Réaffectation d'un site industriel à travers la réhabilitation d'un quartier alternatif, 2014

PROFILE SEARCH II STEPAHNIE FRIEDLI

Réaffectation d’un site industriel à travers la réhabilitation d’un quartier alternatif La pointe de la Jonction, Genève analyses et recherches

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L’appartenance à une ville

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Choix du site et du thème de la Thèse: -La pointe de la Jonction à Genève -Réaffectation d’un site industriel à travers la réhabilitation d’un quartier alternatif Analyses et recherches sur : - les lieux de cultures alternatives - le logement alternatif

Prépa-Thèse

Programme et Masterplan

Thèse

Développement du projet

Sommaire Introduction Présentation du site

situation et état actuel

Habitat alternatif

définitions et explications

Questions Classification

logements et espaces culturels

Les profils des usagers

identification

Comparaison Proposition sur le site

potentiel et volumétrie par Europan9, ville de Genève, étudiants

Et après?

Annexes

fiches typologiques

Introduction Ce profile search est un peu différent car il anticipe la préparation à la thèse et la thèse. En effet, le choix du site de ma thèse est déjà fait et le thème est aussi plus ou moins décidé. Le site sera la pointe de la Jonction à Genève et le thème se portera sur la réaffectation d’un site industriel à travers la réhabilitation d’un quartier alternatif. Il s’agit donc pour ce profile, d’appréhender le vaste sujet des milieux alternatifs par le biais du logement et des espaces culturels. Mais aussi, de prendre connaissance avec le site à travers des analyses et des comparaisons.

Présentation du site situation et état actuel

Echelle 1:25'000 SITG - Tous droits réservés

Le patrimoine Périmètre protégé Bâtiment protégé Bâtiment industriel intéressant Bâtiment construit entre 1800-1940

Les affectations et les transports Public Grâce au tram, le centre-ville se trouve à 5 minutes et la gare centrale à 10 minutes.

Arrêt Jonction

Habitat alternatif définitions et explications

La culture alternative Quoi?

«La culture alternative entre en opposition avec le système capitaliste et conteste cette démocratisation de la culture dominante (faite par quelques-uns, pour tous). Elle propose une conception du fait culturel basée sur la créativité par tous et pour tous. » «Un lieu culturel alternatif est un espace de vie et/ou de résidence, de création, de travail, de représentation, de diffusion, expérimentant un mode de gestion original (autonomie et autogestion) et qui propose une offre culturelle diversifiée, basée sur des activités artistiques et culturelles valorisant la créativité, la recherche et l’expérimentation, dans le cadre d’une ambiance particulière s’articulant autour de la pluridisciplinarité, la collectivité, la participation, la fête, la gratuité, etc. »

Quand? «Dans les années 1960-1970, la population mondiale reçoit des images et témoignages de la guerre du Vietnam, de la l’après-guerre civile espagnole et de sa dictature, de l’oppression chilienne, etc. Parallèlement, le mouvement hippie fait son apparition et prône des idées optimistes et militantes : paix dans le monde, non-violence, retour à la nature, etc. Dans ces années, « une partie de la jeunesse va s’organiser pour réclamer une meilleure qualité de vie, des espaces de rencontres, une reconnaissance de leur musique et de leur culture, refusant les idéaux de la société marchande » »

Où?

« Les acteurs culturels alternatifs investissent souvent des espaces dévalorisés (terrains vagues, hangars, friches, squats etc.) dans les marges de la légalité pour les transformer en lieux culturels alternatifs. »

La culture alternative Et à Genève?

Les squats disparus à Genève entre 1979 et 2008.

Les lieux alternatifs existants et rêvés à Genève 2012.

La culture alternative Et à Genève?

«La carte ci-dessus représente « L’Axe du miel», qui se dessine distinctement le long de l’Arve comme zone de localisation des lieux culturels alternatifs à Genève.

Cet axe est composé d’un collectif regroupant neuf associations. Elles proposent des lieux culturels alternatifs de création et/ ou représentation de différentes formes et dans des domaines variés. »

L’habitat alternatif Quoi?

« Une volonté de vivre de manière collective différemment. [..] Vivre une vie sociale plus développée et différente, et vivre dans des habitats dont la conception architecturale était adaptée à cette volonté de vivre une vie sociale différente et plus communautaire. [..] il y avait un développement des parties communes de manière à favoriser les activités sociales, soit internes, soit externes à la maison.»

Olivier Ratouais, La maison du Val, un habitat autogéré, Entretien avec Alain His, 2011

Comment? Des « assemblées de gens qui étaient très intéressés par les réalisations d’habitats

collectifs de dimension humaine et taillé pour que les gens vivent ensemble de vraies relations communautaires. [..] Il y avait des architectes et des urbanistes intéressés par ces projets, par cette dynamique. [..] cet architecte s’est intéressé non seulement à ce qu’on voulait en terme d’espaces, mais également quelles étaient les relations entre les gens, et il a conçu le projet en fonction des relations personnelles que les gens avaient entre eux.»

Olivier Ratouais, La maison du Val, un habitat autogéré, Entretien avec Alain His, 2011

Quand?

« On peut faire remonter les débuts à la fin du XIXe siècle, au moment où s’engage la construction des premières politiques publiques d’aide à la construction du logement modeste.» Puis dès les années 70 comme pour la culture alternative.

M-H Bacqué et C. Carriou, La participation dans l’habitat, une question qui ne date pas d’hier, 2012

Où?

Comme pour les lieux de cultures alternatives, les habitats alternatifs sont parfois à la limité de la légalité dans des friches et des immeubles à l’abandon. Mais il y a aussi des projets neufs qui se mettent en place comme un projet «normal».

Le logement alternatif Et à Genève?

Le mouvements squat «La naissance du mouvement squat dans les années 70 est déclenchée par la menace de destruction du vieux quartier des Grottes, situé derrière la gare. [..] Dès les années 1980, après cette première victoire du mouvement squat genevois, la critique monte en généralité jusqu’à devenir une dénonciation du capitalisme, de la standardisation de la ville et des modes de vie. [..] Les squatteurs se mobilisent et occupent d’autres quartiers où se développent des squats importants. [..] Dans la seconde moitié des années 1980, l’organisation des occupations se centralise et acquiert une ligne stratégique avec la création d’Intersquat-Genève qui coordonne les occupations dès les années 1990. De nouveaux squats émergent comme « ceux de Rhino, Coutance, Plantamour, Allobroges et Epinettes »

Rhino, 1988-2007

Artamis, 1996-2007

Coutance,1990-2000 Îlot 13, 1984-

Le logement alternatif Et à Genève?

CO DHA

«Sans but lucratif, la CODHA (Coopérative d’habitat associatif), créée en 1994, rassemble des personnes souhaitant un autre type d’habitat, une autre qualité de vie, un autre rapport au logement, basé sur la participation, la convivialité et la solidarité.

Elle permet à des anciens squatteurs de vivre de manière collective dans les coopératives d’habitants, comme c’est le cas, par exemple, pour les squats de Plantamour, de Jean Jaquet et du Goulet 25.»

«Dans le futur écoquartier de la Jonction, la coopérative proposera 14 grands et très grands appartements qui se déclineront en espaces privés et en espaces communs, pour des occupants intéressés par des aventures soft-communautaires.»

Questions

Questions Pourquoi la pointe de la Jonction?

Ce site sera bientôt libéré par les TPG qui occupe la majorité de l’espace du site.

La pointe de la Jonction est une site particulièrement apprécié des genevois mais son potentiel est très peu utilisé pour le moment. Aussi, il est très bien situé au centre-ville mais pourtant très proche de la nature.

Sa position est stratégique : situé entre le bord du Rhône et l’Arve, il est placé au centre du quartier de la Jonction. Il est à deux pas du quartier de St-Jean et de Plainpalais, du secteur des banques et du centre ville, mais aussi à proximité de l'Arve et des Acacias. Cette situation est d'autant plus intéressante que d'importantes modifications sont programmées aux alentours du site, entre autres avec le projet Praille-Acacias-Vernet. La très bonne accessibilité tout mode, dont bénéficie le site, est accentuée avec la réalisation d'une ligne de tramway. Les équipements existants et à venir donnent et donneront un cadre de vie idéal à ce périmètre.

Pourquoi du logement?

Le manque de logements à Genève est un vrai problème depuis la fin des années 90. Il semble impensable de projeter une réaffectation d’un quartier aussi central qu’est la pointe de la Jonction sans y inclure du logement, même s’il ne s’agit pas d’un nombre impressionnant.

Questions Pourquoi un parc alors que Genève à tant besoin de logements?

«Le potentiel de construction de logements du site est faible au vu de sa forme, du sol difficilement creusable et des contraintes de protection contre les crues», explique David Simonnin, membre du comité des Verts genevois au 20 minutes le 27 mai 2014.

Pourquoi des lieux «alternatifs»?

Pendant longtemps, Genève a été le lieu névralgique de la culture alternative en suisse. Elle a peut à peu disparu depuis le début des années 2000. Les lieux de culture alternative apportait une diversité à l’offre déjà présente. Mais depuis sa disparition, les lieux de «fêtes» et d’exposition accessible «par tous, pour tous» manquent énormément aux genevois.

«Des solutions sur le long terme sont réclamées pour « faciliter la création de nouveaux lieux alternatifs » car « la jeunesse réclame une autre façon de s’exprimer et de vivre la ville » et estime qu’aujourd’hui cela n’est pas possible à Genève qui propose majoritairement des « boîtes de nuit huppées », « des espaces institutionnels ou privés ». Le risque de gentrification du quartier est décrit comme « un manque de vision et d’ambition de la part des pouvoirs publics ». »

Qu’est ce que j’entends par alternatif?

L’alternatif est plus une manière de vivre, un état d’esprit plus qu’un style architectural.

Questions La ville va-t-elle faire partie du processus?

Francesco Della Casa est très impliqué dans le processus de la Belle de Mai à Marseille donc il serait intéressant de l’avoir comme expert. Et comme il occupe le poste d’architecte de la ville de Genève, il serait sûrement intéressé par le processus et le lieu.

Est-ce que le projet peut être réaliser réellement?

Les TPG qui occupe le site pour le moment, devra le quitter en 2018. La ville veut profiter de se départ pour se «réapproprier» ce lieu. Donc on peut imaginer que la possibilité existe.

Comment je vais faire?

En essayant de formuler une problématique qui tente d’évoquer l’idée du projet.

Puis en faisait un programme approprié et tenté de l’appliquer et le respecter lors du développement du prjet de thèse.

Classification

logements et espaces culturels

Classification Les logements

La classification peut se faire selon plusieurs critères.

- La démarche d’habitation : • Squat puis association

• Association puis construction

- les types de logements: • Traditionnel

• Nouvelles typologies

Les exemples «Chailly», Lausanne

«Carré-vert», Genève

«Vergers», Genève

«Ilot 13», Genève

«Maraichers», «Carlton», Genève Genève

«Pra-Roman», «Goulet», Lausanne Genève

«J.-Jaquet», «Ouches», Genève Genève

«Pommier», Genève

«Platamour», Genève

«Rigaud», Genève

Classification Les logements

Habiter/association

Association/construire

«Ilot 13», Genève

«Chailly», Lausanne

«J.-Jaquet», «Platamour», Genève Genève

«Maraichers», «Goulet», Genève Genève

«Carlton», Genève

«Carré-vert», Genève

«Vergers», Genève

«Pommier», Genève

«Pra-Roman», Lausanne

«Rigaud», Genève

«Ouches», Genève

Classification Les logements

Typologies «traditionnelles»

«Ouches», «J.-Jaquet», «Platamour», «Goulet», Genève Genève Genève Genève

«Chailly», Lausanne

«Pommier», Genève

«Carlton», Genève

«Maraichers», Genève

Typologies innovatrices «Vergers», Genève

«Carré-vert», Genève

«Pra-Roman», Lausanne

«Ilot 13», Genève

«Rigaud», Genève

Classification

Les espaces culturels La classification peut se faire selon :

- La démarche de création : • volonté populaire (squat)

• volonté politique

Les exemples Artamis, Genève

Gravière, Genève

La Belle de Mai, Marseille

Rhino, Genève

Usine Kugler, Genève

C-mine, Genk

Classification

Les espaces culturels Volonté populaire Artamis, Genève

Volonté politique Rhino, Genève

La Belle de Mai, Marseille

Usine Kugler, Genève Gravière, Genève

C-mine, Genk

Les profils des usagers identification

Les profils des usagers Les logements Trois types de population : - des familles ou ménages en colocation (grands appartements) - des personnes plus âgées mais valides (petits appartements facilement accessibles) - des personnes en formation (appartements communautaires).

Les espaces culturels Trois types de population : - les artistes et les employés des différentes associations, bars, galeries...

- les visiteurs habitués - les visiteurs occasionnels

Comparaison

potentiel et volumétrie

Comparaison Le site

Comparaison Potentiel

Protégé Détruit

Potentiel à construire A gardé

Comparaison Futur parc

Comparaison Les quartiers

Les Grottes, Genève

Comparaison Les quartiers

Sévelin, Lausanne

Comparaison Les parcs

Parc de Pérolles, Fribourg

Comparaison parcs

Place de Plainpalais, Genève

Comparaison parcs

Parc des Bastions, Genève

Proposition sur le site

par la ville de Genève, Europan9, étudiants

Propositions sur le site par la ville de Genève

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Pagani: «Le projet de la pointe de la Jonction est monstrueux!»

MARDI 15 NOVEMBRE 2011 Mario Togni [1] > 1 commentaires

Le pôle «arts et neurosciences» s’éloigne de la Jonction MERCREDI 30 JANVIER 2013 Mario Togni [1] URBANISME Genève • L’Etat étudie d’autres lieux que la pointe de la Jonction pour son projet. Les fonds du• Chef Human Brain INTERVIEW de l’aménagement

Une info à nous transmettre? Une histoire à nous raconter? Ecrivez-nous à web@20minutes.ch

Genève

27 mai 2014 18:58; Act: 27.05.2014 19:14

Un parc public à la Pointe de la Jonction?

2014

par Marine Guillain - Les Verts veulent créer un espace de verdure à la place du hangar des TPG. Il pourrait voir le jour dans cinq ans.

A l'arrivée des beaux jours, les flâneurs se pressent au bord du Rhône, le long du sentier des Saules. L'affluence est de plus en plus forte depuis quelques années.

L'esplanade en bois, la buvette, ses boissons à prix doux et ses concerts y sont pour quelque chose. Conscients du potentiel de l'espace situé entre la Pointe de la Jonction et l'Usine Kugler, les Verts souhaitent y aménager un parc de 2,4 hectares.

Ils vont déposer une motion au Grand Conseil et au Conseil municipal de la ville ces municipal, Rémy Pagani ne mâche pas ses mots concernant le projet prochains jours.

du Conseil d’Etat.

Genève sèche pour dessiner l'avenirJournaliste: de la Mario Togni Les options de publication pointe de la Jonction, et vous?

Non Rémy Pagani n’y va pas de main morte. Après la présentation, jeudi, par le Conseil d’Etat du projet de réaménagement de la pointe de la Project n’y changeront rien.

Par Christian Bernet. Mis à jour le 02.04.2013 24 Commentaires Journaliste: En mal d’argent, le Canton n’a plus de projet pour ce Mario Togni

site leur centre de maintenance ne sont pas près de partir.

Pour l'instant, le hangar des Transports Publics Genevois occupe cette étendue située entre le Rhône et l'Arve. Mais les TPG vont déménager dans un nouveau dépôt à En Chardon, près de l'aéroport. Plus spacieux, il accueillera les bus dès 2018.

Faible potentiel pour la construction de logements

Jonction, le conseiller administratif en charge de l’aménagement municipal et habitant du quartier n’hésite pas à dire tout le mal qu’il en pense. Un avis qui n’engage que lui, alors que la Ville de Genève n’a pas réellement son mot à dire sur la question – les terrains exceptionnel.

Les TPG et appartiennent au canton –, bien que le site soit sur son territoire. Interview.

L’ex-conseiller d’Etat Mark Muller rêvait d’un «CERN du XXIe siècle» à la pointe deQue la Jonction, juché pensez-vous duentre projet présenté jeudi par le Conseil d’Etat?

Pagani: Ce projet par est monstrueux! On parle souvent de gentrification à la Jonction, mais là ça va plus loin: c’est la Jonction à la Arve et Rhône. En novembre 2011, il présentait avec son collègue Charles Beer unRémy concept développé pointe du néolibéralisme! je lis dans le rapport l’étendue des collaborations entre la recherche en neurosciences et les entreprises les Hautes Ecoles et l’université de Genève, qui prônait un centre de recherche à la croisée entre les artsQuand et les multinationales, il y a de quoi être effrayé. Il en est de même pour les partenariats que l’université pratique avec les les neurosciences. La Haute Ecole d’art et de design (HEAD) et la Haute Ecole de pharmaceutiques musique (HEM)etdevaient y secteurs bancaire et financier concernant, je cite, «la prise de décision, la gestion de risque et le comportement moral». L’université est trouver place, à côté de groupes de chercheurs en neurosciences. devenue le fer de lance des pharmas et du libéralisme. Tout ça est un gaspillage des fonds publics, sans répondre en rien aux besoins réels de la population.

Aujourd’hui, le sort de ce projet est plus que jamais incertain, du moins en ces lieux. On a pu croire, à l’inverse, que l’octroi d’importants fonds européens annoncés lundi au Human Brain Project, unvotre projetvision de de la pointe de la Jonction?

Quelle serait modélisation du cerveau piloté par l’EPFL, pourrait lui donner un second souffle. Dans un communiqué, le On devrait y réaliser du logement, des ateliers d’artistes, des salles de spectacle... Je prône un projet d’ensemble avec une approche diversifiée, et un Conseil d’Etat genevois évoquait en effet que cette vaste structure, à laquelle Genève participe viadéveloppement un Institut au coup par coup, au gré des terrains qui se libèrent. Ça ne peut marcher que comme cela, pas en lançant uneàénième d’imagerie moléculaire aux HUG, «devrait permettre le développement d’autres recherches, l’instargrosse du bastringue! Généralement, de tels projets sont vite oubliés. Par ailleurs, l’ensemble des dépôts des TPG ne sera pas déplacé de sitôt. projet ‘Nouvelle Jonction. Arts, Neurosciences, Cité’».

LaCeville sait qu’elle veut faire quelque chose à la «pointe» mais ne sait pas encore quoi. Elle se laisse n’est le cas qu’en théorie, puisqu’il n’y a rien de concret à ce stade. «Ces deux projets sont différents, des synergies sontles possibles», explique Tamara Diaz, le chargée de coordination projet Nouvelleune idée cohérente avec les directives et les file mais temps que TPG quittent site pour dutrouver Jonction pour le compte du Département de l’instruction publique (DIP). nances du canton/ville.

Ce qui est clair en revanche, c’est que l’Etat n’est plus arrimé au site de la Jonction pour aller de l’avant. «Le Reconnaissez tout de même que ce site mérite mieux que des dépôts de bus.

Oui, mais il ne faut pas nier que ce lieu arrange tout le monde. Par sa centralité, il est stratégique et permet aux bus d’irriguer la ville depuis son centre. A terme, ils devront être déplacés, mais il faut d’abord trouver un autre site stratégique. Celui prévu à l’aéroport, au lieudit «en Chardon», n’est pas la panacée.

Le projet «en Chardon» devrait pourtant être bientôt voté au Grand Conseil.

titrelepersonnel, j’y suis opposé. concept établi par les Hautes Ecoles (HES-SO Genève) et l’université tient toujoursA et DIP le soutient, mais Il est beaucoup trop cher à mes yeux. Je relève que les ateliers de maintenance ne sont même pas encore amortis. Et si on m’a prouvé que sa localisation n’était pas absurde pour les trams – ils n’auront pas à rejoindre le centre-ville sans des discussions sont encore en cours concernant sa localisation, poursuit Tamara Diaz. Les contraintes sont

Propositions sur le site pour Europan9

natural transitions

LAB, Marcel Lok + Berry Beuving Architects

La dissolution progressive du bâti vers la rencontre des deux fleuves apporte une perméabilité nécessaire à l'affirmation d'un espace public majeur, tout en sauvegardant de grandes parties de vides aménagées en espaces verts arborisés.

L'unité est assurée par une trame orthogonale qui prolonge le tissu urbain déjà existant et qui met en oeuvre un enchaînement d'espaces publics, semi-publics et privatifs bien maîtrisés. Cette continuité avec l'existant est aussi ancrée sur le choix d'un travail diversifié sur le thème du bâtiment à cour aux différentes échelles, dont les variations de taille et d'occupation des espaces nous a portent la preuve d'un grand potentiel d'accueil de fonctions, des logements aux équipements publics.

Propositions sur le site pour Europan9 miXtogreen

MATASSA Gustavo

Ce projet propose une image radicale. Le site de la pointe de la Jonction devient ainsi un parc tri-dimensionnel urbain. Le thème est donc celui de l’interpénétration du bâti et de la nature, en réponse à une situation de la ville avec une grande dominante paysagère.

Propositions sur le site par d’autres étudiants

Un projet urbain à la pointe de la Jonction, 2010

Insa Dieme - Damien Regenass - Ginger Rossel - Rafaël Schütz - Alejandra Véliz

Synthèse

Tout au long de ce profile, il a été très intéressant de découvrir toutes les possibilités qu’offrent cet autre manière de vivre l’espace et les autres.

Ces différentes typologies de logement paraissait utopique à une certaine époque.

Et pourtant, la CODHA, entre autres, a prouvé qu’il était possible de vivre différemment en vivant ensemble en ville en offrant de belles qualités d’espaces et de sociabilité.

Quant aux lieux culturels, on peut remarquer qu’ils souffrent de leur réputation d’endroits «à la limite» de la propreté, de leur légalité mais aussi du stéréotype des usagers. Malgré la volonté des politiques de la faire disparaître pour «faire propre et rangé», elle leur résiste et prouve qu’elle est viable. Mais en plus, la forte demande des citoyens de lieux proposant des activités et des ambiances différentes s’est fait entendre au-delà des associations. Les politiques publiques urbaines genevoises attribuent aux lieux culturels alternatifs le caractère de « besoin collectif avéré» en termes de créativité, de culture et de socialisation.

Le maintien de ce genre de lieux est une garantie de la diversité culturelle mais aussi de la vivacité de la ville.

L’enjeu sera, toutefois, de taille car il ne suffit pas de construire des infrastructures culturelles pour garantir le dynamisme d’un quartier et son intégration. Le quartier étant déjà très apprécié des genevois, il faudra proposer des aménagements et des activités qui sachent répondre à leur attente sans dévaloriser ce qui existe déjà.

Et après?

Après c’est la prépation à la thèse.

Il faudra plus étoffer certains thèmes comme celui des espaces culturels. Il faudra aussi crée un programme, un master plan mais surtout définir exactement quelle sorte de quartier et d’ambiance je vois dans ce lieu. Il faudra aussi anticiper les problèmes de règlements en se penchant sur les LUP, LDTR et autres textes législatifs genevois. Il serait aussi utile de prendre contact avec les différentes associations qui existent déjà et s’occupent de ce genre de cas comme la CODHA, pour le logements, L’ARV pour les lieux de fêtes nocturnes et les volontés des habitants sur le site. Il faudra aussi formuler les diverses activités manquantes mais nécessaires à la vie du quartier.

PROFILE SEARCH II STEPAHNIE FRIEDLI

Réaffectation d’un site industriel à travers la réhabilitation d’un quartier alternatif La pointe de la Jonction, Genève analyses et recherches

printemps 2014