Annexe compte rendu de la réunion de gonesse

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pourrait réaliser cette correspondance. Pascal BEAUMARD : Merci. Monsieur, qui est chef d’entreprise, a posé la question : quid de l’emploi dans le Val-d’Oise ? Il opposait la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise. Philippe YVIN : Vous évoquiez l’article du quotidien « Le Monde » de cet après-midi où il y a cette carte qui est assez explicite. Vous verrez que le Val-d’Oise est tout à fait concerné par des impacts non négligeables en termes d’emploi, mais peut-être moins directement que la Seine-Saint-Denis qui sera traversée par deux lignes. Les études montrent bien que dans une métropole, avoir accès plus facilement à la formation, à l’emploi, à la culture et aux loisirs, grâce à la mobilité, et notamment pour les jeunes, est aussi un encouragement. Cela répond aussi à la question de M. Loup, les gens se déplacent, on n’a pas toujours un emploi à quelques centaines de mètres de son lieu d’habitation. Dans une métropole, il est nécessaire de bouger pour accéder à l’emploi. L’important est de pouvoir le faire dans de bonnes conditions, et le Grand Paris Express répond à ces impératifs. Pascal BEAUMARD : Merci. Nous passons à une troisième série de questions. Jean-Marie BATTI, retraité MNUE 93, Tremblay-en-France : Je suis retraité de la Poste, ancien syndicaliste sur la plate-forme de Roissy. J’ai entendu l’affirmation de M. Yvin sur la volonté d’investir pour améliorer l’accès des salariés à leur outil de travail. Mais, entre ce que l’on peut affirmer et la réalité… Il y a 20 ans il fallait 20 minutes pour relier la gare du Vert Galant à Châtelet et maintenant 40 minutes, tout simplement car on a transformé le RER en métro. Donc, il y a un vrai problème. Par ailleurs, vous parlez d’amélioration de l’accès à la plateforme. Quels horaires de fonctionnement seront prévus ? Y aura-t-il une plage horaire plus importante ? On travaille sur le maillage, mais de nombreux salariés travaillent en horaires décalés. Il est donc plus facile de venir en voiture, car on n’arrive pas à avoir les transports que l’on veut. D’autre part, j’ai entendu au Sénat ce matin, puisque j’y étais, que M. Le Foll a confirmé le CDG Express. Donc quelles conséquences immédiates y aura-t-il sur la ligne 17 ? On sait que 15 % des gens, selon les études faites, se décaleraient sur la ligne 17, s’il n’y avait pas CDG express. A un moment donné, se pose une question de rentabilité du projet. Dernier point, j’ai lu avec attention l’avis de l’Autorité environnementale sur le Code de l’environnement, sur les conditions dans lesquelles seront retirées les terres, etc. Avez-vous des éléments là-dessus ? Je suppose que l’Autorité environnementale est quelque chose de sérieux. Pour ceux qui veulent vérifier, cela se trouve facilement sur Internet, le contenu est effrayant. Pascal BEAUMARD : Votre question porte-t-elle sur les conditions d’acquisition foncière ? Jean-Marie BATTI : Non, les conditions dans lesquelles seront faits les travaux, y compris la façon de déblayer les tunnels. Que met-on en place comme processus tenant compte de l’environnement actuel, et non comme on faisait il y a 20 ans ? Karim OUCHIKH, Conseil municipal de Gonesse, conseiller régional Ile-de-France : Ma question concernera la destination des terrains qui vont être acquis pour réaliser 19 Grand Paris Express - ligne 17 Nord – Enquête publique – Le 10 mai 2016 à Gonesse


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