Rapport annuel 2010

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h o p i ta l saint joseph MARSEILLE

Rapport annuel 2010

www.hopital-saint-joseph.fr



“Omnia possibilia sunt credenti” “Tout est possible à celui qui croit” Abbé Jean-Baptiste Fouque 1851 - 1926


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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Sommaire

Le mot du Président et du Directeur Général

Le journal de l’année 2010

Les chiffres-clés de l’Hôpital en 2010

Le Groupe Saint Joseph

p. 4

p. 6 p. 8

p. 9

1

L’Hôpital Saint Joseph en 2010

p. 14

I - L’activité de l’année

1 - carte d’identité de l’hôpital saint joseph

p. 16

2 - les faits marquants de l’année

p. 18

3 - l’activité 2010 en chiffres

p. 22

4 - les ressources humaines

p. 24

5 - les ressources financières

p. 25

6 - les indicateurs de performance médico-économique et le diagnostic flash hospitalier

p. 28

II - Les comptes annuels 2010

1 - bilan

2 - compte de résultats

p. 30

3 - tableaux de financement

p. 31

4 - rapport général du commissaire aux comptes

p. 32

III - Les grands objectifs 2010 et leurs résultats

p. 34

IV - Les objectifs prioritaires 2011

p. 36

V - Projet d’établissement 2010-2014

p. 29

2 p. 38

Dossier : pour un Développement Durable

Avant-propos Les chiffres-clés du Développement Durable à Saint Joseph

p. 39

La démarche de Développement Durable de Saint Joseph

p. 42

I - Une responsabilité environnementale

1 - les déchets

p. 45

2 - l’énergie

p. 47

3 - l’eau

4 - l’air

p. 49 p. 50

5 - les transports du personnel, des patients et des visiteurs 6 - les espaces verts


Sommaire

p. 52

p. 58

II - Une responsabilité sociale

1 - une gestion attentive des ressources humaines 2 - une politique de gestion des risques et de la qualité adaptée 3 - un développement solidaire

p. 61

III - Une responsabilité économique 1 - un système d’information en pointe

p. 63

2 - une politique d’investissement et d’achats éco-responsables

p. 65

3 - un projet architectural garant du développement durable de saint joseph

3

Les Instances

p. 72

I - Les instances du Groupe Saint Joseph

p. 73

II. Les Instances de l’Association

p. 74

1 - les organes délibérants

2 - l’organe exécutif 3 - les organes consultatifs

p. 76

III - La Direction de l’Hôpital

p. 77

IV - Le corps médical et l’encadrement soignant

4

Annexes

L’histoire de l’Hôpital

p. 84

L’Hôpital Saint Joseph, ses valeurs pour le 21e siècle

p. 85

Le modèle privé à but non lucratif

p. 82

3

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Le Mot du Président et du Directeur Général

Antoine Dubout

Bernard Monier

2010 a été pour tous une année chargée, une année difficile, alors même que la société toute entière se relevait doucement d’une des plus importantes crises de son histoire. Pendant longtemps, notre modèle social, en particulier dans le domaine de la Santé, a joué à plein son rôle d’amortisseur de crise pour protéger les plus faibles. Mais en 2010 -et cela sera d’autant plus vrai en 2011 et dans les années à venir- c’est le modèle lui-même qui, dans le cadre de la mondialisation et de la redistribution accrue des richesses qu’elle engendre, a été affecté. Cela est vrai des dépenses de l’État ; cela est vrai des dépenses de la Protection Sociale. L’Hôpital Saint Joseph, comme beaucoup d’établissements de santé, n’a pas été épargné. L’année a été marquée par de nombreuses préoccupations, à divers niveaux : d’importantes tensions financières, une interrogation sur le modèle médical (statut d’ESPIC, secteur 2, permanence des soins, urgences…), une interrogation et des inquiétudes sur la CCN 51 en cours de révision. Malgré cette conjoncture difficile, Saint Joseph a tenu ses objectifs et obtenu d’importantes satisfactions : Certification V2010 ; validation du Projet d’Établissement 2010-2014 ; élaboration du Schéma Directeur, condition sine qua non du développement harmonieux de l’Hôpital Saint Joseph dans les prochaines années ; signatures de partenariats importants pour le Groupe, … L’Hôpital Saint Joseph s’est toujours assigné la responsabilité d’être et de demeurer un hôpital performant et engagé, capable de réactivité face aux multiples évolutions règlementaires, économiques et sociales du monde de la Santé.

Demeurer durablement un Hôpital différent et plus humain… Cette volonté s’exprime plus fortement encore aujourd’hui à travers de nombreux dossiers, qui ont vocation à changer profondément et durablement l’Hôpital, pour lui permettre de faire face aux défis auxquels il est actuellement confronté. Ainsi que cela est exprimé dans le Rapport de synthèse du Diagnostic Développement Durable de l’Hôpital réalisé par le cabinet Else Consultants en septembre 2009, l’Hôpital Saint Joseph porte en lui, “par son histoire et par ses valeurs fondatrices, (…) une démarche humaniste cohérente avec la logique du développement durable”. L’engagement de l’établissement dans le Développement Durable est à la fois ancien et réel et pose les bases de sa politique en la matière dans les prochaines années. Quelques exemples attestent d’ores et déjà de cet engagement : récupération des eaux pluviales, suivi


Le Mot du Président et du Directeur Sommaire Général

et maîtrise des consommations d’eau, recyclage de l’air intérieur, suivi et recherche des optimisations des consommations d’énergie, politique sociale volontariste, tri des déchets et réduction importante des DASRI, … Cette identité et les actions et bonnes pratiques déjà en place conduisent l’établissement à bâtir désormais une politique de développement durable plus structurée et planifiée. Le projet d’établissement 2010 - 2014 de l’Hôpital Saint Joseph vise à conforter cette démarche et à définir en la matière une véritable politique transversale, qui touche tous les domaines de l’Hôpital : économique, social et logistique, mais également les pratiques soignantes. La réalisation, au tout début de l’année 2010, du Bilan Carbone® de l’établissement selon la méthode de référence de l’Ademe, a permis d’objectiver l’ampleur de la démarche déjà engagée et l’empreinte carbone de l’Établissement et d’organiser son suivi. Premier établissement de santé privé français à réaliser son Bilan Carbone®, l’Hôpital Saint Joseph s’est fixé un objectif ambitieux de réduction de 20 % de ses émissions à horizon 2012. L’Hôpital Saint Joseph souhaite s’assigner un devoir d’exemplarité dans la lutte pour le Développement Durable. Cela se traduira par une politique volontariste d’économies d’énergie, une consommation plus économe, une sensibilisation des personnels, des patients et du public… Demain, c’est toute la mise en œuvre du projet architectural de Saint Joseph qui sera conduite avec ce même souci. Nous souhaitons entretenir ce que nous pensons être notre vocation : demeurer, ainsi que cela est écrit dans la Charte des Valeurs de l’Hôpital, “un hôpital différent et plus humain”. Notre démarche s’inscrit dans l’idée que l’on ne peut rien construire de durable sans le fonder sur des valeurs communes, celles de notre fondateur l’abbé Jean-Baptiste Fouque. La seconde partie de ce Rapport Annuel se veut donc un point, une première « photographie » de ce qu’est le Développement Durable de l’Hôpital Saint Joseph aujourd’hui. Il n’a pas la prétention de revendiquer la perfection de l’établissement en la matière. Il présente simplement les différentes composantes –environnementale, sociale et économique- du Développement Durable de l’établissement et marque le début d’un nouvel engagement. “Aujourd’hui n’est pas le lendemain d’hier, mais il est la veille de demain…”, disait le poète. Nous avons la conviction que, si les difficultés peuvent parfois être déstabilisantes et anxiogènes, elles sont aussi, pour ceux qui s’y sont préparés, pleines d’opportunités, à condition de les avoir anticipées et abordées avec transparence et dans une volonté d’honnêteté, de service et d’ambition. C’est dans cet esprit que nous préparons notre Développement Durable. Antoine Dubout Président Bernard Monier Directeur Général

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Le journal de l’année 2010…

janvier

Lancement du bilan carbone L’Hôpital est le 1er Hôpital privé de France à réaliser un Bilan Carbone® (cf. 2e partie de cette publication).

fevrier

avril

Concert de soutien en faveur des victimes du séisme de Haïti L’Hôpital Saint Joseph, associé à Médecins Sans Frontières et l’association Ti.Malice, a tenu à apporter son soutien aux victimes au travers d’un concert-spectacle.

Ouverture de l’unité pluridisciplinaire de sénologie Le nouveau centre de sénologie de l’Hôpital Saint Joseph réunit toutes les spécialités en lien avec l’ensemble des pathologies du sein. Doté d’équipements de haute technologie (mammographe numérique, mammotome), il permet une meilleure prise en charge des patientes. Il a été soutenu par la Ligue contre le Cancer et le Club Mécènes de la Fondation.

mars

4e exposition artistique des joséphiens Cette exposition, très appréciée par les membres du personnel de l’Hôpital, permet à chacun de révéler ses talents artistiques. Diffusion du nouveau livret d’accueil

Exercice Plan Blanc “Un incendie s’est déclaré dans une chambre du service de Médecine Interne, le personnel et les malades doivent être évacués. La Presse afflue…” Réalisé avec la collaboration des pompiers et du chef de service de Médecine Interne, l’exercice s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes et a permis de tirer des enseignements permettant d’optimiser une gestion de crise.

mai

Journée Mondiale de lutte contre les hépatites A l’occasion de la Journée Mondiale contre les hépatites, l’association SOS Hépatites et le service d’Hépato-GastroEntérologie, en présence de son chef de service, le Dr Bourlière, (notre photo), ont tenu un stand d’information relative à cette maladie.


Le journal de l’année 2010…

decembre

juin

Classement de l’Express sur la douleur L’Hôpital Saint Joseph figure parmi les 67 établissements de plus de 300 lits sur les 216 évalués, qui ont obtenu une note comprise entre 14 et 16/20. La lutte contre la douleur est une priorité pour l’Hôpital Saint Joseph.

Le wifi gratuit pour tous les patients hospitalisés à Saint Joseph Afin que les patients hospitalisés à l’Hôpital Saint Joseph puissent continuer à communiquer avec leurs familles et amis parfois éloignés, l’Hôpital Saint Joseph donne la possibilité à chaque patient d’accéder à internet gratuitement grâce au wifi.

Signature d’un partenariat avec l’association Germaine Reboul-Lachaux qui gère la Clinique Sainte-Marthe, une clinique psychiatrique pour femmes

septembre

Mise en service du nouveau dépositoire Ce nouvel espace a été créé pour améliorer l’accueil et l’accompagnement des proches des défunts. Des espaces de recueillement et de rencontre avec les familles ont été prévus.

novembre

juillet-août

L’Hôpital obtient la certification V2010 (cf. p. 16).

Inauguration de la 1re unité en France de la Fondation Mimi La Fondation Mimi apporte un soutien aux patients du service d’Oncologie Hôpital de Jour du Docteur Perrier, en finançant le fonctionnement d’un salon de soins esthétiques et un poste d’oncopsychologue.

Signature du traité de fusion entre la Fondation Hôpital Saint Joseph et le domaine de Montval Créée par l’abbé Fouque en 1906, la Maison de Retraite, rebaptisée “Saint Joseph-La Salette” a rejoint le Groupe Saint Joseph. Ce projet s’inscrit dans la politique générale du Groupe qui prévoit une diversification de ses activités dans le médico-social (cf. p. 11).

Palmarès : l’Hôpital Saint Joseph est classé comme le centre hospitalier de plus de 300 lits le plus sûr de France selon l’Express paru en décembre 2010 Ce résultat met en exergue la qualité du travail de l’unité d’Hygiène et l’implication de tous les professionnels soignants de l’établissement.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Les chiffres-clés de l’hôpital en 2010 1er hôpital privé à but non lucratif de france par l’activité

2e employeur privé de

marseille avec ses 2 213 employés (1 808 etp), 72 médecins salariés et 329 médecins exerçant à titre libéral

3e établissement de santé en région paca tous secteurs

confondus (après les deux chu de nice et marseille) 1ère maternité de la région paca

30

services et unités

805

lits et places MCO installés

30

places d’Hospitalisation A Domicile

56

lits de Soins de Suite et de Réadaptation

2 213

salariés ( 1 808 ETP)

401

médecins (329 libéraux et 72 médecins salariés)

203 M€ 225 609

journées et séances

56 600

entrées et séances

1 049 80 120

11

93,8 % 96,5 %

de budget de fonctionnement

consultations externes par jour interventions sous anesthésie par jour

personnes reçues aux Urgences par jour

naissances par jour pour 3 906 naissances en 2010

des patients sont satisfaits de la qualité de l’accueil du personnel (94,2 % en 2009)*

des patients conseilleraient l’Hôpital à l’un de leurs parents ou amis (97 % en 2009)*

* Des enquêtes de satisfaction spécifiques à l’établissement, en plus du questionnaire de sortie obligatoire pour les établissements de santé, sont envoyées au domicile de plus de 20 000 patients (près de la moitié des patients ayant séjourné dans l’établissement) de façon aléatoire statistiquement représentative.


Le Groupe Saint Sommaire Joseph

Le Groupe Saint Joseph l’hôpital saint joseph est né, en 1 919, de la volonté et de l’opiniâtreté d’un seul homme : l’abbé jean-baptiste fouque. longtemps géré par la fondation hôpital saint joseph, il a, en 2003 pris la forme d’une “association hôpital saint joseph”. la fondation hôpital saint joseph a ainsi été soulagée de la gestion hospitalière pour se consacrer pleinement au développement des actions de solidarité et de recherche, suivant des principes de charité chrétienne et de fraternité de son fondateur.

Fondation Hôpital Saint Joseph

Formation Soignants

IFSI Saint Joseph Croix Rouge Française

IFSI Saint Jacques Les Flamants

Hospitalisation et Soins de suite

Hôpital Saint Joseph

établissement Fernande Berger

Soins à domicile

SSIAD Saint Joseph (en projet)

HAD Saint Joseph

Souffrance psychique

Maison de Santé Sainte-Marthe

Personnes âgées dépendantes

Saint Joseph AREGE

Saint Joseph La Salette

Publics démunis

AFOR (en projet)

une fondation et une association L’Association Hôpital Saint Joseph de Marseille est composée de deux entités : l’Hôpital Saint Joseph et l’Etablissement de Soins de suite et Réadaptation Fernande Berger. La Fondation et l’Hôpital ont un Président commun, Monsieur Antoine Dubout. Les membres des organes délibérants sont des administrateurs bénévoles.

> La Fondation Hôpital Saint Joseph L’histoire de la Fondation est intimement liée à celle de l’Hôpital, l’une et l’autre constituant une entité unique jusqu’en 2002. Aujourd’hui, bien que la Fondation demeure un formidable outil au service des projets de l’Hôpital, leurs missions sont nettement différentes. La Fondation développe des activités de financement ou d’aide à des oeuvres médico-sociales ou sociales (cf. “les nouveaux établissements médico-sociaux et sociaux de la Fondation”, p.10). Elle soutient également des oeuvres humanitaires. Elle soutient, en outre, les projets de l’Hôpital. Elle a vocation à recevoir des dons et legs de particuliers et d’entreprises. Retrouvez toutes les missions et actions 2010 de la Fondation dans le Rapport Annuel distinct.

> L’Hôpital Saint Joseph D’une capacité de 805 lits et places de court séjour, l’Hôpital Saint Joseph, Hôpital généraliste accueille, dans ses 30 services, la quasi-totalité des spécialités médicales, chirurgicales, obstétricales et un plateau technique des plus modernes. L’Hôpital assume l’activité sanitaire du Groupe. Son financement est assuré, comme pour tous les établissements de santé, principalement par des recettes provenant de l’Assurance Maladie.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2009 

Le projet visera à conclure un partenariat fort avec l’école, en intégrant un certain nombre d’administrateurs de Saint Joseph dans le Conseil d’Administration de l’association gérant l’IFSI. La Fondation, et plus largement le « Groupe » Saint Joseph apportera à l’IFSI Saint Jacques Les Flamants une assistance dans divers domaines (comptabilité, DRH, logistique). L’Hôpital deviendra naturellement le terrain de stage privilégié des étudiants.

les nouveaux établissements médico-sociaux, psychiatriques et sociaux de la fondation

> L’établissement Fernande Berger Soins de Suite et de Réadaptation Situé dans le quartier de La Rose à Marseille, sur un terrain arboré d’un peu plus de 5 hectares, il compte 56 lits médicalisés. L’établissement de soins de suite et de réadaptation Fernande Berger assure le traitement de patients venant de leur domicile ou hospitalisés en court séjour, requérant des soins de suite et de réadaptation (suite à une chirurgie, des affections cardio-vasculaires et médicales).

un engagement dans le soutien à la formation Pendant de nombreuses années, l’Association comptait en son sein l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) Victoria Desjardins. Depuis la rentrée scolaire de septembre 2008, l’Hôpital Saint Joseph et la Croix Rouge Française ont regroupé leurs deux Instituts de Formation en Soins Infirmiers sur le site du Camas, boulevard Chave, à Marseille. L’Hôpital conserve aujourd’hui une part active dans le fonctionnement de l’IFSI Saint Joseph-Croix Rouge Française et deux représentants de l’Hôpital font partie des instances de l’Institut. Dans la même logique de transmission du savoir, la Fondation scellera, en 2011, un nouveau partenariat avec l’IFSI Saint Jacques – Les Flamants (structure comparable à celle de l’ancien IFSI Victoria Desjardins du temps de son fonctionnement, soit au total près de 400 étudiants). L’IFSI Saint Jacques Les Flamants a été créé en 1936 et est installé dans le 14ème arrondissement de Marseille.

Depuis 2010, la Fondation diversifie ses actions au profit de personnes en situation de “fragilité”, et plus particulièrement à destination des personnes âgées et handicapées, incluant les services à la personne. Plusieurs unions avec des associations partageant les mêmes valeurs et œuvrant dans le champ médico-social et social ont été scellées en 2010.

> L’Association “Saint Joseph AREGE” Le premier partenariat a été signé le 23 juillet 2009, entre la Fondation, l’“association Hôpital Saint Joseph” et l’association AREGE. L’Association AREGE, créée en août 2006 à l’initiative de l’URIOPSS PACA, a pour but “de pérenniser et développer des initiatives non-lucratives dans les domaines de la santé et de l’Action Sociale.” Dans ce cadre, l’association gère 5 EPHAD (deux dans les Bouches-du-Rhône, deux dans le Var et un dans les Pyrénées Atlantiques) pour une capacité totale de 326 lits. La plupart de ces établissements ont des capacités d’accueil de 55 à 66 lits. Un seul établissement, ouvert en septembre 2010 à Saint Just (Marseille), a une capacité de 90 lits, dont 20 lits de prise en charge de la maladie d’Alzheimer.


Le Groupe Saint Joseph

La convention FEHAP est appliquée à l’ensemble de ces établissements. Depuis septembre 2009, les sièges social et administratif de l’association «SAINT JOSEPH AREGE» sont situés dans les locaux de l’Hôpital Saint Joseph et l’association bénéficie, au travers d’une convention d’assistance technique forfaitaire, des services de l’Association Hôpital Saint Joseph. Un avenant à la convention initiale a été conclu le 22 novembre 2010, renforçant le partenariat et recentrant l’objet de la nouvelle association SAINT JOSEPH AREGE vers “le développement et la pérennisation d’initiatives non lucratives dans le domaine gérontologique et le développement de synergies et complémentarités sanitaires, sociales et médico-sociales en direction des personnes âgées dépendantes”. La Fondation Hôpital Saint Joseph a désormais, par sa qualité de membre de droit, une voix prépondérante au Conseil d’Administration de SAINT JOSEPH-AREGE, Pour de plus amples informations : www.hopital-saint-joseph. fr/fondation/association_arege.php.

> La Maison de retraite “Saint Joseph-La Salette” Le 15 novembre 2010, c’est avec l’établissement pour personnes âgées La Salette-Montval que le Groupe a uni sa destinée. La Maison de Retraite La Salette-Montval (qui regroupe l’association La Salette et l’association du domaine de Montval) est une association ayant pour but la gestion et le développement d’une maison de retraite destinée aux personnes âgées de toutes conditions sociales. Elle a été créée, en 1895, par l’abbé Jean-Baptiste Fouque (également fondateur de l’Hôpital Saint Joseph). Cet établissement peut accueillir jusqu’à 175 personnes valides, semi valides ou dépendantes, à partir de 60 ans.

Les chambres sont individuelles et quelques chambres plus grandes sont prévues pour les couples résidents. Le Pavillon Fouque (ouvert en 2008) reçoit 20 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et 30 personnes particulièrement dépendantes. Un accueil de jour pour 6 personnes apporte aide et soutien aux familles dans leur relation d’accompagnement de leur proche malade, offre une période de transition ou de relais, prépare à un hébergement permanent lorsque l’état de la personne évolue vers une impossibilité de maintien à domicile. Depuis le 15 novembre 2010, Saint Joseph apporte une assistance technique à cet Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) dans certains domaines (Comptabilité, DRH, Informatique, …). L’association gérant l’EHPAD a été rebaptisée “Saint Joseph-La Salette”. La Fondation Hôpital Saint Joseph est membre de droit de l’association et a une voie prépondérante au Conseil d’Administration. Le Domaine de Montval (association propriétaire des terrains et immeubles de La Salette) est intégré, depuis le 1er janvier 2011, au patrimoine de la Fondation.

> L’Association Germaine Reboul-Lachaux (Clinique Sainte-Marthe) La Fondation porte en elle cette volonté d’assister et d’aider les personnes les plus fragiles. Elle a originellement été créée pour “prendre en charge les délaissés, les malades, les abandonnés, les enfants, les déshérités(…) L’argent de nos donateurs, ceux d’aujourd’hui, ceux d’hier, ceux de demain, contribuera à l’édification d’un monde plus humain, il servira les valeurs humanistes et chrétiennes, il s’investira dans la protection des plus faibles” (cf. L’audace de la Charité, Charte de la Fondation Hôpital Saint Joseph).

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

L’Hôpital et sa Fondation ont donc choisi, en 2010, de consacrer compétences et moyens à des actions destinées aux personnes les plus fragiles, notamment les patients atteints de troubles mentaux. Dans ce contexte, un rapprochement s’est opéré avec la maison de santé Sainte-Marthe, clinique psychiatrique de 50 lits (exclusivement réservée aux femmes).

tration de la Fondation Hôpital Saint Joseph disposera d’une majorité au Conseil d’Administration de l’association. Cela permettra au “Groupe Saint Joseph” de compléter son offre de soins, d’ancrer sa présence dans les quartiers Nord de Marseille, secteur où la population est la plus dense, souvent en situation sociale précaire, et où l’offre de soins en psychiatrie est la moins importante.

Fondée en 1876 (elle était alors l’asile du Canet), la Clinique sainte-Marthe est située dans le 14e arrondissement de Marseille, traverse du Canet.

La Fondation Hôpital Saint Joseph va, dans le courant de l’année 2011, poursuivre cette démarche de diversification et d’aide aux plus fragiles, par un rapprochement avec une nouvelle association, l’AFOR (Accueil-Formation-OrientationRéadaptation), qui “aide à la réinsertion familiale, sociale et professionnelle de ceux qui se trouvent dans l’impossibilité de résoudre seuls leurs difficultés pour diverses raisons, et notamment par suite de l’absence ou de la déficience du chef de famille, des difficultés de logement, du manque de qualification professionnelle, de l’état de santé ou du manque de ressources”. La Fondation apporte son aide à l’AFOR, car elle est le gage de la pérennisation de l’action de l’Association auprès des femmes en grande fragilité et de leurs enfants afin de les réinsérer dans la vie normale. L’ensemble de la démarche de la Fondation permet d’élargir les champs d’action du Groupe tout entier et de privilégier une approche globale de la santé qui inclut la prévention, le soin, le médico-social et le social afin de mieux répondre aux besoins de la population.

Cette structure a été gérée pendant de nombreuses années par la Congrégation Sainte Marie de l’Assomption qui a désormais quitté l’établissement. Elle est aujourd’hui gérée par l’Association Germaine ReboulLachaux, créée en 1988, du nom éponyme de la donatrice du terrain et des bâtiments exploités actuellement par la structure. Les administrateurs de la maison de santé ont souhaité adosser leur structure à un établissement de santé susceptible de pérenniser durablement l’activité en respectant les valeurs des fondateurs. Une convention a été signée, le 12 juillet 2010, entre l’Association Reboul Lachaux et les Fondation et Association Hôpital Saint Joseph, pour rechercher toutes les synergies possibles, afin de garantir la pérennité de la structure. Au terme du processus de rapprochement, le Conseil d’Adminis-


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L’Hôpital Saint Joseph en

2010

Pour un

développement Une responsabilité environnementale Une responsabilité sociale

durable

Une responsabilité économique

Les instances

Les instances du Groupe Saint Joseph Les instances de l’Association L’organisation de la Direction de l’Hôpital Le corps médical et l’encadrement soignant L’histoire de l’hôpital Saint Joseph Hôpital Saint Joseph de Marseille : Nos valeurs pour le XXI siècle e

Le modèle privé à but non lucratif

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2009 

L’Hôpital Saint Joseph en

2010

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I L’activité de l’année II Les comptes annuels 2010

III Les grands objectifs 2010 et leurs résultats

IV Les grands objectifs en 2011

V Le Projet d’établissement 2010-2014


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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

I L’activité de L’année

1 - carte d’identité de l’hôpital saint joseph L’Hôpital Saint Joseph est l’un des acteurs majeurs du modèle hospitalier privé à but non lucratif de France avec : 805 lits et places MCO installés, 30 places d’HAD et 56 lits de Soins de Suite et de Réadaptation de l'établissement Fernande Berger Près de 220 000 journées et séances annuelles Près de 56 600 entrées et séances annuelles 272 740 consultations externes par an (1 049 par jour) 29 400 interventions sous anesthésie par an (80 par jour) 43 600 personnes reçues aux Urgences par an (120 par jour) 3 906 naissances (11 par jour) Un budget de fonctionnement de 203 M€. L’Hôpital compte plus de 2 200 salariés (1 808 ETP). 329 praticiens en activité libérale et 72 médecins salariés exercent dans 30 services où l’ensemble des spécialités médicochirurgicales sont prises en charge. L'Hôpital a obtenu la Certification V2010 de la Haute Autorité de Santé.

L’Hospitalisation 30 services Spécialités chirurgicales : chirurgie cardiaque, cardio-thoracique, digestive, ORL, osseuse, pédiatrique, cardio-vasculaire, ophtalmologie, stomatologie, urologie Spécialités médicales : cardiologie médicale, cardiologie interventionnelle, rythmologie, dermatologie, endocrinologie, gastro-entérologie, médecine interne, médecine d’urgence polyvalente, neurologie, rhumatologie, pneumologie, pédiatrie Gynéco–Obstétrique : maternité niveau II B, gynécologie médicale et chirurgicale, grossesse à risque

ospitalisation de Jour : Médecine, Chirurgie et Chimiothérapie H Unité Mobile de Douleur et Soins Palliatifs.

Un plateau Technique de 20 000 m2

Blocs opératoires : 19 salles + 13 salles de bloc obstétrical + 5 salles d’endoscopies, 29 400 interventions sous anesthésie Urgences adultes et pédiatriques 24 h / 24 Réanimation polyvalente et cardiaque (20 lits) Soins intensifs adultes (10 lits) et néonataux (6 lits) Surveillance continue adultes (26 lits) et enfants (6 lits) Imagerie Médicale : scanner, IRM, 13 salles de radiologie, 48 668 examens de radiologie, 15 564 échographies, scanner 16 coupes (17 785 examens),IRM 1,5 T (9 005 examens), coronarographie (1 723 examens) Laboratoire Polyvalent (hématologie, biologie moléculaire, microbiologie, biochimie - hors cytogénétique, PMA et Anapath.) : 32,3 millions de B Laboratoire Cytogénétique : 0,7 million de P Laboratoire d’Anapath : 2,5 millions de P Laboratoire PMA : 1,9 millions de B Lithotripteur : 898 examens.

Les autorisations particulières

Prélèvement d’organes (76 prélèvements de cornées en 2010 et 62 en 2009) 3 autorisations d’angiographie Autorisation de pose de valves aortiques par voie percutanée 3 appareils de circulation sanguine extracorporelle (548 interventions sous CEC) Stimulateurs triple chambre et défibrillateurs cardiaques implantables 30 lits d’Hospitalisation à Domicile


L’activité de L’année

La Recherche 125 essais cliniques en cours en 2010 : 753 patients suivis, dont 264 inclus dans des études cliniques. Protocoles internationaux à hauteur de 62,40 % et nationaux à hauteur de 37,60% Objectifs : démontrer l’efficacité d’une nouvelle technique ou stratégie thérapeutique (28 %), d’un nouveau médicament (65,6 %), d’un nouveau matériel (6,4 %) Promoteurs : 88 essais industriels, 37 essais académiques (ANRS, APHP, APHM, Sociétés Savantes, CHU …). 1 essai avec une promotion par la Fondation Hôpital Saint Joseph.

La Sécurité Sanitaire

Score agrégé du tableau de bord des infections nosocomiales : 100 % (classement en A pour 2009) Score ICALIN : 100 % (classement en catégorie A pour 2009) Indice de consommation de SHA : 125 % (classement en catégorie A) pour 2009. Taux d’incidence des infectés nosocomiaux : 2,3 % pour 2010 Taux de prévalence des infectés nosocomiaux : 2,9 % pour 2010. Les excellents résultats de l’établissement lui ont permis d’être classé 1er établissement de santé de France de plus de 300 lits le plus sûr en 2010 par le magazine L'Express de décembre 2010.

La Commission de Réflexion Ethique Créée en 2001 à l'initiative du Professeur J. F. Mattéi, elle a été successivement présidée par le Professeur Mattéi, le Dr JeanPaul Rocca Serra de 2003 à début 2007, et depuis lors, par le Dr Maud Righini, Chef du service d’Ophtalmologie de l’Hôpital. Elle a pour vocation de préserver le respect de la personnalité du malade dans une époque marquée par les évolutions très rapides de la science biomédicale (cf. une partie des membres de la Commission sur la photo de gauche en haut de page).

L’enseignement Depuis la rentrée de septembre 2008, l’Hôpital Saint Joseph et la Croix Rouge Française ont regroupé leurs deux Instituts de Formation en Soins Infirmiers, sur le site du Camas à Marseille, pour donner naissance à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers Saint Joseph – Croix Rouge Française. Ce nouvel institut est géré par la Croix – Rouge Française. L’Institut prépare : Au Diplôme d’état Infirmier ( 656 étudiants en 2010) Au Diplôme Professionnel d’Aide-Soignant (149 étudiants en 2010) Au Diplôme Professionnel d’Auxiliaire de Puériculture (92 étudiants en 2010) Il assure également la préparation aux différents concours

d’entrée aux écoles du secteur de la santé ( 264 étudiants en 2010). Au total, l’école comptait 1 161 élèves pour l’année scolaire 2010.

La logistique

Surface construite (SHON) : 75 508 m2 urface au sol du terrain : 4 hectares (pour l'Hôpital Saint S Joseph) et 5 hectares (pour l'établissement Fernande Berger). 649 000 repas servis 14 606 130 kWh d'électricité 21 792 033 kWh de gaz 104 128 m2 d'eau 510 tonnes de linges sous-traités 407 tonnes de déchets des activités de soins à Risques Infectieux (DASRI) (- 2 % par rapport à 2009) 800 tonnes de Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères (DAOM) 132 tonnes de cartons et papiers 127 tonnes de Déchets Industriels Banaux (DIB) L’ensemble de la destruction des déchets produits par l’Hôpital représente un coût de 340 000 euros. Autres activités de recherche : 37 publications indexées sur Medline 44 observatoires et/ou registres 2 études médico-économiques

La satisfaction des patients 23 440 questionnaires (sur 98 682 patients) ont été adressés en 2010 au domicile des patients, trois mois après leur hospitalisation. Les niveaux élevés du taux de réponse à l'enquête (plus de 30 % cette année) et de leur satisfaction se maintiennent d’année en année. Exemple de taux de satisfaction à travers 3 critères : Sentiment d’avoir été traité avec considération : 94,87 % Qualité de l’accueil : 93,77 % 96,54 % des patients interrogés conseilleraient l’Hôpital Saint Joseph à l’un de leurs parents ou amis.

15

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16

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

2 - les faits marquants de l’année le palmarès de l’hôpital saint joseph 1er Hôpital privé à but non lucratif de France par l’activité (source : étude FEHAP) 3e établissement de santé en région PACA (après l’AP-HM et le CHU de Nice) 1re maternité de PACA (3 906 naissances en 2010)

Une activité croissante Augmentation de l’activité de 4,3 % en 2010 à périmètre constant. Augmentation de 5,8 % du nombre de passages aux Urgences Adultes et baisse de 2,9 % du nombre de passages aux Urgences Enfants.

Un résultat budgétaire positif L'exercice se solde par un excédent de 621 000 €.

Le total des investissements de l'année s'élève à 10,2 M€. réation d’un Centre de consultations pluri-disciplinaires en C Sénologie. Création d’une nouvelle Salle de Soins Post-Interventionnelle (SSPI). Remplacement de la salle de coronarographie. Réalisation de l’opération de reprise de la distribution d’eau glacée dans le bâtiment de Vernejoul. Ouverture d’une 3e salle d’échographie. Ouverture du nouveau dépositoire.

Une démarche Qualité et Gestion des risques volontariste Certification V2010 de l’hôpital Saint Joseph (cf. page 17). Préparation de la visite de Certification V2010 de l'établissement Fernande Berger En mars 2010, deux groupes de travail pluri-professionnels ont été constitués pour la réalisation de l’auto-évaluation. En parallèle de ce travail d’auto évaluation, différentes actions ont été mises en œuvres pour améliorer la prise en charge et la sécurité des soins dans l'établissement (réalisation d’une analyse pharmaceutique, présence d’une psychologue, structuration des évaluations des pratiques professionnelles, …) La visite réalisée en mars 2011 laisse entrevoir un résultat positif pour l’établissement de soins de suite et de réadaptation. Plan de prévention des risques Un nouveau plan de prévention des risques 2011-2014 a été élaboré en 2010 selon une méthodologie adaptée prenant

en compte la gravité, la récurrence, la criticité, et le niveau de maîtrise des différents risques inhérent à notre activité. Ce travail entrepris avec les responsables de secteurs à risques a permis d’actualiser le recensement des risques et de les hiérarchiser afin d’établir des nouvelles priorités pour la période 2011-2014. Place des Représentants des usagers L’année 2010 a vu un renforcement de l’implication des représentants des usagers au sein de l’hôpital. Ceux-ci participent désormais aux travaux réalisés par les groupes d’éducation thérapeutique et de bientraitance. Ils sont également présents lors des réunions du Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) et du Comité de Lutte contre la Douleur et pour le développement des Soins Palliatifs (CLUD-SP). L’augmentation du nombre de réunions de la Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge (5 réunions restreintes et une plénière) permet également de mieux solliciter les représentants des usagers sur les actions d’amélioration concernant les droits des patients. En ce sens, l’accès aux courriers de satisfactions, plaintes et réclamations leur est facilité.


L’activité de L’année

certification de la haute autorité de santé : la récompense d’un long engagement collectif

L’Hôpital Saint Joseph a reçu, en Juillet 2010, la Certification V2010 de la Haute Autorité de Santé. Une distinction qui récompense le travail conduit cette dernière année par le service Qualité et Gestion des risques et l’ensemble des personnels qui se sont beaucoup impliqués dans la démarche d’auto-évaluation et le plan d’actions à mettre en œuvre. L’Hôpital Saint Joseph a été l’un des premiers établissements de santé visités, du 26 au 29 janvier derniers, en France par les experts de la Haute Autorité de Santé. Après une Certification en V2, obtenue en 2006 dans les meilleures conditions, l’Hôpital a donc obtenu la Certification V2010 des experts la Haute Autorité de Santé. Les 805 lits MCO de l’établissement obtiennent la Certification sans aucune observation. Seules trois recommandations relatives à la prise en charge alternative en Hospitalisation à Domicile (HAD) ont été formulées. Selon l’adage de cette nouvelle certification “ne pas tout voir mais mieux voir”, les experts de la HAS avaient pu apprécier lors de leur visite le travail réalisé au sein de l’hôpital, en explorant différentes unités de soins et en s’attardant sur les pratiques à risque et les thématiques inscrites au périmètre de visite. Lors de leurs investigations, les experts visiteurs ont été ainsi particulièrement attentifs à certaines nouveautés de la troisième itération de la démarche, et notamment : la gestion des risques autour de l’identification du patient la prévention de la maltraitance et la promotion de la bientraitance

l es prises en charge particulières : prises en charge des personnes âgées, des personnes atteintes d’un handicap, des personnes majeures sous tutelles etc.… La V2010 a par ailleurs défini 13 “pratiques exigibles prioritaires” (PEP). Sur ces thèmes, le niveau d’exigence s’est révélé nettement plus élevé. Une démarche de pré-certification engagée un an auparavant Début 2009, un plan d’action pré-certification avait été établi sur la base du nouveau manuel de Certification V2010 et des actions du Plan d'Amélioration de la Qualité non terminées. C’est à partir de ce plan d’action que l’organisation de l’auto-évaluation s’est planifiée. Pour cela, le Comité de pilotage avait sollicité tous les professionnels de santé (250 acteurs ont participé activement) afin de créer des groupes de travail spécifiques concernant la “partie management” et la “partie prise en charge”. A l’issue de cette visite, l'investissement de l’ensemble des professionnels de l’établissement s'est vu récompensé par la validation de cette Certification V2010.

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18

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

3 - l’activité 2010 en chiffres

728 lits installés en hospitalisation complète Néonatologie : 18 lits

Obstétrique : 83 lits

Chirurgie : 242 lits

2010

2009

2008

Entrées en hospitalisation complète

33 957

33 275

32 031

Entrées en hospitalisation de jour

22 716

21 432

18 494

Total des entrées

56 673

54 707

50 525

77 places en hôpital de jour Médecine : 9 % - 7 places

C himiothérapie : 26 % - 20 places

Médecine : 385 lits

33 957 entrées directes en hospitalisation complète en 2010

Chirurgie : 26 % - 8 780 entrées

Chirurgie : 65 % - 50 places

22 716 journées en hôpital de jour en 2010 Médecine : 34 % - 7 643 journées

C himiothérapie : 39 % - 8 833 journées

Gynéco-obstétrique : 15 % - 5 117 entrées

Médecine : 59 % - 20 060 entrées

202 893 journées en hospitalisation complète mco en 2010 Gynéco-obstétrique : 13 % - 25 762 journées Chirurgie : 30 % - 61 769 journées

les entrées

Néonatologie : 4 % - 7 145 journées

Médecine : 53 % - 108 217 journées

Chirurgie : 27 % - 6 240 journées

répartition par provenance géographique des patients Département 13 hors Marseille : 18 %

PACA hors 13 : 9 % Hors PACA : 2 % Corse: 2 %

Marseille : 69 %


L’activité de L’année

répartition par tranche d’âge des patients hospitalisés (Hors patients hopitalisés en pédiatrie)

25

300000

23 % 20 %

20

250000

19 %

17 %

62 823

200000

15

150000

11 %

8%

10

évolution des consultations externes

182 077

64 785

60 699

200 333

212 061

2009

2010

100000 50000

5

2%

0

0

ans s ans ns ans s < 20 20 / 40 0 / 60 70 a / 80 an 90 an ans 4 60 / > 90 70 80 /

2008

Consultations hors plateau technique

passages aux urgences 25000

24 011

22 231 18 928

20000

naissances 4000

23 324 20 297

19 181

3500 3000

15000

3 722

3 892

3 906

2500

10000 5000 0

Consultations plateau technique

2008

6 799

4 533

2 190

3 805

1500 1000

2009

Urgences pédiatriques

2010

500

Urgences adultes

0

Urgences gynéco-obstétriques

24 % des passages aux urgences adultes donnent lieu à une hospitalisation (hors l’hospitalisation en ZHTCD) contre 3,5 % des passages pour les urgences enfants.

chiffres clés de l’activité de l'établissement de convalescence fernande berger 56 lits installés

2010

2009

2008

Nombre d’entrées

555

631

689

16 759

17 501

17 813

30

28

25,6

76 ans

76,6 ans

74 ans

Nombre de journées Durée moyenne de séjour (en jours) Age moyen des patients

2000

2008

2009

2010

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20

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

données pmsi 2010 Libellé

Système cardio-vasculaire

15,39%

Gynécologie/sein et obstétrique

14,88%

Système digestif

11,93%

Nouveau-nés

11,46%

Autres

10,74%

Système respiratoire

7,67%

Système musculo-squelettique

7,33%

Uro-néphrologie et génital masculin

6,86%

Maladie endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques

3,59%

Système nerveux

3,39%

ORL, Stomatologie

2,81%

Ophtalmologie

2,31%

Hématologie

1,63%

Total

100 %

Le panel des pathologies traitées est large : hormis celle de la transplantation, toutes les CMD sont présentes avec 537 racines de GHM (Groupe Homogène de Malades) sur les 614 GHM que compte actuellement la nomenclature PMSI. L’indicateur de dispersion (nombre minimal de GHM permettant de réaliser 80 % de l’activité, y compris l'activité ambulatoire) de l’Hôpital Saint Joseph pour 2010 s’élève à 106 racines de GHM.


L’activité de L’année

ensemble du court séjour (année 2010) Jours PMSI

Effectif

Activité dite ambulatoire

13 589

0

0

12 123 834

892,18

Chimiothérapie - transfusion

10 382

0

0

3 892 523

374,93

Affections de l'appareil circulatoire

5 172

37 466

7,24

29 327 764

5 670,49

Affections de l'appareil respiratoire

2 646

19 969

7,55

11 644 782

4 400,90

Grossesses pathologiques, accouchements et affections du post-partum

4 498

23 955

5,33

10 865 570

2 415,64

Affections du tube digestif

2 777

18 475

6,65

10 312 697

3 713,61

Affections et traumatismes de l'appareil musculosquelettique et du tissu conjonctif

2 630

17 681

6,72

10 262 809

3 902,21

Nouveau-nés, prématurés et affections de la période périnatale

3 953

21 546

5,45

7 152 974

1 809,51

Affections du système nerveux

1 603

10 603

6,61

5 440 167

3 393,74

Affections du rein et des voies urinaires

1 735

8 349

4,81

5 081 148

2 928,62

Affections du système hépatobiliaire et du pancréas

1 278

8 744

6,84

5 011 840

3 921,63

Facteurs influant sur l'état de santé et autres motifs de recours aux services de santé

1 619

9 416

5,82

4 627 061

2 857,97

Affections endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles

1 283

6 819

5,31

3 460 132

2 696,91

Affections de la peau, des tissus souscutanés et des seins

778

4 859

6,25

2 455 271

3 155,87

Affections de l'appareil génital masculin

616

3 519

5,71

2 381 057

3 865,35

Affections des oreilles, du nez, de la gorge, de la bouche et des dents

968

3 188

3,29

2 080 530

2 149,31

Affections myéloprolifératives et tumeurs de siège imprécis ou diffus

706

3 464

4,91

2 000 867

2 834,09

Affections de l'oeil

795

2 801

3,52

1 640 684

2 063,75

Affections de l'appareil génital féminin

436

2 102

4,82

1 395 139

3 199,86

Affections du sang et des organes hématopoïétiques

386

2 529

6,55

1 184 050

3 067,49

Maladies et troubles mentaux

210

1 685

8,02

762 017

3 628,65

Maladies infectieuses et parasitaires

239

1 455

6,09

729 926

3 054,08

Traumatismes, allergies et empoisonnements

79

487

6,16

329 663

4 172,94

Maladies dues à une infection par le VIH

25

266

10,64

196 333

7 853,32

Troubles mentaux organiques liés à l'absorption de drogues ou induits par celles-ci

45

287

6,38

97 989

2 177,53

Traumatismes multiples graves

4

48

12

46 068

11 516,92

Brûlures

3

10

3,33

18 196

6 065,46

58 455

209 723

3,58

134 521 091

Total CA moyen par séjour hors ambulatoires et séances : 3 436 €

DMS PMSI

CA T2A

ca moyen par sejour

Libellé

2 301

21

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22

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

4 - les ressources humaines L’année 2010 a été consacrée en grande partie à la mise en œuvre de l’accord d’entreprise spécifique sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) et de Gestion des Âges applicable dès le début de l’année. Les premiers axes d’actions suivis par la Direction des Ressources Humaines ont été les suivants : La prévention des risques professionnels : choix, achat, mise en place des matériels dédiés à la manutention La mise à jour du référentiel métier Une campagne d’information destinée aux seniors concernant le dispositif prévu dans l’accord à leur attention (aménagement fin de carrière et formations spécifiques). Il ne faudra pas moins des deux années d’application restantes pour mener à bien toutes les actions prévues dans cet accord. L’année 2010 a par ailleurs été marquée par les travaux de révision de la Convention Collective qui régit les établissements FEHAP (cf. encadré).

une révision de la convention collective en débat En mars dernier, la FEHAP a engagé une réflexion sur la Convention Collective Nationale de 1951 qui s’applique à ses établissements (dont l’Hôpital Saint Joseph fait partie), en réponse aux importantes évolutions du monde de la Santé (contraintes économiques et financières, situation fortement concurrentielle, émergence de nouveaux métiers, …). Cette démarche suscite des inquiétudes au sein du personnel (qui a abouti à une grève durant le dernier trimestre 2010). Les axes d’évolution – qui doivent se faire à masse sala-

riale constante – ont pour objectif de permettre, dans un environnement budgétaire national contraint, de proposer des mesures en adéquation avec les évolutions des établissements FEHAP.

Une révision par la négociation La négociation s’est donc engagée au plan national durant toute l’année 2010 entre les organisations syndicales et la FEHAP et doit être poursuivie jusqu'au 30 juin 2011. L’objectif est de parvenir à un projet global de révision de la Convention Collective né de la négociation.


L’activité de L’année

Les Effectifs effectif total salarié (médicaux et non médicaux) au 31 décembre 2010 CDI + CDD)

répartition de l’effectif total au 31/12/2010 par secteur

2010

2009

2008

Cadres (dont médecins salariés)

277

270

253

Agents de maîtrise et Assimilés

257

254

245

1 596

1 602

1 560

Contrats aidés

40

50

39

Apprentis

43

46

43

2 213

2222

2 140

296

329

329

Employés et Ouvriers

Total dont CDD

Personnel médico-technique 156 salariés (7 %)

Personnel technique et ouvrier 160 salariés (7 %)

effectif permanent au 31 décembre 2010 (CDI + CDD) en équivalent temps plein 2010

2009

2008

Cadres

225

217

203

Agents de maîtrise et Assimilés

216

214

199

Employés et Ouvriers

1 367

1 367

1 313

Total

1 808

1 798

1 715

2010

2009

2008

Maladie

5,81 %

6,75 %

6,43 %

AT

1,55 %

1,51 %

1,36 %

2010

2009

2008

38,4

39,8

40,6

7,5

8,4

9,4

2010

2009

2008

Embauches en CDI

170

206

195

Départs

165

163

183

l’absentéisme

age moyen et ancienneté Age moyen (ans) Ancienneté moyenne

nombre d’embauches cdi

les praticiens de l’hôpital saint joseph Effectifs Praticiens libéraux temps complet

En %

53

13,5 %

276

70 %

Médecins salariés

28

5,5 %

Médecins Généralistes Hospitaliers

44

11 %

401

100 %

Praticiens libéraux temps partiel

TOTAL

Personnel soignant et social 1 567 salariés (74 %)

Personnel administratif 258 salariés (12 %)

23

.....................


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24

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

5 - les ressources financières comptes sociaux de l’hôpital saint joseph, présentés par groupes fonctionnels de recettes et de dépenses Nature

Groupe R / GROUPE 1 : Produits de l’assurance maladie R / GROUPE 2 : Produits de l'activité hospitalière

Recettes

2 008

175 988

169 718

159 969

9 017

8 179

8 319

14 332

13 427

2 022

2 359

3 535

202 657

194 588

185 250

D / GROUPE 1a : Dépenses de personnel médical

38 349

36 483

34 912

D / GROUPE 1b : Dépenses de personnel non médical

86 529

84 646

79 711

D / GROUPE 2 : Dépenses Médicales

47 315

44 675

39 699

D / GROUPE 3 : Dépenses hôtelières et générales

20 576

20 659

19 327

9 183

11 216

9 817

201 952

197 679

183 466

704

- 3 091

1 784

- 83

- 170

- 161

621

- 3 261

1 623

R / GROUPE 4 : Transferts de charge Total RECETTES

D / GROUPE 4 : Amortissements, provisions et charges financières Total DEPENSES Hôpital Saint Joseph Résultat

2009

15 630

R / GROUPE 3 : Autres produits

Dépenses

2010

Transferts de charges Maison Fernande Berger (Groupe 4) 1Association % - 2 022 K Autres produits (Groupe 3) 8 % - 15 630 K

recettes d’exploitation

Produit de l’Assurance Maladie (Groupe 1) 87 % - 175 988 K

Transferts de charges (Groupe 4) 1 % -Produits 2 022 K

de l'activité hospitalière (Groupe 2) Autres produits 4 % - 9 017 K (Groupe 3) 8 % - 15 630 K

Produit de l’Assurance Maladie (Groupe 1) 87 % - 175 988 K

Produits de l'activité hospitalière (Groupe 2) 4 % - 9 017 K

dépenses d’exploitation Dépenses de personnel médical (Groupe 1a) 19 % - 38 349 K Amortissements, provisions (Groupe 4) 5 % - 9 183 K Dépenses de personnel médical Dépenses hôtelières (Groupe 3) 1a) (Groupe 10 % - 20 576 K 19 % - 38 349 K Amortissements, provisions (Groupe 4) 5 % - 9 Dépenses 183 K médicales (Groupe 2) 23 % - 47 315 K Dépenses hôtelières (Groupe 3) 10 % - 20 576 K

Dépenses médicales (Groupe 2)

Dépenses de personnel non médical (Groupe 1b ) 43 % - 86 529 K

Dépenses de personnel non médical (Groupe 1b ) 43 % - 86 529 K


L’activité de L’année

6 - les indicateurs de performance médico-économique Hospi-Diag Nous présentons ci-après un ensemble d’indicateurs issus du travail de l'ANAP (Agence Nationale d'Appui à la Performance des établissements de santé) qui permet, au-delà des données strictement comptables et financières, d’avoir des éléments de compréhension de la situation financière de l’Hôpital en analysant son positionnement stratégique, la performance de ses processus majeurs et la structure de ses ressources humaines. Cette base d’indicateurs, baptisée “Hospi-Diag”, permet d’avoir une analyse macroscopique de la performance d’un établissement de santé selon cinq axes : activité, organisation, Ressources Humaines, Qualité et Financier. Les comparaisons sont présentées par rapport à des établissements de taille et d'activité similaires (même

“typologie”), sur le 2e décile (les 20% inférieurs de l'échantillon) et le 8e décile (20 % supérieurs). L'Hôpital Saint Joseph est comparé avec la typologie d'établissements dont le nombre de RSA (séjours) est compris entre 40 400 et 90 000. Ils sont 43 en France, dont 25 Centres Hospitaliers Régionaux, 15 Centres Hospitaliers, 2 Etablissements Privés à but Non Lucratif et 1 clinique. Les données Ressources Humaines ne figurent pas dans le rapport car le fonctionnement de l’Hôpital Saint Joseph, avec des médecins libéraux, n'est pas adapté à l'outil “Hospi-Diag”. Toutes les informations sur les indicateurs de performance médico-économique Hospi-Diag sont à retrouver sur le site Internet : http://www.anap.fr/les-projets-de-lanap/uneculture-partagee-de-la-performance/loutil-hospi-diag/

axe activite - présentation des indicateurs 2009 (en %) * A1 : Part de marché en médecine sur la zone d'attractivité

10.9

A2 : Part de marché en chirurgie (HC) sur la zone d'attractivité

8.4

A3 : Part de marché en obstétrique sur la zone d'attractivité

22.6

A4 : Part de marché en chirurgie ambulatoire sur la zone d'attractivité

8.4

A5 : Part de marché en cancérologie (séjours hors séances) sur la zone d'attractivité

13.4

A6 : Part de marché en cancérologie (séances de chimio) sur la zone d'attractivité

17.7 Etablissement

Typologie 2009

2009 (en %)

2 décile

8e décile

A7 : Pourcentage de l'activité représentée par la cancérologie

9.6

6.3

11.1

A8 : Poucentage des GHS recours/référence dans l'activité

3.25

1.81

6.33

e

A9 : Pourcentage des séjours de niveau de sévérité 3 et 4

6.71

7.57

9.6

A12 : Pourcentage des entrées HC en provenance des urgences

15.1

34.8

56.9

A13 : Taux d'utilisation / occupation des lits en médecine

67.4

73.5

83.8

A14 : Taux d'utilisation / occupation des lits en chirurgie

73.7

56.5

86.2

A15 : Taux d'utilisation / occupation des lits en obstétrique

79.4

56.9

76

* Seules les données nationales 2009 sont disponibles à ce jour

25

.....................


......... . . . . . . . . . . . . . . . . .

26

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

axe organisation - présentation des indicateurs 2009

Typologie 2009 2 décile

8e décile

e

P1 : IP-DMS médecine

0.956 / 1

0.931 / 1

1.087 / 1

P2 : IP-DMS chirurgie

1.039 / 1

0.873 / 1

1.039 / 1

P3 : IP-DMS obstétrique

1.091 / 1

0.917 / 1

1.068 / 1

P4 : Coût du PNM des services cliniques rapporté aux recettes

23,8 %

22,6 %

27,9 %

P5 : Coût du PM des services cliniques rapporté aux recettes

10,6 %

6,4 %

8,4 %

P6 : Coût du personnel des services médico-techniques rapporté aux recettes

28,5 %

15,6 %

18,8 %

P7 : Poids des dépenses administratives, logistiques et techniques

18,5 %

16,8 %

21,7 %

P8 : Nombre de B par technicien

786 481

599 806

833 556

P9 : ICR par salle d'intervention chirurgicale

290 553

226 416

434 829

P10 : Taux de césarienne

18,62 %

17,46 %

23,7 %

P11 : Taux de péridurale

86,93 %

64,87 %

88,39 %

P12 : Taux de chirurgie ambulatoire

36,76 %

28,78 %

53,4 %

P13 : Taux des 18 gestes marqueurs en chirurgie ambulatoire

58,87 %

53,78 %

73,89 %

P14 : Taux d'utilisation des places en chirurgie ambulatoire

48,5 %

73,6 %

142,6 %

2009

Référence Nationale 2009 (en %)

Référence Catégorie 2009 (en %)

axe qualite - présentation des indicateurs

Q1 : Score agrégé de lutte contre les infections nosocomiales

100

Q2 : TDP = Score de conformité du dossier patient

66 (±3 %)

70

76

Q3 : DEC = Conformité du délai d’envoi du courrier de fin d’hospitalisation

6% (±5%)

34

43

Q4 : DTN = Dépistage des troubles nutritionnels

90% (±7%)

75

79

Q5 : TRD = Traçabilité de l’évaluation de la douleur

84% (±8%)

52

51

65 (±4%)

75

74

Q6 : DAN = Score de conformité du dossier anesthésique

axe finance - présentation des indicateurs 2009

Typologie 2009 2 décile

8e décile

e

F1 : Taux de marge brute

2,0 %

5,2 %

8,8 %

F2 : Taux de CAF

1,9 %

4,2 %

8%

F3 : Taux de CAF nette

92,6 %

-95,8 %

73,1 %

F4 : Durée apparente de la dette

0,4 an

2,1 ans

9,2 ans

F5 : Ratio d'indépendance financière

5,3 %

34,3 %

70,2 %

F6 : Intensité de l'investissement

5,6 %

6%

14,8 %

F7 : Taux de vétusté des équipements

78,6 %

74,8 %

83,1 %

F9 : Besoin en Fonds de Roulement retraité en jours de charges courantes

-3,5 jours

23,8 jours

51,2 jours

F10 : Fonds de Roulement Net Global retraité en jours de charges courantes

-5,6 jours

19,2 jours

49,2 jours

71,6

37,2

78,8

29.5 jours

42.3 jours

63.5 jours

F11 : Taux de créances non recouvrées sur patients et mutuelles F12 : Délai moyen de paiement des fournisseurs


L’activité de L’année

Les indicateurs de performance médico-économique des établissements privés à but non lucratif Dans le cadre des travaux menés par l’Hôpital Saint Joseph avec un groupe d’établissements privés non lucratifs français, des indicateurs de performances ont été définis. Ils permettent de mesurer la performance du personnel médical et non médical, ainsi que le niveau de productivité de l’établissement.

les indicateurs de performance médico-économique Indicateurs de performance

Formule de Calcul

2 010

2009

2010 / 2009

Données de base

11 126 365

8 652 309

+ 29 %

(avant taux de conversion, MIGAC, DMI et MO)

151 012 598

146 824 165

+3%

T2A 100% yc MO, DMI, MIGAC

(avant taux de conversion)

182 010 696

175 481 366

+4%

Lits et places installés

Définition SAE

805

804

+1%

Nombre d'ETP Médical

Médecins libéraux et salariés hors résidents

167,1

166,2

+1%

1 795,1

1 740,9

+3%

816,8

791,2

+3%

185 747

181 938

+2%

0,21

0,21

0%

MIGAC 100%

(avant taux de conversion)

T2A 100% hors MO, DMI, MIGAC

Nombre d'ETP non médical Nombre d'ETP soignant Production T2A par lits et places installés

CA T2A 100% (hors MO, DMI, MIGAC) / Nombre de Lits et places installés

Ratios du personnel médical Encadrement médical

ETP médical / Lits et places installés

Production médicale

CA T2A 100% (hors MO, DMI, MIGAC) / ETP Médical

903 996

883 419

+2%

Coût moyen médical

Dépense G1 médical (hors résidents) / ETP médical

205 823

195 904

+5%

Productivité médicale

Production médicale / Coût moyen médical

4,39

4,51

-3%

2,23

2,16

+2%

Ratios du personnel non médical Encadrement non médical

ETP non médical / Lits et places installés

Production non médicale

CA T2A 100% (hors MO, DMI, MIGAC) / ETP non médical

84 125

84 337

- 0.25 %

Coût moyen non médical

Dépense G1 nette / ETP non médical

45 544

45 745

- 0,4 %

Productivité non médicale

Production non médicale / Coût moyen non médical

1,85

1,84

0,2 %

Encadrement soignant

ETP soignant / Lits et places installés

1,01

0,98

+2%

Production soignant

CA T2A 100% (hors MO, DMI, MIGAC) / ETP soignant

184 883

185 572

- 0,4 %

1,01

0,99

+1%

Ratios du personnel soignant

Ratios de productivité Ratio de rentabilité

(CA T2A 100% + MIGAC, MO, DMI + FAU + tissus) / Charges nettes totales

27

.....................


......... . . . . . . . . . . . . . . . . .

28

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

II Les comptes annuels 2010 1 - le bilan (en K€) Actif

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

2 275

2 146

2 439

Immobilisations corporelles

38 084

35 825

30 956

Immobilisations financières

79

78

78

40 438

38 049

33 473

5 436

4 487

4 076

37 514

34 826

20 196

Placements et disponibilités

421

6 315

14 761

Comptes de régularisation actif

341

236

187

Actif circulant

43 712

45 864

39 220

Total actif

84 150

83 913

72 693

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

76

76

72

2 070

2 070

2 070

19 499

22 760

21 164

Résultat de l’exercice

621

- 3 261

1 596

Subventions d’investissement

413

418

500

Fonds associatifs

22 679

22 063

25 402

Fonds dédiés

11

11

25

Provisions pour risques et charges

8 589

8 301

8 175

Dettes financières

4 989

2 943

2 676

Avances nettes restant dues à la caisse pivot *

8 352

11 832

Dettes fournisseurs et comptes rattachés

11 828

9 299

10 981

Dettes fiscales et sociales

20 253

22 601

18 331

Dettes d’exploitation

32 081

31 900

29 312

Dettes sur immobilisations et comptes rattachés

1 481

1 407

1 633

Autres dettes

5 968

5 456

5 470

Dettes diverses

7 449

6 863

7 103

0

0

0

Dettes

52 871

53 538

39 091

Total passif

84 150

83 913

72 693

Immobilisations incorporelles

Actif immobilisé Stocks Créances

Passif Fonds associatifs sans droit de reprise Autres réserves Report à nouveau

Compte de régularisation passif

* suite aux instructions de la Tutelle, il s'agit du reclassement dans un compte de la dette du solde des avances restant dûes à la Caisse Pivot au titre de 2005/2006, comptabilisées jusqu'alors en moins des créances.


Les comptes annuels 2009

2 - le compte de résultats (en k€) 31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

2 351

2 238

1 978

Production vendue de services

195 567

187 814

178 934

Chiffres d'affaires nets

197 918

190 052

180 912

254

34

1 092

Transferts de charges

2 432

2 691

1 955

Autres produits

2 390

2 494

2 359

202 994

195 271

186 318

Achats de matières premières

44 227

41 435

37 218

Autres achats et charges externes

55 154

53 951

50 587

7 303

7 047

6 722

87 657

85 712

80 618

7 877

7 193

6 930

46

45

53

Dotations aux provisions

742

862

2 655

Autres charges

438

365

667

Charges d'exploitation

203 444

196 610

185 450

Résultat d'exploitation

- 450

-1 339

868

Produits financiers

66

428

557

Charges financières

43

55

93

23

373

464

1 251

696

335

203

2 990

71

Résultat exceptionnel

1 048

-2 294

264

Impôts sur les bénéfices

0

0

0

Total des produits

204 311

196 394

187 210

Total des charges

203 690

199 655

185 614

Bénéfice ou perte

621

-3 261

1 596

Ventes de marchandises

Subventions d'exploitation

Produits d'exploitation

Impôts,taxes et versements assimilés Charges de personnel Dotations aux amortissements sur immobilisations Dotations aux dépréciations sur actif circulant

Résultat financier Produits exceptionnels Charges exceptionnelles

29

.....................


......... . . . . . . . . . . . . . . . . .

30

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

3 - le tableau de financement (en k€)

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

621

- 3 261

1 596

7 877

7 194

6 930

309

148

2 507

Divers

- 104

- 84

-110

Capacité d'autofinancement

8 703

3 997

10 923

- 6 579

- 765

1 373

2 125

3 232

12 296

- 10 265

- 11 805

- 9 520

Remboursement de la créance de l'article 58

-1

0

1 605

Variation du Besoin en Fonds de Roulement d'investissement

74

- 227

- 137

2

9

17

- 10 190

- 12 023

- 8 035

4

0

Résultat net Dotation aux amortissements Dotations et reprises de provisions

Variation du Besoin en Fonds de Roulement d'exploitation Trésorerie provenant de l'activité d'exploitation Acquisitions d'immobilisations corporelles

Encaissements sur immobilisations cédées Trésorerie provenant des opérations d’investissement Dons reçus Variation du besoin en Fonds de Roulement lié à l’apport IFSI

-

0

-9

Augmentation des fonds dédiés

2

-8

36

94

13

57

- 300

- 300

- 300

- 204

- 292

- 216

- 8 269

- 9 083

4 045

5 375

14 457

10 412

- 2 894

5 375

14 457

Subventions d'investissements reçues Remboursement d'emprunt Trésorerie provenant des opérations de financement Variation de trésorerie Trésorerie brute à l'ouverture Trésorerie brute à la clôture


Les comptes annuels 2009

4 - rapport du commissaire aux comptes Comptes Annuels

Exercice clos le 31 décembre 2010 Aux membres, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur : le contrôle des comptes annuels de l’ASSOCIATION HOPITAL SAINT JOSEPH DE MARSEILLE, tels qu'ils sont joints au présent rapport, la justification de nos appréciations, les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par votre comité exécutif. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

i - Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de l’association à la fin de cet exercice.

ii - Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous informons que les appréciations auxquelles nous avons procédé, pour émettre l’opinion ci-dessus sur les comptes annuels pris dans leur ensemble, et qui ont porté notamment

sur le caractère approprié des principes comptables appliqués suivis et le caractère raisonnable des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, ainsi que leur présentation d’ensemble, n’appellent pas de commentaire particulier. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

iii - Vérifications et informations specifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil de Surveillance et dans les documents adressés aux membres de l’association sur la situation financière et les comptes annuels.

Marseille, le 8 juin 2011 Le Commissaire aux Comptes COEXCOM Guy CORNET

31

.....................


......... . . . . . . . . . . . . . . . . .

32

Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

III 1

Les grands objectifs de progrès Finaliser et présenter à l’ARS le Projet d’Établissement de l’Hôpital et de l’établissement Fernande Berger pour les années 2010 à 2014

2 3

Engager l’Hôpital dans une politique de Développement Durable avec la mise en œuvre des actions suivantes : Réaliser un bilan carbone® Installer un « banaliseur » de déchets infectieux et améliorer le tri de tous les déchets Limiter les consommations d’énergie et d’eau

4 5

Mettre en œuvre l’accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) et la gestion des seniors et conclure un accord sur le stress au travail

Améliorer encore l’efficience de notre établissement : Perfectionner le PMSI et les règles de la T2A pour développer nos recettes Réviser nos recettes annexes (parking, chambres particulières…) Réduire nos dépenses de pharmacie (rationalisation, contrôle des prescriptions, conditionnement unitaire, dotations par service…), nos dépenses d’économat (énergies, matériel médical, consommables informatiques...) et nos frais généraux (frais d’impression, téléphone, reprographie...)

8 9

Développer des partenariats durables avec les deux associations suivantes : La clinique psychiatrique Sainte-Marthe et l’Association AREGE qui gère cinq Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD)

Réaliser les grands travaux de construction suivants : Achever les travaux de construction du bâtiment administratif (mise en service en 2011) Ouvrir le centre de consultations pluridisciplinaires en sénologie

6 7

Mettre en œuvre dès la première année les orientations suivantes du Projet Médical : Restructurer le service des urgences adultes Améliorer l’activité de cardiologie et développer des techniques innovantes Réorganiser le secteur des soins critiques (réanimations et surveillance continue)

Mettre en service les nouveaux projets informatiques suivants : - Réseau d’imagerie informatisé (PACS) - Programmation et planification des interventions au bloc opératoire (Ultragenda) - Informatisation du dossier d’anesthésie (consultations et blocs opératoires - Diane) - Achèvement de l’informatisation du circuit du médicament - Remplacement du logiciel Rhesus pour la gestion du laboratoire central (Glims) - Dictée numérique

Moderniser la Communication Interne (création d’un nouveau portail Intranet) et la Communication Externe (réalisation d’un film de présentation de l’Hôpital pour diffusion dans les chambres)

10

Assurer l’équilibre budgétaire de l’établissement avec un résultat favorisant l’autofinancement des investissements à venir


les grands objectifs de progrès 2009

2010 et leurs résultats

Les projets d’établissement de l’Hôpital et de Fernande Berger pour les années 2010-2014 ont été finalisés et présentés à l’ARS. Ils devraient être validés après l’élaboration du futur Plan Régional de Santé. Certaines mesures organisationnelles ont d’ores et déjà été engagées. Un Projet d’Établissement pour la Fondation a également été écrit. Il affirme la diversification du Groupe Saint Joseph vers l'aval de l'hospitalisation (notamment le Médico-social). Conformément au Projet d’Établissement, le projet de restructuration du service des urgences adultes a été mis en œuvre, par le recrutement, autour d’un nouveau chef de service, de praticiens temps plein salariés. Dans le secteur de la Cardiologie, après autorisation, l’Hôpital a développé la pose de valves percutanées (TAVI). L'objectif de la réorganisation du secteur des soins critiques (réanimations et surveillance continue) devra être traité ultérieurement. En 2010 un bilan carbone a été réalisé pour déterminer les postes importants d’émissions de gaz afin de pouvoir les diminuer efficacement (cf. partie 2 de ce Rapport Annuel). L’établissement écrit son plan d’actions de réduction de son empreinte environnementale. Le projet du banaliseur des déchets infectieux, après des études approfondies, a été reporté. La Fondation a signé les partenariats avec AREGE et l'association Germaine Reboul Lachaux (qui gère la clinique psychiatrique pour femmes Sainte-Marthe). Le Groupe Saint Joseph diversifie ainsi son action avec des associations partenaires partageant les mêmes valeurs, permettant ainsi la gestion de 5 EHPAD avec AREGE. Par ailleurs, la Fondation a scellé, le 15 novembre 2010, un autre partenariat important : avec la résidence pour personnes âgées La Salette-Montval. Le rapprochement définitif avec la Clinique Sainte-Marthe devrait être conclu en 2011. Toutes les informations sur les nouveaux partenaires du Groupe Saint Joseph sont à lire en page 9 et suivantes).

Le nouveau Bâtiment Administratif a été achevé au premier trimestre 2011. Son intérêt essentiel est de libérer près de 3 000m2 au cœur de l’Hôpital, en rez-de-chaussée des bâtiments, des surfaces idéalement situées au cœur de l’Hôpital, qui seront restituées aux services hospitaliers. Le nouveau centre de consultations pluridisciplinaires de sénologie a ouvert ses portes le 1er mars 2010. Il permet ainsi, grâce à ses équipements de dernière génération, de procurer les meilleurs soins pour toutes les pathologies du sein. L’accord sur la GPEC est applicable depuis le 1er janvier 2010, pour une durée de 3 ans. Pour l’année 2010, les axes de la GPEC ont été le dialogue social, les métiers et emplois, et l’accompagnement des salariés. Concernant la gestion des âges, une communication a été réalisée à destination des seniors pour les informer des différentes mesures les concernant. De même a été mise en place une formation à la gestion du stress. La Médecine du travail mène depuis le mois de janvier une enquête auprès des personnels sur le stress au travail.

Un objectif concrétisé par l’optimisation de la facturation PMSI et des règles T2A, par une révision des recettes annexes (parking, tarifs chambres particulières) et par une réduction des dépenses de pharmacie et de logistique, d’économat de frais généraux qu’il convient de poursuivre dans les années à venir.

Le PACS, système qui permet de numériser, partager et conserver toutes les images médicales, a été mis en place en 2010 et sera déployé dans les différents services durant l’année 2011. L’objectif « ZERO FILM » est prévu pour fin 2011. Le logiciel Ultragenda est en cours de test dans un service pilote. L’objectif est de généraliser son usage pour mettre en place un agenda patient unique pour les interventions au bloc opératoire. Le projet DIANE d’informatisation du dossier d’anesthésie a été reporté à 2011, tout comme le projet d’informatisation du circuit du médicament. Un nouveau logiciel a été mis en place au premier semestre 2010 pour la gestion du laboratoire et la diffusion des résultats. Enfin, la dictée numérique a été testée dans un service pilote, la chirurgie Générale et Digestive et sera déployée en 2011 sur tout l’Hôpital. La modernisation de la communication interne au travers la création d’un nouveau portail Intranet est en cours d’élaboration, il devrait être finalisé courant 2011. Concernant la communication externe, l’année n’a pas permis la réalisation du film de présentation de l'Hôpital. Celui-ci est reporté. L’équilibre des comptes a été atteint mais demeure précaire, compte tenu des effets de la convergence tarifaire.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

IV 1

Les objectifs prioritaires 2011 Poursuivre l’amélioration de l’efficience de notre établissement : Un diagnostic sera réalisé par un cabinet de conseil (le cabinet Kurt Salmon) sur la situation médico-économique et la gouvernance de chaque spécialité de l’établissement. Des propositions seront faites pour adapter notre fonctionnement aux nouvelles contraintes de l’environnement (règlementaires, économiques et médicales). Continuer à rationnaliser toutes nos dépenses en mettant en oeuvre un plan d’économies, notamment sur les consommations pharmaceutiques (au bloc et dans les services) et les dépenses logistiques, techniques et générales.

2

3

Mettre en œuvre les orientations prioritaires suivantes du Projet Médical : Suivi du dossier de demande d’autorisation d’un 2ème scanner et d’une 2ème IRM, Finalisation de la restructuration du service des urgences adultes, Amélioration de l’activité de cardiologie avec l’ouverture d’un centre d’exploration non invasif, Réorganisation du secteur des soins critiques, Projet de chirurgie cardiaque, Projet de chirurgie pédiatrique, Développement de l’activité chirurgicale en ambulatoire dans toutes les spécialités.

Préparer le renouvellement de notre Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) : Adoption du statut d’ESPIC (décision relative à l’évolution statutaire de l’Hôpital Saint Joseph) Préservation du statut libéral de nos praticiens Engagement dans la formation d’internes de spécialités Participation à la permanence des soins

4

Conclure plusieurs accords avec les partenaires sociaux sur les thèmes suivants : Accord d’intéressement pour la période 2011-2013 Accord en matière d’égalité Homme et Femme Accord sur le stress au travail


Les 10 grands objectifs de l'Hôpital Saint Joseph en 2010

5

Réaliser les travaux et études sur les projets suivants : Réaménagement des consultations pédiatriques et création d’une zone d’hospitalisation de courte durée contiguë aux urgences pédiatriques Création d’un secteur de consultations en cardiologie Réception du bâtiment administratif Etude du transfert de l’Etablissement Fernande Berger sur le boulevard de Louvain

6

7

Mettre en service les nouveaux projets informatiques permettant d’améliorer notre efficacité : Programmation et planification des interventions au bloc opératoire (Ultragenda) Déploiement du réseau d’imagerie dans tous les services (PACS) Dictée numérique et harmonisation des documents dans tous les services Réflexion sur le changement du logiciel médical (Actipidos) et des logiciels de gestion Informatisation du dossier d’anesthésie (Consultations et Blocs opératoires - Diane)

Consolider les démarches d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins Mettre en oeuvre le nouveau plan de prévention des risques Promouvoir les RMM (Réunions de Morbi-Morbidité) et l’EPP (Evaluation des Pratiques Professionnelles) Obtenir la Certification ISO 22 000 (Restauration)

8

Moderniser la Communication Interne en créant un nouveau portail Intranet pour tous les personnels de l’Hôpital

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

V

Le projet d'établissement 2010-

le projet d’établissement 2010-2014 est constitué de 8 sous-projets (projet médical, projet de recherche clinique, projet architectural, projet de management, projet développement durable, projet de soins, projet social et projet du système d’information) déclinés en actions pour répondre à 17 grands enjeux.

une ambition

Devenir l’hôpital généraliste de recours du Sud de Marseille deux conditions

La réalisation de notre projet d’établissement est conditionnée par :

ne réflexion à mener sur l'opportunité de devenir un U Établissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC) conformément à nos valeurs et exigences en terme de participation aux missions de service public

l a mise en œuvre du programme architectural des locaux, dont le financement reste la condition sine qua non du développement du projet médical.

5 principes fondateurs de l’institution réaffirmés et partagés par tous les acteurs lors de l’élaboration du projet d’établissement L ’Hôpital Saint Joseph est un hôpital généraliste, offrant à ses patients les meilleurs soins de proximité et de recours, mis en œuvre grâce à un plateau technique performant. L’hôpital Saint Joseph prend en charge toutes les dimensions du soin : de l’urgence à l’ambulatoire, la prise en charge à domicile, ou encore l’éducation thérapeutique. L’Hôpital Saint Joseph garantit l’égal accès de tous aux soins, y compris aux plus défavorisés, dans un continuum entre prises en charge sanitaire et sociale,

L ’Hôpital Saint Joseph se veut être à la pointe de l’innovation, engagé dans la recherche et attractif pour les nouveaux talents, L’Hôpital Saint Joseph recherche constamment l’efficience de son organisation et de sa gestion, gage de sa pérennité. L’Hôpital Saint Joseph s’appuie sur des valeurs d’éthique et d’humanisme vécues au quotidien. Un établissement lisible et rassurant pour les patients, un hôpital “familial”.

17 grands enjeux pour la période 2010-2014 : Adapter notre fonctionnement et notre organisation pour améliorer notre offre de soins : ssumer clairement la prise en charge des urgences adultes A et enfants en affirmant la prise en charge non programmée, avec notamment la création d’une Zone d'Hospitalisation de Très Courte Durée (ZHTCD) de 8-10 lits, la révision des circuits de prise en charge, la définition de protocoles partagés entre le service des urgences et les différents services d’hospitalisation et la construction d'une ZHTCD au sein des urgences pédiatriques.   Développer la chirurgie ambulatoire substitutive pour répondre aux progrès de la chirurgie et de l’anesthésie et satisfaire les attentes des patients, avec l’ambition d’atteindre un taux d’ambulatoire de 85 % pour les 17 gestes marqueurs définis par l’ANAP et l’Assurance maladie.

Maîtriser l’aval du court séjour pour assurer une meilleure fluidité des parcours patient et leur sécurisation, en relocalisant l’établissement de Soins de suite Fernande Berger face à l’hôpital Saint Joseph, développant les capacités de notre service d’HAD en profitant des partenariats réalisés en matière d’EHPAD et en créant un service de SSIAD.   Réorganiser le secteur des soins critiques (réanimations, soins intensifs et surveillance continue) pour améliorer encore la sécurisation de l’ensemble des services cliniques.  I nitier et développer la prise en charge globale de la personne âgée, par la création d’un service de court séjour gériatrique et la mise en place d’une équipe mobile gériatrique.


Le projet d'établissement 2010-2014

-2014 Augmenter nos parts de marché dans certaines spécialités médicales et chirurgicales afin de conforter notre positionnement comme 2ème acteur de soin à Marseille après l’AP-HM   Consolider la cardiologie médicale et chirurgicale, notamment en développant des partenariats en amont (Samu, SMUR, Pompiers, réseaux de médecins de ville…) et en s’intégrant dans la régulation territoriale des urgences coronariennes, en augmentant le nombre d’angioplasties coronariennes, en ouvrant un plateau technique non invasif (échographie de stress, épreuves d’effort…), et en développant un projet médico-chirurgical de prise en charge de l’insuffisance cardiaque.

Poursuivre la dynamique en oncologie dans le cadre du partenariat initié avec l’AP-HM (développement des activités de cancérologie d’organes, promotion des prises en charge à domicile, en lien avec l’HAD).

Développer l’activité de chirurgie gynécologique, et notamment la sénologie carcinologique

Développer l’activité en imagerie interventionnelle, avec la mise en place d’un scanner et d'une IRM supplémentaires, le renforcement du travail avec les spécialités d’organes, l’augmentation de l’imagerie interventionnelle notamment pour les pathologies cardiovasculaires, thoraciques, digestives médico-chirurgicales, oncologiques, de l’appareil locomoteur, urologiques.

Développer l’activité de chirurgie thoracique au sein d’un département médical et chirurgical en lien étroit avec la pneumologie

Créer un centre de consultations dédié à l’éducation thérapeutique ciblée pour améliorer la prise en charge des maladies chroniques.

Promouvoir une organisation managériale inscrite dans une démarche résolument durable pour répondre à six grandes ambitions :   Garantir durablement l’équilibre économique de l’institution en renforçant encore l’efficience,   Concilier le modèle libéral des médecins de l’établissement et son attractivité avec les contraintes institutionnelles tenant compte des nouvelles dispositions de la loi HPST,   Améliorer la qualité des soins en promouvant notamment les bonnes pratiques cliniques articulées avec l’évaluation des pratiques professionnelles et la mise en place d’indicateurs cliniques pour chaque spécialité, conformément aux exigences de la Haute Autorité de Santé,   Développer une culture de la Sécurité, en mettant l’accent sur la communication, autour du système global de gestion des risques ainsi que sur son optimisation par le développement de la prévention de certains risques (tels que le risque infectieux, les vigilances sanitaires, le risque iatrogène, la sécurisation de la prise en charge thérapeutique du patient, les risques liés à l’identité du patient, la gestion de crise) et sur l'amélioration des conditions de travail.   Poursuivre la modernisation de l’Hôpital, par l’indispensable mise en œuvre du schéma directeur, déclinaison du Projet

Médical, ainsi que par celle, tout aussi impérieuse, de travaux nécessités par les impératifs médicaux, patrimoniaux ou règlementaires.   Offrir de meilleures conditions de vie au travail pour les salariés de l’Institution afin de renforcer leur attachement à la structure et la sécurité des soins prodigués.

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Groupe Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Pour un

développement

durable

36


I Une responsabilité environnementale II Une responsabilité sociale

III Une responsabilité économique


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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Avant-propos > Les chiffres-clés du Développement Durable à Saint Joseph

70 %

de déchets triés

86,3 %

des collaborateurs (quels que soient le métier, l’ancienneté et l’âge des personnes) se sentent fortement impliqués dans l’exercice de leurs fonctions (source : Enquête sociale 2007)

89,6 %

4%

76

%

des collaborateurs ont accès aux supports d’information Saint Jo Info, Flash Info, affichages, …) (source : Enquête sociale 2007)

d’économies de consommation d’électricité au m2 construit 2 2 (194 Kwh/m en 2010 ; contre 202 Kwh/m en 2009)

se sentent impliqué(e)s dans les actions développées par l’établissement pour le respect de l’environnement (source : Enquête sociale 2007)


Avant-propos

> avant-propos

La démarche de développement durable de Saint Joseph : définir des objectifs quantitatifs et qualitatifs

“Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants” Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)

le développement durable est une notion relativement récente (notamment dans les établissements de santé). elle date de 1987, année durant laquelle les travaux de la commission mondiale bruntland sur l’environnement et le développement ont donné la désormais célèbre définition à ce concept aujourd’hui connu de tous : “les besoins des générations actuelles doivent être satisfaits, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”. Pendant longtemps - et cette confusion perdure encore aujourd’hui -, le Développement Durable a été assimilé à la protection de l’Environnement et donc à la responsabilité des entreprises et des pays en la matière. Pourtant, adopter une démarche de Développement Durable pour une entreprise, c’est assumer tout à la fois du mieux possible sa responsabilité environnementale, sociale et économique.

écologique

Viable

Vivable Durable Social

équitable

Economique

Travailler au Développement Durable de l’Hôpital Saint Joseph, c’est avoir : Un Développement écologiquement acceptable : avec des bâtiments moins énergivores, un fonctionnement moins générateur d’émissions de gaz à effet de serre dangereux pour la planète, Un développement socialement acceptable : avec des conditions de travail préservées pour ses employés, une prévention des risques professionnels, un développement des compétences, des avantages sociaux (intéressement, …), mais aussi un développement solidaire vis-à-vis des populations fragilisées. Un développement économiquement réalisable, pour faire face à la contraction des recettes et à l’augmentation naturelle des dépenses, par la recherche de solutions innovantes dans tous les domaines pour servir cet objectif ; c’est avoir l’audace d’investir pour répondre aux nouveaux enjeux qui se présentent ; c’est construire un schéma directeur pour l’Hôpital Saint Joseph, gage de son Développement Durable, tout en gardant à l’esprit cette triple préoccupation (sociale, économique, environnementale). L’Hôpital Saint Joseph, Établissement de soin privé à but non lucratif, “est inscrit par son histoire et par ses valeurs fondatrices dans une démarche humaniste cohérente avec la logique du développement durable.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Diagnostic points forts Le caractère associatif et non lucratif de l’établissement Une écoute et une attention aux patients, aux salariés et aux partenaires sociaux Une culture d’entreprise tolérante et ouverte n système de management U de la qualité et des risques intégré ne organisation matricielle U De multiples supports de communication interne et externe Une veille réglementaire solide ne gestion des ressources humaines U à l’état de l’art, assortie d’une politique d’intéressement du personnel L a récupération de l’eau pluviale et de certaines eaux de production pour l’arrosage des espaces verts Suivi et maîtrise des consommations d’eau Recyclage de l’air intérieur uivi et recherche d’optimisation des consommations S d’énergie Lancement d’un Bilan Carbone, d’un Plan de Déplacement d’Entreprise (PDE) et d’un site de covoiturage Tri sélectif des déchets, suivi et réduction importante des DASRI.

points à améliorer uverture de la charte des valeurs O à la société et à l’environnement éfinition d’une politique et d’un programme D pluri-annuel de développement durable, intégrés au système de management existant qualité-risques ublication d’un rapport annuel P de développement durable éfinition et mise en œuvre d’une politique D d’achat responsable Mise en œuvre du Plan de Déplacement Entreprise esures quantitatives régulières M des rejets chimiques et biologiques lan de rénovation des locaux pour en améliorer P la performance énergétique ationalisation de l’utilisation de la chaleur produite R par la centrale de co-génération Enquête sur le risque psychosocial ; ensibilisation du personnels aux écogestes S (formation, affichage, …) Optimisation de l’arrosage des espaces verts

(source : Rapport de synthèse du Diagnostic Développement Durable de l’Hôpital Saint Joseph, réalisé par le cabinet Else Consultants – 29 septembre 2009).

Cette identité, et les nombreuses actions et bonnes pratiques déjà en place sont autant de points forts sur lesquels l’hôpital peut s’appuyer pour bâtir une démarche de développement durable plus structurée et planifiée” (source : Rapport de synthèse du Diagnostic Développement Durable de l’Hôpital Saint Joseph, réalisé par le cabinet Else Consultants – 29 septembre 2009). La politique de Développement Durable de l’Hôpital Saint Joseph a en effet débuté il y a quelques années, de manière pragmatique, presque confidentielle, en s’engageant dans le tri sélectif des déchets, dans un premier souci –comme souvent- d’optimisation des coûts. Outre le tri sélectif des déchets, l’établissement s’est ensuite largement engagé dans une politique d’économies d’énergies, notamment en matière électrique (cogénération, détecteurs de mouvements, …).


Introduction

Devant ces initiatives, multiples mais non formalisées et identifiées “Développement Durable”, la volonté d’établir un diagnostic et de formaliser une politique dans ce domaine en étendant nos cibles en matière de développement durable (notamment sur les achats éco responsables, les énergies alternatives, la réduction de notre bilan carbone) s’est exprimée. Un diagnostic a donc été demandé à un cabinet extérieur en juin 2009. Suite à cet état des lieux et afin d’objectiver l’ampleur de la démarche déjà engagée et l’empreinte carbone de l’établissement, le Bilan Carbone® de l’établissement a été réalisé au tout début de l’année 2010 selon la méthode de référence de l’Ademe. Les résultats sont éloquents : l’Hôpital a émis en 2009, 32 551 Tonnes équivalent CO2, soit l’équivalent d’une ville de 3 300 habitants durant un an. Fort de ce constat, l’établissement a engagé une large politique pour réduire l’empreinte écologique générée par l’activité de l’établissement, sensibiliser les personnels, les patients et le public.

Les pages suivantes présentent un panorama des différents volets de cette politique de Développement Durable de l’établissement : responsabilité environnementale, sociale et économique ; trois piliers d’une même politique qui se veut inscrite dans une démarche de progrès continu.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

I Une responsabilité environnementale

l’hôpital a, par sa vocation, ses missions et ses activités, une plus grande responsabilité et un devoir d’exemplarité dans la mise en place d’une stratégie de développement durable. c’est pourquoi saint joseph a souhaité formaliser en 2010 une politique de développement durable déjà ancienne et multiforme. Après un diagnostic sur les différentes composantes du Développement Durable présentes dans l’établissement, la démarche a véritablement débuté par la réalisation d’un Bilan Carbone®, qui a permis de mesurer “l’empreinte écologique” de l’établissement, c’est-à-dire la production des gaz à effet de serre générés par son fonctionnement et de disposer ainsi d’un indicateur quantitatif de l’évolution et du suivi de cette démarche. bilan carbone - emissions par poste (tonnes équ. CO2) 11 182

12000

10 801

8000

4000

1 531

A l’Hôpital Saint Joseph, les déchets représente le 3ème poste le plus important des émissions de gaz à effet de serre de l’établissement (5 043 tonnes éq. CO2, soit 16 % des émissions).

5 043

2 424

1 570

2000 0

Les hôpitaux français produisent 700 000 tonnes de déchets par an (dont 20 % sont des DASRI, des Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux).

L’Hôpital Saint Joseph a la pleine conscience depuis de nombreuses années que le tri, la réduction et la valorisation de ses déchets sont essentiels pour la réussite de sa politique de Développement Durable.

10000

6000

1 - les déchets

C’est à ce titre que l’établissement s’est engagé dans ce qui semble être la première priorité : le tri à la source.

L’amélioration du tri

énergie interne

Matériaux entrants hors emballages

Fret

Fin de vie des déchets directs

Déplacement de personnes

Amortissements

En 2009, les émissions de gaz à effet de serre s’élevaient à 32 551 tonnes (soit l’équivalent des émissions de 3300 Français)

La réalisation du Diagnostic Développement Durable et du Bilan Carbone® permet aujourd’hui d’identifier plus finement la Politique de Développement Durable déjà conduite, les atouts, les progrès encore à réaliser, l’empreinte écologique à réduire. Plusieurs axes ont été dégagés.

La gestion des déchets repose sur l’élimination des déchets dangereux dans le respect de l’environnement et sur la valorisation des déchets non dangereux. L’Hôpital Saint Joseph a identifié les flux et les volumes de déchets générés par les activités de soins et organisé le tri de ces déchets à la source. 9 filières de déchets ont été identifiées : Les Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux (DASRI), Les Pièces Anatomiques, Les Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères (DAOM), Les Déchets Industriel Banaux (DIB), Les Déchets Industriels Spéciaux (DIS),


I - Notre responsabilité environnementale

L es Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), Les cartons, Les papiers confidentiels, Les bouteilles plastiques, Les effluents liquides. Après un audit mené en 2006, le groupe Hygiène et Qualité des Soins a engagé l’établissement dans un ambitieux projet de tri de tous les déchets, pour pallier les insuffisances constatées (le volume des déchets spéciaux avait augmenté de 7% en 2006, la présence des sacs jaunes (réservés aux DASRI) était trop fortement généralisée, la contenance des sacs n’était pas toujours adaptée, …). A la clé, deux objectifs principaux : une maîtrise accrue de la gestion des risques (tant infectieux qu’environnementaux) et une réduction des coûts d’élimination des déchets. L’équipe d’Hygiène et Qualité des Soins a formé l’ensemble des personnels à la démarche de tri, les sacs jaunes présents dans les chambres ont été peu à peu remplacés par des sacs d’ordures ménagères (hormis celles des services Pneumologie, Gynécologie et Maternité, et des patients en isolement septique). Ce plan d’actions a permis de parvenir à un tri optimal de tous les déchets générés par l’hôpital : le volume des DASRI a ainsi diminué de 14 % entre 2006 et 2010 (cf. tableau ci-dessous). Alors qu’en 2006, les DASRI représentaient 2,38 kg par journée d’hospitalisation complète et de jour ; ceux-ci ne représentent aujourd’hui “plus” que 1,78 kg. evolution du poids moyen de dasri (en kg) / journée d’hospitalisation % de diminution par rapport à l’année précédente

Années

Poids moyen (en kg) / journée d’hospitalisation

2005

2,47

2006

2,38

- 3,6 %

2007

2,29

- 3,8 %

2008

2,01

- 12,2 %

2009

1,87

-7%

2010

1,78

- 4,8 %

Rien n’a été laissé au hasard pour que ce tri particulier des déchets devienne la réussite de tous. L’Hôpital a en outre été primé pour la “formation du personnel sur la gestion maîtrisée des déchets”, dans le cadre du Grenelle Environnement et Santé 2009 (cf. encadré page suivante).

L’ensemble du tri est désormais optimisé et le traitement des différents déchets est aujourd’hui beaucoup mieux réalisé. Quelques chiffres suffisent à en faire la démonstration : alors qu’en 2007, le traitement des déchets se répartissait de la façon suivante : 6 126 kg de Déchets Industriels Spéciaux (DIS) 1 00 tonnes des Déchets Industriels Banaux (DIB), c’est-àdire principalement les déchets de chantier ou de démantèlement de services. 120 tonnes de papier et carton 76,6 tonnes de Déchets d’Activité de Soins à Risques 4 Infectieux (DASRI). Les chiffres 2010, se répartissent de façon beaucoup plus satisfaisante : 7 622 kg de Déchets Industriels Spéciaux (DIS), 1 25 tonnes des Déchets Industriels Banaux (DIB) sont envoyés en centre de tri et permettent le recyclage du bois, du carton, des appareils électriques… Avant 2008, ces déchets étaient directement envoyés en décharge, 1 32 tonnes de papier et carton sont intégralement recyclés. 07 tonnes de Déchets d’Activité de Soins à Risques 4 Infectieux (DASRI). Aujourd’hui, au-delà de ces premières avancées, le tri sélectif doit être encore renforcé pour permettre une meilleure valorisation de l’ensemble des déchets : la politique de formation du personnel à la gestion et au tri par l’intermédiaire de l’équipe opérationnelle d’hygiène est constamment renouvelée. Elle est doublée d’audits internes réguliers et de la mise en place d’actions correctives le cas échéant. des contenants plus adaptés vont être mis en place pour permettre de faciliter les gestes du tri à la source (en cours). l’ensemble des papiers utilisés sur l’établissement (en plus des papiers confidentiels) a désormais vocation à être récupéré pour permettre sa revalorisation, Le tri au niveau des déchets liés à la restauration est organisé.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

un award du développement durable au “grenelle de l’environnement et hôpital 2009” Saint Joseph a obtenu, en 2009, un Award du Développement Durable au “Grenelle de l’environnement et Hôpital”, dans la catégorie “formation et communication sur la gestion maîtrisée des déchets”. Ce prix venait récompenser l’engagement de l’établissement dans la formation de ses personnels sur la gestion des déchets et le tri à la source. Cette formation a bénéficié à l’ensemble des équipes soignantes (soit près de 1 700 personnes) et a été réalisée en interne par l’équipe d’hygiène. Depuis lors, chaque nouvel agent est formé par l’équipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière à ces pratiques qui ont permis à l’établissement de réduire le poids des déchets infectieux par patient et par jour qui s’établit aujourd’hui à moins de deux kg.

La valorisation Sur les neuf filières de déchets, six sont actuellement valorisées. Les appareils informatiques, les cartouches des imprimantes sont éliminés par un prestataire extérieur pour revalorisation, les ampoules, néons et petits équipements électriques sont récupérés par les fournisseurs pour destruction comme le demande la réglementation. Il en va de même pour les cartons, les papiers confidentiels et les bouteilles plastiques : ils font l’objet d’une collecte sélective par un prestataire extérieur permettant une revalorisation de la matière. Les Déchets industriels banaux, pouvant contenir, quant à eux, des équipements électriques plus volumineux, sont récupérés par un prestataire extérieur en centre de tri en vue de revalorisation. Pour ce qui concerne les Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères (DAOM), l’établissement a mis en place depuis plusieurs années un broyeur pour diminuer le volume de déchets produits et le nombre de transports nécessaire à leur évacuation.

L’objectif est aujourd’hui de valoriser ces neuf filières identifiées à l’horizon 2014, et d’en identifier de nouvelles. D’ores et déjà, l’établissement envisage la revalorisation énergétique des ordures ménagères et une meilleure valorisation des papiers et cartons par un tri plus sélectif et est prêt à s’engager dans la collecte sélective des matières compostables contenues dans ses ordures ménagères si son prestataire lui offre cette filière de revalorisation. Les effluents liquides des laboratoires, présentant un risque chimique (Déchets Industriels Spéciaux) mais également biologique, sont récupérés par un prestataire extérieur et sont incinérés. Le risque biologique que représentent ces déchets ne permet pas, pour le moment un autre type de traitement. Toutefois l’établissement étudie la possibilité de mettre en place des stations de traitement et de décontamination sur ce type d’effluent permettant un rejet à l’égout en toute sécurité et évitant l’utilisation de bidons plastiques pour la récupération, le transport et l’incinération.

La gestion des déchets liés aux chantiers L’importance des chantiers en cours dans l’établissement a montré une carence importante en matière de gestion des déchets liés aux chantiers. Ces volumes importants n’étant pas spécifiquement gérés, déstabilisent la gestion normale des déchets et ne permettent pas une valorisation correcte. C’est dans cette mesure qu’un axe de travail particulier a été dégagé sur cette question. Une prévision plus fine, une formation des équipes extérieures à l’Hôpital, un tri important, et une introduction dans les filières traditionnelles de l’Hôpital Saint Joseph sont à organiser.


I - Notre responsabilité environnementale

avril 2010 le self du personnel trie les déchets Depuis avril 2010, le personnel de l’Hôpital s’est engagé avec le service Restauration dans le tri des déchets du Self du personnel. Les déchets alimentaires sont séparés des déchets plastiques et des déchets de produits à base de cellulose, afin de valoriser les déchets issus de ces différentes filières. Chacun participe au quotidien à la réussite du tri qui ne se dément pas : Deux gestes simples lorsque chaque personne a terminé son repas : la cellulose (c’est-à-dire tout ce qui est papier, serviettes, …) est jetée dans un bac et les plastiques (barquettes, pots de yaourts, emballages de fromages, ..) dans un autre. Le plateau est ensuite pris en charge par le personnel de restauration, les déchets alimentaires sont séparés et broyés en cuisine, les couverts séparés automatiquement pour être lavés et désinfectés. Dans le projet du Schéma Directeur (cf. p. 65 et suivantes), ce point a été étudié avec attention : les modalités de tri et de stockage des déchets sur le chantier seront planifiées dans un Schéma d’Organisation de Suivi et d’Evacuation des Déchets et les flux de transport et la rotation des camions seront optimisés pour l’évacuation des déchets.

2 - l’énergie Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, les engagements volontaires pris par les pouvoirs publics de réduction des consommations d’énergie et de gaz à effet de serre (GES) de 38% d’ici 2020 ont été relayés au niveau des établissements de santé, publics et privés, en fixant un objectif de réduction de 20% d’ici 2012. L’Hôpital Saint Joseph s’est engagé lui aussi dans cette démarche. Cet effort passe évidemment par l’intégration de normes HQE (Haute Qualité Environnementale) exigeantes dans les nouvelles constructions (cf. p. 66 et 67), mais également par des mesures restrictives similaires en cas de restructurations lourdes et de travaux sur la superstructure. Le poste Energie est constitué de plusieurs éléments : l’électricité, le gaz et le fioul. Le Bilan Carbone énergie représente ainsi 7 % du total, soit 2 424 tonnes éq. Co2. L’hôpital Saint Joseph est équipé d’une cogénération à gaz qui produit simultanément de l’électricité (65%) et de la chaleur (35%) réutilisée pour le chauffage des bâtiments. Une partie

de l’électricité consommée (35%) est donc produite sur place par la co-génération. L’Hôpital revend l’autre partie (65 %) sur le réseau national. En 2009, la consommation énergétique primaire (gaz et électricité utilisés pour chauffer et éclairer les bâtiments) des bâtiments s’élevait à 304 KWh/m2/an (dont 42 % dû à la climatisation). L’établissement souhaite parvenir à atteindre l’objectif de consommation de 50 KWh/m2/an préconisé par la Réglementation Thermique 2012 et le Grenelle de l’Environnement, valeur moyenne cible pour l’ensemble du parc bâti national, à l’horizon 2050. L’Hôpital Saint Joseph a, dans cette perspective, établi le diagnostic de performance énergétique de ses bâtiments (seuls 20 % des établissements de santé en ont réalisé un). Celui-ci classe l’établissement à un bon niveau : Bâtiment économe < 110

A

111 à 210 211 à 370

B

371 à 580

C

D

581 à 830

E

831 à 1130 831 à 1130

F

Classe E : classe dans laquelle se situe les consommations énergétiques des bâtiments de l’Hôpital

G

Bâtiment énergivore Consommations énergétiques en Kwh/m /an pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et autres usages, déduction faite de la production d’électricité à demeure 2

Faibles émissions de GES < 12 12 à 30 31 à 65

66 à 110

PPE Devern Fouque Rastoin

A B

C

68

D

111 à 160

161 à 220

> 220 kg CO2 / m2.an

E

F

75

81

76

G

Fortes émissions de GES Emissions de gaz à effet de serre en Kg Co2/m2/an pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et autres usages.

Bues

81

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Il reste à noter que le Diagnostic de Performance Energétique comptabilise toutes les consommations énergétiques, au-delà du seul gaz et électricité consommés pour l’exploitation de l’Hôpital (d’où des consommations plus élevées que celles comptabilisées par le Bilan Carbone). Le premier objectif est de gagner une classe à l’horizon 2012, à périmètre constant : en privilégiant les énergies renouvelables chaque fois que cela est possible, en engageant des rénovations énergétiques de nos bâtiments et en promouvant des produits ou système innovants, en inscrivant dans l’ensemble des cahiers des charges les exigences de l’Hôpital Saint Joseph en la matière.

La gestion Technique Centralisée L’Hôpital dispose d’une Gestion Technique Centralisée répartie sur 18 000 points d’indication. Des tableaux de bord de suivi des consommations d’énergie, un plan de maintenance et une Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) permettent d’assurer une connaissance des dérives et une traçabilité parfaite des opérations de maintenance. Cette assistance par Ordinateur a également permis d’affiner et d’optimiser constamment les différents réglages en fonction d’événements extérieurs ou indésirables. Un logiciel de supervision permet à tout instant de visualiser - et de modifier le cas échéant - l’intégralité des réseaux et équipements de l’Hôpital : éclairage, arrosage, ascenseur, climatisation, circuits d’eau,…

La moindre fuite est ainsi détectée et corrigée, à distance ou sur place. Un autre logiciel permet de superviser et gérer l’ensemble du réseau électrique de l’Hôpital. Des capteurs mesurent ainsi l’éclairage naturel extérieur et permettent, en temps réel, d’éteindre ou d’allumer automatiquement une pièce.

Une politique volontariste d’économies d’énergie

le hall d’accueil avec un éclairage adapté à l’ensoleillement

Les services techniques et logistiques souhaitent utiliser toutes les ressources offertes par les innovations techniques pour multiplier les petites et grandes sources d’économies d’énergie et de Développement Durable : Les blocs opératoires ont ainsi tous été équipés d’éclairages à Led, 50 % plus économes en énergie que les éclairages à tubes fluorescents. Les locaux sont peu à peu équipés de détecteurs de présence pour l’éclairage. Les téléviseurs à tubes cathodiques des chambres des patients sont remplacés par des écrans LCD moins énergivores. Toutes les centrales d’air ont été équipées de variateur de vitesse, afin d’optimiser automatiquement le renouvellement de l’air au moment adéquat.


I - Notre responsabilité environnementale

3 - l’eau La diminution de la consommation d’eau est un objectif prioritaire pour l’établissement. Il ne s’agit évidemment pas de diminuer les consommations nécessaires au maintien d’une parfaite hygiène, d’une prise en charge du patient de qualité et de la prévention des légionnelles, mais de cibler les actions autour des comportements des salariés, des consommations d’eau évitables, notamment grâce à l’acquisition d’équipements moins consommateurs et du développement de solutions de récupération. Cet objectif suppose donc : la mise en place de compteurs spécifiques dans les endroits “sensibles” de l’établissement, le déploiement d’une grande campagne de sensibilisation auprès des patients, des visiteurs et des soignants, la réflexion autour de l’usage de l’eau minérale au sein de l’établissement, une préoccupation constante lors de l’acquisition des équipements, ou de l’utilisation de Dispositifs Médicaux Réutilisables, pour privilégier les solutions hydro économes, Le développement de solution de récupération de l’eau et la limitation de l’utilisation de l’eau de source pour les usages extérieurs.

un aimant pour de l’eau plus “durable”… Pour annihiler les problèmes de calcaire dans l’eau de la façon la plus écologique possible, Saint Joseph a remplacé les adoucisseurs (chimiques) d’eau par des aimants (écologiques). Le principe : l’utilisation de la force de l’aimant qui réorientent les molécules d’eau et diminuent la capacité des molécules de calcaire à se fixer. Après nettoyage de l’ensemble des canalisations, le service technique pourra réinstaller les aérateurs ou limiteurs de débit d’eau (qui avait dû être retirés à cause du calcaire qui les obstruait régulièrement). L’eau est désormais libérée de toute trace de calcaire sans aucune intervention chimique et la diminution de débit d’eau peut atteindre 50 %. L’Hôpital Saint Joseph poursuit en outre un objectif de qualité de l’eau qui passe par le maintien d’un réseau d’eau de qualité, la maîtrise des températures et des traitements, les conditions de réception et de mise en eau des nouvelles installations. Un manuel qualité eau a été construit pour recenser l’ensemble des procédures et des responsabilités des différents acteurs qui interviennent dans la gestion optimisée de l’eau. L’ensemble de ces actions est repris dans le plan pluriannuel d’investissements de l’établissement.

4 - l’air La qualité de l’air est bien évidemment également une constante préoccupation de l’établissement. Comme dans chaque établissement de santé, les locaux de l’Hôpital Saint Joseph ont été classés selon les différentes zones de risque infectieux (cf. tableau p48). Une analyse des risques liés à la gestion de la qualité de l’air a également été conduite. Cette analyse développe tous les risques liés à chaque processus opérationnel de la gestion de l’air et a permis le développement d’un plan d’actions spécifique pour atteindre une ventilation efficace en toutes circonstances : Maitrise et optimisation des débits d’air, Limitation des risques sanitaires, Identification et gestion des éventuelles sources de pollution de l’air par maintenances et contrôles réguliers,

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I dentification, limitation et traitement adéquat des appareils (hottes, protections, évacuation spécifique…). Le plan d’action repose principalement sur des modifications à apporter aux centrales d’air existantes, dans les cinq prochaines années, et une attention particulière apportée aux matériaux utilisés.

un plafond filtrant et lavant à puissance variable

classement et typologies des différentes zones à risques infectieux Risque

Zone

Locaux Halls

De type administratif

Bureaux Services administratifs Services techniques Couloirs

Faible

Escaliers

De circulation

Ascenseurs Consultations externes Salles d’attente Zone de lavage: stérilisation centrale Consultations Couloirs d’accès aux réanimations Chirurgie Médecine

En 2009, la Cuisine Centrale a été entièrement refaite. Répondant aux normes HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), la cuisine centrale dispose de tous les équipements de dernière génération. Elle est notamment équipée d’un plafond filtrant à lavage automatique. Le plafond, non plat (en “cloches”), assure, avec une compensation d’air neuf, une extraction d’air d’une manière globale dans toute la zone de cuisson. Tous les flux de fumées sont captés dans la “cloche” grâce à des “rideaux d’air” latéraux et aspirés dans la hotte. Le plafond est, de plus, équipé d’une tuyauterie, de buses et de gicleurs qui nettoient les filtres en fonction de la programmation. Pour optimiser le fonctionnement de l’ensemble et par souci d’économies d’énergie, le responsable des équipes techniques a fait ajouter au système, des petites cellules photoélectriques. Celles-ci mesurent l’opacimétrie de la fumée aspirée, afin d’adapter automatiquement en fonction de celle-ci, la puissance du débit d’air. Un système, “inspiré” de celui des systèmes d’aspiration d’air des tunnels routiers, qui n’existe dans aucun autre hôpital.

Maternité

Moyen

D’hébergement Pédiatrie des patients

Urgences Restauration Service lingerie Services médico-techniques : Radiologie, IRM, scanner, laboratoire, endoscopies, exploration urologiques, … Salles d’opération Salles de césariennes Stérilisations : conditionnement, stockage

Soins intensifs Zones à Haut ou environnement et réanimations maximum maîtrisé Néonatologie et soins intensifs pédiatriques

Patients en isolement Unité de centralisation de reconstitution des cytostatiques


I - Notre responsabilité environnementale

fessionnelles, en favorisant l’usage des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle. Pour l’Hôpital Saint Joseph, le PDE s’est inscrit dans la démarche de Développement Durable sous-tendant le projet de management du projet d’établissement 2010 – 2014.

5 - Les transports du personnel, des patients et des visiteurs Les conséquences du développement de l’usage de la voiture sont bien connues : pollutions atmosphériques, émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations d’énergie, dégradation du cadre de vie, embouteillages... En France, les transports représentent 66 % de la consommation totale de produits pétroliers et sont responsables de 28 % des émissions de GES. Au sein des transports urbains, les déplacements professionnels comptent pour la moitié de tous les trajets effectués. A l’échelle de l’établissement, les déplacements de personnes représentent la première source (34 %) d’émissions de gaz à effet de serre.

Un Plan de Déplacement Entreprise Le développement d’un Plan Déplacement Entreprise (PDE) a visé à optimiser les déplacements liés aux activités pro-

Outil de management, le PDE a débuté par un état des lieux économique et environnemental permettant la définition d’une série d’objectifs chiffrés et de mesures à mettre en place. Cet état des lieux a mis en évidence : une accessibilité du site contrainte, une prédisposition des salariés à se déplacer en voiture compte tenu des horaires de travail, des incompatibilités de correspondances sur les transports publics pour des salariés demeurant principalement à Marseille et dans les environs immédiats et de la gratuité du parking, un important réseau de transports publics (bus, métro et également vélo) autour de l’établissement. Pour réaliser le Bilan Carbone® des déplacements des patients, visiteurs et personnels, deux questionnaires ont été diffusés auprès des patients par l’intermédiaire des secrétaires médicales et des officières servant le repas aux patients hospitalisés (ceux-ci étaient également interrogés sur leurs visiteurs et les modes de transport empruntés par ceux-ci) et une projection a été faite sur l’année en fonction de l’activité des différents services. Un troisième questionnaire a été distribué aux personnels par la Direction des Ressources Humaines et er le service Communication lors du 1 trimestre 2010). répartition des modes de transports des salariés domicile / travail (en %) Vélo : 2 %

répartition par catégorie de personnes Salariés > 2 066 T eq Co2 : 18 %

Visiteurs > 5 020 T eq CO2 : 45 %

Patients > 4 211 T eq CO2 : 37 %

Marche à pied : 19 %

Voiture personnelle : 47 %

Moto, Scooter : 4% SNCF / TER : 1%

Cartreize : 1%

Bus RTM : 13 %

Métro : 13 %

Voiture personnelle co-voiturage : 5%

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Compte-tenu de l’analyse des problématiques, des attentes des salariés et de la Direction, plusieurs mesures ont d’ores et déjà été retenues dans le but d’inciter les salariés à réduire l’usage de la voiture au profit d’autres modes de transport : Encouragement à l’utilisation des transports publics par la prise en charge d’une partie de l’abonnement de transport annuel dans la limite de 200 € par an à partir de janvier 2008 (200 € représentant 50 % d’un abonnement RTM en 2008). Incitation au covoiturage (cf. encadré en bas de page). Promotion du vélo : un abri à vélos sécurisé (entrée badgée) a été installé à l’entrée de l’établissement pour les vélos personnels. Développement important du partenariat avec l’organisme qui gère notre «1% logement» afin de favoriser, s’ils le souhaitent, l’installation des salariés à proximité de l’hôpital : propositions prioritaires d’appartements autour de l’Hôpital et organisation de rencontres avec les salariés par l’intermédiaire du Comité d’Entreprise.

Le développement de l’éco conduite Le parc automobile de l’établissement (courses / HAD) est restreint et récent. Les Gaz à Effet de Serre de ce secteur sont par conséquent peu importants. Pourtant, l’ensemble des coursiers de l’établissement a bénéficié d’une formation à l’éco conduite en 2010. Dans la même perspective, une réflexion sur les voitures propres est en cours, dans le cadre des évolutions du contrat de leasing de l’établissement. Ces différentes actions doivent être poursuivies, évaluées et intensifiées afin de réduire effectivement les émissions de Gaz à Effet de Serre.

un site intranet de covoiturage En septembre 2008, un site de covoiturage, développé en interne, a été mis en service. Destiné à l’ensemble des personnes travaillant sur le site de Saint Joseph, il permet de mettre en relation des personnes désireuses de trouver une voiture disponible ou de proposer une place dans son véhicule personnel, de façon occasionnelle ou régulière. L’inscription et l’utilisation de ce service est totalement gratuite. Le logiciel de covoiturage est très simple d’utilisation, chaque salarié ayant un accès personnel et sécurisé.

150 espèces végétales différentes… Les espaces verts en quelques chiffres, ce sont : 6 304 m2 150 espèces végétales différentes (en grande partie issues de la flore méditerranéenne) 200 arbres, dont 20 oliviers de Fontvieille 120 jours d’arrosage en moyenne 33 m3 d’eau par jour (4 000 m3 par an).

L’établissement est fier de ses espaces verts et veillent à les préserver et les développer. Ainsi, le cahier des charges du Schéma Directeur mentionnait ce souci de préservation des espaces verts.

6 - les espaces verts L’Hôpital Saint Joseph est implanté au cœur du 8ème arrondissement sur un terrain de 4 hectares, dont près d’un sixième (un peu plus de 6 000 m2) sont consacrés aux espaces verts. C’est une des caractéristiques visuelles fortes de l’établissement : niché dans une zone ultra-urbaine, l’établissement est un véritable écrin de verdure au cœur de la ville. Des rosiers multiples (roses anglaises du rosier candy rain, rose rouge rosa scarlet, rouge groseille de la rosa pink swanny, rose blanche queen Elisabeth) ; des arbres de tous genres et de toutes tailles (micocouliers, platanes, prunus, pins, marronniers, tilleuls, cyprès de Provence, peupliers, …), dont les oliviers, symbole emblématique de la Provence. L’établissement est fier de ses espaces verts et veillent à les préserver et les développer. Ainsi, le cahier des charges du Schéma Directeur mentionne ce souci de préservation des espaces verts. L’arrosage des bâtiments est intégré dans la Gestion Technique des Bâtiments (GTB). Un logiciel commande tous les réseaux, dont celui de l’arrosage, et définit finement l’heure et la quantité d’arrosage adéquates selon l’endroit et l’essence des végétaux. Par ailleurs, l’eau servant à l’arrosage est issue des eaux de drainage et de pluies récupérées. Il en ira de même dans le projet de Schéma Directeur (cf. encadré).


I - Notre responsabilité environnementale

des espaces verts qui génèrent leur propre arrosage… Dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma Directeur, la récupération des eaux pluviales sera encore optimisée : elle permettra l’arrosage des espaces verts l’été et le nettoyage de la voirie l’hiver. Les eaux pluviales des toitures de bâtiments seront recueillies en pied de façade et seront conduites par des 3 canalisations vers une cuve de récupération de 30 m située au nord, dans le jardin, pour leur réutilisation. Le projet implique une imperméabilisation conséquente de la parcelle pour maintenir une possibilité satisfaisante de rétention des eaux de pluies. L’enjeu prioritaire en matière de gestion de l’eau a donc été de préserver au maximum la pleine terre en une surface unitaire propice à l’infiltration des eaux de pluies. Pour cela le projet a été imaginé avec une réduction

drastique des surfaces de voiries piéton/véhicule et une limitation au maximum de l’emprise au sol du projet (forme compacte). Par ailleurs, le projet prévoit de conserver et de créer des espaces verts au nord de la parcelle participant à une valorisation de la vue depuis le boulevard de Louvain. Le choix des plantations végétales se tournera préférentiellement vers des essences d’origine locale, peu gourmande en eau et non allergènes. Des espaces de convivialité y seront aménagés avec une attention portée au confort des espaces extérieurs (vents dominants, solarisation modérée en été). Cette entrée verdoyante, outre ce caractère esthétique permettra d’améliorer le taux d’imperméabilisation de la parcelle.

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II Une responsabilité sociale

la responsabilité sociale de l’établissement est considérée comme un enjeu stratégique pour entretenir les conditions d’une adéquation et d’une participation dynamique des salariés aux objectifs et à la stratégie de l’établissement. L’hôpital Saint Joseph est le deuxième employeur privé de la ville de Marseille, avec ses 2 213 salariés et 400 médecins. Sa politique sociale doit lui permettre de fidéliser les forces vives de l’établissement. L’établissement reste dans une logique constante d’amélioration de la qualité de ces dispositifs, inscrivant sa politique sociale dans une perspective de long terme, une perspective “durable”. L’établissement porte par conséquent ses efforts sur plusieurs axes essentiels : l’emploi et les compétences, les conditions de travail, la qualité et la sécurité, la cohésion sociale de l’établissement, Les principes du Développement Durable, qui concilie l’intérêt à moyen et long terme de l’Entreprise, sont respectés, concourant ainsi à faire de notre établissement une “Entreprise Durable”.

1 - une gestion attentive des ressources humaines Le projet social de l’Établissement, et notamment celui inscrit au Projet d’Établissement 2010 / 2014 cherche à faire de l’Hôpital Saint Joseph une “Entreprise Durable”, en mettant l’accent sur l’emploi et les compétences, les conditions de travail, la qualité et la sécurité, la cohésion sociale de l’établissement.

De l’accueil bienveillant au parcours d’intégration L’Hôpital Saint Joseph a à cœur de développer un accueil de qualité au service de ses patients. En amont, cette poli-

tique est inscrite dans la démarche d’accueil des nouveaux personnels recrutés et dans la considération que l’établissement prend de l’individualité du nouveau personnel (cf. encadré). Outre l’accueil traditionnel dans le service des Ressources Humaines pour la signature du contrat et la remise du livret d’accueil du personnel (qui dispense toutes les informations essentielles pour tout nouvel arrivant), la Direction Générale organise l’accueil des nouveaux embauchés, tous les trimestres. Un moment important, auquel participe un Administrateur pour expliquer ce qui fonde l’état d’esprit de l’établissement, l’importance que la Direction Générale et le Conseil d’Administration souhaitent donner à chacun des membres qui rejoint l’établissement. Depuis l’année 2009, la Direction des Soins a, en plus de ce dispositif bien rodé, initié un accueil-parcours d’intégration pour tous les nouveaux personnels infirmiers qui facilite leur intégration autant qu’elle favorise une prise en charge rapidement optimale du patient par le nouveau personnel. Durant deux journées, le personnel découvre son nouvel établissement, sa démarche Qualité-gestion des risques, la politique sociale de l’établissement, puis des thématiques plus pointues liées à son métier (Hygiène, arrêt cardio-respiratoires, gestion des stupéfiants, prise en charge de la douleur, …). Cette première séance de formation “théorique” est suivie de l’intégration dans le service, d’abord en doublon puis en autonomie totale.


II - Notre responsabilité sociale

En 2010, ce parcours d’intégration a été adapté et élargi à tous les personnels paramédicaux. L’intégralité de tous les nouveaux salariés embauchés (soignants, techniques, administratifs) bénéficiera de cet “accueil personnalisé” en 2011.

Une autre égalité des chances Au-delà de ce terme parfois galvaudé, l’Hôpital Saint Joseph veille à une réelle égalité des chances au recrutement. Avancer une ambition d’égalité de représentation hommes/ femmes dans un établissement de santé où le personnel soi-

600 plannings et 800 horaires différents L’accueil bienveillant, c’est aussi la mise en place de plannings adaptés. L’Hôpital emploie des collaborateurs qui ont des âges différents et en sont à des stades différents de leur vie professionnelle et personnelle. Tout est donc fait, dans la mesure du possible, pour tenir compte des différentes problématiques des employés. Saint Joseph s’attache donc à proposer ou à répondre à des demandes de conditions de travail flexibles (horaires, temps de travail…) et ce sont plus de 600 plannings différents et 800 horaires différents qui coexistent dans l’établissement. A l’inverse, les employés répondent également à la demande imposée par l’activité qui conduit également les plannings à s’y adapter.

gnant est majoritairement féminin, serait illusoire ; affirmer l’engagement de l’établissement pour une égalité de traitement des candidatures dans toutes ses composantes (hommes/femmes, personnes en situation précaire, handicapés) est une réalité à l’Hôpital Saint Joseph. L’établissement engage ainsi des personnes en contrats aidés, avec le premier objectif –ainsi que cela est leur vocation- de constituer un tremplin pour une réinsertion dans la vie professionnelle. Chaque fois que cela est possible, l’établissement veille, à la prolongation du contrat aidé vers un contrat à durée déterminée, voire une titularisation. Il en va de même pour les personnels handicapés. Chaque offre d’emploi est systématiquement diffusée sur le site internet de l’organisme gérant l’OETH (Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés) (cf. encadré p.54). L’établissement cotise à cet organisme, ce qui lui permet à la fois de faire bénéficier l’employé d’une prime à l’embauche et d’accéder à des aides à la formation du personnel concerné. Par ailleurs, lorsque les circonstances de la vie font qu’un salarié souffre d’un handicap, l’établissement veille à l’accompagner au mieux pour la pérennité de sa carrière professionnelle. Tout est mis en œuvre pour réaliser les aménagements de poste indispensables. Il peut également bénéficier d’actions de formation en lien avec son responsable de service. L’établissement a, de plus, établi une liste de postes «réservés” pour des salariés à reclasser en raison de restrictions médicales.

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un accord de branche pour une politique d’emploi volontariste des handicapés La FEHAP, Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne Privés non lucratifs à laquelle appartient l’Hôpital Saint Joseph, a décidé de s’engager dès 1990 dans une politique ambitieuse d’emploi des travailleurs handicapés. Elle a signé, dès 1991 et reconduit tous les quatre ans (jusqu’en 2015), un accord de branche avec les partenaires. Celui-ci affirme “l’attachement profond de la FEHAP à l’application du principe de non-discrimination

Le développement des compétences L’Hôpital Saint Joseph travaille à garantir à ses personnels un milieu de travail sûr et sain, leur offrant des possibilités d’évolution de carrière et d’épanouissement. L’établissement entretient une politique de formation volontariste. Avec un budget formation situé entre 2,8 et 3,2 % de la masse salariale, supérieur au 1,6 % requis par la loi, l’Hôpital consacre des efforts importants au développement des compétences. Le plan de formation est organisé selon deux grands axes : les actions d’adaptation et d’évolution des compétences (les formations obligatoires pour adapter ses compétences aux évolutions et nouvelles technicité du poste occupé) et le développement des compétences (les formations qualifiantes). L’établissement a fait le choix de développer ces deux axes avec une égale importance, ce qui est révélateur de la volonté d’offrir aux personnels la possibilité d’évoluer professionnellement. Parallèlement à ce plan de formation, les personnels bénéficient naturellement des traditionnels Congés individuels de Formation (CIF) et Droits Individuels de Formation (DIF). Là aussi, pour le DIF, l’établissement a renforcé le dispositif, en signant, en 2007, un accord avec les représentants syndicaux précisant que le salarié peut prendre une partie de son DIF sur son temps de travail (là où la loi prévoit qu’il en bénéficie hors temps de travail). Par ailleurs, le projet social 2004-2008 a visé à améliorer l’information sur la formation des personnels. Chaque salarié dispose de nombreux outils (guide formation, classeur formation à disposition dans chaque service, recueil des besoins, détermination préalables de semaines bloquées pour la formation...), afin de devenir acteur de son évolution de carrière tout au long de sa vie professionnelle.

et d’égalité de traitement, que ce soit en matière d’accès à l’emploi, de rémunération ou de formation professionnelle”. “Les travailleurs handicapés sont des salariés embauchés pour leur compétence et leur capacité de travail et non pour ou malgré leur handicap. Ils bénéficient donc des mêmes droits que l’ensemble des autres salariés”. Au-delà de la volonté de l’Hôpital Saint Joseph, c’est celle de toute sa fédération qui porte cette démarche. La GPEC et l’accord Senior : anticiper pour mieux prévoir Ces deux dispositifs relèvent d’obligations légales imposées aux établissements de plus de 300 employés. L’Hôpital Saint Joseph a donc fort logiquement répondu à cette obligation. L’accord signé avec les organisations syndicales est très ambitieux : il anticipe le déroulement de la carrière et les situations de fin de carrière dès le début de la carrière de l’employé et va donc au-delà du “simple” accord sur la GPEC. Il vise à anticiper les besoins d’évolution et de développement des compétences des salariés en fonction de la stratégie de l’établissement, des évolutions économiques, démographiques et technologiques prévisibles. Il vise à développer également l’accompagnement des évolutions professionnelles des salariés par l’information des métiers de l’Hôpital. Un référentiel-métiers a par exemple été écrit pour informer


II - Notre responsabilité sociale

chacun de la palette et des missions de tous les métiers présents dans l’Hôpital. L’accord Seniors, intégré à la GPEC, répond de cette même logique. Il vise à anticiper les situations sensibles pour les personnels à partir de 45 ans, pour développer de nouvelles fonctions dans le but d’alléger la charge de travail physique (salariés à partir de 55 ans) et maintenir ces personnels dans leur emploi (ou tout au moins dans l’établissement s’ils le souhaitent). Un outil précieux : l’entretien de progrès Les entretiens de progrès existent depuis près de dix ans. Ils ont été, en 2008, relancés et l’ensemble des cadres encadrant des personnels ont été formés. Ces entretiens sont devenus de précieux outils au service du développement professionnel des personnels. Outre le bilan du travail de l’année et la fixation de nouveaux objectifs pour l’année à venir, ils permettent au cadre d’évaluer de manière concrète et objective la performance de l’employé, de permettre à celui-ci de s’auto évaluer et d’être acteur de son développement professionnel. Les besoins de formation sont ainsi repérés plus finement.

Des valeurs partagées La politique de Gestion des Ressources Humaines de l’Hôpital Saint Joseph s’inscrit autour de valeurs de référence, synthétisées dans la Charte des Valeurs de l’établissement. Travailler à Saint Joseph, c’est devenir salarié d’un établissement de soins qui se veut plus humain et différent, où les valeurs d’écoute, d’échange et de convivialité sont partagées par tous ses acteurs, concourant à instaurer une relation de confiance avec le patient.

Saint Joseph souhaite rester un hôpital différent où prédomine ce que tous appellent “l’esprit joséphien”. Pour le faire perdurer à travers les générations de personnels, la Direction Générale de l’hôpital a constitué, en 2007, un groupe de travail représentatif de l’ensemble du personnel, pour témoigner de la réalité joséphienne, pour écrire en quelques points ce qui fait la différence, la richesse, la “Charte des Valeurs de Saint Joseph” (cf. annexe 2). Cette charte est remise à chaque nouveau membre du personnel, afin que chacun puisse retrouver les règles de vie professionnelle à suivre et les valeurs qui doivent le guider au sein de l’hôpital. L’information des personnels Pour travailler dans de bonnes conditions, au service des patients, chacun doit disposer de toute l’information nécessaire. Outre le dossier patient informatisé qui optimise l’information médicale autour du patient (cf. p.62), la Direction des Soins a développé la communication intra service par une communication continue (réunions hebdomadaires entre le Directeur des Soins et les Cadres Supérieurs de Santé, suivies de réunions hebdomadaires des Cadres Supérieurs de Santé avec les cadres de santé qui eux-mêmes relaient l’information auprès de leurs équipes) et des réunions périodiques des cadres de santé et de leurs équipes qui donnent lieu à des comptes-rendus et transmissions entre équipes. Au-delà, un développement de la communication interne est nécessaire, ainsi qu’une connaissance améliorée du travail effectué par chacun et plus largement des projets de l’établissement.

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C’est tout l’objet de plusieurs supports de communication de l’établissement (Saint Jo Info, Flash Info, informations sur le site Intranet et Internet, plaquettes et flyers thématiques), qui visent à informer les personnels des projets, innovations, mais aussi parfois des difficultés, de l’Hôpital. L’information et la communication auprès des personnels est naturellement un travail de longue haleine, à entretenir chaque jour, dans un établissement où se côtoient, où se croisent près de 3 000 employés et médecins, avec des centaines d’horaires différents et un accès très irrégulier aux supports de communication et au site Intranet et Internet de l’Hôpital. C’est pourquoi, en complément de la communication écrite, l’établissement veille à renforcer la communication orale et l’échange avec les personnels.

L’écoute du personnel Une enquête sociale du personnel régulière depuis 2001 Depuis 2001, date de la première enquête, la Direction Générale lance régulièrement une enquête sociale auprès du personnel. Le questionnaire est élaboré par des groupes de travail internes pluridisciplinaires représentatifs de l’ensemble du personnel, avec l’aide d’un cabinet extérieur. En 2007, l’enquête a permis d’identifier les attentes majeures du personnel, en termes de conditions de travail, d’information, d’échanges et de dégager les axes de progrès à faire émerger pour la vie à l’Hôpital. Le personnel est informé périodiquement du niveau d’atteinte des objectifs proposés à la suite de l’enquête. Cet audit social, ainsi que les actions qui en découlent, permettent de définir les bases du projet social de l’Hôpital pour les années à venir. Une nouvelle enquête sociale sera lancée en 2012.

Des rencontres régulières avec la Direction Générale La Direction Générale souhaite entretenir et développer le partage d’informations autour des projets, car il est un élément de la réponse à apporter au besoin de reconnaissance des personnels intervenant dans l’établissement et du respect de notre Charte des Valeurs. Le Comité Exécutif organise une rencontre annuelle avec l’ensemble des cadres pour présenter les évènements majeurs, les objectifs et les plans d’action. Cette réunion est ensuite suivie d’une restitution par les cadres à l’ensemble des collaborateurs. En 2010, un séminaire de réflexion autour de la gestion du stress a réuni les cadres de Sante et Administratifs. C’est un enjeu d’autant plus fort pour l’établissement qu’il semble promis à de nombreuses évolutions et changements dans les années à venir, auxquels l’ensemble des acteurs de l’Hôpital devront s’adapter tous ensemble.

Une politique sociale volontariste Saint Joseph a fait sien l’état d’esprit qui prévaut dans les entreprises les plus performantes : la volonté d’entreprendre ensemble au service de ses patients. Un accord d’intéressement innovant et motivant L’établissement a développé, depuis une quinzaine d’années, un système original de rémunération annexe issu du monde de l’entreprise privée : un intéressement (avec abondement de l’employeur aux résultats de l’Hôpital). Il permet, selon les années, de distribuer une prime d’intéressement répartie de façon égalitaire, pour tous les personnels ayant plus de trois mois de présence dans l’établissement. Ce dispositif, peu répandu dans le monde de la santé, a été souhaité par les instances dirigeantes de l’établissement pour permettre au personnel de voir récompenser sa contribution à l’atteinte des objectifs considérés comme prioritaires par l’Hôpital.


II - Notre responsabilité sociale

Les résultats de l’exercice 2010 ont permis de distribuer 1 283 462 €, représentant pour un salarié à temps complet présent toute l’année la somme de 691,93  € bruts. Saint Joseph a été précurseur en la matière. Il reste aujourd’hui encore une exception dans le monde des établissements de santé. Une épargne avec abondement de l’établissement L’Hôpital Saint-Joseph a également mis en place en 1991 un Plan d’Epargne Entreprise (PEE), dispositif facultatif qui permet à l’établissement d’aider tous les salariés ayant plus de 3 mois d’ancienneté à se constituer un capital, dans des conditions fiscales très avantageuses. Les versements qui alimentent le plan d’épargne proviennent des contributions volontaires des salariés adhérents (dans la limite de 25 % de la rémunération brute annuelle) et de la contribution complémentaire facultative de l’employeur, appelées abondement. L’abondement est exprimé en pourcentage du versement volontaire du salarié (prime d’intéressement et versement libre) par année civile. En 2008, l’établissement a adjoint au PEE très avantageux, un Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO). Le PERCO permet au salarié de se constituer une épargne, accessible au moment de la retraite sous forme de rente ou de capital, dans des conditions fiscales avantageuses.

Les petits “plus” d’une meilleure qualité de vie au travail Outre la souplesse réelle des plannings et horaires proposés aux agents, l’établissement multiplient les actions pour faciliter la qualité de vie au travail de ses employés. Parmi celles-ci, trois exemples : Des places en crèche avec des horaires adaptés aux postes de nos soignants : l’Hôpital bénéficie de places réservées pour ses personnels dans la crèche (ouverte de 6h30 à 20h30) située en face de l’Hôpital, à proximité immédiate. Un accès aisé et de vastes parkings gratuits pour tout le personnel : 1 000 places de parkings situées dans l’enceinte de l’Hôpital sont accessibles gratuitement au personnel.

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mélioration de l’intégration des nouveaux embauchés et de A leur formation initiale (cf. p. 52), Renforcement des formations “charge mentale” et des groupes de paroles, Déploiement des formations à la gestion de l’agressivité, Mise en place et déploiement du projet “RSI” par la Direction des Soins permettant d’évaluer la charge de travail en soins.

La prévention des risques professionnels

n restaurant du personnel de grande qualité qui propose U une cuisine traditionnelle de qualité, équilibrée et variée, unanimement reconnue (pour un prix modique).

L’Hôpital Saint Joseph, établissement de santé où se côtoient les risques infectieux, sanitaires, professionnels, de stress physique et psychologique constants, s’est doté d’un document unique qui fixe les priorités d’action à partir de l’évaluation et du recensement des risques potentiels pour l’établissement. L’objectif est de réduire le nombre d’accidents du travail et d’améliorer la prise en charge globale de la prévention dans l’établissement en assurant les meilleures conditions d’hygiène, de sécurité et d’environnement pour les salariés.

L’Hôpital réfléchit désormais à d’autres petits “coups de pouce” facilitateurs : Obtenir des places supplémentaires en crèche et réfléchir à une possibilité de garderie occasionnelle en parascolaire Réfléchir à la possibilité de mettre en place un service d’aide aux salariés (pressing, couture, envois courriers , réception de colis…)…

Les salariés sont peu à peu formés à la démarche de prévention des risques dans l’établissement.

2 - une politique de gestion des risques et de la qualité ambitieuse

3 - un développement solidaire

L’une des priorités de l’Hôpital Saint Joseph est de développer une véritable culture de la sécurité. La structuration de la gestion des risques répond à cette préoccupation. Le projet d’établissement 2010 - 2014 permet de mettre l’accent sur la communication, autour du système global de gestion des risques ainsi que sur son optimisation.

De meilleures conditions de travail L’Hôpital travaille continuellement à l’amélioration des conditions de travail, gage d’une diminution de l’absentéisme. Plusieurs actions ont été mises en œuvre ces dernières années : Mise en place d’un plan d’actions pour sensibiliser aux bonnes pratiques professionnelles, Formation de l’ensemble du personnel contre le risque de troubles musculo-squelettiques et d’accidents dorsolombaires, Création de fiches de poste / risques individuels, Mise en place de pool de remplacement (pour pallier les absences),

Par ailleurs, chaque salarié reçoit une formation pour la prévention des accidents du travail en fonction des risques auxquels il est exposé. Les actions de prévention sont toutes évaluées.

Saint Joseph porte depuis toujours en lui l’essence du bénévolat et de la générosité, l’essence de l’humanisme. L’établissement et sa Fondation poursuivent aujourd’hui à leur mesure l’œuvre de charité du fondateur de l’Hôpital, l’abbé Jean-Baptiste Fouque.


II - Notre responsabilité sociale

La générosité fait partie intégrante de l’histoire de Saint Joseph : celle de ses donateurs, passés, présents ou futurs ; celle de ses administrateurs, qui montrent les premiers l’exemple de la générosité ; celle du personnel et des médecins de l’Hôpital, dévoués au bien-être des patients ; celle des associations de bénévoles qui leur apportent un soutien spirituel et matériel.

Les actions de solidarité, un soutien pour la Santé Elles sont portées par la Fondation qui, en collaboration avec des associations humanitaires, développe des actions au bénéfice des plus fragiles (cf. Rapport Annuel Fondation). C’est le cas des Opérations Petits Cœurs. Créées en 1994, ces Opérations étaient d’’abord consacrées à des opérations cardiaques sur des enfants et adolescents d’Afrique. Elles font désormais bénéficier les enfants d’opérations et de soins non disponibles dans leur pays. Les médecins agissent bénévolement et la Fondation prend en charge la facture hospitalière.

Les Cartables du Congo, soutenus par la Fondation, prennent en charge la scolarisation de nombreux enfants de l’école Martin Masiala du village de Kisenso situé dans la jungle du Congo, en construisant et faisant fonctionner une école.

Plusieurs autres actions sont soutenues, telles que le Point Santé (développé depuis plus de quinze ans en partenariat avec le Secours Catholique, qui permet d’accueillir les SDF de Marseille et des personnes en grande précarité) ou le Centre de soins oraux Handident pour personnes handicapées, créé en novembre 2006 en partenariat avec l’association HandiDent PACA, qui dispense des consultations de soins bucco-dentaires pour les personnes handicapées dans les locaux des consultations de l’Hôpital Saint Joseph. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a créé une Commission d’évaluation des subventions, chargée d’étudier les demandes de subventions reçues et de vérifier leur validité et leur intérêt humanitaire, médico-social ou social pour des actions en France ou à l’étranger.

Les bénévoles : un partenariat inscrit dans la durée Près d’une vingtaine d’associations -présentes, pour certaines, depuis l’immédiate après Seconde Guerre Mondiale- accompagnent, aident, soulagent, distraient les patients. Elles apportent à leur façon une partie de ce “supplément d’humanité” qui est la marque de Saint Joseph.

Au printemps 2009, une double intervention au laser par le Docteur Maud Righini, Chef de service d’Ophtalmologie, a rendu définitivement la vue à Appolonie, jeune Camerounaise de 8 ans atteinte de cataracte congénital.

Les associations de bénévoles remplissent des missions aussi variées que l’accompagnement des familles dans le service de Réanimation avec Les Amis de Saint Joseph, des soins de bien-être à la beauté pour les patientes atteintes d’un cancer, un point d’accueil hebdomadaire pour les plus démunis avec le Secours Catholique, ou un soutien pour les consultations Basse vision avec l’association des Anciens de l’Hôpital.

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Le fidèle soutien de la Ligue contre le Cancer La ligue est un soutien important pour l’engagement de l’établissement dans la lutte contre le cancer. La Ligue subventionne de nombreux équipements de service pour le bien-être des patients. En 2010, la Ligue a subventionné pour près de 50 000 € des travaux d’embellissement des services d’Oncologie et de Sénologie, pour accueillir les patients dans un environnement chaleureux et serein. La beauté pour les patientes atteintes d’un cancer Parce que l’on peut rester belle malgré la maladie, l’association «La Vie de plus belle» propose des ateliers de maquillage pour des patients atteintes de cancer. A quelques étages de là, dans le service d’Oncologie Hôpital de Jour, ce sont les esthéticiennes bénévoles de l’association Beauté, Détente du corps et de l’esprit qui réalisent des soins esthétiques pour les patientes prises en charge dans le service. Enfin, depuis quelques mois, la Fondation Mimi (photo ci-contre), Fondation belge créée en 2004, a ouvert, pour la première fois en France, une unité de mieux-être pour les patients en cours de traitement contre le cancer au sein du service d’Oncologie Hôpital de Jour.

patients hospitalisés en soins palliatifs et de leurs proches. Lecture, animation, discussion, musique... Ils proposent une ouverture sur le monde extérieur. La vie en rose en Pédiatrie grâce aux Blouses Roses (Association Loisirs à l’Hôpital) Créée en 1945, l’Association Loisirs à l’Hôpital baptisée “Les Blouses Roses” est une association reconnue d’utilité publique dont le but est de mettre à la disposition des Hôpitaux qui le souhaitent des bénévoles régulièrement formés et suivis, qui s’engagent à consacrer une demi-journée par semaine à des animations pratiquées en équipe. Depuis 1998, l’Association Loisirs à l’Hôpital est présente à l’Hôpital Saint Joseph dans le service Pédiatrie. Une équipe de dames bénévoles, interviennent dans le secteur d’hospitalisation de la pédiatrie, pour distraire les jeunes patients par la lecture, les jeux et animations.

Au programme, soins esthétiques spécifiques gratuit, atelier coiffure avec choix de perruques et foulards et aide au financement de ces accessoires et accompagnement psychologique, dans un cadre chaleureux et propice à la détente. Une présence chaleureuse au Patio avec Les Sens de Vie et l’Association pour le développement des Soins Palliatifs (ASP Provence) Les bénévoles assurent une présence quotidienne auprès des

Les Blouses Roses (Association Loisirs à l’Hôpital)


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III Une responsabilité économique

l’hôpital saint joseph de marseille s’assigne un devoir d’engagement et d’exemplarité en matière de développement durable. les enjeux du développement durable rejoignent ceux portés par les valeurs de l’établissement : celles d’un établissement privé non lucratif, administré par des bénévoles, géré avec des méthodes de management modernes et dans un souci permanent de rigueur et d’équilibre budgétaire. L’Hôpital Saint Joseph, comme tous les établissements de santé, doit aujourd’hui faire face à la contraction des recettes et à l’augmentation naturelle des dépenses (d’exploitation, d’investissement). Cela se traduit par la recherche constante de solutions innovantes en matière d’organisation et de gestion, par une politique d’investissement et d’achat aussi rigoureuse qu’efficiente et écologiquement responsable et par une adaptabilité permanente, afin de garantir l’équilibre économique, gage du développement durable de l’Hôpital.

1 - un système d’information précurseur Les données de l’Ademe avancent que le développement de la dématérialisation pourrait permettre d’économiser des millions d’euros. D’après des experts, dont le quotidien les Echos se fait le relais, “la dématérialisation en France représente un potentiel de réduction des émissions de CO2 de 20,7 millions de tonnes”. L’Hôpital Saint Joseph a parié très tôt sur l’informatique et cela fait une quinzaine d’années que l’intégralité du Dossier Patient est informatisée et que l’établissement travaille dans le sens de la dématérialisation des actes, avec l’objectif du “zéro papier”. L’Hôpital Saint Joseph est donc aujourd’hui doté d’un Système d’Information abouti et ambitieux, tant au plan médical que de la gestion. Il est organisé autour d’un dossier patient unique (médical et

infirmier) ACTIPIDOS, indépendant, intégralement informatisé depuis 1998 et avec un infocentre qui récupère toutes les données permettant l’aide à l’analyse, au pilotage médico-économique et à la décision. L’Informatique représente à Saint Joseph 2,5 et 3 % du budget d’investissement de l’établissement depuis près de dix ans. Développé à l’origine (et aujourd’hui encore) avec pour objectif premier le bien-être du patient et l’amélioration de sa prise en charge, il s’inscrit désormais également dans une politique de dématérialisation de l’ensemble des actes et de moindre impact environnemental.

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L’informatique pour mieux soigner et prendre en charge La Direction du Système d’Information de l’Hôpital Saint Joseph a mis peu à peu à la disposition des services de soins des outils de travail fiables, ergonomiques et mobiles, facilitant la démarche de soins et la prescription d’actes. Le dossier patient informatisé est donc tout à la fois sécurisé, partagé, disponible à tout moment, n’importe où dans l’établissement. Le dossier patient constitue le support unique retraçant toute la prise en charge du patient au sein de l’établissement, dès la consultation de pré-hospitalisation, jusqu’à son retour au domicile ou en établissement d’aval en permettant un suivi facilité pour le médecin traitant ou l’équipe médicale concernée.

Le dossier est ainsi entièrement dématérialisé (le dispositif a été définitivement complété, au début de l’année 2011, par le seul élément manquant : un PACS, système d’archivage et de communication des images médicales qui permet de partager une image simultanément entre professionnels) et trace absolument toutes les actions réalisées et événements intervenus au sein de l’établissement. La prescription comme la consultation s’effectuent en temps réel au chevet du patient, grâce aux ardoises et ultra portables. L’interconnexion avec le plateau technique permet d’obtenir en retour dans le dossier du patient, en temps réel dans la majorité des cas, le créneau réservé au patient (ex. examen d’imagerie, créneau de bloc, coronarographies, etc.).

e-s@nté quand l’hôpital vient aux médecins de ville… En 2007, suite à une enquête lancée auprès des médecins correspondants de l’établissement (qui indiquaient passer “trop de temps au téléphone et en courriers divers pour connaître les résultats et les comptes-rendus de nos patients hospitalisés” dont ils ont besoin avant de les recevoir en consultation), Saint Joseph a développé une solution informatique pour rendre accessible aux médecins, depuis leur cabinet, les résultats et comptesrendus d’hospitalisation de leurs patients. Grâce au portail Internet sécurisé E-S@nté Saint Joseph, les médecins de ville ont accès à une véritable “photographie” de la santé de leur patient, avec une mise à jour en temps réel par les autres professionnels de santé qui le prennent en charge Grâce à ce programme développé par la Direction des

Systèmes d’Information et d’Organisation de l’Hôpital Saint Joseph, les médecins qui sont inscrits au portail E-S@nté peuvent consulter depuis leur cabinet en ville les résultats d’examens, les images et comptes-rendus d’intervention de leurs patients (analyse de laboratoire, examens d’imagerie, RCP, opératoires…), mis à jour en temps réel avec les documents validés par les praticiens en charge du patient. Le patient peut alors bénéficier, via son médecin traitant, d’un suivi coordonné et d’une sécurité diagnostique et thérapeutique renforcée. Et tout au long de l’hospitalisation de son patient, le médecin traitant peut suivre sa prise en charge, sans qu’il ait besoin de se déplacer au chevet du patient, ni d’écrire pour obtenir une copie du document qui l’intéresse.


III -Notre responsabilité économique

L’informatique pour mieux piloter et décider L’hôpital dispose d’un infocentre mis à jour mensuellement et contenant des informations de natures différentes (données d’activité classiques -entrées, journées, durées moyennes de séjour, taux d’occupation-, actes médicaux et chirurgicaux, dispositifs médicaux implantés, détail des interventions réalisées au bloc via le logiciel OPTIM, données issues de la comptabilité analytique et générale, données relatives au personnel -paie, planning, gestion des contrats-). Toutes ces informations permettent la construction de tableaux de bord, déclinés selon les différents axes d’analyse (établissement, pôle, service, spécialité). Ceux-ci sont accessibles sur l’Intranet, à la disposition des gestionnaires et des cadres de santé qui peuvent ainsi suivre mensuellement leurs indicateurs et mettre en place le cas échéant des actions correctives. L’infocentre est également un outil adapté pour le Contrôle de Gestion qui peut réaliser des analyses médico-économiques sur l’opportunité ou le modèle économique à mettre en place pour le développement d’une nouvelle activité ou d’un nouveau projet.

Le Wi-Fi pour mieux communiquer Le Wifi est opérationnel au sein de l’hôpital Saint Joseph depuis 1998, simultanément à la mise en place d’Actipidos et du Dossier Patient Informatisé. Chaque service est doté d’un parc d’ardoises et d’ultra-portables en fonction du nombre de lits installés. Depuis le 1er juin 2010, l’Hôpital Saint Joseph met à la disposition de ses patients un accès wifi libre et gratuit.

2 - une politique d’investissement et d’achat éco-responsables La diversité, la complexité et la technicité des produits utilisés dans un établissement de santé, tout autant que le cadre budgétaire contraint, fait aujourd’hui de l’achat un acte à la fois quotidien et stratégique. Fort de cette conviction, l’Hôpital Saint Joseph a souhaité développer une politique visant à optimiser les achats de l’établissement, dans une vision résolument globale et transversale, avec une constante préoccupation de son impact sur l’environnement. C’est donc bien dans toute l’acception du terme “éco-responsable” que la politique-achats de l’établissement s’inscrit.

Une politique Achat économiquement efficiente Ainsi depuis 2001, l’Hôpital Saint Joseph a fait de la fonction “Achats” une fonction stratégique et de la recherche d’économies dans ce domaine l’un de ses objectifs prioritaires pour tous les gestionnaires de l’Hôpital.

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Groupe Saint Joseph Rapport annuel 2010 

L’entreprise doit expliciter les éventuels avantages de ses produits en termes d’économie d’énergie et préciser si ses produits sont recyclables et/ou s’ils proviennent de produits recyclés. La politique d’investissement prend ainsi en compte les impacts en exploitation (consommables, déchets, …) des achats. Le fournisseur doit également indiquer les Certifications en matière de Développement Durable dont il dispose (ISO, HACCP, Certification 14001, …), préciser l’existence d’un Ecolabel NF environnement ou équivalent sur l’un ou plusieurs de ses produits de façon très précise et indiquer son éventuelle participation à des groupes de travail relatifs au Développement Durable.

La poursuite de cet objectif conduit nécessairement à un travail d’équipe tout au long du processus d’achat. Un processus unique d’achat, totalement transversal puisqu’il concerne tous les secteurs de l’établissement, autant en exploitation qu’en investissement, a été mis en place. Cette unicité de processus doit permettre l’uniformisation de l’attitude des fournisseurs, notamment au regard des conditions de remise accordée à l’Établissement. La politique Achats vise à assurer : la transparence de l’acte d’achat, la mise en concurrence systématique entre les fournisseurs, la qualité de la définition du besoin, exprimé par les services de l’Hôpital l’optimisation de l’achat, compte tenu des besoins exprimés par les services de l’Hôpital, et des contraintes de son fonctionnement, l’évaluation constante des impacts de l’achat sur l’organisation, en amont et en aval, des relations de qualité avec les fournisseurs un moindre impact de nos achats sur l’environnement.

Une politique Achat écologiquement exigeante Outre la dimension économique, la préoccupation de son impact sur l’environnement n’est pas négligée. L’écologie et la prise en compte de la politique sociale de l’entreprise deviennent des critères de choix complémentaires aux éléments de prix et de qualité. Chaque fournisseur (ou souhaitant le devenir) doit remplir une fiche d’identification qui questionne plusieurs éléments importants pour l’Hôpital Saint Joseph, et notamment l’indication formelle de sa capacité de reprise du matériel en fin de vie pour recyclage ou valorisation lors de la vente de nouveau matériel (obligation réglementaire D2005-829).

Pour certains matériels spécifiques, il doit par ailleurs préciser la possibilité de recyler de ses produits et les éléments valorisables en fin de vie du produit et la part qu’ils représentent en % du poids total du matériel.


III -Notre responsabilité économique

3 - un projet architectural garant du développement durable de saint joseph L’Hôpital Saint Joseph souhaite aujourd’hui, dans un paysage local recomposé et en mouvement (Hôpital Européen Ambroise Paré-Desbief, restructuration de l’AP-HM…), devenir l’Hôpital généraliste des quartiers sud de Marseille.. Il doit également réaliser un plan de modernisation complet de l’Hôpital, pour atteindre les normes de qualité et de sécurité des soins souhaitées et améliorer la prise en charge des patients. Ce sont les enjeux qui président au Projet d’Établissement 2010-2014 et au développement du schéma directeur, condition sine qua non de la poursuite du rayonnement de l’Hôpital St Joseph et de son développement durable.

Les objectifs du projet La réflexion sur les orientations stratégiques médicales, traduites dans le Projet Médical 2010-2014, s’est en effet doublée d’une réflexion sur la nécessaire adaptation des locaux de l’Établissement, aujourd’hui largement inadaptés : des circuits et filières peu lisibles et peu fonctionnels (accueil des urgences, médecine polyvalente, gériatrie, …), une dispersion des secteurs d’imagerie, sous dimensionnés et difficiles d’accès, une multiplicité des sites d’anesthésie et d’ambulatoire, la

nécessité d’humaniser les services, de mettre aux normes les locaux, d’améliorer l’accueil des patients et les conditions de travail des personnels. Ce projet architectural est la pierre angulaire du Projet Médical de l’Hôpital Saint-Joseph et touche l’ensemble du circuit : il vise l’optimisation de la prise en charge des patients et des organisations. Il doit permettre de regrouper les services par pôles, pour atteindre une taille critique suffisante et permettre une mutualisation plus importante des ressources, notamment humaines. Il doit repenser les filières de prises en charge, compte tenu des évolutions d’activités, en réorganisant notamment la prise en charge des urgences Adultes et Pédiatriques et regroupant et développant la chirurgie ambulatoire. Il doit garantir la cohérence et le dimensionnement du Plateau Technique compte tenu du Projet Médical de l’Établissement, notamment à travers l’adaptation des blocs opératoires au mini invasif et à l’ambulatoire, le regroupement des sites opératoires et la mutualisation de la salle de réveil, le regroupement et le développement de l’imagerie médicale (appareils lourds) et l’accompagnement du développement des activités médicales en choisissant des solutions fonctionnelles.

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Le projet doit permettre d’accroître, autant qu’il est possible, le nombre de chambres particulières et d’humaniser les services. Le schéma directeur est, au-delà d’un projet de travaux, un Projet d’Etablissement et un vrai projet stratégique : le programme construit couvre l’ensemble du périmètre de l’établissement (à l’exclusion du Pôle Parents Enfants, ouvert en 2005) dans un projet où les opérations dépendent les unes des autres et contribuent chacune à la mise en œuvre du Projet d’Établissement.

Une Qualité Environnementale du Bâtiment certifiée

Le projet architectural Pour atteindre ces objectifs, et compte tenu des carences actuelles du bâti (accessibilité, normes de sécurité), il est indispensable de construire un nouveau projet architectural, capable de garantir ces orientations médicales et fonctionnelles. Les nouveaux bâtiments devront permettre de garantir les normes de sécurité et de confort en vigueur et de développer des espaces d’information et de formation du patient, sans impact sur le programme capacitaire de l’établissement, à l’exception de la création d’une unité de gériatrie de 26 lits.

L’Hôpital Saint Joseph a souhaité inscrire son projet de restructuration dans une démarche environnementale volontaire illustrée par la prise en compte des quatorze cibles du référentiel de Certification “NF Bâtiment tertiaire démarche HQE® établissements de santé” et les objectifs environnementaux ont été intégrés dès les premières esquisses du projet. Chaque élément (électricité, eau, air, déchets) a été finement étudié et optimisé dans le sens de l’économie et du respect de l’environnement, alliés à un confort de travail. Le choix d’objectifs prioritairement centrés sur les thématiques de l’énergie, de la maintenance, des choix en termes de matériaux et de la gestion de l’eau cristallise l’importance d’une vision à long terme (inhérente à l’approche environnementale). L’obtention d’une bonne qualité de vie à l’intérieur et à l’extérieur des locaux a également été mise au premier plan à travers un traitement soigné en termes de lumière naturelle et de confort thermique et acoustique.

profil qeb (qualité environnementale du bâtiment) proposé, illustrant la hiérarchisation des enjeux pour le projet 3 2.5 2 1.5 1 0,5 0

l e u e ir re té es tif ue que sue e… au n c e rg i l’a ’ea tivi uv ac iq ac i l m a l’e i f t e p s è l v c œ e i s n m e t s ’ d o r a t d é n s u u ’ e d d r e l’ d s rt n n co ire on s, sy fo re th e n de fo ts ai de tio t vir t a Con ita itai bl ro e n i s i r n m e n n g h o e r a u o o e n i y c a f a C i f d l G t r h n d é de ita ité s é sa ro r à Ges rt eu Co an es t it s p nt i e fo cl al s e d e e n al o n n a té Qu Qu av ré d i e C o h i l i s t C a t g st re en té Qu Ge ’ent im x in l t i â de s b Cho n o de i n st io Ge lat t en

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III -Notre responsabilité économique

Le Groupement travaillant sur ce projet a intégré un Consultant en Qualité Environnementale issu d’un pôle de compétences spécifique. Le consultant HQE® sera l’interlocuteur principal de l’Hôpital sur les questions environnementales. Son rôle sera essentiellement de : Fixer des priorités et aiguiller l’équipe vers des choix en adéquation avec les exigences HQE et les recommandations du programme fonctionnel, S’assurer du respect des engagements en la matière tout au long de la démarche de conception et de construction en évaluant le profil de Qualité Environnementale du Bâti (QEB) à chaque phase du projet. Assurer l’élaboration des documents inhérents à la maîtrise d’œuvre HQE (calculs de prise en compte de l’éclairage naturel dans l’élaboration du projet, charte de chantier vert). L’objectif pour ce projet est d’obtenir pour le bâtiment neuf un Bâtiment Basse Consommation anticipant la réglementation thermique RT 2012 soit un gain de 50 % par rapport à la consommation d’énergie primaire de référence de la réglementation RT2005.

Pour la zone de réhabilitation, l’objectif est d’optimiser l’efficacité énergétique de l’hôpital de 20%. Cet objectif, mené dans une perspective de coût global permettra de réduire conséquemment l’impact environnemental du bâtiment ainsi que les charges d’exploitations.

plan masse récapitulant les principales dispositions environnementales du projet

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

un éclairage éco-responsable La forme des bâtiments représente un compromis entre compacité (source de réduction de déperditions d’énergie) et ouverture vers l’extérieure : ar le biais de patios créés au centre du projet, des P accès à la lumière naturelle sont réservés. Ces puits de lumière permettent de réduire les consommations énergétiques liées à l’éclairage grâce à une autonomie lumineuse plus importante dans des zones qui n’avaient pas forcément un accès directe à la lumière naturelle. L es dimensions des fenêtres ont été choisies en fonction du cadrage des vues extérieures, suivant les besoins d’éclairage naturel adaptés à l’activité, et suivant la dimension des espaces intérieurs. Le choix du vitrage (double vitrage clair remplissage argon) représente un compromis entre lumière naturelle et performance énergétique.

Un modèle de lampes quasi-unique pour des économies La diversité des modèles de lampes a été limitée sur un même espace pour faciliter l’entretien et le remplacement des consommables. Les installations seront à moins de trois mètres de haut, ne nécessitant ainsi pas de logistique lourde pour la maintenance. Les luminaires ont été choisis en cherchant un compromis entre durabilité, efficacité et prix. Un éclairage artificiel très pointu L’éclairage artificiel sera assuré par des sources à faible consommation électrique : lampes à iodure métallique, tubes T5 ou lampes fluocompactes. Des détecteurs de présence seront placés dans les sanitaires, locaux techniques et salles de réunions Les luminaires les plus proches pourront être dotés de sondes photométriques permettant de réguler l’apport d’éclairage artificiel en fonction de l’éclairage naturel.


III -Notre responsabilité économique

> conclusion

Un Développement Durable à développer et faire durer…

L’Hôpital Saint Joseph a toujours défendu les valeurs du développement durable. L’inscription dans le Projet d’établissement 2010 / 2014 de la démarche de développement durable constitue le signe fort que l’Hôpital Saint Joseph entend donner de l’importance qu’il accorde à cette question. L’objectif de l’établissement n’est pas nécessairement de “consommer” moins, mais de consommer “mieux”, dans le respect des normes de sécurité et d’hygiène optimales, dans le souci de la réduction de l’impact environnemental de l’Hôpital et de ses coûts. L’objectif du diagnostic Développement Durable et de la réalisation du Bilan Carbone® a donc été de faire l’inventaire des actions et des bonnes pratiques sous le prisme des enjeux de développement durable, et d’identifier pour chacun des domaines concernées les axes d’amélioration possible. Il constitue la première étape d’une démarche d’engagement et de planification du développement durable par l’établissement, pour des actions plus efficaces, maîtrisées et valorisées,

pour atteindre l’objectif ambitieux de diminution de ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % d’ici à 2012, que l’établissement s’est fixé. Les premières nouvelles actions à mettre en œuvre pour l’amélioration du Bilan Carbone de Saint Joseph, pour le Développement Durable de l’Hôpital s’écrivent de façon collégiale. C’est ce qui, comme en témoigne le tri sélectif des déchets qui s’est construit par l’acculturation des personnels, fera sa réussite. Une première liste des actions, grandes et petites, pour un Développement Durable, a été construite avec les idées de tous les personnels (interrogés du 1er au 30 avril 2011). Rendez-vous est donné l’année prochaine pour le bilan de leur mise en oeuvre. A Saint Joseph, nous sommes convaincus que nous avons tous un rôle à jouer pour lutter contre le changement climatique. Nous souhaitons construire, jour après jour, une stratégie globale de préservation et d’optimisation des richesses écologiques, économiques et humaines.

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Groupe Saint Joseph Rapport annuel 2010 î Ź

Les instances 70


Sommaire

I Les instances du Groupe Saint Joseph II Les instances de l’Association

III L’organisation de la Direction de l’Hôpital

IV Le corps médical et l’encadrement soignant Annexe 1

L’histoire de l’hôpital Saint Joseph

Annexe 2

e Hôpital Saint Joseph de Marseille : Nos valeurs pour le XXI siècle

Annexe 3

Le modèle privé à but non lucratif

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

I Les instances du Groupe Saint Joseph

Fondation Hôpital Saint Joseph

Association Hôpital Saint Joseph de Marseille

Antoine Dubout Président

Bernard Monier Directeur Général

Conseil d’Administration

Assemblée Générale

Bureau

Conseil de Surveillance

Directions Développement et Partenariats

Comité exécutif


Les instances de l’association

II Les instances de l’association 1 - les organes délibérants de l’association L’Assemblée Générale de l’Association

Représentants de la Commission Médicale d’Établissement :

Présidée par Antoine Dubout, Président du Conseil de Surveillance, l’Assemblée Générale donne quitus des orientations décidées pour l’association. Elle s’est réunie 5 fois en 2010, avec un taux de participation moyen de 75 %.

Dr Roger ROSARIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Président Dr Alain MARTIN-LAVAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vice-président

Elle entérine les rapports qui rendent compte de la gestion et de l’activité de l’hôpital et donne pouvoir aux présidents du Conseil de Surveillance et du Comité Exécutif pour qu’ils signent tous les actes et contrats nécessaires à la bonne marche de l’association. Elle est composée de membres ayant voix délibérative (membres fondateurs et membres actifs de la Fondation / Association) et de membres qui ont voix consultative (les membres d’honneur, les membres du Comité Exécutif, les représentants des salariés membres du Comité d’Entreprise – un représentant par collège- et les représentants de la Commission Médicale d’Etablissement).

Le Conseil de Surveillance, quant à lui, exerce le contrôle permanent de la gestion de l’association par le Comité Exécutif. Il s’est réuni 8 fois en 2010, avec un taux de participation moyen de 74 %. Il définit la politique et les orientations générales de l’association, nomme et révoque les membres du Comité Exécutif, avec l’accord préalable du Conseil d’Administration de la Fondation et présente le rapport moral et financier à l’Assemblée Générale Ordinaire.

Membres ayant voix délibérative Mg Georges PONTIER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Archevêque de Marseille ou son représentant Antoine DUBOUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Président Alain STORIONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vice Président Pol LEPOUTRE *. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Trésorier Jean Pierre FABRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Administrateur Isabelle LAUGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Administrateur M. Françoise LE DIZES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Administrateur Guy NASSI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Administrateur Dr J. Paul ROCCA SERRA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Administrateur

* Depuis le 6 avril 2011, Mme Josiane FERRARI a été remplacée par M. Christophe ROMAN

Le Conseil de Surveillance de l’Association

Antoine DUBOUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Président Alain STORIONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vice- Président Pol LEPOUTRE *. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Trésorier Jean Pierre FABRE Isabelle LAUGA M. Françoise LE DIZES Guy NASSI Dr J. Paul ROCCA SERRA Commissaire aux comptes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Guy CORNET * Depuis le 14 mars 2011, M. Pol LEPOUTRE a été remplacé par M. Bruno VERGOBBI

* Depuis le 14 mars 2011, M. Pol LEPOUTRE a été remplacé par M. Bruno VERGOBBI

Membres ayant voix consultative Membres du Comité Exécutif : Bernard MONIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général Florent ROVELLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général Adjoint Stéphane CAMPAGNOLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Administratif Dr Bernard POL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Médical Membres du Comité d’Entreprise : Philippe CILLER Josiane FERRARI * Patrick MASURE Antoine Dubout, Président

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

2 - l’organe exécutif de l’association

Bernard Monier Directeur Général

Florent Rovello Directeur Général Adjoint

Stéphane Campagnola Directeur Administratif

Bernard Pol Directeur Médical

Le Conseil de Surveillance délègue le pouvoir exécutif à un Comité présidé par le Directeur Général, Président du Comité Exécutif. Ce Comité est doté des pouvoirs les plus étendus pour gérer l’association et agir en toute circonstance au nom de cette dernière. Y participent, outre le Directeur Général (Président du Comité Exécutif), le Directeur Général Adjoint, le Directeur Administratif, le Directeur Médical, le Directeur des Soins et le Directeur des services techniques, économiques et logistiques. La pluridisciplinarité des membres du Comité Exécutif et son fonctionnement collégial constituent des atouts pour des prises de décision dans un environnement de plus en plus complexe. Il s’est réuni 19 fois en 2010, avec un taux de participation moyen de 94 %. Le Comité Exécutif : Bernard MONIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général, Président du Comité Exécutif Florent ROVELLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général Adjoint Stéphane CAMPAGNOLA . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Administratif Dr Bernard POL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Médical Geneviève NOBLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur des Soins Sidonie LASCOLS . . . . . . . . . . . . Directeur des services Économiques et Logistiques

Geneviève Noble Directeur des Soins

Sidonie Lascols Directeur des services Économiques et Logistiques

3 - les organes consultatifs de l’association En vertu de l’article 11 des Statuts de l’Association, il est prévu que « des commissions internes puissent être créées (…). La composition et le fonctionnement de ces commissions sont décidés par le Conseil de Surveillance ».

La Commission des Finances Elle est composée de : Pol LEPOUTRE *, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Trésorier de la Fondation et de l’Association, Président, Me Jean PERRUCHOT TRIBOULET Bernard MONIER,. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général, Florent ROVELLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général Adjoint, Virginie VIALARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Financier


Les instances de l’association

* Depuis le 14 mars 2011, M. Pol LEPOUTRE a été remplacé par M. Bruno VERGOBBI

La Commission des Travaux et des Développements Elle est composée de : Bruno VERGOBBI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Président Jean Pierre FABRE Henri MERCIER Guy NASSI Bernard MONIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général, Florent ROVELLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général Adjoint, Sidonie LASCOLS. . . . . . . . . . . . . . . . Directeur des services Techniques, économiques et logistiques

La Commission d’Appels d’Offres Elle est composée : Antoine DUBOUT. . . . . . . . . . .Président du Conseil de Surveillance, qui la préside Alain STORIONE Paul ROUX Bernard MONIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général, Florent ROVELLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général Adjoint, Sidonie LASCOLS. . . . . . . . . . . . . . . . Directeur des services Techniques, économiques et logistiques Y assiste également le Responsable Achats, ainsi que de toutes per-

sonnes que les membres de la Commission jugent utile d’entendre.

La Commission Médico-Administrative

Isabelle LAUGA Marie-Françoise LE DIZES Guy NASSI Bernard MONIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Général, Dr Bernard POL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Directeur Médical Des représentants de la Commission Médicale d’Etablissement.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

III L’organisation de la Direction de l’Hôpital (au 31 mai 2011) Geneviève Noble

Bernard Monier

Coordination des soins

Muriel Touboul

Qualité, Gestion des risques et Relations avec les Usagers

Bernard Pol

Directeur Général

Nathalie Beytout Achats

Stéphane Campagnola Directeur Administratif

M. P. Villarubias

Karine Yessad

Communication

Florent Rovello

Directeur Général Adjoint Coordonnateur du pôle T2A-Gestion financière

Pôle gestion des personnels et relations sociales, affaires juridiques et établissements

Pôle T2AGestion financière V. Vialard Direction Financière

F. Pascal Administration personnels et paie

S. Gerbeau Comptabilité

L. Fouquet Affaires Sociales

V. Vialard, K. Brement Contrôle de Gestion

P. Theuriau Formation

J. Pierorazio Gestion patients

G. Noble Direction des soins Dr G. Bugeon, Dr P. Martin Médecine du travail

Hôpital et territoire de Santé (autorisations, partenariats)

I. Salesse-Lavergne Direction des systèmes d’information et de l’organisation

V. Loubier-Aldias Affaires juridiques

Dr B. Debry Département d’information médicale

J. Lalain Etablissement Fernande Berger

Dr M. H. Legros (depuis le 01/10 /2010) Pharmacie

Membres du Comité Exécutif

Sidonie Lascols Recherche clinique

(depuis le 01/09/2010)

Coordonnateur du pôle Gestion des personnels, relations sociales, Affaires juridiques-Etablissements

S. Magnan Direction des ressources humaines

Directeur Médical

Sidonie Lascols

Directeur des services économiques et logistiques Coordonnateur du pôle logistique

Pôle ressources logistiques R. Pascal Service économat M. Burki Travaux et patrimoine L. Verneret Génie technique et ateliers S. Frohn Génie biomédical O. Coulomb Sécurité des biens et personnes J. P. Thorez / P. Pozuelos Prévention des risques P. Masure Services hôteliers J.M. Chaumery Approvisionnements


Le corps médical et l’encadrement soignant

IV Le corps médical et l’encadrement soignant le bureau de la cme

Le rôle du bureau de la CME est de donner un avis sur les questions relatives à l’organisation médicale et au fonctionnement des services hospitaliers, ainsi que sur les dossiers individuels concernant les médecins susceptibles d’être recrutés à l’Hôpital Saint Joseph. Il est élu pour un mandat d’une durée de deux ans renouvelable. Le Bureau de la CME de 2008 au 28 novembre 2010 Dr Jean-Claude JOUVEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Président Dr Pierre YEROKINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vice-Président Dr Abdou SBIHI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Secrétaire D Michel ARNOUX Dr Nathalie BARDEY Dr Olivier BAYLE Dr Marc BOURLIERE Dr Jacques COHEN Dr Michel FERDANI Dr Claude JACQUIN Dr Eric LINDENMEYER r

r D Roger ROSARIO Dr Georges THOMAS Dr Pierre TOURAME

Le Bureau de la CME depuis le 29 novembre 2010 Dr Roger ROSARIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Président Dr Alain MARTIN-LAVAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vice-président Dr Denis BRETHEAU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vice-président Dr Abdou SBIHI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Secrétaire Dr Pierre YEROKINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Secrétaire D Denis ARNIAUD Dr Patrick BEAURAIN Dr Jacques COHEN Dr François GRANGER Dr Claude JACQUIN Dr Bernard LALANNE Dr Hervé PERRIER Dr Alain POISSON Dr Philippe RUDONDY r

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

le corps médical par spécialités et l’encadrement soignant Médecins et Cadres de santé (au 31 mai 2011) - Médecins généralistes hospitaliers Anesthésie Réanimation

Chef de service : Dr Bernard LALANNE Adjoints : Dr Annie AMAR, secteur anesthésie obstétricale et pédiatrique, Dr Guy ANGEL, secteur réanimation et surveillance continue, Dr Patricia LEBRE, secteur anesthésie au bloc central, Dr Robert PERRIN, secteur anesthésie dans le secteur thoracocardio-vasculaire Praticiens : Dr David AGNEL, Dr Marie Antoinette ARGENCE, Dr Barbara BEGANI, Dr Albert CALDERON, Dr Claire CALMEJANE, Dr Martin CARVALHO, Dr Claire CHAMBON, Dr Evelyn CHOCRON, Dr Francine DIVE-BORDES, Dr Gabrielle DUQUENNE, Dr Pierre FABRE, Dr Gregory FALK, Dr Bruno FRANCESCHINI, Dr Bernard GRAILLON, Dr Jean Marie GUILLOU, Dr Pierre HUGONY, Dr Thiphaine JOUGLET-BARC, Dr Frédéric LAMY, Dr Joëlle LENEVEU, Dr Ayoub MDHAFAR, Dr Hélène MICHEL, Dr Jean MILLET, Dr Yannick MILHAUD, Dr Serge PAOLI, Dr Eliane PASSARELLI, Dr Robert PERRIN, Dr Céline RASTELLO, Dr Pascal SABY, Dr Robert SANTUNIONE, Dr Hugues VENCATASSIN, Dr Ute VENCATASSIN, Dr Soledad VERHOEVEN, Dr Valérie VEYRUNES LE FEVRE. Dr Jean Louis POIGNET, néphrologue. Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Arnaud BOURNAILLIE. Cadre supérieur de santé : Christine LAUMONT Cadres de santé : BLOCS OPERATOIRES : Isabelle HILAIRE, Sophie PLAINDOUX USC : Corinne MARTINO REA POLYVALENTE : Françoise PIGNOL IADE Responsable REA. CARDIAQUE et SIC : Dominique DUSSUD

Chirurgie cardiaque

Chef de service : Dr Jean Claude JOUVEN Praticiens : Dr Laurent ACHI, Dr Valérie BECHARD, Dr Christine GATT, Dr Rémi HOUEL, Dr Olivier ROMAN, Dr Marc SIGWALT (retraite le 31.01.2011) Autres intervenants : Dr Patrice BERGERON, Dr Thierry du ROY de CHAUMARAY Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Hélène BOUIN, Dr Franck DURANT Cadre supérieur de santé : Brigitte PELLETIER Cadre de santé : Sylvie DAL MASO

Chirurgie thoracique & gros vaisseaux

Chef de service : Dr Philippe RUDONDY (depuis le 1er août 2010 -Dr Patrice BERGERON jusqu’au 31 juillet 2010-) Praticiens : Dr Patrice BERGERON, Dr Benoît CHABERT, Dr Pierre COULON, Dr Jacques LABASTIE, Dr Vincent PIRET, Dr Thierry du ROY de CHAUMARAY. Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Timur ADBULAMIT Cadre supérieur de santé : Brigitte PELLETIER F.F. Cadre de santé : Christine GARGIULO

Chirurgie vasculaire

Chef de service : Dr Michel FERDANI Adjoint : Dr Philippe RUDONDY (jusqu’au 31 juillet 2010) Praticiens : Dr Jean Jacques ALBRAND, Dr Jean REZZI, Dr Nicolas VALERIO Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Philippe DERUAZ, Dr Christine PARIS Cadre supérieur de santé : Brigitte PELLETIER Cadre de santé : Isabelle RIZZO

Unité d’angéiologie

Chef de l’unité : Dr Gilles RAYBAUD Praticiens : Dr Hubert BENICHOU, Dr Monique BRUN, Dr Remy GIUDUCCI, Dr Jeanne JOUVEN-SICARD (retraite 20.12.2010), Dr Béatrice OLMER-ROSSI, Dr Jean Paul ROCCHI

Chirurgie infantile

Chef de service : Dr Gérard MORISSON LACOMBE Adjoint : Dr Michel COQUET Praticiens : Dr Yann GLARD, Dr Michel JACQUEMIER, Dr Bruno SALAZARD, Dr Juliette SIMEONI-ALIAS Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Ciro ANDOLFI Cadre supérieur de santé : Béatrice ALLARD Cadre de Santé : Florence BRUNEL

Chirurgie générale et digestive

Chef de service : Dr Claude JACQUIN Adjoint : Dr Dominique PEREZ Praticiens : Dr Jean Pierre AUBERT, Dr Jean-Marie BRANDONE, Dr Philippe CARISSIMI, Dr Régis COURBIER, Dr François GRANGER, Dr Xavier HANNA, Dr Bernard POL, Dr Guillaume POLLET, Dr Nicolas TURIN Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Nathalie BARDEY, Dr Manuela CAMPANILE, Dr Juliette FEUILLARADE, Dr Nathalie RICORD, Dr Véronique VAINI-COWEN (départ en 2011) Cadre supérieur de santé : Véronique VERMANDEL Cadres de santé : Cécile GUILLEMIN, Sophie LAUGIER

Chirurgie maxillo faciale et stomatologie

Praticiens : Dr Yves MACIA, Dr Nicole PANUEL, Dr Pierre Yves WALLER. Chirurgien dentiste : Dr Julien ALBERTON, Dr Christian GARCIN (retraite 31.12.2010) Cadre supérieur de santé : Marie RAFFRAY Cadre de santé consultations : Anne France MAUGEIN Cadre supérieur de santé : Dominique CARVIN Cadre de santé service ORL : Anne SIVAN


Le corps médical et l’encadrement soignant

Chirurgie orthopédique

Chef de service : Dr Jean-Pierre FRANCESCHI Adjoint : Dr Jean Michel TALLET Praticiens : Dr Jean-Yves ARLAUD, Dr Richard ASWAD, Dr Stéphane AUMONT, Dr François COLONNA D’ISTRIA, Dr Thomas CUCURULO, Dr Stephan DELPECH, Dr Barbara PICLET, Dr Jean-François PRUDHOMME (départ le 31.05.2010), Dr Jean RENZULLI, Dr Abdou SBIHI, Dr Philippe TISSERAND Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Aude BODOSSIAN, Dr Vanessa LAUXEN - BLUM Cadre supérieur de santé : Dominique CARVIN Cadre de santé : Muriel DESEVAUX

Département d’information médicale

Chef de service : Dr Brigitte DEBRY Adjoint : Dr Jérôme DREYFUS (depuis le 01.04.2011), Dr Philippe RAOUX (retraite le 30.03.2011)

Dermatologie

Chef de service : Dr Thierry GAMBY Adjoint : Dr Nathalie QUILES Praticiens : Dr Sabine BERTRAND (départ le 04.06.2010) Dr Christophe COMPAGNON, Dr Jean Luc LEVY, Dr Pierrette PELLEGRIN VARTOKIAN, Dr Véronique RAYBAUD, Dr Judith REYNIER, Dr Frank TOLLINCHI. Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Régine GOUGET - AUGUSTE Cadre supérieur de santé : Christel CALBOU Cadre de Santé : Sylvie ODDOERO

Diabétologie - nutrition - endocrinologie

Chef de service : Dr Simon ANGELETTI Adjoint : Dr Jacques COHEN Praticiens : Dr Virginie CASTERA, Dr Jean-Paul COURCHIA, Dr Marie José GALEA, Dr Daniel MOUROUX. Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Dominique GUILLAUME, Dr Corinne LECAMUS Dr Céline PHILIPONEAU (Hôpital de Semaine) Cadre supérieur de santé : Brigitte PELLETIER F.F. Cadre de santé : Anne PROVANSAL

Douleur chronique et soins palliatifs

Chef de service : Dr Brigitte PLANCHET-BARRAUD Praticiens : Dr Jean Luc BARAT, Dr Marie Catherine GARRO, Dr Nadjet SAADALLAH BOUCHEMOT, Dr Isabelle RUSS. Cadre supérieur de santé : Dominique CARVIN Cadre de Santé : André CIRIO

Fédération de cardiologie

Coordonnateur de la Fédération : Dr André PISAPIA Coordonnateur de l’Unité de Cardiologie Médicale : Dr Fabrice d’HOUDAIN Coordonnateur de l’Unité de Cardiologie Interventionnelle : Dr Patrick JOLY Coordonnateur de l’Unité d’Exploration Fonctionnelle : Dr Denis HECKENROTH Coordonnateur de Unité de Rythmologie : Dr Jacques FAURE Praticiens : Dr Nicolas BARRA, Dr Jean Luc BAILLY, Dr Michel BERTHET BONDET, Dr Jacques BILLE, Dr Michel BREMONDY, Dr Frédéric COLLET, Dr Olivier COM, Dr Jean Luc DEBOUTIN, Dr Henri ESCOJIDO (retraite le 30.06.2010), Dr Ange FERRACCI, Dr Maryvonne GARCIA, Dr Roger GASS, Dr Richard GELISSE, Dr Patrick KHANOYAN, Dr Vincent LAFAY, Dr Jean LEFEVRE, Dr Loïc LE TALLEC, Dr Dominique MARZIALE, Dr Alexandre MAXIMOVITCH, Dr Emmanuel PHILIP, Dr Jean REZZI, Dr Jocelyne ROBERT, Dr Roger ROSARIO, Dr Philippe ROSSI, Dr Bertrand VILLETTE, Dr Patrick VITTOT, Dr Olivier WATTINNE. Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Arne DENKENA, Dr Alexandra LORRANG, Dr Wendy MORIN, Dr Isabelle PAGES Cadre supérieur de santé : Brigitte PELLETIER Cadres de santé : Geneviève DIALLO, Marie LIGUORI

Hépato-gastro-entérologie

Chef de service : Dr Marc BOURLIERE Adjoint : Dr Christian BOUSTIERE Praticiens : Dr Xavier ADHOUTE, Dr Souad BEN ALI, Dr Serge BENHAIM, Dr Paul CASTELLANI, Dr Patrick DUKAN, Dr Monique JULLIEN, Dr Hubert KHERROUBI, Dr Arthur LAQUIERE, Dr Olivier LE BARS, Dr Pascal LIENNE, Dr Valérie OULES, Dr Hervé PERRIER, Dr Marie Pierre PINGANNAUD, Dr Isabelle PORTAL-BARTOLOMEI. Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Christelle ANSALDI, Dr Cécile JULIEN Cadre supérieur de santé : Véronique VERMANDEL Cadre de santé : Anne Françoise SEBAN

Endoscopie et hôpital de jour endoscopie Coordonnateur : Dr Christian BOUSTIERE Cadre supérieur de santé : Marie RAFFRAY F.F. Cadre de santé : Marie Christine SEBAN

Laboratoires

Chef de service : Dr Jean Jacques VERDOT Praticiens : Dr Patrick BRUNET, Dr Annie NGUYEN-MICHEL, Dr Jacqueline VALADIER, Dr Pierre YEROKINE Laboratoire cytogénétique : Dr Marie Pierre BRECHARD Laboratoire d’Anatomie et Cytologie Pathologiques Chef de service : Dr Alexandre CHOLLAT-NAMY Adjoint : Dr Marthe PIZZI Praticiens : Dr Danièle BASBOUS (départ le 31.12.2010), Dr Pierre Olivier CALVET, Dr Alain CHAUSSINAND, Dr Jean DEL GRANDE, Dr Jacques GUIDON, Dr Jean Hugues PATTE, Dr Chantal RUF. Cadre supérieur de santé : Sylvie PLAT-CASANOVA Cadre de santé : Bernard MACOTTA

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Médecine interne

Chef de service : Dr Denis VERROT Praticiens : Dr Aleth GRANDMOUGIN-ARNOUX (homéopathie), Dr Barbara DOUDIER (infectiologie), Dr Christian POUCEL, Dr Christine SERRATRICE, Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Laurent GARNIER Cadre supérieur de santé : Christel CALBOU Cadre de Santé : Sylvie ODDOERO

Médecine polyvalente et d’urgence

Chef de service : Dr Gérard TIMPONE (jusqu’au 28.05.2011) Dr Marie Andrée ZUCHELLI-PRINCE (depuis le 01.06.2011) Adjoint : Dr Marie Andrée ZUCHELLI-PRINCE (jusqu’au 01.06.2011) Dr Patrick LE BOUGEANT (depuis le 01.06.2011) Praticiens : Dr Françoise AGOSTINI, Dr Didier ORUS. Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Christophe CARBONNEL, Dr Guiseppe NAVA, Dr Aurélie SANTINI. Cadre supérieur de santé : Christel CALBOU Cadre de santé : Caroline JACQUET

Médecine du travail Dr Ghislaine BUGEON Dr Pascale MARTIN

Neurologie

Chef de service : Dr Françoise BILLE-TURC Responsable de l’Unité de Neuro-Physiologie : Dr Raymond PADOVANI Praticiens : Dr Julien Léon BENAIM, Dr Catherine COLONNE, Dr Christine DEL SANTI, Dr Frédéric DENANTE, Dr Catherine PECH, Dr Stéphane ROCHE, Dr Irène RUGGIERI, Dr Jean Denis TURC, Dr Frédéric ZAKARIAN Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Sandrine ARNOUX, Dr Elise CARBONNEL (hôpital de semaine) Cadre supérieur de santé : Christel CALBOU Cadre de santé : Sophie CANAAN

Oncologie

Chef de service : Dr Hervé PERRIER Adjoint : Dr Cyril FOA Praticiens : Dr Claude BRESSAC, Dr Michèle PIBAROT, Dr Hélène MARCHESCHI, Dr Jean-Baptiste PAOLI Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Stéphanie FLEURY, Dr Julie PETRAKIAN Cadre supérieur de santé : Marie RAFFRAY F.F. Cadre de santé : Valérie MAUREL

Ophtalmologie

Chef de service : Dr Maud RIGHINI-CHOSSEGROS Adjoints : Dr Michel ARNOUX, Dr Dominique CADIOU-ARZOUNI Praticiens : Dr Yannick BARRAUD, Dr Hélène COHEN, Dr Marie Emmanuelle DELANGLADE-CHALLIE, Dr Patrice GIRARD DE LANGLADE, Dr Philippe GONNET, Dr Florence JOURDAN, Dr Ghislain PITAULT, Dr Frédéric QUEGUINER, Dr Pierre WARY. Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Dariatou PRIME Cadre supérieur de santé : Dominique CARVIN Cadre de santé : Anne SIVAN

Oto-rhino-laryngologie

Chef de service : Dr Régis GRAS Adjoint : Dr Jean François LESBROS Praticiens : Dr Patrick BROUSSE, Dr Jérôme DELATTRE, Dr Philippe DEROME, Dr Céline FORMAN-GLARD, Dr Jean Charles GILLOT, Dr Marie Noëlle GRINI-GRANVAL, Dr Michèle RAKEDJIAN, Dr Olivier ROCHE, Dr Rémy ZALTA. Explorations audio-vestibulaires : Dr Catherine CANNONI, Dr Claire GILLOT-LEPETRE Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Danilo SERIO Cadre supérieur de santé : Dominique CARVIN Cadre de santé : Anne SIVAN

Pédiatrie et néonatologie

Chef de service : Dr Alain MARTIN LAVAL Adjoint : Dr Jean Michel BARTOLI Praticiens : Dr Valérie BERNARD, Dr Christine DUVANT FAY, Dr Nicolas FALAISE, Dr Céline FALAISE-MAURIN, Dr Patrick FEURGARD, Dr Philippe FOUCQUETEAU, Dr Patrick FRANCOIS, Dr Cécile KOCH, Dr Denis LAPLANE, Dr Isabelle LASSMAN, Dr Julie MARCOU, Dr Cécile MARTEAU-NICOLLAS, Dr Jean Luc MAURIN, Dr Padshima MOSSLER, Dr Robert N’GUYEN, Dr Florent PAOLI, Dr François REYNARD, Dr Dominique ROCCA, Dr Francis ROUAULT (retraite 31.03.2011), Dr Silke SCHMIDT, Dr Maurice SEBAOUN, Dr Jean Paul TOUATI. Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Vérane DURANT, Dr Cécile LAURENT Cadre supérieur de santé : Béatrice ALLARD Cadre de Santé Néonatologie : Marie Geneviève OLK Cadre de Santé Pédiatrie : Florence BRUNEL

Pharmacie

Chef de service : Dr Marie Hélène LEGROS (depuis le 25.10.2010) Dr Marie-Céline Barnoux jusqu’au 30.09.2010) Dr Michèle DALMAS Dr Christine LEMAGNER Dr Pascal MARTEL Dr Vincent PROVITOLO

Pneumologie

Chef de service : Dr Alain POISSON Adjoint : Dr Georges THOMAS Praticiens : Dr Luc DUSSART, Dr Bruno ESCARGUEL, Dr Françoise LAGIER-TESSONNIER, Dr Michèle PIBAROT, Dr Françoise PORRI, Dr Andrée PUISAIS-HEE, Dr Mireille ROCCA SERRA, Dr Eve SALOMON SAINT JEAN, Dr Cécile TCHOUHADJIAN. Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Frédéric MILLON, Dr Valérie VIE LE SAGE Cadre supérieur de santé : Brigitte PELLETIER Cadres de santé : Nathalie BAUDOUY et Michèle BONACORSI


Le corps médical et l’encadrement soignant

Pôle Parents-Enfants Sainte Monique gynécologie obstétrique

Chef de service : Dr Alain PASCAL Adjoints : Dr Eric GLOWACZOWER, Dr Marc MARTINO Praticiens : Dr Mathieu AMOROS, Dr Nicole BERDAH, Dr Marc BERNARDINI, Dr Jean Marc CHINCHOLE, Dr Emmanuelle CRISTOFARI-MARQUAND, Dr Raoul DESBRIERE, Dr Geneviève ELOFF-FAVRE, Dr Jean Philippe ESTRADE, Dr Pauline FRANCOIS-REYNARD, Dr Nathalie FRANDJI-BARBIER, Dr Béatrice GRAVIER, Dr Brice GURRIET, Dr Corinne HASSAN, Dr Anne LUCIANI-PASTRE, Dr Chantal MELONE-GALICE, Dr Christiane NACASS-COTRONAKIS (départ en 2010), Dr Thomas PEREZ, Dr Joël PETITJEAN (retraite 31.12.2010), Dr Edwin QUARELLO, Dr Véronique ROBERT, Dr Betty ROSSIN, Dr Anne SQUERCIONI-AUMONT, Dr Pierre TOURAME, Dr Dominique VIARD. Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Kleanthi KARRA, Dr Ghita TIRENDI, Dr Thi Tam TRUONG Cadre supérieur de santé : Béatrice ALLARD Cadres de santé : Laure COTRONIS-SANTELLI, Ariane SANCHEZ, Sophie SCHIANO-LOMORIELLO F.F

Service de médecine et biologie de la reproduction Chefs de l’unité : Dr Pierre TOURAME, Dr Pierre BOYER Adjoint : Dr Betty ROSSIN Praticiens : Dr Aurélie AMAR HOFFET, Dr François AUDIBERT, Dr Marie-José GERVOISE BOYER, Dr Vanessa LUBIN, Dr Brigitte PFISTER-EYGESIER, Dr Robert PONTIER. Médecins Cliniciens agréés AMP : Dr Paul ALBERT, Dr Nicole BERDAH, Dr Corinne HASSAN, Dr Marc MARTINO, Dr Chantal MELONE-GALICE, Dr Alain PASCAL Cadre supérieur de santé : Béatrice ALLARD Cadre de santé : Laure COTRONIS-SANTELLI

Radiologie - imagerie médicale

Chef de service : Dr Olivier BAYLE Adjoint : Dr Patrick BEAURAIN Praticiens : Dr Robert AIMINO, Dr Brigitte BOURLIERE-NAJEAN, Dr Yves BOURREL, Dr Stéphane CARRASSET, Dr Jean CASABIANCA, Dr Anne Claire CHABROL-PRADO, Dr Christian CHEVROT, Dr Michel COHEN, Dr Marc DESANTI, Dr Valérie DOUCET, Dr Michèle ESCOUTE, Dr Sandra GIRAUD-RIBIERRE, Dr Christine LE BAIL-ROUBAUD, Pr Olivier LEVRIER, Dr Marie Dominique METRAS, Dr Olivier MONNET, Dr Eric PHILIP, Dr Daniel RIITANO. Cadre supérieur de santé : Sylvie PLAT-CASANOVA Cadres de santé : Caroline BASTIEN – Catherine LAMBOLEZ (F.F.)

Rhumatologie

Chef de service : Dr Denis ARNIAUD Praticiens : Dr Jean Pierre ARNAL, Dr Hélène BOUDINET-GASCON, Dr Joël COSTE, Dr Alain MATTERA, Dr Minh Duc NGUYEN, Dr Jean NIBOYET, Dr Olivier ROTH, Dr Jean Louis ULMANN. Médecin Généraliste Hospitalier : Dr Caroline GUILLIBERT, Dr Yael TREGUIER Cadre supérieur de santé : Christel CALBOU Cadre de santé : Sandra LAMI

Urgences adultes

Chef de Service : Dr Pierre LE DREFF (à partir du 14 décembre 2010 - Dr FERRER et Dr LINDENMEYER, responsables d’unité jusqu’au 1er décembre 2010-) Adjoint : Dr Olivier MAURIN Praticiens : Dr Jacques BERNARD-REYMOND, Dr Eric BORGE, Dr Kevin CHEVALIER, Dr Guillaume DELORT, Dr Marie Caroline DOMAS, Dr Sandrine DURANSEAUD, Dr Richard FERRER, Dr Gilles GAMBINI, Dr Véronique GIRAUD-COSTO, Dr Nicolas GRIVET, Dr Eric LAMI, Dr Eric LINDENMEYER, Dr Didier MARCELLIN, Dr El Yazid MEKHLOUFI, Dr Bozéna MICHALAK, Dr Marie-Françoise MIRANDA, Dr Stéphanie MOSSER (départ en 2010), Dr Patrick QUARTINI, Dr Richard SAMUELIAN, Dr Lionel STEMPFEL, Dr Jean-Luc VAILLANT (départ en 2010) Cadre supérieur de santé : Christel CALBOU Cadre de santé: Elisabeth LILLAMAND

Urologie

Chef de service : Pr Michel HERMANOWICZ Adjoint : Dr Paul ALBERT Praticiens : Dr Thierry BONNIN, Dr Denis BRETHEAU, Dr François BRETON, Dr Xavier BRETON, Dr Joëlle CHAMPIGNY CONTE, Dr Gérard DUQUENNE (départ en 2010), Dr Christophe LEGON (départ en 2010), Dr Gilles PEREZ, Dr Gérard PONS (départ en 2010), Dr Noëlle SALVO-MORIN Médecins Généralistes Hospitaliers : Dr Annick BAGDADLIAN, Dr Yoel ESKANAZIS Cadre supérieur de santé : Véronique VERMANDEL Cadre de santé : Annie GUEYDON

Consultations de tabacologie Praticien : Dr Arlette VAUTHIER

établissement de soins de suite et de réadaptation Fernande Berger

Praticiens : Dr Catherine BAGOURD, Dr Hayet MASSEBOEUF, Dr Christiane MILAN Cadre de santé : Jocelyne SOUCHON

Hospitalisation A Domicile (HAD) Praticien : Dr Amina MASSEBOEUF Cadre de santé : Marie Xavière TOURRAL

Kinésithérapie et brancardage

Cadre supérieur de santé : Sylvie PLAT-CASANOVA Kinésithérapeute Cadre : Georges EL GHOBEIRA

Unité d’hygiène

Cadre supérieur de santé : Sylvie PLAT-CASANOVA Cadre de Santé : Sylviane JAUSSERAN

Vigilances sanitaires

Coordinatrice cadre de santé : Sylviane JAUSSERAN

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Annexe 1

L'histoire de l’hôpital Saint Joseph L’Hôpital Saint Joseph La volonté d’un homme, l’abbé Fouque, et d’“hommes de bonne volonté”…

L’

Hôpital est né de la volonté de l’Abbé Jean-Baptiste Fouque de créer, à Marseille, un grand Hôpital Catholique gratuit pour les nécessiteux, accueillis par des religieuses et où, de surcroît, on réaliserait les derniers progrès de la médecine et de la chirurgie. L’abbé Fouque se lança, avec l’aide de quelques familles marseillaises, dans l’aventure de la transformation de l’ancien couvent des Sacramentines en Maison d’Hospitalisation du Prado, inaugurée le 20 mars 1921.

“Tout est possible à celui qui croit… (Omnia possibilia sunt credenti) Les difficultés seront nombreuses, les travaux seront longs et coûteux,l’organisation demandera beaucoup de temps et de soins. Mais tout sera surmonté parce que Dieu sera avec nous, et qu’avec son aide, il nous suffira d’être des hommes de bonne volonté...”

Sans moyens financiers, l’abbé s’engagea à reprendre tout le matériel laissé sur place par les soldats Américains qui avaient, lors de la Guerre de 1914-1918, réquisitionné les locaux pour y installer un Hôpital pour leurs troupes. Il fit appel à des médecins bénévoles pour assurer les soins et aux industriels et commerçants de la ville pour l’aider dans cette tâche et lui apporter les financements nécessaires.

Joseph DE VERVILLE 1933-1937

Jean-Baptiste ROCCA 1943-1951

Victor REGIS 1919-1932 Emile RASTOIN 1938-1942

Georges BRENIER 1951-1952


Annexe 1 > L’histoire de l’hôpital Saint Joseph

Il confia la gestion de l’établissement aux sœurs Dominicaines de la Présentation de Tours. Ces dernières sont restées présentes dans l’Hôpital jusqu’en 1981. Le 24 avril 1924, l’Hôpital Saint Joseph (alors officiellement dénommé Association Hospitalière du Prado) est reconnu d’utilité publique, malgré l’opposition du Conseil Municipal de l’époque à l’existence d’un Hôpital d’origine confessionnel. En fait, l’Hôpital “accueille toutes les religions, toutes les classes, toutes les races, car on y prend tout ceux qui souffrent.” Transformée en Fondation reconnue d’utilité publique en 1984, l’Association Hospitalière du Prado devient alors la Fondation Hôpital Saint Joseph. En 2003, l’Association Hôpital Saint Joseph de Marseille est créée pour prendre en charge la gestion des activités sanitaires (Hôpital,Maison de Soins de suite) et de formation (Institut de Formation des Soins Infirmiers) de l’Hôpital, la Fondation se consacrant à la recherche des dons et legs et aux oeuvres caritatives, tout en conservant son patrimoine immobilier qu’elle loue depuis à l’Association. Le 5 décembre 1926, l’Abbé Fouque est mort à Saint Joseph, son hôpital, mais la mémoire de ce “téméraire de la Charité” ne s’est jamais éteinte et sa tombe se trouve au cœur de l’Hôpital, près de la Chapelle.

l’Hôpital Saint Joseph, le 1er Hôpital Privé à But non Lucratif que l’on connaît aujourd’hui. De Monsieur Victor REGIS, 1er Président de la Fondation, à Monsieur Antoine DUBOUT, actuel Président du Conseil d’Administration et par ailleurs Président de la FEHAP, ils ont écrit les chapitres de l’Histoire de notre Hôpital et de sa Fondation. Plus de 80 ans après, la devise de l’abbé Fouque est toujours en vigueur à Saint Joseph et reprise en credo dans la Charte des Valeurs de l’Hôpital, que vous trouverez en page 84 de ce Rapport. L’Hôpital et sa Fondation restent aujourd’hui fidèles à l’esprit du fondateur de l’institution Saint Joseph, mettant l’Homme au centre de leurs préoccupations, soignant l’Homme tout autant que la maladie.

Avec lui et après lui, des “hommes de bonne volonté” ont continué son action bénévole et désintéressée pour faire de

... Omnia possibilia sunt credenti (Tout est possible à celui qui croit). Telle sera notre devise à tous qui, toujours en tout temps et en toute chose nous guidera pour nous faire mener à bien l’œuvre entreprise…” Abbé Jean-Baptiste FOUQUE (1851 - 1926)

Maître Frédéric BOUDES 1986-1992

Edouard RASTOIN 1952-1985

Antoine DUBOUT 2003Bruno FABRE 1992-2000 Alain STORIONE 2000-2003

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Hôpital Saint Joseph de Marseille e Nos valeurs pour le XXI siècle

Annexe 2 préambule

L’Hôpital Saint Joseph est une institution marseillaise qui fonde son action sur des valeurs partagées par tous ses acteurs. Hôpital privé à but non-lucratif, Saint Joseph a été créé par l’abbé Jean-Baptiste Fouque en 1920 pour prendre en charge tous les malades sans discrimination. Nous faisons nôtre, sa devise : « Omnia possibilia sunt credenti » (« Tout est possible à celui qui croit »). L’éthique sociale catholique guide notre action, une action ouverte à tous, tolérante et rigoureuse. Depuis toujours, les personnels, médecins et salariés,

1. Un accueil bienveillant Le patient qui entre à l’Hôpital Saint Joseph a besoin de soins de qualité, mais aussi d’être reconnu comme une personne dans sa globalité, comme un être écouté, respecté, entendu. Chacun participe à un accueil bienveillant dans un esprit d’ouverture à l’Autre. Le patient est acteur de sa prise en charge en coopération avec l’équipe soignante et dans le respect des règles de fonctionnement de l’Hôpital. Il trouve ainsi des repères et des clés pour comprendre sa situation, pour rassembler ses forces et affronter la maladie.

2. Une convivialité entretenue Saint Joseph est un « village » dans la ville. Nous refusons l’anonymat et l’indifférence, la qualité de la vie de l’Hôpital dépend de chacun de nous. Tous ceux qui entrent à Saint Joseph, patients, familles et visiteurs, médecins, salariés, bénévoles et équipes d’aumôneries, concourent à la convivialité, à la tranquillité de chacun, à la chaleur et à la sérénité du lieu. L’Hôpital ménage à cet effet, des espaces d’accueil et de dialogue avec les patients hospitalisés et leurs parents.

3. Des services solidaires L’Hôpital Saint Joseph est organisé en services légitimement spécialisés, mais qui partagent leurs savoirs, leurs outils, leurs expériences. Ils manifestent leur solidarité, leurs liens, leur appartenance par des échanges transversaux réguliers. Chacun a son poste, son rôle, des droits et des devoirs et tous contribuent, de jour comme de nuit, à égalité d’engagement, à la même mission.

religieux et laïcs, les associations de bénévoles, les administrateurs, ont apporté aux patients ce supplément d’humanité qui est la marque de Saint Joseph. « Soigner la personne dans sa globalité, écouter et informer, mobiliser soignant et soigné pour surmonter la maladie dans une relation de confiance », telle est la mission que se donne notre institution. Cette Charte concerne et engage chacun d’entre nous sur sa façon de vivre l’Hôpital, sur la mise en œuvre de l’esprit joséphien : tolérance et convictions, accueil de tous et qualité des soins, bénévolat et performance.

La considération et le respect marquent nos relations. La qualité de la relation entre équipes médicales et paramédicales favorise une meilleure information du patient.

4. Des projets construits entre équipes Le projet de soins réunit l’ensemble des acteurs concernés. Il naît d’échanges réguliers entre cadres, médecins, personnels soignants, administratifs et techniques dans la complémentarité des approches. L’esprit d’équipe prime à Saint Joseph. Les acteurs sont particulièrement attachés à l’écoute des besoins dans un souci de réactivité optimale, propre à l’hôpital. Toute démarche se décline selon un processus consultatif et dynamique, chaque acteur se devant de porter ces valeurs.... La rigueur dans la gestion de nos ressources, l’économie au service des meilleurs soins sont l’affaire de tous.

5. Des bonnes pratiques partagées Confrontés quotidiennement au patient dans une relation impliquée et sensible, dans une organisation tendue par les contraintes économiques, les personnels soignants, administratifs et techniques ont besoin de trouver des espaces et des temps de paroles, d’échanges et de réflexions éthiques. Des normes qualité, des circulaires, la réglementation encadrent nos activités. Elles sont indispensables, mais ne disent pas tout. De la Charte découlent des Cahiers de bonnes pratiques de Saint Joseph qui valorisent ce qui se fait de mieux et de plus humain à l’Hôpital. Écrits par tous, ils donnent du sens à cette Charte et sont la preuve de l’exemplarité de chacun.


Le modèle privé non lucratif

Annexe 3

Le modèle privé non lucratif

En France, le système de protection sociale est géré par trois acteurs : > Le secteur Public (hôpitaux et autres établissements) > Le secteur Privé commercial ou lucratif (cliniques et établissements) > L e secteur Privé Non Lucratif - PNL - (hôpitaux, cliniques et autres établissements sociaux et médico-sociaux) La FEHAP (Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne Privés non lucratifs) regroupe des milliers d’établissements privés à but non lucratif. Elle est présidée, depuis février 2008, par Monsieur Antoine Dubout.

La FEHAP, en chiffres 

3 421 établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux,

200 000 professionnels salariés

Plus de 220 000 lits et places

Plus de 2,6 millions d’usagers/an

Les établissements PNL sont caractérisés par une organisation interne très flexible. Le pouvoir de décision appartient au Conseil d’Administration de l’établissement qui peut en déléguer l’exercice au Directeur Général. L’absence de but lucratif, l’absence de rémunération d’actionnaires, permet aux établissements Privés Non Lucratifs de réinvestir les bénéfices au profit des usagers et d’améliorer les conditions de travail des personnels.

Un modèle de gestion tourné vers l’avenir, qui allie une mission d’intérêt général... Comme le prévoit la loi HPST, les établissements et services Privés Non Lucratifs sont devenus ESPIC (établissements de Santé Privés d’Intérêt Collectif) et sont soumis à des obligations qui sont celles du secteur public :  Garantie de l’accès aux soins pour tous, de jour comme de nuit,  Permanence et continuité des soins,  Assurance de la prise en charge tout au long de la vie, - de toutes les pathologies ; - de tous les handicaps et de la perte d’autonomie.

la fehap - fiche d’identité Président : Antoine Dubout Directeur Général : Yves-Jean Dupuis Fédération des Etablissements Hospitaliers d’Aide à la Personne privés non lucratifs 179 rue de Lourmel - 75015 Paris Tél : 01 53 98 95 00 / Fax : 01 53 98 95 02 Mail : contact@fehap.fr Site internet : www.fehap.fr

... à un mode de gestion privé Plus souple et plus équilibré que le mode de gestion des structures publiques et établissements publics. Un statut Privé Non Lucratif, reposant sur une gestion désintéressée et un réinvestissement des excédents au service des usagers. La FEHAP, fédération de référence du secteur Privé Non Lucratif, est une association loi 1901 créée en 1936. Elle réunit plus de 1 600 associations, fondations, congrégations et mutuelles, regroupant ainsi 3 421 établissements et services adhérents.

la charte des valeurs de la FEHAP 

Par ses valeurs humanistes, elle place la primauté de la personne avant toute autre considération. Par sa volonté de partage, elle développe, entre ses membres, une culture de solidarité et de service du public. Par son engagement social, elle favorise la qualification, la professionnalisation et la promotion des personnels, la qualité des soins et des services. Par son esprit d’ouverture, elle favorise les complémentarités et transversalités des expériences. Par l’affirmation de ses responsabilités, elle tient pour essentielle la reconnaissance des usagers, des familles, des professionnels et bénévoles comme partenaires de l’élaboration, du choix et de l’évaluation des prestations.

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Hôpital Saint Joseph Rapport annuel 2010 

Un “modèle invisible” qui compte lits et places établissements sociaux et médico-sociaux

lits et places établissements sanitaires

7%

67 %

34 %

59 %

11 %

21 %

PNL (privé non lucratif)

Privé commercial

Public

les établissements fehap adhérents

nombre lits et places

nbre salariés en etp

Établissements sanitaires

642

58 604

90 484

Soins de Suite et de Réadaptation - SSR

209

22 839

Soins de longue durée - USLD

31

3 692

Médecine - Chirurgie - Obstétrique - MCO

127

15 641

Dialyse

42

14 996 patients

Hospitalisation A Domicile - HAD

50

4 811

Psychiatrie

116

11 523

Autres sanitaires

67

98

Établissements sociaux et médico-sociaux

2 779

166 185

83 615

Établissements et services pour personnes âgées

1 218

90 652

38 950

Établissements et services pour personnes handicapées

1 060

56 172

34 649

Établissements et services pour personnes en difficulté sociale

245

12 132

6 500

Autres établissements

256

7 229

3 516


Publié par : L’Hôpital Saint Joseph Marseille Direction 26 Boulevard de Louvain 13285 Marseille Cedex 08 Tél. : 04 91 80 65 00 Internet : www.hopital-saint-joseph.fr Mail : direction@hopital-saint-joseph.fr Contact Presse : Karine YESSAD Directrice de la Communication - Groupe Saint Joseph Marseille Tél. : 04 91 80 68 68 Port. : 06 16 96 23 32 kyessad@hopital-saint-joseph.fr Rédaction et coordination : Direction Générale En collaboration avec les services

Conception maquette et réalisation : Design in Situ, Marseille (designinsitu.com) - Pierre-Marie Gély Imprimerie : Delta Color Photographies : Stacha KOKOT HAMADA José NICOLAS Lisa RICIOTTI Fabrice SERRARIO Service Communication Juin 2011 Tous Droits Réservés

Ce Rapport Annuel est téléchargeable sur le site Internet de l’Hôpital Saint Joseph Marseille :

www.hopital-saint-joseph.fr

Ce document a été imprimé sur un papier couché 100 % recyclable et biodégradable, fabriqué à partir de pâtes blanchies ECF (Elemental Chlorine Free) dans une usine européenne certifée ISO 9001 (pour sa gestion de la qualité), ISO 14001 (pour la gestion de l’environnement) CoC PEFC (pour l’utilisation de papiers issus de forêts gérées durablement) et accréditée EMAS (pour ses performances environnementales). Le Rapport Annuel d’Activité et Développement Durable 2010 de l’Hôpital Saint Joseph est paru à l’occasion de l’Assemblée Générale qui s’est tenue à Marseille le 27 juin 2011. Ce document est disponible sur le site internet de l’Hôpital Saint Joseph (www.hopital-saint-joseph.fr) où l’ensemble des publications du Groupe peuvent être téléchargées. Sauf mention contraire, l’ensemble des chiffres sont indiqués au 31 décembre 2010. “L’Hôpital Saint Joseph de Marseille s’engage avec ECOFOLIO pour le recyclage des papiers.”


H么pital Saint Joseph

26 Boulevard de Louvain - 13285 Marseille Cedex 08 T茅l : 04 91 80 65 00

direction@hopital-saint-joseph.fr

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