Regards sur l'histoire de la Russie et de l'URSS 3-3

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E.P.I. : Art et propagande Regards sur l'histoire de la Russie et de l'URSS Recueil de synopsis de films et de résumés de romans imaginés par les élèves de la 3ème3 du collège Albert Camus de Thumeries, sous la direction de M. Duterte et de Mme Sablon Juin 2017

Juin 2017


Anton

Découvrez les espoirs et les désespoirs d'Anton, un jeune soldat russe obligé de se battre sur le front en 1917, dans des conditions terribles. Un film émouvant d'Adeline M.


Anton En 1917, Anton, un soldat russe, comme son oncle qui a combattu des centaines de fois, est sur le front pour affronter les Allemands. Il n’est pas totalement au point et il souffre énormément de son récent combat, où il a été blessé à la jambe gauche par un coup de Beholla. Anton et les autres soldats sont à bout. Le manque de nourriture règne sur le camp, ils n’ont rien à manger et tout devient de plus en plus dur. Le manque de la famille remplit leur esprits, et l’hygiène n’est pas du tout présente sur le camp : les hommes doivent supporter la boue, les rats, les odeurs désagréables, et le sale temps n’arrange pas les choses ! Anton, complètement à bout, espère juste une chose : que Lénine puisse mettre fin à la guerre. Alors la victoire des Bolcheviks le pousse à aller au dessus de ses capacités lors des combats, mais les 7 et 8 octobre 1917 ont été les pires jours de sa vie. Il a besoin d’envoyer quelques mots à ses proches mais c’est impossible. Le camp perd énormément de soldats, et Anton craint de « quitter » ce camp, lui aussi. Il croise les doigts pour que tout cela s’arrange mais de jour en jour, il perd espoir. Mais les soldats n’ont pas le choix, ils doivent aller combattre : quelle qu’en soit la conséquence, ils y sont obligés ! Anton ne rêve que d’une chose : sortir de cette guerre, et que tout cela soit terminé pour qu’il puisse rejoindre ses proches et sortir de tout ça vivant. Adeline


Le complot

Abraham Adriel parviendra-t-il à dénoncer au grand public le drôle de complot qu'il a découvert en essayant de fuir le régime de Staline? Les gens ouvriront-ils les yeux? Un roman instructif de Fiona T.


Le complot Dans ce roman, le narrateur, Abraham Adriel, est un jeune juif qui, pour ne pas être tué, ment sur sa nationalité. Il était l'aîné d'une famille heureuse de cinq enfants, dont les parents, avant d'être exécutés par les Russes, avaient des revenus modestes, mais suffisants pour subvenir aux besoins de toute cette tribu. Abraham nous raconte sa vie : pendant des années, il a dû cacher ses origines et mentir à tous sur sa nationalité. Pendant plus de dix ans, il a dû se plier, et suivre au doigt et à l’œil tout ce que les Russes lui disaient de faire ou de ne pas faire. Abraham nous parle des injustices, des conditions de vie des «prisonniers», de ceux qui travaillaient au service des Russes. Il décrit, sans langue de bois, toutes les cruautés que les Russes infligeaient à ceux qui s'opposaient aux décisions et aux choix de leur gouvernement. Mais Abraham Adriel est ce que l'on peut appeler un rebelle: il ne supportait pas l'idée d'obéir à ceux qui avaient détruit sa vie et tué sa famille, alors il a tout fait, tout imaginé, afin d'échapper aux Russes. Un jour, lors d'une tentative de fuite, (celle qui a marqué sa vie), il a trouvé le moyen d'entrer dans le bureau de Staline. Dans ce bureau, il a entendu deux voix, deux voix très graves ... Désormais, il était l'un des seuls à être au courant de certains agissements du dictateur... A qui appartenaient ces deux voix ? De quoi parlaient les deux hommes ? Pourquoi cette conversation a t-elle tant marqué l'esprit d'Abraham? Pour découvrir ce qu'Abraham Adriel a vu et entendu à la porte de ce fameux bureau, il faut lire son roman. Et vous en apprendrez beaucoup sur les Russes, et sur les horreurs qu'ils ont réussi à dissimuler pendant toutes ces années ! Fiona


De la naissance de l’URSS au Stalinisme :

Yakov par Aymeric François


Yakov : de la naissance de l’URSS au Stalinisme Nous sommes en URSS, en 1918, la révolution russe est terminée. C’est le parti Bolchevik, avec Lénine à sa tête, qui prend le pouvoir par la force et contraint le Tsar Nicolas II à abdiquer. Ce dernier sera finalement exécuté. Lénine diffuse les idées communistes du parti Bolchevik dans les soviets, les assemblée d’ouvriers et de soldats. Ses deux premières décisions sont de mettre fin à la guerre et de distribuer les terres aux paysans. Ces décisions transforment le pays. Pendant ce temps, un petit paysan, du nom de Yakov, d’une bonne trentaine d’années, de retour de la première guerre mondiale, rentre à sa ferme, la Ferme des Baies, en raison de sa spécialité, avec quelque blessures pas bien graves. Il retrouve sa famille : son épouse Syuzanna, ses deux enfants : Praskoviya sa fille et Prokopy, son fils. Ils sont tous très heureux de se retrouver et reprennent leur petite vie paisible. Yakov s’occupe des animaux : il possède une dizaine de poules, un coq, deux vaches, et un troupeau de moutons ; il est aidé de son fidèle chien Mstislav, un berger Allemand. Praskoviya et Prokopy, eux, s’occupent des récoltes : céréales, fruits et légumes. Tandis que Syuzanna cuisine avec amour, souvent la fameuse tarte au baies. Mais cette vie paisible est très vite à nouveau perturbée par la guerre civile : Les Bolcheviks et les Communistes forment l’armée Rouge contre les contre - révolutionnaires. Cette ancienne armée du Tsar Nicolas II soutenue par des pays européens, forme l’Armée Blanche. Lénine met en place le communisme de guerre, ce qui crée de terribles restrictions, mais la population accepte tout, car elle ne veut pas le retour du Tsar. Yakov doit alors donner ses récoltes à l’Armée Rouge et doit se débrouiller pour nourrir, vêtir et abriter sa famille et préserver ses animaux, avec le peu qui lui reste. Ils vivent plusieurs années dans la misère et la peur. En 1922, la guerre civile s'achève avec la victoire de l’Armée Rouge. La situation s’améliore pour Yakov qui ne doit plus donner ses récoltes à l’Armée Rouge, mais il n’est pas pour autant rassuré. Lénine a pris le contrôle total de l’économie et impose désormais ses idées par la force. Ainsi, tous les opposants sont recherchés par la Tcheka pour être éliminés en public. Deux ans plus tard, Lénine meurt d’un AVC. Staline se présente comme son héritier. Mais après avoir évincé Trotski, il met en place une dictature. Yakov est plus inquiet que jamais. Très vite, il est touché par les plans quinquennaux mis en place, et il voit de plus en plus de connaissances, de collègues, se faire exécuter pour n’importe quelle raison. Mais ni lui ni personne ne veut se rebeller contre Staline qui cache ses véritables intentions derrière la propagande. Yakov voit beaucoup plus souvent son vieux compagnon de guerre ouvrier Ermolai, qui travaille pour l’une des grandes usines. Ces usines sont la priorité de Staline, car il veut donner l’image d’un pays riche. Les deux amis jouent aux cartes et se confient toutes leurs inquiétudes. Mais une fois rentré chez lui, Yakov ne dit rien pour ne pas effrayer ses enfants. Il vit désormais comme un clandestin. Puis Staline va mettre en place les Kolkhozes, les fermes collectives, mais Yakov ne peut supporter l’idée de se séparer de tout son élevage et encore moins de Mstislav. Il décide d’en cacher une partie et de donner l’autre. Quelque mois ont passé quand, un jour, il apprend qu' Ermolai a été exécuté pour, une fois encore, une raison banale. Yakov décide alors de mettre à l’abri ses enfants et sa femme afin de pouvoir, avec une grande partie des autres paysans, se révolter contre le système des Kolkhozes. Sous la pression, Staline est obligé d’autoriser la sortie des Kolkhozes. Bientôt Yakov reprendra une vie normale et paisible avec sa famille mais toujours aussi pénible, dure et misérable … Aymeric


Yuri

Le Stalinisme : la face cachée de la propagande

Un film passionnant de Guillaume Z. Non au communisme ! Non à la propagande ! Oui à la liberté !


Yuri Depuis son accession au pouvoir, Staline impose des conditions de vie abominables à la population russe. Mais celle-ci ne réagit pas, car il utilise la propagande pour présenter tout ce qu’il fait comme des actes de bravoure, pour le bien du pays. Cependant, Yuri, 22 ans, agriculteur comme son père, le héros de ce roman, ne va pas se laisser faire quand il voit la détresse que subit le pays suite aux réformes staliniennes. Tout commence en 1924 : Staline se présente comme l’héritier de Lénine, et se dit attentif au peuple et gentil grâce à la propagande ; il se fait même appeler « le petit père des peuples » pour montrer qu’il en est proche et qu’il s’occupe bien de son peuple. Mais en réalité, il a un tout autre visage : il a soif de pouvoir et Yuri ne va pas tarder à le remarquer. Une fois au pouvoir, Staline change radicalement le pays. Tout d’abord, il installe des plans quinquennaux, il fixe des objectifs économiques à atteindre obligatoirement au bout de cinq ans. Ensuite, il fait passer l’industrie lourde comme priorité pour que son pays donne l’image d’un pays riche et puissant. Yuri n’est pas concerné par ces deux premières réformes, mais il ne voit pas vraiment leur intérêt. Puis, le nouvel arrivé au pouvoir décide de réunir les terres agricoles dans des « Kolkhozes », des fermes collectives. Là, Yuri et tous les agriculteurs du pays sont directement concernés et n’approuvent absolument pas cette idée. Alors tous les agriculteurs aux alentours et les membres de sa famille se réunissent et commencent à penser à une révolte. Mais ils se disent que cela ne vaudrait pas le coup, que c’est juste un mauvais moment à passer. Cependant, au fur et à mesure des règles que Staline impose, certains vont essayer de réagir, mais en vain. Toutes les personnes qui s’opposent à ses idées sont exécutées en public pour que les autres ne recommencent pas. En voyant cela, Yuri se dit qu’il a bien fait de ne pas avoir réagi, mais commence à s’inquiéter pour l’avenir du pays. Staline commence à faire régner la terreur parmi la population : il accuse par exemple certains de ses proches d’espionnage et les fait exécuter. Lors d’un discours de Staline, auquel notre héros assiste car il est curieux de voir ses prochaines idées, tout le monde se lève pour applaudir. Mais tout le monde sait très bien que le premier qui s’arrêtera d’applaudir sera puni et envoyé au goulag, un camp où les prisonniers sont forcés de travailler jusqu’à la mort. Pendant plusieurs minutes les applaudissements se transforment en ovation mais l’épuisement se fait ressentir. La police politique surveille les spectateurs et guette le premier qui s’arrêtera. Cela ne se fait pas attendre. Un monsieur âgé au fond de la salle s’arrête, épuisé, après onze minutes d’applaudissements intensifs. Il est arrêté et personne ne le reverra après cela. Pour notre héros c’en est trop, c’est l’élément déclencheur, il faut réagir ! En voyant que la population souffre en silence, il décide d’entrer dans un groupe de résistants clandestins et de se révolter contre Staline, ce qui est très risqué ! Il résiste, en collant des affiches sur des murs, en faisant des manifestations ou en distribuant des tracts dans la rue pour convaincre les gens de se révolter. Il parvient à le faire pendant plusieurs années sans se faire attraper. Mais il voit bon nombre de ses camarades mourir à cause de cela. Et c’est en mai 1935 que sa vie bascule. Au petit matin, la milice russe entre chez lui par surprise et l’embarque pour le goulag, où il restera jusqu’en 1942. Il profite de l’invasion de l’URSS par les nazis pour s’enfuir, car les effectifs militaires aux goulags ont été réduits, et emmène avec lui une centaine d’autres prisonniers. Il arrive à fuir l’URSS pour s’installer en Angleterre en 1945 où il peut partager ses histoires et critiquer le régime communiste sans craindre quoi que ce soit. Il sera reconnu comme héros par ses proches anglais mais aussi par les membres de sa famille restés en URSS, car sa révolte aura permis à plusieurs centaines voire plusieurs milliers de personnes de prendre conscience de l’horreur secrète infligée par Staline au peuple russe. Il suscitera même quelques tentatives d’assassinat. Une fois Staline mort, Yuri rentre au pays et constate que tout a bien changé depuis son départ : la population est maintenant plus libre et semble soulagée de ne plus être dirigée par ce dictateur fou Guillaume


La haine dans le cœur

Ahtyah arrivera-t-il à venger ses parents ? Un film riche en émotions ! Réalisé par Antoine C.


LA HAINE DANS LE CŒUR Ahtyah est un jeune homme agé de 20 ans, de classe moyenne, fils unique de parents bolchéviques. Un jour, au cours d'une manifestation d'opposants à Staline dirigée par son père, vétéran de la révolution Russe, il voit ses parents se faire arrêter par la milice stalinienne. Suite à cela, les parents du jeune homme sont jugés, condamnés puis exécutés en public au cours des procès staliniens. Ahtyah, choqué et profondément touché par l'horreur de ce spectacle, sent monter en lui une haine incontrôlable. Il promet alors de se venger et personne ne pourra le détourner de ce but. Il se réfugie chez ses grands-parents et décide d'intégrer la milice stalinienne pour mieux se rapprocher de Staline. Pour cela, il passe tous les tests physiques et psychologiques de recrutement et réussit haut la main. Grâce à son sérieux et à sa motivation, il intègre très vite le groupe de miliciens communistes en tant que soldat et participe de façon active à la propagande du parti. Il est très rusé et persuasif, il parvient à convaincre de nombreux jeunes de s’enrôler dans la milice ; ceux-ci seront fidèles à Staline. Peu à peu , Ahtyah se fait remarquer par Staline qui voit en lui quelqu'un de bien et de bon pour son parti politique. Il le félicite et le fait monter en grade. Ahtyah devient à ce moment là l'homme de confiance du dictateur. Le jeune milicien se dévoue pour le chef, mais sans oublier son projet de vengeance. Les deux hommes prennent l'habitude de se réunir autour d'un verre le soir pour discuter de l'évolution du communisme dans le pays. Un soir , Ahtyah est invité dans les quartiers de Staline pour débriefer sur la journée. Le jeune milicien lui explique qu'il a arrêté un groupe d'opposants, ce qui réjouit le dictateur au plus haut point. Bien entendu il garde en tête le fait qu'ils seront prochainement libérés. Les deux hommes décident de fêter cette prise autour d'un verre. Ils trinquent mais au bout de quelques secondes, Staline se sent mal, étouffe ; il demande au jeune homme d'appeler à l'aide. Celui ci se dirige vers la porte et la ferme à clef. Staline s'effondre sur le sol pendant que, sans dire un mot, Ahtyah le regarde agoniser, en lui expliquant qu'il vient d'être empoisonné, par vengeance, pour l exécution de ses parents. Le jeune homme satisfait d'avoir assouvi sa vengeance saute par la fenêtre du sixième étage pour rejoindre ses parents. Malheureusement, l'effet du poison ne fut pas assez efficace et Staline put être sauvé par ses médecins. Antoine


LE PROCES

Un film saisissant d'Amandine M.


Le procès Yan BRADELES est un jeune homme de trente-trois ans, de nationalité ukrainienne mais d'origine soviétique. Yan est vice-Ministre des affaires étrangères. Malgré son passé courageux et irréprochable, "ses actes de service" (il a rejoint les Brigades Internationales en Espagne ainsi que la Résistance en France et a été déporté dans un camp nazi), depuis quelques temps, ce militant se sent traqué, surveillé et suspecté. Il est suivi, son téléphone est sur écoute. Ses amis l'ignorent, certains collègues ne lui adressent même plus la parole. A son travail, les plus importantes décisions sont prises sans lui, sans qu'il soit consulté... Un samedi matin en mars 1953, dans une rue déserte, Yan devait partir chez sa mère. Avant de rejoindre son véhicule, il aperçoit quatre grosses voitures noires qui encadrent la sienne; sa petite automobile ne fait pas le poids contre ces bolides. C'est alors qu'un événement tragique se produit: une simple arrestation? Non, c’est plutôt un véritable enlèvement! Plusieurs hommes surgissent armés avec des fusilles d'assaut, AK47, MP12, des armes de pointes et bien plus encore. Ces étrangers l'entraînent, lui passent des menottes, en lui mettant une cagoule sur la tête pour l'aveugler. Pendant des mois, à l'insu de tous, même de sa propre famille, car ses trois enfants et sa femme n'en savent rien, Yan à l'impression de devenir fou dans une horrible cave: il est soumis à des interrogatoires brutaux et malsains. Et quand il n'est pas torturé, le temps passe et s'efface, ses mains sont enchaînées à des tuyaux de plomberie, il lutte contre le manque de sommeil, d'hygiène, de la vie extérieure, contre la faim, la soif, ... Le groupe d'hommes brutaux veut lui faire avouer des crimes qu'il n'a pas commis. Tout d'abord, tous les actes imaginaires dont on l'accuse, il les nie, pensant que que la vérité éclatera un jour. Mais il doit se rendre à l'évidence: au fur-et-à-mesure, il se rend compte que sa résistance ne servira à rien et il comprend qu'il ne s'agit pas d'une erreur mais d'une véritable intrigue secrète menée dans le but de lui nuire. Après tout ce temps perdu, par épuisement, il avoue tous les crimes, et reconnaît les faits dont on l'accuse. Sa femme a tout fait pour le retrouver mais rien n'a fonctionné. Elle garde le silence en attendant tristement le retour de son mari, alors que ses deux filles et son garçon lui posent ces questions régulièrement: " Quand Papa reviendra-t-il? Où est-il parti? Quand va-t-il nous appeler?" La seule réponse que leur mère leur donne est: "ne t'inquiète pas, il revient bientôt" puis elle part sans dire un mot de plus. Au fond d'elle, elle angoisse. Cette femme inquiète pleure chaque soir. Au fil du temps, elle désespère. Elle finit même par perdre son emploi; ses enfants tristes, inquiets, vont être chassés de leur école quelques temps après la disparition de leur père. Finalement, elle apprend que son mari est toujours en vie et qu'il va être jugé. Lorsque le procès se déroule, elle apprend cette nouvelle bouleversante: son mari aurait avoué des crimes. Appelée à la barre, elle le défend: " Mon cher mari n'aurait jamais pu faire cela, c'est...." mais un homme lui coupe la parole pendant l'audiance. Finalement, Yan ne sera pas condamné à mort. Il sera condamné à cinq ans de prison ferme. Après 1959, il sera réhabilité, retrouvera sa femme et ses enfants après tant d'années sans les voir ni même leur parler. Mais quand il est réhabilité, les chars russes entrent dans la ville et détruisent sa maison. Il décide alors de partir immédiatement dans un nouveau pays. Il quitte l'URSS clandestinement avec sa famille et recommence une nouvelle vie aux Etats-Unis. Il changera de métier et deviendra... espion. Amandine


Berlin ne nous fait pas peur !

Un film bouleversant d'AlthĂŠa D


Berlin ne nous fait pas peur ! A deux ans, les jumeaux allemands Johanna et Liam sont retirés à leur famille car leur père très violent les frappait. Leur mère, quant à elle, est morte de maladie, quelques mois auparavant. Les services sociaux les séparent en les envoyant dans deux familles différentes. Mais le 13 août 1961, c’est le choc ! Désormais, un mur les sépare : l’une des familles habite à Berlin est, et l’autre habite à Berlin ouest. Johanna va donc grandir avec le communisme alors que Liam va grandir avec le capitalisme. Bien des années plus tard, après la chute du mur de Berlin, Liam fait des recherches et retrouve sa sœur. Ils décident de se rencontrer. Cependant, ils remarquent très vite que tout les sépare. Liam est très égoïste et ne pense qu’à l’argent, alors que Johanna est trop altruiste et ne parvient pas à s’intégrer au monde nouveau depuis la chute du mur. Cependant, en se retrouvant, ils décident de cohabiter pour apprendre à vivre à deux. En vivant l’un avec l’autre, ils vont apprendre à se connaître et changer. Liam va apprendre le partage et la richesse de l’amour. Johanna comprendra qu’elle aussi est importante et qu’elle peut partager tout en pensant à elle. Ensemble, ils trouveront l’équilibre pour vivre dans cette Allemagne réunifiée.

Althéa


« On était séparées, peut-être pour toujours... »

Le témoignage poignant des quatre sœurs Berdau Un film de Romain V.


On était séparées, peut-être pour toujours... Ce film est construit à travers le témoignage émouvant des sœurs Berdau, quatre femmes allemandes, qui ont vécu les événements majeurs de la guerre froide, séparées les unes des autres durant vingt-neuf ans par le mur de Berlin. Quand le mur est construit en 1961, Traute vit à Hambourg, Rosemarie en Autriche, Käthe à Waib lingen. Seule Anneliese est restée à Greifswald du côté RDA (dans le secteur soviétique) avec leur mère. «On était séparées, peut-être pour toujours. » Le début du combat pour les sœurs commençait alors. Elles s’échangeaient des lettres, des photos mais celles-ci étaient toutes contrôlées. Il leur était interdit de parler de leur vie dans leur courrier. Un jour leur mère restée du coté RDA avec Anneliese est autorisée à passer à l’ouest dans la zone britannique, française et américaine (les personnes âgées ne représentent aucun intérêt pour le régime). Mais elle meurt peu après, et le gouvernement de la RDA refuse qu'Anneliese, la seule sœur restée de l’autre côté, vienne à l’enterrement de sa mère en zone Ouest. Les rencontres durant 30 ans ont été exceptionnelles. Ces sœurs représentent un témoignage idéal sur la guerre froide, qui permet de réaliser une comparaison directe entre les deux modes de vie de chaque côté du mur. Du côté occidental la politique sera plutôt libérale sur le modèle des États-Unis et opposée à celle du bloc soviétique, communiste et autoritaire menée par l’URSS. Du côté de l’Est, Anneliese raconte que de nombreux habitants, surnommés les « brise mur », ont tenté de franchir le mur. Malheureusement, pour la plupart d’entre eux, ils seront tués, arrêtés ou noyés dans la Spree. Enfin les sœurs vivront la période de « détente » et connaîtront l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev qui adoptera une politique plus souple à l’égard des pays du bloc de l’Est. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombe. Le 3 octobre 1990, les deux Allemagne sont réunifiées. « Un des moments les plus heureux de notre vie », confie Käthe. « On a enfin retrouvé notre famille de l'autre côté, sans avoir besoin de lutter avec la police. ». Telles sont les paroles sur lequel s’achève ce magnifique film. Romain



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