vm dans les ~.amens et les concours, mais c'est pour ;préparer des hommes qu'ils lui sont confiés. Il ne faut ·d<mc pas les habituer 'à tœVI8.iller uniquement au :point de vue des récompen.:ses, ni pour dépasser leurs oondisci'ples, mais · on tdoitJ autant que possiblé, les tamene:r à liœ'Vailler par devoir et dam's le huf de devenir des hommes uttiles à leur famille, à l•a rpatrie et à la société. · Si l'en~SJeignemenrt: de l'écol-e primaire -doit êbre dirigé vers un but !Pratique, il ne faut pas cependant le f.ailfe sans réserve. ·Mais, ~ans :négliger l'éduca~tion morale, on -doit faire en sorte .que l'enfant, deventL homme, sache utiliser tes ronn:aissa!llœs acquises 'SIUJf les ·bancs de Yêcole. S'il faut former son esprit en l'ornant des connaissances nécessa[res, il importe enoore plus d'en faire Utiii honIIlête .citoyen cl un 'boo chrétien. On doit donc joindre :aux <Jonnaissanœs tpnatiques .qui lui set"Viront plus ilaird, les notioills indispensables de ~relig!_on et de morale. C'est ainsi <q u'à l 1école prim:ai:re poun -suivt1e le conseil judicieœc de Sénègœ, il farut awi1r comstamment 1pou.r IQhj.ectif l'•a'VIenk de l'élève. Sa:ns œla, td'ailleurs, l'école n'au:œit guère de mison d'être, l'instrudion manquant de but. El1e senait même oo présent funes~ si elle était dirigée de manière à remftre 1'homme moins II'eligieux d moins moral. P. P. P.-S. ~ Les deux articles: • Le vote du 26 décembre • et • Autour de nos écoles • sont reproduits de différents journaux valaisans ayant par leur genre et l'actualité leur place également marquée ici.
Variétés L'A!RT mETRE HEUREUX !Pour être heureux, il faut s'habi-tuer à ne pas s'impatienter ni se plaindre a11 milieu. des dérangements continuels et des contra-
Décembre t 921
Sion
riétés de toute sorte qu'on éprouve dans certaines situations. On fait d11 bruit, on vou appelle, on vous interrompt dix, vingt fois pen~ dan! que vous êtes appliqué à un travail Sérieux; il semble que chacun prenne plaisir à vous distraire. Quoi de plus agaçant? Eh bien, pou.r l'amour de Dieu, demeurez calme cooservez un visage tou,jours serein. C est 1~ divine Providence qui permet tout cela; rece.. vez de bonne grâce ce qu'die vous envoie, el vous serez vous-même étonné de vous trouver bientôt !Parfaitement heureux dans ces âéra0 . gernenls qui font maintenant votre su.pplic~ Sous doute, vous allez être encore bien s011. vent surrexcitê; il vous semblera que votre mécon!entement va éclater au dehors? Cou. rage néanmoins! sauvez les apparences et ~ sera déjà beaucoup: (j})!igez-vous à répon dre avec douceur à œux qui vous ennuient, ~ attendre avec patience la fin d'une conversa tion sotte et inutile; à avoir pour tous un sourire et un mot aimable. Ce n'est pas du premier coup; mais à force d'efforts et dt victoires répétées sur soi-même que l'oo devient doox et patient.
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JOUR DE L'AN Les heures s éloignent et glissent Comme des pieds sur les gazons, Sans que leurs bruits nous avertissent Des pas noml:Yreux que nous laisoos; .Mais ceile où l'année accomplie Jus.qo.~ ·au. cœur léger qui l'oUblie Port_. 1~ murmure et 1effroi, Frén.it pourtant à nolre oreille, Et l0in de !"homme quelle éveille, Senvo!~, et lu.i dit: •Compte-moi • ! Comp'e-moi! car Dieu m'a comptée Pour sa gloire et pour ton bonheur! Compte-moi! Je te fus prêtée, Et tu me devras aw Seigneur! Contp!e-moi! car l'heure Slonnée Emporte avec elle une année, En amène Wle aulre demain! Compte--moi! car Je temps me .presse. Compte-moi! car je fuis sans cesse El ne reviens jamais en vain!
L'ÉCOLE PRIMAIRE Organe de la Société valaisanne d'Education
SUPPLÉMENT SPÉCIAL DU No 10
Que Dieu bénisse la nouvelle Année 1922. Voici Noël Noël! C'est 'fête 1pour. tous les hommes, mais principalement pour les :petits et les humbles. Ceux-llà sont les premiers in·vités, qui peinent en leur dur labeur. Les .p uissants et les ridhes ne vien·dmnt qu' après. P•our ces d:ernier.s, une simrple é~oile sera la sHencieuse messagère de la Bonne Nouvelle. Aux premiers, le ciel enverra .de rutilants ambassadeur·s, escortés de colhortes arug'éliq ues, dont les mélodies s'élèveront jusqu'aux cieux. Pourquoi? Parrce gue Noël, c'est tout l'idéal évangléli<que, mis en scène et en action dalns .une sublime •leçon ·de choses. Cet idéal, jésus le décrira .p lus tard sur la montagne, qui sera le Sinaï de la Loi nouvelle. Il le ·présentera en une inoompa~able aureole de Béatitudes écrisant, ,par leur éclail:, tous les mensonges égoïstes, tous les préjugés grossiers et matéria~listes de l'idéal païen. Bienheureux les pauvres! dira-t-il d'abord. Et il vient pauvre, d'ans la pauvreté la plus complète .qui se puisse
rêver. Toutes les ,portes se sont fermées devant lui. Il n'a trouvé, pour naître qu'une misërable étable, sise en plein champ et ouverte à tous les vents d'biver C'est le .chemineau divin, jetant à tous les sans-gîte et à tous les sanspain ce victorieux défi : « Mon frère, es<tu tplus -pauvre que moi? :. Bienheureux les doux! dira-t-il en suite. Et il est 1~. sous les traits d'un nouveau-né, cette chose rose et blonde, où deux yeux s'entr'ou'Vrent, ldoux et rêveurs, pour ·dhercher -ceux :de 1a mère et y boire un premier sourire. Bienheureux ceux qui pleurent! dira en-core Jésus. Et il .pleure, l'EnfantDieu, sous la morsure de la hise. Et ses larmes se coru'fondent avec celles de la jeune mère, ·dont les joues virginales ruissellent, tparce qu'elle .voit son Dieu · réduit à tant de détresse, et par-ce que a.ussi son cœur matemel est gros d'un trop p lein de ten:dresse, d'adoration et de i-oie.
Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice/ corutinuera jésus. Et c'est 111n 1besoim inifini ide justice qui, dans l'lncarnatilon. lui .a fait fr.ancllir l'abîme qui sépare la créature du Créateur. C'est le désir de !l'épar-er les crimes rde l'humanire, qui a jeté jésus dans