19 t LE PAIN SUfFIT-I·L ·POUR SE NOURRIR? tL;' « Année biologique • signale U:lt intéressant travail ide M . H.-C. ShermaJil, publié dans le ,Journal of hiological Chemistry'', sur la valeur du pain pour satisfaire au besoin d 'azote de 11homme adulte. On sait qu'on a ad· mis longtemps que la ralion alimenta ire de chaque ~ou:r doit foumir 1 gr. de matières azotées par kilogramme de poilds corporel, soit 70 gr. pour 'lHl homme 'de 70 kg. Puis, diverses observations ont réduit ce besoin à des eih·iffres plus faibles, si bien que le mi· nimum, égal pour l'homme et la femme, doit être d 'environ 0 gif, 63 ou 0 gr. 64 par kilogramme. lM. Sherman a nourri des sujets d'expérience uniquement avec du pain, du beurre et des pommes .l'ournissant en tout 6 gr. à 6 g-r. 9 d'azote par jour (on admet que le poids d 'azote est à celui de matières azotées OLE ·p rotéiques comme 1 est â 6,25). Le p aioa représentait 5 gr. 71 à 5 gr. 87 d'azote; le beu.r.re 0 1gr, .13 â 0 gif. 18; les pommes 0 gr. 09 à 0 gr. 12. Cetait du pain blanc comnre on Je falbrique ordinairement à New-York. Or, les hommes peuvent se maintenir era éJquililbre de poids avec une telle ntion. Un homme de 70 kg, peut ·donc très b ien vivre avec 33 à 40 gr. de matières azotées par gour, soit 0 gr. 5 par kilogramme. Il peut couvrir tous ses beso ins physiologiques, simij)!ement avec du pain et un pe11; de lait, fournissant les v.i~amioes et les sels minéraux indis pensables. Est-ce le remède à la vie chère?
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(l.JE CODE DES VOYAGEURS Un journal de Stuttgart a cru devoir rédiger WI petit Code de l'Allemand voyageur, un JDa111Uel de poche, qui se résu me en d ix commandements: 1. N 'oublie pas, quand fu_ as franchi la Œrontière, que tu 111'es p~us chez toi, mais que tu es un hôte. 2. Observe les mœurs d'aU:tmi; tâche de les <:omprendre sans renier les tiennes. 3. Ne parle pas toUJiours de ce .qui te pa-
raît mieux en Allemagne que dans le pays dont tu reçois Phospitalité ; so.uviens-toi que chacun regarde avec ses yeux. 4. Ne renie point ta qualité d 'Allemand mais songe que l'étra1.1ger ,jlllgera ta patri; d'après ioi. 5. Habille-toi comlllle un invité s'habille ohez son hôte; ne crois pas •C]ue pou r voyager au dehors c c'est touqours assez bon •. 6. L'économie est partout une vertu; mais épargne plutôt ta dépense que 1agrément d'autrui. 7. 'Evite d e critiquer la nourriture; pense qu"on estime leS! gens à leur façon de manger. 8. Oa·rde-toi des .c onversations politique; qui demandent beaucoup d e ta'Ct, la connaissance du pays, ceLle de son histoire et celle de ses idées. 9. Aie le coll't'age de dire leur fa it à tes compatriotes quand tu trouves leurs maniè· res indignes de tou pays. 10. Conduis-toi à l'étranger comme iu voudrais que l'étra11ger s e conduisil chez toi,
~ 11ROP 'LONG fil' 11ROP COURT Ce qui est trop long, c'est· votre langue; ce qui est trop comt, c'est votre charif.!. Ce qui est trop long, c'e~ la note de vos foumis-seurs; ce qui est trop cowrt, c'esl le chif[re de vos êoooomies. Ce qui est trop long, c'est votre examen au miro ur; ce qui est trop oourt, c'est votre àamen de conscience. Ce qUJi eSit trop long, c'est votre curiosité pou/l' les potins de la rue ; ce qui est trop court, c'est votre attention aw s ermon. Ce qu.i est trop long, c'e st la kyrielle de vos dévotions ; .ce qui e&t trop co.wrt, c'est votre dévotion. Ce qui est ~op long, ce iSOnt vos veillées d'amusernecrts; ce quù est trop cou·rt, c'est votre prière. Ce qui· est trop long, ce sont vos v1sites mondaines; ce qui est .f rop court, ce sont vos visiies là l'égJise. ree qui est trop long, c'est la présente li· ilanie de défall.llls; ce qui est trop court, c'esl y9tre « !lleâ culpâ "•
$_'!PPiémenf du JVo 10 de ,l' &cole'' (1!J~1)
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Le symbolisme catholique
et le cantique au Soleil de S. Fran~ms d'As· sise. La religion n'a pas seulement le sen'imet~t 'Le symbolisme catholique nous apparaît des grandeurs de la nature, mais aussi Je dès le temps des catacombes comme un signe sentiment de la poésie des choses humbles et de ralliement, un langage scripturaire. Le familières, nécessaires à la vie physique, parce 5ymbole, dans la plus haute signification du que ces choses sont le symbole des choses terme, a une correspondance avec le mot re- nécessaires à la vie spirituelle. ligion qui veut dire: relier lhomme à Dieu La conclusion à tirer de ces considéraJe visi-ble à l'invisible. Marquer cette liaison tions, c'est que le monde moderne a tort, en par un signe sen~!ble, c·est le symbole. Pour voulant que tout, dans la nature, serve au saisir les caradères du .symbolisme c-alboli· matérialisme. Cette tendance à ahuser •de la que, il nous faut savoir d'abord• quel est le nature est l'opposé du bon usage que nous sentiment catholique de la nature et du mondevons en faire; c est une violatio,i1 du caracde. Le principe dont s'inspire ce sentiment, tère sacré de la nature, laquelle appHtienf à c'est que toute chose créée est une œuvre de D ieu. Le monde visible nous e3t donné pour Dieu; eUe est donc sacrée. Il en résulte que le trouver Dieu. La découverte de la vér:té dans catholicisrme envisage les choses de la créa· l'unité parcourt trois étapes: 1 Ancien Testa!ion avec un très grand respect, il a le sens ment où tout est en figures, en allégones de des valeurs, des hiérarchies, du hon usage ce qui se passera dans le Nouveau Testamen t; des choses. En outre, il a l'amour des choses celui-ci marque une progression dans la lecréées. S. François d Assise est la personni· vée du voile et enfin viendra la plénitude .qui !ica tion de 1amour fraternel pour tous les supprimera le symbole, la vie éternelle. êtres créés par notre Père commun. Si le symbole est la représentation allégorique dun principe sous un signe sens'b'e, Ce sentiment vrai de la natu,re se traduit on comprendra l'importance primordiale de dans l'expression littéraire e t plas tique par un l'art dans le catholicisme. profond et sain réalisme, qui ne re·:loute ni Le symboliS'me catholique a créé l'art chréles choses, ni les mots qui disent ces choses. tien et lui a imprimé trois caractères : le réaNi l'art, ni la liitératuae du moyen âge ne craj,gnent de dépeindre le mal tel qu'il est et lisme, le dogmatisme e t le myslicisme. Tout ne perdent de vue, -dans les êtres, les suites symboli sme suppose •u ne méta!physique, D:eu ayant créé le monde dans la comp!exité, 'a védu péché originel. Mais, si le catholicisme dévisage le mal afin d'en tirer une leçon, sa rité est tougours dans l'unité La correspontendance n'est pas de se complaire dans ces dance des arts entre eux est 1idéal des artistes. Mais cette convergence n 'a été réllisée spectacles. Dans la création, il recherche ce d'une manière absolue que par la cathédrale qui porte à D ieu, ce qui élève 1âme; de là médiévale, résultante d 'un problème d 'archisa préférence pour les spectacles grandioses tecture et d'une idée mystique. La cathédrale, comme la mer et les montagnes. Les psaumes .c'est le corps du Christ en croix. A 1 int~r:eur sont remplis de cette poésie swbli'me. Le ca· tous les arts coorvergent vers la même idée : tholicisme aime ·ainsi la clarté, le teu qui réréalité vivante selon notre foi catholique. chauffe et qui éclaire. Pour fournir un exemple de la poésie des Livres saints et, en même temps, pour nous faire admirer l'un des chefs-d'œuvre du sym bolisme catholique, qu'on se rappelle le can· tique des trois jeunes gens dans la fournaise
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Le terrible demain C était une bonne, et digne, et sainte fern