Quinzaine Photographique Nantaise 2010

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QPN 2010 è 14 édition

Nature humaine > Opus 2 « Je »

Quinzaine Photographique Nantaise | 4, rue Paul Ramadier | Appt. 02 | 44200 Nantes N° SIRET : 48856371900019 | T. 02 40 20 32 20 _ 06 98 85 02 12 | courriel : herve.marchand1@gmail.com


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NATURE HUMAINE opus 2 «JE»

La QPN s’est proposé d’explorer le vaste thème de la nature humaine et de le décliner en deux volets, la 13ème édition s’est ainsi concentrée sur le «Nous», la prochaine QPN resserrera le propos et se tournera vers l’individu, le «Je». L’idée d’organisation / désorganisation reste au coeur de nos réflexions et va à nouveau guider nos choix afin de contingenter notre approche du sujet en lui donnant un périmètre «raisonnable».

Pour mémoire voici d’abord les textes se rapportant au «Nous», éléments d’appui pour définir le sujet de la prochaine édition.


Nature humaine, opus 1 «Nous» Il est des sujets qui n’en sont pas ! Des sujets si accueillants que le monde entier y entre sans peine ! Parler de la nature humaine, c’est parler de soi, de nous, de tout ... Alors pour ne pas parler de tout ... et de rien, nous avons choisi de porter nos regards sur l’une de nos qualités puisque, c’est entendu, le sujet, c’est nous. Nous sommes des êtres organisés. Pour toute chose une logique existe, un ordre préside ; mais rien ne dure et l’équilibre se délite, l’harmonie va au désordre. C’est dans l’ordre des choses ! Et les choses rentrent toujours dans l’ordre ! Cercle vicieux, cercle vertueux tout à la fois ... > édito du catalogue 2009

Nature humaine, opus 1 «Nous» Cette 13 ème édition de la Quinzaine Photographique Nantaise se propose d’explorer le thème «Nature humaine» ; le sujet va être décliné en deux opus : «Nous» en 2009, «Je» en 2010. La nature est cet état premier, brut, vierge de toute volonté raisonnée. Puis, il y a l’être humain, animal social à la volonté réfléchie, qui s’organise ... Et pense. Il se détache de la nature, ou, plus modestement, s’en distingue. C’est cette capacité de l’être humain à s’organiser mais aussi, a contrario, à tendre vers la désorganisation qui a guidé nos choix. Comment les photographes abordent-ils la question ? Quelles réponses donnent leurs images ? Le couple, la famille, les amis, l’univers du travail, de l’école, le monde de la politique... Scènes rurales, question de l’habitat, des origines... Un vaste champ d’investigation et autant de propositions documentant un monde qui s’organise, trouve ses harmonies et ses désordres. > édito brochure 2009


NATURE HUMAINE, opus 2 « Je »

1/ Je , l’individu : l’élément de base su système social. Par analogie avec la matière : l’atome est un élément lui même composé et apte à s’assembler, à se recombiner, à connaître des désordres. 2/ L’idée d’organisation étudiée dans l’opus 1 et particulièrement stigmatisée à travers l’approche sociologique trouve son pendant dans le champ de la psychologie. Regarder l’individu, c’est chercher à savoir comment il évolue, construit sa vie, crée son histoire, hiérarchise ses désirs, ses besoins, comment il est à chaque instant en situation de faire des choix. 3/ Choix = différence = curiosité L’individu se différencie toujours au sein d’un groupe, il existe une identité commune mais celle ci est avant tout la somme de ressemblances fortes et de dissemblances nombreuses mais moins significatives. La pluralité génère le désire de connaître, la curiosité de l’autre. 4/ Quelles déclinaisons photographiques peuvent être données qui illustrent cette ambivalence ? Scruter le «Je» en éludant le «Nous» est t’il possible ? Non, sûrement ! Pour ce deuxième volet il va donc falloir nous inscrire dans une continuité de la réflexion mais veiller à ce que l’évolution de «nous» à «je» soit lisible. Le groupe ne doit plus être le centre de gravité du propos exposé, la balance doit objectivement pencher du côté de la «personne». Le groupe est présent, mais il devient un cadre, un contexte, un décor, un contenant ... 5/ Ne pas se limiter aux pratiques du portrait et de l’autoportrait. 6/ Projet d’exposition thématique à L’atelier, emprunt aux collections publiques. Esthétique de l’identité dans les pratiques artistiques. 7/ Pistes : La question de l’habitat peut être de nouveau étudiée, la photo d’identité, l’utilisation de la photo par la justice et la police, la question de la filiation, des origines, de la disparition, des sentiments (ceux que la photo peut exprimer), le sentiment et/ou le besoin d’appartenance, le rejet des structures, de l’autorité, de la famille, des modèles (tel la famille, la modernité dans ses manifestations matérielles ... ).


Axes de recherches L’identité en photographie

Pratiques fonctionnelles (identité judiciaire, fichage, Photomaton, trombinoscope, diffusion sur les «réseaux sociaux» d’Internet... Utilisations détournées, réappropriation des codes et des outils de la photographie d’identité. Utilisation par les photographes de l’esthétique du portrait d’identité (neutralité du point de vue, dépouillement du fond, capacité descriptive). Quel est dès lors la valeur ajoutée de cette photographie ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Bertillon http://fr.wikipedia.org/wiki/Photomaton http://fr.wikipedia.org/wiki/Photo_d%27identit%C3%A9

L’autre «je» Le moi déporté, moi à travers l’autre, le dédoublement de la personnalité, le mimétisme, la filiation, l’alter ego ... Je et nous Le lien avec le groupe, la séduction, l’appartenance, le sentiment de communauté...


l’atelier • Présumés Coupables La Fnac présente «Présumés Coupables», une série d’expositions consacrée aux recherches de Raynal Pellicer sur la photographie anthropométrique. Un panorama de plus de 100 ans de photographie judiciaire, de ses prémices lors de la Commune de Paris en 1871 à nos jours, en passant par toutes les grandes affaires judiciaires du XXè siècle: Casque d’Or et les Apaches à Paris, Al Capone et la prohibition, Henri Lafont et la Gestapo française... «L’Amérique du maccarthysme aux années 1970»: les époux Rosenberg, les «Civil Rights Movements» (Martin Luther King, Rosa Parks), l’assassinat de Kennedy (Lee Harvey Oswald, Jack Ruby), les contestataires (Lenny Bruce, les Weathermen...)

http://www.fnaclive.com/galeries/pro/lamerique-du-maccarthysme-aux-annees-1970


• Juan Pablo Echeverri Bogota, colombie Moniteur TV / diaporama / son éventuel (déclics appareils comme sur vidéo en ligne). Série d’autoportraits pris chaque jour dans un photomaton.

Juan Pablo Echeverri, an artist from Bogota, Colombia, undertook a three-month residency at Site, during which he developed new work including a video diary and a series of self-portraits taken every day in a photobooth. Echeverri’s work plays with issues of identity and gender, contrasting mundane daily activities with the dream of starring in his own pop video.

http://www.sitegallery.org/exhibitions/view.php?id=114


• Mathieu Grac France Série en cours de réalisation.

http://www.mathieugrac.com/


• Identité Exposition thématique, collections publiques (FNAC, FRAC ...) Pratiques artistiques du portrait reprenant les codes de la photo d’identité. Comment le portrait devient «artistique» ?

Charles Fréger

Philippe Bazin

Edouard Levé

Continuum, rupture, mise à distance du sujet ?

Lawick & Muller

Galina Moskaleva

Koos Breukel

Yoshinori Nomura


• Mireille Loup France Vidéos présentées sur plusieurs moniteur TV (avec casques) > pourrait aussi être présenté à L’ATELIER (selon place)

> les vidéos de Mireille Loup


• Justine Pluvinage Lille, France Le Dernier mot 29’40 - 2009 Espace vidéo : projection vidéo, son

http://justinepluvinage.com/ • Exposition de livres Vitrines, bibliographie La photographie d’identité, le portrait dans la photographie amateur, les pratiques artistiques se positionnant dans cette logique.

le grand t • PRIX QPN 2010 France ?

?


le lieu unique • Kevin Romaniuk Canada > tirages affiches

http://www.kevinromaniuk.com/


• Jen Davis USA

http://jendavisphoto.com/index.php


• Diane Ducruet France > tirages + projection Plusieurs séries (sorte de rétrospective)

> Infans / projection (1 min par image)

> Site de Diane Ducruet


• Moïra Ricci Italie 20.12.53 – 10.08.04 Prix Découverte ARLES 2009 Moira Ricci, présentée par Giovanna Calvenzi : «Le projet de Moira Ricci a commencé il y a cinq ans, à la mort de sa mère. Douleur, remords, nostalgie, besoin de se souvenir et de revivre sont au fondement d’une opération qui cherche sa place dans la création. Moira Ricci entreprend un voyage à rebours dans le temps, dans une mémoire qui n’est pas la sienne, avec l’intention affichée de renouer, par cette opération artistique, un lien, de construire un impossible passé commun». © Moira Ricci

Sur le web : Moïra Ricci


• Lionel Pralus France Paysages Familiers série de 15 photographies avec textes sérigraphiés, 2007-2008.

Mon projet Paysages Familiers se constitue de 15 images mêlant photographies et textes. Les tirages d’exposition font 122 x 90cm. Dans les textes - phrases très courtes dépouillées de toute fioritures narratives - j’évoque des souvenirs liés à ma famille très proche (parents, sœur). Les mots sont durs, les situations aussi, je mets le spectateur dans une situation de malaise. Telle est la base de départ : le souvenir familial douloureux. Je m’en mets le plus à distance possible, par la sobriété des textes, ne cherchant pas à imposer ma personne, mais les situations en elles-mêmes. Les photographies présentent des paysages génériques de campagne ou de la périphérie de villes françaises. Les vues sont sans attraits, mornes, nous les avons tous vu un jour ou l’autre. J’ai recherché une unité d’écriture entre les textes et la photographie, une même sobriété, simplicité, un aspect brut et sensible à la fois. Je laisse le champ libre au spectateur pour s’imprégner de cette histoire, qui, inévitablement fini par faire écho à la sienne ou pour le moins lui évoque des choses déjà entendues ou vues. Ces paysages familiaux lui sont familiers, ce territoire dans lequel ils se situent aussi.

L’aspect technique du projet accentue ce travail de mémoire. Les textes ne sont au premier abord pas visibles, ce n’est que lorsque la surface du papier reflète une lumière qu’ils apparaissent. L’image devient image d’un souvenir, s’efface pour devenir le lieu d’un souvenir. Bien qu’on ne puisse pas trouver de liens directs entre images et textes, les paysages conservent néanmoins la trace des mots, même lorsqu’ils ont disparu.

> Site de Lionel Pralus


le temple du goรปt โ ข Eric Poitevin France

h: 120 x L: 250 cm

> Sur Eric Poitevin


• Hommage à Paulette sur la partie mezzanine

>>photos extraites du petit carnet. une mosaĂŻque de 9 images (les points verts par ex;)


projection Kelli Connel USA

These images were created from scanning and manipulating two or more negatives in Adobe Photoshop. Using the computer as a tool to create a “believable” situation is not that different from accepting any photograph as an object of truth, or by creating a story about two people seen laughing, making-out, or quarreling in a restaurant. These photographs reconstruct the private relationships that I have experienced personally, witnessed in public, or watched on television. The events portrayed in these photographs look believable, yet have never occurred. By digitally creating a photograph that is a composite of multiple negatives of the same model in one setting, the self is exposed as not a solidified being in reality, but as a representation of social and interior investigations that happen within the mind. This work represents an autobiographical questioning of sexuality and gender roles that shape the identity of the self in intimate relationships. Polarities of identity such as the masculine and feminine psyche, the irrational and rational self, the exterior and interior self, the motivated and resigned self are portrayed. By combining multiple photographic negatives of the same model in each image, the dualities of the self are defined by body language and clothing worn. This work is an honest representation of the duality or multiplicity of the self in regards to decisions about intimate relationships, family, belief systems and lifestyle options.

Stephen Waddell USA

The importance of these images lies in the representation of interior dilemmas portrayed as an external object - a photograph. Through these images the audience is presented with “constructed realities”. I am interested in not only what the subject matter says about myself, but also what the viewers response to these images says about their own identities and social constructs. - Kelli Connell

Son site

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Dita Pepe TchĂŠquie Le genre : autoportraits mimĂŠtiques ... Son site du web

Maya De forest ? I love here now Son site du web (voir dans books)


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