Observations de trois espaces publics montréalais

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OBSERVATIONS D’ESPACES PUBLICS: QUARTIER DES SHOP ANGUS LE SECTEUR DE LA PLACE VALOIS LA PLACE DU MARCHÉ MAISONNEUVE TRAVAIL PRÉSENTÉ À MR. MALO JUAN XAVIER URB-2322 DESIGN URBAIN RÉALISÉ PAR : SAMUEL LOZEAU | LOZS09018805

INSTITUT D’URBANISME LE 5 AVRIL 2011


Table des matières

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1 | Mise en contexte

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2 | Quartier des Shop Angus

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3 | Secteur de la place Valois

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4 | Place du MarchĂŠ Maisonneuve

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5 | Conclusion 15 6 | Bibliographie 16


Au cours des dernières années, il y a eu, sur l’île de Montréal la réalisations de plusieurs projets incorporant du design urbain de qualité. Le but recherché était non seulement la création de nouveaux environnements, mais aussi consistait en des interventions requalifiant des espaces devenus désuets avec le temps. Dans cette analyse nous porterons attention à trois d’entres eux, soit le quartier des Shop Angus, qui se trouve dans l’arrondissement de Rosemont - La Petite-Patrie, ainsi que du secteur de la place Valois et du Marché Maisonneuve dans l’arrondissement Hochelaga - Maisonneuve. Chacun de ces secteurs à l’étude se situe en marge du complexe Olympique, icône importante de Montréal, ainsi qu’à vue des tours du centre-ville de Montréal. Bien qu’étant concentrés dans le même secteur de l’ile de Montréal, ces trois secteurs n’ont pas un fonctionnement et une influence à la même échelle l’un de l’autre (voir figure 1.1). Dans le cas du quartier des Shop Angus, l’intervention est de beaucoup plus grande ampleur et à un impact important à l’échelle de Montréal tandis que, dans les deux autres cas, l’intervention à un impact plus restreint à l’échelle de l’arrondissement.

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Dans le cadre de ce travail, nous chercherons à identifier les points forts et les faiblesses de ces interventions en regard des critères de design urbain de ceux-ci. Pour ce faire, nous porterons attention à l’expérience et à l’échelle humaine créées par ces nouveaux lieux ainsi que leurs formes et leur intégration dans le tissu urbain qui les encadre. De plus, nous observerons les éléments et critères importants de design urbain qu’intègrent ces projets tout en faisant des rapprochements entre chacun des trois secteurs énoncés. Il sera aussi question d’évoquer et de critiquer l’intégration de critères de développements durables à l’intérieur de ces projets.

Figure 1.1 : Localisation des secteurs à l’étude dans l’Ile de Montréal


Quartier des Shop Angus Situé sur l’ancien site de production et réhabilitation des locomotives de la compagnie ferroviaire Canadien Pacifique, le quartier des Shop Angus à permis de connecter l’ancien îlot des ateliers avec la trame urbaine environnante. Cependant celle-ci ne se prolonge pas à tous les endroits ce qui donne l’impression d’un secteur en apparence plus privé (voir fig. 2.1). Le nouvel environnement s’arrime bien au contexte en maintenant un équilibre dans la hauteur des bâtiments variant entre trois et cinq étages, tout en permettant de densifier le secteur.

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En matière d’espaces publics, le quartier comporte deux parcs importants qui remplissent des fonctions et des besoins qui leur sont propres. Au Sud-est du site, nous retrouvons le parc Jean-Duceppe, de la dimension d’un ilot complet. Il dessert une fonction récréative avec ses modules pour les enfants et ses terrains de tennis (voir fig. 2.1). Celui-ci fait aussi figure d’interface entre des bâtiments résidentiels, une institution de réhabilitation et des immeubles de bureaux. Le fait que différents types d’usages se tournent vers cet espace public incite à une occupation mieux répandue des lieux dans le temps, bien qu’il s’agisse principalement d’un lieu de destination récréative. Puisque qu’il est bordé au sud-est par des terrains non encore développés, celui-ci n’est pas complètement encadré et peut sembler quelque peu vide, mais cette ouverture permet une splendide vue sur les gratte-ciel du centre-ville de Montréal ainsi que du mont Royal. L’autre espace public, le parc des locomotives, est quant à lui un lieu de repos et de passage, mais sa vocation principalement est celle d’un lieu de commémoration. Dans son aménagement, il incorpore de multiples piliers de métal supportant des photographies d’époque montrant les activités quotidiennes qui prenaient place sur le site à l’ère industrielle. Celui-ci est de forme carrée et encadrée des quatre côtés par des bâtiments, ce qui lui confèrent une ambiance de place publique (voir fig. 2.1). De plus, la présence non lointaine d’activités commerciales contribue à l’ambiance de l’espace en amenant plus de vivacité à l’endroit. Il est aussi agréable de constater qu’il est possible de voir le mat du stade olympique non loin là. Dans ces deux espaces, une ambiance agréable est créée, puisqu’on y retrouve une variété d’arbres et d’arbustes qui rythme le parcours de l’utilisateur qui déambule dans ceux-ci. Des opportunités de s’assoir et de manger contribuent à leur appréciation, en plus d’offrir des prises de vues intéressantes. Cependant, à l’intérieur de l’ilot central du quartier, l’on retrouve aussi des espaces publics. Bien que garni de végétation et possédant du mobilier urbain adéquat de qualité, il ne dégage pas la même ambiance (voie fig. 2.1). En fait, celui-ci semble plus appartenir au domaine privé des résidants de l’entourage qu’au domaine public. Ceci est principalement dû au fait que ces espaces sont accessibles par une unique voie de circulation et ne sont pas bordés de trottoirs publics.


Centre d’îlot

Parc des Locomotives

boulevard St-Michel

rue Rachelle

rue Canadien-Pacifique

avenue du Midway

7e avenue

rue William-Tremblay

avenue du Mont-Royal

6e avenue

rue André-Laurendeau

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Parc Jean-Duceppe Bâti hors secteur Vide hors secteur Espace piéton

Vide du secteur Bâti du secteur Espace véhiculaire

Figure 2.1: Plan du quartier des shop Angus & de ses espaces publics

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Figure 2.2 : Coupe illustrant l’endadrement de la rue William-Tremblay

Figure 2.3 : Le rythme dans les façades des bâtiments résidentiels

Le traitement des matériaux de construction du développement Angus, principalement la brique, le métal et la vitre, évoque bien le passé industriel de l’endroit tout en s’intégrant dans des constructions de style moderne. Le fait que les façades varient en forme et en distance par rapport à la rue crée des volumes intéressants à aménager, mais pour ce qui nous intéresse, cela permet de créer du rythme dans les façades tout en ouvrant le domaine privé sur l’espace public (voir fig. 2.3). Cependant, ce qui vient malheureusement nuire à cet avantage est le fait que tous les bâtiments sont sensiblement pareils c’est-à-dire, de la même couleur ou de la même forme. Cela ne permet pas de créer une expérience sensorielle diversifiée à l’échelle du piéton.


De plus, certaines façades des anciennes manufactures de locomotive ont été conservées ainsi que les structures métalliques les soutenant. Ces murs sont imposants pour le piéton puisqu’ils correspondent à plus d’un tiers la hauteur des bâtiments résidentiels et sont moins en recul face à la rue que les habitations (voir fig. 2.2). Notons que ces murs créent des façades ennuyantes pour le piéton, voire aveugles, bien qu’ils soient évocateurs du patrimoine de l’ère industrielle passée. Ces façades historiques et des matériaux de construction particuliers au secteur viennent créer un caractère distinctif au quartier des Shop Angus et font de lui un secteur représentatif du passé qui s’arrime bien dans le contexte. De par son aménagement, le secteur semble mettre en valeur le transport actif avec ses trottoirs et ses rues plantées. Cependant il est dur de croire en regardant la ségrégation des usages et l’importante place qu’occupe le stationnement que la majorité des habitants du secteur marche dans leurs déplacements quotidiens. On peut questionner la réelle utilisation des espaces piétons intégrés dans ce projet versus une possible plus grande importance accordée au paysagement et a l’embellissement du quartier.

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Le secteur de la place Valois Les interventions réalisées sur la place Valois ainsi que le secteur l’environnant laissent dégager une grande attention portée par les designers à comprendre les conditions existantes du site. Un regard complet sur les composantes du projet permet de voir qu’il est possible de transformer un environnement bâti pour l’adapter à de nouveaux besoins, tout en commémorant le patrimoine immatériel d’un site. Comparativement au secteur précédant, le secteur de la place Valois fonctionne à une plus petite échelle locale et s’insère dans un quartier quelque peu différent.

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Situé sur le tracé en courbe d’un ancien chemin de fer qui traversait la rue Ontario, la place Valois est le noyau central d’un environnement public duquel débute le passage piétonnier du même nom. Le traitement de la voirie fait de cet amalgame urbain un endroit dans lequel le piéton est incité à utiliser un espace où il peut se sentir en sécurité. En effet, le passage Valois est entièrement réservé aux piétons. De plus, l’élargissement des trottoirs aux intersections de la rue Ontario ajoute au sentiment de sécurité puisque cela permet aux piétons de franchir une plus faible distance de voirie véhiculaire lorsqu’ils traversent la rue (voir fig. 3.1). Le matériel utilisé au sol pour définir la place Valois et son passage permet aussi de les démarquer du trottoir municipal et de la rue, mais surtout d’indiquer aux piétons qu’ils prennent place dans un espace dédié à eux. L’aménagements de la place Valois et de son passage en font des endroits publics de qualité qui répondent bien aux critères d’opportunités que doit procurer ce type d’espace. En effet, il est possible de pouvoir marcher grâce au parcours dynamique que le passage génère de par sa courbure et aussi par la vue sur le mat du stade olympique qu’il procure. La place offre quant à elle de nombreuses opportunités de s’assoir et de se reposer soit sur des bancs ou des murets de béton (voir fig. 3.1). Cet environnement piétonnier est amélioré par la présence de trait au sol représentant les rails de l’ancien chemin de fer, ce qui commémore le patrimoine ferroviaire du secteur. La présence de lampadaires procure une ambiance chaleureuse et un sentiment de sécurité en soirée tandis que la végétation rend l’espace confortable et paisible. Cette maximisation de l’espace piétonnier ne signifie pas pour autant que la voiture a été délaissée. Elle est toujours présente en moindre mesure avec la création de stationnements souterrains sous certains édifices résidentiels ou à l’arrière des bâtiments et dont les entrées ne donne pas sur l’espace public (voir fig. 3.1). Cela permet au bâtiment d’avoir une façade soit avec des fenêtres, des entrées ou des balcons qui donnent directement sur l’espace public. Les sentiments de bien-être et de sécurité sont alors bonifiés, selon le principe du regard donnant sur la rue, énoncée par l’auteure Jane Jacob, qui permet au résident d’avoir toujours vue sur l’espace public et ainsi le policer sans le privatiser (JACOBS,1993) (voir fig. 3.2).


La place Valois & son mobilier urbain

Élargissement des trottoirs

avenue Bourbonnière

Accès au stationnement

rue Ontario

rue de la Fontaine

rue Nicolet

rue de Chambly

Bâti hors secteur Vide hors secteur Espace piéton

Vide du secteur Bâti du secteur Espace véhiculaire

Figure 3.1: Plan du secteur de la place Valois

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avenue Valois


Figure 3.2: Croquis des perceptions de l’espace public

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Un élément fort important qui ajoute à la durabilité du projet est que l’on y retrouve l’inclusion de logements abordables possédant une qualité architecturale qui n’est pas discriminatoire, mais plutôt valorisante, contrairement à certain développements de logements sociaux des décennies passées. Ceci contribue intégralement à la viabilité du projet au niveau social et économique et aussi à l’amélioration de l’ambiance piétonnière de ce quartier montréalais reconnu pour être défavorisé. L’utilisation de matériaux que l’on pourrait qualifier de noble, tels la brique, la pierre et le bois ainsi que l’utilisation de couleurs chaleureuses et un traitement des fenêtres particulier, permet à ces immeubles de logements abordables d’être difficilement distinguables d’autres bâtiments plus luxueux (voir fig. 3.3). De plus, l’utilisation de ces matériaux permet de mettre en valeur l’espace public entre les immeubles puisqu’elle démontre une certaine attention portée à l’image des bâtiments lorsqu’ils seront perçus par l’œil humain dans l’espace urbain (GEHL,2001). Figure 3.3: Coupe du passage Valois & la localisation des matériaux qui contribuent à l’ambiance de l’espace public.

Le verre

Le bois

La pierre

La brique


Dans le cadre du secteur de la place Valois et de son passage, la présence de commerces de proximité est un point fort, puisqu’ils sont intégrés au rez-de-chaussée des bâtiments résidentiels pour en faire des bâtiments mixtes (voir fig. 3.4). De plus, ces espaces commerciaux ont directement pignon sur l’espace public contrairement au secteur précédemment étudié, soit le quartier des Shop Angus où les services étaient ségrégés et avaient façades sur des stationnements. Des commerces directement sur l’espace public maximise les interactions et les rencontres. Cela contribue à ajouter un sens de communauté à l’ambiance que peut ressentir l’utilisateur de la place Valois et de son passage, qu’il soit utilisateur quotidien ou visiteur.

Figure 3.4: Les commerces de la place Valois

Figure 3.5: Les terraces donnant sur la place Valois

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La place du marché Maisonneuve Le marché Maisonneuve fut construit au début du vingtième siècle, durant l’essor des mouvements City Beautiful et Garden City. Le bâtiment historique du marché et sa place publique respectent ainsi des dimensions formelles et esthétiques des critères de l’époque afin de créer une unité symétrique (RYBCZYNSKI,2010). Leur position axiale en rapport avec l’Avenue Morgan en font des points focaux et des repères visuels important à l’intérieur du secteur Hochelaga-Maisonneuve (LYNCH,1960). Outre l’axe de vue de l’avenue Morgan, cet espace public procure aussi une impressionnante vue sur tour du stade olympique de par sa proximité avec celui-ci (voir fig. 4.1 & 4.2).

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La place du marché s’imprègne d’une identité qui lui est propre par la présence d’un jeu de pavés de différentes couleurs formant des quadrilatères marquant la place dans son espace environnant. De plus, ce même pavé est utilisé pour former un “M” au sol devant l’entrée du bâtiment historique du marché. Ce symbole est aussi repris sur des fanions qui sont accrochés aux lampadaires du secteur (voir fig. 4.3). Il est ainsi facile pour l’utilisateur de distinguer qu’il entre dans un secteur ayant sa propre identité, c’est-à-dire celle du marché Maisonneuve. Les éléments de mobilier urbain, tels les bancs, les lampadaires et les poubelles, sont bien intégrés et respectent le caractère classique de cet espace public. De plus, pour renforcer cette ambiance identitaire, le point central de la place du marché est caractérisé par la présence d’une importante fontaine d’eau surplombée de la sculpture, la fermière, du sculpteur Alfred Laliberté. On s’imagine bien le lien symbolique entre la sculpture, la place et la fonction du marché de distribuer les aliments de la ferme à la population urbaine. Cette œuvre et ainsi que quelques autres aux abords du marché ajoutent un élément d’art public à l’espace qui est agréable pour l’utilisateur. L’aménagement de la place possède plusieurs petits ilots végétalisés où l’on retrouve des espaces pour s’assoir et se reposer. Cependant, la majorité de l’espace reste non occupé, ce qui est bien pour marcher et pour être utilisé à des fins publiques temporaires, mais crée un sentiment de vide lorsque celui-ci est peu utilisé (voir fig. 4.3).

Figure 4.1: Axe de vue de l’avenue Morgan & les bains Morgan

Figure 4.2: Vue sur la tour du stade olympique


Les fanions “M” Bâtiment historique du marché

Figure 4.3: Plan du secteur de la place du marché Maisonneuve Bâti hors secteur Vide hors secteur Espace piéton

avenue Morgan

rue Ontario

Le faible encadrement au Sud-Ouest

La fermière

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avenue Bennett

avenue Létourneux

Vide du secteur Bâti du secteur Espace véhiculaire


Le bâtiment historique du marché ne remplit plus aujourd’hui ses fonctions ancestrales et un nouveau bâtiment fut construit dans les années 90 pour servir de lieu de vente pour les commerces. Celui-ci est séparé de la place du marché par un passage piéton reliant la rue Ontario aux espaces de stationnements situés à l’arrière. Ce nouveau bâtiment possède un bon rapport avec la rue Ontario et le passage piéton qui donnent directement sur la place puisque ses façades s’ouvrent sur l’espace public par deux entrées majeures et une terrasse, ce qui permet d’encadrer la place du marché, mais surtout de créer un domaine public qui est animé (voir fig. 4.4). Bien que ce nouveau bâtiment contribue à l’ambiance ressentie par les utilisateurs, il reste que l’ambiance sur la place du marché est grandement affectée par le manque d’encadrement sur les autres côtés. Au Sud-ouest, la place s’ouvre sur un stationnement et sur la cour arrière de bâtiments résidentiels de faible densité ce qui crée une expérience visuelle peu intéressante en contraste avec la qualité architecturale du bâtiment historique du marché et celle des bains Morgan visibles dans l’axe de vue de l’Avenue du même nom (voir fig. 4.3).

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Figure 4.4: Une des entrées & la terrasse du nouveau bâtiment du marché Maisonneuve et la relation avec la rue

Une grande qualité du projet est qu’un arrêt de transport en commun pour les personnes âgées a été aménagé près des deux entrées principales du marché (les navettes or de la STM). Bien sûr, de par sa fonction de distribution d’aliments locaux à la population, le marché Maisonneuve est un établissement viable, mais il l’est encore plus puisqu’il est en lien avec un espace public de qualité, ou échanges commerciaux et diversité sociale se rencontrent.


Conclusion

L’analyse de la composition de ces trois exemples de design urbain montréalais nous permet de comprendre l’importance de la relation entre le cadre bâti et l’espace public dans la conception d’environnements agréables pour l’expérience humaine. Comme mentionne Jan Gehl, l’espace urbain est une composition de vies humaines, de vides et de bâtiments (Gehl, 2001). Dans les trois projets analysés, le lien entre les façades et l’espace public ont été un critère important dans l’appréciation des lieux. Le sentiment d’appartenance avec le passé des sites a aussi été démontré comme une pierre angulaire du design urbain et élément valorisant de l’espace public. Ainsi la compréhension de l’historique et du fonctionnement du contexte sont primordiaux pour un aménagement viable. La notion d’encadrement joue un rôle important à l’échelle du piéton en terme d’ambiance physique, mais aussi visuelle. L’analyse de ces projets a soulevé plusieurs points forts en matière de développement durable outre l’aspect écologique que l’on y associe généralement. Ces projets tentaient tous d’incorporer la densité résidentielle, la mixité d’usage et des espaces publics accessibles à tous.

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D’autre part, il serait intéressant de poursuivre l’analyse des ces trois projets de design urbain montréalais en lien avec le processus de conception qui a mené à jour ces interventions, ainsi que les jeux de coopération que se sont probablement livrés les différents acteurs impliqués.


Bibliographie Publication BENOIT, M. GRATTON, R. (1991), Pignon sur rue: les quartiers de Montréal, Édition Guérin, Québec. JACOBS, A. (1993) Great Streets. London : MIT Press. NA 9053 S7 J23 1993 JACOBS, J (1993),The death and life of great American cities, Random House Inc. États-Unis GEHL, J. (2001) New City Spaces,The Danish Architectural Press, Copenhagen

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LYNCH, K (1960),The image of the city, Massachusetts Institute of Technology, Édition The MIT Press, Cambridge & Londres. PANERAI, P. DEPAULE, J-C. (1999), Analyse Urbaine, Édition Parenthèses, Marseille, France. RYBCZYNSKI,W (2010), Makeshift Metropolis, Scribner, Simon & Schuster Inc, New-York, U.S.A.

Site internet www.technopoleangus.com www.quebecvacances.com/marche-maisonneuve


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