Les clefs de la recherche fondamentale

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Extraits du livre


SOMMAIRE

Table des Figures Préface du Prof. L.J. DELPECH AVANT-PROPOS. a) Le Nombre-Vivant. b) Les anti-nombres. c) Faillite de la Science. d) Faillite de l’Eglise MINISTERIELLE. e) Seuls comptent les faits. f) La Géographie de l’Esprit. g) Lettre aux Sept Eglises. h) L’Esprit d’Intelligence. I. L’INSTRUMENT HUMAIN. a) Premier don indubitable. b) De l’Obéissance. c) Du Désir. d) De l’affection. e) Et l’Urbanisme ? f) De la Protection Mariale. g) Pré-figuration. h) Du nouveau absolu. i) Tout le reste vous sera donné par surcroît. j) Faillite de l’Occident. k) Le Seigneur est pressé. II. TEMOIGNAGES POETIQUES OU THEOPHANIES ? a) Premières expériences en montagne. b) L’Esprit sonne toujours deux fois. c) La Virgen del Perpetuo Socorro. d) Des rôles inattendus officieux et officiels. e) Le Plan Divin : un Peuple de prêtres. f) Que Penser ? Que faire ? g) L’Esprit forcé d’intervenir. III. IRRUPTION DE L’ESPRIT. Les étapes-témoins a) L’escalier dérobé. b) La sortie de l’Espace-temps. c) Le Nom Nouveau. d) « Joie, Joie, Pleurs de Joie ». e) Vive Flamme et Eau Vive. f) Dans le champ incréé de l’Amour. g) Quand l’Esprit règnera. h) l’Ours rouge est perdu. i) « Nella Trinita ». j) Une tâche de longue haleine. IV. LE TEMOIGNAGE ECRIT ET CODE. Le Nom-Vivant a) La Clef perdue et retrouvée. b) Les lettres-nombres filles du Verbe-Nombre. c) Des coordonnées fonctionnelles et sacrées. d) Définition dogmatique de Saint-Joseph. e) Structure grammaticale de l’hébreu. f) La science mosaïque. g) Les étapes de la Thorah. h) Le rouleau familial d’Esther. i) La fin de l’Alliance. j) Le Nom du Dieu Vivant. k) Le Tourbillon créateur. l) Au tour d’Israël. V. TEMOIGNAGE DE LA CREATION. a) Tout va par deux. b) La Création est exquise. c) Le Hasard et les Causes rythmées. d) Des Pollutions. e) L’Immatérielle Lumière. f) Déploiement de l’arc-en-ciel. g) Matière inerte, matière vivante. h) Des transmutations intra-nucléaires biologiques.


VI. TEMOIGNAGES DES CREATURES a) La Clef universelle. b) L’Univers quadridimensionnel. c) La Tétrastructure. d) La Biocybernétique. e) Pourquoi ? f) La question du Jardinier. VII. TEMOIGNAGES DE LABORATOIRE a) Le Couple Dieu-Homme. b) Le Père joue et gagne. c) Cube pour l’homme, Sphère pour Dieu. d) L’arbre de la Croix et ses fruits. e) Le Règne [tout-à-fait extraordinaire]. f) L’Essence Divine. g) Qu’est-ce que Dieu ? CONCLUSION. La joie à deux et à deux voix a) Le Couple Dieu-Homme. b) Le Père joue et gagne. c) Cube pour l’homme, Sphère pour Dieu. d) L’arbre de la Croix et ses fruits. e) Le Règne [tout-à-fait extraordinaire]. Qu’est-ce que Dieu ? La Vibration Pure


PREFACE La pensée de Gaston Bardet, urbaniste de formation – et quel urbaniste ! (ne fut-il pas nommé Président de la Commission d’Urbanisme de l’ONU) -, est centrée sur les rapports de la Science et de la Foi. La Foi, en ce cas la mystique chrétienne qu’il a magistralement exposée dans deux livres qui constituent une Somme : Pour toute âme vivant en ce monde (19521954). Il est à remarquer que le grand philosophe français Gaston Berger, inventeur de la Prospective (1955) (dont j’eus l’honneur d’être l’assistant), cite dans l’article : Prière du Tome 19 de l’Encyclopédie de Monzie (1957) (à la page 19-36-14) 28 lignes de ce livre. J’ajoute qu’il avait rencontré Gaston Bardet à Buenos Aires et devait beaucoup apprécier son ouvrage, puisque c’est la seule œuvre d’un laïc à laquelle il se rapporte. Cette quête de la Foi peut conduire dans des voies troubles, aussi Mystique et magies (1972) constitue à son tour une critique de ces voies, lesquelles se multipliant sans cesse, peuvent égarer des âmes de bonne volonté. En même temps, un fait primordial de notre époque est l’existence de la science auréolée du halo de terreur qui entoure la bombe atomique. Sur cette science aux applications tentaculaires, capable de détruire la planète, des philosophes comme K. Jaspers se sont penchés avec effroi. Par contre, cette science tend à remplacer la philosophie car grâce à ses fondements épistémologiques : un dialogue constant entre la théorie et l’expérience (Gonseth), ses bases semblent convaincantes… encore qu’au sommet les polémiques fassent rage entre probabilistes de l’Ecole de Copenhague (Bohr) et déterministes comme Viguier, etc. Certaines écoles comme le positivisme d'A. Comte au milieu du siècle dernier et le néo-positivisme actuel (surtout anglais, B. Russel, Ayer, etc) ont opposé la science à toute métaphysique. Ils ont été sévèrement critiqués par E. Meyerson et J.D Robert, P. Sorokin, etc. En revanche, durant le XIXème siècle s’était développée en Occident une tradition chrétienne qui avait cherché à montrer non seulement la possibilité, mais la réalité profonde d’une union entre Science et Foi, toutes deux ayant comme but la recherche de la vérité. C’est en France l’oratorien Gratry, en Belgique le jésuite Cardonnelle et en Russie le philosophe N. Fedorov. Au début de ce siècle, nous avons eu dans notre pays, en 1935, le livre magistral du Dr Alexis Carrel : L’homme cet inconnu et dans la décade qui suivit sa mort (1955) le succès des œuvres du P. Teilhard de Chardin. Il ne s’agit pas de juger ces ouvrages mais de bien mettre en valeur le besoin auquel ils répondaient. Il ne faudrait pas omettre Les Deux Sources de la morale et de la religion (1932) de Henri Bergson. Ce dernier, tout en reconnaissant la valeur fondamentale de l’expérience mystique, avait souhaité qu’elle soit confirmée par des preuves expérimentales. C’est ce qu’a pu réaliser Jean-Gaston Bardet grâce au concours d’un électronicien Alphonse Gay. Il a pu mettre en lumière le fait que les états mystiques ont des résonances physiologiques spécifiques. Leur enregistrement conduit à admettre que « la prière est bien la forme d’énergie la plus puissante que l’on puisse susciter, elle permet un accroissement d’énergie mesurable et pouvant dépasser dix fois l’énergie normale de l’homme. » Mais l’homme est dans un monde qui est à la fois son milieu et son œuvre. Or ce monde évolue sans cesse, Gaston Bardet va y porter son regard et ce fut Demain c’est l’an 2000 (écrit en 1950) plein de vues pour la plupart prophétiques, en particulier sur le problème écologique. Notons des paragraphes sur « L’Amour a déserté la terre », « le mépris de l’animal », « plus besoin des arbres » et ce, pour aboutir à la nécessité « d’une Morale du Cosmos ». De même, le problème du travail est renouvelé par une méthode anti-tayloriste : l’Organisation Polyphonique qui permet à chacun de tester ses possibilités. L’ouvrage se terminait par un appel à une Chrétienté renouvelée.


Si nous vivons dans le monde, nous vivons aussi dans et par une tradition, c’est-à-dire une expérience historique qui doit rejoindre l’expérience psychologique de la mystique (Cardinal Deschamp). Et Jean-Gaston Bardet publie, en 1970, son Trésor secret d’Ishraël fruit de 13 ans de contrôles et de découvertes en chaîne sur l’Hébreu et les langues avoisinantes. N’étant pas spécialiste, nous nous permettons d’en rappeler succinctement les conclusions qui sont d’autant plus importantes qu’elles s’articulent directement avec « la Recherche fondamentale ». Dans Le Trésor… Jean-Gaston Bardet redécouvre, par une méthode analytico-synthétique (p 92, 277) et la mise en valeur des Lettres-Nombres, le sens profond de la Genèse. Il montre en particulier comment chez les Juifs, à la tradition primordiale, la Thorah, s’est substituée peu à peu une déviation juridique, le Talmud. Comment le retour à la compréhension du Tétragramme créateur : Y H W H – se présentant comme un archétype trinitaire – nous permet de résoudre nombre de discussions et de déviations théologiques, soit primitives comme l’Arianisme, le Docétisme et le Monophysisme et plus près de nous la scission des Eglises d’Orient et d’Occident. Allant même plus loin dans les temps, Jean-G Bardet montre dans cette incompréhension du Tétragramme YHWH la source de la rupture entre hébreux et hébraïco-chrétiens. Passant du domaine de l’histoire à celui de la Création, pour lui le Tétragramme Créateur peut, par déduction, expliquer sans faille toute la structure du Cosmos : le double aspect corpuscule-onde, le double foyer de toutes les orbites elliptiques qui régissent le micro-cosme comme le macro-cosme, tous les bipoles et circuits électro-magnétiques, la double hélice de l’ADN comme les permutations sur la base des quatre unités des chiffres génétiques, clefs de tout le monde vivant. Réciproquement la structure universelle confirme, par induction, la structure Tétragrammique de l’Unique essence créatrice (p. 464). Le présent livre est en continuité avec toute l’œuvre de Jean-Gaston Bardet et réalise ainsi son couronnement. Son premier titre « Au nom du Dieu-vivant » avait tendance à prendre l’aspect d’une biographie ; il l’est resté avec les notations sur l’enfance, la famille, la carrière, enfin et surtout les expériences mystiques fondamentales, les rencontres déterminantes avec Mgr André Combes, le Padre Pio, le pape Jean XXIII, des savants comme Gaston Gaudez, Alphonse Gay, C.L. Kervran, etc, et tous ses amis qui interviennent toujours, à l’heure voulue, pour l’aider, le documenter, l’éclairer sur lui-même. Enfin, par une métamorphose que l’on retrouve chez Saint-Augustin, en son chapitre XI des Confessions sur le temps (où il se présente comme un précurseur d’Einstein) notre auteur en vient rapidement à la Recherche Fondamentale. Pour cela, il s’oriente selon une double intuition. En premier une intuition surnaturelle qui trouve dans la Genèse la Clef du monde. Il y a d’une part le Tétragramme archétype de Dieu dont nous avons vu la fécondité sur le plan surnaturel comme sur le plan matériel, celui du Créateur comme celui de la Création. D’autre part, il y est développé des infusions mystiques personnelles qui se recoupent avec des témoignages miraculeux comme ceux du Saint-Suaire de Turin et de la Vierge de Guadalupe, et plus récemment : Fatima, San Damiano et surtour Ladeira do Pinheiro. A la limite c’est toute la trame du surnaturel chrétien que l’on retrouve à travers l’aventure prodigieuse que fut la vie de Jean-Gaston Bardet. La seconde intuition c’est celle du fait que la Création est dominée par une conception minérale et discontinue du monde, telle que la physique contemporaine l’a entrevue avec les quanta de Planck et la disparité de Lee et Yang, qu’étudie, entre autres, en France la Société Systema. Il distingue soigneusement la « dualité » diviseuse et destructrice de la « duellité » créatrice du Cosmos : « Tout va par deux sur la terre comme au ciel. » (ondes-électrons), puis il éclaire ses idées par des notions tirées de la Cybernétique. Enfin dans un dernier chapitre l’Univers étant conçu sous une forme totalement vibratoire, Dieu se révèle comme « Vibration Pure ».


Mais je veux revenir sur l’immense sens de l’humain qu’on rencontre chez le philosophe mystique Gaston Bardet ou « Jean de la Joie » d’après sa définition charismatique et fonctionnelle. Sens de l’humain que, comme St François d’Assise, il a su élargir à la biosphère, voire au Cosmos, et je ne puis m’empêcher de reproduire la si belle et si touchante dédicace de Demain c’est l’an 2000 : « A nos frères et sœurs cadets du Zoo et de la Pampa qui m’ont soufflé ce sain message à l’intention de leur Roi-Fou. Je les confie tous frères, fou et message à Marie Médiatrice Universelle ». Quelle magnifique complémentarité de la nature et de la surnature ! Vers les années trente nous assistions à Paris, au Studio Franco-Russe, à une discussion sur Dostoïevski. Prenant la parole, le président, un Russe émigré, déclara que ce qui faisait de Dostoïevski un des plus grands, sinon le plus grand écrivain de tous les temps, c’est qu’on avait l’impression, après la lecture de ses grands livres, de devenir meilleur. Peu d’auteurs produisent une telle mutation. C’est pourtant ce qui est arrivé pour moi, et j’en ai eu le témoignage pour certains, à la lecture des œuvres de Jean-Gaston Bardet. Aussi, j’ai toute raison de croire qu’il en sera de même pour ce dernier livre, œuvre d’un grand mystique qui ne manque pas d’humour et d’un chercheur scientifique. On peut le discuter comme toute œuvre humaine, mais on est invinciblement obligé de reconnaître sa grandeur. L.-J DELPECH, Président de la Société Française de Cybernétique et des Systèmes Généraux, Professeur de Psychologie à Paris VII.


AVANT-PROPOS LE NOMBRE VIVANT

«La vocation spirituelle de la France est de démasquer l’imposture. » Georges Bernanos

La Sagesse a tout créé par : Mesure, Nombre et Poids (11.21). La « Mesure » implique l’Espace. Pour obtenir la di-mension d’une chose, il faut en connaître les deux extrémités. L’infini divin n’est pas mensurable. Aussi Hippocrate peut-il le représenter, analogiquement, par un cercle qui n’a ni commencement, ni fin. [Mon Amour à Moi-Même pour Moi-Même.] Le « Poids », S. Augustin l’a bien vu, est le symbole de l’Amour. Gravitation, magnétisme, ou toute autre forme d’attraction, ne sont que des universalisations de l’Amour. S. Paul parlera de « Poids de Gloire ». Et c’est cet Amour attractif qui assure l’ordonnancement de tout l’Univers. Le Nombre est Médiateur. On ne peut mesurer qu’à partir d’une unité de mesure, répétée N fois ; de même peser nécessite une unité de poids, tandis que le Nombre entier contient, en lui-même, sa propre unité de mesure, qui est, précisément, l’Unité tout court. Le Nombre indique, de par son simple énoncé le total des unités rassemblées. Tel est le nombre dit cardinal, qui exprime simplement le rapport de la quantité à l’unité. Mesure et Poids étant déterminés par le Nombre, ce médiateur joue un rôle capital dans la Création. Or, la série naturelle des nombres est, par essence, dis-continue. Les nombres sont des quantités dis-crètes, séparées. La Création tout entière, commandée par des nombres, ordonnée suivant des nombres sera dis-continue. Ce qu’on avait oublié jusqu’à la découverte des quanta. Et ce qui a permis de croire au mythe de l’Evolution. Il y a plus, la série naturelle des nombres présente une structure alternante : pair, impair ; pair, impair… Les pairs sont divisibles par deux, les impairs non. Les pairs sont symtétriques comme la matière inerte, les impairs dissymétriques comme la matière organique. Si l’on étudie la polarité des nombres naturels avec le pendule, qui détecte des « ondes de forme » (cf Mystique et Magies fig. 40), on constate que les pairs sont positifs, faisant virer le pendule vers la droite (sens dextrogyre), les impairs négatifs le font tourner en sens inverse, lévogyre. Or, c’est le sens de droite à gauche (sens de l’écriture hébraÏque) qui indique l’achèvement (IV a). L’alternance pair-impair reproduit donc l’alternance inachevé-achevé qui caractérise l’action cyclique révélée par l’Ecriture, « 1 » étant lui, par définition, l’Achevé total, le Super Achevé. Les nombres impairs sont féminins car la femme (comme la Esprit) « vient après » ; ils sont achevés. 3, 5, 7 sont du genre féminin comme La Esprit. Virgile, dans sa VIIIème églogue rappelle : « La divinité aime le nombre impair ». Toutes les processions sacrées vont dans le sens de droite à gauche, lévogyre. (Celui du tire-bouchon de Maxwell).


Les mots hébreux confirment : hAYSh pour l’homme = 32 hAShH pour la femme = 27 (pour saisir la « nombration » de l’écriture codée hébraïque, voyez ch. IV a). De même, les deux noms de Jésus sont sur terre, donc inachevé : YHShWchA = 58, et glorifié, au Ciel, achevé : YHShWH = 47. Ce sont d'ailleurs les nombres mêmes de : Droite : YMYN = 58 Gauche : ShMhAL = 47, car aller de droite à gauche, sens sacré, correspond à monter de bas en haut, d’inachevé à achevé. La simple progression arithmétique de raison : 1, de la suite naturelle des nombres, nous fournit, dès le départ, deux notions-clefs. La dis-continuité de toutes choses créées dans l’espace et le continuel balancement de droite à gauche et de gauche à droite (feed back) dans le Temps, sous la forme cyclique inachevé-achevé. Vous avez donc, à la base de la Création, l’entrelacs des discontinuités (aspect : corpusculaire) compensées par des rebouclages successifs (aspect ondulatoire). Ces complémentarités implicitement contenues dans la structure numérale vont se retrouver en toute la Création, puisque cette dernière est mesurée et pesée par le Nombre. Le parallélisme de la poésie hébraïque traduira ce mouvement de balancier. De nos jours, avec le développement fabuleux des « fables » mathématiques, le nombre se sépare nettement des choses nombrées. A vrai dire, il n’est plus qu’un chiffre (de l’arabe : sifr = vide) ; il n’est plus qu’une abstraction, chargé de définir des différences quantitatives. Le chiffre reste en dehors des choses nombrées. Seul le nombre, à la fois cardinal et ordinal, a une qualité. Pour bien des primitifs, d’ailleurs, le nombre est une qualité des choses comme la couleur et la forme. En hébreu, il n’y a qu’un mot pour désigner à la fois la lettre et le nombre : Ss Ph R = 52, nombre d’Elohim, l’un des Noms de Dieu. Par ailleurs, Saint Jean répète deux fois : « La Parole était en Dieu. La Parole était Dieu. » Or parole : DBR = 26 comme le Nom révélé de Dieu : Y H W H = 26. C’est le même nombre qui qualifie, à la fois, la Parole et Dieu. En hébreu, tout signe alephbétique est, à la fois, lettre et nombre – double sens de « Logos », à la fois : Parole et Rapport. C’est la seule Ecriture totalement codée, dont tout signe proprement numérique est absent. Lorsqu’un François Viète, fondera l’algèbre, en remplaçant les chiffres par des lettres, il évacuera la notion de nombre, car chaque lettre peut être remplacée par n’importe quel chiffre. C’est l’inverse d’un codage. Lorsqu’un Kabbaliste attribue, arbitrairement, le chiffre 400 à la lettre Thaw, la vingtdeuxième, il détruit, lui, l’ordonnancement, l’équilibre spirituel même de l’Univers qu’il prétend régir. Le signe hébraïque et lui seul, présente au verso une lettre, et au recto un nombre, lequel étant à la fois cardinal et ordinal, fournit l’ordre immuable des lettres. Les traditions de divers peuples attachent une valeur sacrée à divers nombres : 3.5.7…13, par exemple.


Avant que je dus passer à la numération des mots hébreux, j’en connaissais fort peu. Maintenant, je sais que des nombres autres que ceux du premier novaire ont une qualification exemplaire. Ainsi 26 : nombre du Tétragramme : Y H W H et 54 nombre de l’Alliance, la B R Y Th. Ces nombres étant fournis par « la Parole qui est Dieu », les hébreux vont s’en servir pour structurer tous leurs actes. C’est une façon pratique d’être sans cesse en présence de Dieu. Ainsi les pieux hébreux portaient, à leur écharpe de prière, des franges aux quatre coins. Le Tétragramme se composait des lettres : Y=10, H=5, W=6, H=5, ces franges étaient torsadées et divisées en nœuds selon le nombre de chaque lettre sacrée, soit : 10, 5, 6, 5. Chaque torsade devait, en outre, renfermer un fil rouge pour prophétiser le sang du Fils, qui viendra s’insérer dans le Nom Divin. 54 étant le Nombre de l’Alliance avec Y H W H, le nombre des séquences de la Thorah sera de 54. En les Cinq livres de la Thorah, ces séquences seront distribuées ainsi : 12 11 10-10 11, exprimant, cette fois, les rythmes du Nom de Jehovah : Y H W V H. En outre, les Juifs devaient répéter 3 fois par jour les 18 bénédictions = 54. Or, si l’Univers est soumis au Nombre et que les nombres inférieurs à 100 sont limités, vous devez trouver en tous les domaines de la Création, en tous les ordres des êtres, en toutes les connaissances, des nombres identiques, appartenant à des domaines sans aucune relation apparente. Entre eux il existe cependant une Relation Unique et Privilégiée, celle d’être tous issus de l’Intelligence Fabricatrice et Ordonnatrice du Créateur. J’ai donc été amené à constater des « ECHOS NUMERIQUES ». Ainsi des nombres, ayant un sens précis en hébreu, se retrouvent en physique atomique. Soit eux, soit leur vis-à-vis, c’est-à-dire leur mirage dans la glace. Il y a des affinités, des analogies subtiles entre des domaines étrangers régis par ces nombres. Vous pourrez en trouver maints exemples. Pour l’instant, je n’en retiendrai qu’un frappant. Le physicien Georges Gamow a montré que l’on pourrait obtenir de l’énergie atomique par fusion avant le corps chimique simple appelé : Argent, et par fission après ce même Argent. Ce dernier Ag = 47, et lui seul, ne subit ni fusion ni fission. Georges Gamow s’est écrié avec humour : « Le monde deviendra-t-il un bloc d’Argent ? ». Par ailleurs, nous savons que toute l’humanité a été créée pour servir de Corps Mystique à sa Tête qui est le Christ. Toute l’humanité doit devenir semblable à son modèle lequel est Jésus Glorifié : Y H Sh W H = 47. Que l’Argent chimique soit « médiateur » entre les 92 éléments de la classification périodique de Mendeleïev (observer que le nombre d’hA D M = 29… le vis-à-vis) et que Jésus soit le Médiateur par excellence ne peut être une simple coïncidence. Il y a là une correspondance secrète, qui ne pouvait être d’ailleurs constatée que depuis les transmutations atomiques. Sa masse : 108 n’indique-t-elle pas une double alliance. 54 x 2. Vous aurez bien d’autres surprises. Le fruit qu’Eve a mangé : Ph R Y nombre 47, par dérision, alors que, pour nous intégrer au Christ = 47, nous devons le manger, Lui, par la transsubstantiation eucharistique.


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