Newsletter n°8 - novembre 2012

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Newsletter n °8 NOVEMBRE 2012

I N D I S P E N S A B L E

STAGE, UNIVERSITÉ, QUE CHOISIR ?

LE NOUVEAU MASTER EN ALTERNANCE L’ANNÉE ALBERT CAMUS

Ç , A LA 3

G S U O V A

! E AGN


En Bref

Echos Sciences Po

Le Monde selon Fottorino

Le 11 septembre, l’ancien directeur du Monde Éric Fottorino a animé la première conférence de l’année dans le cadre des Master Classes réservées aux 5A. Il a répondu avec talent et souvent ironie, par la négative, à la question « l’information peut-elle se passer de journalistes ? ». Pour lui, même si techniquement l’information peut être émise par n’importe quel citoyen, grâce notamment à l’utilisation des réseaux sociaux, la véritable information de qualité demeure l’apanage des professionnels. À eux toutefois d’utiliser à bon escient ces nouveaux outils afin d’appréhender la réalité dans sa complexité. Reprenant les mots de Camus, Éric Fottorino a qualifié les journalistes d’« historiens de l’instant ». Leur mission principale est désormais de regagner la confiance de leurs lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, en préservant leur indépendance. Un défi majeur pour les nouvelles générations de journalistes.

Nouvelle année, nouvelles couleurs

Les bâtiments du 25, rue Gaston de Saporta ont été repeints pendant l’été et dupliquent élégamment les couleurs de la charte graphique de l’établissement. Fini le jaune et le vert, Sciences Po arbore désormais les couleurs grise, blanche et rouge qui typent l’Institut Aixois. Le changement, c’est maintenant.

On soigne les futurs chefs de pôle La gestion d’un pôle hospitalier requiert des connaissances multiples, de la gestion financière au système d’information en passant par les ressources humaines. Ces nouveaux enjeux ont été mis en évidence par le Centre National de l’Expertise Hospitalière, et Sciences Po Aix a été choisi pour délivrer une formation prenant la forme d’un certificat supérieur. L’objectif est de préparer les médecins aux techniques de management. Des intervenants de la faculté de médecine de Marseille sont associés à des enseignants de l’IEP. Un bel exemple de l’adaptabilité de l’Institut et de son équipe pédagogique.

Aux urnes, citoyens de l’IEP

Les 14 et 15 novembre 2012, venez élire les représentants au Conseil d’Administration de l’IEP ! Pour plus d’infos sur les modalités de l’élection, rendez-vous sur l’intranet, rubrique « vie pratique », puis « formulaires ». 2

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La « HR School » fait école

Un nouveau certificat supérieur a vu le jour. Intitulé « Management des Ressources Humaines », il a pour objectif de former et préparer les responsables des Ressources Humaines aux grandes mutations des relations sociales au sein des entreprises. Dirigée par Samuel Dewitte, la formation s’étend sur un an, à raison de deux jours par mois, et fait appel à des intervenants extérieurs spécialisés dans les questions de management interculturel ou encore de gestion des conflits. Des modules variés recouvrent l’ensemble des problématiques apparues avec la mondialisation.

La grande école du sud a désormais sa Fan Page sur Facebook ! Découvrez-la et cliquez sur « J’aime » pour suivre les actualités au fil des semaines ! http://www.facebook.com/SciencesPo.Aix Laure Bailly


C’est nouveau

Aix on Air

On en parlait, ils l'ont fait ! Le studio radio de l'Institut a ouvert ses portes dès la rentrée pour permettre aux étudiants d'y enregistrer leurs émissions et d'y réaliser leurs interviews. Mais aussi d'offrir un outil pédagogique reproduisant les conditions du réel. Situé à proximité de la salle multimédia, le studio a été aménagé et doté d’un matériel professionnel de qualité. La décoration a elle été confiée aux tutrices du service communication, Christelle Dao et Amandine Pagnon. Désormais équipés comme des pros, les étudiants pourront s’exercer au métier exigeant de journaliste-radio dans des conditions idéales. Parmi les privilégiés on compte le président de l’association Sciences Po Hertz, ainsi que son vice-président, mais aussi les tutrices Christelle et Amandine. Aidées de 4A et autres volontaires, les tutrices ont pour mission d’interviewer chaque intervenant extérieur de passage à l’IEP. C’est ainsi qu’elles ont pu recueillir les témoignages d’Éric Fottorino, de Pierre Assouline et de Marine Le Pen avant leurs interventions respectives. En parallèle, ces futures journalistes préparent et animent deux émissions par semaine sur les thèmes « Actualité et Politique » ou encore « Culture, Sports et Loisirs». Les enseignants aussi bien que les étudiants sont ici invités à partager leur expérience et leur opinion sur tel ou tel sujet. La première émission enregistrée le 18 octobre dernier est d’ailleurs disponible en podcast sur leur nouveau site internet www.cdans-aix.fr. Bref, c’est un véritable outil de communication que Sciences Po met à notre disposition, et à n’en pas douter une excellente opportunité pour les animateurs radios de demain de se faire la main. Enfin, l’outil sera utilisé par les élus dans le cadre de leur formation continue. Sciences Po Aix ou la maison de la radio. Laure Bailly

« L’Espace Pro » pour s’accrocher au futur A partir de cet automne, le service Pilotage, créé il y a trois ans au sein de l’IEP, devient l’Espace Pro. L’ensemble du « Parcours Réussite » se trouvera désormais représenté au sein d’une seule et même entité, apportant un fil conducteur de la première à la cinquième année pour assurer la réussite de l’insertion professionnelle des étudiants. Ce tout nouvel Espace Pro se divise en deux branches. Le service Pilotage propose aux étudiants des événements tout au long de leur cursus en fonction de leur année d’études. Les premières et deuxièmes années seront sensibilisées à leur projet professionnel et à la mobilité au cours de deux conférences dans l’année. Les quatrièmes et cinquièmes années se verront proposer deux ateliers de travail sur leur projet professionnel et sur les techniques de recherche d’emploi. En novembre aura lieu le forum « De l’Amphi à la Vie Active », où les étudiants pourront rencontrer les acteurs économiques et de potentiels employeurs, découvrir des métiers et des secteurs d’activité et s’essayer à l’exercice de l’entretien d’embauche. Le mois de janvier sera consacré au « Forum des masters » pour permettre d’appréhender l’offre de Sciences Po Aix et de rencontrer les responsables des différents masters. D’autres événements seront organisés, à l’image du « Forum des carrières » qui donne l’occasion de rencontrer des anciens élèves qui viennent partager leurs expériences lors de tables rondes thématiques, et les « Conférences métiers » qui permettent de découvrir un environnement économique nouveau ou méconnu et de dialoguer avec des professionnels. Le bureau des stages est par ailleurs intégré à l’Espace Pro pour mieux inclure la mobilité et les stages de troisième et cinquième années dans la professionnalisation des étudiants. Le rapprochement des deux services permettra un travail plus concerté sur l’offre de stages en entreprise et doit surtout assurer un meilleur suivi des stages au cours de la troisième année, pour que celle-ci soit une véritable valeur ajoutée au projet professionnel de l’étudiant. L’Espace Pro travaille enfin en relation avec des entreprises et des partenaires régionaux à travers des événements tels que les Petits Déjeuners Economiques, leur présence au forum « De l’Amphi à la Vie Active » et le soutien de projets associatifs étudiants. L’Espace Pro encouragera les stages d’été conventionnés et l’engagement associatif, toujours dans l’optique de favoriser l’insertion professionnelle. Parce qu’il y a une vie après Sciences Po. Coralie Mensa 3

Des étudiants travaillent en salle Multimédia


Zoom Les villes les plus prisées par les étudiants de Sciences Po Aix en 2012-13 : New York (13 aixpats) Sydney (7 aixpats) Londres (7 aixpats) Shanghai (7 aixpats) Buenos Aires (6 aixpats)

Top 5

La troisième année à Sciences Po Aix est un moment rare dans une vie étudiante. Tous ceux qui la préparent y font allusion avec une peur mêlée d’excitation, l’esprit tiraillé entre l’Europe et l’Océanie, le stage et l’université. Mais tous en reviennent grandis, et évoquent avec une douce nostalgie des souvenirs inoubliables. Pour son numéro de rentrée, Sciences Po Aix Infos fait le point sur une année pas comme les autres.

Clara Giruzzi, Aixpat’ à l’université de Vancouver (Canada) Les premières impressions

La première chose à laquelle j’ai pensé en arrivant à Vancouver ? ‘OMG… je suis à l’autre bout du monde’. Je n’avais jamais été aussi loin de France. En fait, à part le Maroc, je n’avais jamais quitté l’Europe. Et je n’avais jamais non plus habité dans une si grande ville. Mais il m’a suffi de quelques jours pour me rendre compte que tout est concentré sur une très petite portion de la ville. J’ai aussi été très impressionnée par l’espace, la largeur des rues, et la nature qui entoure Vancouver de toutes parts. La mer, les grandes montagnes, les parcs jusqu’au cœur du centre-ville. Les plages sont magnifiques, je me suis même baignée même si l’océan est très froid, et les quartiers de la ville sont aussi différents qu’intéressants.

La préparation

Faire ma valise pour 10 mois dans un pays au climat si différent d’Aix-en-Provence n’a pas été facile, mais à vrai dire, je ne me suis pas vraiment pris la tête. J’ai pris mes plus gros pulls, tout ce que j’avais contre la pluie et quelques affaires de ski. J’ai économisé pour voyager un maximum (un petit road trip aux USA se profile en juin). Psychologiquement, j’ai eu une petite poussée de stress quelques jours avant de partir, mais à part ça, j’y suis vraiment allée sans me prendre la tête, sans trop réfléchir. Je vis mon expérience au jour le jour, et pour l’instant tout se passe pour le mieux ! 4

Les bons plans :

Je conseille fortement d’aller à English Bay et Kitsilano, les plus belles plages de Vancouver à mes yeux, mais aussi au magnifique Stanley Park. Il faut aussi faire de la randonnée dans les montagnes pour profiter des paysages, même pour ceux qui n’aiment pas la marche. Le vieux quartier de Gastown pour les bars et Granvill Island pour les boîtes. Enfin, pour les sportifs : le pass de ski pour toute la saison est à 230$ au Mont Seymour. On ne m’en a dit que du bien !


Stage ou université : la marche à suivre

Que vous souhaitiez partir en stage ou en université, les dossiers de demande de mobilité sont à télécharger sur l’intranet et à rendre : - Avant le 5 novembre pour une demande de stage - Le 16 novembre pour les universités aux Etats-Unis, Canada, Australie, Japon, Océanie - Avant le 7 janvier pour les universités ERASMUS et autres pays (Voir détail des documents à fournir sur l’intranet)

Après acceptation de votre dossier de demande de mobilité : Stage : - Avant la fin de l’année 2012 : sélectionner les entreprises susceptibles d’offrir des stages dans les domaines et les pays qui vous intéressent. N’hésitez pas à vous rendre au Bureau des stages pour consulter la documentation mise à disposition ou vous entretenir avec les responsables. - A partir de janvier 2013 : peaufiner les candidatures, CV et lettres de motivations, avec l’aide de vos professeurs de langues. - Dès février/mars, vous pouvez commencer à envoyer vos candidatures aux entreprises. Rappelez-vous que votre stage commencera le plus souvent en septembre, ou au plus tôt en fin d’été : il est inutile d’envoyer ses candidatures trop tôt. - Dès que vous recevez une réponse positive, tenez-vous prêt à passer des entretiens téléphoniques ou Skype dans la langue de votre stage. Ils nécessitent une préparation rigoureuse. Tenez-vous au courant des codes et des usages du pays dans lequel vous postulez. - Lorsque votre employeur vous donne le feu vert, rendezvous au Bureau des stages pour faire valider votre stage et enclencher les procédures administratives (établir le profil de poste, puis la convention de stage). - Vous pourrez ensuite commencer les procédures de visa, à ne pas négliger. Elles sont longues, coûteuses, et fastidieuses.

Université : - Avant le 16 novembre, ou le 7 janvier (selon les universités demandées) : établir la liste de vos choix d’universités. N’hésitez pas à vous rendre au Département des Relations Internationales pour consulter la documentation, et sur les sites des universités partenaires pour y consulter les programmes. - Des entretiens de sélections pourront avoir lieu en cas de candidatures multiples pour la même université. Avant le 12 novembre, tenez-vous prêt à passer un entretien, dans la langue de l’établissement d’accueil, et à argumenter votre choix et sa cohérence avec votre projet. - Après acceptation, vous aurez à monter un dossier pour l’université d’accueil. Le Département des RI vous aidera dans cette tâche, qui peut nécessiter des lettres de motivations et de recommandation.

Nicolas Manicom-Ramsamy, Aixpat’ en stage à Rabat (Maroc) Les premières impressions

La première fois que je suis arrivé à Rabat, je dois avouer que j’ai été déçu. C’est une ville administrative, très européenne, les gens sont froids. Ensuite, j’ai compris que j’avais été stupide de penser que j’y trouverais une ville comme Marrakech (que j’avais déjà vue) où il y a une vraie mise en scène touristique. Ici, les gens vivent comme dans n’importe quelle grande ville ; ils travaillent dans des bureaux, sortent le midi pour manger, profitent des soirées pour faire les magasins avant leur fermeture puis se retrouvent au restaurant. Finalement c’est une ville où il fait bon vivre ; c’est sain, calme et sûr. Les Rabatis sont secs juste en apparence ; si on fait l’effort de nouer le dialogue, ils se livrent dans la plus grande sincérité.

La préparation

Venir un an au Maroc n’est pas contraignant en termes de démarches administratives. On entre avec son passeport européen puis on dispose de trois mois pour se rendre à un poste de police et faire prolonger le permis de séjour. On peut même attendre la fin des trois mois pour aller passer un weekend dans les enclaves espagnoles et ainsi profiter d’un nouveau tampon au retour. J’ai rapidement trouvé un appartement. Les concierges d’immeuble sont les meilleurs agents immobiliers.

Les bons plans :

Rabat, une fois qu’on y ôte l’Agdal, le quartier administratif, et Hay Riyad, le quartier résidentiel chic, est assez petite. Elle a d’intéressant sa Qasbah, ses murailles (Rabat vient de « al-Ribat », « la fortifiée ») ses plages alentours, ses quelques musées, la tour Hassan II et quelques mosquées remarquables. Néanmoins elle offre un énorme avantage : celui d’être à mi-chemin entre les autres grandes villes que sont Casablanca, Fès et Meknès. La semaine, on peut profiter de tout le confort qu’offre une ville comme Rabat et le weekend, on peut partir visiter une bonne partie du Maroc sans souffrir de longues heures de train. 5

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Zoom Hadrien Markabi, Aixpat’ à l’université de Shanghai (Chine) Les premières impressions

Je suis parti à Shanghai dans l’optique de découvrir l’Asie, un continent que je ne connaissais pas du tout ! J’ai donc essayé d’avoir le moins d’aprioris possible et d’oublier tout ce que j’ai pu entendre sur le pays et ses habitants avant. Alors, oui les Chinois sont nombreux ! Mais non, il n’y a pas de nems. Et oui, les Chinois ne respectent pas toujours les files d’attente mais à l’échelle d’un pays de plus 1.3 milliards d’habitants, ça parait légitime de ne pas vouloir attendre les autres non ? En habitant dans une ville de 23 millions d’habitants je savais que le calme provençal de la place de la mairie et ses cafés allait peut-être parfois me manquer. Mais nombreux n’est pas pour autant étouffant, les Chinois sont calmes et respectueux. Je ne me suis jamais senti oppressé par la foule, j’ai plutôt l’impression que la ville n’est jamais éteinte et que son flot humain est constant. A n’importe quelle heure, il m’a encore été impossible de me retrouver seul dans une rue. Je ne parlais pas un mot de mandarin avant d’arriver et bien que j’aie parfois l’impression d’être en plein milieu d’un film, ce n’est absolument pas un problème. Les panneaux dans la rue sont anglais et il est toujours possible de trouver quelqu’un qui parle anglais ou au moins le comprend. La 3A n’est pas la 3A si l’on ne se perd pas au moins un peu.

La préparation

J’ai essayé de me projeter le moins possible pour arriver là-bas avec le moins d’aprioris ou de représentations. Ma seule préparation a donc en fait été d’acheter un guide du routard, avoir assez d’argent en liquide pour les premiers jours d’installation et de retenir quelques mots de mandarin! Je pense que tout ce qu’on peut imaginer avant de partir n’arrivera pas à égaler les premières impressions, la 3A commence vraiment dans l’avion, pas avant.

Les bons plans :

Shanghai est une ville cosmopolite. La vie ici est relativement peu chère. Plus on fréquente des lieux connus par les expats, plus le prix augmente. Si la ville regorge de bars et de boîtes, les claustrophobes peuvent toujours passer la soirée sur un toit à 40 étages au-dessus du sol loué pour l’occasion. Tout semble possible ici et l’expression ‘tout s’achète’ prend réellement son sens. La multitude de musées permet tant de découvrir les arts traditionnels chinois que l’histoire de l’urbanisme de la ville. On peut aussi passer des journées entières à marcher dans la concession française à l’ombre des platanes ou découvrir l’art contemporain chinois exposé dans de nombreuses galeries. Qu’on soit du matin ou du soir, Shanghai regorge de bien trop de choses pour s’ennuyer.

Stage ou université: à chacun ses avantages En troisième année vous avez le choix entre poursuivre vos études dans une université à l’étranger ou faire un stage. Chaque formule présente ses avantages. Etude comparée.

Université pour approfondir

Stage pour le relationnel

- Un échange permet d’apprendre ou d’améliorer ses compétences dans une langue : dans la plupart des cas les cours sont dans la langue du pays (Anglais, Espagnol, Allemand). L’échange permet alors de consolider les acquis sur un mode universitaire, et fournit de solides capacités d’écriture. - Vous allez vivre une expérience multiculturelle ! En partant à l’université, vous allez non seulement rencontrer des locaux, mais aussi et surtout d’autres étudiants étrangers en échange. Et multiplier ainsi les expériences et les découvertes. Peut-être même pourrez-vous acquérir une autre langue que celle dans laquelle vos cours sont dispensés ! - A l’instar d’un stage, un échange est valorisant dans un CV. Votre employeur appréciera votre capacité à appréhender la différence et votre volonté à sortir de votre zone de confort.

- Le premier avantage du stage est la confrontation directe au monde du travail. L’expérience acquise lors des petits boulots d’été est bien souvent limitée ; ce n’est pas le cas du stage long de 3A qui permet à l’étudiant de gagner en expérience et en aisance. Un énorme plus après le diplôme. - Si vous avez une idée précise de votre projet professionnel, un stage en cohérence avec celui-ci témoigne de votre détermination, et prouve à votre futur employeur que vous avez tout mis en œuvre pour intégrer un certain secteur d’activités et pas un autre. Si vous n’avez qu’une vague idée de vos aspirations professionnelles multipliez les expériences ou tentez l’inconnu. Qui sait, vous tomberez peut-être sur la branche qui vous convient.

- Qui dit 3A enfin, dit collègues, dit bons contacts, dit réseau pouvant s’avérer utiles pour la suite de vos études ou de votre carrière. 6


Juliette Tyran, Aixpat’ en stage à New York (E.U.) Les premières impressions

La préparation

Mon premier ressenti en arrivant à Un mois avant mon départ, je suis devenue terriblement l’aéroport JFK, fut l’étouffement. Six addict de « Craigslist » car j’avais hâte de partir, ce qui m’a avions avaient atterri en même temps permis de relativement bien connaître les prix du marché et s’étaient retrouvés ensemble au immobilier et de trouver rapidement mon appartement. passage de l’immigration, évidemJ’ai également été en contact pendant plusieurs mois avec ment je faisais partie du lot. Une ma marraine de l’IEP dont j’ai repris le (fantastique) stage, heure et demie d’attente plus tard j’ai et elle m’a énormément aidée, surtout en répondant à mes pu enfin respirer l’air new yorkais, et nombreuses questions. Mes amis qui allaient aux Etatspour être honnête j’étais un peu déUnis ont également été d’un grand soutien, car l’acquisition çue. Oui, je crois que je m’attendais à voir l’Empire State Building du visa n’est pas sans peines et sacrifices. Mon mot de la et la Statue de la liberté à la descente de mon avion ; j’ai donc fin sera donc solidarité ; elle est nécessaire lorsque l’on part dû prendre mon mal en patience avant de pouvoir admirer les vivre à l’étranger, et l’est encore plus lorsqu’on est étudiant. gratte-ciels de la grosse pomme et les centaines de taxis Les bons plans : jaunes amassés dans les grandes avenues. Finalement je Après deux mois sur place, mes bons plans sont loin d’être secrets pense que c’est le sentiment qui caractérise parfaitement ou inédits, à part peut-être quelques endroits dans Brooklyn. Nimon début d’année à New York : l’impatience, l’envie de veau logement, le plus pratique est le site Craigslist, que j’ai aussi tout découvrir vite, le besoin de me créer le plus de souve- utilisé pour dénicher de l’électroménager et autres biens de prenirs possibles et d’enregistrer un maximum d’images. Hon- mière nécessité. Et pour le reste (quartiers, restaurants, bars, manêtement, je pense que cette euphorie ne me quittera pas. gasins) je vous conseille de me contacter directement.

Les 10 commandements du 3A

1 – Tu te forceras à te faire des amis de toutes nationalités, pour ne pas parler français H24 alors que tu es à l’étranger. 2 – Tu ouvriras avec grand plaisir le colis mensuel contenant le fromage, le vin ou les gâteaux que tu préfères, parce que ta famille et tes amis savent que là où tu es, ils coûtent huit fois plus cher. 3 – Sinon, pour ne pas te ruiner, tu apprendras à apprécier le Babybel. 4 – Tu colporteras avec brio les clichés français les plus valorisants, et tu tenteras de démentir tous les autres, un peu plus gênants. Prends garde, ils sont nombreux. 5 – A l’université, tu rentabiliseras intelligemment tes heures libres. 6 – En stage, tu ne débuteras pas ton rapport une fois rentré en France. 7 – Tu apprendras à tes grands-parents comment utiliser Skype. 8 – Tu prendras plus souvent le taxi en un an que pendant le reste de ta vie en France. 9 – Tu prépareras le terrain pour ton mémoire, afin d’aborder sereinement ta 4A. Du moins, tu essayeras. 10 – Surtout, tu en profiteras à fond, car une 3A, c’est une expérience unique dans une vie étudiante.

Les bons plans :

Nicolas Messelot, Aixpat’ à l’université d’Exeter (Royaume-Uni)

Les premières impressions

D’abord celle d’être sur-accompagné. On est guidé, conseillé pour tout, avec quantité de dépliants et de prospectus. Honnêtement j’ai trouvé que c’était trop : on nous conseille de bien fermer notre porte avant de partir, d’éviter les sentiers sombres la nuit, de consulter le bureau international pour le moindre problème (de l’évier bouché au manque de papa et maman). Bref, quand je vois les Aixpat’ en galère au milieu de la forêt amazonienne, j’en viens presque à les envier ! La deuxième chose qui surprend, c’est le campus. J’ai été véritablement impressionné par la beauté des extérieurs (un parc paysager avec étangs, rivières, fleurs, arbres de tous les continents) et la modernité des bâtiments, notamment un tout nouveau forum couvert ultra moderne, avec des dizaines d’écrans qui ne servent pas toujours à grand-chose. Une fois encore, cela crée vraiment l’impression d’être dans une bulle, un peu irréelle, comme au pays des Schtroumpfs.

Tout existe sur le campus : des restaurants aux bars, en passant par les épiceries, un cinéma, et une boite de nuit le samedi. C’est vraiment sympa et pratique, surtout au début pour y rencontrer les étudiants. La Fresher’s Week (semaine d’intégration) est à ne rater sous aucun prétexte ! Et comme il n’y a pas cours lors de cette semaine, c’est le bon moment pour faire les démarches comme ouvrir un compte ou un forfait téléphonique. Pour la nourriture je conseille d’aller jusqu’au centre-ville, pas loin à pied, et nettement moins cher.

La préparation

Je n’ai rien préparé du tout, la veille je courrais encore après mes papiers Erasmus ! Mais c’est ma façon de fonctionner… Sauf pour la banque : j’ai profité du partenariat de l’IEP avec HSBC pour ouvrir un compte en France, ce qui m’évite de devoir payer les commissions sur les transactions internationales. Et bien sûr, il faut prendre son billet d’avion en avance. Dossier réalisé par Alice Galliné, Agathe Bourachot et Gaétan Scherrer 7

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Vie

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Scolaire

Cursus

Nouveau master en alternance : Management et Gouvernance des Entreprises Trois semaines en entreprise, une semaine en cours : c’est la formule du nouveau master en alternance de Sciences Po. Destiné aux étudiants désirant se familiariser plus tôt avec le monde du travail, il offre des débouchés en marketing, finance, ressources humaines, etc. L’avantage pour les étudiants : une professionnalisation et une expérience effective allant de pair avec l’approfondissement de notions plus théoriques grâce aux cours de droit, informatique ou encore gestion. En un mot, une formation concrète estampillée Sciences Po qui devrait en séduire plus d’un.

5 étudiants chez Eurocopter (Marignane). 1er constructeur mondial d’hélicoptères civils et parapublics, 20 000 salariés dans 21 pays. 1 étudiant chez CMA-CGM (Marseille). 3ème groupe mondial de transport maritime en conteneurs, 17 000 salariés dans plus de 150 pays. 1 étudiante chez Taxis G7 (Clichy). 1er central de radio-taxi européen, 430 salariés en France.

Florent Labeille, apprenti chez CMA CGM

Pourquoi avoir choisi l’alternance ? J’ai souhaité m’orienter vers la filière la plus professionnelle possible, celle qui pourrait favoriser mon insertion sur le marché du travail une fois diplômé. Le choix de l’entreprise était facile, puisqu’une fois inscrit au master, ce sont elles qui nous ont contactés pour des entretiens ! J’ai été reçu par deux entreprises dont CMA CGM à Marseille, et j’ai finalement choisi cette dernière, car le poste proposé et les valeurs de l’entreprise me plaisaient.

En quoi consiste ton travail à la CMA CGM ? Je travaille en tant qu’assistant commercial sur le marché américain des exportations. J’analyse deux fois par semaine le contenu des navires et je produis un rapport pour le directeur adjoint des lignes Nord-Amérique. Je suis également en charge des routings (itinéraires des navires) qui changent régulièrement en fonction du marché. Je suis donc en contact permanent avec notre agence américaine basée à Norfolk (côte Est). Conseillerais-tu ce parcours ? Oui, car l’alternance permet d’une part de découvrir le monde du travail tout en restant étudiant : la semaine de cours nous permet de partager nos expériences en entreprise avec les professeurs et les autres étudiants. D’autre part, les entreprises partenaires sont très intéressantes, ce qui apporte une meilleure visibilité à nos CV. Et puis, j’espère que mon contrat d’alternance débouchera sur un CDD voire un CDI, sinon je chercherai ailleurs mais j’aurais au moins l’avantage d’avoir une année d’expérience dans une très grande entreprise française.

Alice Goery, apprentie chez Eurocopter

Samuel Dewitte, responsable du master

« Ce master est unique aujourd’hui sur le marché de l’alternance et répond parfaitement à la nécessité des entreprises d’embaucher des jeunes à haut potentiel tout en les formant à leurs cultures d’entreprises durant cette période de formation. Il garantit ainsi une employabilité immédiate des jeunes en entreprise. »

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Pourquoi avoir choisi l’alternance ? L’alternance, d’un point de vue personnel, est la meilleure façon de faire la transition entre la vie étudiante et le monde du travail. Pour mon futur professionnel, mon Master 2 en alternance sera forcément un atout : mon employeur à venir (et pourquoi pas mon actuel employeur) aura la garantie que je suis aguerrie au monde de l’entreprise, que j’aurai acquis une expérience essentielle. En quoi consiste ton travail à Eurocopter ? Je suis en Ressources Humaines dans le département Diversité Politiques Sociales Europe. Nous sommes en charge principalement du handicap, mais aussi de l’égalité et la mixité professionnelle, de l’intergénérationnel, de la diversité sociale et culturelle. Nous travaillons enfin sur le stress au travail. Nous devons imaginer des actions, s’assurer de leur implémentation, suivre les résultats, etc. Nous organisons aussi des événements spontanés pour donner l’occasion aux employés d’Eurocopter de penser à ces problématiques. Conseillerais-tu ce parcours ? Absolument, je recommande à tous les étudiants intéressés par le monde de l’entreprise et les opportunités qu’il offre de suivre cette voie. Non seulement l’alternance est selon moi une formule d’avenir qui donne plus d’avantages qu’un stage à la fois pour l’entreprise et pour l’élève, mais le master Management et Gouvernance des Entreprises est aussi très ouvert et donne une vision globale des possibilités qui s’offrent à nous. Propos recueillis par Laure Bailly et Gaétan Scherrer


La Salle des Profs

Les perles “old school” L’équipe de Sciences Po Aix Infos vous offre quelques-unes des perles sans collier des profs recensées par « Belgiman », ancien élève de la Maison, entre 2007 et 2009. La suite – avec d’autres enseignants – au prochain numéro ! De Florent Aubry-Louis (économie) : « Combien faut-il d’économistes de Chicago pour changer une ampoule ? Si elle doit être changée, le marché s’en chargera » « Il est arrivé que des Français aillent travailler en Allemagne, mais pas seulement pour le plaisir de la langue... Le voyage était très bien organisé mais un petit peu coercitif » « Pas besoin d’être intelligent pour faire de l’éco, vous devriez en rencontrer beaucoup, pour même voir que c’est une condition qui peut être gênante » De Éric Gasparini (histoire des constitutions) : « Les Anglais ont inventé deux choses : le bicaméralisme et le drop » « Félix Faure se prenait pour César, il est mort Pompée » De Richard Ghevontian (organisation politique de l’État) : « Le Chief Justice, qui n’est pas un chef indien... » « En 1997, la dissolution je-me-suis-tiré-dans-le-pied de Chirac... » « Royer a condamné des films dits érotiques qui sans doute aujourd’hui passeraient sur Disney Channel »

Pause Café

Quel livre ou film conseillez-vous aux étudiants pour cette fin d’année 2012? Hervé Nedelec : Livre : 547 jours, d’Hervé Ghesquière Film : Polisse, de Maïwenn Marie-Laure Cittanova : Livre: La dolce vita, de Simonetta Greggio Film: Habemus papam, de Nanni Moretti Edwige Kacenelenbogen : Livre : Coriolan, de Shakespeare Film : Jeux dangereux, de Ernst Lubitsch Yves Lefloch : Livre : Alex, de Pierre Lemaitre Film : Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola

André Cartapanis : Livre : The Great Crash, de John K. Galbraith Alain Cabras : Livre : Une saison chez Lacan, de Pierre Rey. Film : Kingdom of Heaven, de Ridley Scott. Audrey Volponi : Livre : Les hauts de Hurlevent, d’Emily Brontë Film : The party, de Blake Edwards. Marie-Sophie Doudet : Livre : Chronique de l’oiseau à ressort, de Haruki Murakami Film : Une séparation, d’Asghar Farhadi … et même une série : The Wire

Lu, Vu, Entendu L’IEP avec sa collection « Science Politique Comparative » chez Karthala, vient de sortir un nouvel ouvrage d’Elvire BORNAND, Martine MESPOULET et Éric VERDIER sur « Les politiques de la mesure. L’analyse comparée des indicateurs dans la conduite de l’action régionale ». Professeur des Universités à Sciences Po Aix et directeur de l’Observatoire du religieux, Raphaël LIOGIER publie « Le mythe de l’islamisation, essai sur une obsession collective », chez Seuil. Son ouvrage a été présenté le 9 octobre sur France 3 (émission « Ce soir ou jamais »). Raphaël LIOGIER publie également « Souci de soi, conscience du Monde, Vers une religion globale ». Son ouvrage a été présenté le 2 octobre sur France Culture (émission « Tout un Monde »).

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Scolaire

Le Monde Associatif

Aix-ONU : les étudiants refont le Monde Dans chaque numéro, nous nous intéresserons à l’une des nombreuses associations de notre école. Pour la rentrée 2012-2013, Sciences Po Aix Infos est allé voir du côté d’Aix ONU. Rencontre avec la présidente, Oriane Hostin : L’association que tu présides est pour le moins singulière. Quelles sont ses objectifs ? Aix ONU est née en 2008 au sein de l’IEP. Elle organise des simulations de session de l’Organisation des Nations Unies, les MUN (Model United Nations) au cours desquels chaque « délégué » (membre de l’association) représente un pays. Nous nous réunissons à raison d’une fois par semaine, le lundi ou le mardi selon les disponibilités des membres, et chaque session dure 1h30. Nous choisissons à l’avance un sujet et chaque membre prépare un « position paper », c’est-à-dire l’avis de son pays sur la question posée. Ensuite, le sujet est débattu lors de la session, à l’issue de laquelle une résolution est mise en place. Qui participe à ce « parlement planétaire » ? Il y a les quatre membres du Bureau, à savoir le Président (moi-même), le Vice-Président, le Trésorier et le Secrétaire, et une quinzaine de membres plus ou moins permanents. Quelles réalisations ont particulièrement marqué les quatre dernières années? En mars 2012, nous sommes allés à Vancouver participer au WorldMUN, la plus grande simulation internationale au monde où chaque école représente son pays. Cet événement, organisé chaque année conjointement par Harvard (à l’origine du projet) et la ville d’accueil, consiste en une semaine de débats entre étudiants internationaux à l’issue de laquelle des résolutions sont votées. Des voyages sont également organisés sur certaines demi-journées.

« Prenez plaisir à simuler ! » Pour l’avenir immédiat quels sont les projets qui ressortent? Nous allons organiser, comme chaque année, dans notre ville l’AixMUN. C’est ouvert à tous les étudiants de toutes écoles, facultés ou lycées internationaux. Il devrait se tenir le dernier week-end de février. Nous avons également commencé à prospecter différents MUN dans la région mais aussi dans le pays afin de pouvoir assister à des conférences dans toute la France et ainsi nous perfectionner. Enfin, nous allons commencer les inscriptions pour le prochain WorldMUN. L’association est-elle accessible à tous et qu’en retirent les étudiants? L’entrée est totalement libre et ouverte à tous. Les membres peuvent venir quand ils le désirent, il n’y a aucune contrainte. Cependant, en cas de préparation d’un projet international, une certaine assiduité est préférable. Le fait de prendre part à des débats permet d’être plus à l’aise à l’oral. L’expérience du WorldMUN, où tous les débats sont en Anglais, peut aussi être vue comme une chance de s’entraîner à des entretiens en Anglais, notamment pour les étudiants ayant l’intention de partir dans un pays anglophone en troisième année. Si vous voulez débattre des sujets de fond tout en « prenant plaisir à simuler », alors rejoignez-nous !

Contacts

Propos recueillis par Alice Galliné

Oriane Hostin, Présidente : 06 50 73 09 60 Barthélemy Roy, Vice-président : 06 98 05 99 61 Email : aixonu@gmail.com et aixonu@monsciencespoaix.fr Site : http://www.sciencespo-aix.fr/fr_FR/associations_etudiantes_aix_onu.php 10


Évènement

Sciences Po Aix célèbre le Premier Homme Cent ans, c’est l’âge qu’aurait eu Albert Camus en 2013 s’il n’avait pas trouvé la mort dans un accident de voiture le 4 janvier 1960. Pour commémorer cette date anniversaire, Sciences Po Aix a décidé, loin des polémiques indécentes qui ont marqué l’été, de charger les étudiants de quatrième année de la section Info-Com, sous la direction conjointe de Christian Duval, Hervé Nedelec et Yves Lefloch, de rendre hommage à cette grande figure intellectuelle française. Au programme : un magazine, un site Internet et un événement exceptionnel.

Un magazine et un site Web pour le pôle journalisme S’il a endossé les rôles d‘écrivain et de philosophe au cours de sa vie, Camus a aussi été un grand journaliste. De son reportage sur La misère en Kabylie à la fin des années 30 en passant par ses éditoriaux à Combat pendant la Résistance puis à L’Express dans les années 50, les futurs journalistes aujourd’hui en quatrième année devront s’inspirer de son oeuvre de reporter et d’éditorialiste pour réaliser un magazine. Prévu pour le printemps 2013, ce support papier sera prolongé par un site Internet consacré au Prix Nobel de littérature 1957. Au sommaire : des reportages à la manière de Camus sur des sujets d’actualité (les Roms et les quartiers Nord de Marseille), des articles sur sa vie, son oeuvre et ses engagements successifs, ainsi que des interviews de Camusiens reconnus. Les étudiants partiront également sur les traces de l‘écrivain, à Aix-en-Provence où il a donné sa dernière conférence, et à Lourmarin où il est enterré. Il s’agira aussi d’interroger journalistes et philosophes qui considèrent Camus comme un modèle. De faire la lumière sur l’étrange polémique aixoise et l’annulation de la grande exposition qui devait lui être consacrée l’année... de la culture.

Un événement hommage pour le pôle communication Les étudiants du pôle communication seront aussi mobilisés: ils devront organiser, au printemps 2013, un événement sur Albert Camus. Conférences, débats, exposition, rencontres pour rappeler au public la pensée de cet enfant pauvre d’Alger dont l’itinéraire singulier touchera au plus haut au milieu du XXème siècle à Stockholm. Les futurs communicants s’occuperont évidemment de la nécessaire publicité, de l’habillage événementiel, d‘assurer la promotion du magazine et du site Internet. Ils iront solliciter les invités prestigieux comme les témoignages modestes. Ils veilleront à la mise en scène de la journée consacrée à Albert Camus dans les locaux du bâtiment principal. A suivre également : les comptes Twitter et Facebook qui seront créés et animés pour l’occasion. Un centenaire exceptionnel célébré par des équipes exceptionnellement motivées. L’IEP rendra justice à Camus loin des tempêtes du microcosme aixois. Coralie Mensa

Agenda SciencesPo Aix

Voici les dates à retenir alors que nous mettons sous presse : -Mercredi 7 novembre : « La Métropole pour construire l’avenir ». - Mardi 13 novembre : « Les 20 ans du Traité de Maastricht ». - Jeudi 15 novembre : « Entretien avec Christine Angot invitée par les Ecrivains du Sud et l’IEP ». - Mardi 20 novembre : projection du film « 30 años de oscuridad » de Manuel H. Martín suivie d’un débat animé par Bernard Bessière. - Mercredi 21 novembre : « L’affaire Vacher». - Jeudi 22 novembre : « Les mutations du monde des combattants privés : de Bob Denard aux « entrepreneurs de guerre » - Mardi 27 novembre : « L’archétype du féminin et la Méditerranée ». - Mardi 27 novembre : « Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire dans le domaine de la santé ? ». - Jeudi 29 novembre : « Théorie de l’information » avec Aurélien Bellanger. Retrouvez toutes les infos complémentaires sur l’intranet, rubrique Agenda. 11

Des étudiants travaillent en salle Multimédia


Le Coin Etudiant

Aix’s got talents !

Musicien Baroudeur

Après plusieurs années passées au Japon, c’est finalement à Aix que Yann Cleary a posé ses bagages en septembre 2012. Musicien, mannequin, co-auteur de la web-série « Militant à plein temps » (mapt.fr), Yann a décidé pour cette année de suivre les cours du master II Communication Institutionnelle afin d’ouvrir encore plus ses horizons. Pour découvrir son actualité, rendez-vous sur son site www.yanncleary.com ou sur sa page Facebook www.facebook.com/clearyofficial. Pour les fans, retrouvez-le directement sur scène le 8 novembre au restaurant « Drôle d’endroit » à Aix-en-Provence.

« LaMiMéKa », kesako ?

Elle est fraîchement diplômée de Sciences Po Aix ; il est en quatrième année à l’IEP. Leur point commun : la musique. Michaël et Mélanie forment « LaMiMéKa », un duo voix-guitare-harmonica au répertoire pop-folk-variété française et internationale. Retrouvez un aperçu de leurs performances sur http://lamimeka.tumblr.com/

Chapeau Bas !

Étudiant en Master II à Sciences Po Aix, Guillaume Silhol sort d’une quatrième année faste. Auteur d’un mémoire passionnant (« Diversité religieuse et rapports interconfessionnels en Irlande du Nord ») qui a obtenu la note de 19/20, il a ensuite réalisé un Grand Oral parfait. Pour l’épreuve la plus emblématique du cursus Sciences Po, Guillaume a en effet bluffé le jury qui lui a accordé la note de 18/20. Le dernier élève à avoir obtenu une telle note au « Grand O » s’appelait Philippe Séguin.

Quelques bons plans Miam

Affamé(e) en sortant de cours ? Direction Spok, « la cantine créative ». On y trouve salades, soupes, plats à réchauffer et sandwiches, le tout à emporter ou à consommer sur place. On y va pour les produits frais, de saison, et emballés de façon éco-citoyenne, mais aussi pour le cadre convivial : tables en bois, cuisine ouverte, mur d’expression libre. Bon ap’ !

Cinoch’

Cinéphile mais ruiné(e) ? La Carte Cinétoile, valable dans les trois cinémas aixois (Le Cézanne, le Renoir et le Mazarin) coûte 19€ et permet de profiter de 12 mois de cinéma à tarif préférentiel (5,70€ au lieu de 7,90€ en tarif étudiant). Pour s’abonner, rendez-vous sur le site lescinemasaixois.com ou à l’accueil d’un des trois cinémas.

Les Rencontres d’Averroès (24 octobre – 8 décembre)

« La cité en danger. Dictature, transparence et démocratie », tel est le thème de cette 19ème édition des Rencontres d’Averroès qui mettront cette année en lumière les enjeux majeurs de la Méditerranée actuelle des deux côtés de la rive. Entre tables rondes, projections de films, vernissages photos et concerts, les Rencontres évoqueront l’évolution des sociétés, le poids des citoyens dans la démocratie et son avenir autant au Nord qu’au Sud. La plupart des événements sont gratuits et ouverts à tous, mais soumis à réservation. Pour plus de renseignements sur les Rencontres d’Averroès, rendez-vous sur le site www.rencontresaverroes.net.

Pour contacter l’équipe de rédaction

Petites annonces ? Bons plans ? Propositions de sujets ? Questions ? N’hésitez pas à nous contacter par e-mail à l’adresse redaction@sciencespo-aix.fr

Retrouvez Sciences Po Aix Infos sur l’intranet de l’IEP Directeur de la publication : Christian Duval. Responsables du comité éditorial : Noëlline Souris et Hervé Nedelec. Rédacteurs : Laure Bailly, Agathe Bourachot, Alice Galliné, Coralie Mensa et Gaétan Scherrer. Remerciements : Véronique Beguinot, Marie-Laure Cittanova, Samuel Dewitte, Alice Goery, Oriane Hostin, Anne Martin, Florent Labeille, Yves Lefloch, Service Relations Internationales. Crédits photos : Laure Bailly, Anne Englebert, Service Communication de Sciences Po Aix. Mise en page : Anne Englebert Sciencespo aix Infos : 25 rue Gaston de Saporta 13625 Aix-en-Provence cedex 1 http://www.intranet.sciencespo-aix.fr/


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