208 Ils m·'observent manger. cetle !inestimable paiJc. . . en moi obLigé d Puis la conversation continua ... elle était descendre en bas, parmi ces haines et ce~ dans la note générale! pelitesses, il fallait sans cesse lever les - Il a cru c m'avoir ., toonait run d'eux, vers ces hauteurs sereines où Dieu se révè[ qui avait l"air d'<un ma.rchan.d, mais U ne aux ames ' da ns une atmosphère plus pu'l'e ...t m'avait pas rega:rdé! D'abord, ses beaux ar- les yeux vers ma patrie de demain., loin d~ bres dépassent SllJr ma haie, il faudra bien impasses où se piaillent .Jes « Ah! t'as dit qu'il les coupe ... et ça lui crèvera le cœu.r... que j'avait dit qu'elle avait dit ... • et où cui. - 'tu pourrais même, clame un autre lui sent et lfecUJÎsent les toutes petites ranoumes boucher la vue, si tu vou1a:is!. . . ' .des tout petits humains. - Je le sai-s hiellJ! . . . Pierre Z'Ermite. - Tu n'as qui'à mettre ton haa1gar guste devant sa fenêtre ... . Et ce serait un coup à lui faire tout de suite .. .. L'hiver, ça rendrait moÎDSI •.•• - Voyez-vous ce monsieur, dont le père vendait des peaux de lapins! . •• 'Du ,Cri de Paris'', cette amusante anec- .. . et doo~ la mère!! ]'en pourrais ra- dote: conter long ... ah! oui, alors!. .. Dans un che'f-lieu oe département peu éloj. A la fin, un des jo.ueuxs me cria sans tran- gué de Paris, il est Ull! conseiller de préfecsition: ture iacétieux et un capitaine de pompiers très - .Pour quelle maisoo que vous voyagez? brave mais un peu naïf. - Pour aw:une. Placé dans un banquet à côté du capitaine - Alors pourquoi que vous venez par le conseiller de prélecture imagina de lui ra~ ici? conter que le gouvernement songeait à créer -, !Mais prurce que voire village est très un général des pompiers et qu'il devait faire joli, et que j'ai voulu le voir. Savez-vous au valoir ses titres à ce grade. moins qu'il est ~oli ... ? - Mais, objecta le capitaiue, il y a déjà !L'autre 'haussa ses Jourdes épaules: à Paris, un colonel de .pompiers. Il a bien - Je ne vois pas ce que vous trouvez de des ahanees de l'emporter sur moi. beau dans œ patelin. . . . Il n•y a pas seule· - N'importe, répondit le conseiller, posez ment un cinéma! votre candidature. Nous !"appuierons. Il parfrt en riatJJt, d/'un rire de gros bonLe soir même, par une bizarre coincidenœ, homme qui a tout plein des gros sot~s. le feu prend à un vieux bâtiment et le capi· taine fait comme totJjour.s des prod1ies de ~ 1Et, le soiil", eru me promenruot sur les bords courage; mais ce sinistre arrivé comme à de la plûs poétique des ri tières, me sen- point nonuné servait trop bien ses intérêts pour ne pas alarmer sa conscience. tais comme seul ici de mov. espèce. le lendemain matin, il se présen!ait tout Toute tUlle tristesse m'envahit râme . . . fr,is· tesse faite dUJ cootraste entre cette itnmense larmoyant à la préfecture et disait au prêle!: beauté inconsciente d·'elle-même et l'aveugle- c Monsieur le préfet, je vous jure que ce n·est ment de cewc: que IDieu a faits !pOur le voir, pas moi qui ai mis le feu! pour l"ai:mer, pour LUJÎ rendre grâces et en ~ devenir meilleurs. "' Chez un .patron. - Enfin, qUielles sont . . . Contraste entre cette pa·ix solennelle vos .prétentions?. - IL'ouvlfier (au nom de qui m'entourait et la frénésie minuscule et ,pfu.sieuJrs camarades): Bh hien vo:i'là III.OUs 'permanenrte de nos div1si0l11S. demandons le repos dominical trois f~is par 1 Et je compnis que, .p our h ga.rder en moi, semaine.
Yeu:
Variétés
ae
~pplément:spécial à I',Ecole Primaire" (~anuier
-
1921)
ode le -conquérir. On le cllerche partout où il peut être, et aussi où il n'a jamais été: au-dessus de soi, et au-dessous, el Comibien nous aimons la vieille for- celui-là même croit aller vetrs le bonmule dcmt nos pères se ~ervaient pour heu!f qui le foule aux pieds, car, non présenter leurs vœux, au matin du 1er seulement notre destinée nous le dérobe, malS notre aveuglement vient enjanvier. core nous le cacher. Bonne Annie! « Il est de .par le monde, dit une vieilBonne Santé! le ballade, un passant ~ystérieux q~e Et le Paradis à la fin de vos jours! chacun appelle et veut rei'oindre. Des « Bonne sanre, c'est l'essentiel» en· le matin de sa vie, on se met à sa potl[tendez-vous répéter.... Eh bien t non. la suite. On le voit sur le sommet altier santé, c'est important; mais ce n est pas de la morutagne, ·p uis dans les .profon1essentiel. Il n~y a qu'une chose esseil- deurs trtanquilles de }.a vallée, au bord tielle, entendez bien: c'est de ne pas du lac bleu ou de la rivière d·apg·ent, manquer le but dt sa vit! Quand on est mais l'approche-t-on, il sen fuit; croitmort, tout n est pas mort - que cdm on l'atteindre, on s'aperçoit qu'on qui prétend le contraire, le ·prouve! a 1pris paurr lui son oo:nbre ou son et alors, quel désespoir, si l'on s'aper- rdlet; et la brève joumée d'ici-bas çoit, au tribunal du Souverain Juge, s écoule, ~a nuit descend, les yeux se que ron a fait fausse route! fermeront sans qu'on l'ait contemplé.... Donc, chers lecteurs, nous vous sou« Mille fois, cependant, il a 'J)assé haitons une bonne, une fl<Yrissante san- près de vous, il ~ frappé à v~tre por~e, té: cela c'est important, suTtout pour il est même entre, et s'est assiS au cotn les travailleurs, ,p our les .pères et les de l~âtre, mais personne n'a su le V'Oir, mères de f.am.ille; mais nous VOU!:; sou- on ne 1 a reconnu qu'après sou. départ, haitons surtout le IP.artadis à la fin de au vide qu'il a laissé en s'envolant. vos joUirs, chers amis du œnps ensei« Alors 10n le rap:Pelle, avec des cris glllél1lt. et ·des larmes. « C'ébait donc toi, le bon- ~ ---heur! reviens, oh, reviens vite! , Mais le 1bonhewr, pour lfevenir n'a .plus d'ailes! V·ous n'lél.vez pas; retenu le passant mystérieux qui s'arrêtait, qui se ;faiEst-il moment plus o.pportun oour sait votre hôte. Si simple, si di~ traiter œ sujet que celui du renouvelle- cret, si facile, œ ne pouvait être lui! ment de l'année, !PUisque les souhaits et vous l''a vez dédaigné, chassé, pour qui s'échangent aurottt <lu 1er janvier continuer à poursuiwe fimposteur bril· évoquent naturellement ce mot magi- lant, la chimère doo-ée. C est à force de Chercher le b<mheur 'que vous l'aurez que: le bonheur! En ces trois syllaibes perdu. ~ Ne faudTait-il IPêlS en bercer nos enahél'llbe •tout le ;rêve de l'humanité. Depuis ses lointaines arigip.es, elle s'a- fants et nous en ifesSiouvenir nous-mêcharne à ,pours11ivre le boTIIheur, et cet- mes, 'de œ vieux trefrain, .formule ,poétite poursuite décevante dure eno()re, ·q u.e et wappante d 'une vérité éternelle? sans ,que l'homme se I"ebute jamais, Souvent c'est ,par-ce .qu'il est t1:1op ;près ta-nt le bonheUif lui est nécessaire, tant de soi qu'on 1-aiss.ele bonheur s'OO!J.apest inné ahez lui le besoin et la volonté .per. Ptour capturer un prisonnier de
Bonne Année
Le Bonheur