Revue Multiprise #20

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20 Mars 2011 - Trimestriel - Gratuit - I.S.S.N. : 1778-9451

Courants artistiques en Midi-PyrĂŠnĂŠes


Photo © Pierre Ricci / Photolosa

Du 1er au 22 avril 2011 Toulouse

Avec 11 créations chorégraphiques Réservations : 05 61 59 59 37 www.cdctoulouse.com CDCX170x120.indd 1

24/02/11 12:51:26


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Edito

Sommaire

Plus je vieillis, plus j’aime le vin dit-on souvent…

4 Nutritive exhibition

Le mois de mars qui s’achève généralement par le sacre du printemps, s’accompagne néanmoins souvent de quelques incessantes pluies… Aussi, point de précipitation chers lecteurs et espérons ne pas avoir à vernir les pieds mouillés. Attendons patiemment le retour de jours meilleurs pour n’avoir pas à mettre d’eau dans notre vingt. Lançons donc ce vingtième numéro comme une invitation à la trinque avec l’arrivée de deux nouveaux lieux d’exposition dans notre région. En effet, Colomiers va inaugurer sa médiathèque, nouvelle hôte du déjà fameux Espace des Arts, en dévoilant Le Pavillon Blanc, imaginé par le célèbre architecte Rudy Ricciotti. Castres renforce quant à elle ses liens avec l’art contemporain, affaiblis après la disparition du centre d’art de l’hôtel Viviés, au travers de l’ouverture de la galerie Sens Uniques. Laurent Viala y présentait en premiers temps les œuvres d’Aurélie Aura et Yoan Gilles, co-fondateurs des éditions Venus d’Ailleurs. L’occasion nous est donnée de faire le pont et de vous présenter les réalisations de ce collectif de plasticiens, vidéastes et autres poètes. Ces réflexions autour de l’urbanisme et de l’espace font l’objet d’un dossier qui, nous l’espérons, amènera des rêves de cités imaginaires à l’architecture audacieuse et sensuelle. Comme nous le suppose l’artiste Kirill Ukolov qui redessine l’espace Croix Baragnon dans une utopie architecturale que n’aurait pas renié J.L. Borges. à noter également la parution d’un nouveau journal : Picola Naine va s’exercer comme Chad Keveny à nous faire partager son univers poétique dans un lacis de mots et d’images où là encore les formes se réinventent.

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FCR

Gestes et rythmes .....................................................................................

7 Perfect § Perfect Bertrand Segonsac ..................................................................................... .....................................................................................

Dossier Architecture 10 Introduction

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11 Entretien avec Henri Molina .....................................................................................

13 Moi je dans je monde Collectif In Out .....................................................................................

16 Kirill Ukolof Re situ ..................................................................................... .....................................................................................

17 Molo Molo Court-jus .....................................................................................

21 En chemin pour Memphis, j’ai fait halte au bord d’une source pour discuter un peu avec Red Cloud... .....................................................................................

24 Le « conceptuel burlesque » Au service du bon goût .....................................................................................

26 Nouveau lieu d’art contemporain à Castres ? Galerie sens-uniques/GS-U .....................................................................................

28 Venus d’Ailleurs etc

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30 Plan de gestion des risques Combattre n’aurait aucun intérêt si nos forces étaient inégales .....................................................................................

32 Martello Lauréats de l’appel à contribution pour la couverture : Stéphane Castet et Xiano. Condibrik Retrouvez toutes les propositions de couverture et la vidéo Condibrik sur notre site : www.revue-multiprise.com

Branchement en série .....................................................................................

33 Rallonge


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Nutritive exhibition Gestes et rythmes

Retour sur l’exposition Reliefs à la Fondation Ecureuil pour l’art contemporain de la Caisse d’Épargne de Toulouse, qui avait lieu du 12 janvier au 26 février 2011. Sel, sucre, lait, riz et épices ont habillé sol, plinthes et murs pour donner corps à une carte en relief des différences et des similitudes culturelles mais également une carte des reliefs de notre société, toutes deux communiquant par le biais d’un langage pictural.

Pas moins de huit artistes ont répondu à l’appel de Julie Rouge, commissaire de l’exposition, afin de donner corps à une aspiration longtemps contenue : celle d’un travail sur le rapport de l’art contemporain à l’art culinaire. Il ne s’agissait pas pour autant de se limiter à la nourriture mais également de visiter les reliefs, les aspérités du monde. Cécile Benoiton happe le visiteur dès le franchissement des deux portes d’accès au lieu. Compositions basées sur des gestes répétitifs : sur la droite, accumulation de tracés à la mine de plomb jusqu’à l’obtention d’une sensation de relief, sur la gauche, perforations presque invisibles sur papier blanc. Le ton est donné. Pour relier la bonne mine à la pâle figure, une série démontée de pièces montées dénote de la capacité de l’artiste à l’expérimentation de l’artiste. Pour preuve, un globe de copeaux constitué par un amalgame de pailles de fer trône dans la salle du fond. Puis, ce sont les vidéos qui captent l’attention. Cécile Benoiton s’empare de matériaux et gestes du quotidien répétés en boucle et leur confère une ambiance à la manière d’un Buster Keaton. Dans un registre différent, le collectif La Cellule (deux jeunes femmes dénommées Emmanuelle Becquemin et Stéphanie Sagot) ont conçu Apparition d’une île, machine digne de figurer à la préparation d’un buffet gargantuesque dont les convives termineraient ensevelis sous une montagne de blancs en neige. Les auteures, par une mise en exergue du contraste de la discipline délicate de la cuisine et du machinisme puissant du bâtiment, nous engagent à nous questionner au sujet des pratiques du monde du travail.

Collectif La Cellule, Stéphanie Sagot et Emmanuelle Becquemin, Apparition d’une île, installation, 2011 © Photo Multiprise

Cécile Benoiton, éponges inox, 2010 © Photo Multiprise

Page suivante (de haut en bas) : Armén Rotch, Sans titre (dyptique), 2007 Michel Blazy, Plinthes, 1996 © FRAC PACA Laurent Mareschal, Beiti, installation d’épices, 2011 600 x 500 cm env. © Photos Multiprise


........................................................................................................................................................................................................................... Les tableaux d’Armén Rotch, vastes murs de sachets de thé ou de leurs empreintes, offrent un moment de sérénité. Chaleur tonale, voire automnale, régularité des alignements, désordre savamment aléatoire de la ficelle de chaque sachet, ces œuvres à elles seules fixent des milliers de cérémonies du thé, même si ces dernières ne sont ni théâtrales ni collectives. Le travail de cet artiste est basé sur une volonté de s’approprier la forme industrielle du sachet pour le transformer en geste artisanal et ainsi le rendre vivant, lui conférant un rythme pictural incitant à la contemplation. La Muraille de l’artiste coréenne Myung-Ok-Han, constituée de milliers de grains de riz, édifice translucide et fragile, symbolise néanmoins la brutalité sans appel de la frontière. Grain par grain, répétition du geste à la construction ou répétition du geste pour l’ingestion, l’une construisant le mur, l’autre l’Homme. La portée s’avère également symbolique et religieuse, le riz étant utilisé en tant qu’offrande sur les autels asiatiques. Puis, ce sont les longues et délicates tiges de lentilles germées qui guident et accompagnent le visiteur jusqu’au sous-sol. Accrochées sur leur litière, les racines cotonneuses, elles ornent les plinthes. Michel Blazy s’offre de nouveau l’occasion d’expérimenter l’évolution, la dégradation de matériaux organiques, mais également la possibilité de leur transformation en éléments plastiques. Toute beauté tangible n’est-elle pas périssable ? Presque confidentielle, offerte aux seuls regards ayant prouvé une curiosité certaine, une œuvre de Laurent Mareschal se dissimule sous l’escalier du sous-sol : intrigante et attirante rencontre avec un univers de sucre roux. La représentation d’un cimetière palestinien en cours d’absorption par les sables interroge l’éphémère et l’éternel. Après quelques pas, une grande salle de briques accueille un carrelage oriental en trompe-l’œil dont chaque couleur figure une épice appliquée avec minutie. Usure et fatigue des couleurs évoquent la dégradation et le passage du temps. Terrain (ici toutes les acceptions sont applicables) de travail, la Palestine lui offre une réflexion privilégiée au sujet des frontières et des mouvements de dissidence qu’elles peuvent occasionner.


........................................................................................................................................................................................................................... Autre salle, autre ambiance : un mur blanc d’où rien ne semble transpirer. On s’approche de l’œuvre de Marina Pirot en prenant garde à ne pas poser le pied sur l’un des nuages blancs qui s’en échappent. On s’approche encore puis l’on découvre que le mur, par quelques porosités, laisse échapper du lait goutte par goutte. Les traînées jaunâtres laissées par ce sang nourricier attirent d’abord l’attention pour ensuite la détourner. L’œuvre que l’on pensait s’inscrire sur le mur se joue en fait sur le sol. Mouvante, chaque jour différente, elle envahit littéralement l’espace.

Motoi Yamamoto, Labyrinthe, installation de sel, 2011 500 x 1100 cm env. © Photo François Talairach

Blancheur toujours, mais cette fois c’est la blancheur immaculée du sel. Geste après geste, Motoi Yamamoto met en scène un art maîtrisé du labyrinthe. Œuvre de patience et de concentration, voire de méditation, elle symbolise la purification des morts pratiquée au Japon mais également une quête solitaire et spirituelle dont l’issue réside dans le choix des chemins à emprunter. Interrogation de l’histoire et de la culture des pays de chacun des artistes, métaphores de nos habitudes, tous les ingrédients sont offerts au public pour un choix digne d’un menu à la carte. Par la répétition des gestes, par la proposition de rythmes, chacune des œuvres exposées à la Fondation représente un fabuleux terrain d’exploration de frontières et de limites. Géopolitique et gastronomie semblent être deux domaines de l’activité humaine assez distincts. La première est considérée comme noble, grave et sérieuse. La seconde, en regard de la première, passe pour futile et accessoire. C’est néanmoins la quête des denrées alimentaires - du latin species qui a d’abord désigné des denrées de toutes sortes avant de s’appliquer à des substances aromatiques, autrement dit des épices - qui transfigura, à partir du XVè siècle, la face du monde. Didier Skorupa


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Perfect § Perfect Bertrand Segonzac

à investir deux lieux dans le même espace-temps, Bertrand Segonzac est passé d’une possible mise en parallèle à la mise en perspective de ce que pouvait signifier investir deux espaces, interrogeant tout à la fois les sujets même de sa peinture ou les conditions de sa mise en espace. Natures mortes. Paysages. Motifs extraits d’une vie tout à fait péri urbaine, post industrielle, ultra commerçante et super communicante. Départementale, rase campagne, étendue champêtre. Bertrand Segonzac peint. Il peint, et se demande ce que cela peut bien signifier de peindre encore, aujourd’hui. Alors il en joue, de l’acte de peindre (comme de celui de dessiner ou de photographier). Il peint de grands formats (Il construit ses châssis, même). Travaille geste, touche, densité, rythme, masses, lumières. Peinture d’une image. Peinture comme image. Au BBB, de

Sans titre, acrylique sur toile 55 x 82 cm, 2011. © Photo Joël Estrade

façon tout à fait équivalente, sont présentées acryliques et impressions numériques sur toile (et pour parfaire les déclinaisons, un dessin numérique imprimé est présenté à l’entrée de l’exposition). Perfect : Au musée des Arts et Traditions Populaires de Grisolles, l’artiste présente des peintures d’objets « modernes » de consommation courante ; objets détourés, sur fond blanc, coupés de leur premier environnement. Coupés de leur fonctionnalité pour autant ? Perfect : au BBB, l’artiste interroge le sujet de ses peintures. Jusqu’où jouer du référencement ? Tate comme croquette, peinture illustrative d’escalator en camaïeu de gris comme peinture logo, radicale, un rouge, un blanc. Le choix de l’escalator de la Tate Modern comme citation (lointaine) au musée londonien (titre : Sans titre…) en fait un espace plus proche d’un centre commercial anonyme que de l’ambitieuse infrastructure culturelle. Et, dans les bascules, le visuel de marque d’aliments pour animaux, hors échelle, hors cadre, a les qualités d’une peinture abstraite. Mais l’équivalence entre ces deux sujets (qui « titrent »


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Sans titre, 2011 (Racks). Acrylique sur toile, 55 x 82 cm © Photo Joël Estrade

Sans titre, 2010 - 2011 (Racks). Dispositif, rack en bois 305 x 190 x 118 cm, ensemble de seize peintures, acrylique sur toile, quatorze formats 55 x 82 cm, un format 120 x 180 cm, un format 120 x 82 cm © Photo Joël Estrade


........................................................................................................................................................................................................................... l’exposition au BBB), de même format, présentés côte à côte, n’est pas à entendre comme un nivellement ironique par le haut ou le bas de valeurs culturelles élitistes ou populaires, ni même comme une annulation de ces mêmes références. Il s’agit plutôt pour l’artiste de rappeler à quel point nous sommes nourris d’influences diverses (à l’image de sa biblio d’amis, présentée dans l’espace d’accueil du BBB, qui présente des Paris Match des années 50 comme une monographie de Kippenberger). Perfect : au BBB, l’espace est restructuré par un triptyque « plus grand que nature ». Bertrand Segonzac peint, mais pense la peinture en termes d’installation. La hauteur de la toile enchâssée (plus de 5m) est volontairement supérieure à la hauteur sous plafond, imposant de fait une installation surplombant le spectateur, qui lève les yeux pour entrer dans l’espace de la peinture. Celle-ci ne se donne à voir qu’à la fin d’une circulation dans le lieu. Nous en voyons d’abord le châssis, massif, structures de bois renvoyées en écho à la structure du plafond. Il ne s’agit pas tant de voir l’envers de la peinture, que du fait de pouvoir circuler autour ; il y a quelque chose de la sculpture dans cet objet-là, qui se pose comme présence dans l’espace. Perfect : au musée Calbet, l’ensemble des « portraits d’objets » sont disposés sur des racks, matériel muséographique permettant le stockage des peintures en réserve. Les toiles sont librement à disposition du spectateur qui les manipule et se retrouve dans une situation, une attitude, une manière de regarder inédites, dans un mouvement, un choix, un rapport très direct et intime à la peinture, dans des allers-retours avec la somme d’objets et costumes en vitrines, peintures, présents par ailleurs dans la pièce. Concentration d’un nombre conséquent de peintures dans un espace relativement petit et chargé d’histoires au musée Calbet, peu de toiles jouant de l’extension du plateau d’exposition au BBB. Bertrand Segonzac se joue du fait de montrer de la peinture, aussi.

Vue de l’exposition au bbb (The Tate Croquette) © Photo Joël Estrade

Sans titre, 2011 (The Tate Croquette) Acrylique sur toile, 200 x 300 cm © Photo Joël Estrade

Cécile Poblon Expositions The Tate Croquette (BBB centre d’art, Toulouse) et Racks (musée Calbet, Grisolles). Du 20 janvier au 27 mars 2011

Vue de l’exposition au bbb (The Tate Croquette) Au premier plan, le triptyque vu de dos © Photo Joël Estrade


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Entretien avec Henri Molina Premier adjoint aux Politiques Territoriales Culturelles, Enseignement Artistique, Traditions Locales Multiprise : Colomiers est la deuxième commune pour le nombre d’habitants du département de la Haute-Garonne, et sixième de la région Midi-Pyrénées. Les grands projets architecturaux du XXe siècle ont largement étendu les possibilités de réalisation, celles-ci devant suivre les besoins démographiques et les nouvelles normes d’hygiène. Le Pavillon Blanc est un de ces projets qui doit répondre à son temps de manière durable. Quelles sont les raisons qui ont poussé à élaborer le projet d’accueillir en une seule entité la bibliothèque municipale et le centre d’art ? Henri Molina : Il y a des raisons lointaines, et des circonstances. Colomiers est une ville d’innovation de longue date, du point de vue urbanistique comme du point de vue culturel, et ce genre d’entreprise n’est pas nouveau, même si cette fois ci, le bâtiment est un chef d’oeuvre signé par l’architecte Rudy Ricciotti. On se souvient ainsi que c’est le conseil municipal qui, en 1959, a pris la décision de faire de Colomiers une ville nouvelle et a conçu un plan de développement urbain par îlot. Les écoles d’architectes et d’urbanistes se sont souvent déplacées à Colomiers... Le Pavillon Blanc est ainsi une pièce de ce plan de développement urbain. Nous avons la volonté politique d’adapter la ville à son temps et de créer à Colomiers des services à la dimension d’une ville de 40 000 habitants. En 1989, j’avais déjà initié la création de l’Espace des Arts : il s’agissait alors d’un premier centre d’art de l’agglomération toulousaine. Mais l’idée de regrouper la médiathèque et le centre d’art est née il y a une dizaine d’année. Nous avions alors le projet de créer une médiathèque. Le centre d’art avait besoin d’un nouveau souffle, j’ai logiquement proposé que soient rassemblées les deux missions, lecture publique et art contemporain, pour créer un projet unique à la croisée de l’image et de l’écriture.

M : Quelles étaient les intentions ou les références architecturales liées à ce projet ? Pensez-vous que ce bâtiment représente le futur style urbanistique columérin ? HM : En désignant Rudy Ricciotti à l’issue du concours d’architecte, nous savions que nous faisions un choix fort, que ce bâtiment serait une véritable oeuvre et un nouvel étendard culturel pour la ville. Rudy Ricciotti avait déjà reçu le grand prix de l’architecture en 2006. On ne peut pas dire cependant que le bâtiment représente le futur style architectural de Colomiers car il s’agit là d’un bâtiment très audacieux et d’un défi technique. Il faut se rendre compte que pour concevoir ce voile de béton de 120 m de long et 13 m de haut, les entreprises ont mis au point un béton bien particulier, auto-plaçant et auto-lavant ; cela représente une première. Mais Le Pavillon Blanc sera certainement le visage de Colomiers. Demain, il sera un signal et un repère dans la ville. Le béton est ici une peau, un ruban qui crée de nouvelles formes dans la ville faite d’angles et de droites. M : Le concept de médiathèque s’est développé dans les années 80, quand les contenus audiovisuels (documents sonores et enregistrements vidéo) ont été considérés comme des témoignages culturels au même titre que l’écrit. Plus de 100 000 documents composent le fonds de la Médiathèque. Existe-il des thèmes particuliers dans la collection des documents ou est-elle volontairement généraliste ? HM : à Colomiers, la première bibliothèque a été créée en 1966, puis des bibliothèques de quartier ont été développées dans les années 70-80. Au sein du Pavillon Blanc, la médiathèque proposera comme vous le dites une collection totalement revisitée de plus de 100 000 documents ; elle accueillera sa première collection de cd et dvd (plus de 16 000 documents). D’autres types de collections seront disponibles, en particulier une offre documentaire dématérialisée qui devra intégrer sur les prochaines années l’évolution liée à cette offre. C’est la médiathèque du XXIe siècle que nous créons à Colomiers.


........................................................................................................................................................................................................................... Elle devra trouver un juste équilibre entre les supports d’information matériels et dématérialisés. Quant à la collection elle-même, elle est encyclopédique et pluraliste : elle doit refléter toutes les tendances contemporaines et de l’évolution de la société. La collection est aussi multi-supports, organisée de manière transgénérationnelle et par domaine de savoirs autour de pôles : actualités, arts, bandes dessinées, langues, littératures, musique et voix, pitchouns, société et civilisations, sciences, techniques et loisirs. Ainsi chaque pôle offrira sur une même localisation les documents pour les jeunes et les adultes. C’est une nouveauté dans la présentation des collections de bibliothèque destinées à favoriser la rencontre. Nous avons en effet la volonté de mettre en avant des pôles thématiques dans les collections en lien avec les axes forts de la politique culturelle municipale. Il y aura ainsi un pôle « musique et voix ». Cela se traduit par la création ex nihilo d’un fonds documentaire

Le Pavillon Blanc, Médiathèque – Centre d’art de Colomiers © Photo : service communication - Ville de Colomiers

CD, DVD musicaux, partitions et livres mettant l’accent sur la voix sous ses différents aspects (musique, contes…). Un autre pôle important sera constitué autour de la bande dessinée et le fonds généraliste à destination du grand public sera enrichi par l’offre d’éditions indépendantes proposant des œuvres graphiques innovantes, ainsi qu’un fonds de références sur la bande dessinée. Enfin les langues et littératures étrangères constitueront un dernier pôle. Il prendra en compte l’aspect cosmopolite de la population columérine pour se destiner aux personnes maîtrisant ces langues étrangères ou souhaitant les apprendre. Nous aurons également une attention particulière pour le fonds « arts », en cohérence avec la mission centre d’art installée elle aussi au Pavillon Blanc. On y retrouvera un fonds de catalogues de nombreux centres d’art construit autour d’une politique d’échanges.


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Moi je dans je monde Collectif In Out

Anouk Berenguer et Julie Brusley

Julie Brusley, In Out, 2010, découpe dans le mur d’exposition Anouk Berenguer, La Rche, 2008, échafaudage en baguettes


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Anouk Berenguer, Sans titre, 2010, tirage argentique couleur 85x64cm


........................................................................................................................................................................................................................... Nous vous avions présenté le travail de Kirill Ukolov dans un précédent numéro (Multiprise n° 15). Nous nous interrogions alors sur le devenir des étudiants de l’école des Beaux-Arts de Toulouse. Un an et demi plus tard, le diplôme en poche, il nous paraissait inévitable, dans ce dossier lié aux notions d’architecture, d’urbanisme et d’espace, de revenir sur le travail de Monsieur Ukolof. Un an et demi donc après son installation Sans titre faite d’un dédale de portes kafkaïennes, l’artiste nous parle de sa récente exposition à l’espace Croix-Baragnon à Toulouse et nous propose un développement hypothétique de son travail sur ce lieu, dont il ne resterait plus qu’à entreprendre la réalisation. Une utopie architecturale déroutante qu’il nous présente comme un projet à réaliser, non sans ironie, dans l’espace de la galerie. Ou l’art de revisiter l’espace...

Kirill Ukolof Re situ

La méthode du travail artistique in-situ consiste à produire en se basant sur les qualités plastiques du lieu. L’intervention détourne le contexte existant qui devient œuvre lui-même. Parfois, l’espace se révèle d’avantage quand on y revient pour la deuxième fois. Après l’assaut de conception du projet et sa réalisation, le conscient passe à autre chose, mais le subconscient, enrichi de l’expérience d’interaction physique avec le lieu, continue à générer des idées. Lors du démontage de l’installation que j’ai réalisée dans le cadre de l’exposition L’abstraction du nécessaire, une autre interprétation du même propos m’est venue à l’esprit. Il s’agit de l’étage de la galerie CroixBaragnon. En arrivant en haut, l’escalier en colimaçon continue à multiplier les marches tout en respectant l’angle de rotation. Les marches se prolongent sur toute la longueur de la salle en formant une envergure. Une idée simple qui aurait pu être très spectaculaire en réalisation. Kirill Ukolof


Molo Molo Ci-dessous : Belle au mĂŠrou & Baleine, techniques mixtes sur papier

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Godzilla, techniques mixtes sur papier



L’étrangleuse, techniques mixtes sur papier


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En chemin pour Memphis, j’ai fait halte au bord d’une source pour discuter un peu avec Red Cloud...

Sur la route qui me mène à Rodez j’ai tout loisir à me remémorer mes différentes rencontres avec le travail des trois artistes de l’exposition Sans-Titre au musée Denys Puech. Souvenirs très vifs qui remontent déjà à une quinzaine d’années... En 1998, au tout début du premier espace d’exposition de ALaPlage, je tapais des dizaines de lettres sur un vieux Macintosh™ à écran monochrome, courriers rarement parvenus jusqu’à leurs destinataires. Généralement je ne connaissais pas leur adresse, car je venais à peine de découvrir leur nom dans un catalogue comme celui du post-diplôme 1996 de l’école des Beaux-Arts de Nantes, Legend of the sea, par exemple. À ce moment là je carburais au Revenu Minimum d’Insertion et le lieu, sans subventions, donc rares étaient les déplacements pour découvrir des artistes. D’où mon côté explorateur de bibliothèques, avec fouilles voraces dans les ouvrages collectifs présentant la jeune création. C’est aussi en 98 que Virginie Barré, Pierre Malphettes et Bruno Peinado exposaient pour la première fois à Rodez. Quinze années plus tard les revoilà ! J’ai découvert à Cahors le travail de Pierre Malphettes, pour l’édition Sensitive en 2000, avec sa pièce Dédicace aux oiseaux, dans une boutique en jachère nous pouvions voir à travers la vitrine des sacs plastiques de supermarché flottant au gré des turbulences provoqués par d’invisibles ventilateurs vrombissants. Je me souviens avoir contemplé longuement leur chorégraphie aléatoire. Maintenant chaque fois que je passe par la place de la Plaine à Marseille, je jette un coup d’œil aux arbres ornés de leurs décorations polluantes déposées par le mistral. Depuis j’avoue avoir suivi sa démarche de loin en loin et ici, j’ai enfin l’opportunité de découvrir sa vidéo Fire-Fly, voyage doux et apaisant d’un pick-up 504 customisé en luciole fuchsia, qui de Marseille jusqu’aux rivages d’Écosse, ballade sa nonchalance sur les routes perdues.

Itinéraire en musique, une discrète nostalgie de fin d’été plane ça et là, l’artiste et un ami stoppent souvent, comme des découvreurs au long cours ils filment, photographient, enregistrent le son ambiant, prennent leur temps à capter des parcelles de voyage. Un passage éclair par la ville, puis leur périple vient buter simplement contre les côtes sauvages des Highlands. La Peugeot™ éclaire de sa lueur chaude le soir, pendant que nos deux protagonistes fument une cigarette face à la mer fougueuse. Fin du voyage de la sculpture mobile, moteur d’une errance sans quête qui ne laisse dans son sillage aucune empreinte indélébile, mais des souvenirs puissants que l’artiste a ici tendrement retranscrits. C’est la dernière pièce que j’ai vue et elle m’a laissé une impression très forte, tout comme l’ensemble de ma visite, faite d’allers-retours, de pauses et d’accélérations propices au plaisir. La première salle a subi une intrusion pacifique, parmi les sculptures académiques de Denys puech, artiste célèbre au début du siècle dernier, nos trois invités ont habilement disséminé quelques pièces qui crient là toute leur contemporanéité. Public bizarre que celui de ce musée, certains pourraient passer des heures absorbés dans une myope contemplation d’un nu allongé. Il faut vraiment être attentif avant de remarquer la sculpture de Virginie Barré (voir page suivante) : deux mannequins nous tournent le dos, nez collés contre le marbre, deux silhouettes, une maman et son enfant, sac Pikachu sur l’épaule. Des vêtements aux perruques, tout est fait pour nous tromper. Il faut pousser la curiosité jusqu’à oser regarder les visages blafards et fermés. Le jaune criard de l’imper contraste avec l’impression dégagée par ces deux figures réalistes et figées qui contiennent dans leur présence un mouvement absent mais susceptible de ressurgir à chaque instant. Bruno Peinado fait lui grand bruit en faisant se pâmer une belle, pudiquement retournée à la vue de l’hirsute sans-titre, Shoo Shine Boogie, (voir page suivante) brosse de lavage d’autos qui a perdu sa moitié et qui esseulée expose avec fierté sa verticalité malgré ses longs poils en cascade, rappelant la fourrure de Barbouille l’artiste des Barbapapa qu’il avait déjà détourné il y a quelques années.


........................................................................................................................................................................................................................... Malphettes, lui, semble percer le mur, dessinant en néons les contours d’une fenêtre dont les montants deviennent alors la source de lumière.

Denys Puech, gisant - Virgine Barré, C’est sans danger mannequin résine, vêtements, 2004

Premier plan : sculpture de Denys Puech Arrière plan : Bruno Peinado, Shoe shine boogie, rouleau, 2010

L’étage nous réserve dans la majesté de son architecture classique un concert de lumière orchestré par le à nouveau fushia Les bonimenteurs de Malphettes et les sans-titre, closeencounter et sans-titre les trois Princes de Serendip de Peinado. Ces caissons lumineux animent sereinement la salle, variant l’intensité lumineuse des pièces entre elles, alternant lumière intense et semi-pénombre. C’est dans cette atmosphère doucement rythmée que se déploient les oeuvres des trois artistes. Virginie Barré présente ici ses grands dessins noir et blanc dans lesquels des indiens d’Amérique habitent les créations des grands noms du Bahaus. Un fauteuil de Marcel Breuer devient l’abri d’un groupe de filles du clan Oglala du peuple Sioux ou un projet de maison de Farkas Molnar sert de poste d’observation à des guerriers Asparoke sur le sentier de la guerre. Le télescopage de ces univers nous présente des parcelles de récits non achevé. Tout l’art de Virginie Barré est dans ce jeu de l’ouverture, ses synopsis sous formes de dessins ou d’installations hiératiques laissent libres les champs d’interprétation. Elle nous offre un rêve qui glisse sur des pentes étranges où surfent de multiples référents culturels. Un corpus de trois oeuvres de Bruno Peinado jouent ensemble, le groupe de caisson lumineux de sanstitre, closeencounter, dont la lumière va et vient, diffuse une lueur blanchâtre contre les flancs colorés de sans-titre, California’s system game over reprise de pièces murales de McCraken, qui en y regardant de plus près ont un peu perdu de leur allant ; en effet toutes les bases sont défoncés, le métal cabossé et les couches de glacis de couleurs écaillées. Le minimalisme californien triomphant a eu un petit accident ! Ici l’idée éculée de nouveauté est évacuée depuis longtemps, cet impératif dicté par une lecture romantique des avants garde a été mis à mal par ce bouillonnant sampling où la high et la low culture s’étreignent jusqu’au vertige. Entre ces deux pièces un néon discret avec le seul mot de l’exposition : une pomme.


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Vue d’ensemble. Exposition Sans-Titre Virginie Barré, Pierre Malphettes, Bruno Peinado

De gauche à droite : Pierre Malphettes, Sailing Rock, Pierre, liteaux de bois, 2011 Bruno Peinado, Sans titre, les trois Princes de Serendip, dibond, 2011

Bruno Peinado (de gauche à droite) : Sans titre, Close encounter, caissons lumineux, 2006 Pomme, néon, 2006 Sans titre, California’s Dreaming Game Over aluminium peinture, 2009

La forme du néon suit la trajectoire de la chute et les rebonds au sol de la dite pomme, proximité évidente avec un tube lumineux de Malphettes qui lui aussi indique le tracé de la chute d’une feuille morte tout en l’écrivant. Avec le temps Peinado a plus que réussi le brouillage de ses sources, le foisonnement intrinsèque à son travail, fait oeuvre collective à lui seul. Les références convoquées se percutent à de telles vitesses qu’il serait vain de vouloir en inventorier leurs origines. L’intérêt n’est pas là, les sources sont importantes mais ce qui compte c’est le nouveau nectar qu’il nous offre avec une telle générosité. Mais attention : accrocher des silhouettes de têtes d’indiens ou faire miroiter un cheval de Troie démontre son sens aigue du camouflage. Il ne fait qu’un avec ses environnements, jouant à l’exposition, mimant le musée, postures qui implicitement remettent en questions les stratégies systématiques d’expositions. Non loin coule une source et tout près lévite un rocher : c’est Pierre Malphettes qui élégamment introduit la nature dans la partie apaisant les rumeurs engendrées par le crash moderniste. C’est avec la tête qui tourne et l’impression d’avoir rencontré une foule entière où chaque individu a sa place que l’on quitte cette exposition monde. Les systèmes de chacun produisent des ruptures bénéfiques entre les oeuvres provoquant d’infinis confrontations aux multiples acceptations. L’ivresse contemplative de Malphettes fait tanguer le mouvement statique de Barré et naturalise l’engagement pop de Peinado. Ici explose le dogmatisme des références qui ne servent de toute façon que de menue monnaie pour soudoyer Choron et franchir le Styx vers les rives infernales de la reconnaissance. Il règne une absence jouissive de hiérarchie. Dans Sans-Titre, chacun s’avance ou se retire lorsqu’il le faut. Ni ordre ni désordre, c’est le sac et le ressac de la marée. Un jeu dans lequel la modernité est joyeusement secouée pour nous rappeler un principe simple, la nature précède la culture. Manuel Pomar

Musée Denys Puech - Place Georges-Clemenceau - 12000 Rodez Exposition jusqu’au 18 septembre 2011


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Le « conceptuel burlesque » au service du bon goût Guide Legrand - Edition 2010

La première cérémonie des cacahouètes d’or récompensant les meilleurs buffets de vernissage des lieux d’art contemporain en France sera organisée au Musée Calbet à Grisolles le 14 mai 2011, dans le cadre de la nuit des musées. Cette première manifestation importante rendant hommage au guide Legrand des buffets de vernissages donnera lieu à une remise des prix en présence des lauréats.

Augustin Legrand édite depuis 2004 un guide des buffets de vernissages, prescrivant de précieuses recommandations aux noctambules hédonistes soucieux de réussir élégamment leur préambule de soirée. Ce vademecum indispensable permet de distinguer les lieux notables de l’art contemporain dans ce domaine précis, et ainsi d’aborder un vernissage en toute sérénité, étant assuré des prestations proposées. Pour attribuer le nombre de récompenses symbolisées par des cacahouètes dorées (de zéro à six), les inspecteurs du guide Legrand jugent sur cinq critères majeurs : le

Auguste Legrand, Cacahouètes, 2011

lieu, le discours, le service, la table et la conversation. En effet, comment lutter contre l’ennui languide provoqué par un discours officiel trop long, mêlé d’une légère exaspération due au nombre toujours surnuméraire des amateurs d’art dans de telles occasions, si ce n’est une bonne table agrémentée par un service impeccable ? On aura bien entendu compris que l’exercice est difficile et impose une rigueur subtile et maîtrisée, alliant qualité des mets et ambiance onctueuse. Pour ces lieutenants du bon goût que sont les inspecteurs incorruptibles du guide, les discussions oiseuses sur l’art imposées par la finalité du lieu, ou les gobelets en plastique emplis d’un vin râpeux destiné à faire passer des biscuits trop secs, éliminent beaucoup de prétendants bégueules, et consacrent peu d’élus au final, vous l’aurez compris. Pourtant certaines officines d’art ont obtenu les précieuses six cacahouètes, récompense suprême, et parmi celles-ci l’une d’elles se verra attribuer un superbe trophée le jour de la cérémonie. Une sculpture, manufacturée pour l’occasion, couronnera l’orchestration réussie des critères susnommés.


........................................................................................................................................................................................................................... Espérons que les lauréats aux six cacahouètes seront présents, honorés par cette nomination consacrant leurs efforts. à noter que le musée Calbet hébergeant cette cérémonie n’a pas été chroniqué par le guide, lui assurant une totale indépendance quant à l’attribution du prix tant convoité.

Quelques suggestions d’associations entre buffets et expositions

Les guides de survie en milieu urbain sont en général de précieux missels pour réussir sa virée entre personnes de bonne compagnie ; il n’en faut pas plus à un certain dandysme pour appliquer des recettes gagnantes et simples à réaliser, afin d’éviter les écueils d’une socialité morne, dépourvue d’une excellence que tout un chacun doit attendre s’il possède un peu d’ambition. Le guide Legrand des buffets de vernissage remplit avec esprit son rôle d’indicateur.

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Si vous avez feuilleté les diverses éditions parues, vous avez pu vous apercevoir que de nombreux endroits dispensant de l’art échappaient à ce guide, ceci étant dû au nombre toujours croissant des lieux et au manque d’inspecteurs désignés pour accomplir la tâche. Rassurez-vous : le jeudi 9 juin 2011 une première session de l’académie Auguste Legrand sera organisée à la galerie Paul-Louis Flandrin à Paris (7ème arrondissement), où une formation accélérée sera donnée. Après une mise à l’épreuve appuyée, ces élèves se verront attribuer une carte d’inspecteur leur permettant d’exercer leurs missions de façon totalement officielle. Pour parfaire cette année fructueuse en événements nous pouvons désormais retrouver le guide Legrand à la Bibliothèque Nationale, au département « livres d’artistes », et à la bibliothèque Kandisky (Centre Pompidou, spécialisée dans les livres sur l’art et réservée à la recherche) attribuant à l’opuscule une légitimité littéraire justifiée et faisant des cacahouètes d’or la toque d’artiste (dé)jouant les mirages de l’art contemporain. DM

Abstraction informelle Crudités, noisettes, Kir Abstraction géométrique Chips, cacahouètes, vin rouge ............................ Figuration Biscuits secs, canapés, pastis ............................ Figuration matiériste Canapés aux asperges, petits fours, vin blanc ............................ Vidéo documentaire Cakes aux olives, Whisky, Porto ............................ Vidéo fictionnelle Pizzas, pistaches, Maury, Evian ............................ Installation minimale Noix de cajou, sablés, bitter italien ............................ Conceptuel Kouglof, amandes, vin de noix ............................ Sculpture Foie gras, boudin, vin blanc moelleux ............................ Dispositif Sticks de légumes, sauces, vin cuit ............................

(Extrait de France 2010, Le guide Legrand des buffets de vernissage, www.la bibliothèque fantastique.net, p.21). Le document est en téléchargement gratuit sur le site de cette maison d’édition virtuelle (licence « artlibre »).


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Nouveau lieu d’art contemporain à Castres ? Galerie Sens-Uniques/GS-U

Ouverte depuis le mois de décembre, la galerie SensUniques apparaît dans une ville où l’on croyait l’art contemporain disparu suite à l’éviction du centre d’art Le Lait, et où rien ou si peu était proposé. On se souvient, le 18 décembre 2009, l’hôtel de Viviès fermait ses portes, et la décision fut prise, sans appel. Un an après, presque jour pour jour, ouvrait GS-U. La galerie se définit d’emblée comme un ovni dans un paysage quasi désert, le pari est grand tant les habitudes et regards sur la création contemporaine dans cette agglomération en sont éloignés. Située en plein cœur de ville, les enjeux de la galerie sont multiples : • Développer un fonds d’œuvres axé sur la création graphique : dessins, gravures, sérigraphies… En résonnance avec le musée hispanique riche de l’œuvre gravée de Goya ; Les Caprices, les Désastres de la Guerre… Ainsi la galerie regarde vers les pratiques du dessin contemporain sous toutes ses formes : burlesque chez Yoan Armand Gil, obsessionnel sous le stylo de Richard Neir, structuraliste dans les sérigraphies de Jennifer Brial, fantasque chez Yannick Papailhau… • Organiser six expositions temporaires par an. GS-U représente des artistes contemporains de tout horizon et aux multiples pratiques avec un accent particulier sur les techniques graphiques. Cette programmation s’appuie sur la qualité esthétique et poétique des œuvres et leur pertinence au monde. • Créer des événements comme le Festival du court métrage d’animation Trois jours Très courts où sera diffusée en collaboration avec l’association Fragment, initiatrice du projet, une douzaine de films de réalisateurs et d’artistes internationaux les 7, 8 et 9 avril prochains. Elle abrite également la société d’édition Venus d’Ailleurs, une sorte de laboratoire d’expérimentations graphiques qui regroupe des artistes et des


........................................................................................................ écrivains multi-générationnels dont la galerie se fait l’intercesseur. Prolifiques, les éditions VDA sont sur tous les fronts de la création : livres monographiques, musiques, films d’animations, boîtes à systèmes… Une façon d’interroger le support même du livre. La sensibilisation à la création contemporaine est au coeur du projet, et le directeur de la galerie Laurent Viala possède dans ce domaine une expérience appuyée : il a longtemps travaillé pour le musée Goya au sein du service du public, en organisant de nombreux rendez-vous pour un auditoire varié. Du coup, on ne ressort pas de la galerie Sens Uniques avec un petit goût amer provoqué par une totale incompréhension face à l’art contemporain : accueilli comme un invité, on s’y sent du coup un peu comme chez soi. .......................................................................................................... Programmation Festival du film court d’animation Trois jours Très courts 7, 8, 9 avril Avec Aurélie Aura, Samuel Yal, Thorsten Fleisch, Rémy Leboissetier, Estelle Brun, Vincent Capes, Yoan Armand Gil, Joseph Feltus, Niles Atallah, Joaquin Cocina et Cristobal Leon. Inauguration du festival le jeudi 7 à 18h. Vendredi 8 à 17h30 et 19h : rencontre avec les artistes suite à la projection. Clôture du festival le samedi 9 de 18h à 23h. Les films sélectionnés sont en projection continue tout le long du festival à la galerie. Expositions Morad Bakhtaoui, vernissage le vendredi 15 avril Du 16/04/11 au 28/05/11 Yannick Papailhau, vernissage le vendredi 3 juin Du 04/06/11 au 30/07/11 Thomas Egidio, vernissage le vendredi 19 août Du 20/08/11 au 01/10/11 Jennifer Brial, vernissage le vendredi 7 octobre Du 08/10/11 au 03/12/11 Suzy Lelièvre, vernissage le vendredi 9 décembre Du 10/12/11 au 28/01/12 Infos/contacts 2, rue Beaujeu 81100 Castres - 05 81 43 56 43 galeriesensuniques@gmail.com www.galeriesensuniques.com Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h00 à 19h Richard Neir, Sans titre, Stylo bille sur papier, 2005 , 40 x 60 cm


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Venus d’Ailleurs etc Ce qui interpelle et attire l’oeil du lecteur au premier abord dans les créations des Venus d’ailleurs, c’est cette profusion de formes, cette multitude de possibles et d’expérimentations plastiques, poétiques, débridées et audacieuses. Se jouant des frontières des genres, le nom Venus d’Ailleurs devient le symbole d’un collectif extensible et hybride, sans domicile établi, où cohabitent artistes et écrivains, mais également, patascientifiques, ésotéristes, cinéastes, musiciens… Leurs activités communes débutent en 2006 avec la parution de Venus d’Ailleurs, publication thématique à la fois revue et objet d’art. Elle se présente en trois volets : une exploration collective qui fait figure de petite exposition portative, une carte blanche laissée à un artiste, et enfin la réédition d’une oeuvre du passé. Issus d’une famille d’esprit allant du maniérisme au symbolisme, de Dada à Fluxus et du surréalisme à Panique, ils explorent ainsi des thèmes tels que : Eros, Géométrie magique, Procédés littéraires, Humour noir…

Leur dernier né, le magazine Callibristis, terme utilisé par Rabelais pour désigner tour à tour le sexe féminin et masculin... Il s’agit dans un monde de plus en plus aseptisé, où les tabous tombent tout en imposant une norme au désir, de traiter de magie sexuelle, d’un véritable éros qui parle de l’humain dans ses fondements : l’interstice érotique de la rencontre… Karine Marchand

Toutes les informations sur les éditions VDA sur www.venusdailleurs.fr

Les contributeurs évoluent dans Venus d’Ailleurs sur un mode subtilement anarchique et proposent d’ouvrir un dialogue sans restriction… Avec le temps, le collectif se forge une identité polymorphe, intrigante, qui se déploie sur les tables de leurs lieux d’expositions, rappelant les cabinets de curiosités du XVIe siècle. De manière presque emblématique, le dernier numéro de la revue traite de « la science et l’imaginaire »… Le seul savoir absolu possible ou tangible est celui que nous percevons en nous mêmes, le collectif des Venus d’Ailleurs travaille à rassembler le sensible et l’intelligible : une incitation à trouver des solutions imaginaires ? Depuis la première publication, Venus d’Ailleurs n’a cessé d’évoluer. Le collectif s’est transformé en maison d’édition expérimentale, génératrice de rencontres, d’événements, d’expositions… en collaboration avec d’autres collectifs, associations, musées et galeries.

Couverture du magazine Callibristis


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Coffret de luxe - VDA n°5 à 12 accompagnés d’une oeuvre originale de Y.A.

Venus d’Ailleurs n°6 - La langue verte


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Plan de gestion des risques Combattre n’aurait aucun intérêt si nos forces étaient inégales

-a- fioul de dames par les masses. -b- merde, branlée de moi. -a- surcroît de soude. -b- j’en bave, c’est trop hasardeux, j’en ai marre. -a- à jeun stop. -b- ... -a- ... -b- dis-moi... puisqu’on en est là, Un demain, ce demain, ce temps qu’une seule musique corresponde à un seul homme enfin, veux-je dire, nous pas plusieurs, nous ni eux ni vous, tu vois ? -a- non. -b- c’est à dire, partons, pour contrarier, de celui/ceux d’avant un souvenir de foutre qui produirait une dictée à l’envers, les envers convergents, pas les côtés opposés du polyèdre, aux endroits qu’ils se rejoignent pas... mais sous les pics, aux lieux entre son centre et ses arêtes. -a- plus qu’un lieu, un rewind tu penses, dans ces zones de croisement, de l’imaginaire place de tous les temps toutes les choses ? -b- oui mais non, parce que c’est toujours trop tard pour le très tôt, trop vaste est l’espace laissé au grognement qu’a toujours une dent à remordre par derrière. -a- je dis d’accord que je voulions pas forcément être plusieurs aussi, pourtant ça pas simple mec, comme, je me suis donc mis à la batterie, et je nous sommes mis à battre ci-devant les pieds en bois. Les pieds ci-devant en bois mis à battre gros tome de braguette décousue quand même en rythme belle mesure de deux ou quatre : mort//mou//mort//mou//mortmortmou .1.2.1.2.1.2.1.2.mortmoumortmou, tu vois ? -b- oui oui, ou même 1/////////////////////////// 2///////////////////////////1/2/3/4/5/6, toi ma mort molle à moi toi ma mort molle à moi, toi ma mort molle croupe de draps d’air vagues aux flux oscillants, à moi, ah oui sombres et causes de temps de plis.

Ah oui sombres et croupes de draps d’air flux oscillés sous couettes. Eh eh, t’as vu ça ? -a- à jeun stop -b- stop -a- irisée couette -b- future couette -a- du verbe futurer tu dis, comme chouette sans hache. -b- oui comme future couette font mal dures. -a- je vois, à jeun stop. -b- à jeun stop. -a- regarde aussi, pour passer à autre chose, un crew d’hommes qui dansent, se dandinent ou dansent, dansent et, remuent quoi, un crew d’hommes ou de femmes, d’hommes et de femmes, ou pas, un groupe hétéroclite d’êtres humains qui spasment qui dansent, bon bien, attends j’enlève mes pieds ça va mieux un groupe d’un sexe ou l’autre ou/et des deux dansent, et par la magie lumineuse de la séduction font naître la béatitude, réflexe à pendr... prendre je ne serai(s) pas mais ne fus non plus quoi, virgule, figé à sec de ce que le rythme à fesses quoi si trouve pas pis que pendre encore quoi si trouve pas. -b- avec un point d’interrogation non ? -a- oui oui pardon..., pis que pendre encore quoi s’y trouve pas ? la frisure timide, cette peur au final, au final mais au final, la peur est en bout, un bout de course, un retrait aux carrefours de tous temps dont tu parlais, la noblesse des silences avant les victoires de la musique. -b- tu veux dire L’ effroyable, LA terrifiante victoire de la musique. -a- oui, LA, qui enveloppe de sa brume un paysage détruit marronnasse traversé des rumeurs moribondes de silences vaincus. -b- d’où ce désir d’arêtes de bruit blanc, d’estafilades sous vide, c’est une fin possible du monde fini. -a- c’est dommage c’est trop refait cette métachose, ça sent la vieille poutre,


........................................................................................................................................................................................................................... -b- nôtre très grand pas possible. -a- oui. -b- on tire un fil très fort, mais un fil d’un genre de pêche, très très fin et solide qui fait couper les jointures jusqu’au sang qu’on tenterait de remonter un lourd carnassier. -b- du bon carnivore, du lourd, des dents de l’indicible. Celui qu’en nous, nous reconnaissons les miroirs tendus du néant.

-a- Excalibur -b- non, La grande évasion -a- non, Psychose -b- non, La grande illusion -a- non, Le diable s’habille en Prada -b- à jeun stop... -a- à jeun stop. Picola Naine


Martello, SĂŠrie RĂŠflexions photographies

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Marche

Naya

Runner


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09 | Caza d’Oro. Résidences d’artistes 15 rue du Temple 09290 Le Mas d’Azil – 05 61 69 59 17 - www.cazadoro.org

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| Galerie Sainte Catherine 5 place Sainte-Catherine 12000 Rodez – 05 65 46 69 63 Martine Damas, En hommage à la sphère. Du 19 mars au 16 avril 2011 François Cabrit, 3 des villes et des champs. Du 12 mai au 18 juin 2011 | Musée des Beaux arts Denys-Puech Place Clémenceau 12000 Rodez – 05 65 77 89 60 Virginie Barré - Pierre Malphettes - Bruno Peinado Sans titre. Jusqu’au 18 septembre 2011 | L’atelier Blanc Chemin de la rive droite 12200 Villefranche de Rouergue 06 30 53 37 92 E-mail atelier.blanc@wanadoo.fr Ouvert du jeudi au dimanche de 14h à 19h ou sur rdv les autres jours. Florence Garrabé, Dark Fantasy. Jusqu’au 27 mars 2011 Laurent Corvaisier. Du 15 au 24 avril 2011 | Château de Taurines, Centrès Hybrides et Chimères. Du 20 avril au 15 juin 2011 Oeuvres de la collection les Abattoirs/Frac Midi-Pyrénées

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| BBB. Centre régional d’initiatives pour l’art contemporain 96 rue Michel Ange 31200 Toulouse – 05 61 13 37 14 - www.lebbb.org Bertrand Segonzac, Perfect § Perfect. Jusqu’au 27 mars 2011 Caroline Bach, David Mozziconacci, Sébastien Taillefer, Et le travail ? Du 19 avril au 9 juillet 2011 | Ecole des Beaux-Arts de Toulouse 5 quai de La Daurade 31000 Toulouse - 05 61 22 21 95 www.esba-toulouse.org | Chapelle Saint-Jacques. Centre d’art contemporain Av. du maréchal Foch 31803 Saint-Gaudens 05 62 00 15 93 – www.lachapelle-saint-jacques.com Valérie du Chéné, Lieux Dits. Jusqu’au 23 avril 2011 | Espace des Arts 43 rue du centre 31770 Colomiers – 05 61 15 31 76 L’odyssée de l’Espace. Exposition rétrospective des 22 ans du centre d’art contemporain. Avec Jean Jullien – dessinateur graphiste invité. À l’occasion de la fermeture de l’Espace des Arts, jusqu’au 16 avril 2011 | Espace Croix-Baragnon 24 rue Croix-Baragnon 31000 Toulouse – 05 62 27 60 60 www.mairie-toulouse.fr Alain Josseau & Aurélien Dupuis, Tandem 8 – Disparaître ICI. Jusqu’au 26 mars 2011 Ben et Nicolas Puyjalon, Tandem 9. Exposition du 5 mai au 11 juin 2011 Rendez-vous - Performances jusqu’au 2 juillet 2011 | Espace GHP 11 descente de la halle aux poissons 31000 Toulouse - 05 61 52 67 08 www.espaceghp.com Tout flux. Océane Moussé. Du 9 avril au 21 mai 2011 | Espace Paul Éluard 2 rue du Pré vicinal 31270 Cugnaux - 05 61 76 88 99 - www.mairie-cugnaux.fr Néo-Cugnaux III, Philippe Poupet, Effet Rétro. Du 26 mars au 4 juin 2011 | Fondation Espace Ecureuil pour l’art contemporain 3 place du Capitole 31000 Toulouse - 05 62 30 23 30 www.caisseepargne-art-contemporain.fr Les 18 propositions de l’impossible. Jusqu’au 30 avril 2011

| Galerie Exprmtl 18 rue de la bourse 31000 Toulouse 05 62 27 26 92 www.exprmntl.fr | Centre culturel Bellegarde 17 rue Bellegarde 31000 Toulouse. 05 62 27 44 88 www.centrebellegarde.toulouse.fr Empreintes Numériques #5. De l’évaporation de la notion d’auteur. Du 13 au 16 avril 2011 | Galerie du Château d’Eau 1 place Laganne 31300 Toulouse – 05 61 77 09 40 www.galeriechateaudeau.org | Galerie Lemniscate 23 rue Edouard Dulaurier 31000 Toulouse - 06 79 65 33 94 www.galerie-lemniscate.com Sorts & désenchantements, Tilo Kaiser & EkaterinaGrigorieva. Jusqu’au 16 avril 2011 | Galerie Sollertis 12 rue des régans 31000 Toulouse – 05 61 55 43 32 – www.sollertis.com Urs Lüthi, Prototypes. Du 8 avril au 21 mai 2011 Sylvie Réno, Frédéric Clavère & Lionel Scoccimaro, Mauvais genre. Du 26 mai au 2 juillet 2011 | Lieu Commun 23-25 rue d’Armagnac 31500 Toulouse – 05 61 23 80 57 - www.lieu-commun.fr | Musée des Abattoirs 76 allées Charles de Fitte 31300 Toulouse – 05 62 48 58 00 www.lesabattoirs.org Chefs d’oeuvre modernes et contemporains. Du 14 avril au 21 août 2011 | PAM (Plateforme de l’Art de Muret) La Théâtrerie, 1 square des combattants d’AFN 31600 Muret – 05 34 63 98 19 | PDF. Point de fuite 06 18 70 63 01 - associationpointdefuite@gmail.com www.pointdefuite.net | La Fabrique Fabrique culturelle de l’université de Toulouse II le Mirail. 5, allée Antonio Machado - 05 61 50 44 62 www.ciam-univ-toulouse2.fr Festival Traverse Vidéo 2011 : L’art Proxime Exposition Protokol. Du 18 au 31 mars 2011 Christian Lutz ( photographies ) + installations vidéo Ryo Takahashi, Rameau de Zinc. Du 6 au 22 avril 2011 Empreintes Numériques (5e édition) Chimères. De l’évaporation de la notion d’auteur. Du 6 au 22 avril 2011 | Maison Salvan 1, rue de l’ancien Château 31670 Labège - 05 62 24 86 55 www.maison-salvan.fr Thomas Sabourin, résidence de création : Trajectoires et autres biais. Jusqu’au 26 mars 2011 Collectif MA~ Morphée. Rencontres les 26 mars et 16 avril 2011 | L’Usine 6 impasse Marcel Paul - Zone Pahin 31170 Tournefeuille - 05 61 07 45 18 www.lusine.net | Traverse Vidéo. Différents lieux sur le Grand Toulouse www.traverse-video.org 14ème édition, L’Art Proxime. Du 16 mars au 2 avril 2011

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| Centre de photographie de Lectoure 5 rue Sainte-Claire 32700 Lectoure - 05 62 68 83 72 www.centre-photo-lectoure.fr La vie rurale. Centre de Photographie. Jusqu’au 27 mars 2011 Cheminements 2011. Avril - mai - juin


32 (suite) | Abbaye cistercienne de Flaran 32 310 Valence sur Baïse - 05 62 28 50 19 David Altmejd. Oeuvres de la collection les Abattoirs / Frac Midi-Pyrénées A partir du 11 mai 2011

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| Maison des arts Georges Pompidou. Centre d’art contemporain Route de Gréalou 46160 Cajarc – 05 65 40 78 19 - www.magp.fr Pages. Exposition jusqu’au dimanche 3 avril 2011 Ecotone, Emmanuelle Castellan, Erik Gönbrich, Sylvia Henrich, Stéphane Pichard. Du 17 avril au 5 juin 2011 | Maisons Daura, résidences internationales d’artistes Le Bourg. 05 65 40 78 19 - maisons.daura@wanadoo.fr - www.magp.fr Résidences de printemps aux Maisons Daura. José Manuel Arnaud Bello, Santiago Borja, Jonathan Hernandez, Jorge Sattore (plasticiens, Mexique) et Cécile Bourne-Farrell (critique, France)

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64/65

| Le Parvis. Centre d’art contemporain Centre Leclerc Le Méridien – route de Pau 65420 Ibos – 05 62 90 60 82 www.parvis.net Hippolyte Hentgen, Les ritournelles. Intervention murale permanente. | Omnibus – Laboratoire de propositions artistiques contemporaines 29 avenue Bertrand Barère 65000 Tarbes - 05 62 51 00 15 www.myspace.com/laboratoireomnibus Dérapages contrôlés. Du 23 avril au 2 juillet 2011 Image/imatge, promotion et diffusion de l’image contemporaine 15, rue Aristide-Briand 64300 Orhez. 05 59 69 41 12 - www.image-imatge.org

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| AFIAC. Association Fiacoise d’Initiatives Artistiques Contemporaines 2 rue du Colombier 81500 Fiac – 05 63 34 32 09 – www.afiac.org Les AFIAC/Café/Performance : chaque 1er vendredi du mois, 21h Jeanne Moynot. Vendredi 1er avril 2011 Enna Chaton. Vendredi 6 mai 2011

exposition 17 avril — 5 juin 2011

ECOTONE avec EMMANUELLE CASTELLAN, ERIK GÖNGRICH, SYLVIA HENRICH, STÉPHANE PICHARD

Maison des arts GeorGes PoMPidou CajarC centre d’art contemporain

route de Gréalou, BP 24, 46160 Cajarc T 33 (0)5 65 40 78 19, 33 (0)5 65 14 12 83 magp.cajarc@wanadoo.fr, www.magp.fr Ce projet européen s’inscrit dans le cadre de thermostat, des coopérations entre 24 centres d’art et Kunstvereine.

Stéphane Pichard, Random afternoon, 2010. Courtesy de l’artiste.

| Le LAIT. Laboratoire Artistique International du Tarn Box des Moulins - 41 rue Porta - 81000 Albi tel : 05 63 47 14 23 MJC Albi - 13 rue de la république - 81000 Albi Tel : 05 63 54 20 67 www.centredartlelait.com RECORD AGAIN ! - 40 années d’art vidéo allemand. Jusqu’ au 29 mai 2011 Le Labo1_ferdinand(corte). Jusqu’au 22 novembre 2011 Elisa Fantozzi, Félicie d’Estienne d’Orves, Fred Forest, Hervé Ic, Jean Dupuy, Microclimax (Carolyn Wittendal / Benjamin Jacquemet) 2 cm me(h)er - 2 cm de plus. Du vendredi 15 avril au samedi 11 juin 2011. Vernissage le 15 avril à 18h30 aux Moulins

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| La Cuisine Centre de création d’art et de design appliqués à l’alimentation 3 place du monument aux morts, 82800 Nègrepelisse – 05 63 67 39 74 Lieu d’exposition : Médiathèque de Nègrepelisse, 200 rue de la piscine. www.la-cuisine.fr Exposition de Curro Claret. Du 23 avril au 11 juin 2011 | Musée Calbet 15 rue Jean de Commère 82170 Grisolles – 05 63 02 83 06 www.museecalbet.com Racks, Bertrand Ségonzac. Jusqu’au 27 mars 2011


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Réalisation de ce numéro : | Comité de rédaction Paul Ferrer, directeur de publication William Gourdin Didier Marinesque Fabien Cano | Rédacteurs intervenants : Didier Skorupa, Cécile Poblon, Kirill Ukolof, Manuel Pomar, Karine Marchand, Laurent Viala, Picola Naine | Graphiste : Thomas Deudé | Communication : Anaïs Renner anais@revue-multiprise.com | Remerciements : Romain Chiko, Jean-Marc Lacabe et Thérèse Pitte La revue Multiprise est soutenue par la

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