Vol 22 No 2 : Carnaval

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r e v u e l i t t é r a i r e d e l’ u q a m



carnaval


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tab le de s m at i èr es

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P ré face narrati ve u n pe u fac il e l evel 3

Baron Marc-André Lévesque

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Sans ti t re

Anthony Morin-Hébert

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Carpe di e m

Mary Seminaro

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Mi lk sh ake de m ou ch es à fr uits

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Tou t le m onde s’e n c r isse si tu t e poi ntes pas au par ty

Tasia Bachir

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Grot e squ e ries

Marie-Hélène Racine

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Qu and Oru ro s’é v eil l e

Laura Martel

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À l’i ntéri eur

Marc-Antoine Grisé

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Force ce ntri fuge

Olivier Talbot

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Maude Bergeron


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Baron Marc-André Lévesque

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P r é fac e na rrati ve u n p e u fac ile le ve l 3


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Je me prête au jeu, j’enfile le masque et le one-piece, je me déguise en écriveux de présentation. Il y aura du sang et des glitters, il y aura peut-être du monde qui se prennent pour d’autre monde, peut-être des gens qui font semblant d’avoir peur, probablement de la musique, des chemises à motifs drôles, potentiellement de la danse de milkshake et d’accordéons. Il y aura des rires un peu fous et des gens qui brisent des affaires : c’est un carnaval. C’est fait pour ça. Les lectrices et lecteurs arrivent au carnaval, paient un billet d’entrée, s’inscrivent au concours de duchesses, vont jouer dans les machines, vont observer langoureusement le concours de danse en ligne sans trouver leur place dedans, vont perdre leurs cheveux dans les manèges, font la file pour le jeu du marteau avec lequel il faut fesser fort. Une fois rendu là, devant le thermomètre qui monte au ciel, avec le marteau de Thor dins mains et les cloches partout, les curieux qui regardent par-dessus l’épaule et le soleil qui descend, les lectrices et lecteurs se disent fuck dat shit et frappent tout le monde avec raison et avec le marteau et déchirent les toutous et tirent sur tout ce qui bouge avec les guns à eau et lancent le tuba dans la tente de cirque font se déverser la piscine à boule avec un solide coup d’épée. C’est un carnaval, il fallait que ça arrive mais ça surprend toujours. Lectrices et lecteurs se disent : on m’a pas invité au party j’ai bu trop de café et pas assez de bière, les ballons du stand à ballons revolent comme des oiseaux tropicaux après un coup de tonnerre, mon selfie taleure va être malade, je vais gagner tous les trophées peut-être, je vais m’amuser un peu peut-être, je ne me pointerai pas au lancement ni au party ni aux autres carnavals, anyway personne écoute. En tout cas. À la fin de mon rêve, je me sauvais dans le corridor pendant que les deux bonhommes singes traînaient assommés sur les sofas trop doux de l’association étudiante. Par contre, j’ai gardé le costume. Ça finit de même.

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Bon, il fallait que ça arrive un jour : j’ai rêvé que les gens de Main Blanche m’embarraient dans le bureau de l’AEMEL pour m’encourager à écrire une préface pour le prochain numéro. Devant moi, dans l’écran large, les textes du numéro. Derrière moi, deux personnes avec des têtes de singe et des battes de baseball en bonbon. On me pointe le costume de préfacier et m’explique le concept du numéro. Le thème est clair : CARNAVAL. J’ai lu les textes avant vous et vous lirez mon texte avant de lire ces textes-là. C’est une pratique un peu tordue, un peu inusitée. J’ai, comme vous j’ose croire, l’habitude de ne pas lire les préfaces.


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S a ns t itre Anthony Morin-HĂŠbert


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Quand j’ai commencé à boire du café, je n’aimais pas vraiment cela, car mes papilles n’étaient pas habituées à l’amertume, les défenses de mon corps considérant le liquide comme un poison. J’ai toutefois persévéré, ayant rapidement réalisé qu’une seule tasse du breuvage était capable de choses formidables, de réveiller une partie mystérieuse de l’être humain, une partie à laquelle on ne peut accéder par notre simple volonté. Regain de vigueur, acuité intellectuelle, repoussement des limites de la tolérance à la fatigue : si une tasse de café pouvait déverrouiller un tel potentiel, les possibilités offertes par l’ingurgitation de plus grandes quantités de la boisson seraient forcément infinies. J’ai donc commencé à accroître graduellement ma consommation de caféine, en procédant par tâtonnement, de peur que mon corps ne puisse soutenir le déferlement d’une trop grande force, mais plus les jours avançaient, plus j’en ingérais. Les premiers temps, l’habituel bouffée d’énergie fût décuplée et je découvris que la rédaction des travaux scolaires ainsi que l’étude étaient désormais accomplis en des temps records, ce qui entraina une augmentation formidable de mes temps libres, durant lesquels j’ai eu le loisir de m’initier à la course à pieds, notamment, mais aussi à la peinture, au codage, à la prestidigitation, de même qu’à l’apprentissage de nouvelles langues, dont l’espagnol et l’esperanto. J’étais un homme grandi. C’est alors que j’atteignis le cap des quinze cafés par jour, qui permit à mes cinq sens d’acquérir une finesse accrue; dix tasses de plus et je pus enfin me considérer surhumain. Malgré ma taille chétive, j’étais animé par une force physique dépassant l’entendement et qui n’avait pour seule limite que la solidité de mes os qui menaçaient d’éclater sous la pression excessive à laquelle je les soumettais lorsque je m’adonnais à des prouesses trop exigeantes. Mes proches étaient ébahis devant ma grandeur, m’interrogeant sur la source d’une telle énergie, mais je ne leur révélai pas mon secret, par peur égoïste qu’il ne se répande et que d’autres puissent m’égaler, voire me surpasser. Je me contentai donc de profiter du nouvel aura de fascination qui m’entourait en daignant accepter de me laisser interviewer par les journalistes et de répandre ma semence dans les plus belles femmes qui s’offraient à moi, tout en continuant d’augmenter la quantité de caféine qui pénétrait chaque jour mon corps. Trente, quarante, cinquante cafés. Le problème de ma vessie s’imposa comme étant considérable, je commençai donc à explorer de nouvelles techniques qui s’avérèrent plus efficaces, moins encombrantes, ma favorite étant assurément le broyage puis l’aspiration par voie nasale des comprimés de caféine qu’on peut retrouver entre autres en pharmacie et qui me permirent d’atteindre la limite impensée, le seuil ultime du caféisme.


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Cent cafés par jour. C’est l’été dernier que j’ai réussi l’exploit, et je me rappelle parfaitement mon étonnement lorsque j’expérimentai le voyage astral pour la première fois. Mon esprit encaféiné s’envola vers les cieux et du haut des nuages je pus observer l’humanité qui grouillait au sol. Avec une pointe de tristesse, je réalisai que les humains étaient bien misérables, avec leurs aspirations, leurs désirs, sans oublier l’ensemble des contraintes ridicules auxquelles leur corps est soumis : pus, urine, défécation, dégénérescence de l’enveloppe corporelle menant inévitablement au pourrissement. Et parmi tous ces corps, j’aperçus le mien, tout en bas, qui gisait inerte. Mes paupières à demi ouvertes laissaient entrevoir ces globes blancs dégoutants qui sont si fragiles et qui laissent leur liquide poisseux couler sur le visage s’ils sont percés. Mes cheveux, je pouvais les voir, lentement très lentement, s’extraire par milliers du scalp chapeautant mon crâne, sécrétant du gras, s’entremêlant dans la danse lubrique à laquelle ils s’adonnaient. Toutes ces cavités qui parsemaient la surface de l’ensemble de ma peau, qui permettaient à cette dernière de respirer et qui se remplissaient de saletés et de sédiments de toutes sortes. Ce corps monstrueux et fatalement destiné à l’annihilation, je n’en avais plus besoin. J’ai ouvert la voie à l’humanité afin qu’elle transcende tout ce qu’elle a été et tout ce qu’elle sera.


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Ca r p e d i em Mary Seminaro


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j’me voile la face avec du gin masque qui rit masque qui pleure et moi entre les deux

y ‘a des soirs, j’aimerais écrire des poèmes aussi populaires que la danse en ligne le monde est moins cute quand on ouvre les lumières

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qui s’en câlisse


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Maude Bergeron

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M ilk s h a ke de mo u c h e s Ă f ru i ts


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Fildefériste des excès répétés Je glisse pour effleurer Toutes les tempes suintantes Fabrique des abandons accordéons

Mutilation de pamplemousse Rond de porc branlé Je suce la pulpe moisie Pour dégorger les insectes frappés Les clémentines arrachent les poils de mon pubis Se déplacent pour couver les éjaculations Elles migrent et jacassent Avec les têtes de violon poissées Sous la plaie crasse fraîchement épilée Un citron avorté hyperventile Dans les bras du lion sectionné

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La poussière sèche de talons râpés Obstrue mes tripes galvanisées Bouche l’artère extra bacon et fruits confits Frotte la langue braisée Au vin de sperme sanguin


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Tasia Bachir

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To u t le mo n d e s’e n cri sse s i t u t e p o in t e s pas au party


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une ostie de folle dans la rue elle hurle elle avale les lumières rouges s’emprisonnent dans les cadres de portes de secours elle invente des couleurs enterre les cadeaux sous la peinture

dans sa gorge des feux d’artifice une impression de fin du monde ou de commencement de soi une promesse aussi longue qu’une année lumière l’été ne sera pas plus beau qu’elle et le bruit des avions en background pour lui rappeler que personne n’écoute

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une fuckée son corps nage dans la neige sa voix brise les lunettes roses


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G r ot e s qu e ri e s Marie-HÊlène Racine


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stalker les gens jusqu’à leurs plus vieilles photos de profil your best year is all 2009 s’autoproclamer reine incontestable des jeux d’angles et de lumière une selfie à la fois

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j’insère des tranches de vie dans l’immense toaster 2.0 la tristesse d’un algorithme saveur vert-de-gris farmville à l’échelle planétaire on récolte les réactions que l’on sème parler de litière dans un article sur la dépression les blogues s’arrachent la vie des gens malheureux #like4like remonter son estime un bot à la fois @Free_IG_followers.96_be_famous (or die)


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Q u a n d O r u r o s ’Êvei lle Laura Martel


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Il y a dix minutes à peine, je suis arrivée à Oruro, en Bolivie. Je viens de faire un trajet de trois heures sur une route perdue de l’Altiplano. Je prends quelques minutes pour contempler le tableau vivant qui se déroule sous mes yeux : la laideur des immeubles décrépits, construits avec de vieilles briques orangées ; la discorde du trafic dans les rues souillées par les déchets ; les nombreux coups de klaxon lancés à profusion par les bus aux vieux moteurs qui pètent ; le mélange d’odeurs de gaz et de viande de lama qui planent dans l’air. Je salue Oruro et le chaos organisé qui semble être la seule loi maîtresse ici. Tout est en mouvement. C’est le désordre, mais ce n’est pas la confusion. Cette particularité donne un air mystique à la ville. Je suis ici pour assister au carnaval qui, à ce qu’on m’a dit, était l’événement de l’année en Bolivie. Chaque année, à pareille date, tous s’arrêtent pendant trois jours pour fêter, se réjouir, prier, danser, boire. *** Pendant toute la soirée, des convois de danseuses et de danseurs défilent sous mes yeux. Le tintamarre enivrant des quenas, des charangos et des trombones mélangés au chant enflammé de la foule m’émerveille. Toutefois, un convoi m’interpelle plus que les autres. Les danseurs et danseuses sont habillés d’un déguisement décoré de paillettes et une cape noire couvre leur dos. Chacun porte un masque qui rappelle la figure du diable Lucifer, par ses deux cornes recourbées. Mes yeux se posent alors sur toi. Tu es une jeune danseuse qui fait partie de ce groupe et de toi émane une émotion vive, comme si à travers tes gestes tu racontais l’histoire de ton peuple. Tes cheveux noirs sont rassemblés en deux longues nattes qui descendent jusqu’au milieu de ton dos et tes yeux bruns percent le masque que tu portes. Tu m’éblouis et je désire t’écrire.

Chez toi, les contes ont une valeur sacrée : les nombreux récits et légendes transcendent le temps, car ils définissent qui vous êtes. On se les transmet de génération en génération, comme on passe un vieux trésor de douze mille ans de vieilles mains en petites mains. Dans ta famille, c’est la vieille abuela qui s’est chargée de passer cette richesse aux nouvelles générations. C’est pour toi un rituel de t’asseoir en compagnie de tes frères et sœurs aux pieds de la vieille, et d’écouter ses histoires toute la soirée durant, pendant que les bûches de la estufa brûlent lentement. Tu te sais descendante d’une communauté qui se nomme Aymara. Il y a des siècles que la famille est installée dans la région. Ta famille et toi vivez dans une petite cabane de bois située à 3800 mètres d’altitude, sur le plateau andin, près de la ville d’Oruro. Dehors, le paysage n’affiche que d’immenses plaines qui s’étendent à perte de vue. Quand tu sors dehors pour méditer devant ce paysage, le chant de l’aquilon siffle dans tes oreilles au rythme des rafales. Ton pays est en vie, il te rappelle qu’il existe. S’il est omniprésent, le froid n’a pourtant pas tout gelé : il n’a pas conquis vos cœurs vaillants. Ta famille est pauvre. Ton grand-père a travaillé dans les mines toute sa vie, ton père a fait de même et tes frères suivent leurs traces. Chaque matin, à l’heure où même l’aube à encore les yeux fermés, les hommes ramassent leur casque plein de poussière et s’enfouissent dans les profondeurs de la terre pour aller piquer de la roche à coups de vieux pics en fer rouillé. Quant à vous, les femmes, vous travaillez dans les champs. Vous cultivez les rares plantes qui puissent pousser à une telle altitude : la pomme de terre et la quinoa, puis vous les vendez au marché. En août a lieu la semence, en février on laboure la terre et en avril on récolte les gains. Ces récoltes, vous les devez à la Pachamama. C’est elle, la Madre Tierra, qui vous permet de vivre. Vous êtes les enfants de cette entité vénérée, vous la portez en vous, comme on porte dans notre cœur la mission de notre âme. Quand vous buvez un coup, vous versez religieusement quelques gouttes d’alcool au sol en disant « a la Pachamama », comme un chrétien ferait d’instinct le signe de croix en entrant dans une Église. Vous lui vouez tout le respect du monde. C’est au moyen de danses et d’offrandes que vous dédiez un culte à la Pachamama une fois par an, lors d’un grand carnaval qui prend feu dans la ville d’Oruro. Il y a des siècles qu’hommes, femmes et enfants se réunissent trois jours à l’année, du samedi au mardi au mois de février, pour pratiquer ces invocations qui sont l’héritage des racines andines. ***

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***


Un soir, abuela vous raconte l’histoire des mines d’Oruro. Quand tes ancêtres sont arrivés dans la région, ils ont fait la découverte du précieux métal d’argent qui se cachait dans les collines. On racontait que là vivait le Tio Supay, l’esprit maître des montagnes. Quand les miniers ont commencé à extraire de la colline le métal blanc brillant, ils ont eu peur que Supay ne se sente offensé. Alors, pour éviter que l’esprit ne fasse trembler la terre, les hommes lui ont dédié une danse, appelée la diablada, qui serait exécutée chaque années au carnaval d’Oruro. Ainsi, à tous les mois de février, entre les offrandes à la Pachamama, les chants et les festivités, avait lieu le culte voué à l’oncle Supay. *** Aujourd’hui, quand on vous voit exécuter la diablada, on arrive à reconnaitre dans vos costumes quelques éléments qui nous rappellent le diable Lucifer. Mais ce n’est certainement pas le diable comme on le connait dans mon pays. C’est un heureux mélange de robes à paillettes multicolores, de bottes à talons hauts, ainsi que de masques colorés affichant des sourires et de grands yeux. La diablada, comme on la connait aujourd’hui, est l’héritage du mélange laissé par les cultures aymaras et espagnoles. Chez toi encore, et dans ton village, entre vous la langue utilisée est l’aymara. Ce langage, aux sonorités rauques, et dans lequel les combinaisons phonétiques sont nombreuses, te transporte dans un monde qui a vu tous les temps. L’aymara c’est le chant de tes ancêtres, le retour à la maison. ***

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La fête est éclatante. Les spectateurs sont ivres de joie. Je descends dans la rue et je suis entrainée par un danseur déguisé d’une armure blanche, de pantalons noirs scintillants et de bottes à grelots. « Arriba, a bajo » me lance-t-il avec les yeux rieurs. Je vois des dizaines de convois différents passer. Il y a des danses en l’honneur de Dieux que je ne reconnais pas. Je peux identifier les différentes régions de la Bolivie qui sont toutes représentées à travers des chorégraphies et des costumes qui leur sont propres. Les peuples de la jungle amazonienne portent des masques en forme de crânes de jaguars et leurs costumes sont ornés d’os et de peaux d’animaux. Ils scandent de vieux chants sacrés essentiels aux rites de guérison, me dit-on. Et puis, au milieu de ce sublime spectacle, je vois passer une auto habillée de couvertures boliviennes sur lesquelles sont collées de la fausse argenterie, des assiettes et des rubans brillants. Il n’y a rien à comprendre… Oruro est absurde, elle est folie.


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À l’ int é r ie u r Marc-Antoine Grisé


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mais là, arrête me semble que t’es supposé de te voir

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maquille-toi, tu verras ton sang va couler sur mes genoux mes ciboulettes devant le lustré du miroir qui te montre pas pareille danser sur les yeux arabesques revolver en paume dans tes pores, en coulisses s’agence ta joue à la vulve qui évolue au fond du maïs la craie sur tes plaies t’enlève les mèches du bassin pèle tes cils qui revolent en ballons sur le mur enroulé d’algues comme la bobine fondue fait encore couler le sang en filets d’oignons l’œsophage lentement badigeonné glands arrachés brochetés avec ton estomac noyé de chênes à la menthe qui arrose acharnée le reflet que tu te donnes


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Fo r c e c e n t ri f u ge Olivier Talbot


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des gens seuls qui appellent Jacques Fabi morts par en dedans à trois heures moins quart j’ai mal supporté la gêne commune à bout de faire le petit rôle du film fade dans un festival de région continuel je suis parti avant une scène où les acteurs changent de job

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et je repars sur la garnotte fais ci fais pas ça me retiens sur le tard ramasse les paquets de Pall Mall les découpe en fais des châteaux de cartes dans ma chambre de force et de peine je ne t’invite pas te fais croire qu’ils sont instables oui il y avait des blagues chez toi des rires désespérés qui signifiaient peu vas pas croire que je ne pensais qu’à l’heure idéale pour partir avec la solitude d’être certain y avait des oui je pense ça aussi des j’aime ta chemise elle a des motifs drôles


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Av is à to u-te-s

Les qualités requises pour ce poste sont, il va sans dire, une excellente maitrise de la langue française, une très bonne assiduité dans le suivi des courriels et un désir de participer au projet « Main blanche ». Le poste est entièrement bénévole. Pour toutes questions ou pour envoyer votre curriculum vitae, veuillez écrire à notre réviseur en chef à l’adresse suivante : revision.mainblanche@gmail.com Au plaisir de vous compter parmi nous, L’équipe de Main blanche

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La revue littéraire Main blanche est à la recherche de collaborateurs et de collaboratrices pour constituer son équipe de réviseur-e-s.


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é qu i pe et collab or ateur s Équ i pe de rédactio n

Rosalie Asselin Laurence Gagné Virginie Lessard-Brière Marie-Hélène Racine Catherine Rousselle Ré vi seu r en chef

Anthony Morin-Hébert Illu st rati on

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Couverture David Berthiaume-Lachance Graph i sm e

Shed espace créatif Logo

Jeik Dion contact

Revue littéraire Main Blanche 405, rue Sainte-Catherine Est Pavillon Judith-Jasmin, J-1080, Montréal (Québec) H3C 3P8 514.987.3000 (3905) mainblanche@gmail.com mainblanche.uqam.ca


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SOUMISSION DE TEXTES

P rocessu s de séle cti on et de r évisio n

À la suite de la période d’appel de textes, les membres de l’équipe de rédaction se réuniront afin d’effectuer une sélection. Une réponse sera ensuite fournie par courriel à tous ceux et à toutes celles qui auront soumis un texte. Les textes sélectionnés feront l’objet d’un travail de réécriture collaboratif entre éditeur.e.s et auteur.e.s. Afin d’encourager l’émergence de nouvelles écritures et de contribuer à la réflexion des auteur.e.s de l’UQAM, l’équipe acceptera de répondre aux questions des auteur.e.s quant au refus de leur texte. Nous attendons les textes à l’adresse courriel suivante : mainblanche@gmail.com

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La revue Main Blanche accepte poèmes – en prose ou en vers -, nouvelles, micro-récits, fragments, essais, etc. Pour un même appel, il est possible de soumettre un maximum de 2 textes ou suites poétiques – ou de fragments. Chacun des textes soumis peut contenir jusqu’à 10 000 caractères. Pour faciliter le processus de collaboration entre auteur.e et éditeur.e.s, ainsi que le travail de réécriture qui en découle, ce critère devra impérativement être respecté. Le texte doit être de format .doc ou .rtf. Vous devez nommer le fichier comme suit : nom, prénom - titre.


Tirage 700 copies. Dépôt légal à la bibliothèques et archives nationales du Québec. Main Blanche est la revue des étudiants et étudiantes en études littéraires de l’UQAM. Son contenu ne peut être reproduit, en tout ou en partie, sans une autorisation écrite. Chaque auteur est responsable des propos tenus dans son texte. Cette revue, financée par l’AEMEL-UQAM, l’AFÉA-UQAM et le Service à la vie étudiante, offre un espace d’écriture libre aux étudiants et se veut un organe de communication privilégié pour ceux-ci.


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mainbl anche .uq am.ca


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