ETUDE D’IMPACT
EAUX PLUVIALES
Pour un certain nombre de stations de mesures, Météo France réalise une analyse statistique des pluies permettant de définir les paramètres de Montana.
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0.40 pour la terre végétale sur dalle,
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0.20 pour de la pleine terre.
Les méthodes classiques de calcul des débits de pointe et des volumes à retenir reposent sur ces paramètres qui permettent d’y intégrer les caractéristiques des pluies, en particulier la durée et la fréquence (ou période de retour).
d. Définition des différentes surfaces d’un projet
Les calculs utilisent les coefficients de Montana à la station d’Orly (91) présentés dans le tableau ci-dessous. Il s’agit de couples de valeurs calculés pour des périodes de retour de pluie de 5 à 100 ans et estimés à l’aide de relevés statistiques de hauteurs de précipitations mesurées sur une durée de 40 ans.
La superficie totale d’un projet (S) correspond à la surface maximale exploitée par le projet et sa phase de construction. Cette surface peut avoir plusieurs usages :
Ces coefficients (a et b) sont valables pour des pluies de durée de 6 minutes à 6 heures et donnent une relation entre l’intensité de pluie et la durée de la pluie pour une période de retour de pluie donnée : i(t) = a x t-b
Surface occupée temporairement en phase chantier et restituée à l’identique à la fin des travaux.L’état initial est réalisé sur la totalité de l’emprise chantier.
Avec :
i(t) : l’intensité de pluie en mm/h t : la durée de la pluie en minutes a et b : les coefficients de Montana Durée de retour
Paramètre a
Paramètre b
5 ans
328
0.659
10 ans
379
0.650
20 ans
419
0.639
30 ans
439
0.633
50 ans
463
0.624
100 ans
492
0.613
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Surface occupée par le projet en phase exploitation, à la fin des travaux,
L’état final ne prend en compte que la surface des ouvrages de la SGP. Le complément par rapport à l’état initial est constitué d’espaces publics occupés temporairement et restitués dans les mêmes caractéristiques. Ces espaces publics sont très majoritairement des voiries, quelques espaces verts éta t concernés. La surface active (Sa) représente la surface produisant véritablement des ruissellements pluviaux. Elle est le produit de la surface totale d’un projet (S) par le coefficient de ruissellement (Cr). La surface globale a été prise en compte dans les calculs pour caractériser l’état initial. Cette même surface a été prise en compte pour caractériser la phase chantier. Le calcul de la surface active en phase chantier a été établi sur la situation de chantier la plus pénalisante en termes d’imperméabilisation. En phase d’exploitation, les surfaces occupées temporairement et restituées à l’identique sont distinguées des surfaces occupées par les ouvrages de la Ligne 15 sud.
La pluie de projet est déterminée indirectement à partir de ces paramètres en fonction de la méthode utilisée. Chacune des méthodes exposées ci-dessous contient des hypothèses sur la durée de la pluie et la forme de l’hydrogramme. c. Caractérisation de l’occupation du sol : Les débits de pluie ruisselés sur les parcelles concernées par le projet de ligne de métro dépendent des quantités de pluie précipitées pour une pluie décennale, des caractéristiques topographiques du site considéré et de l’occupation du sol, caractérisée par un coefficient de ruissellement. Le coefficient de ruissellement prend des valeurs différentes selon le type de sol et la configuration du terrain (pente, géologie), et représente un pourcentage d’imperméabilisation : une valeur de 1 représente 100% d’imperméabilisation, donc toute l’eau est ruisselée ; une valeur de 0 représente 0% d’imperméabilisation, donc toute l’eau est infiltrée. De manière générale (source CG 92), il est considéré qu’il est égal à :
139
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0.95 pour les toitures,
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0.95 pour les voiries, allées et parking,
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0.70 pour toiture terrasse gravillonnée,
Réseau de Transport Public du Grand Paris / Ligne 15 Sud (rouge)
Pièce B3 : « Analyse des impacts et présentation des mesures associées »