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froid aux pieds. Il en est ici comme pour les chaussures fourré1;s, Revenez ensuite aux chaussures ordinaires et vous aurez froid longtemps. Le régime de l'endurcissement est toujours préférable. Que de personnes ayant eu Jes pieds mouillés et froids se bâtent de les plonger au retour dans l'eau chaude ! Quelle pratique I C'est le contraire qu'il faudrait faire. Plongez-les une demi minute dans l'eau glacée et, cinq minutes après les pieds seront brtllants. Quand on les met dans l'eau chaude, on a de nouveau froid quelques instants après. Et, en effet, Je sang a été attiré d'abord aux pieds par la cha• leur; mais il les quitte aussi vite qu'il est venu. Au contraire, 8i vous les placez dans l'eau froide, le sang est refoulé dans les cavités profondes et s'y réchauffe: puis, après l'ablution, il redescend aux pieds avec force et généralement, y maintient longtemps la chaleur. Bain de pied glacial, et non point chaud, pour combattre le froid des pieds. La chaufferette agit comme l'eau chaude. Si on la quitte, le sang reflue à l'intérieur et le froid revient.
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SION 5 Décembre 1897
l'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA.
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Mai inclusivement, en livraisons de 16 pages. , P r ix d 'abonnement pour la Suisse, 2 t'r. Union postale 3 f"r.
Pensées
* La lumière du soleil et la voix de l'Eglise fo ot toutes
les deux chaque jour le tou1· du monde. LA.CORDA.IRE. * Dieu nous récompense presque toujours par une augmentation de foi des efforts que nous faisons pour répandre la foi. Lours VEUILLOT, * Dieu ne met pas tout du même côté. Il faut bien que les grands esprits aient leurs pelitl:ls lacunes pour laisser quelque chose aux bons cœure. Lours VEUILLOT. • Au commencement de la vie, nous jouissons, sans y penser et sans le savoir, du bonheur que les autres mettent en nous; à la fin on ne jouit plus que du bonheur qu'on fait aux autres. Au début, on est heureux de ce qu'on reçoit, au terme on ne l'est plus que de ce qu'on donne, et ainsi la vie humaine est un sacrifice. Colonel P AQUERON. * Ce ne sont point les richesses, c'est l'orgeuil qui a été puni dans le mauvais riche ; et il faut mettre au no!Dbre de_s riches qui seront rejetés, ceux qui, n'ayant pomt de richesses, ont trop désiré d'en avoir. •
XVII"'" ANNEE
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A.nnonces, pria 20 cent. la ligne 01> son espace. Tout ouvrage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaîres aura droit à un e annonce ou à un compte-rendu, s'il Y a lieu.
SOMMAIRE : Attention. - Prime aux abonnés de l'Ecole primaire. - Comment on devient bon instituteur. - L 'arithmétique dans nos classes. - Préparation des classes. Livres, programme et horaire scolaires. - L'instituteur. doit étudier. - Le dessin à l'école primaire. - L'enseigne ment de la lecture. - Partie pratique. Leçons de c!toses .. f~oblèmes donnés aux deruiers ex amens de recrues. - Varietes. Suppléments.
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, 1"' secrétaire au Département de l'instruction publique, à Sion.
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ST AUGUSTIN.
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