Ishraël connais ton dieu

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Extraits du livre


SOMMAIRE

Prologue : "Malheur à vous..." Partie I La Tradition primitive Les Grands Symboles universels L’Histoire commence à Sumer De la Numération à l’Ecriture L’origine de l’hébreu Esdraïque Qui est le Dieu des Hébreux ? De l’Hébraïsme au Judaïsme La Confession de Foi A la recherche du Tétragramme " Tout va par deux" Les preuves documentaires Notes Prologue et 1re Partie Partie II De la Numération Vers les lettres-nombres L’Alephbeth esdraïque Les Trois coordonnées La Tétra-grammaire Les Trois lettres divines Les outils qui égarent Le Waw, Médiateur universel Le Shin pro-nom qui relie tout Notes ; 2ePartie Partie III Les étapes de la transmission de la Loi L’ Ecriture de la Joie La Thorah Dieu n’est pas a-phone Les naufrageurs de l’Ecriture Sainte Les Nombres-figurés triangulaires Seul le Très-Haut a la maîtrise de la 3e Dimension Epilogue : Dieu est Amour, unissant et unifiant Notes : 3e Partie et Epilogue


PROLOGUE « Il est bon de cacher le Secret du Roi, mais il est plus honorable de révéler et de publier les œuvres de Dieu » Tobie ; 12, 7

Un jour, à la table d’un pharisien, qui l’avait invité à dîner, le Galiléen s’écria, comme les prophètes : « Malheur à vous, Docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la Clef de la Science » (non point seulement perdu, égaré, mais ôté). « Vous-mêmes n’êtes point entrés, mais vous avez empêché ceux qui voulaient entrer ». Le fils du charpentier Joseph, de Nazareth, n’avait point appris les Ecritures au pied de Gamaliel, comme Saul de Tarse, mais par sa mère, Myrym – laquelle avait été consacrée, dès l’âge de 3ans, au Service du Temple. Comment peut-il s’adresser ainsi aux Pharisiens qui, eux, devaient connaître, mieux que personne, les pharashym de la Thorah ? Le nom même de Pharisien provient du radical : Ph R Sh = 58 qui s’applique aux 54 divisions du Rouleau de l’Alliance = 54. Et pourquoi ces Docteurs l’interrogeaient-ils en l’appelant Rabbi ? D’une part, Y H Sh W chA est appelé Ben Natser par le Talmud, fils de Nazareth : B N N Ts R. Or, ce mot est documenté dans le Livre de l’Exode 34, 7, et singulièrement muni d’un N majuscule, la cinquième des Grandes lettres exceptionnelles, dites R B Th Y = 54, afin d’attirer notre attention sur l’Alliance formée des mêmes lettres. (Pour l’usage des nombres, se reporter chap. 14 et 15.) N Ts R veut dire « préservé » et nombre 52. Vu les erreurs de transcription, ne pas confondre « le » N Ts R avec « un » nazir : N Z R = 41, comme Jean-le-Baptiste, ayant fait vœu d’abstinence. D’autre part, les Pharisiens, eux, vivaient « séparés » du vulgaire, constituant comme un Club fermé de commentateurs. Le Talmud – de rédaction interdite – deviendra « l’image vivante et comme l’incarnation toute humaine du pharisaïsme ». La Clef de la Science avait-elle été perdue, Quand ? Pourquoi, Comment, Vérifions en consultant la Jewish Encyclopedia, ce monument de XII volumes, rédigé par 600 Spécialistes, édité le 1er mai 1901, en la première Métropole juive de New York (jadis New Amsterdam) ; source de références précises sur la Bible et le Talmud, pratiquement in-connue en France et dans les Pays latins. Cette « Encyclopédie » confirme aussitôt le fait, à l’article : « Simeon-the-Just » relatif au Grand-Prêtre Siméon 1er, mort en -270 avant l’ère.


Le Livre dit de Ben Sirach (ou encore l’Ecclésiastique) qui n’était pas réservé aux scribes, mais destiné à instruire l’Assemblée, est resté très populaire ; Il traite de Siméon-leJuste : Sh Y M chA W N H Ts D Y Q = 147, en son chapitre 50. Si le texte actuel est, en majorité, une traduction grecque, on a conservé des fragments en hébreu. Précisément celui concernant Siméon, que Ben Sirach (Y Sh W chA B N Ss Y R hA = 126) a vu officier au Temple, en sa jeunesse. Or, tout ce que j’ai pu lire de favorable au Judaïsme ignore totalement Siméon-le-Juste. Seule une note du Grand Rabbin Lazare Wogué (Exode XVII, 20) et la date de -270, m’ont orienté vers la bonne voie. D’après l’écrivain Flavius Josèphe, en ses « Antiquités Judaïques » (XII, 2.5.), il était appelé « le Juste » par suite de sa piété et de sa bienfaisance envers ses compatriotes. Ce mot « Juste » Ts D Y Q = 51, qui implique aussi « charitable », pourrait se traduire : Saint. Le Grand Prêtre H K H N H G D L nombre 70.34.7. et le mot « le prêtre » : H K H N a une structure symétrique à celle de Y H W H. D’après l’Ecclésiastique, ou Sirach (51,14), il rebâtit les murs de Jérusalem qui avaient été détruits par Ptolémé Soter et répara les dommages faits au Temple. Durant sa Grande Prêtrise de 40 ans, 7 miracles lui sont « attribués » portant sur les fruits, les pains, la lumière et le feu du Temple… Outre le légendaire, il y a un fait précis. Un jour de la Célébration des Expiations, il revint mélancolique du Saint-des-Saints. Comme on lui en demandait la cause, il expliqua qu’à chaque anniversaire des Expiations, « un personnage habillé de blanc » entrait avec lui, dans le Saint-des-Saints et en ressortait avec lui. Cette fois, l’apparition était « habillée de noir » ; elle l’avait conduit mais n’était point sortie avec lui – signe que cette année était pour lui, la dernière ; Il mourut 7 jours après. Le Grand Rabbin Lazare Wogué précise qu’après la mort de Siméon, la 6e lampe du Chandelier Sacré, laquelle brûlait sans interruption et sans approvisionnement d’huile, s’éteignit. Et surtout, qu’ « après sa mort », les hommes cessèrent de prononcer à haute voix le Tétragramme Y H W H. La Clef de la Science, le Tétragramme avait déjà été confié à deux traditionnaires (tradition se dit : Q B L H = 38). Après la mort du premier, seul resta Siméon-le-Juste… et ce dernier – bien que sachant l’échéance de sa mort – ne transmit point le sens parfait du Tétragramme, lequel fut donc perdu en -270, trois siècles avant la venue du Nazaréen. D’après la J.E. Esdras fut le premier, Siméon-le-Juste le dernier des « Scribes ». Scribe : Ss Ph R = 52 signifie, à la fois, qui sait écrire et compter… Comment Siméon, sur lequel le Siracide ne tarit point d’éloges, a-t-il volontairement omis de transmettre la Q B L H ? Sinon pour que les prophéties s’accomplissent, grâce à l’ignorance des chefs du peuple, concernant le Messie souffrant d’Isaïe 5,3.


Le fragment hébraïque que nous possédons de Ben Sirach, a l’avantage de ne pas avoir été ponctué par les massorètes, laissant ainsi toute liberté de vocalisation. La Providence a voulu que dans ce fragment concernant le dernier traditionnaire, le Nom Divin soit indiqué plusieurs fois, par 3 Yod (Y Y Y) symboliques. Peu après la mort de Siméon, on a donc remplacé le Nom donné à Moïse : Y H W H par Y Y Y ce qui affirme sa structure trine, sans cependant fournir le jeu exact des lettres, allant par couple. Les 3 mêmes lettres Yod remplacent les 3 lettres différenciées, les 3 voyelles Y H W du Tétragramme. Evoquant le Dieu Trois fois Saint : Saint, Saint, Saint, comme le chantent les Anges : Q D W Sh Q D W Sh Q D W Sh = 150, nombre des Psaumes. Les 3 coordonnées fournissent 150. 42 5, tous nombres spirituels : 42 c’est hA Sh R, le « Celui qui » de la définition de Dieu par Lui-même (cf. Chap. 20).


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