IA & Digitalisation

Décembre ’25
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Décembre ’25
Entre innovation et éthique, le CEO d’Infomaniak trace la voie d’un cloud souverain et durable.

Un voyage immersif en Un voyage immersif en famille au cœur des famille au cœur des forêts tropicales. forêts tropicales
Un voyage immersif en famille au cœur des forêts tropicales.


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Une activité incontournable pour les vacances d’hiver à Genève


Nicolas Torrent
La transformation numérique touche toutes les activités, des produits de grande consommation aux applications de services numériques. L’arrivée de l’intelligence artificielle n’a pas seulement nourri une course à la technologie, en dopant les solutions existantes avec de nouvelles fonctionnalités et en automatisant le travail ; elle a créé une véritable ruée vers l’or, le contrôle et l’influence à tous les échelons de la société.
La digitalisation de l’économie progresse rapidement
L’arrivée de l’IA accélère la numérisation des processus, de l’usine au service public. La recherche et la réglementation engendrent des produits plus accessibles, tandis que des interfaces simplifiées et standardisées réduisent les obstacles à l’adoption. Les objets connectés font désormais plus que de la simple collecte et du traitement de données : ils peuvent prendre des décisions, anticiper des besoins et solliciter l’utilisateur si nécessaire, en quasi-autonomie.
L’administration suit le mouvement : procédures en ligne, signatures électroniques, workflows automatisés, avec une aide contextuelle et des chatbots en soutien. Les effets sont notables : la barrière de la complexité recule, même dans les domaines techniques tels que la médecine, le droit ou la physique. Si les professionnels se désolent de devoir réparer les erreurs commises à l’aide de l’IA, l’humain a désormais accès à une aide permanente à la compréhension. Cette dynamique appelle naturellement un besoin de gouvernance complète des données, ainsi qu’une réflexion poussée sur l’éthique et un examen en profondeur de la sécurité ; ces besoins cèdent toutefois souvent la priorité au développement dans la course actuelle à l’IA. En effet, les investissements privés colossaux alloués à la construction de data centers, de puces et à l’entraînement des grands modèles de langage (LLM) ne laissent aucun doute quant à ces priorités : la domination de l’IA et la recherche de profits. Cette course permet toutefois au marché de bénéficier de technologies de pointe à des prix très abordables, du moins pour l’instant. Où s’intègre l’IA ?
Gouvernements et entreprises considèrent désormais l’IA comme un enjeu stratégique majeur pour la compétitivité, les intérêts nationaux et leur souveraineté numérique. La majorité des nouveaux produits mis sur le marché intègrent de l’IA ou en ont bénéficié indirectement au cours de leur développement : moteurs de recommandation dans les applications de services, vision par ordinateur dans les objets connectés, suites bureautiques, détection d’anomalies en cybersécurité. Cette intégration forcée surprend d’autant plus que l’IA n’est souvent pas rentable pour ses créateurs.
Brandreport • INX Reality

DL’arrivée de l’intelligence artificielle a créé une véritable ruée vers l’or, le contrôle et l’influence à tous les échelons de la société.
– Nicolas Torrent, Co-President Swiss LegalTech Association (SLTA) et auteur de « IA pour avocats »
Toujours est-il que l’intégration de l’IA dans l’économie devrait continuer à croître très rapidement. Des études récentes mettent régulièrement en évidence de nouvelles utilisations, même dans des industries initialement présumées imperméables, comme l’agriculture de précision, les cosmétiques recommandés sur la base d’une analyse en direct de la peau, ou même l’apiculture. De nombreuses usines fonctionnent désormais avec des robots guidés par l’IA, et chaque entreprise, technologique ou non, semble avoir déterminé qu’intégrer l’IA à ses produits et services est un choix stratégique nécessaire.
Quels défis actuels ?
Certains redoutent une bulle de l’IA. L’afflux d’investissements privés a battu des records, alors même que les dépenses dépassent largement les revenus. À cela s’ajoutent les liens financiers entre les géants de la technologie et la création d’une forme de cartel de l’IA. Un éclatement de la bulle frapperait durement l’économie et les marchés, d’autant que de nombreux investisseurs aux États-Unis ont placé leurs avoirs dans ces technologies. On observe d’ailleurs que la bourse américaine est désormais fortement influencée par les résultats de cette poignée d’entreprises.
Par ailleurs, l’IA reste faillible. Les hallucinations persistent et nuisent à la confiance lorsqu’elles sont intégrées sans filtrage dans des produits de grande consommation ou des services critiques : un taux de précision de 90 % peut équivaloir à 0 % dans certaines professions comme la médecine. De même, le contenu généré par l’IA se diffuse massivement en ligne, remplaçant ou éclipsant le contenu humain ; cela est d’autant plus préjudiciable que ce contenu introduit des erreurs et fait la promotion de valeurs, de visions du monde, de cultures et d’habitudes linguistiques qui diffèrent parfois sensiblement de celles des utilisateurs. Ce contenu réalimente ensuite l’entraînement des nouveaux modèles et contribue à une forme de « pollution du savoir humain », en renforçant les biais et en crédibilisant des contre-vérités. Le retour en arrière, la restauration de l’information fiable, s’annoncerait difficile. Il faut enfin souligner que la course à l’IA de niveau humain ne cesse d’accélérer ; or, ce type de technologie se prête mal à une logique de compétition, en raison de sa complexité inhérente et de la difficulté à la comprendre. Il serait préférable de voir les gouvernements créer des projets communs comme le CERN ou le projet de réacteur à fusion nucléaire ITER, ainsi que des agences telles que l’Agence internationale de l’énergie atomique pour en superviser et en réguler le développement.
Texte Nicolas Torrent, Co-President Swiss LegalTech Association (SLTA) et auteur de « IA pour avocats »
Contenu.
04 L’avenir du numérique
08 Protection des données personnelles
10 Interview : Marc Oehler
12 L’IA au quotidien
Focus IA & Digitalisation.
Chef de projet
Oscar Bellanger
Responsable national
Pascal Buck
Head of content Romandie
Marie Geyer
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Alix Senault, Léa Stocky, Océane Ilunga
Image de couverture màd
Canal de distribution Tribune de Genève et 24Heures
Imprimerie DZB Druckzentrum Bern
Smart Media Agency
Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss

epuis plusieurs années, INX Reality s’impose comme l’un des centres VR les plus avancés du pays. Situé en plein cœur de Bienne, sur la Place Centrale, à seulement quatre minutes à pied de la gare, le centre propose des expériences haut de gamme imaginées pour tous ceux qui recherchent immersion totale, sensations fortes et univers spectaculaires.

Un choix unique en Suisse : plus de 50 expériences haut de gamme
INX Reality propose l’un des catalogues VR les plus complets de Suisse, avec plus de 30 escape games exclusifs et plus de 20 jeux VR narratifs, coopératifs ou compétitifs. Chacune de ces aventures dure 55 minutes, avec des univers visuels puissants, des détails ultra-réalistes et un rythme captivant pour garantir une immersion totale. Tous les jeux sont multilingues pour offrir des moments de jeu à tous les visiteurs. Dans le centre INX Reality de Bienne, chaque escape game accueille deux à six joueurs, complété par 15 stations VR additionnelles permettant d’organiser des événements allant jusqu’à 45 personnes.
Un lieu conçu pour les entreprises, groupes et événements
INX Reality accueille de nombreux événements professionnels de toute la Suisse : team buildings, afterworks, séminaires, rendez-vous clients ou journées spéciales. Le centre dispose d’un bar lounge pour recevoir les groupes, ainsi que de solutions de catering pour compléter l’expérience. La modularité du centre permet d’adapter chaque événement, avec possibilité d’organiser des tournois VR, des challenges en équipes, des activités parallèles, des privatisations pour des formules sur mesure et des formats multilingues selon les besoins des entreprises nationales et
internationales. Grâce à son accessibilité, son large choix de jeux et ses infrastructures calibrées pour les groupes, INX Reality est devenu une référence pour les sorties d’entreprise en Suisse.
FlashVR : la réalité virtuelle mobile, partout dans le pays
L’offre FlashVR est un service distinct développé par INX Reality pour amener la VR directement chez les clients, partout à travers la Suisse. Grâce à une logistique mobile performante, FlashVR peut transformer n’importe quel lieu en arène immersive : halls industriels, hangars, gymnases, garages, salles polyvalentes, parcs ou centres commerciaux.
Les scénarios sont personnalisables, les arènes sont modulables, et certains événements peuvent accueillir jusqu’à 200 participants grâce à des formats 8v8, duos ou des rotations dynamiques. FlashVR se positionne aujourd’hui comme la solution VR mobile la plus complète du pays.
Accessible pour tous
Les expériences INX Reality et FlashVR sont conçues pour être inclusives et accessibles à tous, sans condition physique spécifique. Avec un tarif abordable et transparent de 45 CHF pour 55 minutes, le centre INX de Bienne offre l’un des meilleurs rapports qualité-prix de Suisse. À venir tester au plus vite !
INX Reality Bienne Rue de Morat 7a / Murtenstrasse 7a 2502 Bienne
À 4 minutes de la gare - Place Centrale inxreality.ch Réservation événements +41 76 558 00 22
Contactez Madame Wendy Calvani, la CEO au +41 79 337 95 74, pour des partenariats, investissements, ou toutes propositions de développement.
Faire de la gestion un levier de performance plutôt qu’une contrainte : telle est la vocation de MCA Concept, éditeur et intégrateur de solutions de gestion basé à Rolle. Depuis près de trente ans, l’entreprise développe des outils informatiques fiables et évolutifs, pensés pour accompagner durablement les entreprises dans l’optimisation de leurs processus. Une expertise construite sur l’écoute du terrain, l’innovation continue et une parfaite compréhension des réalités économiques.
Fondée en 1996, MCA Concept s’est progressivement imposée comme un partenaire technologique de référence pour les entreprises, quelle que soit leur taille. Au cœur du groupe, une équipe d’informaticiens passionnés met chaque jour son savoir-faire au service de projets sur mesure. Leur objectif : proposer des solutions qui répondent précisément aux besoins opérationnels, souvent très spécifiques, des entreprises d’aujourd’hui.
Une suite complète de logiciels de gestion intégrés
Les solutions développées par MCA Concept reposent sur un socle ERP, CRM et CMS en constante évolution. Ces outils couvrent l’ensemble des fonctions clés de l’entreprise : gestion commerciale, suivi des stocks, gestion des relations clients et fournisseurs, devis et facturation, analyses de données, comptabilité générale, TVA, gestion des ressources humaines ou encore pilotage financier. L’objectif est clair : permettre aux dirigeants et aux équipes de disposer d’une vision globale, fiable et actualisée de leur activité.
Pensés pour être ergonomiques et intuitifs, ces logiciels s’intègrent facilement au quotidien des utilisateurs. Ils favorisent la mise en place de workflows fluides entre les différents départements et contribuent à une meilleure coordination interne. La dématérialisation des processus permet, en outre, d’automatiser de nombreuses tâches, de réduire les risques d’erreur et de centraliser l’ensemble du système d’information.
Des solutions adaptées à tous les secteurs L’une des grandes forces de MCA Concept réside dans sa capacité à s’adresser aussi bien aux PME qu’aux grandes structures. Grâce à une solution intégrée couvrant tous les leviers de la gestion d’entreprise, les organisations peuvent structurer leur croissance et évoluer sereinement dans un environnement économique en mutation permanente.
La gamme MCA-Colibri s’adresse spécifiquement aux petites structures. Elle propose des outils simples et performants pour la gestion de la facturation, de la comptabilité et du suivi administratif, permettant aux entrepreneurs de se concentrer sur le développement de leur activité.
La solution MCA-Kale, quant à elle, accompagne les grands comptes dans leurs projets de transformation, d’optimisation des processus et de croissance. Cette solution s’appuie sur des expertises techniques avancées, une grande capacité d’adaptation et une forte culture de l’engagement pour répondre aux enjeux stratégiques des organisations complexes.
Des logiciels métiers pour répondre aux réalités du terrain
Au-delà des solutions standards, MCA Concept développe également des logiciels métiers sur mesure, conçus pour s’adapter précisément aux spécificités de chaque secteur d’activité. Industrie, services, commerces de détail, juridique, transports, métiers du bâtiment ou encore organisations publiques : chaque environnement possède ses propres contraintes, ses processus particuliers et ses exigences réglementaires. Les équipes de MCA Concept conçoivent des outils capables d’intégrer ces paramètres et d’épouser parfaitement les réalités opérationnelles des utilisateurs.
Des logiciels métiers pour répondre aux réalités du terrain














Ces logiciels métiers permettent de piloter des chaînes de production, d’optimiser la gestion de projets, d’assurer la traçabilité des opérations ou encore de répondre aux obligations légales propres à chaque domaine. Cette approche sur mesure renforce la valeur ajoutée des solutions et garantit une véritable adéquation entre la technologie et les besoins du terrain.
Une approche fondée sur la proximité MCA Concept est une entreprise solide bâtie d’une équipe pluridisciplinaire capable d’intervenir au plus près des sites et des enjeux de ses clients. Chaque projet bénéficie d’un accompagnement personnalisé, depuis l’analyse des besoins jusqu’au déploiement et au suivi des solutions.
Ce qui caractérise le groupe, c’est avant tout une culture du sur-mesure, portée par des équipes expertes rapidement opérationnelles. L’entreprise revendique également un fort engagement de résultats, avec une approche centrée sur la qualité de ses solutions, la réactivité de ses équipes et la performance durable des outils mis en place.
Dans un monde où la transformation numérique s’accélère, MCA Concept confirme ainsi sa capacité à proposer des solutions de gestion fiables, évolutives et parfaitement alignées avec les objectifs stratégiques des entreprises.
Plus d’informations sur mca-concept.com

Be Siouxx • Brandreport
Marina Benkirane, directrice de l’agence marketing Be Siouxx à Nyon, spécialisée dans l’accompagnement des start-ups et PME Tech B2B, décrypte comment l’IA se met au service d’un marketing plus efficient.

L’IA a changé les métiers du marketing
Ces dernières années, l’IA a profondément transformé le marketing. Et ce n’est que le début ! Toute la chaîne de valeur marketing est impactée. Mais son adoption reste un défi pour les entreprises qui doivent se montrer agiles et ouvertes au changement.
Quels cas d’usage dans une PME ?
Ils sont nombreux ! Pour les PME, voici six applications concrètes de l’IA en marketing :
– Analyse de marché : avec l’IA, vous obtenez des données marché de façon synthétique pour la veille concurrentielle, l’analyse des besoins ou le suivi des tendances. C’est un aperçu global utile pour un premier sondage du marché.
– Création de contenu : texte, image ou vidéo… l’IA générative accélère la production de contenus sans remplacer la direction créative ni la connaissance métier.
– SEO : l’IA facilite l’optimisation du référencement naturel. Avec un outil adapté, vous pouvez déjà améliorer votre visibilité dans les moteurs de recherche… et auprès des LLMs !
– Campagnes publicitaires : Google Ads, LinkedIn Ads, Meta… Les plateformes publicitaires intègrent désormais l’IA pour optimiser et automatiser les campagnes digitales.
– Gestion de la relation client : au-delà des chatbots, l’IA s’intègre aux CRM pour fluidifier le traitement des demandes et personnaliser les réponses.
– Analyse prédictive : l’IA peut anticiper les comportements d’achat, identifier les risques de churn ou détecter une opportunité de vente.
Le marketing automation amplifie l’efficacité de ces actions. Il permet d’orchestrer automatiquement vos processus marketing, de la création de contenus aux campagnes publicitaires jusqu’à la relation client.
Quelles précautions prendre avec l’IA en marketing ?
Le risque est de trop déléguer à l’IA. Les équipes marketing doivent garder un esprit critique et challenger les propositions. Pour éviter l’uniformité des contenus, il est essentiel de personnaliser les prompts afin que les résultats fournis par les LLMs reflètent votre positionnement.
Un dernier conseil ?
Oui et il est essentiel. Une entreprise s’adresse d’abord à des humains. Pas à des machines. L’œil humain reste donc indispensable surtout quand il est question de marketing. Ne partez jamais d’une feuille blanche avec l’IA. Donnezlui toujours un peu de matière première issue de votre propre expertise. Son rôle est de vous rendre meilleur. Pas de vous remplacer.
Plus d’informations sur www.be-siouxx.com +41 78 218 74 90
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La Suisse est en tête de l’IMD World Digital Competitiveness Ranking 2025. Ce classement annuel mesure la capacité des pays à adopter et à développer les technologies numériques afin de soutenir leur transformation économique et sociale. Cependant, bien que la Suisse soit reconnue comme l’un des pays les plus avancés technologiquement, de nombreux défis restent à résoudre pour garantir sa compétitivité à l’avenir.

Le classement de l’International Institute for Management Development de Lausanne montre que la Suisse possède un réel leadership en matière de compétitivité numérique, notamment grâce à la solidité de ses infrastructures numériques, de son système éducatif et de ses écosystèmes d’innovation. Suivi par les États-Unis et Singapour, le pays confirme ainsi son statut d’économie numérique parmi les plus avancées au monde.
Des dynamiques multifactorielles
Bien que la Suisse soit en première position, les auteurs du classement tiennent à rappeler que rien n’est gagné. Parmi les défis à relever, la fragmentation croissante du commerce et l’évolution du paysage réglementaire pourraient représenter des risques significatifs à l’avenir.
Les relations commerciales de plus en plus divisées sont en effet un frein aux capacités numériques des États, comme le soulignent les experts de l’IMD. Ainsi, on comprend bien que les capacités d’un pays à effectuer sa transformation numérique ne peuvent se résumer à ses compétences technologiques. Au contraire, les facteurs économiques et politiques sont également à prendre en compte.
L’impact des relations économiques sur les capacités numériques d’un pays souligne également un autre phénomène : l’interconnexion des États entre eux. Même en cherchant à se démarquer, un pays ne peut agir de manière totalement indépendante. Pour en tirer parti, il faut réussir à encourager la collaboration internationale afin de partager les talents et les innovations, tout en évitant une dépendance aux fournisseurs étrangers.

Les enjeux majeurs du numérique
Si la Suisse veut rester première du classement, plusieurs défis devront être relevés dans les années à venir.
L’augmentation récente des cyberattaques a porté un coup à la confiance dans les nouvelles technologies. Les attaques sont en effet de plus en plus sophistiquées, notamment en raison du développement de l’intelligence artificielle. Les acteurs du secteur devront donc être de plus en plus vigilants, sachant que le facteur humain est décisif dans la gestion des cyberattaques.
L’inclusion restera également un enjeu de taille dans les prochaines années. Bien qu’un monde hyper connecté est censé faciliter l’accessibilité des solutions numériques au plus grand nombre, certaines populations en demeurent encore partiellement exclues. Parmi celles-ci, on compte les personnes âgées, les résidents des zones rurales, les personnes en situation de handicap ou encore les petites entreprises peu digitalisées. Cet isolement numérique peut s’expliquer par une méconnaissance des outils technologiques, des appareils inadaptés ou des coûts encore trop élevés. Pour remédier à cela, il est essentiel de former et d’accompagner les personnes, mais aussi de créer des interfaces plus simples à utiliser.
Au niveau environnemental, de nombreuses questions se posent aussi. Un avenir numérique ne peut se construire sans durabilité, d’autant plus au regard de la forte consommation énergétique des centres de données. Afin de garantir un futur à la fois numérique et durable, il faut comprendre que l’un ne va plus sans l’autre. La technologie permet par exemple le développement de smart cities, d’une mobilité douce ou de solutions intelligentes de réduction des gaz à effet de serre.


L’avenir numérique de la Suisse se joue également au niveau administratif. Il s’agit d’améliorer l’accessibilité et la rapidité des services publics grâce à la dématérialisation, et ce au niveau fédéral, cantonal et communal. Ainsi, de nombreuses démarches administratives sont à présent réalisables en ligne, sur des sites tels que ch.ch, eDéménagement ou encore EasyGov. Il est également possible de réaliser sa déclaration d’impôts en quelques clics.
Si ces progrès sont significatifs, ils ne sont pas encore suffisants lorsqu’on les comparent à ceux réalisés dans d’autres pays. Le classement de l’IMD montre ainsi que la disponibilité des services administratifs en ligne en Suisse est inférieure à la moyenne européenne. La Suisse s’est prononcée en faveur de l’e-ID de justesse en septembre 2025, alors que de nombreux pays l’ont déjà adoptée. En Europe, l’Estonie et le Danemark font figure de proue concernant l’identité électronique.
On constate ainsi une certaine méfiance vis-à-vis des solutions technologiques, notamment lorsqu’elles concernent la protection des données. En outre, renforcer la confiance dans le numérique passe par une meilleure gestion des données et une plus grande transparence concernant leur utilisation.
Construire la souveraineté numérique de demain Finalement, il en va de la souveraineté numérique de la Suisse de répondre à ces défis. La grande difficulté est de garantir un cadre légal clair sans freiner l’innovation, d’autant plus que la concurrence est rude.
La majorité des enjeux listés sont les mêmes pour la plupart des pays. La question reste de savoir lequel d’entre eux les relèvera en premier. Pour ce faire, la Suisse doit se fixer des objectifs et adopter une vision stratégique claire. C’est pourquoi la stratégie Suisse numérique 2025 a été mise en place. Véritable feuille de route du numérique, elle fixe un cadre stratégique national grâce à un ensemble de lignes directrices contraignantes. Des thèmes prioritaires sont identifiés, tels que la cybersécurité, les logiciels ouverts ou encore l’intelligence artificielle. Cette dernière fait en effet l’objet d’une attention particulière, tant son évolution est rapide et impacte la société dans son ensemble. Il s’agit donc d’encourager son utilisation, tout en renforçant le cadre juridique pour éviter les dérives. Parmi ses nombreux champs d’action, la stratégie Suisse numérique souligne l’importance de la formation. Si la Suisse souhaite conserver son leadership numérique, elle doit encourager l’acquisition des compétences nécessaires au développement des outils technologiques. Il est également essentiel que les individus apprennent à se servir de ces derniers. Garantir l’avenir du numérique en Suisse, c’est donc promouvoir et permettre les formations continues et les reconversions professionnelles. C’est aussi sensibiliser les plus jeunes aux défis et aux opportunités du numérique, encourager les startups et favoriser la création de nouveaux métiers qui sauront répondre au mieux aux enjeux technologiques d’aujourd’hui et de demain.
Texte Léa Stocky
Prenez le virage de l’IA sans stress!
Apprendre à utiliser l’IA sur les tâches quotidiennes, gagner du temps et de nouvelles compétences
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Analyse des besoins et processus
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Présentiel ou en ligne
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Ces dernières années, nous avons accompagné des administrations publiques, des PME et de grandes organisations internationales dans leurs projets de digitalisation et d’intégration de l’IA. Les contextes varient, les contraintes aussi, mais une même question revient : comment faire en sorte que ces transformations s’ancrent dans le travail réel des équipes, et pas seulement dans les présentations de projet ?



Faralli CEO
La question n’est plus : faut-il se transformer ? La question est : comment réussir sa transformation ? Administrations publiques, PME, grandes organisations internationales : trois environnements, trois rythmes, trois réalités, et pourtant un même fil conducteur : inscrire le digital et l’IA dans les usages quotidiens, là où les métiers vivent réellement. Ce que révèlent nos interventions, ce n’est pas tant la diversité des contextes que la constance des enjeux. Et c’est ce quotidien-là qui façonne notre regard : celui d’une équipe qui accompagne la transformation là où elle se joue vraiment, dans les pratiques, les réflexes, les cultures.
La vague numérique s’accélère.
La Suisse doit surfer, pas suivre. Dans presque toutes les organisations que nous accompagnons, un réflexe revient : « On verra plus tard. » Plus tard pour structurer les environnements numériques. Plus tard pour harmoniser les usages. Plus tard pour former les équipes… Mais « plus tard » n’existe plus. Les cycles technologiques se resserrent, les outils se multiplient, les attentes des métiers évoluent plus vite que les organisations. La vague numérique n’attend pas : elle avance, qu’on la pilote ou qu’on la subisse. Et c’est là que naissent trois trajectoires : les organisations qui attendent trop longtemps voient émerger des pratiques hétérogènes, des risques cyber démultipliés et une fragmentation difficile à rattraper. Celles qui se précipitent se retrouvent avec des environnements désordonnés, des doublons fonctionnels et des équipes déboussolées. Et, tôt ou tard, tout est à reprendre. Celles qui prennent le temps de structurer transforment chaque outil en véritable capacité opérationnelle. Digitaliser vite semble parfois nous faire gagner du temps, mais c’est souvent en perdre davantage.
PME, grandes structures : des enjeux différents mais un besoin commun Si les contextes diffèrent, les tensions sont souvent les mêmes. Dans les grandes structures, la transformation se heurte à des réalités complexes : multiplicité des métiers, coexistence de systèmes historiques, gouvernance de l’information parfois diffuse. Harmoniser les usages, clarifier les responsabilités, structurer les flux documentaires deviennent indispensables pour éviter la fragmentation.
Dans les PME, le défi est plus direct : le temps manque, les ressources sont limitées et chaque changement doit être immédiatement utile. Le rythme d’adoption suit des cycles plus courts, exigeant un accompagnement étroit pour ne pas perturber l’activité. Deux mondes, un enjeu identique : aligner outils, pratiques, gouvernance et maturité numérique.
On ne change jamais une organisation dans l’absolu. On change les pratiques de celles et ceux qui la font vivre.
On ne change jamais une organisation dans l’absolu. On change les pratiques de celles et ceux qui la font vivre.
Quand la précipitation coûte plus cher que le retard
CreativMinds a vu des transformations aller trop vite et s’effondrer tout aussi vite. Le cas d’une PME l’illustre parfaitement : un intranet collaboratif déployé en quelques semaines, sans gouvernance claire, sans pédagogie, sans accompagnement. Un outil séduisant sur le papier, mais déroutant sur le terrain.
Lorsque CreativMinds est intervenu, il a fallu près de deux ans pour reconstruire : repenser l’architecture documentaire, clarifier les rôles, éliminer les doublons, former progressivement les métiers, rétablir une confiance autour du numérique.
Aujourd’hui, la solution est stable, comprise et réellement adoptée. Le client l’a exprimé simplement : « Pour la première fois, CreativMinds nous a permis de nous sentir en contrôle. »
La transformation n’échoue presque jamais sur la technologie, mais presque toujours sur l’adoption.
Digital + IA : le nouveau réflexe stratégique
Sur le terrain, un constat devient évident : digitalisation et IA ne sont plus deux dynamiques séparées. Elles avancent ensemble, parce que l’IA ne peut produire de valeur que si le socle numérique est structuré, cohérent et maîtrisé.
C’est au moment où l’on pose ces fondations digitales qu’il faut adresser l’IA. Car l’introduire plus tard, ou l’ignorer, revient à laisser s’installer des usages parallèles difficiles à contrôler. Ne pas monter à bord du train de l’IA, c’est prendre le risque qu’elle arrive quand même, mais sans contrôle. Utilisée via des outils externes, parfois avec des données sensibles, elle crée un shadow usage qui multiplie les risques cyber et échappe à toute maîtrise.
Lorsque les environnements numériques sont fragiles, l’IA ne révèle pas des opportunités : elle expose les failles. Celles de données mal structurées, de pratiques contradictoires, d’espaces collaboratifs désordonnés ou d’une gouvernance inexistante. À l’inverse, lorsque les bases sont solides, l’IA devient un prolongement

naturel de la transformation : elle permet d’aller plus loin, plus clairement, plus efficacement. L’IA ne fait pas plus : elle permet enfin de faire mieux.
Former avant de transformer
Chaque transformation commence par un même besoin : comprendre. Car informer éclaire les enjeux, former ancre les pratiques et accompagner sécurise la transition.
C’est pourquoi trois piliers reviennent systématiquement dans les projets qui réussissent :
– Comprendre les usages réels des métiers et leur maturité numérique
– Structurer des parcours d’adoption progressifs et adaptés
–
Ancrer les pratiques dans le temps grâce à une montée en compétences maîtrisée
Les organisations qui investissent dans ces dynamiques observent des bénéfices concrets : meilleure appropriation, cohérence accrue, réduction des risques, efficacité renforcée.
Former ne ralentit jamais une transformation. C’est ce qui la rend durable. Pas de transformation durable sans une transformation culturelle !
Au fil des projets, un constat revient sans exception.
La bascule ne se produit pas le jour où l’outil est déployé, mais le jour où les équipes comprennent pourquoi elles changent et ce que ce changement rend possible.
Une culture claire évite l’empilement d’outils, elle donne du sens à l’IA et transforme une initiative ponctuelle en mouvement durable, soutenu par une maturité numérique qui progresse au rythme des usages. Parce que le changement durable n’est jamais technique : il est humain. Profondément humain.
La technologie ne sert à rien sans ceux qui l’adoptent
S’il fallait résumer des années de terrain, ce serait cela : la technologie n’a de valeur que lorsqu’elle disparaît dans la simplicité de l’expérience. Les outils ne transforment pas les organisations, mais les pratiques, oui !
Et dans un monde où les innovations se succèdent à un rythme inédit, une certitude s’impose :
Le futur appartient à celles et ceux qui apprennent plus vite que la technologie n’avance.
Plus d’informations sur : creativminds.ch


Le conseil bancaire est une question de confiance. Mais que se passerait-il si votre conseillère ou votre conseiller était une intelligence artificielle (IA) et non plus un humain ? Peut-on se fier à des algorithmes autant qu’à des per-sonnes ? Verrait-on naître une forme de conseil radicalement nouvelle ? Ces questions, et bien d’autres, alimentent actuellement des idées visionnaires et de passionnants débats dans le secteur financier.
Le numérique est déjà bien plus présent dans les banques qu’on ne l’imagine souvent : des chatbots répondent aux questions courantes, des IA surveillent les transactions, des robots-conseillers élaborent des stratégies de placement. Ces systèmes sont rapides, pratiques et disponibles à toute heure du jour et de la nuit. Mais ils ne savent que réagir : ils répondent, au lieu d’agir de leur propre chef.
Des agents conversationnels aux agents financiers : la réalité de demain ?
Leurs successeurs, dit-on, seront les « agents d’IA » : des systèmes qui ne se contentent pas de réagir, mais qui agissent de manière autonome dans l’intérêt des utilisatrices et des utilisateurs. Ils seraient capables, par exemple, d’identifier les paiements entrants, de constituer des réserves, de bloquer les transactions suspectes, d’adapter les plans d’épargne et de prévoyance selon une approche dynamique, ou encore de trouver et d’acheter des produits adéquats, avec votre accord, bien entendu.
Tout cela promet confort et personnalisation, mais soulève aussi des questions : qui est responsable en cas d’erreur ? Comment assurer la transparence ? Pour que l’efficience ne devienne pas un risque, il faut des lignes directrices claires, des processus explicables, et toujours un humain en arrière-plan qui prend la décision finale. Les banques travaillent dans ce sens depuis longtemps et avec succès, y compris indépendamment de l’IA.
L’accès aux données, facteur de succès Pour bien fonctionner, de tels systèmes ont besoin d’accéder à l’infrastructure bancaire ainsi qu’aux données pertinentes. C’est ici qu’intervient l’open banking. Les systèmes bancaires sont aujourd’hui cloisonnés, la priorité étant donnée à l’intégrité et à la stabilité. L’accès aux données est strictement contrôlé et l’on applique des normes de sécurité.
Brandreport • H Robotics
EMais dans le cadre de l’open banking, des prestataires tiers dignes de confiance peuvent eux aussi accéder aux comptes et aux données bancaires, mettre en œuvre des recommandations ou réaliser des opérations, par exemple des paiements. Cela passe le plus souvent par des API, c’est-à-dire des interfaces standardisées. Depuis la fin novembre 2025, les particuliers qui détiennent des comptes auprès de différentes banques suisses peuvent les regrouper directement dans leur application bancaire existante ou dans des applications de prestataires tiers.
Cette infrastructure permet d’envisager de nouveaux cas d’usage, notamment dans le domaine de la prévoyance. À l’avenir, l’intégration des données issues des trois piliers permettra sans doute aux clientes et clients de garder à tout moment un œil sur leur situation individuelle. Avec l’intervention d’agents d’IA, on pourra fournir un conseil global : liquidités, placements, assurances, prévoyance, tout sera intégré, et les recommandations seront optimisées entre les différents prestataires. Le conseil sera ainsi multiplateforme et de plus en plus personnalisé.
C’est probablement en matière de trafic des paiements que cette évolution sera la plus rapide. Aux ÉtatsUnis et en Asie, des systèmes de paiement agentiques (agentic payment systems) sont déjà en cours de développement. De grandes entreprises technologiques et des émetteurs de cartes y voient la prochaine étape vers des paiements encore plus automatisés.
La future évolution intelligente À brève échéance, des agents d’IA pourraient être à même d’accéder aux comptes « simples », mais la véritable autonomie n’est pas tout à fait pour demain. Pour qu’ils puissent agir de manière indépendante et contrôlée, il faut des systèmes et des infrastructures modernes, qui permettent les échanges automatisés de valeurs. La technologie de la blockchain semble tout indiquée pour cela. Selon de nombreux experts, elle constituera à terme la base du système financier.
Les blockchains permettent en effet de répliquer des actifs (actions, fonds, immeubles, or, objets d’art, etc.) sous forme de jetons numériques (tokens) et, pour simplifier et de les transférer directement. C’est ainsi qu’à l’avenir, des agents d’IA pourraient échanger des valeurs de manière autonome et en toute sécurité.
Pour que cela fonctionne, ils ont besoin non seulement d’actifs tokenisés, mais aussi de moyens de paiement sous forme de monnaie numérique sur la blockchain. Cette monnaie numérique pourrait être émise par les États ou par les banques. Des systèmes agentiques pourraient ainsi échanger des actifs numériques contre de l’argent en temps réel et procéder valablement au règlement. Efficacité, transparence et rapidité seraient au rendez-vous, mais également de nouveaux risques. Les milieux spécialisés s’interrogent notamment sur qui devrait être autorisé à émettre ces monnaies numériques : les banques et banques centrales très réglementées uniquement, ou aussi des prestataires moins encadrés ?
Car si d’importants volumes de fonds devaient quitter le système bancaire réglementé pour être investis dans des jetons privés, il pourrait en résulter des risques de liquidité et de stabilité. À cela s’ajoutent les cyber risques, les questions de responsabilité et le défi de la fragmentation technologique, autant d’écueils qui restent à gérer. En matière de conseil, cela signifie que le « robot » doit comprendre la technique, mais aus-si la réglementation, les mécanismes du marché et les préférences personnelles et qu’il doit être capable d’expliquer tout cela clairement.
Homme ou machine ? Les deux !
L’avenir ne s’écrira pas en noir et blanc. Si un jour les systèmes agentiques s’imposent, ils apporteront de l’aide à la fois pour les tâches routinières saisie de données, gestion des rendez-vous, correspondance par courriel, etc… Et pour les tâches transactionnelles, par exemple le traitement des paiements, le pré remplissage de formulaires, les processus d’autorisation.
Les humains, quant à eux, se chargeront des objectifs, des valeurs, de la confiance et du contrôle, c’est-à-dire du calibrage et de la surveillance des systèmes.
La confiance, dans ce contexte, reste la base. Nous devons comprendre à la fois le résultat et la manière d’y parvenir. Il faut donc des possibilités de contrôle, des explications claires et des interlocuteurs tangibles, afin que la technologie soit source d’autonomie et non d’aliénation. Pour nous, en tant que clientes et clients, cela signifie davantage de confort, une meilleure vue d’ensemble, une plus grande personnalisation, mais aussi une responsa-bilité accrue. Nous devons décider en toute connaissance de cause quelles données nous partageons, à qui nous faisons confiance et comment nous vérifions les recommandations.
Peut-être votre agent financier se manifestera-t-il un beau matin auprès de vous par ces mots : « Ta caution sera libérée le mois prochain. Proposition : 30 % dans un papier moné-taire tokenisé et sans risque, 20 % pour abonder le pilier 3a, le reste en réserve. Tu confirmes ? » Et votre conseillère vous passera ensuite un coup de fil : « C’est cohérent avec votre projet de travailler à temps partiel à l’automne ? » Un fonctionnement hybride que l’on pourrait résumer ainsi : la machine optimise, l’humain accompagne.
Alors, votre conseiller bancaire sera-t-il bientôt un robot ? En partie. Et seulement s’il trouve les outils nécessaires. On n’en est pas encore là. L’essentiel, c’est que le système reste digne de confiance et qu’en le concevant, nous ayons pour règles le contrôle, la transparence et la sécurité. Plus d’informations sur swissbanking.ch
n quelques années seulement, H-Robotics s’est imposée comme l’un des acteurs les plus innovants de la robotique de service en Suisse romande. Fondée par deux frères ingénieurs formés à l’EPFL, la startup déploie des robots autonomes dédiés au nettoyage et à l’assistance opérationnelle. Leur promesse : optimiser les tâches répétitives, soulager les équipes actives et permettre aux entreprises de gagner en qualité de service comme en efficacité. Rencontre avec Alessandro Ferrante, cofondateur et associé.
Tout est parti d’une passion commune pour la mécanique, l’innovation et les nouvelles technologies. « Mon équipe et moi sommes tous issus de l’EPFL et avons participé au programme BLAZE Start-up accelerator, avec un parcours en génie mécanique et robotique. Développer des solutions ainsi qu’optimiser les processus et les ressources fait partie de notre ADN. Le pas vers la robotique s’est imposé comme une évidence pour automatiser les services et répondre efficacement aux besoins actuels », explique Alessandro Ferrante. En observant les avancées technologiques et la montée en puissance des robots de service en Asie, il comprend immédiatement le potentiel d’un tel modèle en Suisse. Le marché local, encore frileux, offre paradoxalement un terrain idéal pour une technologie fiable, robuste et adaptée aux besoins réels des entreprises. H-Robotics décide alors de concentrer ses efforts sur les robots de nettoyage, un domaine où la demande explose.
Des clients convaincus Aujourd’hui, ses robots sont largement adoptés dans l’hôtellerie haut de gamme, les manufactures, les bureaux, les écoles et même dans les hôpitaux. Cette réussite repose autant sur la technologie que sur la méthode. « Nous accompagnons nos clients de A à Z : audit des lieux, analyse des pratiques et exigences de l’entretien existant, et optimisation des processus de nettoyage. L’objectif est de garantir une intégration fluide et un fonctionnement autonome, tout en permettant aux équipes sur place de se focaliser sur des tâches à plus forte valeur ajoutée », souligne Alessandro. Les robots se déplacent seuls, assurent un niveau de propreté constant et professionnel, et retournent automatiquement à leur base pour se recharger, se

vidanger et remplir leur réservoir d’eau. De plus, ils s’adaptent parfaitement à tous types de sols : nettoyage à sec sur parquet ou moquette, et nettoyage humide sur sols durs. Cette autonomie et cette polyvalence sont l’un des atouts majeurs d’H-Robotics.
Un potentiel infini
Le potentiel de marché dépasse largement la robotique de nettoyage. Dans la restauration, les centres commerciaux ou les établissements médicaux, les robots de service répondent à un besoin clé.
« Nous avons mené des tests en blocs opératoires. Chaque entrée et sortie nécessite une stérilisation complète. Un robot bien paramétré pourrait simplifier ces processus, tout en assurant un niveau de répétabilité et d’hygiène strict que seul un système automatisé peut garantir », explique le cofondateur.
La robotisation arrive au moment où les entreprises manquent de main-d’œuvre, où les métiers du nettoyage connaissent un turnover extrêmement
élevé et où la population vieillit. Pour beaucoup d’organisations, la robotique devient non seulement un confort, mais une nécessité.
L’accompagnement client se fait de manière très personnalisée. Qu’il s’agisse d’achat ou de location, H-Robotics propose une approche complète, incluant la maintenance, le suivi et les mises à jour des machines.
« La location permet de se familiariser immédiatement avec la technologie et d’en mesurer les bénéfices. Quant à l’achat, associé à notre stratégie opérationnelle, il garantit un retour sur investissement en moins d’un an. Dans les deux cas, les bénéfices en termes de qualité et d’efficacité sont là. Notre rôle est d’assurer que le robot fonctionne parfaitement dans l’environnement du client et selon ses attentes », précise Alessandro.
L’IA comme base solide
L’intelligence artificielle occupe une place déterminante dans les performances des robots. Elle permet notamment d’optimiser les itinéraires, de planifier
automatiquement les zones de nettoyage et d’adapter le comportement du robot à son environnement réel. « L’IA nous permet d’améliorer la qualité du service et de rendre le robot capable de s’adapter et d’apporter une vraie valeur ajoutée », explique-t-il. Avec les robots de service, l’IA pourra nous permettre de gérer également les interactions avec les clients ou les demandes d’assistance, ouvrant la voie à des usages plus larges : accueil, guidage, support logistique.
L’une des avancées majeures en cours concerne la capacité du robot à utiliser un ascenseur en totale autonomie, un enjeu crucial, particulièrement dans les hôtels et les hôpitaux. « À l’heure actuelle, une personne doit prendre l’ascenseur avec le robot pour le changer d’étage. Demain, grâce à une API dédiée, le robot pourra communiquer directement avec l’ascenseur et se déplacer librement entre les niveaux », se réjouit le cofondateur. L’entreprise explore également des solutions renforçant la perception du robot, la collaboration homme-machine et l’adaptation en environnements médicaux.
Pour l’instant, H-Robotics se concentre sur la Suisse romande afin de développer ses technologies et son savoir-faire au plus près des usages réels. Avec des solutions robustes, une IA intégrée intelligemment et une philosophie centrée sur l’accompagnement client de pointe, H-Robotics se positionne comme l’un des futurs leaders européens de la robotique de service.
Plus d’informations sur www.h-robotics.com

Depuis plus de 40 ans, Abacus façonne le paysage numérique suisse. Pionnière de l’ERP helvétique, la société a accompagné la transition digitale de milliers d’entreprises, en développant des outils capables d’automatiser les tâches répétitives et de structurer les données critiques.
Aujourd’hui, avec l’intégration massive de l’intelligence artificielle, Abacus accélère encore sa transformation. DeepAnalyze, ReportAI et DeepCloud redessinent désormais un environnement de travail où l’analyse devient interactive, la prise de décision plus rapide et la gestion beaucoup plus intuitive. Une évolution majeure qui concerne tous les départements d’une PME, exigeant une précision sans compromis.

Pendant longtemps, les ERP ont été perçus comme des systèmes lourds, complexes, nécessitant des équipes dédiées pour paramétrer les rapports et extraire les bonnes données. Le reporting, indispensable mais fastidieux, impliquait des boucles interminables d’essais, d’exports et de validations.
L’arrivée des modèles de langage a laissé entrevoir une alternative prometteuse : demander directement à l’IA d’interpréter les données. Mais cette approche se heurte à une limite structurelle : les LLM génèrent du texte de manière probabiliste et ne garantissent pas l’exactitude des calculs. Une légère approximation dans un récit n’a pas de conséquence dramatique ; dans un bilan financier, elle est inacceptable.
Abacus a donc choisi une voie différente : créer une IA capable d’écrire automatiquement le code analytique nécessaire aux calculs, plutôt que d’improviser les résultats. Une rupture conceptuelle qui change tout.
DeepAnalyze : quand l’IA génère du code Développé avec Artificialy, DeepAnalyze incarne cette nouvelle vision. L’Abacus Intelligence ne manipule pas les données elle-même : elle génère, à chaque requête, un programme déterministe qui sera exécuté sur un jeu de données certifié.
Ainsi, une demande comme : « Étends ce rapport à 2026 », « Ajoute une ventilation mensuelle », ou « Simule une augmentation de 10 % du chiffre d’affaires » produit instantanément un script parfaitement adapté à la commande. Les bénéfices sont immédiats :
– Zéro hallucination
– Résultats corrects et vérifiables
– Interaction naturelle en langage courant
– Transformation du reporting en un outil de prévision
Les équipes financières décrivent DeepAnalyze comme un véritable « laboratoire analytique », un espace où l’on teste des scénarios, affine des prévisions, explore des tendances… le tout en temps réel. L’outil génère graphiques, tableaux, commentaires, agrégations ou projections en fonction des demandes successives, créant une continuité logique dans la conversation.
La vision transversale de l’entreprise accessible avec ReportAI
Lorsque les analyses deviennent plus complexes comme avec la gestion du personnel, des débiteurs ou des projets, c’est ReportAI qui prend le relais. Cet agent intelligent comprend la structure complète de l’ERP et navigue dans les tables appropriées pour fournir une réponse contextualisée.
Il suffit d’une phrase : – « Quels sont nos 50 plus gros postes ouverts ? »
– « Combien de projets sont en dépassement de budget ? »
– « Montre l’impact d’un passage à douze semaines de congé paternité. »
ReportAI parcourt les données, les assemble, les filtre et restitue une synthèse claire accompagnée des éléments justificatifs. Cela permet aux dirigeants de réduire la dépendance aux équipes IT et d’obtenir en quelques secondes des informations autrefois longues à compiler.
Cette capacité d’analyse transversale ouvre la voie à une gouvernance beaucoup plus réactive : moins d’intermédiaires, moins d’attente, plus de décisions immédiates.
DeepCloud : une intelligence artificielle souveraine et maîtrisée Pour Abacus, une technologie n’a d’intérêt que si elle reste maîtrisée. Les solutions basées sur l’Abacus Intelligence sont développées en Suisse sur les infrastructures d’Abacus pour garantir la confidentialité et l’intégrité des données.
Ses principes sont clairs : – Les données clients ne servent jamais à l’entraînement des modèles
– Des modèles d’IA hybrides sont développés en collaboration avec la société tessinoise Artificialy
– Aucun stockage caché, uniquement du traitement temporaire –
L’historique local reste sous le contrôle total du client
Cette approche répond à une exigence croissante des entreprises : intégrer l’IA sans sacrifier la sécurité.
DeepCloud suit un processus d’apprentissage en plusieurs étapes : collecte, choix du modèle,
entraînement, tests, optimisation et intégration qui vise systématiquement la réduction des erreurs et la robustesse opérationnelle. Les modèles sont mis à jour régulièrement pour rester alignés sur les pratiques comptables, juridiques et administratives en vigueur.
L’IA Abacus en action
Les innovations d’Abacus ne sont pas théoriques : elles fonctionnent déjà dans des environnements professionnels réels.
–
Le chatbot d’assistance intégré dans les DeepServices guide les utilisateurs dans la configuration, paramètre les modules et répond aux questions techniques en quelques secondes.
– La plateforme DeepO classe, interprète et valide automatiquement les documents comptables. Factures, reçus, justificatifs : l’IA extrait les informations clés et prépare le traitement comptable.
– Les interactions vocales disponibles dans différentes langues, y compris en suisse allemand, commencent à transformer la manière d’utiliser l’ERP.
Un exemple concret illustre cette évolution : lorsqu’une facture de rappel est enregistrée, l’IA analyse les échéances, examine l’historique du client, identifie les comportements récurrents et prépare la transaction adaptée. Une opération qui nécessitait autrefois plusieurs manipulations devient désormais automatique.
Vers un futur où l’IA devient un copilote
L’intelligence artificielle ne se contente plus d’accélérer les tâches : elle redéfinit le rôle même des professionnels. Les accountants, CFO ou RH pourront bientôt déléguer l’intégralité des tâches répétitives :
– Gestion des factures
– Vérifications de cohérence
– Consolidation
– Rapprochements automatiques
– Analyses sectorielles
– Prévisions budgétaires
À terme, DeepAnalyze pourrait passer du statut d’outil analytique à celui de machine d’exécution, capable d’effectuer directement des opérations après analyse.
:
– « Exécute le décompte TVA du dernier trimestre. »
– « Remplis la déclaration d’impôt 2025 en respectant les taux d’amortissement. »
– « Simule trois scénarios budgétaires pour 2027. » Une intelligence professionnelle capable de comprendre, analyser et agir efficacement.
Un nouveau chapitre pour la performance suisse
Depuis quatre décennies, Abacus a contribué à professionnaliser et digitaliser la gestion des entreprises suisses. Avec DeepAnalyze, ReportAI et DeepCloud, l’éditeur ouvre un nouveau chapitre : celui d’une gestion intelligente, souveraine, et parfaitement alignée avec les exigences du tissu économique national.
Les impacts sont multiples :
– Prise de décision plus rapide
– Réduction des erreurs
– Amélioration de la productivité
– Fiabilité des données
– Simplification du quotidien des équipes Comme le résume l’équipe :
« Nous sommes au début d’un voyage dont on ne voit même pas encore l’horizon. »
Plus d’informations sur www.abacus.ch


Bien protéger ses données personnelles est devenu incontournable en 2025. Nos données : adresses, habitudes de navigation, numéros de carte, photos, messages, données médicales, et coordonnées bancaires forment un véritable portrait numérique de notre vie privée. Or, cette matière précieuse circule aujourd’hui entre nos smartphones, nos ordinateurs, les applications, les réseaux sociaux, les objets connectés et les sites d’achat en ligne. Chaque point d’accès peut devenir une porte d’entrée pour des abus, des fuites ou des tentatives de fraude. Comment filtrer, sécuriser et reprendre le contrôle de ces informations sensibles ? Voici les bons réflexes à adopter, et les outils qui peuvent vous aider à renforcer votre cybersécurité au quotidien.
Adopter de bons gestes
La première précaution consiste à veiller à ses habitudes en ligne. Sur les sites marchands ou institutionnels, il est essentiel d’utiliser des mots de passe solides : longs, composés d’une combinaison de lettres, de chiffres et de caractères spéciaux. Ils doivent être changés régulièrement. Une erreur trop répandue consiste à utiliser le même mot de passe pour plusieurs services : en cas de faille, un pirate pourrait accéder à l’ensemble de vos comptes. Lors d’achats en ligne, il est préférable de ne pas enregistrer automatiquement sa carte bancaire. C’est tentant pour gagner du temps, mais en cas de fuite de données, les informations financières font partie des plus recherchées par les cybercriminels. De manière générale, il est recommandé de ne saisir ses informations bancaires que sur des sites sécurisés, reconnaissables à la mention https et au cadenas dans la barre d’adresse. Limiter ce que l’on partage La protection des données passe aussi par une vigilance accrue lors de l’inscription à des services en ligne. Beaucoup de plateformes demandent
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La vigilance numérique devient ainsi une forme de liberté : celle de conserver le contrôle sur ce qui nous appartient vraiment.
des informations qui ne sont pas indispensables : date de naissance complète, adresse personnelle, numéros de téléphone secondaires. Il est pertinent de se demander si ces éléments sont réellement nécessaires. Moins vous partagez de données, moins vous vous exposez.
Sur les réseaux sociaux, la prudence est également de mise. Les photos de vacances, les informations professionnelles, les localisations en temps réel sont autant d’indices exploitables pour un fraudeur ou un usurpateur d’identité. Une configuration stricte des paramètres de confidentialité permet de réduire ces risques, vous pouvez gérer dans vos paramétrages des conditions de confidentialité très strictes.
Utiliser les bons outils de protection
Plusieurs logiciels peuvent aider à renforcer la sécurité de vos données personnelles. Les gestionnaires de mots de passe comme Bitwarden, 1Password ou Dashlane permettent de générer des mots de passe robustes et de les stocker en toute sécurité, évitant ainsi les oublis ou la tentation de noter un mot de passe sur un papier ou dans un fichier non sécurisé.
L’installation d’un antivirus fiable et d’un pare-feu actif est indispensable pour filtrer les logiciels malveillants. Des solutions comme Malwarebytes, ESET ou Avast offrent des protections renforcées contre les ransomwares, chevaux de Troie et tentatives d’hameçonnage. Les extensions de navigateur telles que uBlock Origin, Privacy Badger ou Ghostery permettent de bloquer des traqueurs publicitaires et d’éviter que vos données de navigation ne soient collectées à votre insu. Pour les communications sensibles, privilégier des applications de messagerie chiffrées comme Signal ou Threema offre une protection renforcée des échanges, bien supérieure aux réseaux traditionnels.
Sécuriser ses appareils du quotidien Protéger ses données passe aussi par la sécurisation de ses appareils. Tous vos terminaux : smartphones, tablettes et ordinateurs doivent être protégés par un code, un schéma, une empreinte digitale ou une reconnaissance faciale (face ID). En cas de vol, cela peut empêcher l’accès immédiat à vos informations personnelles. Il est également essentiel de maintenir ses appareils à jour : les mises à jour de sécurité comblent régulièrement des failles exploitables par des cybercriminels.
L’utilisation d’un réseau Wi-Fi sécurisé protège aussi d’éventuelles interceptions. Éviter autant que possible les réseaux publics non protégés, ou utiliser un VPN pour chiffrer le trafic lorsqu’une connexion ouverte est la seule option.
Pourquoi protéger ses données ?
Les exemples concrets ne manquent pas. Un pirate qui obtient un mot de passe peut accéder à une boîte mail, puis à des comptes bancaires, à des plateformes d’achat, à des messageries privées : l’effet domino est redoutable.
Une simple date de naissance ou une adresse peut suffire à créer une fausse identité. Une photo de vos clés peut permettre de les reproduire.
Une fuite de vos données bancaires peut entraîner des achats frauduleux. Une faille dans un service cloud peut exposer vos documents personnels ou médicaux.
Le risque n’est pas théorique : il touche chaque jour des milliers de particuliers. Protéger ses données personnelles, c’est préserver sa vie privée, son identité, ses finances, ses relations, sa réputation. En 2025, la protection des données n’est plus un geste technique réservé aux experts. C’est un réflexe du quotidien, une culture à adopter progressivement. En combinant de bonnes habitudes, quelques outils simples et une attention accrue à la manière dont nos informations circulent, chacun peut réduire significativement son exposition. La vigilance numérique devient ainsi une forme de liberté : celle de conserver le contrôle sur ce qui nous appartient vraiment.
PME suisses : pourquoi l’ère de l’IA exige une refonte de votre présence digitale
En quelques années, l’intelligence artificielle a transformé la manière dont les utilisateurs accèdent à l’information. Cette évolution ne touche plus seulement les géants du numérique : elle redéfinit la visibilité de toutes les entreprises, y compris les PME suisses. Aujourd’hui, un site web n’est plus une simple vitrine, mais une source de données interprétée par des moteurs de recherche qui combinent indexation classique et réponses générées par IA.
L’IA change la manière dont vos futurs clients vous trouvent Hier, la recherche reposait uniquement sur des résultats proposés par des moteurs de recherche du type Google. Désormais, les utilisateurs posent des questions à des moteurs conversationnels comme, entre autres, Gemini, ChatGPT, Claude, Perplexity, qui synthétisent des réponses à partir de multiples sources. Dans cette transition, un site lent, mal structuré ou pauvre en signaux sémantiques cesse d’être visible, même si son contenu est pertinent. Les entreprises qui n’adaptent pas leur site à ces nouveaux standards risquent de ne plus apparaître dans les réponses générées par les IA, qui deviennent une porte d’entrée majeure pour l’information.

SEO + AIO : la nouvelle équation de la visibilité
Le SEO traditionnel reste indispensable : structure technique, vitesse, balises, maillage interne, qualité éditoriale. Mais il n’est plus suffisant. Une nouvelle discipline s’impose : l’AIO (AI Optimization), qui vise à rendre votre site compréhensible et exploitable par les intelligences artificielles.
Concrètement, il s’agit de structurer le contenu autour des intentions des utilisateurs, d’enrichir les pages avec
des données Schema.org, de rédiger pour les moteurs conversationnels avec des réponses claires et directes, et d’organiser le site de manière logique pour que les IA reconnaissent votre expertise et vous utilisent comme source fiable. En résumé : le SEO attire les moteurs classiques, l’AIO vous rend visible auprès des IA.
AEO : apparaître dans les réponses, pas seulement dans les résultats L’AEO (Answer Engine Optimization) complète cette approche. Son objectif : faire apparaître votre contenu dans les réponses directes, qu’il s’agisse d’extraits mis en avant par Google ou de résumés produits par des IA. Cela implique des pages structurées en questions–réponses, des paragraphes courts et une hiérarchie claire. Pourquoi une PME doit être « AI-ready » Une présence digitale moderne n’est plus un simple site institutionnel : c’est un ensemble de données interprétées automatiquement. Un site AI-ready est rapide, techniquement robuste, construit autour d’un contenu riche et contextualisé, structuré avec métadonnées et schémas, optimisé pour être cité dans les réponses générées par IA. Les PME qui effectuent cette transition gardent un avantage décisif : elles restent visibles dans un paysage où l’attention se
déplace des pages web vers les réponses synthétiques.
Une démarche structurée pour les PME suisses
La transition vers un site AI-ready passe par un audit SEO/IA, la définition d’une stratégie de mots-clés et d’intentions de recherche, des optimisations techniques et éditoriales ciblées, puis une phase continue de création de contenu et de netlinking appuyée sur les données de performance.
Un enjeu pour la compétitivité régionale
La Suisse romande possède un tissu économique dynamique, mais beaucoup de sites n’ont pas été conçus pour l’écosystème numérique de 2025. Or, dans un environnement où les IA filtrent et réorganisent les informations, ne pas être correctement structuré revient à devenir invisible.
La transition vers des sites « AI-ready » n’est donc pas un luxe : c’est une condition pour exister dans les nouveaux parcours de recherche et de décision. Les entreprises qui combinent SEO, AIO et AEO renforcent leur visibilité dans un paysage numérique en constante évolution.
À l’heure où les échanges numériques se multiplient, ils restent souvent dispersés et fragmentés : e-mails, courriers papier, factures électroniques… Pour les organisations comme pour les particuliers, suivre et gérer ces flux devient un défi quotidien. C’est dans ce contexte qu’intervient ePost, développé par La Poste suisse. Ce service hybride promet de révolutionner la manière dont les documents sont envoyés, reçus et archivés, en unifiant les canaux numériques et physiques de manière sécurisée et pratique.

Pour accompagner les organisations dans cette transition essentielle, le Groupe T2i s’impose comme le partenaire de référence en Suisse romande. Fort de plus de 40 ans d’expérience dans l’intégration de solutions numériques sur mesure, le Groupe T2i aide entreprises et administrations à tirer pleinement parti de cette nouvelle ère d’échanges de données.
ePost : un service pensé pour tous Dans un monde où le courrier papier et numérique coexistent encore, ePost offre une solution qui rapproche les deux univers. Cette boîte aux lettres numérique sécurisée permet aux particuliers et aux organisations de recevoir, envoyer et archiver leurs documents officiels, qu’ils soient numériques ou scannés à partir du papier. Pour les particuliers, c’est la promesse de consulter son courrier, de signer des documents ou de régler ses factures directement depuis une seule application, où qu’ils se trouvent. Pour les
entreprises et administrations, ePost centralise tous les flux entrants et sortants, en garantissant traçabilité et sécurité. Grâce au service SmartSend, les organisations envoient leurs documents automatiquement par le canal le plus adapté : ePost, eBill ou courrier papier selon les exigences du destinataire ainsi que les contraintes légales.
« ePost simplifie tout en centralisant les communications officielles et permet à chacun de choisir la manière dont il reçoit ses courriers, papier ou numérique », souligne Laurent Currit, Directeur commercial du Groupe T2i. Avec ce service, les échanges entre organisations et citoyens deviennent plus rapides, plus sûrs et plus transparents, et la gestion documentaire se modernise pour tous.
Automatiser les processus métiers Avoir un outil performant ne suffit pas : il faut savoir l’intégrer dans les processus existants. C’est là que le rôle du Groupe T2i devient essentiel. L’entreprise accompagne les organisations dans la mise en place de systèmes capables de centraliser, sécuriser et automatiser leurs flux documentaires, tout en respectant les obligations légales et organisationnelles. Connecté avec Youdoc, la solution de gestion documentaire éditée par le Groupe T2i, ePost offre aux organisations, en plus de la réception et l’envoi du courrier, une gestion de l’ensemble du cycle documentaire : validation, transmission, stockage, signature électronique, intégration à l’ERP… Les documents numériques ou scannés sont ainsi centralisés, traçables et sécurisés, et peuvent être facilement exploités dans les processus internes.
Des exemples concrets ? La combinaison ePost – Youdoc offre la possibilité de recevoir un courrier officiel de manière numérique, de le transmettre automatiquement au service concerné pour validation et traitement puis de l’archiver de manière sécurisée. Autre exemple, une commune vaudoise de 10 000 habitants a récemment envoyé ses 8000 factures d’eau depuis leur ERP grâce à l’accompagnement du Groupe T2i. « Ces cas d’utilisation démontrent parfaitement les économies d’échelle possibles grâce à la mise en place d’un flux 100 % numérique.», explique Laurent Currit.
Vers une adoption plus large Grâce à l’intégration récente de ePost dans l’application de La Poste suisse, utilisée par plus de deux millions de personnes, ce service est directement accessible au plus grand nombre.
Mais l’intérêt dépasse les particuliers. Plus les organisations adoptent des outils numériques fiables et sécurisés, plus les échanges deviennent fluides, efficaces et traçables. Dans ce contexte, le Groupe T2i se positionne comme un partenaire de choix pour accompagner la digitalisation des processus documentaires. Son expertise technologique et son accompagnement sur mesure permettent aux organisations de sécuriser leurs données, de gagner en efficacité et de moderniser leurs interactions avec les citoyens ou clients.
En combinant sécurité, fiabilité et facilité d’usage, ePost et les solutions du Groupe T2i ouvrent la voie à une gestion documentaire moderne, accessible et tournée vers l’avenir.
Groupe T2i +41 58 666 20 20

SA • Brandreport
Créée en 1998 pour répondre à la demande croissante en hardware et consommables d’impression, Solid Solutions n’a cessé de se réinventer. En vingt-sept ans, l’entreprise est passée du statut de fournisseur informatique à celui d’acteur incontournable de la traçabilité et de l’optimisation opérationnelle, développant des solutions logicielles intégrant les technologies IoT d’identification (RFID, NFC, BLE) ou encore des outils blockchain. Rencontre avec Frédéric Alimi, directeur général, et François Schmitt, directeur commercial, qui nous parlent d’une révolution silencieuse signée Solid.


Depuis sa création, Solid a accompagné tout type d’entreprise dans la gestion de ses données et de ses flux. Désormais, l’entreprise s’est spécialisée et accompagne plus de 250 hôpitaux en Suisse, de grandes maisons horlogères, des banques ainsi que des groupes de la big pharma. Autant d’acteurs qui partagent un même besoin : mieux visualiser, mesurer et tracer leurs flux, leurs produits et leurs composants avec précision. « Notre rôle est de fournir la donnée que les entreprises ont du mal à capter de manière aussi automatique que possible. Dans l’industrie du luxe, par exemple, nos solutions permettent d’automatiser le suivi de leurs pièces à travers chaque étape de la chaîne de valeur : de la réception des composants jusqu’à la vente en boutique de manière fluide et automatique sans bouleverser le quotidien des personnes du métier », explique Frédéric Alimi.
Grâce à ses solutions logicielles intégrant les technologies RFID, NFC ou BLE Solid fluidifie
la chaîne de valeur, réduit les erreurs et améliore durablement la productivité. « Nous aidons les entreprises à optimiser la visibilité de ce qu’elles suivent. Elles gagnent du temps, réduisent les risques et peuvent ainsi réorienter leurs équipes vers des tâches à plus haute valeur ajoutée », complète François Schmitt, directeur commercial.
Un partenaire intégrateur et facilitateur Au cœur de la philosophie Solid se trouve un principe : la traçabilité doit s’intégrer naturellement dans les processus existants des entreprises, sans devenir trop lourde à mettre en place. « Nous ne venons jamais bousculer un métier. Notre travail consiste à nous intégrer au processus du client, avec transparence, sans bouleverser ses habitudes », explique le directeur. Cette approche est rendue possible grâce à des équipes spécialisées par domaine : horlogerie, pharma, banques, toutes fortement ancrées dans l’expérience du terrain.
L’impact est concret et mesurable : « Dans certains ateliers horlogers, un artisan passait jusqu’à 30 minutes par jour à chercher ses composants. Avec nos systèmes, il passe moins de trois minutes par jour. Dans la pharma, c’est le même principe pour compiler les échantillons », raconte Frédéric Alimi.
Chaque solution est développée selon un principe simple : rationaliser le fonctionnement sans jamais alourdir les process déjà en place. « L’intégration, c’est notre métier. On capture les données automatiquement, on apporte de la fluidité, on transforme les intuitions en informations concrètes et exploitables.», résume François Schmitt.
Répondre aux défis des entreprises
L’environnement économique actuel impose des exigences toujours plus fortes aux entreprises de pointe. Dans un marché international où la pression augmente, l’optimisation n’est plus une option mais une condition de survie. « Le principal besoin, c’est l’efficacité. Les entreprises doivent gagner en
productivité pour rester compétitives. Nos audits, nos rapports automatisés et la captation intelligente des données offrent un avantage réel », souligne le directeur.

Que ce soit pour fluidifier la supply chain, rationaliser l’inventaire, suivre la performance d’un produit ou automatiser certaines tâches, le panel des outils
Solid s’impose comme un accélérateur stratégique.
Une flexibilité qui fait la différence
Solid évolue dans un marché très concurrentiel, entre géants internationaux et petites structures spécialisées. La force du groupe ? Être à la fois pointu, agile et profondément sur mesure. « Nos concurrents sont souvent soit trop gros pour être flexibles, soit trop petits pour avoir notre expertise. Nous, nous maîtrisons toute la chaîne de valeur, avec une équipe de 20 experts et un niveau de personnalisation à 100 % », explique Frédéric Alimi.
Cette approche permet d’établir des relations longues avec les clients, basées sur la confiance et le partenariat depuis plusieurs décennies pour certains. Nos solutions s’adaptent et se connectent aux besoins évolutifs de nos clients.
Un cas concret : révolutionner la gestion horlogère
Dans l’horlogerie, secteur où chaque pièce est précieuse,
Solid apporte une transformation radicale. Grâce aux armoires intelligentes et à la RFID, il devient possible de tracer chaque composant, de l’assemblage jusqu’à la boutique. « Scanner 1000 montres en cinq minutes, c’est maintenant une réalité », explique le directeur.
Cette performance ne s’arrête pas au stock : à l’arrivée en magasin, la réception est automatisée ; en vente, Solid peut associer une montre à son vendeur, suivre les performances du « selling ceremonial » ou encore identifier les « pépites » : des produits coup de cœur insoupçonnés. « Suivre un objet, c’est accéder à une mine d’or d’informations. On rationalise l’intuition grâce à ces données récoltées et cela peut tout changer ! », insiste François Schmitt.
La data comme moteur du futur
Aujourd’hui, Solid évolue dans un champ d’application presque illimité. Transport, horlogerie, industrie, santé, administrations : partout où une information circule, l’entreprise peut apporter de la précision et de la traçabilité. Un avenir porté par l’innovation continue et une conviction profonde : cette traçabilité sera le pilier de la performance de demain.
« Nous apportons une solide expertise de plus de 27 ans, mais surtout une vision. La donnée n’est plus un accessoire : c’est un outil stratégique. Et nous, nous aidons les entreprises à la collecter et à en faire une force », conclut Frédéric Alimi.

Marc Oehler
Le CEO d’Infomaniak, l’un des pionniers du web suisse, défend une vision progressiste d’un cloud durable, éthique et transparent. Guidé par la conviction qu’innovation et responsabilité peuvent aller de pair, Marc Oehler promeut un modèle technologique souverain, respectueux de l’environnement et des utilisateurs. À la tête d’une entreprise de plus de 300 collaborateurs, il œuvre à faire d’Infomaniak un acteur incontournable du cloud européen. Rencontre avec un dirigeant engagé, défenseur d’un numérique sûr, durable et profondément humain.
Interview Alix Senault Image màd
Pouvez-vous nous raconter votre parcours et vos débuts en tant que CEO chez Infomaniak ?
J’ai passé une grande partie de ma vie dans cette entreprise : cela fait plus de 21 ans que j’y travaille ! J’ai commencé au support client avant d’évoluer progressivement au sein de l’entreprise, en 2013 comme responsable de produits, en mars 2017 comme Chief Customer Officer, puis comme CEO en décembre 2020. Cette ascension interne reflète bien l’esprit d’Infomaniak : une entreprise qui valorise la passion, la compétence et la confiance. À mes débuts, nous étions à peine une vingtaine de collaborateurs ; aujourd’hui, nous sommes plus de 300 et nous recrutons en permanence. Je me considère un peu comme le chef d’orchestre de ce travail collectif. Je dirige l’entreprise en binôme avec Boris Siegenthaler, le fondateur et directeur stratégique, et en étroite collaboration avec les responsables d’équipe, proches du terrain. Nous avançons tous ensemble, portés par des valeurs communes et un réel esprit de cohésion.
Quelle est, selon vous, la principale qualité qu’un dirigeant doit posséder aujourd’hui pour mener une entreprise technologique dans un environnement aussi mouvant ? Sans hésiter : l’empathie. Dans ce métier, il faut être capable d’écouter et de comprendre tout le monde : les clients, les collaborateurs et, bien sûr, le marché. J’ai occupé plusieurs postes avant de devenir CEO, donc je connais bien les besoins et les réalités du terrain, ainsi que les aspirations de mes collègues. Mon rôle est d’assurer une écoute active et de favoriser un dialogue constructif. J’encourage aussi la remise en question et l’innovation au sein des équipes, notamment à travers des workshops qui stimulent la créativité collaborative et la mise en commun des idées. C’est essentiel pour maintenir une culture d’entreprise vivante et humaine, où chacun se sent écouté et impliqué. Infomaniak est souvent cité comme un exemple de modèle d’entreprise durable et indépendante. Qu’est-ce qui vous a motivé à défendre cette voie, parfois à contre-courant du marché ? C’est d’abord une conviction initiée et partagée avec Boris Siegenthaler. Nous avons toujours voulu prouver qu’il était possible de concilier croissance et durabilité. Chez Infomaniak, la culture valorise le respect de la nature et la réduction de l’empreinte carbone. Dès nos débuts, nous avons décidé de bâtir une entreprise inscrite dans cette logique : garder tout le personnel en Suisse, concevoir nos infrastructures en Suisse et garder le contrôle de nos données, tout en alimentant nos activités avec de l’énergie renouvelable locale.
Le data center que nous avons inauguré en janvier 2025 illustre parfaitement cette approche. Il revalorise la totalité de la chaleur fatale produite pour son propre fonctionnement afin de chauffer des ménages, sans impacter le paysage, car il est construit sous le parc d’une coopérative éco-responsable. Certes, la construction a coûté plus cher, mais sur le long terme, il s’agit d’un investissement rentable et cohérent avec nos valeurs. Nous avons d’ailleurs publié en open source nos méthodes et nos plans sur d4project.org, en espérant qu’il devienne à terme obligatoire de prendre en compte la revalorisation de la chaleur émise dans notre industrie.
Chez Infomaniak, l’écologie n’est pas un argument marketing, mais une ligne de conduite. Nous utilisons exclusivement de l’énergie renouvelable certifiée, compensons doublement nos émissions de CO2 et construisons nos propres centrales solaires avec des panneaux fabriqués en Europe, avec l’objectif d’autoproduire la moitié de notre consommation annuelle d’ici 2030. Nous veillons aussi à la durabilité de notre matériel : nos serveurs sont conçus pour durer, mis à jour avec des composants dernier cri après cinq ans d’utilisation, et peuvent ainsi fonctionner jusqu’à quinze ans. Car nous savons bien que l’achat de nouveaux serveurs est ce qui génère le plus de CO2, étant donné que nous n’utilisons que de l’énergie renouvelable locale.

Nous appliquons cette même exigence à notre gestion interne. Tous nos collaborateurs bénéficient d’un cadre de travail responsable : salaires équitables, horaires flexibles, heures supplémentaires comptées et récupérées, télétravail, plusieurs sorties d’entreprise par an et prime de mobilité douce. L’éthique chez Infomaniak, c’est autant une question d’écologie que de respect humain. Nous pensons que la durabilité environnementale ne peut exister sans une durabilité sociale.
Quelles sont aujourd’hui les priorités stratégiques d’Infomaniak ?
Nous voulons développer nos offres tout en les rendant accessibles au plus grand nombre. Nos deux produits phares sont la suite collaborative kSuite, une solution sécurisée destinée aux professionnels, PME et grandes entreprises, qui facilite le travail en équipe, le partage de fichiers et la communication interne, ainsi que des solutions de cloud computing comme le public cloud. Ces services sont entièrement basés en Suisse et permettent aux entreprises de gérer tout leur IT dans un cloud souverain avec une technologie interopérable et un accompagnement de proximité.
Ces deux piliers répondent aux besoins actuels et futurs des entreprises. Notre ambition est claire : devenir l’un des leaders européens du cloud souverain, tout en restant fidèles à notre modèle durable et éthique.
Vous évoquez souvent la notion de « cloud sans bullshit ». Quel est l’impact de cette philosophie dans votre manière de concevoir vos services ?
Cela veut dire que nous faisons ce que nous disons, sans artifices ni marketing trompeur. Nos tarifs sont justes et transparents, et nous veillons à les garder accessibles au plus grand nombre. Nous proposons ainsi des offres jusqu’à quarante fois inférieures à celles d’Amazon Web Services, et ce, sans délocaliser notre personnel. Mais au-delà du prix, cette philosophie repose sur la sincérité et la confiance.
Nous investissons le plus possible dans des solutions open source, afin que chacun puisse vérifier, comprendre et même contribuer à nos technologies. Nos outils ne rendent pas les utilisateurs captifs et réduisent concrètement l’impact carbone du numérique. C’est une garantie forte pour nos clients, mais aussi une forme de militantisme : nous voulons prouver qu’un cloud performant peut être à la fois éthique, local et supportable pour la planète.
Notre « no bullshit » s’applique aussi à la transparence des données. Nous refusons de vendre les informations de nos utilisateurs, de les exploiter à des fins commerciales ou publicitaires. Tout est maîtrisé en Suisse afin de garantir cet engagement : des data centers au développement de nos solutions jusqu’au cadre légal. Nous appartenons à une génération d’entreprises européennes qui croient en un numérique fondé sur la confiance, pas sur la captation. Quelles sont vos perspectives d’expansion et de recrutement chez Infomaniak ?
Nous avons ouvert un pôle technique à Zurich afin de renforcer notre présence en Suisse alémanique, où notre croissance est la plus importante, avec la France et l’Italie. Nous recrutons actuellement des ingénieurs et des techniciens pour Zurich et Genève, et une centaine de personnes ont déjà rejoint nos équipes rien que cette année. Parallèlement, nous étendons notre présence en France, en Belgique, en Italie et en Allemagne. Cette croissance est importante, mais elle se veut maîtrisée. Chaque recrutement doit renforcer notre culture et notre cohérence interne. Nous privilégions les profils qui partagent nos valeurs d’intégrité et de durabilité plutôt qu’une simple logique de volume.
La question de la souveraineté numérique est de plus en plus centrale. Pensez-vous qu’un véritable cloud européen puisse rivaliser frontalement avec les GAFAM ? Oui, et c’est même indispensable. Avec les enjeux géopolitiques actuels, il devient crucial de garantir une indépendance technologique européenne. Cela implique une adaptation rapide et des infrastructures locales extrêmement fiables. Notre modèle repose sur une économie circulaire et une approche pro-européenne, en accord avec nos valeurs de transparence et de souveraineté.
Chez Infomaniak, nous sommes favorables à la création d’un environnement de coopération entre les acteurs européens du numérique. Il est essentiel d’établir un dialogue commun pour développer ensemble des solutions interopérables, fiables et responsables. La souveraineté ne se décrète pas : elle se construit collectivement, avec des entreprises qui créent de la valeur et un savoir-faire en Europe, avec un niveau d’exigence élevé.
L’arrivée de l’IA générative bouleverse déjà la manière de produire et de consommer les technologies. Comment Infomaniak intègre-t-il ou envisage-t-il cette évolution ?
L’IA représente pour nous un tournant aussi majeur que la création d’Internet ou l’avènement des smartphones. Nous souhaitons l’encadrer avec des technologies souveraines et des solutions développées en interne qui garantissent le contrôle des données en Suisse pour les utilisateurs. Nos services d’IA garantissent la confidentialité des données : elles ne sortent jamais de Suisse, ne sont jamais utilisées pour entraîner des IA, et nos serveurs, tous basés en Suisse, fonctionnent exclusivement à l’énergie renouvelable.
Nous proposons également Euria, un assistant IA 100 % géré en Suisse, respectant la vie privée et exclusivement alimenté par de l’énergie renouvelable. Une alternative aux grandes plateformes comme ChatGPT. L’enjeu est d’offrir des outils performants sans jamais compromettre la confidentialité des données ni dépendre d’acteurs extérieurs soumis à d’autres législations. Nous pensons qu’une IA responsable doit respecter l’humain ainsi que la planète.
Si vous deviez résumer la mission d’Infomaniak en une phrase, quelle serait-elle ? Être la référence européenne d’un cloud souverain, écologiquement exemplaire et socialement responsable, contribuant activement à une transition numérique durable.
Enfin, quelle est votre plus grande fierté en tant que CEO et votre plus grand défi pour les années à venir ?
Le plus grand défi, c’est de rester compétitif sans trahir nos valeurs. La Suisse bénéficie d’un savoir-faire et d’un sens du service uniques, reconnus dans le monde entier. Nous voulons conserver cette exigence tout en restant fidèles à notre ADN.
Ma plus grande fierté, c’est de pouvoir continuer à entretenir la philosophie de notre entreprise, d’en préserver l’esprit et d’aligner nos actions avec nos convictions. Quand je vois nos collaborateurs, nos clients et nos partenaires s’approprier nos valeurs, je me dis que nous sommes sur la bonne voie : celle d’un numérique utile, humain et durable.

En Suisse romande, les entreprises ont dû accélérer leur transformation numérique à marche forcée ces dernières années. Télétravail massif, explosion des échanges dématérialisés, dépendance accrue aux infrastructures IT : le rythme du changement s’est imposé, souvent sans véritable préparation. Dans ce paysage en constante mutation, DigitalCanion, société fondée en 2014, s’est imposée comme un acteur local de référence en matière d’infogérance et de sécurité numérique.

La pandémie de COVID-19 a agi comme un catalyseur. Du jour au lendemain, le télétravail s’est généralisé. Pour maintenir leurs activités, de nombreuses entreprises ont déployé en urgence des solutions d’accès à distance. Si ces outils ont permis de tenir le cap, ils ont aussi laissé des zones d’ombre : configurations rapides, solutions vieillissantes, sécurisation partielle. Des choix compréhensibles à l’époque, mais qui, aujourd’hui, exposent les organisations à des risques accrus.
Les solutions VPN traditionnelles à bout de souffle
Depuis plus d’un an, le marché observe une multiplication des failles critiques touchant les solutions SSLVPN. Que ce soit chez SonicWall, Fortinet, IVANTI ou d’autres acteurs, les vulnérabilités se succèdent à un rythme inédit. Certaines gammes ont même été retirées du marché depuis novembre 2025.
Cette tendance inquiète : elle marque la fin d’un modèle longtemps considéré comme un standard. Les accès distants doivent désormais être repensés. Et les entreprises n’ont souvent ni le temps, ni les ressources pour faire face seules à cette transition.
À l’heure où les entreprises suisses font face à des attaques plus rapides et plus accessibles que jamais, la sécurité informatique dépasse largement le cadre technique.
L’IA : un formidable outil, mais aussi une arme dangereuse
L’ouverture au grand public des outils d’intelligence artificielle en 2022 a bouleversé le rapport de force entre défenseurs et attaquants. D’un côté, l’IA permet une analyse accélérée, l’automatisation de la détection d’incidents, une meilleure compréhension des risques.
De l’autre, elle offre aux cybercriminels des capacités inédites : génération d’attaques, scripts en quelques secondes, analyse de mots de passe à grande échelle, exploitation instantanée de failles connues.

Le résultat est sans appel : les attaques sont aujourd’hui plus rapides, plus sophistiquées et plus difficiles à repérer.
Une entreprise romande qui mise sur la proactivité
Face à cette complexité croissante, DigitalCanion défend une approche résolument proactive.
Ses équipes assurent une veille 24/7 sur les vulnérabilités émergentes et interviennent dès l’apparition d’alertes critiques, à l’image des récentes failles ayant touché Fortinet, SonicWall ou encore Sophos.
L’infogérance proposée par l’entreprise ne se limite pas à la gestion technique : elle inclut audits, durcissements, modernisation des systèmes et accompagnement dans la mise en place d’architectures plus résilientes comme le Zero Trust ou les tunnels chiffrés de nouvelle génération.
DigitalCanion exploite également son propre datacenter moderne en Suisse, basé sur des solutions open source, afin de garantir souveraineté, indépendance et haute disponibilité à ses clients.
Un horizon technologique qui se complexifie encore Après la vague de l’IA, une nouvelle révolution se profile : l’ordinateur quantique. Pour l’instant encore en développement, il pourrait, dès la prochaine décennie, remettre en question une grande partie des protections cryptographiques actuelles. Décryptage instantané de clés, cassage
de protocoles largement utilisés, analyse massive de données chiffrées : les scénarios envisagés par les experts sont lourds de conséquences.
Et, combinée à l’IA, cette puissance de calcul pourrait bouleverser l’équilibre entre défenseurs et attaquants.
La cybersécurité devient un enjeu stratégique majeur À l’heure où les entreprises suisses font face à des attaques plus rapides et plus accessibles que jamais, la sécurité informatique dépasse largement le cadre technique. Elle touche désormais à la continuité d’activité, à la confiance numérique, à la réputation même des organisations.
Dans ce contexte, les entreprises ne recherchent plus seulement des prestataires IT : elles ont besoin de partenaires capables de comprendre les risques, d’anticiper les évolutions et de réagir en continu.
Accompagner les organisations vers un avenir plus sûr
Avec une philosophie axée sur l’anticipation, une infrastructure souveraine et une expertise forgée auprès d’entreprises romandes de toutes tailles, DigitalCanion entend jouer un rôle clé dans la transition vers une cybersécurité « intelligente ».
Son objectif : aider les organisations à aborder les prochaines années, marquées par l’IA, le quantique et la complexification des menaces, avec davantage de sérénité et de visibilité.
Dans un monde où les transformations s’enchaînent et où les risques évoluent à une vitesse inédite, une chose demeure certaine : l’avenir appartiendra à ceux qui sauront le sécuriser.

L’IA dans nos quotidiens : une révolution discrète

Nous utilisons l’intelligence artificielle sans même nous en rendre compte. Derrière un agenda qui s’organise tout seul, un e-mail trié automatiquement, une playlist qui s’adapte à notre humeur ou un trajet optimisé en quelques secondes, l’IA agit en coulisses, discrète mais omniprésente. Longtemps perçue comme un concept futuriste réservé aux ingénieurs, elle s’est imposée dans nos existences comme une évidence : un outil accessible, intuitif et désormais incontournable. Comment cette technologie s’est-elle glissée au cœur de nos routines et comment façonnera-t-elle les prochaines années ? Plongée dans une révolution silencieuse.
Une présence devenue naturelle
La plupart des gestes que nous accomplissons chaque jour sont déjà assistés par l’IA. Nos smartphones embarquent des algorithmes capables de reconnaître notre voix, d’améliorer nos photos ou de filtrer les spams. Lorsque nous commandons un repas, l’IA optimise la logistique du restaurant jusqu’au livreur. Quand nous utilisons un service bancaire, elle analyse les transactions pour détecter d’éventuelles fraudes. Et lorsque nous cherchons une information sur Internet, ce sont des intelligences artificielles qui hiérarchisent et personnalisent les résultats.
Cette présence diffuse a modifié notre façon d’interagir avec le numérique. L’IA n’est plus perçue comme un outil technique, mais comme un compagnon fonctionnel : un assistant qui anticipe, simplifie et automatise.
Dans nos maisons, une aide au quotidien Les assistants vocaux, longtemps considérés comme des gadgets, sont devenus de véritables majordomes numériques, pour que nos lieux de vie s’adaptent à nos habitudes. Ils ajustent l’éclairage, pilotent le chauffage, lisent les messages, lancent une playlist ou répondent à une question spontanée. Dans la cuisine, l’IA propose des menus selon les produits du frigo, génère des listes de courses ou ajuste une recette en fonction du nombre de convives.
Brandreport • Weekly Food
L’IA fait désormais partie de notre quotidien, souvent sans que nous en ayons pleinement conscience.
Les aspirateurs autonomes, eux, cartographient les pièces et optimisent leur trajet. Les téléviseurs apprennent nos préférences ; les thermostats analysent nos habitudes pour réduire la consommation énergétique. La maison intelligente n’est plus un fantasme : elle s’installe progressivement, pièce par pièce, dans des gestes banals mais efficaces. Dans nos services avec l’automatisation Si l’IA transforme nos usages domestiques, elle façonne tout autant les services que nous consommons. Dans la santé, des algorithmes sont spécialement développés pour aider les médecins à détecter plus tôt certaines pathologies, analysent des images médicales ou facilitent le suivi des patients chroniques. Dans les transports, elle optimise les horaires, fluidifie le trafic et améliore l’efficacité énergétique des véhicules.
Les banques utilisent des modèles prédictifs pour mieux évaluer les risques, les assurances ajustent leurs offres en fonction du comportement des clients, et les plateformes culturelles devinent ce que nous avons envie de regarder ou d’écouter. L’IA n’agit pas seulement sur les interfaces visibles : elle transforme les coulisses de chaque industrie.
L’IA générative
L’arrivée de l’IA générative marque un tournant décisif. Elle rend possible des usages créatifs et intellectuels qui relevaient encore de la science-fiction il y a cinq ans. Un texte à rédiger ? Une image à générer ? Un contrat à reformuler ou à traduire ? Une vidéo à soustitrer automatiquement ? Ces outils sont devenus des assistants idéaux pour les tâches longues, complexes ou chronophages. De plus en plus de particuliers s’en servent pour préparer un voyage, imaginer un menu de fêtes, planifier un projet, comprendre un document administratif ou réviser un examen. Les entreprises, elles, l’intègrent dans leurs processus : pour produire du contenu, analyser des données internes ou automatiser des tâches répétitives.
L’enjeu n’est plus de remplacer l’humain, mais de lui faire gagner du temps, de lui permettre de se concentrer sur ce qui fait sens : la stratégie, la créativité, l’expertise. Des usages en pleine accélération
Les développements en cours ouvrent la voie à une nouvelle génération de services. Les IA multimodales, capables de comprendre en même temps du texte, des images, des vidéos et de l’audio, permettront de créer des
assistants plus fiables et plus polyvalents. L’arrivée de l’IA embarquée dans les véhicules annonce des systèmes d’aide à la conduite plus sûrs, voire des flottes urbanisées de véhicules autonomes pour le transport public.
Dans le domaine éducatif, des tuteurs intelligents accompagneront les élèves dans leur apprentissage, en s’adaptant à leur rythme et à leur style de compréhension. Dans la santé, l’IA pourra analyser l’historique d’un patient en quelques secondes et proposer des pistes diagnostiques complémentaires.
L’IA pourrait ainsi devenir le pivot de notre rapport à la technologie : un intermédiaire capable de piloter tous nos services numériques, d’interagir à notre place, d’effectuer des démarches administratives ou de gérer nos abonnements selon nos préférences.
Un futur à dompter
Si l’IA simplifie nos vies, elle soulève aussi des questions : protection des données, transparence des algorithmes, souveraineté numérique, risques d’erreurs ou de biais. Les États et les entreprises avancent progressivement vers davantage de régulation et de gouvernance.
Mais une chose est certaine : l’IA fait désormais partie de notre quotidien, souvent sans que nous en ayons pleinement conscience. Un retour en arrière semble peu envisageable. Cette révolution silencieuse façonne déjà nos villes, nos foyers, nos métiers et notre manière d’apprendre. L’enjeu des prochaines années ne sera pas de savoir si nous devons utiliser l’IA, mais comment le faire de manière responsable, éclairée et adaptée à nos besoins.
L’intelligence artificielle n’a pas fini de transformer nos vies. Elle est entrée par les petites portes : par nos téléphones, nos applications et nos usages et évolue petit à petit pour mieux redessiner l’ensemble de notre quotidien. Texte SMA

Joris Humair Fondateur
En Suisse, la digitalisation transforme jusqu’à notre façon de manger. Entre les plateformes de livraison express et la quête de qualité locale, les attentes des consommateurs évoluent. Weekly Food, entreprise biennoise, a choisi d’allier savoir-faire culinaire et technologie pour rendre la bonne cuisine accessible, aussi bien aux familles qu’aux entreprises.
Chaque semaine, les clients commandent en ligne leurs repas pour les jours à venir. Le menu change chaque semaine, avec des recettes équilibrées élaborées par des cuisiniers locaux. Une fois la commande validée, tout s’enchaîne de manière millimétrée grâce à la digitalisation : les fiches recettes, les quantités, les approvisionnements et les productions sont calculés
au gramme près par le système interne. Résultat : zéro gaspillage, cohérence nutritionnelle et traçabilité complète.
« La digitalisation n’est pas un gadget pour nous », explique Joris Humair, fondateur de Weekly Food.
« Elle nous permet d’être précis, d’anticiper la demande et de garantir que chaque repas conserve la qualité d’un plat cuisiné maison, même à grande échelle. »
La technologie au service d’une cuisine de qualité
La technologie est présente à toutes les étapes : des commandes des clients privés sur le site web, livrées ensuite par La Poste dans toute la Suisse, jusqu’à la gestion des frigos connectés que l’entreprise installe dans les sociétés en guise de cantine. Ces frigos, présents dans différentes entreprises de Suisse romande, sont réapprovisionnés selon une analyse en temps réel des ventes et des préférences des collaborateurs. Chaque semaine, les données de consommation permettent d’ajuster la production, d’éviter le gaspillage et d’améliorer continuellement l’offre. « Nos outils numériques nous permettent de savoir précisément combien de repas seront cuisinés durant le week-end, à partir des commandes reçues en
ligne durant la semaine ainsi que la consommation des entreprises. C’est cette précision qui rend notre modèle durable et rentable. »
Cette approche permet à Weekly Food de concilier plaisir, santé et efficacité. Les plats, livrés dans des barquettes recyclables sous atmosphère protectrice, se conservent jusqu’à sept jours au réfrigérateur et se réchauffent en trois minutes. Les entreprises y trouvent un service clé en main pour offrir à leurs employés une alimentation équilibrée sur leur lieu de travail, tandis que les particuliers gagnent du temps sans renoncer à bien manger. Lauréat du Schweizer Familien-Award 2025, décerné par le SIQT, Weekly Food a été reconnu comme l’un des meilleurs services de box repas en Suisse pour son rapport qualité-prix et sa contribution au bien-être des familles. En combinant la précision numérique à la passion culinaire, Weekly Food illustre comment la digitalisation peut servir un objectif simple : mettre le goût et la qualité au cœur du repas moderne. Plus d’informations sur weekly-food.ch


Depuis plusieurs années, Rumya développe des logiciels de gestion de bases de données ainsi que des solutions dédiées à la mise en conformité RGPD et LPD. Des outils fiables, pédagogiques et clés en main pour répondre aux enjeux croissants de la transformation digitale. Rencontre avec Aurélien Tisserand, CEO et cofondateur de Rumya.

Vous avez fondé Rumya, spécialisée dans la gestion de données et la conformité. Comment décririez-vous la mission principale de votre entreprise ?
Nous sommes trois cofondateurs et fêterons nos huit ans d’existence l’année prochaine. À la création, notre objectif était clair : faciliter la performance et la digitalisation des entreprises.
L’année 2018, avec l’arrivée du RGPD en Europe, a marqué un tournant. Cette nouvelle réglementation imposait de nombreux changements, souvent difficiles à comprendre pour les organisations. Nous avons alors développé un guide et des outils digitaux spécifiques pour aider les entreprises à s’y conformer.
Notre première mission consiste simplement à faire comprendre aux entreprises à quoi servent ces réglementations. Elles nécessitent des compétences juridiques, techniques et informatiques. Il faut permettre à toutes les structures de trouver un juste équilibre pour garantir la sécurité des données sans perturber les processus internes.
Le risque principal pour les entreprises qui ne se mettent pas en conformité n’est pas seulement juridique : il est surtout opérationnel et réputationnel. Le RGPD et la LPD sont avant tout des outils qui renforcent la résilience face à des risques en constante augmentation.
Quels sont aujourd’hui les principaux défis rencontrés par les entreprises suisses en matière de RGPD et de LPD ?
Le premier consiste à comprendre les réglementations en vigueur en Suisse et à savoir comment les interpréter correctement. Le second défi concerne la protection des données : comment les sécuriser efficacement tout en continuant à les exploiter pour son activité ?
Nos clients sont aussi bien des entreprises privées que des organisations et institutions publiques : tous partagent ces mêmes enjeux.
Comment Rumya accompagne-t-elle concrètement les PME dans leur transition digitale et l’optimisation de leurs processus de données ?
Nous fournissons des logiciels qui intègrent des fonctionnalités permettant de mettre en place les mécanismes nécessaires à la conformité : procédures, processus internes, conseils, documentation, gestion du risque…
Nos référentiels sont adaptés aux spécificités cantonales en Suisse. Nous travaillons également avec un réseau de partenaires, notamment des DPO indépendants, qui peuvent accompagner nos clients de manière personnalisée si besoin.
Qu’est-ce qui vous distingue de la concurrence ?
C’est l’accessibilité et la simplicité de nos outils qui font toute la différence. Nous nous adressons à un public large, qui ne vient pas nécessairement du monde juridique ou informatique, notre solution se veut à la fois pédagogique et intuitive. Nous proposons également une version entièrement dédiée aux besoins du marché suisse, ce qui nous confère une crédibilité solide sur l’ensemble du territoire.
Comment l’IA et l’automatisation influencent-elles vos développements actuels et futurs ?
Nous utilisons l’IA en interne pour améliorer nos outils. Cela donne, en quelque sorte, des « superpouvoirs » à nos développeurs.
Nous intégrons une IA souveraine entièrement hébergée en Suisse, basée sur Mistral AI. L’idée n’est pas de remplacer l’humain, mais de rendre les processus plus fluides, plus rapides, et d’aider nos clients à gagner un temps précieux. Aujourd’hui, c’est devenu incontournable.
Quels secteurs ou types d’entreprises tirent aujourd’hui le plus grand bénéfice de vos solutions ?
Toutes les entreprises peuvent y trouver un intérêt.
Les plus grandes, souvent très régulées comme les institutions financières, les industries, les fondations, les cabinets médicaux privés, ou les associations manipulant des données sensibles sont particulièrement concernées. Mais les administrations publiques comme les petites et moyennes communes ainsi que
les entreprises du secteur public font également face à des problématiques similaires, notamment en matière de protection et de gestion de données sensibles. Quelles sont les prochaines étapes pour Rumya : des nouvelles fonctionnalités en prévision ?
Nous devons suivre en continu l’évolution des réglementations. Par exemple, la loi vaudoise n’est pas encore totalement à jour et sera appliqué prochainement. La grande nouveauté est l’AI Act, la nouvelle réglementation européenne sur l’intelligence artificielle, qui aura un impact en Europe comme en Suisse. Nous allons devoir intégrer ces exigences dans nos outils.
Nous développons régulièrement de nouveaux modules en fonction des demandes des utilisateurs. Chaque entreprise a ses besoins spécifiques, et notre rôle est de développer des solutions adaptées.
Plus d’informations sur www.rumya.ch

Electro Techniques • Brandreport
Dans un univers électrique de plus en plus complexe, où la demande ne cesse d’augmenter et où les appareils modernes génèrent des comportements imprévisibles, l’entreprise Electro-Techniques AZ SA se distingue comme un acteur pionnier en matière de diagnostics électriques avancés, d’installations innovantes et de prévention des risques électriques. Bien implantée en Suisse romande, l’entreprise combine rigueur technique, sens du service et une capacité rare à anticiper les pannes invisibles : celles qui ne se voient pas, mais qui peuvent coûter très cher.
Comme le patron d’Electro-Techniques, André Berdoz, aime à le rappeler : « L’électricité n’est jamais totalement linéaire. Une charge peut se comporter différemment dès qu’on l’enclenche. » Une réalité que beaucoup d’installateurs ignorent encore, mais qui est au cœur des interventions de l’entreprise. Aujourd’hui, les installations électriques sont fortement sollicitées par des appareils générant des charges non linéaires : panneaux photovoltaïques, bornes de recharge, variateurs de vitesse, onduleurs, ordinateurs, pompes à chaleur…
Ces équipements produisent des harmoniques et supra-harmoniques, c’est-à-dire des parasites électriques qui déforment les 50 hertz standards du réseau.

Les conséquences néfastes sont nombreuses sur les installations : dégradation accélérée, usure prématurée des câbles et transformateurs, déclenchements intempestifs, pannes récurrentes et risque de destruction des appareils sensibles.
Le PQ Box 300 : la « Rolls » des analyseurs électriques Electro-Techniques se distingue par un service quasiment unique en Suisse romande : le diagnostic électrique avancé à l’aide du PQ Box 300, un appareil professionnel de classe mondiale conçu par l’entreprise allemande a-eberle.
Ce puissant analyseur permet de :
– Mesurer les harmoniques et supra-harmoniques
– Détecter la pollution électrique, à l’origines des pannes
– Analyser les perturbations jusqu’à 150 000 hertz
– Identifier leur origine précise
– Comprendre et anticiper les défaillances futures
Le patron insiste sur les fonctionnalités et les capacités uniques que permet cet appareil :
« Nous sommes parmi les seuls en Suisse à utiliser un PQ Box 300. C’est un outil de haute précision, la référence absolue pour diagnostiquer les réseaux. »
Une fois les mesures réalisées, l’entreprise remet à ses clients un audit complet, accompagné d’une interprétation claire et compréhensible des résultats. Elle propose ensuite des solutions correctives entièrement sur mesure : cela peut passer par l’installation de filtres spécifiques, la modification d’un schéma électrique, l’adaptation d’un onduleur ou encore l’optimisation d’un transformateur ou d’une ligne. Chaque recommandation est pensée pour éliminer les perturbations identifiées et garantir un fonctionnement fiable et durable de l’installation.
C’est là que se situe la force d’Electro-Techniques : la capacité à prévenir les pannes avant qu’elles n’arrivent, grâce à une compréhension fine des phénomènes électriques invisibles. Prévention, précision et innovation Le patron, qui est également un véritable passionné de technique électrique, résume ainsi parfaitement la philosophie de l’entreprise : « Nous faisons de la prévention, mais nous sommes surtout des aventuriers de l’électrique. Nous allons là où les autres ne vont pas, pour comprendre ce qui dérange l’installation. »
Cette démarche proactive fait d’Electro-Techniques un partenaire fiable dans les services pour l’analyse de pannes récurrentes, la sécurisation des installations industrielles, le diagnostic électrique des bâtiments anciens, l’optimisation énergétique mais aussi la détection de perturbations cachées. Ce mélange de précision scientifique et d’audace technique place l’entreprise parmi les références innovantes du diagnostic électrique en Suisse romande.
Une entreprise pionnière
Dans un monde où les bâtiments deviennent intelligents, où les bornes de recharge se multiplient et où le photovoltaïque s’impose partout, l’entreprise Electro-Techniques joue un rôle majeur : celui de garantir que l’électricité reste stable, propre et sans danger, malgré la complexité croissante des installations.
Grâce à son expertise rare, son sérieux et son sens de l’innovation, la société s’impose comme l’un des acteurs incontournables pour celles et ceux qui souhaitent des installations électriques fiables, durables et prêtes pour l’avenir.
Electro-Techniques AZ SA info@electrotechniques.ch www.electrotechniques.ch

Depuis plus de dix ans, Awareness Expert accompagne les entreprises suisses dans la sensibilisation de leurs collaborateurs à la cybersécurité. Son président, Claude Coquoz, explique comment former tous les employés, pas seulement les équipes IT, pour réduire les risques liés aux erreurs humaines à l’ère du numérique.

Claude Coquoz Directeur, Awareness Expert
Claude Coquoz, pouvez-vous présenter Awareness Expert en quelques mots ?
J’ai créé Awareness Expert il y a une dizaine d’années. Après avoir géré une société d’infrastructures informatiques, je me suis rendu compte que les personnes utilisant les outils numériques ne comprenaient pas le monde digital et ses dangers. Nous avons donc créé une société spécialisée dans la sensibilisation à la sécurité de l’information et mis en place des campagnes de sensibilisation pour leur apprendre à identifier les menaces et protéger les données. Nous avons aussi, de ce fait, créé un partenariat avec la société Fortra Terranova Security concernant la plateforme de sensibilisation.
À qui s’adressent vos formations ?
À tous les collaborateurs et collaboratrices d’une entreprise. Toute personne qui utilise un email ou un accès à Internet est potentiellement une cible, et 85 à 90 % des incidents de cybersécurité sont liés à des erreurs humaines, comme cliquer sur un lien malveillant, télécharger un fichier infecté ou donner des informations confidentielles ou sensibles par téléphone.

Brandreport • Ohmex SA
Comment se déroule une campagne de sensibilisation ?
Nous procédons en plusieurs étapes. D’abord, nous réalisons un petit quiz qui nous permet de connaître les points forts et les points faibles en cybersécurité de nos clients. En nous basant sur ces résultats, nous créons une campagne personnalisée et adaptée. La campagne, généralement annuelle, est composée de diverses formations en ligne, vidéos interactives, jeux, jeux 3D ainsi qu’une panoplie d’outils de communication.
Nous réalisons aussi des simulations de phishing, très importantes car aujourd’hui une grande partie des incidents survient encore par ce biais. Le temps d’apprentissage global par personne est d’environ 70 minutes par année, soit quelques minutes par mois. Nous avons également développé une sensibilisation sur la nouvelle LPD suisse et nous mesurons le niveau de sensibilisation avant et après la campagne pour évaluer son impact.
Quelle est la durée d’une campagne ?
Une campagne type dure un an et est bien souvent renouvelée. L’idée est de maintenir les connaissances à jour, avec quelques minutes par mois, afin que les collaborateurs acquièrent les bons réflexes et solidifient leurs acquis.
Comment la digitalisation et l’IA influencent-elles les cybermenaces ?
Avec l’IA, les attaques deviennent de plus en plus sophistiquées et réalistes. Les faux emails ou messages générés automatiquement sont difficiles à distinguer pour les utilisateurs. Nos formations apprennent aux collaborateurs à vérifier les adresses et à reconnaître les signes de fraude en adoptant les bons comportements.
Comment adaptez-vous vos formations à la taille et au secteur de vos clients ?
Nous faisons toujours un kick-off avec la direction, l’IT, les RH et la communication interne de l’entreprise pour personnaliser la campagne. Elle peut être
Découvrez le nouvel air fryer connecté de la marque Schneider, un appareil innovant qui va transformer votre façon de cuisiner. En Suisse, Ohmex SA, distributeur officiel, vous propose de découvrir ce modèle de dernière génération, un cadeau de Noël idéal qui ravira aussi bien les amateurs de gastronomie que les cuisiniers du quotidien.
Depuis 1997, Ohmex SA sélectionne et distribue des appareils innovants, fiables et accessibles, sans jamais faire de compromis sur la qualité. Vingt-cinq ans après sa création, l’entreprise suisse s’est imposée dans les foyers avec plus de 500 000 appareils vendus chaque année, un gage de confiance et de satisfaction durable.
Disponible chez :




globale pour tous les employés ou spécifique, par département. Les campagnes peuvent être adaptées aux départements finance, RH ou management, selon les risques liés directement à leurs données. Les formations sont accessibles en ligne sur ordinateur, tablette ou smartphone (Android ou iOS).

Comment mesurez-vous l’efficacité des campagnes ?
Nous commençons par un quiz d’évaluation pour estimer le niveau de sensibilisation. Ensuite, tout au long de la campagne, nous suivons la progression, envoyons des rappels et adaptons le programme aux points faibles décelés. En moyenne, nos campagnes augmentent la vigilance des collaborateurs de plus de 25 % par an.
Proposez-vous des solutions clé en main ? Oui, nous gérons les campagnes de A à Z pour nos clients. Les sociétés qui n’ont pas toujours le temps ou les ressources bénéficient ainsi d’une solution complète et mesurable. Les grandes entreprises peuvent, si elles le souhaitent, gérer en interne tout ou partie des campagnes.
Quels sont les principaux défis en cybersécurité pour les années à venir ?
La digitalisation croissante et l’IA complexifient davantage la détection des informations fiables et la prévention des usurpations d’identité. La sensibilisation des collaborateurs reste une première barrière essentielle pour limiter les risques.
Brandreport • Sarah Montani Art
Quel message souhaitez-vous transmettre aux dirigeants ?
Ne pensez pas que « cela n’arrive qu’aux autres ». La sensibilisation n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Des campagnes régulières et adaptées permettent à vos collaborateurs de développer des réflexes essentiels pour protéger l’entreprise… et eux-mêmes, dans leur vie privée, face aux risques numériques.
Interview Océane Ilunga
Points clés à retenir : Les campagnes d’Awareness Expert combinent quiz, formations interactives, vidéos interactives, jeux 3D, outils de communication ainsi que plusieurs simulations de phishing pour former tous les employés à l’aide de la plateforme Fortra Terranova Security. Campagnes entièrement personnalisées et résultats mesurables.
Awareness Expert Chemin de l’Eglise 9b - CH-1610 Châtillens
info@awareness-expert.ch +41 58 590 19 90 awareness-expert.ch
Sarah Montani inaugure le premier parcours des sculptures en RA à Zermatt

Zermatt a déjà l’art des horizons. En décembre, il gagne celui du ciel. La Valaisanne Sarah Montani inaugure le premier parcours de sculptures en réalité augmentée (RA) d’Europe : un parcours où les œuvres, libérées de la gravité, planent entre l’église du village et le Cervin. Du 11 décembre au 31 mars 2026, le village devient un écran à ciel ouvert.
Le principe est d’une simplicité presque désarmante : pas d’application à télécharger, pas de QR code, pas de collecte de données. On se rend à l’un des points indiqués et les sculptures apparaissent, ancrées dans le paysage, prêtes à être photographiées et filmées. Une galerie publique, effervescente, gratuite d’accès (hors billet de train), à hauteur de mains gantées.

Un concept et une immersion artistique uniques
Valaisanne née en 1972, juriste, auteure et artiste, Sarah Montani fait de son credo – rendre visible l’invisible –un véritable programme ! Cette pionnière de l’art en réalité augmentée a créé, selon Wikipédia, le « Sferism », qui marie peinture, sculpture et interventions digitales. Ses œuvres ont ainsi été présentées dans une trentaine des plus grands musées du monde. Montani traite la réalité augmentée comme une matière : ses formes dialoguent avec le relief, s’échappent au-dessus d’un nuage quand la lumière se fait laiteuse. Les sculptures ont été imaginées sans aucun recours à l’intelligence artificielle. Parmi elles figure aussi le double numérique d’un buste féminin en acier, signé par la sculptrice de renom Andrea Stahl.
Un problème majeur a été rencontré au départ : les sculptures n’existent qu’à travers l’objectif du smartphone. Montani devait sans cesse expliquer ce qu’elle faisait. Elle a finalement eu recours à l’IA, le temps d’un court film saisissant, qui montre ce que Zermatt fera vivre à ses visiteurs. « C’est de l’IA, certes, mais en vrai, dehors, c’est infiniment plus vivant », explique l’artiste.
L’art n’est visible qu’à Zermatt. Serait-ce une contrainte ? Ou plutôt une invitation à découvrir les rues, lever la tête et jouer ? Pour celles et ceux qui ne feront pas le voyage, l’artiste a prévu une œuvre « à emporter » : accessible partout, par toutes et tous, via son site. Le parcours de sculptures s’est inscrit dans l’Electronic Music & Art Festival Magic Mountain Zermatt. Après le vernissage du parcours, plus de 30 DJs et six artistes ont lancé l’un des plus grands festivals alpins. Parmi les têtes d’affiche figuraient Jan Blomqvist et Natacha Polke, avec des sets exceptionnels en altitude.
Parcours de sculptures : sarahmontani.com/zermatt
Alors que l’intelligence artificielle générative transforme les méthodes de travail et la cybersécurité en Suisse, e-Xpert Solutions SA, filiale du groupe Swiss Expert Group SA, se positionne comme un acteur de référence.



Dans cet entretien croisé, Cédric Enzler, cofondateur et président du groupe, et Michael Molho, ingénieur sécurité et responsable du pôle IA chez e-Xpert Solutions, expliquent comment ils anticipent les risques, accompagnent les entreprises et forment leurs équipes face à cette révolution technologique.
Cédric Enzler, Michael Molho, Quels sont les principaux enjeux de sécurité liés à l’IA pour les entreprises suisses ?
Michael Molho : L’IA amplifie des risques existants, comme le phishing ou les malwares, qui deviennent plus sophistiqués grâce aux IA génératives. Elle crée aussi de nouveaux risques, comme la prompt injection, où l’IA peut être manipulée par des instructions cachées dans des données d’entrée. Enfin, la formation et l’acculturation des collaborateurs sont essentielles pour un usage sûr et efficace.
Cédric Enzler : Il est crucial pour l’entreprise de fournir des outils IA sécurisés. Sinon, les collaborateurs utilisent des solutions externes, non sécurisées, ce qu’on appelle le AI shadowing. Former et sensibiliser les équipes permet de tirer le meilleur de l’IA sans créer de risques supplémentaires.
Quels types de formations proposez-vous ?
C.E. : Tous les collaborateurs d’e-Xpert Solutions suivent une formation obligatoire sur l’IA, quels que soient leur rôle ou leur service. L’objectif est de créer une culture commune et de démystifier cette technologie pour mieux l’adopter.
M.M. : L’accent est mis sur l’utilisation pratique et responsable de l’IA. Comprendre comment interagir correctement avec une IA, reconnaître les pièges et éviter l’exfiltration de données sont des points essentiels.
Il est crucial pour l’entreprise de fournir des outils IA sécurisés. Sinon, les collaborateurs utilisent des solutions externes, non sécurisées, ce qu’on appelle le AI shadowing.
– Cédric Enzler, Cofondateur et président, Swiss Expert Group
pendant cinq jours pour déterminer l’origine de l’attaque, contenir sa propagation et restaurer les services critiques. Bien que cette intervention ait représenté un investissement important en temps et en ressources pour nous et le client, elle a permis de limiter les dommages.
À la suite de cet incident, le client a souscrit à nos services SOC. L’année suivante, nous avons pu bloquer environ dix attaques similaires, ce qui démontre notre valeur ajoutée : une réponse rapide et efficace en cas d’incident, combinée à la prévention des attaques futures.
Quels nouveaux risques spécifiques à l’IA observez-vous ?
M.M. : Les deepfakes et le prompt injection sont des exemples concrets. Le premier est une évolution d’un risque existant (usurpation d’identité), le second est totalement nouveau et propre à l’IA générative.
C.E. : Et l’usage domestique des IA par les collaborateurs peut entraîner une fuite de données si l’entreprise ne propose pas ses propres outils sécurisés.
Quelles solutions proposez-vous pour sécuriser l’IA en entreprise ?
M.M. : Nous combinons des solutions classiques comme les EDR (Endpoint Detection and Response) et antispam, dopées à l’IA, avec des technologies nouvelles comme les AI Gateways, capables de filtrer prompts et réponses pour détecter les anomalies ou les risques d’exfiltration.
C.E. : L’IA ne remplace pas nos opérateurs du SOC (Security Operations Center ou Centre des Opérations de Sécurité, ndlr), mais elle augmente leur efficacité, leur permettant de détecter et de contextualiser plus rapidement les menaces.
Quelles sont les grandes tendances en cybersécurité aujourd’hui ?
C.E. : La protection des identités, l’observabilité, la micro-segmentation des réseaux et la sécurité applicative sont des axes stratégiques. Nous voyons également une forte croissance des services de cybersécurité managés, où l’expertise est mutualisée et externalisée pour optimiser coûts et ressources. La capacité à décliner nos offres autant dans les environnements classiques que dématérialisés (cloud) est une exigence quotidienne.
M.M. : L’adoption rapide de technologies cloud et IA crée un décalage entre innovation technologique et capacité des entreprises à la maîtriser. La
formation et l’acculturation restent les leviers les plus efficaces pour réduire ce décalage.
Quels indicateurs utilisez-vous pour mesurer l’efficacité de vos stratégies de sécurité ?
M. M. : Nous mesurons les incidents de sécurité, réalisons des tests d’attaques internes et des simulations automatisées, pour évaluer la robustesse de la protection.
C.E. : Et surtout, on embarque tous les collaborateurs dans la démarche : notre objectif ultime est que l’IA soit « métabolisée » dans l’entreprise, pas simplement ajoutée aux processus existants.
Comment percevez-vous l’avenir de l’IA en entreprise ?
M.M. : C’est une opportunité business et technique, mais aussi un défi sociétal. Il faut l’intégrer intelligemment, sécuriser les usages et éviter les effets pervers.
C.E. : Pour nous, c’est une révolution comparable à celle de l’ère industrielle : former les collaborateurs et repenser les processus avec l’IA est la clé pour créer un avantage compétitif durable.
Pouvez-vous partager un exemple concret illustrant l’impact de vos services ?
M.M. : Je peux partager un exemple concret pour illustrer notre travail. Dans l’équipe du SOC (Security Operations Center) où je travaillais, un client nous a contactés en urgence : son entreprise avait été victime d’un ransomware qui avait chiffré l’ensemble de ses postes et services informatiques. Des centaines d’ordinateurs étaient bloqués, les appels et emails ne fonctionnaient plus, et l’activité de l’entreprise était complètement paralysée.
Nous sommes intervenus physiquement à plusieurs personnes et avons travaillé presque en continu
C.E. : Au sein du SOC, nous avons une expertise unique : nos analyses peuvent fournir des preuves légalement reconnues devant un juge, ce qui est rare. Dans le cas évoqué par Michael, nous avons collaboré avec la police fédérale et l’office fédéral de la cybersécurité (OFCS). Ce type d’incident est traumatisant pour nos clients, et nous sommes là pour les soutenir dans ces moments critiques.
Quelle évolution majeure anticipezvous en matière de sécurité IA pour les prochaines années ?
M.M. : Nous sommes en train de poser les bases de la sécurité de l’IA en 2025. Jusqu’à présent, l’accent était surtout mis sur la mise en production et le bon fonctionnement des systèmes, la sécurité étant souvent secondaire.
L’évolution s’est faite progressivement : 2022 a marqué le début avec l’arrivée de ChatGPT, 2023 a suscité un intérêt croissant pour la technologie, et 2024 a été l’année des POC (« Proof of Concept », ou démonstrations de faisabilité) et des expérimentations au sein des entreprises. En 2025, l’IA est passée à l’échelle opérationnelle, avec des agents IA utilisés en production.
Les récentes acquisitions de startups spécialisées en cybersécurité indiquent que 2026 sera une année clé : c’est le moment où la sécurité de l’IA deviendra une question stratégique incontournable, et où il faudra mettre en place de véritables protections autour de cette technologie.
Interview Océane Kasonia
Plus d’informations sur : swissexpertgroup.com

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Stockage, sauvegarde, archivage
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Protection Ransomware avec données immuables
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Infrastructure basée en Suisse DC Tier 4
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Service opéré en Suisse ISO 27001
Infrastructure basée en Suisse DC Tier 4
Service opéré en Suisse ISO 27001
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La Suisse est reconnue comme étant un pays d’innovation. Dans le domaine numérique, de nombreux acteurs sont basés en Suisse afin de profiter de ces écosystèmes dynamiques. Cet environnement est un moteur pour la formation tout au long de la vie, et la vitalité technologique crée une demande croissante pour des compétences pointues et actualisées. Les EPF et les hautes écoles deviennent des pôles de formation continue en IA, data, cybersécurité et numérique. À tous les échelons, les professionnel·le·s doivent régulièrement se former pour mettre à jour leurs compétences.

La digitalisation redessine les métiers et impose des reconversions plus fréquentes. La formation continue devient alors un levier d’employabilité pour les employés, et les entreprises suisses investissent (ou doivent investir) de plus en plus dans le reskilling et l’upskilling. L’automatisation des tâches, en particulier administratives, implique la nécessité d’une montée en puissance sur des compétences analytiques, numériques et relationnelles. Dans un marché du travail en mutation, la formation continue devient stratégique.
Un exemple : la finance numérique
Notre manière de vivre change : nous payons nos factures avec des QR codes ; nous affichons nos nouvelles certifications sur les réseaux, dûment authentifiées sur une blockchain ; les néo-banques améliorent l’expérience client et l’immédiateté des services ; notre téléphone est plus important que notre carte bancaire. En transformation permanente, les métiers bancaires nécessitent de nouvelles compétences : analytique, compliance numérique, gestion des risques algorithmiques. Les métiers traditionnels se renouvellent drastiquement, et la formation continue doit accompagner cette mutation.
Et la data dans tout ça ?
Nous sommes parfois submergés par l’information et devons apprendre à naviguer à travers un environnement informationnel ambiant, composé tout à la fois de
Formation continue | HEG-Genève
Votre futur est numérique. Formez-vous.
surabondance de données, de demi-vérités, voire de désinformation. Les fake news, les images détournées ou les vidéos générées artificiellement font désormais partie de notre quotidien. Les responsables d’organisations ou d’entreprises doivent maîtriser ces nouvelles dimensions et développer leur esprit critique. Mais toutes les personnes ayant à traiter des données ou de l’information doivent également se former aux conséquences potentielles de l’utilisation des données devenues publiques.
Dans ce contexte, notamment lié aux IA génératives, un domaine comme la « competitive intelligence » prend d’autant plus de poids : recueillir et analyser des informations sur le marché et les concurrents permet d’aider les organisations à prendre de meilleures décisions ou à anticiper les crises.
Et la sécurité dans tout ça ?
Cybersécurité : le défi technique et social d’aujourd’hui, qui nécessite des talents formés en continu. L’augmentation
des risques crée non seulement un besoin d’acculturation générale, mais également un besoin d’experts. La sécurité de nos systèmes d’information devient une étape critique. Les entreprises et administrations suisses doivent renforcer leurs équipes et leurs connaissances, et une formation continue rapide et flexible doit permettre aux professionnel·le·s d’être constamment à jour.
Et l’IA dans tout ça ?
La notion de transformation digitale des organisations est récurrente depuis de nombreuses années. L’intelligence artificielle, en particulier générative, a eu un effet accélérateur sur le besoin de formation. Mais quelle formation IA faut-il sélectionner ? Faut-il développer des compétences de prompting pour viser une efficience opérationnelle et un gain de productivité, ou des visions stratégiques pour viser un changement de modèle d’affaires de l’entreprise ? Dans tous les cas, nous observons un besoin accru de compréhension des concepts fondamentaux, indépendamment de l’évolution constante des outils.
MEt l’humain dans tout ça ? À mesure que l’IA prend en charge les tâches techniques dans une société de plus en plus numérique, les compétences humaines deviennent centrales : communication, créativité, leadership, collaboration interdisciplinaire. Paradoxalement, l’intelligence artificielle valorise plus que jamais les compétences humaines et notre capacité à réfléchir, critiquer, analyser et construire.
La formation continue répond à cette demande en développant des compétences transversales, relationnelles et humaines. L’enjeu des hautes écoles n’est plus de transmettre des connaissances brutes, mais bien des compétences pour naviguer dans ce monde en perpétuel mouvement.
La HEG-Genève est le centre régional de formation continue en matière de gestion. Elle offre un large portefeuille de formations certifiantes et non certifiantes centré sur des thématiques de gestion en lien avec les besoins du marché public et privé, sur la base de ses centres d’expertise. Les compétences numériques sont l’un de ces piliers d’expertise de la HEG-Genève, et les thématiques traitées vont de l’intelligence artificielle à la gestion des données, en passant par la cybersécurité ou la blockchain.
Pour en savoir plus : hesge.ch/heg/fc
Competitive intelligence : hesge.ch/heg/ci
Blockchain & finance : hesge.ch/heg/bf
Intelligence artificielle au service de la transformation digitale : hesge.ch/heg/iatd
Cybersécurité et systèmes d’information : hesge.ch/heg/mssi
Mediway • Brandreport
ediway est un outil complet qui s’adresse à tous les professionnels de santé pour gérer l’administratif et les dossiers de manière fiable et intuitive. Des fonctionnalités innovantes permettent de planifier, d’automatiser et de faciliter la gestion de n’importe quel cabinet médical : c’est la promesse de Mediway, une solution clé en main faite par des pros pour les pros.
Quelles ont été vos motivations et le constat qui vous ont conduit à la création de Mediway ?
L’idée de Mediway est née d’une frustration vécue sur le terrain. Lors de son installation, le Dr Samuel Gaillard a constaté l’absence d’un dossier patient informatisé à la fois intuitif, performant et réellement adapté à la réalité du cabinet ambulatoire. Les logiciels existants imposaient leur logique, au lieu de s’adapter à celle des soignants. Plutôt que de se résigner, il a choisi de se former en informatique, tout en continuant à exercer la médecine. De cette double expertise, à la fois médicale et technique, est née la vision fondatrice de Mediway : celle de construire un outil centré sur la pratique réelle, pensé par et pour les professionnels de santé.
Quelles sont les fonctionnalités de Mediway qui font aujourd’hui la plus grande différence dans le quotidien des professionnels de santé ?
Mediway a été pensé dès le départ pour s’adapter aux réalités du cabinet, avec une ergonomie intuitive et des modules qui parlent le langage des soignants.
Aujourd’hui, ce sont la cohérence globale du système, la fluidité entre les modules (dossier patient, facturation, agenda, gestion de stock, etc.) et l’écoute attentive de notre hotline qui font la différence au quotidien.
Mais au-delà des fonctionnalités visibles, ce qui distingue vraiment Mediway, c’est la philosophie qui guide son développement. Chaque fonctionnalité, chaque choix technique, est pensé pour garantir aux médecins la maîtrise sur leurs données et la fiabilité de leur outil de travail, car nous savons que les médecins, au sens de la Loi sur la protection des données (nLPD), restent responsables du traitement des données de leurs patients.
Les études montrent qu’un médecin passe environ 20 % de son temps sur des tâches administratives.
Nous estimons que c’est notre responsabilité d’offrir un outil qui leur garantit de respecter cette réalité juridique.
Comment garantissez-vous la sécurité des informations des patients et la conformité aux réglementations suisses et européennes ?
Nous garantissons cette sécurité par le choix de notre infrastructure. Nous avons opté pour une architecture hybride de type Edge Computing. Ce qui signifie que les données restent disponibles localement à tout moment, même en cas d’interruption de services externes. Le cabinet garde le contrôle de ses informations et de son activité, sans dépendance critique.
Les modules d’intelligence artificielle sont également hébergés directement sur nos serveurs.
Nous avons fait ce choix contraignant pour assurer à nos utilisateurs qu’aucune donnée médicale ne soit transmise à des services tiers et qu’aucune information ne soit conservée après traitement. Tout est conçu pour garantir la confidentialité des données et la conformité aux exigences légales.
Nous faisons également régulièrement appel à un cabinet d’avocats spécialisé dans la protection des données pour nous assurer de notre conformité avec la nLPD.
De quelle manière l’IA s’intègre-t-elle dans la gestion médicale et quels bénéfices apporte-t-elle ?
Les études montrent qu’un médecin passe environ 20 % de son temps sur des tâches administratives. Il y a donc un clair bénéfice à utiliser l’IA générative pour alléger le temps passé sur ce type de tâches.
Nous utilisons des technologies open source pour développer ces outils, que nous faisons ensuite tester par un panel de médecins qui ont la gentillesse et la patience de nous aider dans ce développement.
Nous avons déjà plusieurs outils IA déployés, comme la sélection automatique du patient lors de l’import de documents et la dictée médicale.
Nous travaillons activement sur d’autres outils, comme l’enregistrement et la structuration de la consultation ainsi que le remplissage automatique des formulaires administratifs.
Quelles sont les prochaines innovations ou évolutions que vous préparez pour Mediway afin de répondre aux défis futurs du secteur de la santé ?
L’intégration progressive de notre suite d’outils d’intelligence artificielle reste un vecteur
d’innovation important, d’autant plus que ces outils sont développés entièrement en interne.
En parallèle, notre solution Mediway360, avec sa technologie Edge hybrid, continuera d’évoluer pour répondre à des besoins croissants de souveraineté, de fiabilité et de haute disponibilité. Mais au-delà des fonctionnalités, ce qui compte vraiment, c’est l’attention que nous portons à nos utilisateurs. Le cœur de notre travail, c’est de construire un produit qui respecte leur réalité quotidienne, leurs contraintes, mais aussi leurs responsabilités légales. Créer des outils pour alléger les tâches administratives, oui, mais jamais au détriment de l’éthique, de la qualité ou de leur sécurité à long terme.
Nous refusons les raccourcis techniques qui sacrifient la conformité ou la maîtrise. Notre engagement, c’est de faire les choses de manière juste, en restant alignés avec notre philosophie, même si c’est plus contraignant. Et de demeurer ce que nous sommes depuis le début : une entreprise locale, familiale, indépendante et réellement soucieuse de ceux qui utilisent Mediway chaque jour.
Dans un contexte où les entreprises doivent concilier efficacité énergétique, continuité opérationnelle et conformité réglementaire, la gestion technique des bâtiments connaît une transformation profonde. Les capteurs intelligents, l’intelligence artificielle et les jumeaux numériques deviennent des leviers stratégiques permettant d’exploiter des bâtiments plus sûrs, plus stables et plus économiques. L’entreprise Conrad pilote et développe ses propres solutions pour les entreprises romandes opérant dans l’industrie, la pharma, la santé, la recherche ou le tertiaire. Des technologies représentant désormais un avantage compétitif clair.
Capteurs intelligents : la base d’un bâtiment piloté par les données Le groupe Conrad proposent comme équipement de pointe des capteurs modernes mesurant en continu des paramètres essentiels : température, humidité, CO2, particules, présence, pression, qualité de l’air ou conditions critiques en salle blanche.
Ils transmettent ces données via des standards éprouvés (BACnet, KNX, Modbus, MQTT, LoRaWAN), assurant une intégration fiable dans les systèmes de gestion existants.
Grâce à une installation flexible (filaire, autonome ou à récupération d’énergie), ils permettent d’obtenir une vision précise du fonctionnement réel du bâtiment, première étape vers l’optimisation et la prévention.
Intelligence artificielle : du contrôle à la prédiction
L’IA transforme la gestion technique : en analysant les données issues des capteurs, elle identifie des dérives, anticipe les pannes, optimise automatiquement les systèmes CVC et réduit les interventions non planifiées. Résultats :
– Moins d’arrêts d’exploitation
– Moins de gaspillage d’énergie
– Plus de sécurité pour les installations sensibles
Dans les environnements pharmaceutiques, hospitaliers ou industriels, cette capacité à prévoir plutôt qu’à réagir devient un atout clé pour la qualité, la conformité et
Brandreport • CARTLY

la continuité d’activité. Le groupe Conrad utilise l’IA comme allié dans gestion et l’optimisation des systèmes.
Jumeau numérique :
une vision complète, simulée et maîtrisée
Le jumeau numérique est une réplique virtuelle dynamique du bâtiment, alimentée en continu par les données terrain. Il permet de :
– Simuler l’impact d’un changement technique avant de l’appliquer
– Optimiser les consommations selon les scénarios d’occupation
– Visualiser en temps réel les installations
– Planifier la maintenance de manière ciblée et proactive
Pour les gestionnaires de sites complexes, c’est un outil puissant qui réduit les risques, améliore les performances et facilite la prise de décision stratégique.
Des bénéfices directs pour les entreprises romandes
– Efficacité énergétique mesurable : réduction des coûts
opérationnels et amélioration de la performance ESG.
– Sécurité accrue : détection précoce de feux, fuites, contaminations, dégradation de la qualité d’air.
– Maintenance prédictive : interventions au bon moment, prolongation de la durée de vie des équipements.
– Conformité renforcée : indispensable pour les secteurs réglementés (pharma, biotech, santé, agroalimentaire).
– Exploitation plus stable : moins de pannes, moins d’interruptions, plus de contrôle.
Le choix de Conrad Electronic AG Conrad fournit aux entreprises une plateforme d’achat B2B fiable et complète, ainsi qu’un accès direct à une large gamme de capteurs, modules IoT, solutions de mesure, transmission et monitoring.
Avec son expertise technique solide et une logistique adaptée aux besoins professionnels, Conrad accompagne les entreprises dans l’intégration progressive de ces technologies : du capteur individuel à l’architecture complète orientée données.
La combinaison capteurs + IA + jumeau numérique n’est plus une vision future, mais une réalité accessible permettant aux entreprises de Romandie de rendre leurs bâtiments plus intelligents, plus sûrs et plus durables.




Plus d’informations sur www.conrad.ch
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Dans un contexte où les échanges digitaux sont partout, il devient essentiel de partager ses coordonnées de façon claire et fiable.
CARTLY propose une carte de visite digitale qui centralise vos informations professionnelles et les présente de manière claire et cohérente. Vous l’avez toujours à portée de main sur votre smartphone.
Un accès immédiat à vos informations essentielles
Lors d’un premier contact, tout commence par un geste simple : scanner un QR code. Votre interlocuteur visualise instantanément vos coordonnées, vos liens, vos réseaux sociaux et vos documents clés. Cette expérience fluide fonctionne aussi bien lors d’un échange rapide autour d’une table que dans un rendez-vous formel ou un salon très fréquenté. Votre carte peut aussi être partagée par e-mail ou message. Elle valorise votre image tout en assurant des échanges futurs. De plus, la fonction d’échange de contacts vous permet de collecter des leads pour les intégrer dans votre CRM.
Une carte qui évolue avec vous Votre activité change, vos priorités évoluent. CARTLY vous permet d’ajuster votre carte en un instant. Les informations que vous choisissez de mettre en avant, un nouveau service, un portfolio, un document mis à jour, sont immédiatement disponibles. Cela vous permet, à chaque occasion, de vous présenter tout en mettant en avant votre actualité.
Pour vos communications quotidiennes Votre carte digitale ne vit plus seulement dans votre poche. Elle accompagne vos échanges au quotidien :
Dans le Wallet de votre smartphone, pour un partage rapide dans un salon, en réunion ou en déplacement.
Dans votre signature e-mail, où elle donne accès à tous vos canaux de communication.
En limitant les réimpressions et en réduisant la dépendance aux supports physiques, la carte digitale s’inscrit dans une démarche plus durable.

Cette continuité crée des points de contact réguliers et naturels avec votre réseau.
Une image professionnelle pour votre organisation Pour les entreprises, CARTLY contribue à renforcer l’identité visuelle. Les options de personnalisation avancées permettent d’aligner toutes les cartes de vos équipes avec votre image de marque.
Qu’il s’agisse d’un service commercial, marketing, RH ou support, chaque collaborateur présente le même branding, la même structure et la même qualité. Cette uniformité est le signe non seulement de modernité mais aussi de professionnalisme.
Des insights pour mieux comprendre vos échanges
CARTLY vous donne accès à un tableau analytique vous permettant de comprendre les interactions de vos contacts avec votre carte et celles de votre équipe.
Ces statistiques, lisibles en un coup d’œil, permettent notamment :
Aux commerciaux d’identifier les intérêts
– Aux responsables marketing de mesurer l’impact des équipes
– aux organisations de suivre l’usage global de leur flotte de cartes.
Une gestion centralisée de vos équipes
CARTLY vous permet de gérer votre flotte de cartes de manière centralisée et efficace. Créez des équipes et attribuez-leur des droits spécifiques pour contrôler le contenu de vos cartes afin d’assurer la cohérence du groupe, tout en offrant aux équipes la flexibilité dont elles ont besoin.
Une approche plus responsable et moderne
En limitant les réimpressions et en réduisant la dépendance aux supports physiques, la carte digitale s’inscrit dans une démarche plus durable. Elle modernise également l’image de l’entreprise, en cohérence avec les standards actuels.
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L’IA promet de révolutionner nos organisations. Mais pour tenir cette promesse, elle doit tout savoir de vous. Dans un monde de tensions géopolitiques, ce choix mérite une réflexion approfondie.

«Pour tirer le maximum de l’IA, il faut tout lui révéler : organigrammes, processus, propriété intellectuelle, secrets industriels. À qui allez-vous confier tout cela ? »
Cette question, je me la pose depuis 25 ans de transformations numériques. De Sydney à Genève, des banques aux hôpitaux, j’ai accompagné des organisations dans leurs choix technologiques les plus stratégiques. Et jamais les enjeux n’ont été aussi élevés qu’aujourd’hui.
Car pour qu’un agent IA vous serve efficacement, il doit vous connaître intimement. Imaginez un nouveau collaborateur brillant, bardé de diplômes mais ignorant tout de votre entreprise. Pour qu’il devienne performant, vous devez tout lui expliquer. L’IA fonctionne exactement de la même manière.
Les leçons du cloud « Avec le cloud, dans les années 2010, nous avons confié notre infrastructure aux géants américains. Leurs solutions sont excellentes et nous les utilisons quotidiennement. Avec l’IA, l’enjeu change de nature. »
Entre 2016 et 2019, j’ai participé à la transformation cloud d’une grande banque en Australie. AWS, Azure… les débats étaient vifs. Finalement, les géants américains ont capturé l’essentiel du marché mondial, et pour de bonnes raisons : fiabilité, innovation, écosystème. Aujourd’hui, nous déployons ces solutions chez la plupart de nos clients avec succès. La question n’est pas de les éviter, mais de comprendre ce qui change avec l’IA.
Car cette fois, nous ne parlons plus « seulement » de serveurs et de stockage. Nous parlons de langage, de connaissance, de culture. Et dans ce domaine, deux superpuissances dominent : les États-Unis avec OpenAI et Google, la Chine avec DeepSeek et Alibaba, parmi d’autres. La Suisse doit-elle simplement choisir son camp, ou peutelle construire une approche hybride s’appuyant en complément sur des solutions européennes ?
« La dernière disruption de cette ampleur ? L’imprimerie, il y a cinq siècles. »
Ce que révèle la résolution Privatim En novembre 2025, Privatim 5 (la conférence des préposés suisses à la protection des données) a publié une résolution sans précédent. Pour les organismes publics, l’externalisation de données sensibles vers des plateformes internationales de type cloud et SaaS comme Microsoft 365 n’est « pas admissible dans la plupart des cas ». Les raisons sont édifiantes : absence de chiffrement de bout en bout, manque de transparence et surtout le CLOUD Act américain. Cette loi permet aux autorités américaines d’exiger l’accès aux données stockées par des entreprises américaines, même si ces données se trouvent physiquement en centres de données suisses. « Ces plateformes sont excellentes pour de nombreux usages. Mais pour certaines données sensibles, la question de la souveraineté devient incontournable. » Ce signal envoyé au secteur public préfigure les standards de demain pour le secteur privé. Dans le secteur bancaire suisse, typiquement, ces questions de souveraineté et de secret sont déjà au cœur de chaque décision d’architecture.
Souverain, sûr, responsable, scalable, durable : ce sont les cinq piliers de notre approche. Pas des contraintes, mais des accélérateurs de confiance.
L’Europe construit ses alternatives
« L’Europe a désormais le choix : Mistral, Apertus, Flux... des solutions complémentaires, performantes et souveraines. »
La bonne nouvelle : nous ne sommes plus condamnés à un choix binaire.
Ainsi, l’EPFL et l’ETHZ ont récemment développé Apertus¹, un modèle entraîné sur 15 000 milliards de tokens, multilingue par conception, conforme aux lois suisses. Un modèle qui comprend les nuances du droit suisse et nos spécificités culturelles (fédéralisme, multilinguisme) sera toujours plus pertinent pour une organisation romande qu’un modèle californien standardisé.
En France, Mistral² propose des modèles rivalisant avec les meilleurs américains, déployables sur vos propres serveurs. En Allemagne, Flux³ s’impose comme référence dans la génération d’images.
« Texte avec Mistral et Apertus, images avec Flux : l’Europe dispose désormais d’une panoplie IA complète, ouverte, culturellement alignée et indépendante. »
Ces alternatives ne sont pas des solutions de repli. Elles sont à la pointe de l’innovation et sont souvent ouvertes. Et elles offrent un choix : celui de décider, pour chaque usage, quelle solution correspond le mieux à vos exigences.
Face à cette situation, que faire ?
« La vraie question n’est pas de former vos équipes à l’IA, mais de former l’IA à votre organisation. »
Construire l’ontologie de votre business (processus, métiers, lexique, culture d’équipe) est un travail complexe, à la fois très engageant et difficile à mener seul. C’est la différence entre une IA qui récite le Code des obligations et une IA qui connaît vos propres jurisprudences internes. C’est pourtant la clé d’une IA véritablement utile.
Trois convictions guident selon moi une adoption réussie :
–
Choisir en conscience. Chaque cas d’usage mérite son analyse. Un chatbot interne n’a pas les mêmes exigences qu’un système traitant des données clients sensibles. Les solutions américaines excellent dans de nombreux contextes ; les alternatives domestiques s’imposeront pour d’autres. On ne peut pas ignorer les géants américains, mais on doit savoir les cloisonner pour ne pas voir certaines de nos données répliquées en Californie. C’est l’art de l’architecture hybride.
–
Miser sur la qualité, pas seulement l’efficacité. Le véritable gain de l’IA n’est peut-être pas la vitesse, mais la pertinence : de meilleures décisions, moins d’erreurs, une expérience client et utilisateur final enrichie.
– Placer l’humain au centre. La technologie seule ne suffit pas. La conduite du changement et la formation sont les clés du succès. Il faut embarquer les équipes dans cette transformation.
« Toutes les organisations devront se transformer. La question n’est pas « si », mais « quand » et « comment ». »
Ce que nous apprend l’expérience
Chez Talan, nous appliquons ces principes à nos propres processus : analyse d’appels d’offres, structuration de propositions, accélération des développements logiciels. Nous ne recommandons que ce que nous pratiquons.
« Souverain, sûr, responsable, scalable, durable : ce sont les cinq piliers de notre approche. Pas des contraintes, mais des accélérateurs de confiance. »
Notre rôle n’est pas de promouvoir un fournisseur plutôt qu’un autre. C’est d’aider chaque client à identifier, pour chaque cas d’usage, la solution qui lui apportera le meilleur retour sur investissement, qu’elle soit américaine, européenne ou suisse.
Les résultats nous ont parfois surpris. Ce n’est pas tant la vitesse et la productivité qui s’améliorent, mais la pertinence et la cohérence : des analyses plus fines, des propositions mieux argumentées, des solutions plus robustes, une meilleure couverture qualitative des besoins réels.
Par exemple, l’IA agentique ne remplace pas le banquier privé : elle lui donne les moyens de servir significativement plus de clients avec la même excellence. Dans la santé, l’enjeu est tout aussi criant. Si de l’ordre de 30 à 40 % du temps du personnel soignant est consacré à l’administratif⁴, l’IA peut leur rendre ce temps pour qu’ils se concentrent sur l’essentiel : le patient.
Un choix éclairé
« Choisir et constituer votre IA institutionnelle en 2026, c’est choisir qui aura accès à l’ADN de votre organisation. Ce choix doit être guidé par vos valeurs et vos contraintes, pas par le marketing ou la seule optimisation des coûts.» Nous vivons une époque de tensions géopolitiques croissantes. Dans ce contexte, la question n’est pas d’éviter les solutions américaines, fréquemment en pointe. La question est de choisir en connaissance de cause, en fonction de la sensibilité de chaque usage en matière de protection des données et de secret commercial ou industriel.
« L’IA agentique et générative représente une opportunité fantastique pour l’innovation et la
productivité. La Suisse doit saisir cette chance pour renforcer la compétitivité de son économie. »
L’équation IA est multifacette : culturelle, géopolitique, technologique, transformative. Il s’agit pour les organisations de l’appréhender de manière holistique. Aligner solutions et usages afin de catalyser la performance d’aujourd’hui tout en préservant les potentiels de demain est un travail d’orfèvre. En tant que professionnels du conseil IT, nous nous y engageons avec conviction !
La Suisse a toujours su conjuguer excellence et pragmatisme. L’IA ne fait pas exception.
Lucas Challamel est Directeur Technique chez Talan Suisse. Fort de 25 ans d’expérience en transformation digitale, de Paris à Genève en passant par Sydney, il dirige l’équipe Gouvernance IT et les initiatives de transformation IA. Diplômé de Sciences Po, ingénieur ENSE3 et certifié en intelligence artificielle, il accompagne les organisations dans leurs choix technologiques stratégiques.
Talan est un groupe international de conseil et d’expertises technologiques qui accélère la transformation de ses clients par les leviers de l’innovation, de la technologie et de la data. Depuis plus de 20 ans, Talan conseille et accompagne les entreprises et les institutions publiques dans la mise en œuvre de leurs projets de transformation et d’innovation en Suisse et à l’international. Présent sur quatre continents dans 21 pays, le Groupe, certifié Great Place to Work, compte 7000 collaborateurs et ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros fin 2025. Doté d’un Centre de recherche et d’innovation, Talan met l’innovation au cœur de son développement et intervient dans les domaines des mutations technologiques telles que l’intelligence artificielle, la data intelligence, la blockchain, pour servir la croissance des grands groupes et des ETI dans une démarche engagée et responsable.
En plaçant au cœur de sa stratégie « L’innovation positive », le Groupe Talan est convaincu que c’est en étant au service de l’humain que la technologie démultiplie son potentiel pour la société.
Plus d’informations sur www.talan.com
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Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve. Mais vous pouvez décider ce que vous laissez derrière vous. Par exemple, en rédigeant un testament en faveur des personnes en situation de handicap. proinfirmis.ch/guide ou tél. 058 775 26 88

Dr Mathias Baitan Directeur général, ISFB
L’intelligence artificielle n’est plus une promesse lointaine : elle façonne déjà notre manière de travailler, d’apprendre et de décider. Elle accélère nos raisonnements, structure les idées complexes, améliore les processus qualité et modifie les attentes à l’égard des métiers à forte intensité de savoir et, progressivement, de nombreux autres secteurs où la technologie redéfinit les pratiques professionnelles. Les solutions évoluent à grande vitesse, et la capacité d’un professionnel à rester pertinent dépendra de plus en plus de sa maîtrise de ces outils. Tout l’enjeu sera de savoir utiliser l’IA sans lui externaliser notre pensée, au risque d’en devenir dépendants et d’affaiblir les compétences qui nous distinguent : notre conscience, nos émotions et notre libre arbitre.
Le levier de la souveraineté
Dans ce contexte, la Suisse doit continuer à consolider sa souveraineté technologique. Nous avons besoin de solutions respectant nos exigences élevées en matière de confidentialité, de résilience et de protection des données, sans tomber dans une sur-régulation qui freinerait l’innovation. Le monde n’attendra pas : pour rester compétitifs, nous devons concilier maîtrise des risques et capacité à avancer au rythme global. Depuis quinze ans, la Suisse occupe la première place mondiale en innovation. Ce résultat s’appuie notamment sur un système de formation hautement
L’IA amplifie, la donnée éclaire, la cybersécurité protège mais la compétence reste profondément humaine.
performant : deux écoles polytechniques de rang international, des universités de premier plan, ainsi qu’un système de formation professionnelle parmi les plus performants au monde. Ces atouts offrent un terreau exceptionnel pour développer des solutions souveraines en IA et soutenir une innovation maîtrisée.
Les compétences pour maîtriser l’outil
Mais l’IA n’est que l’un des trois mouvements qui redéfinissent les compétences professionnelles. Le second concerne la donnée, devenue la matière première de toute décision. Encore faut-il qu’elle soit juste, organisée et régulièrement mise à jour. On peut l’imaginer comme une immense bibliothèque de milliards de contenus : livres, articles, vidéos, enregistrements audio... Si le classement est défaillant, on ne retrouve rien. Si les sources sont peu fiables, l’analyse repose sur des bases fragiles. Et sans politique d’archivage, l’information obsolète finit par masquer l’essentiel et fournir des orientations erronées.
Sans une culture minimale de la donnée, les professionnels perdent en autonomie analytique et risquent de s’en remettre à des décisions qu’ils ne peuvent ni comprendre ni contrôler. Dans des métiers où la précision et la responsabilité sont centrales, cette dépendance devient un risque. Sociologiquement, la donnée est aussi au cœur des
rapports d’influence : comme l’ont montré les travaux sur les zones d’incertitude, elle peut être partagée pour renforcer l’intelligence collective, conservée comme un atout stratégique ou manipulée pour orienter une décision. Lire la donnée, comprendre ses limites et repérer ses biais est donc autant une compétence technique qu’un enjeu de gouvernance.
Sécuriser son environnement de travail À ces enjeux s’ajoute un troisième pilier : la cybersécurité. Le risque cyber ne concerne plus seulement les grandes institutions : les petites structures sont désormais exposées aux mêmes menaces, souvent sans disposer des ressources optimales pour élaborer une stratégie robuste. Les aspects techniques ne suffisent pas ; la gouvernance, les comportements individuels, la gestion des accès et le respect des exigences légales sont tout aussi déterminants. La cybersécurité est devenue une compétence professionnelle à part entière.
Face à toutes ces transformations, IA, donnée, et cybersécurité, le rôle d’une association professionnelle telle que l’ISFB, pour le domaine banque et finance, s’affirme clairement. Il s’agit d’accompagner la montée en compétence des acteurs économiques en proposant des formations pragmatiques, ancrées dans la réalité des métiers, et permettre à chaque professionnel de rester acteur de son employabilité.


Dès janvier, deux programmes structurants incarnent cette mission :
– Le certificat ISFB Data Management, qui offre les fondamentaux pour développer une culture de la donnée, dialoguer avec les experts et interpréter correctement les indicateurs.
– Le module de sensibilisation à la cybersécurité, conçu pour les petites structures, qui permet d’évaluer la maturité de l’organisation, d’identifier les risques prioritaires et de construire une première feuille de route réaliste.
L’objectif n’est pas de transformer les collaborateurs en informaticiens, mais de leur redonner de la maîtrise de leurs données, de leurs outils et des décisions qu’ils assument. La compétitivité des organisations se jouera désormais dans leur capacité à articuler trois leviers indissociables : l’IA, la donnée et la cybersécurité.
La technologie accélère, mais ne remplace ni la réflexion, ni la responsabilité, ni la relation humaine. L’IA amplifie, la donnée éclaire, la cybersécurité protège, mais la compétence reste profondément humaine. C’est cette compétence qu’il nous appartient de renforcer collectivement pour préparer les professionnels qui construiront l’économie de demain, une économie compétitive, souveraine… et durablement ancrée dans l’intelligence humaine.
Plus d’informations sur www.isfb.ch

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Entreprise suisse pionnière dans la gestion d’identités et de services connectés, Polyright accompagne depuis plus de vingt ans les écoles, universités, collectivités et entreprises dans la transformation numérique de leurs environnements. Avec Secanda Suite, sa plateforme unifiée et modulaire, Polyright offre une approche nouvelle : faire de l’identité digitale un levier d’efficacité, de sécurité et de fluidité au quotidien.

Déployée dans plus de 90 % des universités suisses, ainsi que dans de nombreux établissements en Europe et au-delà, Secanda Suite s’impose comme la référence en matière de gestion d’identités numériques, de contrôle d’accès et de services connectés.
Une plateforme tout-en-un pour un monde connecté
Secanda Suite centralise la gestion de toutes les interactions liées à l’identité : identification, droits d’accès physiques ou numériques, paiements, intégrations et connexions avec des systèmes tiers. L’objectif : offrir une expérience utilisateur fluide et cohérente, tout en simplifiant la gestion pour les équipes techniques et administratives.
Grâce à son architecture modulaire, la plateforme s’adapte à chaque environnement, qu’il s’agisse d’un campus universitaire, d’un hôpital, d’un site industriel ou d’une entreprise multisite. L’utilisateur dispose d’un identifiant unique, carte RFID, badge, QR code ou application mobile, lui donnant accès à tous les services : ouvrir une porte, payer son repas, imprimer un document, accéder à un événement ou à une ressource numérique.
Les quatre piliers de Secanda Suite
– Secanda Secure : la colonne vertébrale de la solution. Elle assure la sécurité et la cohérence de l’identité numérique. Toutes les données sont gérées de manière centralisée, avec une traçabilité complète et une conformité RGPD garantie.
– Secanda Access : gère les droits d’accès physiques et logiques avec une précision maximale. Compatible avec les systèmes leaders du marché (Salto, Gantner, etc.), il permet un contrôle d’accès évolutif et intégré.
– Secanda Pay : facilite les paiements sans contact pour les cantines, distributeurs automatiques, parkings ou services d’impression. Les transactions sont sécurisées, traçables et personnalisables par département ou projet.
– Secanda Connect : un hub d’intégration lowcode pour relier la plateforme aux systèmes RH, ERP ou de gestion académique existants. L’interopérabilité est totale, sans développements complexes ni migrations lourdes.
Une interface unifiée et intuitive
L’un des atouts majeurs de Secanda Suite réside dans son interface de gestion centralisée. Administrateurs, responsables RH, services techniques ou informatiques peuvent visualiser en temps réel les données essentielles : utilisateurs, droits d’accès, paiements, historiques d’activité ou statistiques globales.
Polyright simplifie la vie des organisations et de leurs usagers.
Le dashboard intuitif permet de piloter facilement l’ensemble du système, d’automatiser les tâches répétitives et d’optimiser la gestion des flux. Résultat : gain de temps, réduction des erreurs, et meilleure expérience utilisateur.
Sécurité et conformité au cœur du système La protection des données n’est plus une option : c’est un impératif. Conçue selon les standards les plus exigeants, Secanda Suite garantit une gestion sécurisée et conforme des identités numériques. Les informations sont hébergées de manière souveraine, en Suisse
ou dans des environnements certifiés conformes au RGPD, assurant une totale maîtrise et confidentialité des données. Grâce à son architecture sécurisée et à la gestion fine des rôles et permissions, chaque organisation garde un contrôle total sur ses identités numériques.
Interopérabilité et autonomie
Chaque établissement dispose de ses propres besoins et contraintes. Secanda Suite s’adapte à ces réalités grâce à son approche modulaire et interopérable : elle se connecte facilement aux systèmes existants sans remise en cause de l’infrastructure IT.

L’autonomie est également au cœur du dispositif : gestion décentralisée des profils, auto-enregistrement des utilisateurs, impression de cartes en libre-service…
Les équipes gagnent en souplesse et en indépendance, tout en conservant une maîtrise complète des processus.
Une expertise suisse reconnue Basée à Sion, avec une succursale à Regendorf, Polyright développe et maintient l’ensemble de ses solutions en Suisse, gage de qualité, fiabilité et proximité.
Ses équipes accompagnent chaque client, de la conception du projet à son déploiement, en passant par la formation et le support.
Le résultat : une solution éprouvée, soutenue par un savoir-faire technologique local et une compréhension fine des enjeux du secteur public, de l’éducation et de l’entreprise.
L’identité digitale comme moteur de simplicité
Au-delà de la technologie, Secanda Suite incarne une vision : celle d’un monde où l’identité numérique devient un service intégré, fluide et sûr.
En unifiant accès, paiements et gestion des utilisateurs, Polyright simplifie la vie des organisations et de leurs usagers ; étudiants, collaborateurs, visiteurs, tout en renforçant la sécurité et l’efficacité opérationnelle.
Polyright SA Promenade du Canal 83 1950 Sion
+41 27 303 50 00 info@polyright.com polyright.com

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IMMOBILIER
Le directeur général de Neho : « Un service de courtage de haute qualité est également possible à un prix fixe ».
Eric Corradin, directeur et cofondateur de Neho, une agence immobilière au forfait fixe, nous dévoile les coulisses de cette entreprise et explique comment elle s’est positionnée comme un acteur majeur sur le marché immobilier suisse.

Monsieur Corradin, vous êtes directeur et l’un des fondateurs de Neho, la première agence immobilière au forfait fixe. En quoi une entreprise comme Neho est-elle nécessaire aujourd’hui ?
Le constat est simple : les vendeurs de biens immobiliers ne souhaitent plus dépenser des dizaines de milliers de francs pour un service de courtage. Au cours des deux dernières décennies, les prix de l’immobilier ont plus que doublé, entraînant une augmentation proportionnelle des commissions des courtiers immobiliers. Dans le même temps, la charge de travail des courtiers a diminué, car presque toutes les demandes des acheteurs sont désormais initiées via des portails immobiliers. Si la qualité a un prix, celui-ci ne doit pas dépasser sa valeur réelle. Il était donc essentiel de proposer une alternative équitable.
En quoi le forfait fixe de Neho se distingue-t-il d’une commission traditionnelle ?
Les agents immobiliers conventionnels facturent généralement une commission de 2,5 à 3 % du prix de vente. Le modèle tarifaire plus équitable de Neho nous prouve qu’un service de courtage complet peut également être proposé à un prix fixe. Ainsi, nos clients économisent en moyenne plusieurs dizaines de milliers de francs lors de la vente de leur bien immobilier.
Comment Neho accompagne-t-il les propriétaires dans la vente de leur bien immobilier ?
Nous accompagnons nos clients de A à Z dans la vente de leur bien. Nous en faisons l’estimation, conseillons le propriétaire, rédigeons et publions l’annonce, et négocions avec les acheteurs potentiels pour obtenir le meilleur prix. Notre plateforme offre quant à elle un niveau supplémentaire de transparence et de contrôle.
Vous mentionnez la plateforme de Neho. Quel rôle joue-t-elle dans une vente ?
Notre plateforme présente deux avantages essentiels pour nos clients : la transparence et l’efficacité. En matière de transparence, chaque vendeur est accompagné de A à Z par une équipe d’experts, et nous gérons l’intégralité du processus si le propriétaire le souhaite. Grâce à l’environnement personnel de vente sur neho.ch, le propriétaire peut suivre chaque action de son courtier, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Et en termes d’efficacité ?
Notre plateforme rationalise les aspects administratifs d’une vente immobilière, permettant ainsi à nos courtiers de consacrer davantage de temps à leur mission principale : obtenir le meilleur prix pour le bien de leurs clients.
Vous évoquez vos agents locaux. Qui sont les professionnels qui travaillent comme agents immobiliers chez Neho ?
Tous les agents de Neho sont responsables d’une zone géographique autour de leur lieu de résidence. Ayant grandi dans leur région respective, ils en ont une connaissance approfondie. Ils comprennent parfaitement le marché local, sont très bien connectés et ont accès à un large réseau de propriétaires et d’acheteurs potentiels dans leur secteur.
Comment parvenez-vous à obtenir le meilleur prix de vente pour vos clients ?
Le meilleur prix est toujours le fruit d’une stratégie globale. Premièrement, une estimation précise est essentielle pour comprendre les attentes des acheteurs et fixer un prix de vente conforme au marché. Viennent ensuite la mise en vente et la stratégie de diffusion : plus nous atteignons d’acheteurs potentiels, plus nous avons de chances de trouver celui ou celle qui sera prêt(e) à payer le meilleur prix. Enfin, l’obtention du meilleur prix repose sur des négociations efficaces. En cas d’intérêt suffisant, nous préconisons une procédure d’enchères pour maximiser le prix de vente.
Pouvez-vous expliquer pourquoi l’estimation est si déterminante pour le succès de la vente ?
Sans une estimation précise et conforme au marché, il est quasiment impossible de fixer le juste prix pour une annonce. Notre expérience démontre que le prix de l’annonce a une influence primordiale sur le résultat de la vente. S’il est trop élevé, les acheteurs potentiels sont découragés dès le départ. S’il est trop bas, on risque de vendre le bien en dessous de sa valeur.
Comment détermine-t-on le bon prix ?
Sur la base de l’estimation, l’agent local recommande le prix offrant les meilleures perspectives de vente au meilleur prix. Cependant, le dernier mot revient toujours au propriétaire.
Comment Neho commercialise-t-il une maison ou un appartement ?
Pour assurer une visibilité optimale, nous faisons appel à des photographes professionnels pour créer des visuels de haute qualité, une visite virtuelle et des plans laser précis. L’annonce est ensuite publiée sur plus de 30 portails ainsi qu’à plus de 280’000 acheteurs enregistrés sur le site de Neho. Ainsi, le bien bénéficie d’une visibilité maximale au niveau régional, national et international.
30 portails, cela semble beaucoup...
En effet, et c’est un atout majeur de notre service, car cela garantit une visibilité maximale pour le bien, augmentant ainsi les chances de trouver l’acheteur idéal rapidement.
Le marché immobilier actuel semble en meilleure forme en 2025 par rapport à il y a deux ans. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet?
Le marché immobilier connaît cette année une recrudescence d’acheteurs à la recherche de biens. Après la hausse des taux hypothécaires au début de 2022, l’incertitude avait
conduit de nombreux acheteurs potentiels à se retirer du marché. Aujourd’hui, la stabilisation des taux hypothécaires à un niveau plus bas a entraîné une augmentation de la demande de propriétés résidentielles.
Que doivent prendre en compte les propriétaires souhaitant vendre leur bien immobilier en 2026 ?
Bien que le marché se soit nettement assoupli en 2024, la vente d’un bien immobilier reste un processus exigeant. Les vendeurs doivent fournir davantage d’efforts qu’il y a trois ou quatre ans pour réussir leur vente. De plus, toutes les régions n’ont pas été impactées de la même manière par les évolutions des deux dernières années, rendant une connaissance approfondie du marché local encore plus cruciale.
Monsieur Corradin, merci pour cet entretien. Pour conclure, quels sont les aspects de votre travail ou de votre entreprise dont vous êtes le plus fier ?
Je suis particulièrement fier de la satisfaction de nos clients envers notre service de courtage. Nous avons accompagné plus de 8’800 propriétaires dans la vente de leur bien immobilier. Neho affiche une note moyenne de 4,6/5 étoiles sur Trustpilot, ce qui témoigne de la qualité de notre travail.

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Alors que les enjeux climatiques s’imposent désormais à tous les secteurs, le monde de la santé amorce lui aussi sa transition. À la tête du Réseau romand des soins durables (RRSD), Isabelle Da Ernestho Crespin et Salomé Bielser œuvrent pour que durabilité et qualité des soins avancent main dans la main. Rencontre avec deux femmes qui ouvrent de nouvelles voies pour le soin, au croisement de l’éthique, de l’écologie et de l’humain.


©Guillaume Perret
Salomé Bielser Responsable
des soins du
du RRSD
Fondé en janvier 2025, le Réseau romand des soins durables fédère déjà une dizaine d’acteurs, HUG et RHNe, comme membres fondateurs, mais aussi plusieurs hôpitaux cantonaux, hautes écoles et universités, pour mutualiser protocoles, outils et bonnes pratiques et accélérer la transition écologique dans les soins.
Isabelle Da Ernestho Crespin, en 2022 les HUG ont lancé une stratégie de durabilité ambitieuse. Comment s’est inscrite votre mission dans ce cadre ? En 2022, conscients de l’impact environnemental de nos activités, les HUG se sont dotés d’une stratégie de durabilité à horizon 2030. L’un des axes majeurs, climat et santé, a donné naissance à la Transition écologique dans les soins (TES). L’idée : réduire l’empreinte écologique des pratiques médico-soignantes sans compromettre la qualité des soins. Nous parlons ici de développer des pratiques plus écoresponsables, repenser l’utilisation du matériel à usage unique, lutter contre le gaspillage, tout en formant le personnel et sensibilisant les patients et patientes en soutenant la recherche dans le domaine.
Comment s’est structurée la démarche ? Elle s’est construite en cinq étapes : d’abord un état des lieux, puis la création d’une gouvernance, la définition d’axes stratégiques, l’organisation d’ateliers collaboratifs et enfin l’implémentation concrète de changements de pratiques médico-soignantes. L’objectif est clair : créer une communauté de pratiques écoresponsable au sein de l’hôpital. Pour piloter ce changement, la Direction des soins et la Direction médicale ont créé un poste inédit en Suisse : celui que j’occupe aujourd’hui.
Cette mixité est notre force. Ensemble, on apprend à penser le soin autrement, dans toute sa complexité : humaine, sociale et écologique.
– Isabelle Da Ernestho Crespin
Infirmière de formation et responsable de la transition écologique dans les soins aux HUG et présidente du RRSD
sans culpabiliser. Un autre défi majeur reste entier. Nous savons aujourd’hui que notre association peut répondre aux attentes des structures de soins en valorisant des actions concrètes et efficaces. Mais pour aller plus loin, nous avons besoin de soutien et recherchons des sponsors prêts à s’engager à nos côtés.
Salomé Bielser : Et convaincre que ce n’est pas « une charge de plus », mais une manière d’améliorer les soins. Mieux gérer les ressources, c’est aussi préserver la qualité du travail, la sécurité des patients et garantir notre capacité à remplir notre mission en tant que professionnels de santé.
Quel regard portez-vous sur la santé communautaire et la durabilité du système de santé ?
Isabelle Da Ernestho Crespin : Les deux sont indissociables. Un système de santé durable est un système qui répond aux besoins de santé actuels de la population sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Salomé Bielser : Absolument. La santé communautaire, c’est aussi créer du lien, renforcer la solidarité et la proximité. Les solutions viendront du terrain, des collaborations locales avec le soutien du top management. Le RRSD veut être un catalyseur de ces synergies.
Vos souhaits pour l’avenir du RRSD ?
Salomé Bielser : Que chaque institution romande se sente concernée et puisse trouver, dans le réseau, des outils et des alliés pour avancer.
Les résultats se font-ils déjà sentir ?
Oui, la démarche a été récompensée par le Prix de la transition écologique dans les soins lors de la Journée Qualité 2024 aux HUG. Mais surtout, nous constatons d’ores et déjà une prise de conscience et un changement d’état d’esprit. En 2025, les équipes s’approprient progressivement les enjeux de la durabilité comme une composante naturelle du soin. Salomé Bielser, comment cette dynamique s’inscrit-elle dans votre travail au RHNe ? Depuis plus de dix ans, j’accompagne la Direction des soins dans des projets transversaux et dans le quotidien. Quand Isabelle et moi nous sommes rencontrées et en discutant avec différents collègues d’autres institutions de soin et aujourd’hui membres promoteurs, nous avons tout de suite vu la nécessité de partager les expériences entre organisations. De là est né le Réseau Romand des Soins Durables (RRSD), un espace de collaboration où les professionnels peuvent échanger outils, données et bonnes pratiques. Le RRSD, c’est la preuve que la durabilité n’est pas un luxe, mais une composante essentielle de la qualité des soins.
Quel est l’objectif du RRSD ?
Salomé Bielser : Donner de la visibilité et du soutien à celles et ceux qui innovent déjà sur le terrain : réflexions sur les couches utilisées dans les services de maternité et pédiatrie, tri des déchets, changement de literie, alimentation durable, réflexion sur les prescriptions médicamenteuses, sensibilisation du personnel. Les initiatives existent, mais elles restent souvent isolées. Le RRSD les fédère, valorise les démarches et crée une dynamique romande.
Isabelle Da Ernestho Crespin : Et surtout, il met en lien des profils très différents et contribue au renforcement de l’interprofessionnalité dans les équipes de travail ou au sein même des organisations. Cette mixité est notre force. Ensemble, on apprend à penser le soin autrement, dans toute sa complexité : humaine, sociale et écologique. Quels sont les plus grands défis à surmonter ?
Isabelle Da Ernestho Crespin : Le changement de culture. Renforcer le modèle centré sur l’excellence en intègrant la sobriété et la durabilité demande un vrai travail d’accompagnement. Il faut sensibiliser
Isabelle Da Ernestho Crespin : Que la durabilité devienne un réflexe aussi naturel que l’hygiène des mains ! Que le soin durable soit reconnu comme une dimension essentielle de la qualité des soins.
Texte Océane Ilunga
Plus d‘informations sur www.rrsd.ch


Système d’Alarme
Interphonie
Contrôle d’accès
Vidéo surveillance
Domotique
Chaque révolution médicale s’est appuyée sur une percée technologique : la synthèse chimique a ouvert la voie aux médicaments modernes, la génétique celle des premières thérapies géniques. La prochaine frontière sera déterminée par l’intelligence artificielle.

Christophe Dessimoz
Directeur Exécutif du SIB Institut Suisse de Bioinformatique
L’IA ne vaut que par la qualité des données qui la nourrissent. C’est-à-dire des données fiables, représentatives et recueillies dans le respect de la loi sur la protection des données personnelles. Seules de telles données permettront à l’IA d’apprendre juste, et donc d’aider le corps médical à reconnaître plus tôt les facteurs de risques, poser un diagnostic plus précis, ou encore proposer des traitements adaptés à chacun.
La Suisse romande dispose déjà d’hôpitaux de pointe, d’universités reconnues, et d’entreprises innovantes. L’enjeu, désormais, est de transformer les données de santé en matière première réellement utile à tous ces acteurs.
Le SIB comme exemple d’une infrastructure de recherche nationale dédiée
En tant qu’infrastructure nationale d’utilité publique (voir encadré), le SIB agit comme tiers de confiance. Nos scientifiques et ingénieur·es, spécialisés en science de la vie, rassemblent des données issues de nombreuses sources, sélectionnent les plus pertinentes, les documentent, les harmonisent selon les standards du domaine, avant de les rendre accessibles de manière transparente, sécurisée et responsable.
Venez découvrir ces sujets le 31 août 2026 à la session publique de l’ECCB !
Paroles d’expert·es, table ronde, ateliers...
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Participation gratuite mais sur inscription (places limitées)
Ce travail de fond permet à l’écosystème des sciences de la vie, en Suisse comme à international, d’innover en croisant des informations auparavant fragmentées. Et pour l’IA, grande consommatrice de données, il offre un terrain d’apprentissage solide, enrichi et validé par des expert·es, et respectant la protection des individus.
Trois exemples concrets qui façonnent la médecine de demain Avec le Swiss Personalized Health Network (SPHN), un premier cadre national a été posé pour que des données de santé de haute qualité puissent être utilisées en recherche, sans compromettre la confidentialité des patient·es. Géré par l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) en collaboration avec le SIB, ce cadre permet d’identifier les données disponibles dans les hôpitaux suisses et de les rendre interopérables. Ceci facilite la réalisation d’études scientifiques à large échelle et améliore la représentativité de la population étudiée – un élément clé pour le développement de la santé personnalisée. SPHN a déjà permis, par exemple, de lancer une étude clinique pour améliorer le diagnostic de maladies rares chez les enfants.
Parmi les nombreux projets qui utilisent et valorisent des données pour la santé humaine on peut également citer une collaboration internationale qui a permis de développer une carte numérique du métabolisme humain en réunissant différentes mesures biologiques. Grâce à cette base fiable, des algorithmes pourront suggérer plus vite des diagnostics et traitements pour les maladies métaboliques rares, telles que la maladie de Gaucher, ce qui fera gagner un temps précieux aux familles et aux équipes médicales.
Sur le front de la lutte contre le cancer, une nouvelle initiative déploie des méthodes d’IA pour harmoniser les données sur le cancer en Europe. En rendant les données comparables, le projet permet des études à grande échelle plus robustes, ouvrant ainsi le champ à la prochaine avancée majeure en oncologie.
Un enjeu stratégique pour l’économie, la politique et la société de notre pays Au-delà de la science, l’enjeu est national. Disposer en Suisse de collections de données de référence, gérées selon nos lois et nos valeurs, renforce notre
capacité à décider et à agir. Pour l’industrie, de telles ressources accélèrent le développement de diagnostics et de traitements tout en réduisant les risques ; elles attirent aussi des investissements et des talents, consolidant la place économique suisse. Pour les décideurs, elles sont un instrument de souveraineté numérique, essentiel lorsque la compétitivité nationale et la sécurité sanitaire du pays sont en jeu. Pour la société enfin, leur valeur est directe : de meilleurs soins et un système de santé plus efficient et durable.
Saisir l’opportunité d’un leadership romand La donnée est le moteur de la santé de demain, mais encore faut-il savoir l’organiser, la fiabiliser et la valoriser. En misant collectivement sur les acteurs nationaux basés dans la région et spécialisés en la matière, la Suisse romande consolide sa place de hub mondial de l’innovation en santé.
L’infrastructure de recherche, clé de voûte de l’innovation
Une infrastructure de recherche nationale est un bien public : elle met en commun des ressources complexes – données, technologies, expertise – pour la recherche et de l’innovation. Le SIB joue ce rôle dans le domaine des sciences de la vie : il transforme des données hétérogènes en ressources fiables, interopérables et accessibles. Son financement repose sur un soutien de la Confédération, des programmes de recherche internationaux ainsi que sur des prestations destinées aux milieux académiques, industriels, hospitaliers et aux autorités de santé publique.
Agora Care • Brandreport
Une plateforme pour centraliser tous vos examens médicaux : c’est le pari d’Agora Care, qui réunit déjà près de 14 000 patients. Grâce à une interface intuitive et facile d’accès, toutes les données médicales, les analyses, les rapports et examens d’imageries sont rassemblées au même endroit, en toute sécurité. Déjà adoptée par 50 centres médicaux en Suisse, cette solution place le patient au centre de son parcours de soins. Rencontre avec le fondateur d’Agora Care, le Dr Osman Ratib.

Dr Osman Ratib Co-fondateur d’Agora Care
Dr Ratib, de quel constat êtes-vous parti pour imaginer le concept d’Agora Care ?
J’ai exercé pendant près de 40 ans comme praticien et responsable de services d’imagerie médicale. Le problème majeur était toujours le même : comment rassembler et partager efficacement les images effectuées dans différents centres ? Très souvent, les examens étaient refaits, faute de pouvoir récupérer les données passées du patient. C’est un non-sens médical et économique : près de 10 à 15 % des examens radiologiques sont aujourd’hui répétés inutilement. Cela retarde les soins et alourdit inutilement la prise en charge des patients.
Quels sont les principaux atouts de la plateforme Agora Care ?
Agora Care est à la fois une plateforme d’affichage des documents (images, rapports, labos, ordonnance etc), un transporteur et une archive centralisée et sécurisée des données médicales. Notre plateforme est hébergée par un cloud suisse certifié (Exoscale), garantissant confidentialité et éthique pour les données de chaque patient. En créant son compte sur agoracare.ch, n’importe qui peut récupérer immédiatement ses résultats
d’examens et ses images, partout dans le monde, depuis n’importe quel institut. Le praticien a donc accès à l’historique complet des examens de son patient pour établir plus facilement un diagnostic et éviter de répéter des examens inutilement.
La fonctionnalité « phare » de la plateforme est le visualisateur d’images médicales qui est simple et extrêmement rapide (streaming) pour des examens comprenant des grands nombres d’images. Accessible aussi bien pour les médecins traitants que pour les spécialistes.
Les professionnels disposent aussi d’une version « pro » qui permet de rassembler sur une seule liste l’ensemble des patients affiliés. Nous proposons également un service de rapatriement des examens aux centres médicaux et aux soignants : avec l’accord du patient ils peuvent nous mandater pour récupérer et centraliser l’ensemble des examens antérieurs.

Comment l’intelligence artificielle est-elle intégrée dans vos services ?
L’IA est utilisée comme un outil au service de la lisibilité et de la pédagogie. Par exemple, nous avons développé un module de traduction multilingues pour traduire tous les rapports d’examens en langage simple et compréhensible par le patient qui explique les termes médicaux et résume les conclusions du rapport d’examen. Cette fonctionnalité permet d’identifier, de classer et de transcrire en langage compréhensible l’ensemble des document du dossier médical (rapport de consultation, résultat de laboratoire, ordonnances etc..) C’est essentiel pour redonner de l’autonomie aux patients et les inclure pleinement dans leur parcours de soins.
Nous avons aussi rajouté à notre visualisateur d’images un module interactif d’identification des organes présents dans une image, qui permet d’afficher les noms des organes. Ce n’est pas un outil de diagnostic, mais un support intuitif et ludique pour rendre les résultats plus clairs et plus accessibles aux patients.
Pourquoi est-il crucial de conserver ses résultats médicaux sur le long terme ?
Parce que la médecine repose de plus en plus sur l’historique et la prévention. Les maladies chroniques ou les suivis post-cancer nécessitent une vision globale et continue. Avoir accès à l’intégralité des examens, parfois depuis l’enfance, change tout : cela influence directement les décisions thérapeutiques et améliore le suivi et la prévention de récidives ou de complications.
Quelle est la valeur de cette solution pour les médecins et les réseaux de soins ?
Au-delà des patients, Agora Care répond également aux besoins des chirurgiens, oncologues et orthopédistes, qui manipulent chaque jour des centaines d’images. La plateforme permet aux médecins de gagner un temps précieux, de réduire les erreurs de diagnostic et d’améliorer la qualité des soins. Agora Care facilite aussi la vie des professionnels en mettant à leur disposition un espace de stockage « virtuel » dédié pour toutes les données de leur cohorte de patients. Grâce à son expertise, Agora Care vient combler un vide technique majeur en apportant aux solutions existantes la « brique » permettant l’agrégation des images dans les dossiers numériques des patients, tâche difficile à implémenter. « Notre ambition est de devenir un maillon essentiel des réseaux de soins, en nouant des partenariats stratégiques avec hôpitaux ou les éditeurs de solutions numériques. » souligne Osman Ratib.
Plus d’informations sur www.agoracare.ch

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