Initiative de protection actualité – numéro 55 / septembre-novembre 2025

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Lünen/DE Petite ville idyllique

— mais les

apparences sont trompeuses!

Revendication d’un politicien allemand:
«Interdisez l’éducation sexuelle dans les crèches!»

Dans son discours remarquable, cet homme politique allemand de l’AfD s’exprime sur l’énorme scandale survenu dans la petite ville idyllique de Lünen (Rhénanie-Westphalie) concernant le lien entre la sexualisation précoce et les abus sexuels. L’Association Initiative de protection souhaite que, très bientôt, cette approche critique concernant la sexualisation précoce trouve également un écho dans les parlements cantonaux suisses.

Le 7 juillet 2025, le maire Kleinefrauns, de la ville allemande de Lünen, a annoncé que, en raison du scandale d’abus sexuel attribué au maire adjoint Daniel Wolski, il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat. Cet adjoint pendant de nombreuses années et président des Jeunes socialistes avait abusé sexuellement de mineurs, contre rémunération. Utilisant des plateformes de dialogue, il avait communiqué avec des adolescents pour obtenir des faveurs sexuelles et des images de nudité. Ses appareils informatiques ont révélé des photos et des vidéos de pornographie impliquant des enfants et des adolescents. Après des aveux

complets, Wolski a été condamné, le 14 mai 2024, à 3 ans et demi de prison.

Sexualisation précoce et abus sexuels

Le député Zacharias Schalley a réagi à l’arrestation du maire-adjoint SPD par un discours1 particulièrement caustique au Parlement de Rhénanie-Westphalie. Il a reproché au SPD de mener, «depuis des années, une politique qui favorise ce comportement bestial». Et d’ajouter: «La sexualisation précoce est la doctrine de l’État». Il a critiqué les normes OMS, qui désignent les bébés comme des «êtres sexuels» et qui affirment que «les enfants, déjà très jeunes, sont encouragés à se masturber». On a introduit dans les crèches, dit-il, des «concepts sexuels aberrants» – notamment la pratique de «jouer au docteur» où il est déjà question de «contacts bucco-génitaux».

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Livre éducatif à découvrir? – Les pédophiles

Dans une crèche suisse, un livre d’images à fort contenu idéologique et destiné aux «tout-petits» révèle des illustrations à caractère pornographique et invite à la découverte des parties génitales. Très vite, cette affaire débouche sur des abus sexuels. La mère d’un enfant dépose plainte. Pour le professeur Karla Etschenberg, spécialiste en sciences de l’éducation: «Les pédophiles seront sûrement les premiers à se réjouir d’une telle publication!»

Le livre en question s’intitule «Wuschelkopf und Pupspopo» (jolie tête bouclée et petit derrière qui pète) et se qualifie, en sous-titre, de «livre participatif pour les tout-petits dès 18 mois». En l’occurrence, participer signifie: explorer son propre corps et celui des autres, regarder, saisir avec la main. Dans ce livre pour jeunes enfants, les images sont également des plus explicites: on y voit des personnes nues, enfants et adultes, et toutes sortes de plans rapprochés d’organes génitaux masculins et féminins.

L’éditeur – Achse, de Vienne – fait l’éloge de ce livre en affirmant que rien ne fascine davantage les enfants que leur propre corps. Les «différentes parties du corps et leur nom sont mis en scène de manière moderne, simple et visuellement adéquate». Avec des rabats, du papier cartonné et un langage simple, c’est «un premier livre amusant pour tous ceux qui n’ont pas envie des concepts dépassés et des représentations hétéronormatives», apprend-on. Comme si les jeunes enfants avaient une quelconque notion de l’homme et de la femme en tant qu’êtres sexuels, comme s’ils savaient ce que signifie «hétéronormatif» et voulaient s’en distancer.

De fait, ce livre montre notamment une jeune fille à la peau noire, nue, qui écarquille les yeux en regardant les parties génitales d’une autre jeune fille – et entre les jambes écartées, un pénis apparaît.

Plainte pénale suite à un abus dans la crèche

Déjà à ce stade, il apparaît clairement que cet ouvrage est l’instrument d’une approche idéologique: celle d’adultes «non hétéronormatifs» qui veulent introduire aussitôt que possible des enfants, et clairement des «jeunes enfants», dans un univers sexualisé et orienté vers le plaisir.

Et cela fonctionne: comme l’ont rapporté les médias, la «participation» tant vantée a conduit un jeune garçon d’une crèche d’un canton de la Suisse du nord-ouest, ayant pris au sérieux l’auteur du livre, à abuser d’un camarade. La mère de la victime a déposé plainte auprès du Ministère public compétent.

Dans les considérants, la mère explique qu’à son domicile, elle a vu son fils, âgé de trois ans, «reproduire des actes sexuels avec une poupée de sexe masculin». Elle dit avoir été «très choquée», car elle n’avait «jamais évoqué de tels comportements avec son fils». En dialoguant avec lui, elle a appris qu’il «avait commis ces actes parce que la veille, il s’était produit un acte sexuel entre lui et un garçon de quatre ans à la crèche». Selon la plainte pénale, le plus âgé des deux

pédophiles se réjouissent!

avait pris dans sa bouche le pénis du fils de la plaignante et l’avait sucé». Il aurait affirmé par la suite qu’il avait trouvé cela «bon».

Toujours selon la plainte, on estime que le fils de la plaignante a été victime de cet abus «parce que l’autre garçon a vu un tel acte dans le livre ‹Wuschelkopf und Pupspopo› et a voulu l’imiter».

Des livres illustrés provoquant des abus

Ce cas est scandaleux à plus d’un titre: non seulement un enfant de trois ans qui fréquentait une crèche a été victime d’un abus sexuel, mais selon la plainte, il existe un lien de causalité entre la présentation de ce «livre participatif» et l’acte d’abus sexuel en question.

Très heureux, les pédophiles

Ce fait est, en soi, déjà grave – en particulier pour la victime –, mais l’affaire prend une dimension encore plus large : celle des pédophiles et du «grooming» (rapprochement avec des enfants avec intention d’en abuser). «À qui ces images sontelles destinées?», demande le professeur Karla Etschenberg. Sa réponse: avec ces illustrations, il est non seulement probable, mais certain, «que cette situation réjouit les pédophiles et les adultes et jeunes adultes orientés vers la pédosexualité».

La professeur Etschenberg écrit également que de telles images ont ceci de problématique qu’elles permettent à certains «d’approcher les enfants sans éveiller les soupçons». «En effet, qu’y a-t-il de plus anodin, pour préparer une situation d’abus potentiel sous couvert de grooming, qu’un livre pédagogique validé pour le préscolaire, ouvrage qu’un ami de la mère, un affable grand-oncle, la gentille voisine aimant les enfants ou un stagiaire, emmène avec lui/elle ou sort de l’étagère pour le regarder et en discuter avec l’enfant?»

Plusieurs illustrations figurant dans «Wuschelkopf und Pupspopo» relèvent aussi du «posing». Ce terme désigne des représentations sexualisées d’enfants et d’adolescents, parfois aussi des prises de vues d’enfants nus dans des positions naturelles. Le Code pénal précise clairement que la représentation d’enfant dans des attitudes non naturelles à caractère sexuel est considérée comme de la pornographie.

Retirer de tels ouvrages des crèches et des écoles!

Se référant à «Wuschelkopf und Pupspopo», Etschenberg se demande: «Avec les représentations montrées ici à titre d’exemple, n’est-on pas clairement en présence de «posing»? Pour un enfant, est-ce une attitude naturelle que de sauter en l’air avec les jambes écartées pour voir ses parties génitales dans un miroir, s’offrant, par la même occasion, au regard de tous les lecteurs?»

L’Association Initiative de protection, révoltée que cet ouvrage scandaleux ait pu être conçu et rédigé dans un but aussi sinistre, se joint à la cause de cette victime présumée âgée de trois ans. Elle informe le public tout en conseillant et en soutenant les parents concernés. Elle déclare résolument que ce genre de torchon pervers n’a rien à faire dans les crèches et les établissements éducatifs!

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Selon Schalley, on a mis en place à Burscheid, Rhénanie-Westphalie, des «listes d’attouchement» que les enfants remplissent pour indiquer où et par qui ils souhaitent se faire tripoter. Les enfants peuvent donc cocher la case indiquant s’ils veulent se faire toucher «le pénis ou la vulve» par l’éducateur ou par leur oncle. Il considère que l’affirmation selon laquelle les enfants peuvent toujours dire non est irréaliste, car ils sont facilement manipulés. Il renvoie à une citation de l’ancien chancelier fédéral SPD Olaf Scholz, qui affirmait vouloir conquérir «l’autorité sur les lits d’enfants».

«Éliminez les normes OMS!»

Le député Schalley a vivement critiqué les activistes trans qui

avaient organisé des séances de lecture de livres d’enfants par des draq queens. «Quand les enfants apprennent dans les livres éducatifs sur le genre qu’il est agréable quand ‹ça picote dans la vulve›», il devient très difficile pour un enfant de se défendre contre les abus.

«cesser de faire avancer la cause des pédos»

En conclusion de son discours, Schalley a enjoint les députés SPD et tous les autres politiciens, hommes et femmes, à mettre fin à «ce délire» et à «cesser de faire avancer la cause des pédos». Et d’ajouter: «Éliminez les normes OMS, interdisez l’éducation sexuelle dans les crèches et stoppez la vogue trans!».

Danger: livres d’enfants forçant la sexualité

Prof. Dr. Karla Etschenberg, Cologne

Les personnes intéressées par les contacts sexuels «consentis» et sans violence par et avec des enfants au sein de la famille, d’une crèche, d’un club de sport ou ailleurs, ont besoin de certains accès discrets («clés d’accès») à l’enfant qui leur permettent de tester la réaction de ce dernier. L’utilisation de matériel pornographique les rend punissables et suspects aux yeux des enfants et des adultes non participants qui les identifient.

L’outil d’approche idéal est le livre d’images montrant des enfants sexuellement actifs et illustrant clairement leurs organes génitaux. On peut alors – avec validation pédagogique – regarder ce livre ensemble avec des enfants et en discuter. Si l’enfant est positif, on augmente le degré d’intimité du processus jusqu’au point de l’abus «consenti» (qui n’a pas besoin d’être plus amplement décrit ici).

Helmut Kentler était co-auteur du livre «Zeig Mal!» (1974), le premier à offrir ce type d’illustrations. Alors que partout, des pédagogues et diverses autorités élaborent des concepts de prévention des abus, certains publient sans remise en question des livres pour enfants contenant la «clé d’accès» adéquate – illustrations fournies notamment par l’éditeur Achse, à Vienne («soutenu par le service culturel de la Ville

de Vienne»). Trois volumes présentent ainsi les enfants comme des «êtres sexuels»: «Wuschelkopf und Pupspopo» (3e édition 2024), «Bruno will hoch hinaus» (3e édition 2024) et «Lina die Entdeckerin» (6e édition 2024, voir illustration).

En 1991 déjà, le livre «Lisa und Jan» (U. Sielert & F. Herrath) présentait, avec des dessins très réalistes, la tendance dangereuse pour les enfants d’être présentés comme des «êtres sexuels» actifs. Les livres actuels cités ici montrent l’évolution qui s’est produite. Il est irresponsable, à mon avis, de présenter des enfants en situation de contacts intimes et de livrer ainsi aux pédophiles potentiels des occasions de rapprochement avec des enfants à leur domicile ou dans une crèche.

Pour de plus amples informations: www.initiative-de-protection.ch/medias/telecharger/

www.initiative-de-protection.ch/wp-content/uploads/2020/10/KSI_33_FR_Web.pdf 1

Rapport de Berne

Les grenouilles ont plus de droits que les enfants!

Ou: pourquoi l’Association Initiative de protection recourt au Tribunal fédéral

La brochure d’éducation sexuelle HEY YOU financée par la Confédération fait couler de l’encre depuis plusieurs mois. Les voix critiques lui reprochent d’exposer les enfants à des thèmes relevant de la pornographie. Le Tribunal administratif a désormais tranché: l’Association Initiative de protection n’est pas habilitée à contester les millions de francs de subventions reçus par la fondation «Santé Sexuelle Suisse».

Selon le Tribunal, l’Association n’est pas directement concernée, car il n’en va pas de ses propres droits, mais de subventions publiques pour une autre organisation. Le Tribunal administratif renvoie donc la responsabilité à autrui, comme une patate chaude. Pour la protection des enfants, c’est un camouflet. Les enfants et les adolescents sont les laissés pour compte.

L’Association Initiative de protection annonce qu’elle n’accepte pas cette décision. L’étape suivante est donc celle du Tribunal fédéral. L’Association entend déterminer si, véritablement, sa légitimité n’est pas établie. Pourquoi les associations de protection de l’environnement pourraient-elles, depuis des années, agir en tant que telles – au point de pouvoir stopper pratiquement tout projet de construction –, alors que la protection des enfants contre l’influence de brochures sexuelles financées par l’État devrait rester lettre morte?

reste du ressort de l’État et de ses protégés.

Pour les voix critiques, le cas est clair: HEY YOU relativise les comportements à risque, minimise le rôle des parents et franchit toutes les limites d’une éducation sexuelle sérieuse. Le fait que le Tribunal administratif a claqué la porte au nez de l’Association Initiative de protection rend l’affaire encore plus importante.

Politiquement explosif

Au Palais fédéral, cette affaire risque de faire des vagues. Des parlementaires ont d’ores et déjà réclamé que les organisations de protection de l’enfance jouissent des mêmes droits que les associations de protection de l’environnement. C’est grotesque: les arbres et les grenouilles son mieux protégés que les enfants. Nous n’accepterons pas tout bêtement cette décision. Nous irons jusqu’au Tribunal fédéral.

Les fronts sont désormais établis: tandis que la Confédération ne démord pas de sa brochure, l’Association Initiative de protection est décédée à mener son combat jusqu’au TF. Reste à savoir si la protection des enfants pèsera plus lourd pour les juges de Mon-Repos que pour ceux de Saint-Gall. Une chose est sûre: le litige concernant HEY YOU n’est plus une broutille à propos d’éducation sexuelle. C’est devenu une affaire politique.

Veuillez nous aider!

HEY YOU – Éducation sexuelle ou porno?

Le décalage est flagrant: n’importe quelle petite association de protection de la nature ou des animaux peut faire recours et bloquer de grands projets pendant des années. Mais quand il s’agit de l’intégrité physique et psychique des enfants, tout

Ancienne conseillère nationale Andrea Geissbühler, éducatrice en jardin d’enfants, policière, Bäriswil (BE) Présidente de l’Association Initiative de protection

Andrea Geissbühler ancienne conseillère nationale Bäriswil (BE)
Le Tribunal administratif à Saint-Gall

Une rose pour un père – un cactus pour 24translate

Dans la présente édition d’«Initiative de protection - Actualités», l’Association Initiative de protection délivre symboliquement une rose aux personnes ou aux organisations qui ont osé s’opposer de manière exemplaire à l’idéologie woke. Par contre, un cactus est décerné aux promoteurs de cette même idéologie.

Le lauréat dans la catégorie «rose» est un courageux père de famille de Suisse centrale qui s’est résolument opposé, avec succès, à l’endoctrinement croissant de son enfant par l’idéologie LGBTIQ. Pendant l’été 2025, il a reçu, de sa commune, un courrier adressé directement à son fils de 7 ans. Dans l’en-tête, on s’adressait à l’enfant au moyen d’une formulation neutre («Chèr*e»). Fâché, le père a immédiatement adressé une réclamation écrite au service compétent. Dans son e-mail, il a exigé que cette lettre soit envoyée à nouveau, mais cette fois-ci, avec une formulation correcte et non idéologique.

Le service compétent de la commune a heureusement répondu par retour du courrier, en respectant cette fois la formulation demandée, sans l’étoile!

Appel:

Passons maintenant au récipiendaire de la catégorie «cactus», à savoir l’agence de traduction «24translate». L’Association Initiative de protection avait mandaté 24translate pour traduire une lettre de contact et un dossier d’information. La réponse ne s’est pas fait attendre: l’agence expliquait que certaines affirmations figurant dans le texte et sur le site web de l’Association Initiative de protection n’étaient pas compatibles avec ses vues, raison pour laquelle elle décidait de refuser le mandat. 24translate précisait aussi que désormais, elle allait renoncer à traduire les textes de l’Association Initiative de protection.

L’Association Initiative de protection ne se laisse pas impressionner par cette réaction et poursuivra son engagement indéfectible pour la protection des enfants et des adolescents contre la sexualisation à caractère idéologique.

Vous aussi, opposez-vous à de telles pratiques venant des communes et des écoles. Un simple appel téléphonique ou un bref e-mail suffit pour signaler aux autorités scolaires que la population rejette ce type de langage woke. L’Association Initiative de protection offre volontiers conseil pour la formulation de telles réclamations.

Appel aux dons:

Association Initiative de protection Case postale, 4142 Münchenstein

IBAN: CH67 0900 0000 7080 8080 1

Téléphone pour les parents et autres personnes concernées qui veulent des conseils: 061 702 01 00 www.initiative-de-protection.ch, info@initiative-de-protection.ch

Impressum:

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