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ECOLE
Libra:irie
~PRIMAIRE
PAYOT&·cie
ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAllliE
D'EDUCATIOlf
Lausanne - Genève - Vevey - Montreux - Berne SION, Janvier rg23
A. -
COMPTES EN FRANCS S UZSSES
Nous ouvrons à tout membre du personnel enseignant qui nous en fait la demande un compte trimestriel régulier avec une remise de 5 % sur la librairie suisse. Sur les ouvrages de provenance française, ii est fait une
BONIFICATION DE CHANGE en rapport avec l'état du change, actuellement de 55% (nov. 1923)
B. -
COMPTES EN FRANCS FRANÇAIS
Les livres de provenance française peuvent aussi être payés en ARGENT FRANÇAIS à partir de cinquante francs Les versements se font d'avance en billets de banque français ou chèques sur Paris. Les volumes sont facturés à. leur prix de Paris plus 10 % de majoration pour frais de port.
Fonction éducatrice
!Propre à obtenir .des TésuHa~s utiles.. On s'est dit : Les! enfants n 'ente., dent L'instituteur ne doit pas être un • emba!, :pas la métaphysique ·de la langue, pre· lé >, - • C'est un emballé, ça ne convient noms.les ·comme ils s·o nt et tiro:t,s-en le pas pol!Jl' élever des· enfants •, nous disait meilleur p.aPti .possible. Récltl'11.ons. entout dernièrement, de 1 inst:tuteur 'lie 1endroit velO!P'PO~s ·dans quelaues définitions esun simple campagnard. Et à sa manière de sentielles la théof'ie du lan_~ra rre: rér.liparler on sentait qu'il voulait formuler un rreon:s des rè-!tles, ils. les .appliaueront grave reproche. • Car, continua-t-il, l'instituoeut-être sans leSl {:'Omprendre. mais au' teur, comme le prêtre. doit exercer un m:nisimporte. nous •auron_·s de brillantes métère de paix. N esrl: d~icile d 'admettre que œlui qui assume de faire 'l'éducation des au- morisations à l'examen· la fin au:ra ' tres ne soit pas parvenu à s'assurer l'équili- iustifié les moyens! bre d'esprit, la quiétude d'âme et la maîtrise Et de cette idée - aue d'autrt>s avant ~e s?i-même, qui sont précisément les signes moi ont aP!Pelée f ausse - naouirent, mténeurs et extérieurs 'Ile la sérénité.• hélas! des !!ïammàires où le rais!Onnement avait fait p la ce .aux moyPn!'; mé-=ttott= canioues et pour l'étude desauelles il était commode de donner dec; tâ·ches Les deux méthodes bien ·déterminées. qu'on vérifiait par pour apprendre sa langue une récitaHon sévère basée sur u., code Comme on s'était fréquemment :a[)er- de oueshons ou.asi off;·cielles. Et tout çu qu'en ~énér.al les enfants ne .corn· reela était si bien échafaudé, si imréprennent pas l:a grammaire, on a J.ong. niensement rpnéo,aré, aue -t'on vit des intemps accepté sans conteste comme un tellil!en.ces ne Plus .être aue des machif~it irrémédiable, ce :Qui n'était que le nes avant mal:hr.u.rf>usement tou~es les resultat d'un enseignement trop peu 1 aPOMences de fonctionner :comme des Préoccupé de rechen~her la méthode int·elligences. Les élèves ;parvenaient à