success stories PDAIG

Projet de Développement Agricole Intégré de Guinée

Success stories

NOS MODELES INSPIRANTS NOS MODELES INSPIRANTS

Depuis 2019, année de son démarrage effectif, le PDAIG est intervenu, avec de résultats assez tangibles sur la valorisation d’une couche d’entrepreneurs jeunes, ambitieux et qui ont impacté le quotidien de leurs communautés Dans les différentes filières qu’il soutient le projet de développement agricole intégré de la Guinée a pu créer grâce des champions qui qui innovent et qui sont aujourd’hui des modèles au sein de leur communautés

Dans la filière maïs, les appuis mis en œuvre dans le cadre de l’initiative PIM a révélé tout le potentiel et l’esprit entrepreneurial des quelques bénéficiaires. C’est le cad notamment de Boubacar Lâ, jeune diplômé qui s ’est reconverti dans la production intensive de maïs Il est à la tête d’une coopérative de 18 membres qui emploie une cinquantaine d’ouvrier saisonniers et assurent le quotidien de centaines de familles

La filière avicole qui était dans une zone d’incertitudes il y a une dizaine d’années a repris son embellie grâce à la même initiative qui a permis de rendre disponible et accessible à moindre coût, la maïs grain, aliment indispensable dans l’alimentation de la volaille. Un des bénéficiaires du mécanisme de financement à coût partagés

Dans la filière maïs, les appuis mis en œuvre dans le cadre de l’initiative PIM a révélé tout le potentiel et l’esprit entrepreneurial des quelques bénéficiaires. C’est le cad notamment de Boubacar Lâ, jeune diplômé qui s ’est reconverti dans la production intensive de maïs Il est à la tête d’une coopérative de 18 membres qui emploie une cinquantaine d’ouvrier saisonniers et assurent le quotidien de centaines de familles

La filière avicole qui était dans une zone d’incertitudes il y a une dizaine d’années a repris son embellie grâce à la même initiative qui a permis de rendre disponible et accessible à moindre coût, la maïs grain, aliment indispensable dans l’alimentation de la volaille. Un des bénéficiaires du mécanisme de financement à coût partagés

BOUBACAR LÂ

Diplôme d’ingénieur en informatique en poche, passionné d’art et de littérature, comme il aime à se présenter, Boubacar Lâ, la trentaine révolue, fait incontestablement partie de cette nouvelle race de jeunes qui se veulent un destin d’agriculteur

Depuis 5 ans, à la tête d’une Coopérative fédérant 25 groupements, ce diplômé d’université croit qu ’ avec des appuis bien ciblés, il parviendra à endiguer la ruée des jeunes de sa localité vers les zones minières A Dinguiraye, sa terre natale, la production du maïs n ’est pas que justifiée par des raisons de sécurité alimentaire. Ici, c ’est surtout un trait culturel, difficile à abandonner. Et le diplômé en use, avec assez de réussite, pour freiner l’exode des jeunes de Dinguiraye vers les mines

« Pour nous, le défi est à la fois culturel et économique », explique ce jeune diplômé d’une grande école « La culture du maïs fait partie de nos traditions et des habitudes gastronomiques de citoyens de Dinguiraye

Faits et chiffres | Union Nafadjama

Aucune raison ne pourrait justifier le recul de ce trait culturel, surtout qu’il constitue une source de revenus pour de nombreuses familles »

A la tête de la coopérative ‘’ Nafadjama’’, Boubacar Lâ veut redonner à la maïs culture ses lettres de noblesse à Dinguiraye Il dispose, pour cela, de quelques atouts : des terres fertiles adaptée à la culture du maïs, plus de 6 ha mis en valeur et, surtout un marché local de consommation relativement important. En effet, la consommation du maïs est une de particularité de l’art culinaire à Dinguiraye

Mais les obstacles à la production et la transformation sont légion : « le coût des intrants restent hors de portée pour la plupart des producteurs, la transformation de la production reste faible. Elle se limite à la semoule de maïs utilisé pour la bouillie locale, appelé ‘’Ndappa’’ et le ‘’ Latchiri ‘’ » Le jeune producteur espère qu ’ avec d’avantage d’appuis, la filière à Dinguiraye contribuera à freiner l’exode de jeunes vers les zones minières environnantes

Chiffres d'affaires annuels

Membres

Production annuelle

Superficie en exploitation Ha

" Ma production est passée de 1, 5 tonne à 6 tonnes à l'Ha "

BAKARY TRAORE, EX MAIRE RECONVERTI EN MAÏS CULTEUR

Ancien élu de la Commune urbaine de Dinguiraye, M. Bakary Kéïta n ’est pas peu fier de sa reconversion dans l’agriculture. Dans une autre vie, se souvient ce quadragénaire, « je bravais le soleil et la poussière des mines d’or de Siguiri pour subvenir aux besoins de ma famille. Aujourd’hui, j’ai tourné la page. » Passionné d’agriculture, Bakary Traoré, la quarantaine révolue, fait partie de cette nouvelle race de producteurs qui inspirent. Le destin qu’il s ’est lui même forgé ne le prédestinait pas cependant à se retrouver dans l’agriculture

Nous avons des contrats avec les sociétés minières

Issu d’une des grandes familles de cette ville sainte qu ’est Dinguiraye, l’ancien élu s ’est fait remarquer par la qualité de sa production. Le soutien qu’il du PDAIG a radicalement changé ses habitudes. Mes parents ne connaissent que l’agriculture, chose que je n ’ai jamais voulu pratiquer Mais depuis 2 ans avec l’appui du PDAIG, l’ancien élu dit avoir compris que l’agriculture peut le faire vivre dignement mais aussi faire de bonnes affaires. « Aujourd’hui ma production est intégralement rachetée par la Société minière de Dinguiraye

Ce qui me permet de faire des économies et assurer une vie décente à ma famille » il réalise un chiffre d’affaires d’environ 19 Millions après chaque récolte.A Dinguiraye, les producteurs ont pu réaliser d’énormes économies sur les semences pour les redistribuer à de nouveaux jeunes paysans. Cela grâce au respect des bonnes pratiques de semis. Les paysans ont pu récupérer sur chaque ha entre 4 et 5 kg de semences qui ont bénéficié à d’autres producteurs isolés

FILIERE PISCICOLE

La filière piscicole a connu un essor considérable depuis 2020 dans la préfecture de Siguiri. Passés les écueils des deux dernières années, où l’approvisionnement en poissons relevait d’un véritable parcours, le développement des étangs piscicoles individuels avec l’appui du PDAIG a contribué à générer des profits substantiels pour des exploitants privés . Plusieurs jeunes se sont tournés vers cette activité qui leur procurent des profits considérables.

ALPHA CAMARA, PROMOTEUR D'ETANGS PISCICOLES

" En 2021, nous avons fait des ventes d'environ 19 millions "

Alpha Camara, est depuis quelques années le symbole de la réussite des jeunes pisciculteurs de Franwalia, village située à une quarantaine de kilomètres de Siguiri Il y a deux ans, lorsque le PDAIG initiait l’aménagement de la mare de son village, il n ’ y croyait que peu aux résultats que produirait cet appui Mais la mare communautaire aménagée dans sa localité lui fait changer d'opinion En 2021, avec le concours du PDAIG, il se lance l'exploitation d'étangs piscicoles. il exploite plusieurs étangs piscicoles dans sa région natale

Pour lui, l’appui du PDAIG est venu à point nommé. « Depuis que la mare du village a été réaménagée, vu les quantités de poissons que nous pêchons nous avons demandé au Projet de nous accompagner pour l’installation d’étangs privées » nous importons moins de poissons que par le passé et tous les villageois peuvent s ’ en procurer », témoigne Alpha Camara, par ailleurs président de comité de gestion de ladite mare.

Depuis lors, les initiatives privées dans le secteur de la pisciculture se sont multipliées, non sans succès Les promoteurs d’un étang réalisé sur fonds propres a pu récolter jusqu’à 750 kgs de poissons lors de première campagne de pêche en 2021 Le rêve d'Alpha Camara est de créer une coopérative d'exploitation d'étangs et et d'en faire la diffusion dans toute la contrée.

FILIERE PISCICOLE

A Niandankoro, localité située à une quarantaine de kilomètres de la Préfecture de Siguiri, l’aménagement des sites piscicoles par le PDAIG a contribué à résoudre la crise d’eau récurrente des femmes évoluant dans l’activité maraîchère.

Si la construction de près d’une dizaine d’étangs dans la préfecture de Siguiri, notamment dans les villages à fort potentiel de production de poissons, a permis de réduire les difficultés d’accès aux poissons, elle a aussi contribué à résoudre les problèmes d’eau dans les potagers et les ménages. Un des effets indirects du développement des pôles piscicoles dans cette région où la culture maraichère est dominante chez les femmes

Mafoulén Diawara, la soixante révolue, est l’une des bénéficiaires indirectes de la multiplication des étangs dans sa localité. Autrefois, pour exploiter ses jardins potagers elle parcourait plusieurs kilomètres pour s ’approvisionner en eau. Mais depuis l’aménagement des étangs et mares aux abords de leur périmètre de culture, la sexagénaire a considérablement accru sa capacité de production de légumes. L’aménagement des étangs et des mares dans les zones de production maraîchère a eu ainsi des effets indirects à la fois sur les solutions aux problèmes d’eau.

Projet de Développement Agricole Intégré de Guinée

FILIERE AVICOLE

Ousmane Alghassimou Diallo, Jeune fermier de 33 ans, pense que c ’est bien possible de rendre le poulet accessible à toutes les bourses et à tous les ménages. Le jeune fermier est l'un des heureux bénéficiaires de la stratégie de riposte à la Covid lancé par le PDAIG. il dispose d'un ferme de près de 4.000 poules

Fermier et millionnaire à 33 ans

était de 500

C’était le déclic.

A 33 ans révolus, Diallo Ousmane Algassimou, peut s ’estimer heureux. Les millions, il en compte chaque mois par dizaine, grâce à la petite exploitation qu’il tient de sa mère. De cet héritage, il a su se faire un nom dans le milieu des éleveurs de poulets, mais a su faire prospérer la ferme. Né à Labé il y a 3 décennies Diallo Ousmane Algassimou commence son parcours scolaire dans son Labé natal avant d'obtenir, au

« J’ai avoir rénoncé à aux tentations; de l'aventure par la mer. Car avec tous ce que je vois à la télé, la vie en Europe ne paraissait pas rassurant pour mon avenir

terme d’un cursus universitaire sans faute une maitrise en Sociologie de l'environnement et du développement communautaire. Grâce à cette ferme, le jeune promoteur emploie des jeunes Guinéens et a à son compte 5 employés, dont un promoteur, deux fermiers, un vétérinaire et une vendeuse."

La première commande que j'ai reçu

pondeuses.

Voir aussi

Projet de Développement Agricole Intégré de Guinée