaires.
Rencontre avec son directeur, Yvan Vogt, pour découvrir sa vision de l’avenir et les projets ambitieux qui dessinent la route de VNSA SA pour les années à venir.
Yvan Vogt, pouvez-vous présenter VNSA SA ?
VNSA SA est une entreprise spécialisée dans le décolletage, qui célèbrera ses 40 ans d’existence le 21 juin 2025. Depuis sa création, elle s’attache à garantir un haut niveau de précision et d’efficience à chaque étape de son processus, de la conception à la production, afin de répondre aux exigences de ses partenaires.
À l’origine, l’entreprise s’est développée dans l’expertise électronique appliquée au décolletage avant d’évoluer vers la construction de machines et la fabrication de pièces en laiton destinées à l’industrie de la connectique. En 2015, lors de ma reprise de la société, nous avons amorcé une diversification vers de nouveaux secteurs comme l’horlogerie, l’aérospatiale ou encore le médical, tout en élargissant notre gamme de matériaux.
Un tournant majeur s’est également produit le 23 juin 2021, lorsque VNSA SA a été frappée par une inondation de grande ampleur. Cet événement a marqué un profond changement dans notre culture d’entreprise et nous a poussés à repenser notre stratégie. Après cette catastrophe, nous avons investi dans de nouveaux équipements et étendu notre expertise. Grâce à la mobilisation de notre équipe, nous avons su renforcer notre compétitivité à l’échelle mondiale et élargir notre champ d’action.
Qu’est-ce qui, selon vous, distingue VNSA SA dans son secteur ?
Notre force réside avant tout dans notre culture d’entreprise, qui favorise la créativité et l’innovation. Face aux défis complexes de nos clients, nous cherchons constamment des solutions novatrices. La qualité est notre priorité :
chaque produit est soumis à un contrôle strict afin de garantir sa fiabilité, en conformité avec les normes en vigueur et les exigences clients. Nous sommes d’ailleurs certifiés selon la norme ISO 9001 depuis 2008, ce qui ne fait que renforcer la philosophie de l’entreprise, axée sur la satisfaction client et la qualité des services et des produits.
Aussi, notre spécialisation dans l’usinage de précision, du Ø 0,1 mm au Ø 20 mm (et jusqu’à un Ø 32 mm sur certaines machines), nous permet d’intervenir dans des domaines variés tels que l’horlogerie, l’aéronautique, la connectique, l’automobile, le médical ou encore l’appareillage. Notre parc machines nous permet en outre d’exécuter des opérations complexes en interne, telles que le taillage par génération, l’étampage, le diamantage, ou encore le gravage. Cette approche nous évite d’avoir recours à la sous-traitance et garantit une maîtrise totale de la qualité.
Nous nous démarquons finalement par notre esprit d’équipe et notre réactivité. Avec une structure à taille humaine, nous fonctionnons comme une famille soudée. Cette proximité permet une grande flexibilité et une capacité d’adaptation immédiate : lorsqu’un problème se pose, nous pouvons réagir sans délai en trouvant des solutions directement sur le terrain.
Comment définissez-vous votre relation avec vos partenaires et quels sont aujourd’hui les secteurs clés pour VNSA SA ? Chez VNSA SA, nous ne parlons pas de clients, mais bien de partenaires. Notre succès est étroitement lié à leur réussite, c’est pourquoi nous privilégions des relations de confiance et de collaboration. Comprendre leurs besoins nous permet de proposer
des solutions sur mesure et adaptées aux exigences de chaque secteur.
L’année 2023 a été marquée par un record d’activité grâce à la diversification de nos secteurs d’activités. Cependant, l’approche de ces industries diffère complètement l’une de l’autre. Une entreprise spécialisée dans l’aéronautique doit quasiment réapprendre son métier lorsqu’elle se tourne vers l’horlogerie, tant les standards de qualité, de productivité et les philosophies industrielles diffèrent d’un secteur à l’autre.
Comment fonctionnez-vous en interne pour répondre aux besoins complexes de vos partenaires ?
Nous privilégions un fonctionnement collaboratif, où chaque membre de l’équipe joue un rôle clé. Nous ne parlons pas d’employés, mais de collaborateurs, car nous considérons que chacun apporte une valeur essentielle à l’entreprise. Cette approche nous a permis d’innover et de nous diversifier au fil des années.
Par exemple, Madame Rosa Vazquez, forte de plus de 20 ans d’expérience dans le décolletage, assure le contrôle qualité tout en gérant des aspects administratifs, RH, de planification et encore de communication. De son côté, Monsieur Patrick Pellicano, responsable de production, bénéficie d’une solide expertise avec 20 ans d’expérience en décolletage, dont 10 dans l’horlogerie. Cette complémentarité des compétences nous permet d’être réactifs et de garantir un niveau d’exigence élevé pour nos partenaires.
Comment voyez-vous l’avenir de l’entreprise ?
L’avenir de VNSA SA repose sur le développement professionnel
de nos collaborateurs en sachant que plus de 40 % des compétences sont appelées à changer d’ici 2030 (Future of Jobs Reports 2025). Nous encourageons la formation continue et le partage des connaissances, car nous sommes convaincus que les plus gros enjeux comprendront une adaptation qui se fera de plus en plus rapide. L’épanouissement et les qualifications supplémentaires seront essentiels à notre succès.
Nous sommes également conscients de notre impact environnemental et nous nous engageons à réduire notre empreinte carbone. Ces trois dernières années, nous avons diminué de moitié notre consommation d’électricité et nous visons, d’ici deux à trois ans, la certification ISO 14001.
Par ailleurs, nous devons anticiper les évolutions du marché et les contraintes liées à la raréfaction des ressources. Intervenir de manière proactive avant de s’ajuster aux évolutions seront des leviers essentiels pour répondre à ces défis. La complexité réside à préserver notre compétitivité tout en consolidant notre position dans des secteurs stratégiques comme l’horlogerie, l’aérospatiale ou encore la connectique.
Interview Maévane Mas
Plus d‘informations sur www.vnsa.ch
VNSA SA sera présente à l’EPHJ, du 3 au 6 juin 2025, sur le stand B-07. Cet événement représente une opportunité unique pour rencontrer nos équipes, échanger avec nos partenaires et découvrir nos dernières innovations en matière de décolletage. Ce sera également l’occasion de discuter de nos projets futurs et de renforcer nos collaborations avec nos acteurs clés. Nous serons ravis de mettre notre savoir-faire à profit et de vous accompagner dans la satisfaction de vos nouveaux projets.
Imprégné par trois siècles de savoir-faire horloger mondialement reconnu, le Canton de Neuchâtel a su se réinventer en appliquant son expertise à haute valeur ajoutée « du petit, précis, fiable et à basse consommation d’énergie » aux hautes technologies. Explications avec Matthieu Aubert, chef du service de l’économie.
Matthieu Aubert Chef du service de l’économie, République et Canton de Neuchâtel
Le Canton de Neuchâtel est marqué par l’histoire industrielle horlogère.
Quelle est-elle ?
Elle débute il y a plus de 300 ans avec les paysans-horlogers dans les montagnes neuchâteloises. C’est la première forme de diversification : les paysans ont trouvé dans la réparation, puis la fabrication des montres pendant l’hiver, un moyen de compléter leurs revenus. L’industrie horlogère s’est développée autour de cette expertise : la maîtrise du petit, précis, fiable et à basse consommation. L’arrivée de la montre à quartz, il y a 50 ans, a plongé l’industrie horlogère dans une crise aux lourdes répercussions sur l’emploi et la démographie. Porté par une forte volonté politique, le canton a mis en place une stratégie de diversification industrielle et d’attractivité, notamment via des avantages fiscaux. Elle a porté ses fruits. Des leaders mondiaux se sont implantés à Neuchâtel, attirés par ce vivier de compétences spécifiques. Le canton est aujourd’hui moins dépendant de la conjoncture horlogère.
Quelles sont ces industries qui s’appuient sur les compétences du canton et les renouvellent ?
Nous avons un tissu industriel fort, créateur de richesses, et nous avons la chance de ne jamais l’avoir perdu. L’industrie horlogère est toujours très présente, mais la dynamique a changé. Le tissu s’est diversifié avec la pharmacologie, la medtech (technologies médicales), l’automation, les semi-conducteurs, les microtechniques, etc. Les entreprises sous-traitantes ne travaillent plus seulement pour l’industrie horlogère, mais aussi pour la santé, l’aéronautique, le spatial ou les énergies renouvelables.
Par exemple, le savoir-faire est similaire pour fabriquer une vis de montre et une vis ou une broche implantable dans le corps : la qualité, la sécurité, la précision doivent être irréprochables.
Le secteur des semiconducteurs occupe une place importante à Neuchâtel. Quelle est sa force ? Il est peu connu mais il mérite de l’être, car les semi-conducteurs sont des composants omniprésents dans notre vie : dans les ordinateurs, les téléphones, les avions, les véhicules, les machines, les panneaux solaires, les capteurs… A Neuchâtel, nous avons une des deux fonderies suisses qui fabriquent les semi-conducteurs, ainsi qu’un écosystème d’entreprises spécialisées, leaders mondiaux et start-up, impliqués dans toute la chaine de valeur. C’est un domaine où la Suisse, et en particulier Neuchâtel, jouent un rôle clé, notamment dans les MEMS (micro-electromechanical systems). Ces start-up sont issues du transfert de technologies du CSEM, le centre suisse d’innovation technologique, et de l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne). Une de nos forces est la densité d’instituts d’enseignement et de recherche.
Pouvez-vous développer ?
Nous comptons, entre autres, une université, une haute école en sciences appliquées, une école d’ingénieurs, un centre d’innovation technologique regroupant plus de 400 ingénieurs, ainsi qu’un centre professionnel de formation des apprentis. C’est une force considérable, un facteur d’attractivité pour les entreprises. Elles trouvent à Neuchâtel tous les acteurs pour les aider à mener un projet d’innovation, depuis l’idée jusqu’au produit. Elles peuvent collaborer avec le CSEM pour le prototypage et la fabrication en petite série d’un nouveau produit, une étape indispensable avant l’industrialisation. D’ailleurs, nous venons d’accorder un soutien financier de 3 millions de francs au CSEM pour moderniser sa ligne de fabrication de MEMS.
Quel est votre rôle dans le soutien à l’économie et à sa diversification ?
Nous intervenons à deux niveaux. Nous essayons d’attirer des entreprises internationales pour qu’elles s’implantent ici ou collaborent avec nos acteurs. Une action que nous menons avec l’agence de promotion économique des cantons romands, Greater Geneva Bern area. D’autre part, nous accompagnons les entreprises dans leurs projets d’innovation ou d’industrialisation, avec des aides financières, des prêts, du coaching.
Cela ressemble à un cercle vertueux. Vous avez une bonne croissance, un faible taux de chômage. Pour autant, avez-vous des défis à relever ?
Oui, bien sûr. Le canton reste
tributaire de la conjoncture industrielle, d’où l’importance de diversifier l’économie. Le chômage s’est bien résorbé ces dernières années, la conjoncture était très favorable, mais elle ralentit. Le contexte géopolitique international actuel fait peser des incertitudes sur tous les secteurs d’activité, ce qui freine les investissements.
Nous avons de nombreux savoirfaire, encore faut-il le faire savoir. C’est pourquoi, en collaboration avec une start-up neuchâteloise, nous avons créé une cartographie en ligne des compétences et industries du territoire, basée sur l’intelligence artificielle (www.industrialsmartmap. ch/fr). Elle montre la richesse de l’économie neuchâteloise, avec plus de 1000 acteurs.
Un autre défi consiste à pouvoir proposer de nouveaux terrains pour accueillir les entreprises, dans des pôles de développement économique. Nous achevons leur planification. Chaque projet résulte d’une réflexion approfondie visant à concilier développement économique, qualité de vie, et préservation des ressources territoriales et de la nature. Par ailleurs, nous souhaitons attirer de nouveaux résidents pour assurer le renouvellement de la main d’œuvre, avec le départ à la retraite des baby-boomers.
Aimeriez-vous transmettre un message aux entreprises intéressées par le canton ?
L’innovation a toujours été importante. Aujourd’hui, elle est essentielle. Si la Suisse a réussi à maintenir son tissu industriel, malgré le coût de la main d’œuvre, c’est grâce aux conditions qu’elle offre : la stabilité, la sécurité et l’innovation. A Neuchâtel, le terreau est très fertile pour innover et développer ses activités.
Plus d’informations sur neuchateleconomie.ch
L’industrie suisse est soumise aux fluctuations du contexte économique incertain et aux évolutions technologiques constantes. Face à ces changements, il est important de réussir à trouver les bonnes stratégies pour maintenir son activité et sa production. Dans cette interview, Martin Aebi, Président du conseil d’administration d’AluConcept SA, nous explique comment l’entreprise tire parti des évolutions du marché.
Martin Aebi
Président du conseil d’administration, AluConcept
Martin Aebi, comment Aluconcept articule-t-elle sa présence en Suisse et en Allemagne pour répondre à des marchés à la fois régionaux et internationaux ? AluConcept, en tant que groupe d’entreprises, est un fournisseur international actif dans le domaine de la finition de surface et du moulage par injection de haute qualité. La proximité avec nos clients, mais aussi l’utilisation du savoir-faire régional, sont pour nous cruciales, c’est pourquoi les entreprises établies en Suisse (Courgenay, Jura) et en Allemagne représentent des atouts importants.
Face aux tensions géopolitiques et aux perturbations logistiques, quelles mesures avez-vous prises pour sécuriser votre production ?
Cela se produit de différentes manières. Un contrôle financier rigoureux et continu permet de compenser certaines fluctuations du marché et de réaliser les investissements nécessaires. En outre, en appliquant un développement commercial proactif, on tente d’ouvrir de nouveaux marchés ou d’acquérir des compétences, afin de compléter sa propre profondeur de production. Nous nous soucions également du capital humain et proposons, pour cette raisons une formation continue à nos collaborateurs. Une autre préoccupation fondamentale est de maintenir un excellent niveau de qualité de nos services et de nos produits, obtenu grâce à un système QM rigoureux.
Comment adaptez-vous vos procédés industriels aux transformations du secteur automobile, notamment l’électromobilité et les nouvelles normes ?
Dans un environnement géopolitique en évolution rapide, le modèle économique nécessite un ajustement stratégique continu. Qu’il s’agisse de cosses de batterie pour moteurs thermiques ou de jeux de barres pour voitures électriques, les exigences changent régulièrement et suivent les exigences du marché. C’est pourquoi nous devons également adapter nos services. La proximité avec le client et la haute qualité de nos services nous permettent d’être impliqués à un stade précoce dans le développement des produits et de prendre ainsi les mesures appropriées.
Votre activité couvre plusieurs domaines, de l’injection plastique à la galvanisation. Cette diversification est-elle un levier de résilience face aux fluctuations économiques ?
La question que nous nous posons constamment est de savoir si nous devons investir davantage dans la spécialisation ou si nous devons promouvoir la diversification. Il est également important de
comprendre si nous devons plutôt nous concentrer sur des marchés individuels ou adopter une approche globale. Dans notre cas, nous essayons de trouver un juste milieu. L’industrie automobile exige le respect de certaines exigences de qualité et nécessite une production à son image. D’un autre côté, une certaine profondeur de production sur un marché particulier permet d’accéder plus facilement à un autre. Pour donner un exemple : jusqu’à présent, les voitures de luxe présentaient souvent du métal chromé à l’intérieur. Pour des raisons de coûts, mais aussi en considération des efforts visant à réduire le poids, nous remplaçons désormais ces pièces métalliques par du plastique, dont la surface est traitée pour obtenir le même effet métallique. Il suffit de continuer à s’adapter et la diversification peut aider à y parvenir.
Quelles réponses concrètes apportez-vous aux exigences croissantes en matière de durabilité et de conformité ESG ? Ces exigences représentent pour nous une grande importance et les réglementations ne cessent de croître. Même si les normes de gestion de la qualité garantissent l’efficacité, même si santé et la sécurité au travail sont très exigées et importants, les réglementations entraînent la hausse de coûts de production, que nous pouvons difficilement transmettre à nos clients dans un marché régi par la concurrence. Les grandes entreprises ont même tendance à tenter de répercuter les coûts réglementaires sur leurs fournisseurs. Pour cette raison, des opérations rentables et la présence d’une équipe motivée sont des facteurs essentiels. Ce dernier point est également important étant donné que d’autres circonstances extérieures ont un impact sur notre production à l’heure actuelle. Je pense ici à l’augmentation massive des coûts de l’énergie et des matériaux (produits chimiques), qui rendent la production plus coûteuse et constituent un désavantage géographique dans la concurrence internationale.
Votre autonomie technique – automatisation, ingénierie interne – vous donne-t-elle un avantage compétitif dans le contexte actuel ?
En tant que groupe, nous sommes dans une évolution technologique continue et essayons également d’automatiser ce que nous pouvons au sein de l’entreprise. Ceci est établi par notre propre bureau de développement, ce qui a facilité jusqu’à présent la mise en œuvre de nouvelles idées. Cela pourrait certainement être considéré comme un avantage concurrentiel, car nous pouvons ainsi mettre en place des projets plus rapidement.
Comment anticipez-vous l’évolution de vos marchés à moyen terme, et quels sont vos axes de développement prioritaires ?
Nous ne pouvons pas prédire l’avenir. Cependant, les changements géopolitiques actuels et la nouvelle politique économique des ÉtatsUnis apporteront des changements inattendus. Dans de telles circonstances, il est important de disposer d’un coussin financier et d’un contrôle approprié des coûts. Nos domaines d’activités actuels ne changeront sans doute pas massivement (automobile, mobilier, ménage). Grâce à notre savoir-faire, nous pourrions également nous ouvrir à de nouveaux horizons, comme la technologie médicale ou l’industrie de la défense. Nous avons rejeté cette dernière par le passé pour des raisons éthiques. Cependant, étant donné les investissements importants qui seront réalisés dans ce domaine-là dans les années à venir et la responsabilité que nous avons envers nos collaborateurs, un nouveau champ d’activité s’ouvrirait ici. En outre, les nouveaux marchés étrangers sont également évalués.
d‘informations sur www.aluconcept.com
Les sites de e-commerce ont le vent en poupe en Europe. Peu importe les générations, le clic a la cote et les gens se déplacent de moins en moins dans les magasins, une tendance qui n’est pas prête de s’inverser. Pourtant, beaucoup d’entreprises suisses sont en retard dans la digitalisation de leur processus de vente. C’est en tout cas l’avis que partage
Pierre-Dominique Hohl, spécialiste des questions liées aux stratégies numériques et à la logistique.
Le phénomène auquel nous assistons est un cercle vicieux.
Les villes et les centres-villes, réputés difficiles d’accès, sont désertés, car l’offre de services qu’on y propose est de moins en moins attractive. Les magasins ont donc de plus en plus de mal à s’y implanter, ce qui réduit la fréquentation et pousse les acheteurs à effectuer leurs achats sur internet. Et ainsi de suite.
Face à ce constat, Pierre-Dominique Hohl soutient que les marques n’ont pas d’autre choix que de se réinventer et passer au e-commerce : « C’est ça ou mourir ». Les magasins sont de plus en plus concurrencés par les sites internet, car les prix y sont plus attractifs. C’est pourquoi, dans le commerce de détail notamment, une évolution possible est que les boutiques deviennent des vitrines dans lesquelles les clients pourront se rendre pour commander leurs achats en click & collect.
Le retard des entreprises suisses Seulement, beaucoup d’entreprises suisses n’ont pas encore effectué leur transition digitale leur permettant de proposer un système d’achat en ligne performant et efficace.
Pierre-Dominique Hohl explique : « Les entreprises pensent qu’elles sont digitales parce qu’elles gèrent leur tableau de bord dans Excel ou qu’elles dématérialisent leurs documents. En réalité, elles ne le sont pas. Les processus logistiques, en règle générale, sont encore analogiques, c’est-à-dire faits à la main ou sur papier ». Cela entrave l’échange de données entre les acteurs de la supply chain, compliquant ainsi le travail des entreprises, des marques, mais également des pouvoirs publics et des administrations douanières pour qui il devient plus difficile de contrôler le paiement des taxes. En conséquence, trop peu de sites de vente de textile suisses ont réussi à se démarquer, la plupart étant étrangers. Si elles veulent rester compétitives, les entreprises suisses vont donc devoir accélérer la digitalisation de leur logistique.
Une digitalisation bénéfique pour les entreprises
Et cette digitalisation a du bon, c’est du moins ce que soutient Pierre-Dominique Hohl. Ce dernier explique qu’elle réduit les risques, diminue les coûts et augmente la productivité, ce qui améliore in fine le chiffre d’affaires. « Cette vision n’est pas encore totalement comprise par les entreprises suisses qui vendent dans le pays et à l’international. La Suisse reste un pays très traditionnel », explique-t-il. En Europe, c’est un peu différent, car le marché est plus concurrentiel. L’enjeu pour les sites de e-commerce suisses est donc de pouvoir réussir à maîtriser leur processus, la question du transport et du retour de marchandises, et la douane. Il n’y a que de cette manière que les entreprises suisses vont pouvoir accompagner les mutations des habitudes d’achat.
nouvelle façon d’habiter la ville
Finalement, la désertion des commerces en ville ne soulève
pas qu’une question économique. Elle pousse également à se demander comment réhabiliter les centres urbains pour qu’ils correspondent mieux aux habitudes et aux besoins des habitants. Cela passe par le fait de repenser la mobilité et les espaces. Ainsi, il vaut mieux éviter la construction de centres commerciaux à côté des centres-villes si l’on ne veut pas tuer le commerce local. Cela peut aussi se matérialiser par le fait de décaler les horaires d’ouverture des magasins, pour permettre aux gens de faire leurs achats après le travail. Quoi qu’il en soit, les pouvoirs publics, s’ils veulent sauver les commerces de proximité, devront se pencher sur le lien entre géographie, mobilité et économie. Il ne faut pas oublier que d’un point de vue écologique, le e-commerce n’est pas la panacée, bien au contraire. Avec près d’un tiers des articles retournés, son empreinte carbone est importante.
Texte Léa Stocky
Grâce à son savoir-faire et son engagement, Microtechnique Swiss SA s’impose comme un leader dans la fabrication de composants de précision pour l’horlogerie et la micromécanique.
Andrea Dimetto, fondateur et directeur de Microtechnique
Swiss SA, revient sur l’évolution de l’entreprise et les défis majeurs qu’elle a dû relever.
Andrea Dimetto, qu’est-ce que Microtechnique
Swiss SA et quels sont ses domaines d’activités ?
Fondée en 2013, Microtechnique
Swiss SA est une société suisse spécialisée dans la fabrication de composants de haute précision pour l’industrie horlogère et la micromécanique. Elle a vu le jour dans un contexte économique difficile, avec toutefois une ambition claire : offrir un service irréprochable et bâtir son développement sur l’excellence du savoir-faire.
L’entreprise s’est rapidement structurée et compte aujourd’hui une vingtaine de collaborateurs. Grâce à l’engagement collectif de son équipe, Microtechnique Swiss SA est devenue un partenaire reconnu, accompagnant tant les PME que les grands groupes horlogers, de la phase de développement à la production.
Comment l’entreprise se distingue-t-elle dans son domaine ?
Microtechnique Swiss SA se distingue par sa réactivité, la constance de son service et la qualité irréprochable de ses produits. Avec un taux de non-conformité proche de zéro et des livraisons respectant majoritairement les délais, l’entreprise s’adapte rapidement aux besoins de ses clients, offrant des solutions techniques et technologiques de pointe.
Son bureau de contrôle intégré, équipé des meilleurs outils de mesure, effectue des contrôles rigoureux à chaque étape de la production, garantissant la conformité des produits aux standards les plus stricts. L’atelier de
l’entreprise compte aujourd’hui 26 machines automatiques, spécialisées dans la production continue d’éléments d’habillage horloger, et maîtrise l’usinage de divers métaux, dont des alliages spéciaux, les aciers inoxydables parmi lesquels le 1.4441 de qualité médicale, le titane Grades 2, 4, 5 et 23 ainsi que les alliages en Chrome-Cobalt.
Quels ont été les défis les plus marquants que Microtechnique
Swiss SA a dû relever ?
Le premier grand défi a été de bâtir une clientèle fidèle et de gagner sa confiance à long terme. Rester compétitif tout en innovant a aussi été un enjeu majeur. Grâce au bouche-à-oreille et à la qualité de nos services, nous avons réussi à nous faire un nom. Aujourd’hui, le principal défi est le recrutement de personnel qualifié, un enjeu crucial pour une équipe à taille humaine, soucieuse de préserver ses valeurs.
Comment envisagez-vous l’avenir de l’entreprise ?
L’avenir de Microtechnique Swiss SA repose sur la continuité
de la philosophie qui la guide depuis ses débuts : être à l’écoute, anticiper les besoins, garantir un niveau d’excellence inspirant la confiance à long terme et s’engager dans le développement durable. Cela passe par l’amélioration continue des processus, des investissements pour l’amélioration du climat global, et un investissement humain constant. Une reconnaissance particulière est adressée à ma famille, mes collaborateurs et mes partenaires, dont l’engagement a permis de relever les défis et de faire de Microtechnique Swiss SA ce qu’elle est aujourd’hui.
Interview Maévane Mas
Plus d‘informations sur microtechnique-sa.ch
mplantée dans une structure moderne à la Chaux-de-Fonds, Xydec SA se distingue par son dynamisme et son expertise dans le domaine du décolletage et de la production de masse. Forte d’une équipe spécialisée et d’un parc machines diversifié, l’entreprise répond aux exigences les plus élevées en matière de fabrication de composants. Avec une solide expérience dans l’usinage de pièces complexes de haute précision et l’utilisation de matériaux résistants et biocompatibles, Xydec SA s’impose comme un acteur incontournable dans l’optimisation et l’assemblage des projets industriels. Dans cette interview, les collaborateurs de l’entreprise reviennent sur son histoire et les services qu’elle propose.
Comment est née
l’aventure Xydec ?
Tout a commencé avec un client qui rencontrait des difficultés pour s’approvisionner en pièces complexes destinées à l’instrumentation dentaire. En repensant complètement la méthode de fabrication, nous avons pu lui proposer une solution sur-mesure, avec
En repensant complètement la méthode de fabrication, nous avons pu lui proposer une solution sur-mesure, avec en prime une amélioration de la qualité du produit.
en prime une amélioration de la qualité du produit. Ce fut notre tout premier contrat… et l’occasion d’acheter notre première décolleteuse, il y a déjà 25 ans !
Et aujourd’hui, vous travaillez toujours dans le secteur dentaire ?
Oui, c’est toujours un marché important pour nous. Mais au fil du temps, notre savoir-faire nous a permis de nous diversifier : nous intervenons désormais aussi dans l’horlogerie, les micro-moteurs, et plus récemment dans l’instrumentation chirurgicale.
Avez-vous une clientèle internationale ?
Très peu directement. Nos quelques clients étrangers ont généralement des succursales en Suisse. Il en va de même pour nos fournisseurs. C’est d’ailleurs la force de notre réseau local : il est très spécialisé et nous permet de rester à la pointe de la micromécanique, même à l’échelle mondiale.
Que recherchent vos clients quand ils font appel à vous ?
Ils recherchent avant tout un véritable échange. On travaille
en partenariat avec eux, on discute, on réfléchit ensemble à des solutions plus efficaces, plus pertinentes. Et puis certains nous demandent des contrôles qualité à 100 %, notamment ceux qui utilisent des machines d’assemblage automatique – c’est un service très apprécié.
Xydec SA Crêt du Locle 4b CH-2322 Le Crêt-du-Locle
Tél +41 32 968 68 11
Fax +41 32 968 68 12
info@xydec.ch
www.xydec.ch
Trumpf Schweiz AG sera au salon EPHJ 2025. L’occasion de revenir sur les innovations de l’entreprise autour du thème de l’usinage laser pour l’industrie horlogère.
David Weber
Commercial, Trumpf Suisse
Pierre Tâche
Commercial, Trumpf Suisse
Les racines de Trumpf remontent loin dans les applications laser de l’industrie horlogère. Il y a plus de 50 ans déjà, Haas Laser, devenu Trumpf, a transformé la nécessité en vertu en développant un laser pulsé pour le soudage de ressorts de montres, dans le but d’augmenter
la précision de marche des montres mécaniques. Des décennies plus tard, l’entreprise continue de développer de nombreuses applications avec ses clients et partenaires et est fière des résultats obtenus. Elle se réjouit notamment de présenter les innovations suivantes.
Utilisation du laser vert pour l’industrie horlogère
En collaboration avec un partenaire de coopération et le laser vert, le TruDisk 1020, Trumpf démontrera en direct comment des matériaux difficiles à souder avec des lasers conventionnels peuvent être soudés grâce à un processus fiable et une qualité élevée. Le laser à longueur d’onde verte est en effet l’outil adéquat pour le soudage de l’or.
Gravure au laser avec automation
La TruMark Station 7000, combinée à l’automation AGFAR DS-7, constitue un autre point fort. Le système avec laser femtoseconde
permet la gravure sans bavure des pièces les plus diverses et une production continue et sans personnel pendant la nuit ou le week-end.
Objets exposés
Que manque-t-il aux lasers innovants et à la technologie des systèmes ? Il s’agit bien des exemples d’applications créatives. Cette année encore, les ingénieurs d’application de Trumpf se sont lancés dans des gravures et des motifs spéciaux afin de montrer les tendances dans différents matériaux.
En se rendant à l’EPHJ, il sera possible de voir par soi-même quelle qualité est possible avec un laser femtoseconde et le bon logiciel.
Conseils d’experts
Les experts David Weber, Pierre Tâche et Melk Letaief, ainsi que le personnel spécialisé d’AGFAR, seront heureux d’accueillir les visiteurs et de les conseiller en détail sur leurs défis en matière de matériel, de logiciel ou d’applications.
Visitez le stand D107 de TRUMPF Schweiz AG au salon EPHJ du 03.06.-06.06.2025 à Genève et vivez l‘avenir de l‘industrie horlogère de près !
Plus d’informations sur www.trumpf.com
SO ÉLEC : L’EXCELLENCE DU DESIGN SUISSE AU SERVICE DE VOS PROJETS ET DE VOS ESPACES
Depuis 2021, So élec transforme interrupteurs et prises en objets de design. Alliant savoir-faire suisse et matériaux nobles, nos créations sur-mesure subliment chaque intérieur, alliant esthétique et performance. So
Depuis plus de 45 ans, Promotion Group conçoit et produit des composants métalliques, allant des différentes nuances d’acier et de titane, à l’or, le platine, la céramique, ainsi que d’autres métaux précieux et non précieux, spécifiquement destinés au secteur de l’horlogerie suisse. Bracelets, boucles, groupes fermoirs, boîtes et autres composants d’habillage : le Groupe s’appuie sur une organisation industrielle mondiale, avec un développement en cours réparti sur plusieurs pays européens, et cela pour répondre aux exigences d’un marché en constante évolution.
Un Groupe né
d’une vision stratégique Fondé en 1978 à Vicenza par Giovanni Rasia et Pierre Buise, Promotion a débuté son activité dans le commerce de composants métalliques pour l’horlogerie, bracelets de montre, groupes fermoirs, boucles et habillage en général. À l’époque, il s’agissait d’être un hub de développement du business entre les entreprises locales et les marques suisses de l’horlogerie. Pierre Buise, visionnaire et architecte de la stratégie commerciale du Groupe, a marqué de son empreinte le développement de l’entreprise. Son approche avant-gardiste et atypique a façonné l’identité de Promotion Group, en guidant ses choix de croissance dès ses premières années.
En 2011, Angelo Manuel Rasia, fils de Giovanni et issu du secteur de la bijouterie, rejoint l’équipe pour ensuite en devenir le CEO en 2020. Puis, en 2021, Maurizio De Lorenzo prend le rôle de Directeur Général, en apportant son expérience acquise au sein de contextes différents et des groupes internationaux. En étroite collaboration avec les fondateurs, en particulier avec Pierre Buise, ils ont renforcé l’organisation, intégré de nouvelles compétences et donné un nouvel élan au Groupe, tout en préservant l’essence de sa culture d’entreprise et de ses valeurs fondamentales. Cette dynamique intergénérationnelle a permis d’allier savoir-faire historique et innovation pour faire émerger une équipe forte, prête à relever les défis de demain.
« Dans un secteur en perpétuelle transformation, notre force réside dans notre capacité à évoluer tout en restant fidèles à nos racines. Chaque étape franchie par le Groupe est le fruit d’un travail collectif et d’une vision à long terme. »
Une stratégie de production en Europe
Autre choix stratégique et fondamental, Promotion Group a opté pour renforcer la production en
de nouveaux matériaux et en répondant aux exigences croissantes de traçabilité, durabilité, économie circulaire et raccourcissement de la chaine d’approvisionnementdésormais essentielles dans l’industrie.
Aujourd’hui, Promotion Group s’appuie sur quatre implantations stratégiques :
– Promotion SpA (Italie) : société mère, centre de services et direction stratégique.
– Beauregard SAS (France) : production et assemblage de composants.
– Beauregard Manufacture SA (Suisse) : centre de production dédié au « Swiss Made » et interface directe avec les clients horlogers suisses.
–
B&C SA (Portugal) : activités de finition et assemblage de composants.
Chaque site a un rôle spécifique dans la chaîne de production, ce qui permet à Promotion Group de gérer ses flux de manière optimale et de répondre aux exigences des clients tout en maximisant l’efficacité de ses opérations.
Investir pour l’avenir, malgré les incertitudes Dans un contexte international complexe marqué par des incertitudes géopolitiques, des tensions sur les chaînes d’approvisionnement et une évolution constante des attentes des clients, Promotion Group continue de miser sur l’avenir en investissant dans ses infrastructures et ses équipes.
Une aventure collective
L’évolution du Groupe repose avant tout sur la confiance témoignée par ses clients, ainsi que sur l’implication de ses collaborateurs, leur expertise et leur capacité à relever les défis. Malgré les incertitudes actuelles, Promotion Group continue son développement avec la conviction que l’humain, la constance et la rigueur sont les clés pour traverser les cycles économiques et bâtir un avenir solide et durable.
Plus d‘informations sur promotion-group.ch
Faut-il rénover ou démolir et reconstruire ? Avec des normes toujours plus strictes, des coûts croissants et des enjeux écologiques importants, le secteur du bâtiment en Suisse, comme ailleurs, est confronté à des choix complexes. Pierre-Olivier Lettry, CEO de Bat Mann, nous éclaire sur ces défis à travers son expérience de plusieurs décennies dans la construction et la rénovation.
Pierre-Olivier Lettry
CEO, Bat Mann
Pierre Olivier Lettry, vous êtes à la tête de Bat Man, une entreprise active dans la construction et la rénovation. Quelle est la répartition entre ces deux types de projets ?
Nos projets de rénovation représentent environ un tiers de nos chantiers, mais en chiffre d’affaires, cela ne pèse qu’environ 15 %. La rénovation concerne des projets plus petits et souvent plus complexes que le neuf.
Pourquoi est-il souvent plus avantageux de reconstruire plutôt que de rénover ?
Les normes de construction ont beaucoup évolué ces dernières décennies, notamment sous l’influence des réglementations européennes. Rénover un bâtiment ancien signifie souvent devoir l’adapter à ces nouvelles normes, ce qui entraîne des coûts disproportionnés. Dans certains cas, il devient plus simple et moins coûteux de démolir et reconstruire que de tenter d’adapter l’existant.
Quel impact ont ces choix sur l’environnement ?
D’un point de vue écologique, conserver un bâtiment et limiter la production de déchets semble préférable. Mais dans la réalité, la rentabilité pèse dans la balance : les coûts liés aux déchets restent souvent inférieurs aux coûts d’une mise aux normes. La volonté de proposer des loyers abordables pousse également à privilégier la solution la plus économique.
Vous avez près de 40 ans d’expérience dans le secteur. Comment avez-vous vu le marché évoluer ?
J’ai débuté dans la construction en 1976 et j’ai suivi les évolutions des réglementations, des matériaux et des méthodes. Aujourd’hui, la complexité des normes et des attentes clients oblige les entreprises à s’adapter en permanence pour rester compétitives.
Quelles sont les compétences clés pour une entreprise comme la vôtre ?
Notre principale richesse, c’est le savoir-faire de nos collaborateurs. Il faut des compétences techniques solides, un bon sens du management et une approche commerciale efficace. Un projet peut durer 10
SO ÉLEC : L’EXCELLENCE DU DESIGN SUISSE AU SERVICE DE VOS PROJETS ET DE VOS ESPACES
So élec Sarl
Rue de la Gare 13 2074 Marin - Suisse
Depuis 2021, So élec transforme interrupteurs et prises en objets de design. Alliant savoir-faire suisse
ans, voire plus, et une entreprise doit être capable d’assurer un suivi sur le long terme.
Quelle est la place de l’innovation dans votre métier ?
L’innovation est essentielle, mais elle doit être maîtrisée. Construire est un métier millénaire, et les nouvelles méthodes doivent être éprouvées avant d’être adoptées. Un bâtiment est conçu pour durer des décennies, voire plus d’un siècle. Il faut donc allier enthousiasme et prudence dans l’adoption des nouvelles technologies.
La rénovation semble être un défi plus complexe que la construction neuve. Pourquoi ?
En rénovation, il y a toujours des surprises. On découvre parfois des éléments imprévus qui compliquent le chantier. Cela demande des compétences techniques et une capacité d’adaptation supérieures à celles requises pour du neuf, où tout est planifié à l’avance.
Comment les attentes des clients ont-elles évolué ?
Dans le logement, les clients sont souvent des investisseurs ou des fonds de placement, alors que dans l’industrie, ce sont des entreprises qui veulent modifier leurs locaux sans perturber leur
production. Cela demande une organisation rigoureuse pour limiter l’impact sur leur activité.
Quels sont les principaux défis dans la gestion d’un chantier ?
Le choix des entreprises soustraitantes est un enjeu crucial. Il y a une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, et certaines entreprises manquent d’expérience. Si un maçon ou un peintre ne maîtrise pas son métier, le projet peut vite tourner au cauchemar.
Comment intégrez-vous des solutions durables dans vos projets ?
Nous respectons des normes strictes, notamment sur la gestion des déchets, mais cela a un coût. Par exemple, l’évacuation des terres polluées peut représenter plusieurs centaines de francs par mètre cube, ce qui alourdit les budgets.
Quels conseils donneriez-vous à un particulier souhaitant rénover avec un budget limité ? Il faut avoir des attentes réalistes et prioriser les travaux essentiels. Parfois, il vaut mieux avancer par étapes plutôt que d’essayer de tout faire d’un coup avec un budget insuffisant.
SO ÉLEC : L’EXCELLENCE DU DESIGN SUISSE AU SERVICE DE VOS PROJETS ET DE VOS ESPACES
Interview Océane Ilunga
Depuis 2021, So élec transforme interrupteurs et prises en objets de design. Alliant savoir-faire suisse et matériaux nobles, nos créations sur-mesure subliment chaque intérieur, alliant esthétique et performance.
Née au cœur de la Suisse et pilotée par son fondateur visionnaire Willy Lionel Pomathios, Aquama bouscule les standards du nettoyage et de la désinfection. Avec son approche unique à base d’eau électrifiée, l’entreprise transforme un simple courant électrique en un puissant allié contre les agents pathogènes, tout en respectant la santé humaine et l’environnement. Forte d’une croissance à couper le souffle et d’une présence dans des marchés stratégiques tels que la France, les Émirats arabes unis, Singapour et bientôt les États-Unis, Aquama se positionne aujourd’hui comme un leader incontournable de son secteur.
Une technologie au service de l’écologie L’électrolyse est au cœur de l’innovation signée Aquama. Ce procédé permet de transformer de l’eau pure, sous l’effet d’un courant électrique, en une solution capable de nettoyer et de désinfecter avec une efficacité remarquable. Non toxique et biodégradable, cette eau électrifiée constitue une alternative sûre et durable aux produits chimiques traditionnels, souvent accusés de polluer et de nuire à la santé.
Déployée dans des secteurs exigeants comme l’industrie, la santé, la restauration ou l’hôtellerie, cette technologie répond aux normes les plus strictes en matière d’hygiène. En associant à son offre une application mobile intuitive pour gérer et localiser les machines, Aquama réduit également l’impact carbone lié à la logistique.
Une présence internationale
Après avoir conquis des clients de renom comme Veolia, IKEA, l’École Hôtelière de Lausanne à Singapour, ou encore l’Aéroport de Genève, Aquama s’apprête à relever un nouveau défi : le marché américain. En 2024, l’entreprise a été sélectionnée parmi les 20 meilleures entreprises mondiales pour s’implanter aux États-Unis.
Pour Willy Lionel Pomathios, cette étape est d’une importance capitale : « Nous sommes fiers de voir nos solutions adoptées à l’échelle mondiale et de figurer parmi les entreprises sélectionnées pour intégrer le marché américain. Cela représente une étape majeure dans notre mission de révolutionner le nettoyage et la désinfection à l’échelle mondiale avec des solutions naturelles et non polluantes. »
En Suisse, les résultats sont déjà probants. Les EPI (Etablissements Publics pour l’Intégration) à Genève ont adopté la dernière génération de machines Aquama, garantissant une autonomie sanitaire totale tout en améliorant le bien-être des 1500 bénéficiaires et collaborateurs. De son côté, Manor propose aux Genevois de réaliser leur propre solution écologique directement en magasin, dans un espace dédié.
Des solutions pour tous les secteurs
Dans l’industrie, les applications de l’eau électrifiée d’Aquama garantissent le nettoyage des usines agroalimentaires et des entrepôts avec une hygiène sans compromis. Dans le domaine de la santé, elles permettent la désinfection des surfaces hospitalières en limitant les contaminations croisées. Pour la restauration et l’hôtellerie, cette solution assure l’entretien écologique des cuisines et des espaces publics. Enfin, pour les particuliers, elle constitue une alternative naturelle et sécurisée, qu’il s’agisse du nettoyage des sols ou de la désinfection des fruits et légumes.
De nombreuses communes suisses, françaises et asiatiques bénéficient également de cette technologie grâce à des solutions d’éco-partage. Cette approche communautaire permet de mutualiser les ressources tout en réduisant les coûts, un atout majeur dans une époque où les budgets environnementaux doivent être optimisés.
De plus, certaines collectivités ont développé des programmes d’éducation à l’utilisation de l’eau électrifiée afin de sensibiliser les citoyens à ses avantages. Cela inclut des ateliers pour les écoles et des sessions d’information pour les entreprises locales, renforçant ainsi l’adoption de cette technologie.
Un impact écologique à l’échelle planétaire
L’adoption des solutions d’Aquama constitue un levier important pour
réduire l’empreinte carbone globale. Selon les estimations de l’entreprise, le recours à l’eau électrifiée pourrait éviter l’émission de plusieurs millions de tonnes de CO2. Pour illustrer cet impact, Willy Lionel Pomathios rappelle : « En 2020, 39 000 milliards de tonnes d’éthanol ont été produites aux États-Unis. Si tout le monde utilisait Aquama, nous aurions évité l’équivalent de 8,5 millions de vols Londres–New York, ce qui est gigantesque. »
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La consommation annuelle moyenne d’une famille suisse équipée de cette technologie correspond à seulement 0,06 kg CO2e. Une performance remarquable qui permet de répondre aux attentes des entreprises et des collectivités en quête de solutions durables. Les rapports éco-responsables préparés par Aquama sont également un outil stratégique pour les grandes organisations souhaitant communiquer sur leurs engagements environnementaux.
En outre, Aquama s’implique dans des partenariats avec des ONG et des gouvernements afin de déployer des solutions dans les régions les plus touchées par les crises sanitaires, ce qui témoigne de l’engagement social de l’entreprise.
Une vision tournée vers l’avenir
Très active sur les réseaux sociaux, où certaines de ses vidéos TikTok atteignent près d’un million de vues, Aquama s’impose aussi comme un acteur en pointe dans la recherche et le développement. De nouvelles applications, notamment basées sur l’intelligence artificielle, sont en cours de déploiement pour élargir encore les possibilités offertes par l’eau électrifiée.
Pour l’entrepreneur suisse, l’objectif est clair : « démocratiser l’utilisation de l’eau électrifiée pour un nettoyage plus propre, plus sûr et plus respectueux de l’environnement, et ainsi contribuer à un monde plus durable ». Une ambition qui
s’accompagne d’une volonté de collaborer avec des institutions académiques pour pousser encore plus loin les frontières de l’innovation.
Les récompenses internationales décrochées par l’entreprise, allant du Forbes Best Swiss Startup au World Impact Summit de Bordeaux, viennent consacrer cette approche novatrice. En mettant l’accent sur une technologie verte et accessible, Aquama se positionne ainsi non seulement comme un leader du nettoyage, mais aussi comme un catalyseur de changement pour un avenir plus durable.
Une application au service des utilisateurs L’application d’Aquama, disponible sur les principales plateformes, permet aux utilisateurs de géolocaliser les machines et de réduire l’impact logistique tout en garantissant la conformité avec les normes locales et internationales. Pendant la pandémie de COVID-19, ce système a permis de répondre à une forte demande en solutions de désinfection, contribuant ainsi à protéger la population contre de possibles contaminations. Aujourd’hui, de nouvelles fonctionnalités sont en développement pour anticiper les crises futures.
Avec une présence mondiale, des innovations constantes et une vision claire, Aquama s’affirme comme une entreprise au carrefour de l’écologie et de la technologie, prête à façonner un futur plus propre et plus durable.
Plus d‘informations sur ch.aquama.com
AROLA, une tradition familiale. Depuis 3 générations, notre petite entreprise met sa passion de l‘horlogerie et son savoir-faire à votre service.
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Usiner des pièces de haute précision pour l’horlogerie, de manière traditionnelle ou au moyen du laser, est ce que propose Sabato Group. Désormais, le groupe biennois réalise également en série des composants entièrement terminés pour l’horlogerie, continuant ainsi sa diversification pour ses clients.
Diversifier ses activités dans le domaine de la haute précision, tout en respectant ses valeurs « Précision, Qualité et Esthétique », est une stratégie prioritaire pour Sabato Group, installé à Bienne. Depuis peu, une nouvelle division proposant la fabrication en série de composants pour la haute horlogerie, Sabato Luxe, a vu le jour. « Nous répondons ainsi à la demande croissante de nos clients qui recherchaient un partenaire de confiance pour la réalisation de pièces de grande qualité », explique Marco Sabato, directeur administratif du groupe.
Ce nouvel atelier dispose d’un parc de machines complet permettant de fabriquer des composants jusqu’au stade de la terminaison complète. Sabato Luxe peut également bénéficier des synergies avec les autres départements du groupe qui sont Sabato Microtec et Sabato Lasertec.
Sabato Microtec SA, c’est l’unité active dans l’usinage, l’érosion à fil comme par enfonçage, la finition et l’assemblage de tout type de pièces de micromécanique. La société mère du groupe dispose d’un atelier particulièrement
bien équipé en machines ultramodernes et de personnel hautement qualifié pour fabriquer, terminer et assembler des outils microtechniques répondant aux plus grandes exigences.
Sabato Lasertec SA est quant à elle l’entreprise spécialisée dans l’usinage laser. Son atelier dispose aujourd’hui de six machines d’usinage, dont une machine de tournage laser qui permet de créer des surfaces de révolution ainsi que de l’usinage en cinq axes simultanés sur les matières les plus difficiles à travailler, telles que les céramiques, le saphir ou le diamant. Sabato Lasertec dispose ainsi de compétences uniques pour réaliser des usinages sans précédent.
Par ailleurs, la société est aussi le partenaire exclusif en Suisse du fabricant allemand de machines laser de haute précision GFH GmbH, assurant la distribution et l’entretien de ces équipements de pointe.
Trois branches industrielles
Ces trois axes industriels composent donc le groupe familial, expert dans la production de pièces de précision. « Nous
sommes spécialisés dans les petites séries à forte valeur ajoutée », explique ainsi Marco Sabato. Le groupe peut ainsi proposer des solutions complètes, depuis la conception jusqu’aux divers stades de terminaisons, y compris la décoration horlogère à main et la tribofinition.
L’entreprise familiale a été fondée par Luigi Sabato en 1989. Elle se consacrait à l’époque à une production de mécanique traditionnelle. Pour soutenir la diversification des activités, des spécialistes de l’électroérosion, du fraisage cinq axes, des composants horlogers et de l’usinage laser ont complété l’équipe. Toutes ces compétences au plus haut niveau sont disponibles pour réaliser les projets des clients.
Sur ses deux sites à Bienne, le groupe emploie une quarantaine de personnes. En 2024, Sabato a fêté ses 35 ans d’existence et continue de cultiver les valeurs de précision, de qualité et d’esthétique qui font sa renommée auprès de ses clients. Avec les carnets de commandes pleins, le groupe continue d’investir dans l’infrastructure, les machines et le personnel pour soutenir une saine croissance.
Plus d‘informations sur www.sabato.ch