l plus aisé, plus attrayant, plus fructueux; il augmente chez l'instituteur le zèle et l'amou r de sa profession. 3• Au lieu de la répulsion, l'étude présente certains charmes à l'élèvP, eL l'habitude de l'ordre flt de la régulartté, contractée à l'école. exerce s ur toute la vie une influence mar:;uée. Après un court exercice théorique de lecture, et ;Jn peu de statistique intuitive, u n règlement horaire est tracé au tableau. Ce règlement, préconisé et commenté par M. Hopfner. est copié parplusieurs instituteurs. La séance change brusquement d'aspect, mais la varian te sourit gracieusemf'nt aux estomacs. On s'attendai t, sans doute, à un cordial accueil dfl la part de la commune des Agettes; mais. au départ, l'impression de ce tte journée était encore plus agréable qul'l l'attente. En effet, après un lrajet plus ou moins long, la Municipalité trouvait déjà le moyen dfl nous rAnd re tout à fait di spos pour la séance qui allail s'ouvrir. Le repas, copteux, succulent, et généreusement at·rosé, est encore assaisonné par dP nombreux toasts et des chan ~s : personne n'a été oublié, pas même le landstut-m. A 5 h. , on quittait les Agettes, avec un excellent souvenit· de plus. PRALONG M., instituteur . .nonth~y . - Dans la réunion des instnuteu t·s de S- Maurice et Mou they, qui out lieu le 7 courant, M. C01·nut, i nstituteut· à Vouvry , proposa F inshau ti3 comme lieu de la conférence d'arrondissement da l'année prochaine. En ma qualité d'ancien Instituteur et collègue de M. Cornot, je me permets dt3 le remercier chaieureusement, pour son aimable proposition et de la t·ecommander à une acceptation générale. Il est malheureusement vrai que nous sommes placés à une grande altitude, mais jA suis certain que tout le monde ici fera son pollsib le pour qu'on oublie ltls distances kilométriques, et que la cordialité de la •·écep tion sera pi'Oportionoée à la longueur de la route. Pourquoi, au reste, MM. les règents ne feraient-ils pas en col'ps une petite course de mon tagne, pourquoi ne viendraient-ils pas admirer nos cimes, nos cols, oos glacters. Ne le ur eulevons pas une belle occasion de faire de la géographie locale et prali<Jue . N' ontils pas besoi n de se retremper, après 6 mois de rudes fatigues, dans la contemplalioo de la belle nature, de voir de près les œuvres grandioses du Créateur'P Si notre petit pays attire ohaque année de nombreux étrangers et que. comme a dit un auteur, qui y vient, y revient, nous som mes certains que nos compatriotes ne regretteront pas d'en avoir fait la connaissance. Nous espérons donc, MM. les instituteurs, que vous serez nos hôtes d'un jour, que votre congrès pédagogique aura pleine et entière réussite, et qu'à Finshauts vous trouverez des Valaisans marchant la main dans la main avec leurs frères de la grande vallée et des bords du bleu Léman. Finshauts, 9 avril 1891. Cas. VouiLLoz, ancien iustituteur.
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SION 27 & v rll 1891
L'ECOLE PRIMAIRE RE VU E PÉDAGOGIQUE PUBLIÉ E SOUS L ES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION Il
L'ÉCOLE PRIIAIRE parait chaque quinzaine, de KoYembre à All'il inclnsiY&ment, en liuatsons de i6 pages. Prix d'a 'boauemeot pour la 8nlne, 2 fr. 5 0. IJoiuo po8tale 3 fr. .4naouee•, pria. 20 t'tnt. la ligne ou 10n e1pace. Tout ouvrage dont l' E cole primai1·e recevra deux eump laires a ura droit à une annone~' ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
SOMMA I RE : Société va laisanne d 'Education. - E xa m e ns d es r ecrues. D e l'éducation d ans s e s r a pports a vec l'instruction . - La la ngue fra n ça ise à l'école primaire. - Influence des bibliothè ques scolaires s ur l'éducation pop ula ire. - De la lectur e . - Partie pratique: Quest ionnaire d'histoi re de la S uisu (suite}.
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Tout ce qui conce:-ne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département
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