PORTFOLIO Brevet de Technicien SupĂŠrieur Mention Espace - RIEUNIER Marine 2015-2016
Marine Rieunier 31 05 95 50 Rue de la Lutte 95170 Deuil la Barre France
+33 6 84 89 41 32 mrieunier@yahoo.fr
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01 Paysage / Réinvestir la Mare de l’Hautil Paysagisme / Micro-Architecture Sous les toits Triel-sur-Seine (Yvelines,78)
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02 Concours Culture Acier 2016 (ConstruirAcier) Micro-Architecture / Produit La cuisine éphémère (mobile et collective) Participation au Concours Culture Acier 2016 : «Tout s’emboîte»
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03 Into Eternity, Michael Madsen, 2010 Scénographie Rapport expérimental sur le traitement des déchets nucléaires Recherches sur la thématique d’Onkalo, la «cachette», site d’enfouissement des déchets nucléaires
Partenariat avec La Scène Nationale de l’Apostrophe, Pontoise (Val d’Oise, 95) Spectacle «Jamais assez» Thierry Grapotte : scénographe Fabrice Lambert : chorégraphe
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04 Pratique plastique / Croquis L’ineffable mise en espace de la musique
L’ineffable mise en espace de la musique Pratique plastique Partition graphique Médiums : Linogravure, gouache
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PAYSAGE / réinvestir la Mare de L’Hautil Sous les toits
COUPE AA’
4 3
2
1
COUPE BB’
Situation de la Mare de l’Hautil dans son environnement proche Emplacement des toits/structures N 600 cm
La Mare de l’Hautil, située dans les Yvelines (78), est peu connue de la population vivant à proximité. Elle est, à la fois, encerclée par une dangereuse forêt (anciennes carrières) et bordée par la départementale n°22, souvent fréquentée. Son accès est limité et seuls les quelques habitués (association de pêcheurs) prennent soin de l’entretenir. Dépourvue d’aménagements à l’égard des promeneurs, la visite se fait selon un rythme (marche, arrêts) plus ou moins marqués aux différents points de vue offerts sur la Mare et son environnement. De cette constatation, j’ai déduit qu’il était nécessaire de redonner une identité à la Mare de l’Hautil. Ainsi, elle serait capable d’attirer plus d’usagers et disposerait des moyens pour les faire perdurer sur le site. Afin de respecter la faune et la flore de cet espace, j’ai créé une série de dispositifs éphémères principalement soutenus à l’aide de câbles, attachés dans les arbres (d’importantes fondations ne sont pas nécéssaires). Il s’agit de toits possédants des formes ainsi que des couleurs et des matériaux différents. Ils sont représentatifs des actions menées par les promeneurs autour de la Mare. Ils instaurent une signalétique autour du plan d’eau. C’est ainsi que l’on se repère sur les étapes établies le long du parcours. La promenade démarre sur un espace de restauration, annoncé par un toit rouge et pointu, signe de rassemblement. Elle se poursuit sous un « toit-couloir » percé d’ouvertures, offrant ainsi la possibilité de cadrer le regard du promeneur le long de son cheminement. Celui-ci débouche sur un toit de forme semi-sphérique, possédant une partie en plexiglas transparent. Il invite à la détente tout en observant la végétation d’un autre point de vue (allongé). Le dernier toit est, lui aussi, qualifié de « couloir ». Il protège le promeneur des bruits provenant de la route et indique la fin du parcours.
Recherches sur la forme des toits
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Croquis de recherches sur l’emplacement des toits
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01 PAYSAGE / Réinvestir la Mare de L’Hautil Sous les toits
Coupes - Mare de l’Hautil / Sous les toits
COUPE AA’ 100 cm
COUPE BB’ 1m
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3
01 PAYSAGE / Réinvestir la Mare de L’Hautil Sous les toits
6,95 6,26
7,22 6,26
1
3
3
7,28
6 5
3
6
Points d’accroche destinés aux câbles attachés dans les arbres. (signalés par les croix)
8,39
1,38
1,84
1,41
2
25
1,30
1,16
4 25
Déployés - Sous les toits Unité de lecture : mètre 1m
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01 PAYSAGE / Réinvestir la Mare de L’Hautil Sous les toits
1
Étape 1 : toit pointu
2 Étape 2 : couloir percé
3 Étape 3 : toit bulle
4
Étape 4 : couloir protecteur
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CONCOURS CULTURE ACIER 2016 (ConstruirAcier) La cuisine éphémère (mobile et collective)
Participation au Concours Culture Acier 2016 : «Tout s’emboîte» ConstruirAcier À quoi sert donc une cuisine? Le mot « cuisine » désigne souvent un espace emprunt à une manière de travailler, de s’organiser. Un lieu où nous somme amener à suivre une gestuelle, à nous mouvoir dans cet espace afin d’effectuer différentes tâches. On se déplace d’un plan de travail à un autre. Le mode de circulation d’une cuisine s’inscrit dans ce qui peut être qualifié de « rituel ». Car il est n’est, ici, pas seulement question de cuisiner pour se nourrir mais d’étudier la manière dont on l’exécute. Comment proposer une cuisine où l’esprit collectif rencontre l’acheminement d’étapes individuelles dans la préparation culinaire ? « Cuisiner », c’est se poser la question du rapport entre l’occupation de l’espace et l’usage que l’on en fait au travers des diverses actions qui l’accompagne. Les gestes se veulent minutieux, chirurgicales mais ils sont aussi signes de recherches dans la découverte culinaire. Tester les différentes matières, couleurs, formes et textures des aliments nous invite à entrer dans un processus de création. On observe alors un séquençage de la cuisine dans les actions et les mouvements. La cuisine se rapporte à une danse effectuée étape par étape. On démarre au sol pour terminer debout. Une gestuelle se met en place, net et précise. Recherches sur la forme, le volume et le déploiement de la cuisine
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02 CONCOURS CULTURE ACIER 2016 (ConstruirAcier) La cuisine éphémère «Photo romans» (principe) - Propositions de contextes adaptés à une cuisine mobile
Cuisine destinée à l’évènementiel/aspect pédagogique (Exemple : Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris)
40
65
15
80
Cuisine destinée au trek/parcours (voyage)
25
15
15 64 70
24 40
1
68 70
20 15
2
40 135
39,76
Recherches sur la circulation et l’organisation de la cuisine
60
89
92
40
12 55
30
28 25
30 45
90
35
30
99 108
71
70
3
4
5
Décomposition et assemblage - La cuisine éphémère Unité de lecture : centimètre
117,67
231
32,33 42,33
100 cm RIEUNIER Marine Portfolio 2015-2016
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02 CONCOURS CULTURE ACIER 2016 (ConstruirAcier) La cuisine éphémère Je propose une cuisine basée sur le principe de l’expérimentation et de l’évolution. Une cuisine qui se décortique, se décompose et invite à adopter des postures adaptées aux actions qui s’y rapportent. Il s’agit d’une cuisine dont les différents éléments, plans de travails s’éclatent et se complètent. Ainsi nous retrouverons le principe d’évolution et de transition d’un espace à un autre de la cuisine qui s’effectuera par la forme du plan incliné, rappel d’une signalétique qui se veut intuitive. Ma proposition s’oriente donc sur une cuisine qui vient à la fois concilier le cheminement et le développement de l’individu dans ses actes. Elle s’inscrit, par ailleurs, dans l’idée de partage qui s’effectue au travers des échanges et de la circulation mise en place dans cette cuisine. Elle se compose de trois plans de travail conciliants cinq actions de la cuisine : la cueillette à même le sol, nettoyer/égoutter en se penchant légèrement en avant, couper/éplucher, cuire/bouillir et enfin, servir/consommer. Les usagers sont invités à se déplacer dans un espace qui, dans un même temps, induit un sens de circulation et s’apparente à une cuisine mais qui ne possède aucunes limites physiques.
Unité de lecture : centimètre
Penché
Debout
65
Assis/accroupi/penché
360
Debout
200
ON UTI L O EV
E SSIV E R G PRO
Proposition d’agencement pour les différentes parties de la cuisine
2-NETTOYER / EGOUTTER Un rangement permet de se délester de sa «boîte à herbes» afin de les nettoyer avec les légumes et les autres éléments destinés à la préparation des plats. Un égouttoir est mis à disposition pour les ustensiles. 2
3-EPLUCHER / DECOUPER Ce plan de travail dévoile une ouverture aménagée pour l’évacuation des déchets. Grâce à son plan incliné, il suffit de pousser les épluchures et autres restes de préparatifs.
3
1
NOUVEL ESPACE
1-LA CUEILLETTE De petit paniers à l’allure de boîte à outils et compartimentés servent à cueillir les herbes aromatiques nécéssaires à l’assaisonement de vos petits plats.
4
4-CUIRE / BOUILLIR
5
Une plaque à induction offre différentes techniques de cuisson des aliments pour confectionner de bons petits plats.
5-SERVIR / MANGER La «hotte» située au-dessus des plaques de cuisson se rabat afin de proposer une table, point final du parcours. Il se veut être le plan de travail central ou îlot qui rassemble les usagers pour une dégustation pleine de promesses.
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02 CONCOURS CULTURE ACIER 2016 (ConstruirAcier) La cuisine éphémère Détails techniques - La cuisine éphémère
Cale de maintien
E M B O Î T E R
Vis courbée
1
PIVOTER
Espace de culture
2 Système d’emboîtement des cylindres
Egouttoir amovible
Evier
Panier pour la «cueillette» Réservoir à eau pour usage de l’évier
Espaces de rangement
Rail de guidage
R
Transformation de la «hotte-toit» en table et déploiement des pieds.
OURNE ET R
Cale/ équerre de maintien
PIVOTER
1
Emplacement des pieds de table Rangement pour cale Charnière
2
AISSER AB
R Rail de guidage
R ED
ESSE
Faire basculer l’ensemble
R
LO YE
R
3
P DE
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INTO ETERNITY, Michael Madsen, 2010
Rapport expérimental sur le traitement des déchets nucléaires Recherches sur la thématique d’Onkalo, la «cachette», site d’enfouissement des déchets nucléaires
Le terme d’« Onkalo », désigne la cachette et résume en un mot le but d’un projet ayant pour objectif, de perdurer dans le temps. Sa présence n’est pas de rappeler l’apogée de la puissance Humaine mais plutôt de nous faire oublier, de faire disparaître nos erreurs passées afin de protéger le futur. Ainsi, nous venons enfouir le danger. Recherches sur la forme donée à la structure, élément principal de la scénographie
La cachette représente le mystère et l’intrigue car on la substitue à notre vue. « Cacher » ne signifie, par ailleurs, ni mentir ni avouer une vérité. Le projet Onkalo est-il réel ? Nous mentirait-on ? Onkalo n’est pas là pour alerter mais pour taire ce que nous sommes incapables de gérer. Dans ce sens s’effectue alors une rupture : celle de la transmission entre les générations sur la présence d’une menace potentielle. Nous cachons, nous dissimulons pour qu’ainsi le secret reste intact et ne sois jamais découvert.
Les danseurs sont habillés d’une combinaison en couverture de survie. Son aspect brillant renforce le côté précieux du message qu’ils transmettent.
ACTIONS 1/ Arrivée du public : il se positionne en périphérie de la structure (tout autour). Les danseurs (représentent la transmission du message) se cachent parmi les spectateurs. Musique : MOONDOG, «Utsu». 2/ Les danseurs se détachent du public et avancent vers la structure (protection contre le danger qui renferme la cachette). Ils se mettent à effectuer une danse circulaire, cyclique autour de la structure. Danse : répétitions de mouvements du quotidien. Musique : A.FACETS, «Fleur de Lys». 3/ Les danseurs forment un ruban et entraînent le public dans leur danse (représente les générations qui se mélanges et échangent entre elles). Le ruban créer un lien entre la structure et le public mais aussi entre la cachette (au centre de la structure) et le public. Un bruit provenant de la cachette provoque la rupture, les danseurs s’arrêtent. 4/ Les danseurs sont attirés par ce bruit qui réveille en eux une curiosité malsaine. Ils se dirigent lentement vers le centre de la structure et disparaissent progressivement (tout en continuant leur danse). Musique : MOONDOG, «Bird’s Lament».
Maquette de la structure
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PRATIQUE PLASTIQUE / CROQUIS
L’ineffable mise en espace de la musique / Volume Médiums : linogravure, gouache
La musique ne se traduit pas, à mon sens, uniquement au travers des émotions et des images qu’elle véhicule. Sa perception ainsi que le ressenti éprouvé sont propre à chacun. Derrière l’histoire ou le message qu’elle communique, une partition s’écrit. Elle se construit à partir d’un ensemble, savant mélange de sons, de bruits et de fragments de voix. C’est de cette superposition/addition de plans, de matières, de textures travaillés que ressort ce que l’on appelle une « musique ».
Ces plans servent de supports sur lesquels viennent s’ajuster une ou plusieurs voix, elles aussi façonnées. Celles-ci s’expriment de manière à guider celui qui l’écoute. Elles contrôlent les rythmes, jouent sur le souffle, l’intonation, se confondent avec les autres plans ou viennent agrémenter certains d’entre eux. La voix se déplace à sa guise dans l’espace-temps représenté par la succession d’échantillons, de couches, de strates. Elle va et vient, bascule d’un point à un autre, hésite, se dissimule, réapparaît, explose, pétille, puis s’évanouit… dans ce «paysage musical». Ici, ce ne sont plus les paroles qui sont porteuses d’un message mais bien le contrôle exercé sur la voix ainsi que sur les plans qui l’agrémentent.
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Modèles vivants en lien avec le projet scénographie : «Into Eternity».
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